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Carolyne CROIZIER
Sérum
Fractions en g/L
1. Electrophorèse normale
2. Pic monoclonal de
gammaglobuline
3. Hypergammaglobulinémie
polyclonale
4. Pic monoclonal d’albumine
Pic monoclonal
Tracé normal
Q3- Quel est l’examen immédiatement indiqué et
permettant de caractériser précisément ce pic monoclonal
?
1. Dosage pondéral des immunoglobulines
2. Immunofixa<on des protéines sériques
3. Dosage des chaines légères kappa et lambda libres
4. Dosage pondéral de l’albumine plasma<que
EPS
ELP G A M K L
Technique = migration électrophorétique, ensuite réaction spécifique par
l’utilisation d’antisérums (anti-IgG, anti-IgA, anti-IgM, anti-k et anti-l),
formation de complexes immuns insolubles dans le gel, puis coloration.
An7-sérums
Résultat d’un gel normal = les immunoglobulines, de nature polyclonale,
prendront un aspect de gradient diffus sur les différentes pistes.
L’immunofixation des protéines sériques a révélée qu’il s’agissait d’un
pic monoclonal IgA kappa.
(3) Diagnostic différentiel des étiologies précédentes : leucémie lymphoïde chronique (LLC) ou lymphome non
hodgkinien (LNH). IgM ++, plus rarement IgG ou IgA.
(4) Aucune cause ci-dessus n’est retrouvée : gammapathie monoclonale de signification indéterminée = GMSI
Notion de monotypie = 1 seul isotype de chaîne lourde et 1 seul isotype de chaîne légère composent l’Ig
monoclonale. Cette monotypie est mise en évidence par l’immunofixation.
Caractérisation d’un pic monoclonal
Quantification du pic avec l’électrophorèse QuanOficaOon de la répression de synthèse
des protéines sériques par dosage pondéral des Ig
Gamma+pic
= 13,5 g/L
An7corps polyclonaux
Pic = 7 g/L Si pic IgA : on recherche baisse IgG et IgM
Cas n°2
Monsieur M., 19 ans, vient vous voir à votre consultation car il s’est palpé quelque
chose au niveau du cou
Vous effectuez un interrogatoire détaillé ainsi qu’un examen physique.
1- primoinfection à EBV
2- tumeur solide métastatique
3- primoinfection à VIH
4- une adénite à « pyogène »
1- hémogramme
2- biopsie ganglionnaire
3- sérologies virales
4- biologie hépatique
• Une adénopathie isolée doit faire rechercher une lésion (cancer, infec<on) dans le
territoire de drainage avant d’envisager toute autre é<ologie.
• Les polyadénopathies sont de causes mul<ples, dominées par les infec<ons virales,
mais elles révèlent parfois une hémopathie (leucémie, lymphome) ou une maladie
métasta<que.
• DiagnosOc cytologique/histologique :
- Ponc7on ganglionnaire est un examen simple, fréquemment réalisé, qui apporte souvent une orienta7on
diagnos7que
- Biopsie ganglionnaire reste indispensable pour affirmer le diagnos7c de lymphome qu’il soit hodgkinien ou non
hodgkinien ou d’une néoplasie maligne de primi7f inconnu.
1. Electrophorèse normale
2. Pic monoclonal de
gammaglobuline
3. Hypergammaglobulinémie
polyclonale
4. Hypoalbuminémie
(1) Parfois signes évidents d’une hépatopathie chronique dont cirrhose – prédominance de l’isotype IgA (bloc beta-gamma)
(2) Recherche systématique d’une infection subaiguë ou chronique – prédominance de l’isotype IgG
ð infection par le VIH
ð endocardite lente, abcès profond, bronchectasies
ð hépatites B et C : abordées avec hépatopathie chronique
ð parasitoses
1- rein gauche
2- rate
3- colon gauche
4- foie
1- échographie
2- IRM
3- scanner
4- scintigraphie osseuse
1- A D
2- B C
3- C
4- D
FOIE A
D COLON gauche
REIN droit C
1. Electrophorèse normale
2. Hypogammaglobulinémie
3. Hypergammaglobulinémie
polyclonale
4. Hypoalbuminémie
Tracé normal
Hypogammaglobulinémie
Q2- Quelle(s) pathologie(s) est(sont) classiquement
associée(s) à une hypogammaglobulinémie ?
Les anomalies de produc0on non liées à la présence d’un clone ß Déficit de synthèse
(4) Hypogammaglobulinémies iatrogènes
(5) Déficit immunitaire consOtuOonnel (enfant ou un sujet jeune; de façon fortuite ou contexte d’infec7ons récurrentes)