Vous êtes sur la page 1sur 7

QUELLES ARTICULATIONS ENTRE ÉCONOMIE DE LA

CONNAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT ?

Bernard Haudeville et al.

De Boeck Supérieur | Mondes en développement

2009/3 - n° 147
pages 7 à 12

ISSN 0302-3052

Article disponible en ligne à l'adresse:


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
http://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2009-3-page-7.htm
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


Pour citer cet article :
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Haudeville Bernard et al., « Quelles articulations entre économie de la connaissance et développement ? »,
Mondes en développement, 2009/3 n° 147, p. 7-12. DOI : 10.3917/med.147.0007
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur.


© De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays.

La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des
conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre
établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que
ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en
France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
DOI : 10.3917/med.147.0007

Quelles articulations entre économie de la


connaissance et développement ?
Bernard HAUDEVILLE1, Ahmadou LO GUEYE2,
Hubert GÉRARDIN et Jean BROT3

D epuis le rapport-diagnostic de l’OCDE (2001) on sait que les économies


contemporaines "sont progressivement devenues des économies
fondées sur la connaissance" (Gérardin et Poirot, 2004, 169). Le rôle de cette
dernière en tant que facteur de développement est aujourd’hui de mieux en
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

mieux pris en compte : "la notion d’économie de la connaissance est devenue

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


un cadre de réflexion obligé pour la plupart des économies développées mais
aussi pour de nombreux pays en développement" (Bennaghmouch, 2008, 189).
À la suite des nouvelles théories de la croissance, qui intègrent l’apport de
l’innovation, de la recherche-développement et de l’éducation, la connaissance
est désormais reconnue comme un des éléments clés de la croissance et du
développement (Le Bas, 2006). En témoignent les nombreux programmes de
recherche lancés depuis le début du siècle par l’Institut de recherche pour le
développement (IRD), la Banque mondiale ou les institutions du système
onusien. L’expérience des pays asiatiques depuis les années soixante et celle,
plus récente, des autres pays émergents est là pour nous rappeler quelles ont été
les conditions d’un dépassement durable du sous-développement et de la
pauvreté. Mais si les grandes lignes du problème sont cernées, le détail des
applications reste à mettre en place et c’est tout l’enjeu de la recherche sur
l’économie de la connaissance dans les pays ne faisant pas partie du peloton de
tête des pays scientifiques et techniques. "S’il est encore possible de transférer
des informations, des ensembles de données formatées et structurées…, il est
plus difficile de transférer la connaissance, produit de l’économie cognitive
fondée sur la production de connaissances à partir de la collecte d’informations,
ainsi que sur l’appropriation, la vente et l’usage" (Guesnier, 2004, 37). Après
avoir distingué entre connaissance (qui confère à l’homme une capacité

1
Université Paul Cézanne, Aix-en-Provence. bernard.haudeville@univ-cezanne.fr
2
Université Gaston Berger, Saint Louis du Sénégal. losakhir@netcourrier.com
3
BETA CNRS, Université Nancy 2. hubert.gerardin@univ-nancy2.fr ; Jean.Brot@univ-
nancy2.fr

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147 7


8 B. HAUDEVILLE, A. LO GUEYE, H. GERARDIN et J. BROT

d’action) et information4, Dominique Foray (2009, 12) propose "une définition


étroite de l’économie de la connaissance : de la recherche aux processus
d’apprentissage, des externalités de savoir aux problèmes de coordination des
activités d’innovation, de la connaissance codifiée aux savoirs tacites. Ce champ
est en fait immense et composé de nombreux territoires qui restent peu
explorés." Cette orientation, assez récente, n’est que partiellement prise en
compte en tant que nouvelle approche des problématiques de développement
dans les agendas des centres de recherche sur les pays en développement
(PED), particulièrement sur le continent africain, alors que de nombreux
travaux sont réalisés sur des thèmes qui concernent directement l’innovation et
la recherche-développement, comme les études sur la croissance endogène, sur
le rôle de l’éducation ou sur la sécurité, par exemple (Hugon, 2007 ; Serfati,
2009). En somme, de nombreux chercheurs travaillent sur des sujets relevant de
l’économie de la connaissance sans s’y rattacher toujours expressément, un peu
comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir… Or, l’économie de
la connaissance constitue désormais un référent théorique qui a acquis une
certaine cohérence et un crédit certain sur lesquels de nombreux travaux
viennent s’appuyer (Lantner, 2002 ; Callens, 2002 ; Hugon, 2005 ; Descamps,
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


2009 ; Foray, 2009). Des concepts tels que le système national d’innovation, la
nature de la connaissance, codifiée ou tacite, la structure des réseaux reliant
entre eux chercheurs et centres de recherche à l’intérieur du pays et avec la
communauté scientifique et technique mondiale, voire tout simplement la
typologie des innovations apportent des éléments de diagnostic
particulièrement éclairants pour l’analyse de la situation des pays en
développement. Des problèmes tels que le décalage entre l’appareil de
formation et les besoins du système productif, le chômage des diplômés ou la
fuite des cerveaux, les difficultés spécifiques liées à l’innovation dans ces
économies sont ainsi mieux cernés, ce qui ne veut pas dire pour autant
facilement résolus…. Afficher cette dimension et marquer la complémentarité
entre des recherches actuellement faiblement coordonnées constituent les
ambitions de ce numéro. À défaut de pouvoir balayer tous les points relevant
de l’articulation entre économie de la connaissance et développement, ont été
réunis différents sous-thèmes, constituant autant d’opportunités
d’approfondissement et de dialogue entre économistes. Pour Jean-Claude
Vérez, l’économie de la connaissance apparaît comme un des moyens d’asseoir
durablement la croissance économique dans un contexte de nouvelles
technologies d’information et de communication. À la suite des travaux sur le
capital humain dans les années 1960 et sur la croissance endogène dans les
années 1980, les débats portent maintenant sur les externalités positives des
connaissances, tant à propos de leur création que de leur codification et de leur
accessibilité. Si l’on admet qu’elles ont un rendement social élevé, il est possible

4
L’une et l’autre ayant acquis avec la mondialisation une dimension stratégique, le concept
d’intelligence économique, réservé jusqu’alors aux conflits entre États, pénètre
progressivement le monde de l’entreprise… (Blanc, Delbecque, Ollivier, 2006).

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147


Quelles articulations entre économie de la connaissance et développement ? 9

de favoriser leur diffusion. Un tel choix, qui relève de l’économie politique, peut
se justifier par souci d’efficacité et/ou d’équité. Efficacité économique car
l’investissement dans les connaissances est la source incontournable de la
compétitivité du XXIe siècle et le nouveau mode de régulation de l’économie
capitaliste. Investir dans le capital humain doit être rentable pour l’individu,
l’entreprise et la société. L’équité sociale consiste à offrir au plus grande nombre
l’accès aux connaissances. Si ces dernières ont un rendement privé, mais aussi
social, serait-il équitable que des acteurs sociaux en soient privés (Poirot, 2005)?
L’interrogation majeure porte, selon Jean-Claude Vérez, sur la hiérarchie des
objectifs et des priorités. Est-il possible de disposer d’une seule grille de lecture
de l’impact des connaissances sur la croissance selon que l’on se trouve dans la
Silicon Valley ou dans un village isolé d’un PED ? Dans le premier cas, via le
capital physique disponible, le capital public installé et le niveau du capital
humain, l’investissement dans la connaissance sera rentable. Dans le second cas,
que peut-on attendre comme externalité si le capital physique fait défaut et/ou
si les infrastructures publiques sont défaillantes et/ou si le taux
d’analphabétisme est élevé ? La priorité dans un tel contexte n’est-elle pas de
favoriser l’investissement dans le système éducatif pour le plus grand nombre ?
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


Cela ne revient-il pas à fixer comme objectif collectif prioritaire une
scolarisation primaire pour tous ? De nombreux pays africains sont confrontés
à de véritables défis en matière éducative, du cycle primaire (taux d’abandon) au
cycle universitaire (fuite des cerveaux), notamment dans le secteur public. Ce
constat oblige à la prudence lorsqu’on évoque de nouveaux objectifs, comme
ceux relevant de l’économie de la connaissance. Dans un contexte où
l’éducation, la connaissance et l’innovation sont des facteurs endogènes de
développement, l’investissement en termes de savoir et d’éducation reste
fondamental pour les pays confrontés à un environnement instable et
complexe. Comment investir dans l’éducation tout en répondant aux besoins
ressentis sur le marché du travail dans un environnement soumis à des
mutations socio-économiques ? Les PED présentent des spécificités :
déséquilibres macroéconomiques, imperfections des marchés, diversités
régionales, disparités rural-urbain, insertion difficile des "surdiplômés" de
l’enseignement supérieur, fuite des cerveaux. Ces caractéristiques conduisent
Alain Nicolas, Katia Radja et Patrick Schembri à questionner le type
d’éducation à offrir dans ces économies. Comment, dans une perspective de
développement soutenable, ajuster production de connaissances et besoins
ressentis sur le marché local du travail ? Pour ces auteurs, la notion de
"formation tout au long de la vie", (formation initiale et continue) est
susceptible de répondre aux besoins ressentis sur le marché du travail dans les
pays du Sud. Ils proposent l’exemple du Sénégal. Les formations visées
répondant à des besoins spécifiques exprimés par les entreprises, les
collectivités, les associations, etc. sont valorisées dans le secteur formel et
informel et peuvent contribuer à l’accroissement de l’employabilité des
diplômés sur le marché du travail. Ils insistent sur l’apport des diplômes
universitaires professionnalisant dans la formation de cadres intermédiaires, qui

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147


10 B. HAUDEVILLE, A. LO GUEYE, H. GERARDIN et J. BROT

font défaut dans de nombreux secteurs (télécommunications, services liés à


l’environnement, banque-assurance, logistique…). Ces cadres intermédiaires
exercent une fonction d’interface nécessaire à l’efficacité de l’entreprise en
termes d’organisation, d’information et de décision. Aussi convient-il, compte
tenu des besoins et de la croissance de certains secteurs économiques
préalablement identifiés, d’élaborer des référentiels, tant pour de nouvelles
formations correspondant à de nouveaux métiers que pour l’introduction de
nouveaux modules dans une formation existante. L’élaboration de ce type de
référentiel s’inscrit dans une approche par les compétences pour favoriser
l’insertion des diplômés sur le marché du travail. Après avoir souligné que
l’élaboration, la pérennisation et la transférabilité des référentiels de formation,
s’accompagnant d’une nécessaire synergie entre les divers acteurs reposent sur
le partage et le transfert de savoir et de savoir-faire, Alain Nicolas, Katia Radja
et Patrick Schembri montrent les perspectives prometteuses de la formation à
distance dans l’accompagnement individualisé et la diffusion de l’information et
des connaissances. Christian Le Bas aborde des questions relatives au système
de brevet en liaison avec les processus du développement : l’effet des accords
TRIPS et les implications sur les flux d’investissement directs, le rôle des
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


institutions internationales, avec une référence au cas spécifique des
médicaments… L’article envisage les conséquences pour les pays en
développement de l’existence, du fonctionnement, de l’efficacité et de
l’évolution du système de brevet tel qu’il est structuré par l’Accord sur les droits
de propriété intellectuelle (ADPIC, [Trade Related Aspects of Intellectual Property
Rights, TRIPS]) (Moussa, 2009). Il distingue les PED disposant de capacités
scientifiques et technologiques significatives et ceux, plus pauvres, qui en sont
dépourvus, pour l’essentiel. L’impact du système de brevet varierait selon le
PNB par tête des PED : il serait positif pour les pays à revenus moyens alors
qu’il n’affecterait pas les pays sans capacités technologiques tournés vers
l’imitation, ces pays étant sans doute plus préoccupés de la protection de leur
artisanat et de la biodiversité des substances naturelles. L’auteur examine,
spécialement, les effets sur le secteur pharmaceutique et sa capacité
d’innovation. Compte tenu des exigences de santé publique et de redistribution
dans les pays pauvres, la tendance actuelle, depuis les accords de Doha de 2001,
est au desserrement des contraintes (Brasseul, 2008, 210). Pourtant, à moyen
terme se poseront les questions des incitations à investir en recherche-
développement pour les médicaments spécifiques aux PED, aux formes
collectives d’usage des technologies brevetées et, dans ce cadre, à l’émergence
de puissantes industries pharmaceutiques dans des pays comme l’Inde, le Brésil
ou la Chine. Régis Larue de Tournemine, Francis Kern et Gabriel
Bissiriou s’interrogent sur les conditions à satisfaire pour créer un
environnement favorable aux petites et moyennes entreprises (PME) des PED.
À cette fin, il serait nécessaire d’analyser sous quelles conditions peuvent se
développer ces entreprises dynamiques aptes à intégrer les chaînes de valeur
mondiales. À partir du constat que la structure d’endettement des PME
africaines et les difficultés auxquelles elles sont confrontées pour assurer leurs

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147


Quelles articulations entre économie de la connaissance et développement ? 11

besoins en trésorerie fragilisent leur développement, ils explorent les


opportunités et les modalités de mise en œuvre du capital-risque dans le
contexte africain, pour soutenir leur capacité d’innovation et leur permettre
d’intégrer les chaînes de valeur mondiales. Après avoir défini les contours du
“business model” centré sur l’interaction entre l’entrepreneur, créateur de valeur,
et les parties prenantes (stakeholders), détentrices de ressources dont il a besoin
(techniques, financières…), les auteurs proposent deux cas d’études. Le premier
illustre un partenariat entre une firme multinationale (Deheunynck, 2008) et les
réseaux sociaux de la Grameen Bank. Le projet Shokti Doi mobilise les énergies
entrepreneuriales créatrices de valeur autour du concept de “social business” qui
devient "une forme d’entreprenariat social dans le champ économique"
(Doligez, 2009, 205) : "les yaourts Grameen Danone sont ainsi conçus pour
lutter contre la malnutrition des enfants dans les villages du Bangladesh"
(Yunus, 2008, 283). Le second concerne un fonds d’investissement opérant en
direction des très petites entreprises. Microfunds Trust leur octroie des prêts
modestes mais déterminants pour celles qui accèdent difficilement à ce type de
financement. Un des effets significatifs de cette innovation en faveur des
microprojets dans les PED est de sortir le projet et son porteur de l’informel.
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


Enfin, les auteurs esquissent les conditions d’un environnement national et
international favorable à l’éclosion et au développement de toutes formes de
“business models” créateurs de valeur dans une économie de la connaissance dont
"le principal atout est d’être parcimonieux et intégrateur" (Lecocq, Demil,
Warnier, 2007, 38). L’investissement direct étranger est considéré comme un
des moteurs du commerce mondial, et comme un facteur essentiel de la
croissance économique et du développement (Dorsey, 2008 ; Nurbel et
Ahamada, 2008). Grâce aux implantations étrangères, les pays d’accueil
profitent de transferts de connaissances. Catherine Mercier-Suissa et
Magdalena Godek-Brunel se posent la question de savoir si le transfert de
connaissances est effectif. Dans quelle mesure les employés qui travaillent dans
les entreprises étrangères acquièrent des connaissances qu’ils ne pourraient pas
obtenir dans les entreprises locales ? Les auteurs proposent une étude de cas à
partir d’entretiens semi-directifs des employés d’entreprises étrangères installées
en Pologne, qui développent leurs activités dans différents secteurs. Les
personnes interrogées sont des employés ayant un travail d’exécution et
représentent la majorité des effectifs de ces firmes. Catherine Mercier-Suissa et
Magdalena Godek-Brunel n’ont pas recueilli d’informations des managers qui
bénéficient d’un accès direct aux dirigeants étrangers et profitent de formations
spécialisées. Si cette démarche ne donne pas une mesure statistique de l’impact
du transfert de technologie, elle aide à la compréhension des phénomènes
d’absorption et de diffusion de la technologie importée. Elle fournit des
informations sur les mécanismes de l’assimilation et met en évidence les
principales causes des limites auxquelles se heurtent les transferts de
technologie.

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147


12 B. HAUDEVILLE, A. LO GUEYE, H. GERARDIN et J. BROT

BIBLIOGRAPHIE
BEN MARZOUKA T., HAUDEVILLE B. (Eds) Ouverture et compétitivité des pays en
développement, Paris, L’Harmattan, 418 p.
BENNAGHMOUCH S. (2008) Le Maroc dans l’économie de la connaissance : le rôle
de l’État face aux défis du système éducatif, Les Cahiers de l’ATM, n° 23, 189-200.
BLANC C., DELBECQUE E., OLLIVIER T. (2006) Intelligence économique : quand
l’information devient stratégique, Hermès, CNRS, n° 44, 87-91.
BRASSEUL J. (2008) Introduction à l’économie du développement, Paris, Colin, Cursus, 3e
édition, 378 p.
CALLENS S. (2002) La capacité d’apprendre, Mondes en Développement, Tome 30, n° 120,
33-44.
DEHEUNINCK P. (2008) Danone, une entreprise "unique", Problèmes économiques,
n°2956, 43-48.
DESCAMPS C. (2009) Interroger le concept de développement. La capacité de
mobiliser des connaissances, Les Cahiers de l’ATM, n° 24, 15-22.
DOLIGEZ F. (2009) Muhammad Yunus, vers un nouveau capitalisme, Analyses
bibliographiques, Revue Tiers Monde, n° 197, janvier-mars, 204-207.
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur

DORSEY T. (2008) Une affaire de capitaux, Finances et Développement, Volume 45, n°2,

Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 195.19.233.81 - 06/01/2014 05h02. © De Boeck Supérieur


46-49.
FORAY D. (2009) L’économie de la connaissance, Paris, La Découverte, Repères, 118 p.
GERARDIN H., POIROT J. (2004) Transferts de connaissances et éthique, in Ben
Marzouka T., Haudeville B. (Eds), 169-219.
GUESNIER B. (2004) Nouveaux concepts et modalités d’organisation dans une
économie cognitive, in Ben Marzouka T., Haudeville B. (Eds), 37-53.
HUGON P. (2005) La scolarisation et l’éducation : facteurs de croissance ou catalyseurs
du développement ? Mondes en Développement, Tome 33, n° 132, 13-28.
HUGON P. (2007) Variables démographiques et développement. Le cas de l’éducation
et de la santé en Afrique, in B. Ferry (Dir.) L’Afrique face à ses défis démographiques. Un
avenir incertain, Paris, AFD-CEPED-Karthala, 155-195.
LANTNER R. (2002) Transferts de connaissances et contraintes en capital, Mondes en
Développement, Tome 30, n° 120, 45-52.
LE BAS C. (2006) Innovation, région et connaissance, Région et développement, n° 24, 5-14.
LECOCQ X., DEMIL B., WARNIER V. (2007) Le Business model, un outil d’analyse
stratégique, Problèmes économiques, n° 2918, 30-38
MOUSSA I. (2009) Une vision renouvelée du rôle des brevets et des citations de
brevets dans le développement, Les Cahiers de l’ATM, n° 24, 51-68.
NURBEL A., AHAMADA I. (2008) Investissements directs étrangers et
développement : l’enjeu de la capacité d’absorption, Mondes en Développement, Tome
36, n° 143, 79-96.
OCDE (2001) Tableau de bord de la science et de l’industrie, Paris, OCDE.
POIROT J. (2005) Le rôle de l’éducation dans le développement chez J. Rawls et A.
Sen, entre équité et efficacité, Mondes en Développement, Tome 33, n° 132, 29-38.
SERFATI C. (Dir.) (2009) Une économie politique de la sécurité, Paris, Karthala, 324 p.
YUNUS M. (2008) Vers un nouveau capitalisme, Paris, Lattès, 388 p.
***

Mondes en Développement Vol.37-2009/3-n°147

Vous aimerez peut-être aussi