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Plan du cours
1- Introduction
2- Moulage sans pression
3- Moulage par compression
4- Moulage par pultrusion
5- Moulage par centrifugation
6- Moulage par enroulement filamentaire
7- Compression thermodurcissable SMC (Sheet Molding Compound)
ISSATSo 2 LAEM-A1
Polymères et Composites
1. Généralités
i- Un matériau composite est constitué de l’assemblage de deux matériaux de natures différentes,
non miscibles, se complétant et permettant d’aboutir à un matériau dont l’ensemble des performances
est supérieur à celui des composants pris séparément. Les constituants doivent être mélangés dans les
deux ou trois directions. Des exemples de matériaux composites pris au sens large sont donnés au
tableau II.1.
1. Composite à matrice
organique
Résine/charges/fibres Imprimerie, emballage, etc.
Papier, carton
cellulosiques
Panneaux de particules Résine/copeaux de bois Menuiserie
Panneaux de fibres Résine/fibres de bois Bâtiment
Toiles enduites Résines souples/tissus Sports, bâtiment
Matériaux d’étanchéité Elastomères/bitume/textiles Toitures, terrasse, etc.
Pneumatiques Caoutchouc/toile/acier Automobile
Résines/charges/fibres de verre,
Stratifiés Domaines multiples
de carbone, etc.
Plastiques renforcés Résines/microsphères
2. Composites à matrice
minérale
Béton Ciment/sable/granulats Génie civil
Aviation, espace, sports,
Composite carbone/carbone Carbone/fibre de carbone
biomédecine, etc.
Composite céramique Céramique/fibres céramiques Pièces thermomécaniques
3. Composite à matrice
métalliques
Aluminium/fibre de bore Espace
Aluminium/fibre de carbone
4. Sandwichs
Métaux, stratifiés, etc.
Peaux
Mousses, nids d’abeilles, Domaines multiples
Ames
plastiques renforcés, etc.
ii- Un matériau composite consiste dans le cas le plus général d’une ou plusieurs phases
discontinues réparties dans une phase continue. La phase discontinue est habituellement plus dure
avec des propriétés mécaniques supérieures à celles de la phase continue. La phase continue est
appelée la matrice et la phase discontinue est appelée le renfort ou matériau renforçant (Figure
II.1).
ISSATSo 3 LAEM-A1
Polymères et Composites
iii- Les composites se rattachent dans leur quasi-totalité à la famille des plastiques, puisque l'on
associe un renfort à une matrice polymérique (thermoplastique ou thermodurcissable). La Figure II.2
montre bien la place des composites vis-à-vis des matériaux de synthèse.
Matériaux de
synthèse
Plastiques Elastomères
Hétérogène Homogène
Composites Complexes
Sandwich
(Cas particulier)
Figure I.2 : Filiation indiquant la place des composites dans les matériaux de synthèse
ISSATSo 4 LAEM-A1
Polymères et Composites
2. Définitions
Un matériau composite, pris au sens adopté dans ce cours, est constitué d’une matrice et d’un
renfort, constitué de fibres. De plus ces constituants on distingue d’autres additifs dans une structure
composite.
- la matrice plastique qui lie entre elle les fibres du renfort et répartit les efforts; elle participe
également à la compression, flexion et assure la protection chimique en protégeant la structure contre
les agents physico-chimiques. Elle donne de plus la forme du produit réalisé. C'est –par définition- un
polymère ou une résine organique.
On obtient, dans tous les cas, un matériau anisotrope résultant de la juxtaposition des deux phases
principales (renfort et résine) hétérogènes et différentes. Le but recherché est donc d'orienter au
mieux les renforts en fonction des efforts ou contraintes auxquelles la structure est soumise, (c.à.d.
déplacer seulement le coût aux niveaux les plus sollicités et non partout ailleurs). On réalise une
anisotropie contrôlée (propriétés « sur mesure »).
ISSATSo 5 LAEM-A1
Polymères et Composites
- Les composites dits de grande diffusion (GD) sont les plus courants, essentiellement ceux
provenant du couple fibre de verre E/résine polyester ou verre E/ technopolymères, avec des taux
de renforts voisins de 30% (en masse). Ils représentent actuellement les plus gros volumes
d'utilisation avec un bon compromis performance/coût voisin des métaux.
- Les composites dits de hautes performances (HP) sont issus surtout des associations de fibres
longues de verre R, carbone, ou aramide avec des résines époxydes, et des taux élevés de renfort,
supérieurs à 50 %. Les propriétés mécaniques (en particulier la résistance et le module
spécifiques"R/d et E/d") sont nettement supérieurs à ceux des matériaux conventionnels, aux dépens,
toutefois, d'un coût très élevé (comme pour les structures aéronautiques et spatiales).
4. Filière technologique
- L'élaboration des composites a pour point de départ la chimie, tant pour la préparation des
fibres renforts que pour celles des matrices-polymères.
- La première transformation du tissage des renforts et de la transformation des résines constitue
une étape importante dans la construction du composite.
- La transformation finale, qui permet de réaliser la structure composite, comporte elle-même une
dizaine de procédés conduisant à des formes et des caractéristiques différentes.
La Figure II.3 montre l’élaboration des composites à partir de la chimie.
ISSATSo 6 LAEM-A1
Polymères et Composites
Chimie
Minérale Organique
Renfort Matrice
Tissage Formulation
Procédés de
transformation
- Contact
- Projection
-Compression - Stratification - Centrifugation
- Drapage
-Injection- transfert en continu - Enroulement
- Autoclave - Pultrusion ou bobinage
ou Plaques planes ou
Utilisation
ISSATSo 7 LAEM-A1
Polymères et Composites
• La plupart des constituants du pétrole brut sont des molécules d’hydrocarbures, contenant
uniquement des atomes de carbone et d’hydrogène.
• Distillation fractionnée du pétrole brut : étape de séparation
• Le liquide ou essence utile pour la fabrication des plastiques se condense entre 180°C et 40°C,
on l’appelle naphta
• Craquage du naphta (transformation) : casser les grosses molécules en de plus petites, plus
utiles qui contiennent entre 2 et 7 atomes de carbone. Ce sont les produits chimiques de base
qui sont appelés monomères.
• On met en réaction les monomères, afin de former un "polymère"
• Pour faire réagir les monomères et les attacher les uns aux autres, on ajoute dans les réacteurs
de polymérisation des petits éléments appelés "catalyseurs"…
2- Définitions
- Les Polymères = molécule gigantesque d’hydrocarbures, du grec polus (plusieurs), et meros
(partie), constituent une classe de matériaux. D'un point de vue chimique, un polymère est une
macromolécule.
- Macromolécule : grande molécule constituée d’unités qui se répètent et qui dérivent des
monomères.
ISSATSo 8 LAEM-A1
Polymères et Composites
ISSATSo 9 LAEM-A1
Polymères et Composites
2.2. Exemples
Il existe :
- Des polymères naturels : cellulose, caoutchouc, protéine, laine.
- Des polymères synthétiques : polyéthylène (PE), polychlorure de vinyle (PVC), polystyrène
(PS), polyéthylène téréphtalate (PET)…
3.1. Polyaddition
Cette réaction concerne les polymères découlant des monomères possédant des fonctions alcène
(C=C) (exemple : PE, PS, PVC). Cette réaction est réversible.
Exemple :
3.2. Polycondensation
C’est une association des deux polymères A et B différents mais compatibles chimiquement (dans
des conditions de pression et températures étudiés). Cette réaction est irréversible.
Cette réaction concerne les autres polymères : les polyesters et les polyamides, le bakelite..
Exemple :
ISSATSo 10 LAEM-A1
Polymères et Composites
On distingue :
ISSATSo 11 LAEM-A1
Polymères et Composites
représentés :
Exemples :
Dans certains cas, les méthodes industrielles de synthèse (polymérisation par radicaux libres) ne
conduisent pas à des macromolécules rigoureusement linéaires. On observe la formation de
ramification courtes (généralement de à 6 carbones) et longues (de l'ordre de la longueur de la chaîne
principale). Ces dernières peuvent jouer un rôle très important au niveau des propriétés surtout
rhéologiques.
• Polyéthylène basse densité (PEbd) et polyéthylène haute densité (PEhd) :
ISSATSo 12 LAEM-A1
Polymères et Composites
Les différences de propriétés résultent de la différence de structure des polymères et des interactions
ou véritables liaisons entre les chaînes.
4.3.1 Polymère thermoplastique
Sous l’effet de la chaleur, il se ramollit et devient malléable, en se refroidissant, il se durcit en
conservant la forme donnée à chaud. Ex : PE, PS, Polyamide.
Explication : Les polymères thermoplastiques sont linéaires ou ramifiés.
ISSATSo 13 LAEM-A1
Polymères et Composites
- La cristallinité qualifie le caractère ordonné à longue distance de molécules ou d'atomes. Elle influe
notablement sur les propriétés mécaniques de la matière.
- Le caractère partiellement cristallin (présenté dans la figure ci-joint) des polymères est défini avec
le taux de cristallinité Xc. Il détermine la fraction massique d'unités structurales présentes dans la
zone cristalline.
Avec :
ρ : masse volumique du polymère en kg/m3
ρa : masse volumique de la phase amorphe en kg/m3
ρc : masse volumique de la phase cristalline en kg/m3
ISSATSo 14 LAEM-A1
Polymères et Composites
• Formation du polymère :
Les polymères volumineux qui cristallisent à partir d’un liquide en fusion forment des sphérolites.
Sphérolites :
Agrégat des cristallites (lamelles) de chaines pliées, semblables à un ruban d’épaisseur d’environ 10
nm, qui rayonne du centre vers l’extérieur.
(a) (b)
Du point de vue local, on admet qu'un polymère semi-cristallin est une alternance de lamelles
cristallines (épaisseur lc ) et de zones amorphes (épaisseur la).
Figure II.3 Modèle à deux phases pour un polymère semi-cristallin à l'état massif : Notion de
longue période.
ISSATSo 15 LAEM-A1
Polymères et Composites
allongement, c’est l’essai de traction. La vitesse de déplacement de la traverse est fixée (constante) et
l’allongement est mesuré en fonction de la contrainte (MPa) ou de la force (N) appliquée.
Courbes conventionnelles :
Le module d’Young est alors calculé à partir de la pente initiale des courbes nom = f () ou
vrai = f ()
ISSATSo 16 LAEM-A1
Polymères et Composites
- Le module d’Young est directement déduit de la loi de Hook σ = E ε mais cette relation linéaire
n'est valable qu’aux faibles déformations (zone élastique linéaire du matériau). E sera donc déterminé
par la pente à l’origine de la courbe σ=f(ε).
- Déformation plastique : la déformation plastique est la déformation irréversible d'une pièce ; elle
se produit par un réarrangement de la position des atomes.
ISSATSo 17 LAEM-A1
Polymères et Composites
spécifiques du polymère, les chaînes macromoléculaires glissent les unes par rapport aux autres et le
polymère se ramollit. Cette plage de températures est appelée température de transition vitreuse,
notée Tg. A une température plus élevée, le polymère passe par un plateau caoutchoutique : son
comportement est viscoélastique. Enfin, lorsque l’on élève la température de polymères peu réticulés,
on peut assister à une phase d’écoulement visqueux caractérisé par une température de fusion, Tf.
ISSATSo 18 LAEM-A1
Polymères et Composites
1. Définitions
• Un matériau composite est constitué d’une matrice et d’un renfort, constitué de fibres. Le
renfort apporte au matériau composite ses performances mécaniques élevées, alors que la matrice a
pour rôle de transmettre aux fibres les sollicitations mécaniques extérieures (répartit les efforts) et
protège les fibres des agressions extérieures. De plus, elle lie les fibres renforts, donne la forme
voulue et apporte la tenue chimique de la structure (dont le squelette est le renfort).
• On utilise des résines thermodurcissables (TD) mais aussi des polymères thermoplastiques
(TP). A ce niveau il est important de bien comprendre les différences fondamentales de ces deux
types de matrice :
TP TD
Etat de base Solide liquide visqueux
(prêt à l’emploi : polymérisé) (à polymériser)
illimité temps réduit
Stockage matière de base
(précautions à prendre)
Mouillabilité des renforts difficile aisée
chauffage
Moulage
(fusion / ramollissement) chauffage continu
+ refroidissement
Cycle plus long
Court
(polymérisation)
Tenue au choc assez bonne limitée
Réduite
Tenue thermique (sauf nouveaux TP meilleure
thermostables)
Chutes et déchets recyclables perdus
Conditions de mise en œuvre émanations
bonne + propreté
(allergies possibles)
Actuellement les résines TD sont surtout utilisées avec des fibres longues et les TP avec des
fibres plus courtes. Les matrices les plus utilisées actuellement :
TP TD
Polymères de grande diffusion : Polyester
Polypropylène (PP)
Vinylester
Technopolymères :
Polyamides (PA) Phénolique
Polyesters (PET et PBT)
Polycarbonate (PC) Epoxyde
Polyoxydes (PPO et POM)
Polysulfurés (PPS et PSU) polyuréthane
ISSATSo 19 LAEM-A1
Polymères et Composites
2. Résines thermodurcissables
Plusieurs paramètres sont à prendre en considération dans le choix de ces résines :
- la viscosité qui caractérise l’aptitude à mouiller le renfort,
- le temps de vie en pot : temps qui sépare le début du mélange avec catalyseur et accélérateur et la
viscosité maximum permise pour mouler le renfort ; elle dépend essentiellement de la température
(de 1 à 50 heures suivant le système),
- la durée de polymérisation qui s’amorce dès la mise en contact du mélange et qui peut être activée
par échauffement,
- l’allongement à la rupture en traction de la résine polymérisée qui doit être supérieure à celle du
renfort,
- le point de transition vitreuse : température au-delà de laquelle la résine perd ses propriétés
mécaniques.
Les propriétés des principales résines utilisées peuvent se résumer comme suit :
3. Résines thermoplastiques
On renforce également les résines thermoplastiques pour leur donner de la rigidité et un
comportement meilleur à la déformation sous température.
Comme les thermoplastiques sont essentiellement utilisés sous forme de granulés (dimension
d’environ 2mm), le renforcement s’effectue par des fibres courtes (dimension 0,3 à 0,4 mm).
Les polymères les plus employés sont alors les thermoplastiques techniques
• Polycarbonate : PC ;
• Polytéréphtalate d’éthylène ou de butylène : PET, PBT ;
• Polyoxyde de phénylène : PPO ;
• Polyéther-éther-cétone : PEEK ;
• Polysulfurés : PSU, PPS ;
• Polyacétal : POM ;
• Polyamide : PA
Les plastiques intermédiaires ou semi-techniques ABS et PP (polypropylène), très utilisés dans
les industries de grandes séries, sont aussi quelquefois renforcés.
Le tableau I.8 précise, pour des résines thermoplastiques renforcées par des fibres de verre
courtes (taux = 30%) obtenues par injection, les principales caractéristiques physiques et mécaniques.
ISSATSo 20 LAEM-A1
Polymères et Composites
Tableau I.8 : Comparaison des caractéristiques mécaniques des résines thermoplastiques chargées
ISSATSo 21 LAEM-A1
Polymères et Composites
Le formage des polymères s’effectue à haute température et sous pression. Pour les
thermoplastiques amorphes la température est supérieure à Tv, pour les thermoplastiques semi-
cristallins la température est supérieure à Tf. La pression doit être appliquée et maintenue pendant le
refroidissement de la pièce afin qu’elle conserve la forme. Les thermoplastiques sont généralement
recyclables: avantage économique.
ISSATSo 22 LAEM-A1
Polymères et Composites
c- Applications :
Technique particulièrement adaptée à la grande série pour la fabrication de pièces de très petite ou de
grande taille (de quelques dixièmes grammes à plusieurs kilogrammes).
- Médical : Instruments médical à usage unique,
- Automobile : Tableau de bord voiture, pièce sous capot moteur
- Loisir : Télévision, Téléphone portable
- Electro-ménager (cafetière, robot…).
2- Thermoformage
a- Principe :
Le thermoformage est une technique qui utilise des matériaux thermoplastique semi-finis tels que les
plaques, les films ou des feuilles. Le chauffage permet de ramollir la matière pour lui donner la forme
souhaitée. La mise en forme se fait par le plaquage de la feuille sur un moule sous l’effet du vide. Le
matériau se fige lorsqu'il refroidit, donnant ainsi la forme finale du produit.
b- Schéma :
ISSATSo 23 LAEM-A1
Polymères et Composites
c- Application :
- Publicité, enseignes (tabac, pharmacie…)
- Baignoire
- Jouets (bac à sable, toboggans…)
b- Schéma :
c- Application :
- Bâtiment fenêtre : profilé fenêtre, gouttières, tube d’évacuation
- Médical : tube perfusion
ISSATSo 24 LAEM-A1
Polymères et Composites
4- Extrusion soufflage :
a- Principe :
Ce procédé consiste à combiner la technique de l'extrusion avec celle du soufflage. Le tube extrudé
(paraison) est enfermé dans un moule de soufflage (2 demi-coquilles ayant la forme désirée). La
paraison présente un orifice à son extrémité, qui est pincée (là où sera l'ouverture finale du récipient).
De l'air sous pression est ensuite insufflée dans la cavité par l'orifice afin de plaquer le tube
déformable contre l'empreinte refroidie et figer la pièce dans sa forme finale.
b- Schéma :
c- Application :
- Flacons => Bidons
- Pièces automobile
b- Schéma :
ISSATSo 25 LAEM-A1
Polymères et Composites
1. Définitions
a- Les particules
Les particules, par opposition aux fibres, ne possèdent pas de dimensions privilégiées. Elles sont
généralement utilisées pour améliorer certaines propriétés des matériaux ou des matrices, comme la
rigidité, la tenue à la température, la résistance à l’abrasion, la diminution du retrait, etc. Dans de
nombreux cas, les particules sont simplement utilisées comme charges pour réduire le coût du
matériau, sans en diminuer les caractéristiques.
b- Les fibres
Les fibres renforts se présentent généralement sous forme filamentaire, ayant soit une forme de
fibres continues, soit une forme de fibres discontinues : fibres coupées, fibres courtes, etc. Une fibre
renfort, qui peut comporter plusieurs milliers de filaments, apporte donc toujours la tenue
mécanique de la structure composite (la matrice apportant la forme et la tenue chimique).
On caractérise la fibre renfort par son titre (tex) qui correspond au poids en gramme d'un
kilomètre de fil.
En général, dans une structure composite (anisotrope), les fibres travaillent bien en traction
mais, en comparaison avec les structures métalliques (isotropes), les performances en compression
sont moins bonnes et la résistance au cisaillement demeure faible. En fonction des propriétés
recherchées, on distingue trois grands types de renforcement donnés dans la Figure III.1 et pour
chaque type lui correspond une résistance mécanique bien déterminée qui est à son tour dépendante
du taux de renfort utilisé, Figure III.2.
On distingue différents types de renforts pour chaque type de résistance mécanique recherchée,
les principales géométries sont données dans le tableau III.1.
ISSATSo 26 LAEM-A1
Polymères et Composites
Dans un composite, le renfort représente, suivant le procédé de mise en œuvre un taux massique
compris entre 20 et 80 %.
ISSATSo 27 LAEM-A1
Polymères et Composites
2. Le verre
La fibre de verre constitue le renfort essentiel des composites GD et fait l'objet d'une
consommation très importante.
a- Base
On la réalise à partir de la silice (SiO2), dont les ressources sont abondantes (pas de problème
d'approvisionnement), et par mélanges d'additifs on produit trois types de verre utilisables dans les
composites Tableau III.2.
Types de verre
Principaux constituants (%) E D R
Silice (SiO2) 53-54 73-74 60
Alumine (Al2O3) 14-15 25
Chaux (CaO) 20-24 0,5-0,6 9
Magnésie (MgO) 20-24 0,5-0,6 6
Oxyde de bore (B2O3) 6-9 22-23 6
b- Obtention
Les fibres de verre sont élaborées par fibrage du verre fondu à travers des filières, sortes de bacs
réalisés en alliage platine-rhodium, et percés à leurs bases d’orifice calibrés environ 2mm de
diamètre. Le verre fondu est maintenu dans les filières, chauffées par effet joule, aux environs de
1200°C. A cette température, la viscosité du verre permet un écoulement par gravitation à travers les
orifices, sous forme de fibres de quelques dixièmes de millimètres. A la sortie de la filière, le verre en
phase plastique est simultanément étiré à grande vitesse et refroidi, Figure III.3.
- l'étirage mécanique par filage à grande vitesse (55 à 60 m:s), qui donne un fil de base continu
constitué de 50 à 1500 filaments plus ou moins fins (diamètres 5à 24 microns), qu'on appelle
silionne, Figure III.3.
- L'étirage pneumatique, qui produit une mèche de fibre discontinues (longueur = 5 à 80 cm), qu'on
appelle verranne, Figure III.4.
* La silionne, qui est une fibre continue, apporte une bonne résistance mécanique.
* La verranne, qui est une fibre en mèche (analogie avec la laine ou le coton), permet un meilleur
accrochage de la résine (tenue au délaminage) et accroît la part de celle-ci. Mais ses caractéristiques
mécaniques sont réduites (elle est de ce fait moins utilisée en composites).
Les fibres destinées aux composites reçoivent un ensimage (dispersion aqueuse) qui consiste à
déposer à la surface des filaments de verre un produit d’ensimage de composition complexe dans le
but d’assurer plusieurs fonctions:
- la protection du fil contre l'abrasion en fabrication (lubrifiant),
- la liaison entre filaments (liant),
- la compatibilité verre-résine (agent d'accrochage),
- Eviter l’apparition de charges électrostatiques,
- Faciliter l’imprégnation des filaments par la résine.
ISSATSo 28 LAEM-A1
Polymères et Composites
3- Verre en fusion
5- Organe d’assemblage
6- Hélice d’encroisure
7- Gâteau en formation
8- Filaments unitaires
9- Fil de base
3- Jupes
7- Fibres verranne
9- Ruban verranne
10- Bobine
ISSATSo 29 LAEM-A1
Polymères et Composites
c- Classes
En fonction de la composition des constituants de base on obtient les différents types de verre,
qui se distinguent par leurs propriétés et leurs utilisations, comme le précise le tableau III.3.
Dans l'usage courant, la fibre de verre est désignée par deux lettres et deux chiffres:
Exemples : EC 10 40 ; DC 9 34 etc.
d- Caractéristiques spécifiques
e- Présentation
• Stratifil, fil continu ou roving: il est obtenu, soit directement sous filière par assemblage d'un
grand nombre de filaments, soit par assemblage en parallèle et sans torsion de plusieurs fils:
ISSATSo 30 LAEM-A1
Polymères et Composites
Le roving est présenté en bobine, Figure III.5. Il est destiné à la coupe (projection, SMC), au tissage,
et à l'imprégnation en continu ou à l'enroulement. On produit également du roving préimprégné
d'époxy (verre R pour composites HP).
• Fibres coupées: le fil est coupé à des longueurs de 3 à 12 mm. On l'utilise principalement
pour la réalisation des mats et pour la fabrication des BMC.
• Fibres broyées: le broyage réduit les fibres à des longueurs de 0,1 à 0,2 mm. On emploi ces
fibres pour le renforcement des granulés en thermoplastiques et des résines polyuréthanes (R-RIM).
• Mat: feutre de fibres agglomérées par un liant facile à former. IL existe deux sortes de mats:
- les mats à fils coupés, Figure II.6, ce sont des feutres de fils coupés (longueur = 50 mm),
maintenus par un liant soluble dans le styrène (taux = 3 à 10 %), sans orientation préférentielle. On
l'utilise pour le moulage au contact et pour la réalisation de préimprégnés SMC.
- les mats à fils continus, Figure II.7 : les fils continus sont distribués en couches régulières et
maintenus par un liant. On les emploie dans le moulage basse pression pour la réalisation de
préformes et dans la fabrication des plaques en thermoplastique estampable.
Les mat sont caractérisés par leur poids/m² (300 à 600 g/m²).
Un mat de 300g/m² a une épaisseur de 0,7 mm.
ISSATSo 31 LAEM-A1
Polymères et Composites
3. Le carbone :
La fibre de carbone est la plus utilisée pour les composites HP.
a- Base: les meilleures fibres de carbone sont actuellement produites à partir de fibres
organiques de polyacrylonitrile (PAN).
b- Obtention: pour produire le précurseur PAN, on dissout le polymère dans un solvant qui
s’écoule ensuite dans une filière pour donner une fibre coagulée. On procède ensuite à la
carbonisation de celle-ci sous atmosphère d’azote dans des fours de pyrolyse. On obtient ainsi le
départ successif des atomes. d’hydrogène, d’azote, et d’oxygène ; les produits volatils sont extraits, et
l’on réalise ainsi, en ne gardant que les atomes de carbone, une fibre de structure graphitique (97 à
98% de carbone).
ISSATSo 32 LAEM-A1
Polymères et Composites
L’opération entraîne, par nature, des coûts de production très élevés (forte dépense énergétique) et
des pertes de matière (il faut 1,8 kg de PAN pour produire 1 kg de fibre de carbone).
c- Classes : on distingue
• Les fibres haut module (HM) : qui ont un module élastique très élevé et, par unité de
masse, sont sept à onze fois plus rigides que les aciers, des alliages d’aluminium ou des
alliages de titane. Mais la température de graphitisation élevée, nécessaire à la réalisation des
filaments, crée un état de surface qui diminue la résistance au cisaillement et la capacité de
transmettre les efforts.
• Les fibres haute résistance (HR) : qui sont capables de supporter des efforts jusqu’à
100% de leur limite à la rupture, là où les fibres HM ne peuvent guère dépasser 50%.
d- Caractéristiques spécifiques
4. Aramide
• Base : On part de polyamides aromatiques à liaisons amides, d’où leur nom « aramide », dont les
propriétés sont différentes des polyamides aliphatiques courants. Les fibres aramides à
caractéristiques mécaniques très élevées sont généralement connues sous le nom de « Kevlar ».
• Obtention : Les fibres d’aramide sont des fibres organiques obtenues par synthèse chimique à
basse température (-10°C). Les molécules sont auto-orientées et ont une bonne tenue mécanique. Le
diamètre moyen du filament est de 20 µm.
ISSATSo 33 LAEM-A1
Polymères et Composites
• Classes : On produit deux types de fibres : bas module et haut module, seul ce dernier est utilisé
dans l’application composite.
Les fibres aramides sont disponibles sous forme de startifils, de tissus, de tresses et de rubans.
L’une des leurs premières utilisations grand public a été de remplacer les armatures d’acier dans les
pneumatiques, les courroies et les tuyaux.
• Caractéristiques spécifiques :
Les fibres d’aramide présentent certains avantages aussi bien que certaines limites d’utilisation
qui sont indiqués dans le tableau III.6.
L’exceptionnelle résistance aux chocs constitue la caractéristique majeure de cette fibre, et sa
faible tenue en compression son plus lourd handicap.
Diverses fibres de matériaux céramiques (carbures, borures, nitrures, etc.) peuvent être élaborés
par dépôt chimique en phase vapeur sur un fil support. Actuellement, les fibres obtenus par ce
procédé, et faisant l’objet d’une production, sont:
- Les fibres de bore (B)
- Les fibres de bore(B) –carbure de bore(B4C)
- Les fibres de carbure de silicium (SiC)
- Les fibres de bore-carbure de silicium, appelées BorSiC
ISSATSo 34 LAEM-A1
Polymères et Composites
• Obtention : Les fibres sont en réalité de gros filaments (diamètre de l’ordre de fabriqués par 100
µm), formés d’une une âme en tungstène (fil support) ou en carbone recouverte d’un dépôt en phase
gazeuse sur portée à 1200°C, qui sert de substrat.
• Caractéristiques spécifiques :
6. Autres renforts
• IL existe diverses autres fibres utilisées pour des applications particulières. Ces fibres sont
généralement à faible module et contrainte à la rupture, excepté les fibres métalliques. Généralement,
leur utilisation est réservée à une recherche de :
- produits à bas prix de revient,
- produits à haute isolation thermique,
- produits à bonne conductibilité thermique ou électrique (essentiellement fibres métalliques)
- produits à haute absorption acoustique.
• D’autres fibres ont été mises au point sans avoir fait l’objet, à ce jour, d’application
industrielle. Elles figurent au tableau III.9.
ISSATSo 35 LAEM-A1
Polymères et Composites
- Deux fibres organiques courantes, le polyamide et le polyester peuvent être utilisées (en association
avec des résines thermoplastiques), pour des structures peu sollicitées.
- Il faut noter encore la possibilité d’emploi de polyéthylène de haut module, qui permet d’obtenir des
fibres de grande rigidité (200 fois celle du PE classique comparable à l’acier avec une densité 8 fois
plus faible), mais cette fibre reste onéreuse et sa mouillabilité difficile.
- Signalons l’emploi également possible de trichites (ou wiskers), charges renforçantes issues
d’alliages métalliques. Leur coût reste néanmoins encore très onéreux.
• Charges renforçantes
Ce sont des microbilles de verre creuses (sphères de 10 à 150 µm de diamètre), qui régularisent
la répartition des efforts et évitent les concentrations de contraintes avec un faible rapport
surface/volume.
ISSATSo 36 LAEM-A1
Polymères et Composites
Figure III.10 Résistance spécifique en compression (entre parenthèses figure la densité du matériau)
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Figure III.11 Résistance spécifique à la traction (entre parenthèses figure le prix approximatif, à
masse égale, du matériau brut comparé à celui de la fibre de verre E).
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1. Introduction
La plupart des méthodes de mise en œuvre consistent à élaborer les pièces en matériaux
composites par couches successives comportant matrice et renfort. Cette technique générale appelée
stratification, conduisant à l’élaboration de stratifiés, qui sont formés par de couches successives de
renforts (fils, stratifils, mats, tissus, etc.) imprégnés de résines.
Trois opérations sont indispensables pour la mise en œuvre des matériaux composites :
a- Imprégnation du renfort par le système résineux.
b- Mise en forme à la géométrie de la pièce.
c- Durcissement du système :
o soit par polycondensation et réticulation pour les matrices thermodurcissables,
o soit par simple refroidissement pour les matières thermoplastiques.
Principe
Avant moulage, le moule, qui est réalisé à la forme de la pièce à fabriquer, est revêtu d’un agent
de démoulage, puis généralement d’une fine couche de résine de surface, souvent colorée, dénommée
« gel coat ».
Le moulage est ensuite effectué selon les opérations suivantes :
1- Le moule est enduit avec de la résine catalysée et accélérée, au pinceau ou au rouleau.
2- Le renfort : mat, tissu, etc., est disposé dans le moule. Divers types de renforts peuvent être
utilisés suivant les différentes parties de la pièce. Les renforts doivent alors se superposer.
3- Le renfort est ensuite imprégné avec la matrice, puis un débullage est effectué avec un rouleau
cannelé.
4- Après gélification de la première couche, les couches suivantes sont appliquées, en utilisant la
même technique.
5- Le démoulage est ensuite effectué après un temps qui dépend de la résine et de la température
(de l’ordre de 10 heures).
6- La polymérisation est ensuite effectuée en milieu ambiant pendant plusieurs semaines. Cette
polymérisation peut éventuellement être accélérée par étuvage (mettre au four de 5 à 10 heures,
aux environs de 80°C).
7- Après polymérisation, on procède à la finition de la pièce : ébarbage, ponçage, éventuellement
peinture, etc.
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Principe :
Des granulés comportant la résine et le renfort (fibres courtes, billes, etc.) ou des mats
préimprégnés sont extrudés par une vis d’Archimède. La matrice est fluidifiée par chauffage et
injectée sous pression élevée dans un moule chauffé, ou à lieu la polymérisation.
Le type de matériaux obtenus est plus généralement appelé « plastiques renforcés » que
matériaux composites. En effet compte tenu de la nature des renforts (fibres courtes, sphères, etc.), la
contrainte à la rupture et le module d’Young des résines sont multipliés par un facteur de l’ordre de 2
à 4. Cette technique est adaptée à la production de pièces en très grandes séries.
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Le procédé de moulage par pultrusion sert pour la fabrication de profilés, rectilignes ou courbes,
à section constante, hautement renforcés dans la direction principale.
Principe :
Dans cette technique, Figure IV.5, les renforts : fils, stratifils, rubans, etc., passent dans un bain
de résine catalysée ou ils sont imprégnés. Ils traversent ensuite une filière chauffée dans laquelle ont
lieu simultanément mise en forme du profilé et polymérisation de la résine.
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Le principe consiste à déposer des feuilles de préimprégnés dans un contre moule chauffé, de
comprimer le matériau avec un moule chauffé, polymérisation puis éjection de la pièce, Figure IV.9.
Avantages : coût matière, propriétés mécaniques et thermiques.
Les limites : sont l'aspect, le dimensionnement des presses et la finition.
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vf
Vf = (1)
vc
vm
Vm = (2)
vc
Avec Vm = 1 - Vf (3)
puisque vc = vf + vm
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mf
Mf = (4)
mc
mm
Mm = (5)
mc
avec : Mm = 1- Mf (6)
mc = ρc vc mf = ρf vf mm = ρm vm
m c = mf + mm
ou ρc vc = ρf vf + ρm vm
La masse volumique du matériau composite s’écrit donc en fonction des fractions volumiques suivant
:
ρc = ρf Vf + ρm Vm
ou
ρc = ρf Vf + ρm (1 – Vf) (7)
vc = vf + vm
nous obtenons:
1 Mf Mm
= +
c f m
1
ρc = (8)
Mf Mm
(
f )+( m )
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Les relations entre fractions massiques et fractions volumiques peuvent maintenant être établies,
en partant des relations de définition:
Mf f
m f vf f
Mf = = = V
Mc c
m c vc c f
Soit
f
Mf = Vf (9)
c
et
m
Mm = Vm (10)
c
La masse volumique du matériau composite étant déterminée par la relation 7. Les relations
inverses s’obtiennent de la même manière, soit:
c
Vf = M (11)
f f
Vm = c M m (12)
m
Ou la masse volumique du matériau composite est déterminée cette fois par l’expression 8.
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L’hypothèse simplificatrice est de supposer que la déformation est uniforme et identique dans la
fibre et dans la matrice. Si Δl est l’allongement de la cellule (identique à celui de la fibre et de la
matrice), la déformation longitudinale imposée à la cellule est :
l
ε1 =
l
L’identité des déformations dans la fibre et dans la matrice impose:
εf = εm = ε1
De plus, on a:
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σf = Ef εf = Ef εl
σm = Em εm = Em εl
Donc:
Ff = σf Sf = Ef εl Sf
Fm = σm Sm = Em εl Sm
Où Sf et Sm sont respectivement les aires des sections droites de la fibre et de la matrice, avec:
F1 = Ff + Fm
= σf Sf + σm Sm
F1 S S
= σf f + σm m
S S S
Donc
σ1 = σf Vf + σm Vm
= σf Vf + σm (1 – Vf)
Sachant que:
σ1 = (E1 lL )
alors:
E1 = Ef Vf + Em (1 - Vf)
Cette expression est connue sous le nom de loi des mélanges pour le module d’Young dans la
direction des fibres:
E1 = Ef Vf + Em Vm
Le module transversal est déterminé dans un essai de traction transverse ou le composite est
chargé suivant la direction normale aux fibres. Une expression simplifiée de ce module peut être
obtenue dans un schéma simpliste à deux dimensions, Figure V.2.
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Dans un tel schéma, une tranche de matériau composite d’épaisseur donnée est considérée
comme étant constituée de couches successives, possédant alternativement les propriétés des fibres et
de la matrice. La hauteur des couches doit simplement vérifier :
hf hm
Vf = et Vm = 1 - V f =
h f + hm h f + hm
La charge Fy imposée suivant la direction transverse est transmise également dans la fibre et dans
la matrice, imposant des contraintes égales :
σ2 = σm = σf
m 2
εm = =
Em Em
L’allongement transverse d’un VER résulte des allongements cumulés dans la fibre et dans la
matrice, soit :
Δl2 = Δlf + Δlm
Donc : Δl2 = εf hf + εm hm
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Donc:
ε2 = εf Vf + εm Vm
= εf Vf + εm (1 -Vf)
Si σ2 = E2 ε2
2
donc : ε2 =
E2
Sachant que :
ε2 = εf Vf + εm (1 -Vf) (1)
2
εf =
Ef
2
εm =
Em
L’équation (1) donne:
2
= 2 Vf + 2 (1 - Vf)
E2 Ef Em
Donc:
1 Vf 1−Vf
= +
ET Ef Em
Cette expression est connue sous le nom de la loi inverse des mélanges.
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Figure V.3 Variation des modules transversal et longitudinal en fonction de la fraction volumique.
Ce résultat montre bien que le module longitudinal Ex ou EL est linéaire entre les valeurs Em et
Ef, lorsque la fraction volumique vf de fibres varie de 0 à 1. Tandis que, dans le cas du module
transverse, le résultat montre bien que les fibres participent peu au module transverse par
comparaison au module longitudinal.
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Références
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