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Urologie

I-Sémiologie fonctionnel en Urologie


Q1- Comment appelle-t-on cette douleur aigue provoquée par la mise en tension brutale de la
voie excrétrice urinaire supérieure en amont d’un obstacle quelle que soit sa nature (lithiase,
caillot…) ?
Rep : Colique néphrétique
Q2- Quelle douleur a les caractéristiques suivantes :
Douleur de siège lombo-abdominal, de début brutal avec comme prodromes : malaises,
élancements dans les flancs, pollakiurie. Elle est unilatérale, lombaire ou lombo-abdominale
pouvant être spontanée ou provoquée par les secousses (voyage), la restriction hydrique, la
chaleur et irradiant le long du trajet de l’uretère parfois vers la vessie ou les organes génitaux
externes. Atteignant très rapidement son intensité maximale, sensation de broiement, de
déchirement intolérable, Son évolution est paroxystique, par des crises violentes sur un fond
continu avec Agitation +++ : néphrétique = frénétique (recherche en vain d’une position
antalgique). La douleur dure quelques instants à quelques heures pour cesser brusquement
avec des mictions abondantes.
Rep : Colique néphrétique
Q3- Quelle affection liée à une remontée à contre-courant de l’urine vésicale vers le haut
appareil urinaire en rapport souvent à une défaillance du système anti reflux vésico-urétéral se
traduit typiquement par une douleur traçante ascendante de l’hypogastre vers la fosse
lombaire, d’intensité variable ?
Rep : Le Reflux vésico-urétéral ou Reflux vésico-Rénal
Q4- Par quel terme désigne-t-on une érection prolongée en dehors de toute stimulation
sexuelle ?
Rep : Priapisme
Q5- Donnez 2 valeurs sémiologiques de la douleur de la colique néphrétique ?
Rep : Lithiases rénales et des voies urinaires hautes, Néoplasie rénale, Tuberculose rénale,
Bilharziose, Dysfonctionnement pyélo-urétéral.
Q6- Il s’agit de quelle douleur ?
Douleur sourde des fosses lombaires à irradiation descendante déclenchée par la palpation du
rein. L’examen précisera l’uni ou la bilatéralité de la douleur et la coexistence de troubles
mictionnels. Devant une telle douleur il faudra rechercher hydronéphrose ou une pyonéphrose
Rep : Pesanteur lombaire
Q7- Par quel terme désigne-t-on une douleur hypogastrique s’accompagnant de besoins
impérieux d’uriner, associée à des brûlures de l’urètre au cours de la miction traduisant
souvent une inflammation vésicale ?
Rep : Cystalgie
II- Troubles de la Miction
Q1- Par quel terme désigne-t-on la fréquence exagérée des mictions ?
Rep : Pollakiurie
Q2- Citez 5 types de mécanismes de Pollakiurie ?
Rep :
- Pollakiurie par polyurie
- Pollakiurie par réduction de la capacité vésicale
- Pollakiurie par stagnation vésicale
- Pollakiurie par dysectasie du col
- Pollakiurie par « irritabilité »
Q3- Quel terme est défini par une gêne à l’évacuation des urines ?
Rep : Dysurie
Q4- Dans quel type de dysurie note-t-on des efforts de poussée abdominale avec des gouttes
retardataires ?
Rep : Dysurie terminale
Q5- Dans quel type de dysurie note-t-on des efforts de poussée pendant la miction avec des
pauses ?
Rep : Dysurie Totale
Q6- Une lenteur au démarrage est associée à quel type de dysurie ?
Rep : Dysurie Initiale
Q7- Quel terme se définit se définit comme l’impossibilité d’évacuer la totalité ou une partie
de l’urine vésicale ?
Rep : La rétention d’urine vésicale
Q8- Quels sont les trois tableaux de Rétention d’urine vésicale ?
Rep :
- Rétention vésicale d’urine complète aigue
- Rétention vésicale d’urine complète chronique
- Rétention vésicale d’urine incomplète chronique
Q9- Quel tableau de rétention d’urine vésicale se définit comme l’impossibilité brutale et
totale pour le patient d’émettre la moindre goutte d’urine et présente la symptomatologie
suivante :
- Douleur hypogastrique de plus en plus intense
- impossibilité d’uriner malgré l’envie impérieuse
- Anxiété, agitation, sueurs
Avec à l’examen physique, la présence d’un GLOBE VESICAL +++
Rep : Rétention vésicale d’urine complète aigue
Q10- Quelles sont les caractéristiques du globe vésical dans la rétention vésicale d’urine
complète aigue ?
Rep : Voussure hypogastrique, sensible, modérée et ferme, mâte à la percussion et à
convexité supérieure
Q11- Quel tableau de rétention d’urine vésicale dont l’évolution se fait entre 3 à 7 jours se
traduit par une pseudo-incontinence urinaire ou miction par regorgement avec un Globe
vésical ?
Rep : Rétention vésicale d’urine complète chronique
Q12- Quel tableau de rétention d’urine vésicale dont l’évolution se fait entre quelques
semaines voire des mois se traduit par une dysurie totale, une pollakiurie invalidante, une
faiblesse du jet mictionnel et un globe vésical volumineux, indolore et mou ?
Rep : Rétention vésicale d’urine incomplète chronique
Q13- Citez 3 diagnostics différentiels devant une voussure hypogastrique ?
Rep :
- Tumeur vésicale
- Tumeur utéro-annexielle
- Grossesse de début
- Abcès pelvien
- Ascite de moyenne abondance
Q14- Quel syndrome survenant après une obstruction de la voie excrétrice avec un débit
sanguin qui augmente avant de s’effondrer et une excrétion accrue de NA+ et d’eau se traduit
sur le plan clinique par une polyurie osmotique, une déshydratation et des troubles de la
conscience ?
Rep : Le syndrome de levée d’obstacle
Q15- Par quel terme désigne-t-on l’apparition soudaine de besoin d’uriner et qu’il est
impossible d’y résister longtemps ?
Rep : Urgenturie
Q16- Dans quel type de miction le besoin d’uriner est perçu, mais le sujet ne peut le freiner ?
Rep : Miction involontaire
Q17- Dans quel type de miction le besoin d’uriner n’est pas perçu par le patient donc cette
dernière n’est pas soumise au contrôle cérébral ?
Rep : Miction inconsciente
Q18- Par quel terme désigne-t-on une perte d’urine vésicale par le méat urétral ?
Rep : Incontinence d’urine
Q19- Quel type de fistule présente les caractéristiques suivantes ?
- Pas de miction
- Pertes d’urine permanente par le vagin
- Épreuve au bleu de méthylène : Vagin teinté
Rep : Fistule vésico-vaginale
Q20- Quel type de fistule présente les caractéristiques suivantes ?
- Miction existe
- Perte d’urine permanente par le vagin
- Épreuve au bleu de méthylène : Vagin n’est pas teinté
Rep : Fistule urétéro-vaginale unilatérale
Q21- Quel type de fistule présente les caractéristiques suivantes ?
- Miction conservée
- Pertes d’urine pendant la miction
- Epreuve au bleu : Vagin non teinté
Rep : Fistule urétro-vaginale
Q22- Quel type de fistule présente les caractéristiques suivantes ?
- Miction conservée
- Hématurie cyclique lors des règles (ménourie)
- Perte d’urine par le vagin possible
- Epreuve au bleu : col utérin teinté
Rep : Fistule vésico-utérine
Q23- Par quel terme désigne-t-on une miction involontaire durant le sommeil chez l’enfant
qui a atteint un âge où la propreté est habituellement acquise parfois chez l’adulte ?
Rep : Enurésie

III- Modifications qualitatives et quantitatives


Q1- Quel terme est défini comme étant la présence de sang dans les urines qu’elle soit
microscopique ou macroscopique ?
Rep : Hématurie
Q2- Quelle épreuve permettant parfois de préciser l’origine d’une hématurie macroscopique
consiste à faire uriner le patient successivement dans 3 verres différents récupérant :
- Dans le premier verre, les urines du début de la miction
- Dans le deuxième verre, les urines du milieu de la miction
- Dans le troisième verre, les urines de la fin de la miction
Rep : L’épreuve des 3 verres de GUYON
Q3- Dans l’épreuve des 3 verres de GUYON, quelle est l’origine d’une hématurie initiale ?
Rep : Urétro-cervico-prostatique
Q4- Dans l’épreuve des 3 verres de GUYON, quelle est l’origine d’une hématurie terminale ?
Rep : Vésicale
Q5- Dans l’épreuve des 3 verres de GUYON, quelle est l’origine d’une hématurie totale ?
Rep : Rénale
Q6- Citez 3 diagnostics différentiels d’hématurie ?
Rep :
- Médicamenteuse : rifampicine, métronidazole …
- Urétrorragie
- Hémospermie
- Alimentaire : betterave, rhubarbe
Q7- Quelle est la première étiologie à évoquer ou éliminer devant toute hématurie ?
Rep : Les causes tumorales (a priori maligne de l’arbre urinaire (rein, uretère, vessie) ou de la
prostate chez l’homme)
Q8- Par quel terme désigne-t-on le passage de chyle dans l’urine qui se présente sous la forme
d’urines laiteuses ?
Rep : Chylurie
Q9- Quels sont les 2 principaux filaires responsables de la chylurie ?
Rep : Wuchereria bancrofti et Brugia Malayi
Q10- Par quel terme désigne-t-on la présence de pus dans les urines ?
Rep : Pyurie
Q11- Par quel terme désigne-t-on la présence d’air dans les urines émises lors de la miction ?
Rep : Pneumaturie
Q12- Par quel terme désigne-t-on la présence de matières fécales dans les urines émises lors
de la miction ?
Rep : Fécalurie

IV- Grosses Bourses


Q1- Par quel terme désigne-t-on une augmentation du volume du contenant et/ou du contenu
de la bourse ?
Rep : Grosse Bourse
Q2- Il s’agit de quelle manœuvre ?
La vaginale qui recouvre le testicule se laisse normalement pincer entre le pouce et l’index.
Rep : La manœuvre de SEBILEAU
Q3- Quel est le diagnostic le plus probable devant toute grosse bourse douloureuse, de début
souvent brutal avec absence de signes urinaires et de fièvre, au début, un signe de Gouverneur
positif, une Inversion épididymaire et une disparition du reflexe crémastérien sans signe de
Prehn ?
Rep : Torsion du cordon spermatique
Q4- Il s’agit de quel signe ?
La surélévation de la bourse concernée n’entraine pas d’atténuation de la douleur.
Rep : Signe de PREHN
Q5- Quel est le diagnostic le plus probable devant toute grosse bourse douloureuse fébrile
avec notion de troubles urinaires dans les antécédents et un signe de Prehn présent ?
Rep : Orchi-épididymite aigue
Q6- Par quel terme désigne-t-on une hypertrophie de la peau et du tissu cellulaire sous cutané
avec un aspect pachydermique de la peau scrotale ?
Rep : Eléphantiasis des bourses
Q7- Quel est le diagnostic le plus probable devant une augmentation de volume des bourses,
sur une longue évolution avec un aspect pachydermique de la peau et une absence de douleur
en l’absence de surinfection ?
Rep : Eléphantiasis des bourses
Q8- Quel est le diagnostic le plus probable devant des douleurs périnéales souvent associées à
des signes urinaires ou précédant le tableau avec notamment une dysurie, parfois la notion
d’un traumatisme urétral, des signes infectieux et un état général altéré ?
Rep : Périurétrite Aigue suppurée
Q9- Par quel terme désigne-t-on une collection liquidienne intravaginale ?
Rep : Hydrocèle
Q10- Quelle est la principale cause d’une hydrocèle chez l’enfant ?
Rep : Anomalie de fermeture canal péritonéo-vaginal
Q11- Quel est le diagnostic le plus probable devant toute grosse bourse classiquement non
douloureuse avec manœuvre de Sébileau absente et des bourses transilluminables ?
Rep : Hydrocèle
Q12- Par quel terme désigne-t-on une collection liquidienne intravaginale avec épaississement
voire calcifications de la vaginale ?
Rep : Pachyvaginalite
Q13- Quel test permet de différencier l’hydrocèle et la pachyvaginalite ?
Rep : Transullimination
Nb. Dans l’hydrocèle les bourses sont transilluminables alors que dans la pachyvaginalite,
elles ne le sont pas. Sur le plan clinique, on a les mêmes signes.
Q14- Par quel terme désigne-t-on une collection hématique intravaginale secondaire le plus
souvent à un traumatisme de la bourse ?
Rep : Hématocèle
Q15- Quel est le diagnostic le plus probable devant toute grosse bourse douloureuse dans un
contexte traumatique avec manœuvre de Sébileau absente et la bourse qui n’est pas
transilluminable ?
Rep : Hématocèle
Q16- Par quel terme désigne-t-on une collection liquidienne circonscrite au niveau cordon
spermatique ?
Rep : Kyste du cordon
Q17- Quel est le diagnostic le plus probable devant une grosse bourse non douloureuse avec
testicule et épididyme palpés et normaux, la vaginale pincée à la manœuvre de Sébileau et les
bourses transilluminables ?
Rep : Kyste du cordon
Q18- Par quel terme désigne-t-on la dilatation des veines du plexus veineux pampiniforme au
niveau du cordon spermatique ?
Rep : Varicocèle
Q19- Il s’agit de quel signe ?
Toute masse intrascrotale ayant à sa surface la tête épididymaire est forcément un gros
testicule.
Rep : Signe de Chevassu
Nb. Ce signe permet de dire si la tumeur est cancéreuse ou pas. Quand le pincement de la tête
de l'épididyme est possible (en cas de cancer du testicule) la tumeur est de nature cancéreuse.
Si le pincement de la tête de l'épididyme n'est pas possible il s'agit d'un l'hématocèle.

V- Affections prostatiques
Q1- Par quel terme désigne-t-on une tumeur bénigne développée au dépend des différentes
composantes de la prostate ?
Rep : Hypertrophie Bénigne de la prostate
Q2- Les données suivantes au toucher rectal sont les caractères de quelle pathologie
prostatique : Prostate augmentée de volume, de surface lisse, régulière, indolore, consistance
élastique, homogène, à contours réguliers avec souvent disparition du sillon médian.
Rep : Hypertrophie Bénigne de la prostate
Q3- Les données suivantes au toucher rectal sont les caractères de quelle pathologie
prostatique : Prostate augmentée de volume, dure (dureté pierreuse), de contours irréguliers,
asymétrie des 2 lobes. Parfois aspect de « prostate à cornes » par envahissement des vésicules
séminales.
Rep : Cancer de la prostate
Q4- Les données suivantes au toucher rectal sont les caractères de quelle pathologie
prostatique : Prostate augmentée de volume, de surface lisse, tendue, succulente, très
douloureuse.
Rep : Prostatite aigue
Q5- Les données suivantes au toucher rectal sont les caractères de quelle pathologie
prostatique : Prostate augmentée de volume, dure avec parfois perceptions de lithiases
prostatiques.
Rep : Prostatite chronique

VI- Gros reins


Q1- Par quel terme désigne-t-on une augmentation de volume du rein au dépend du
parenchyme et ou des cavités pyélo-calicielles rénales ?
Rep : Gros rein
Complétez
Q2- Toute masse donnant un contact lombaire et un ballottement rénal barrée en avant par la
sonorité colique est un……….. ?
Rep : Gros rein
Q3- Donnez 3 diagnostics différentiels d’un gros rein ?
Rep : Ectopie rénale, ptose rénale, tumeur surrénalienne, Hépatomégalie, Splénomégalie,
Tumeurs gastrique, Tumeurs coliques
Q4- Donnez 3 valeurs sémiologiques d’un gros rein ?
Rep : Cancer du rein, hydronéphrose, polykystose rénale, multikystose, kyste rénal, Abcès
rénal, pyonéphrose, phlegmon périnéphrétique, hypertrophie compensatrice
Q5- Quelle triade inconstante (seulement dans 10 % des cas) mais très évocatrice retrouve-t-
on dans le cancer du rein de l’adulte ?
Rep : Triade de Guyon (hématurie, douleur lombaire et masse lombaire)
Q6- Par quel terme désigne-t-on une tumeur maligne du rein née à partir de cellules rénales
embryonnaire (prolifération du blastème métanéphrogène sans différenciation tubulaire et
glomérulaire) ?
Rep : Néphroblastome
Q7- Quel syndrome se caractérisant par une croissance excessive du fœtus, une grosse langue
(macroglossie), une hypertrophie des organes, une omphalocèle ou une hernie, une
prédisposition à développer une tumeur embryonnaire, des anomalies des oreilles et des
hypoglycémies ?
Rep : Le syndrome de Beckwith-Wiedemann
Q8- Quelle pathologie se définit comme l'augmentation du volume du bassinet, des calices et
souvent du rein, secondaire à une accumulation d'urines normales, non infectées ?
Rep : Hydronéphrose
Q9- Par quel terme désigne-t-on une dilatation pyélo-calicielles par anomalie congénitale de
la jonction pyélo-urétérale ?
Rep : Hydronéphrose
Q10- Quelle pathologie se caractérise par une infection suppurative des structures du rein,
associant une rétention purulente dans les cavités rénales à des lésions de pyonéphrite du
parenchyme, aboutissant à la destruction totale anatomique et fonctionnelle du rein ?
Rep : Pyonéphrose

Néphrologie
I-Œdème de type Rénal
Q1- Par quel terme désigne-t-on une augmentation importante, localisée ou généralisée du
volume « interstitiel » en rapport avec une rétention excessive de liquide secondaire à une
affection rénale ?
Rep : Œdème de type rénal
Vrai ou faux
Q2- Dans L’Œdème de type rénal, le début est insidieux pouvant être marqué par une prise de
poids rapide (prise de poids quotidienne supérieure ou égale à 500 g), une sensation de
gonflement avec les chaussures qui deviennent étroites et les bagues serrées.
Rep : Vrai
Q3- A la phase d’état, quelle est la localisation exacte des œdèmes de type rénal dans les
régions déclives chez le sujet debout ?
Rep : Région malléolaire (chevilles) et aux jambes, le long de la face interne du tibia
Q4- A la phase d’état, quelle est la localisation exacte des œdèmes de type rénal dans les
régions déclives chez le patient couché ?
Rep : la face interne des cuisses et la région lombaire gardant les plis des draps.
Q5- Quel est l’aspect de la peau dans les œdèmes de type rénal ?
Rep : La peau est lisse, luisante, avec effacement des saillies.
Q6- Quel est l’aspect des œdèmes de type rénal ?
Rep : Blanc, mou, indolore et prenant le godet
Vrai ou faux
Q7- En fait l'aspect des œdèmes est aussi fonction de leur ancienneté ; anciens, ils sont mous,
prenant bien le godet; récents, ils peuvent devenir fermes et douloureux.
Rep : Faux
Q8- La pression du doigt laisse une empreinte sur la peau ; il s’agit de quel signe ?
Rep : Signe du Godet
Q9- En présence d’œdèmes de type rénal, quel syndrome constitué d’un syndrome
œdémateux de type rénal, d’une protéinurie supérieure à 2 g/24H faite majoritairement
d’albumine, d’une HTA parfois associés à une hématurie et une insuffisance rénale doit-on
rechercher ?
Rep : Un syndrome de néphropathie glomérulaire

II- Les anomalie de la diurèse


Q1- Par quel terme désigne-t-on le volume d’urine émis par unité de temps ?
Rep : Diurèse
Q2- Quelle est la définition de l’oligurie ?
Rep : Réduction du débit urinaire inférieur à 500 ml/24 h
Q3- Quelle est la définition de l’anurie ?
Rep : Diurèse inférieure à 300 ml/24h
Q4- Quelles sont les 3 complications majeures d’une anurie pouvant mettre en jeu le pronostic
vital ?
Rep : œdème aigu du poumon, acidose métabolique et hyperkaliémie
Q5- Comment appelle-t-on cette dyspnée cine materia ample avec une égalisation des deux
temps respiratoires ?
Rep : Dyspnée de Kusmaull
Q6- Par quel terme désigne-t-on une diurèse supérieure à 3000 ml/24 h ?
Rep : Polyurie
Q7- Quel type de polyurie est définie par une densité urinaire inférieure à 1005 ?
Rep : Polyurie hypotonique ou aqueuse
Q8- Quel type de polyurie est définie par une densité urinaire supérieure à 1030 ?
Rep : Polyurie osmotique
Q9- Quel test consiste à limiter les apports hydriques pendant 12 heures avec surveillance du
pouls, de la pression artérielle et de la diurèse toutes les 2 heures. L’ionogramme sanguin sera
réalisé aux temps H0, H6 et H12. Le test est poursuivi jusqu’à ce que l’osmolarité
plasmatique soit supérieure à 290 mOsm/kg d’eau et que l’osmolarité urinaire soit stable sur
trois recueils urinaires successifs. Ce test expose au risque de déshydratation. Chez le sujet
sain, au terme du test, l’osmolarité urinaire est supérieure à 850 mOsm/kg d’eau, la densité
urinaire est supérieure à 1020 et la perte de poids est d’environ 500 g.
Rep : Test de restriction hydrique
Vrai ou faux
Q10- L’oligurie est pathologique en cas de déshydratation secondaire à une baisse des apports
hydriques (par exemple lors du jeûne) ?
Rep : Faux
Q11- Quelle est la valeur sémiologique d’une anurie ?
Rep : Insuffisance rénale
Q12- Quelle est la valeur sémiologique d’une polyurie hypotonique ?
Rep : Diabète insipide (origine centrale ou néphrogénique)
Nb. On peut avoir aussi la Potomanie
Q13- Quelles sont les 3 principales étiologies rencontrées dans la polyurie osmotique ?
Rep : Le diabète sucré, les néphropathies chroniques surtout tubulointerstitielle et le syndrome
de levée d’obstacle

III- L’insuffisance Rénale Chronique


Q1- Quelle maladie est définie par une perte lente, progressive, permanente et irréversible des
fonctions rénales dues à la perte définitive d’un nombre significatif de néphrons ?
Rep : Insuffisance rénale chronique
Q2- Parmi les signes suivants, lequel n’est pas rencontré dans l’insuffisance rénale
chronique ?
A- Sensation de mauvais goût dans la bouche
B- Flapping tremor
C- hémorragies digestives
D- Douleurs osseuses prédominant aux ceintures
E- Troubles consciences
Rep : B
Q3- Dans l’Insuffisance rénale chronique, quelle pathologie cardiaque signe le glas de
l’urémie ?
Rep : Péricardite avec épanchement ou sèche
Q4- Quel type de coma calme, non fébrile et sans signe de localisation neurologique est
appelé aussi « mal de Bright » ?
Rep : Coma urémique
Q5- Quelle formule permet de façon rapide et fiable, d'estimer la clairance de la créatinine
lorsqu'on ne peut disposer des urines des 24 heures ?
Rep : La formule de Cockcroft & Gault
Q6- Donnez la formule de Cockcroft & Gault permettant chez l'adulte l'estimation de la
clairance de la créatinine ?

Rep :

ClCr : estimation de la clairance de la créatinine en ml/min ;


Cr : créatininémie en µmol/L ;
Âge : âge en années ;
Poids : masse corporelle en kg ;
K : coefficient qui vaut 1,23 chez l'homme et 1,04 chez la femme
Q7- Lorsque le DFG est inférieur à 15 avec ou sans traitement de suppléance ; il s’agit de quel
stade d’insuffisance rénale chronique ?
Rep : Stade 5 ou insuffisance rénale Terminale
Q8- Lorsque le DFG est compris entre 15 et 29, il s’agit de quel stade d’insuffisance rénale
chronique ?
Rep : Stade 4 ou insuffisance rénale sévère
Q9- Lorsque le DFG est compris entre 45 et 59, il s’agit de quel stade d’insuffisance rénale
chronique ?
Rep : Stade 3A
Q10- Lorsque le DFG est compris entre 30 et 44, il s’agit de quel stade d’insuffisance rénale
chronique ?
Rep : Stade 3B
Q11- Lorsque le DFG est compris entre 60 et 89, il s’agit de quel stade d’insuffisance rénale
chronique ?
Rep : Stade 2
Q12- Lorsque le DFG est supérieur ou égal à 90, il s’agit de quel stade d’insuffisance rénale
chronique ?
Rep : Stade 1
Q13- Dans l’insuffisance rénale chronique, quel type d’anémie nous montre en général
l’hémogramme ?
Rep : Anémie normochrome normocytaire
Q14- Quels sont les 2 principaux troubles phosphocalciques rencontrés dans l’insuffisance
rénale chronique ?
Rep : hypocalcémie et hyperphosphorémie
Q15- Dans l’insuffisance rénale chronique, quel trouble de l'équilibre acido-basique note-t-on
dans les gaz du sang ?
Rep : Acidose métabolique
Q16- A l’ionogramme sanguin, quels sont les 2 principaux troubles électrolytiques rencontrés
chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique ?
Rep : Hyperkaliémie, Hyponatrémie
Q17- Dans l’insuffisance rénale chronique, à l’échographie les reins sont de taille réduite avec
perte de la différenciation corticomedullaire sauf dans 4 cas ; Lesquels ?
Rep : Diabète, amylose, polykystose rénale et de néphropathie liée au VIH

IV- L’insuffisance Rénale Aigue


Q1- Quelle maladie se définit comme une dégradation brutale de la fonction rénale survenant
en quelques heures à quelques jours et potentiellement réversible avec une incapacité du rein
à éliminer les déchets métaboliques et toxiques ?
Rep : L’insuffisance Rénale aigue
Q2- Quelle maladie est définie par une dégradation brutale et soutenue du débit de filtration
glomérulaire; de la diurèse ou les deux ?
Rep : L’insuffisance Rénale aigue
Vrai ou faux
Q3- Dans l’insuffisance Rénale aigue, il n y a pas de troubles phosphocalciques en général ?
Rep : Vrai
Vrai ou faux
Q4- Dans l’insuffisance Rénale aigue, à l’échographie les reins sont de taille normale ou
parfois légèrement augmenté de taille avec une bonne différenciation corticomedullaire.
Rep : Vrai
Q5- Quelle sont les 2 possibilités qu’on peut avoir dans l’évolution de l’insuffisance rénale
aigue en présence de traitement ?
Rep :
- Récupération complète de la fonction rénale avec crise polyurique à partir de la 2 éme
ou 3ème semaine
- Récupération incomplète avec parfois une récupération sur le plan de la diurèse sans
récupération sur la fonction rénale
Q5- Dans l’insuffisance Rénale aigue, en l’absence de prise en charge adéquate, l’évolution
peut se faire vers 4 complications : Lesquelles ?
Rep : OAP, Hyperkaliémie menaçante à 6,5 mEq/l, Acidose métabolique et Encéphalopathie
Urémique
Q6- Dans l’insuffisance Rénale aigue, quel trouble électrolytique, complication majeure de
cette dernière se manifeste à l’ECG par une augmentation de l’amplitude de l’onde T, une
diminution de l’amplitude de l’onde P puis disparition, un allongement de l’espace PR et un
élargissement de QRS ?
Rep : Hyperkaliémie
Q7- On distingue trois types d’IRA selon le mécanisme de survenue, Lesquelles ?
Rep : L’insuffisance rénale aigue fonctionnelle, L’insuffisance rénale aigue organique et
L’insuffisance rénale aigue obstructive
Q8- Quelle maladie survenant chez des sujets athéromateux après une artériographie ou une
manœuvre endovasculaire ou lors d’un traitement anticoagulant réalise un tableau
d’Insuffisance rénale aigue associé à des signes cutanés à type de nécrose distale et livedo ?
Rep : Maladie des emboles de cholestérol
Q9- Il s’agit de quelle pathologie ?
La présentation clinique la plus caractéristique reste le syndrome néphritique aigu avec
œdème ; hypertension artérielle souvent sévère et oligurie avec des urines ne bouillon sales ou
coca-cola. La PBR montre une prolifération endocapillaire diffuse et exsudative associée à
une infiltration de cellules inflammatoire et des dépôts sur le versant externe de la MBG
Rep : Glomérulonéphrite aigue
Q10- Il s’agit de quelle pathologie ?
Elles sont caractérisées par un syndrome néphritique aigue sans œdème associé à une
hématurie totale macroscopique et une altération rapidement progressive de la fonction rénale
en quelques jours ou semaines. La PBR montre des lésions de prolifération extra capillaire
intéressant plus 50% des glomérules.
Rep : Glomérulonéphrites aigues rapidement progressives

V- Syndrome de Néphropathie Glomérulaire


Q1- Quel syndrome est défini par l’ensemble des manifestations cliniques et biologiques
secondaires à une atteinte glomérulaire exclusive ou prédominante, primitive ou secondaire ?
Rep : Syndrome de néphropathie glomérulaire
Q2- Citez les 5 types de néphropathies glomérulaires qui existent ?
Rep : Syndrome néphrotique ; Syndrome néphritique ; Syndrome GNRP ; Syndrome de
glomérulonéphrite chronique (GNC) au stade d’IRC ; Syndrome des hématuries
macroscopiques récidivantes
Q3- Dans le syndrome de néphropathie glomérulaire, quels sont les 3 principaux signes ou
symptômes retrouvés à la clinique ?
Rep : Œdèmes de type rénal, HTA et Hématie macroscopique de type néphrologique : totale,
indolore, sans caillots avec présence au sédiment urinaire de cylindres hématiques et de
globules dysmorphiques (80%)
Q4- Quel examen capital dont l’objectif est d’étudier une partie du tissu rénal en vue d’un
examen en microscopie optique en Immunofluorescence et dans certains cas, la microscopie
électronique (recherche) ?
Rep : Ponction Biopsie rénale (PBR)
Q5- Quels sont les éléments du syndrome néphrotique ?
Rep : Protéinurie >3g/24h, Hypo protidémie < 60g/l et Hypo albuminémie < 30 g/l
Q6- Dans quelles circonstances parle-t-on de syndrome néphrotique pur ?
Rep : Quand y’a pas d’hématurie, – pas d’HTA, – pas d’Insuffisance rénale organique. – La
PU est sélective (plus de 80 pourcent d’albumine)
Q7- Dans quel syndrome retrouve-t-on les éléments suivants :
Installation brutale en quelques heures à quelques jours d’Œdèmes de type rénal atteignant les
viscères associés à une HTA parfois sévère, une Protéinurie variable (modérée mais parfois
abondante), une Insuffisance rénale souvent présente, une Hématurie macroscopique avec des
cylindres hématiques plus ou moins une leucocyturie et des signes extrarénaux associés.
Rep : Syndrome néphritique aigu
Q8- Dans quel syndrome retrouve-t-on les éléments suivants :
Installation en quelques jours ou quelques semaines avec un tableau semblable au syndrome
néphritique aigu avec une hématurie macroscopique souvent inaugurale, une HTA moins
marquée voire absente, une Protéinurie modérée, une Insuffisance rénale d’emblée et
s’aggravant très rapidement sans tendance à la régression : on parle d’insuffisance rénale
rapidement progressive définit par un dédoublement de la créatininémie en moins de 3 mois et
des signes extrarénaux associés ?
Rep : Glomérulonéphrite rapidement progressive
Q9- Dans quel syndrome retrouve-t-on les éléments suivants :
Un Syndrome œdémateux de type rénal, une HTA, une Protéinurie modérée ou abondante,
une Hématurie micro ou macroscopique, des signes d’IRC: troubles digestifs, anémie….et des
antécédents connus ou non de néphropathie glomérulaire.
Rep : Syndrome de glomérulonéphrite chronique au stade d’IRC
Q10- Dans quel syndrome retrouve-t-on les éléments suivants :
Des hématuries multiples apparaissant dans le sillage d’un épisode infectieux surtout ORL
associées à une Protéinurie modérée voire absente.
Rep : Syndrome d’hématurie macroscopique récidivante
Q11- Quels sont les caractères d’une hématurie de type néphrologique ?
Rep : Totale, indolore, sans caillots avec présence au sédiment urinaire de cylindres
hématiques et de globules dysmorphiques (80%)

VI- Syndrome de Néphropathie Tubulointerstitielle


Q1- Quel syndrome est défini par l’ensemble des manifestations cliniques et paracliniques
secondaires à une atteinte prédominante ou exclusive du tissu tubulointerstitiel rénal évoluant
de manière aigue ou chronique ?
Rep : Syndrome de Néphropathie tubulointerstitielle
Q2- Dans quel syndrome habituellement pauvre, retrouve-t-on le plus souvent une IRA à
diurèse conservée sans œdème, ni HTA, ni hématurie et l’examen à la bandelette urinaire
réactive trouve souvent une leucocyturie sans hématurie et une protéinurie faible ou nulle ?
Rep : Syndrome de Néphropathie tubulointerstitielle aigue
Q3- Quel syndrome habituellement pauvre sans œdème, sans HTA, ni d’hématurie est dominé
par des troubles de la diurèse à type de syndrome polyuropolydipsique exposant à des risques
de déshydratation extracellulaire ?
Rep : Syndrome de Néphropathie tubulointerstitielle chronique

VII- Protéinurie- Hématurie- Leucocyturie


Q1- Quel terme est défini par la présence de protéines dans les urines ?
Rep : Protéinurie
Nb. Elle est pathologique lorsque le débit est supérieur à 150 mg/24 h.
Q2- Citez 3 diagnostics différentiels d’une protéinurie ?
Rep : Les infections urinaires - Les hématuries - Les menstruations chez la femme - La
chylurie
Q3- Quel type de protéinurie se définie par un débit de protéinurie qui est en général
supérieure à 2 g/j associé à des œdèmes de type rénal, une HTA et une hématurie ?
Rep : Protéinurie glomérulaire
Q4- Quel type de protéinurie est en général modérée (< 2 g/j) et ne s’accompagne pas
d’œdèmes, d’HTA ou d’hématurie ?
Rep : Protéinurie tubulaire
Q5- Quel type de protéinurie est associée à certaines circonstances physiologiques ou
pathologiques particulières qui disparaissent lorsque le facteur est maitrisé et parmi ces
situations, l’on peut citer l’orthostatisme, la fièvre, l’insuffisance cardiaque droite ?
Rep : Protéinurie intermittente
Complétez
Q6- Lorsque l’albumine détectée dans les urines est comprise entre 30 et 300 mg/24 h, on
parle de………………. ?
Rep : Microalbuminurie
Nb. Elle constitue un marqueur précoce de la néphropathie diabétique et un marqueur de
risque cardiovasculaire.
Q7- Quels sont les caractères de l’hématurie dans les tumeurs rénales ?
Rep : Spontanée, capricieuse et récidivante
Q8- Quels sont les caractères de l’hématurie dans la tuberculose rénale ?
Rep : Spontanée, rarement importante et est le plus souvent associée à une pyurie
Q9- Quels sont les caractères de l’hématurie dans les lithiases rénales ?
Rep : Douloureuse et récidivante

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