Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L2 BGE
UE 1 Biochimie Générale
Mardi 8 janvier 2018 - Durée 3 heures
Seules les calculatrices fournies par l’UFR en début d’examen sont autorisées
Question 1 :
On cherche à déterminer les caractéristiques d’une enzyme.
Corrigé
1. L’enzyme est un complexe protéique composé de 2 sous unités, une de 30 000 Da et une
de 15 000 D. La chromatographie d’exclusion stérique est réalisée dans des conditions
natives alors que l’électrophorèse en milieu dénaturant (SDS-PAGE) est réalisée après
dénaturation et donc la séparation des sous-unités
2. a) Il faut représenter la courbe de saturation pour chaque réaction enzymatique : V0 = f
([S]). Voir cours pour allure des courbes. Si la courbe V 0 = f ([S]) a une allure d’hyperbole,
elle peut être associée à l’équation de Michaelis Menten. Si elle a une allure sigmoïdale,
elle traduit le comportement d’une enzyme allostérique.
3. Pour déterminer les valeurs de Km et de Vmax d’une enzyme michaélienne, on peut
utiliser la représentation graphique dite des doubles inverses : 1/v0 = f(1/[S]).
Cette représentation permet d’obtenir : -1/Km = - 0,2 et 1/Vmax = 0,1
donc approximativement Km = 5 mM et Vmax = 10 µmole.min-1.mL-1
Question 2 :
Un oligosaccharide, soumis à une méthylation totale suivie d’une hydrolyse, libère
uniquement du 2,3,4,6-tétra –O-méthyl-D-glucopyranose.
Corrigé
1. voir cours
2. Le 2,3,4,6-tétra –O-méthyl-D-glucopyranose dérive de résidus glucose terminaux. Il est
donc constitué de deux Glc liés via leur carbone anomérique. L’information manquante est
l’anomérie des résidus Glc.
3. Non car les carbones anomériques sont liés, la molécule ne possède donc pas
d’extrémité réductrice.
Question 3 :
On étudie l’alcool déshydrogénase de levure en présence de NADH et d’acétaldéhyde en
concentrations saturantes. La réaction est initiée par l’ajout de 0,2 mg d’enzyme à t 0 dans
un volume réactionnel de 3 mL.
C
CH3 O
Corrigé
1. acétaldéhyde + NADH éthanol + NAD+
2. Fermentation alcoolique
3. Absorbance = 0,1 = 6 220 x 1 x C donc C initiale = 1,6.10–5 M
4. Consommation en 2 min de 1,6.10 –5 – 0,64.10–5 mole = 0,96.10–5 mole soit 0,48.10–5
mole.min-1 = 4,8 µmole.min-1 Activité = 4,8 UI
5. Activité spécifique = 4,8/0,2 = 24 UI.mg-1
Question 4 :
Répondre brièvement aux questions suivantes :
1- Ecrire la structure de l’acide glutamique à pH 7,0 (en tenant compte de son état
d’ionisation). Justifier cet état d’ionisation (pKCOOH = 2,19 ; pKNH2 = 9,67 et pKR= 4,25).
9- Représenter la structure développée de l’ATP. Quelles liaisons sont impliquées dans les
échanges énergétiques dans une cellule ?
11- Définir la température de fusion (Tm) d’une molécule d’ADN. Que reflète-t-elle ?
12- Le couplage énergétique permet l’utilisation de molécules d’ATP dans une voie de
biosynthèse : en expliquer le principe.
Corrigé
1. voir cours
2. Le profil d’hydropathie est la répartition des acides aminés hydrophobes le long de la
séquence protéique. Ceci permet de visualiser des domaines hydrophobes permettant
notamment prédire la présence de segments transmembranaires.
3. voir cours
4. Un acide gras qui possède une double liaison au-delà du C9. Exemple : acide linoléique :
C18:2 9, 12
5. à = 275-280 nm car à cette absorbent spécifiquement les Tyr et Trp
6. Une modification post-traductionnelle est une modification de la protéine soit par
clivage de celle-ci, soit par addition de motifs non glucidiques. Exemple : glycosylation et
phosphorylation.
7. Les glycérophospholipides et sphingolipides. Les autres composés membranaires
(cholestérol, protéines) peuvent uniquement s’insérer dans une membrane existante.
8. Primaire : séquence protéique, secondaire : motifs courts répondant à des critères
structuraux communs (hélice et feuillets ), tertiaire : repliement 3D et quaternaire :
association de sous-unités.
9. Voir cours. Les liaisons riches en énergie sont principalement les liaisons
phosphoanhydrides entre ATP et ADP et entre ADP et AMP.
10. Il faut peser puis dissoudre 3,22 g d’ovalbumine dans 50 mL d’eaU
11. La température de fusion (Tm) d’une molécule d’ADN est la température de
dénaturation du double brin d’ADN. Elle indique les rapports A/T et C/G dans l’ADN.
12. L’énergie chimique de l’ATP est utilisée pour activer par phosphorylation le substrat.
Question 5:
Glycolyse : caractéristiques et réactions. Quel est le devenir du pyruvate en aérobiose et
en anaérobiose ?
Corrigé
Voir cours