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BTS/CEJM/DERVIS/2023-2024

Thème 3 - Chapitre 13 - Styles de management et contre-pouvoirs


I - Caractériser les styles de management
Document 1. Typologie des styles de management, p. 184

1. Dans chacun des cas, évaluez le degré de centralisation des décisions.

Selon Likert, il existe 4 styles de direction :

- Le style autoritaire : le degré de centralisation de des décisions est fort, plus axé sur les résultats et
faible autonomie des collaborateur.

- Le style paternaliste : il s’agit d’une autorité bienveillante, les décisions sont également prises par la
direction, est plus axé sur le relationnel mais toujours faible autonomie des collaborateurs.

Le style consultatif : le degré de centralisation est faible, le manageur consulte ses collaborateurs
mais prend seul la décision, est plus axé sur les résultats mais offre une plus grande autonomie au
collaborateur.

- Le style participatif : très peu de centralisation, il y a un partage des décisions entre les
collaborateurs et le manageur, est plus axé sur le relationnel mais offre une forte autonomie au
collaborateur.

2. Classez les styles selon le degré d’implication des collaborateurs.

Plus les salariées sont associées aux décisions plus ils seront impliquées et motivées (c’est le cas du
style participatif & consultatif).

3. Attribuez les styles correspondant aux missions du manager suivantes : animer, contrôler.

Animer : style consultatif ainsi que le participatif et concernant son rôle pour contrôler : style
autoritaire ou paternaliste.

Document 2. Le témoignage de Léa, p. 184

4. Identifiez les différents styles de management évoqués par Léa.

Chez Burger Star : Style autoritaire du manageur (vérification, surveillance, sanction)

Chez Best Coffee : Style paternaliste du manageur (sensible au effort et récompense) puis se
transforme en style consultatif (d’avantage à l’écoute, mise en place d’une boîte à idée pour lui
suggérer des axes d’améliorations).

5. Pour quelles raisons se sent elle mieux chez Best Coffee que chez Burger Star ?

Le style de management est différent, le style paternaliste offre plus de relationnel au salarié, le
manageur amène de la sensibilité au effort fourni, puis se transforme en style consultatif qui permet
au salarié de se motiver et de s’impliquer à trouver de nouvelle idée afin de leurs soumettre. Une
figure qui aspire confiance au salarié et se sent plus écouté.
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Document 3. Décathlon et le management participatif, p. 185

6. Identifiez le style de management pratiqué dans l’entreprise Décathlon.

Le style de management pratiqué chez Décathlon est plutôt participatif, les vendeurs sont
autonomes et responsables dans les prises des décisions (ils choisissent les référence à mettre en
rayon, la gestion des stocks et des promotions).

7. Quel est l’intérêt de ce type de management ?

L’intérêt est d’impliquer et motiver les salariés ils sont ainsi plus engager dans l’entreprise, cela
permettra à l’entreprise de mieux de développer.

8. À votre avis, quelles sont les limites éventuelles d’un tel type de management ?

Les limites font que le manageur n’est plus d’autorité sur les salariés, qu’il y ai des conflits entre eux.
Cela peut égalemment provoquer des abus de la part des salariés, cela peut impacter l’objectif
générale de l’entreprise (ex : des salariés autonome sur la production qui prenne trop de temps de
pause donc pas assez efficace sur l’objectif).

2. Repérer le rôle des différentes parties prenantes et des contre-pouvoirs


A. Les parties prenantes et les contre-pouvoirs

Document 4. Les parties prenantes, p. 186

Document 5. Les contre-pouvoirs, p. 186

1. Montrez en quoi les intérêts des actionnaires peuvent être contradictoires avec ceux des
salariés.

Une partie prenante peut être un groupe d’individu ou un individu qui peut affecter la réalisation des
objectifs de l’entreprise, on peut distinguer les parties prenantes internes (salariés, actionnaires,
syndicat) des parties prenantes externes (fournisseurs, banquiers, clients, Etat, association).

Par nature, les intérêts des actionnaires et des salariés sont contradictoires, les salariés souhaitent
des emplois bien rémunérés et dans de bonne condition, ils défendent leurs statuts.

A l’inverse les actionnaires souhaitent plus de profits (dividendes à la fin de l’année), le coût salariale
va peser dans les objectifs financier de l’entreprise et cela peut diminuer des attentes ou des profits
des actionnaires.

Document 6. Fermeture de liaisons aériennes intérieures en concurrence avec le TGV, p. 186

2. Identifiez les différentes parties prenantes concernées par la suppression de la liaison


aérienne Bordeaux-Orly. Mettez en évidence leurs oppositions sur ce projet.

Chaque partie prenante défend ses intérêt, les salariés d’Air France :

- Ils sont opposés à la suppression de la ligne car cela peut provoquer des suppressions de poste
(fermeture d’une agence).

La seconde partie prenante, les passagers :

- La ligne est emprunté par 560 000 passagers à l’année, sa fermeture va donc les pénaliser.
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La troisième partie prenante, l’Etat :

- Va accordé une aide de 7 milliards d’euros à Air France en échange de la suppression de la ligne.

La quatrième partie prenante, les syndicats :

- Ils sont opposés à la fermeture de cette ligne car cela va impacter négativement le potentiel
économique de la région, ils veulent préserver l’emploi.

La cinquième partie prenante, les élues :

- Ils sont inquiets de cette fermeture cela provoquera des conséquences économiques

La sixième partie prenante, la Chambre des Commerces et de l’Industrie :

- Elle est inquiète de conséquences économiques de cette fermeture et souhaite réduire le nombre
de navettes de 40% (de Dix navettes à 6 navettes quotidiennes).

La septième partie prenante, le mouvement ANV :

- Ils souhaitent la suppression de la ligne, cela permettrait de réduire le trafic aérien ainsi que le bruit.

3. Pourquoi est-il nécessaire d’évaluer leur pouvoir d’influence sur le projet ?

Les parties prenantes disposes de pouvoir cela va influencer le processus de décision, il faut donc
connaître et évaluer les influences de chaque partie.

4. Quelles actions en contre-pouvoir sont envisagées ?

Les actions en contre-pouvoir envisagerait de faire une manifestation des agents Air France.

5. Comment les parties prenantes tentent-elles de concilier leurs intérêts divergents ?

Cela est possible grâce aux débats et dialogues.

B. Les parties prenantes et la RSE

Document 7. La RSE : répondre aux attentes des parties prenantes dans le groupe Air France-KLM,
p. 187

6. Rappelez ce qu’est la RSE.

La RSE est une responsabilité sociétale (ou sociale) de l’entreprise, celle-ci n’ont pas que un but
lucratif, elle doit également avoir des préoccupations sociales et environnementale dans leurs
activités en relation avec les parties prenantes.

7. Montrez comment le groupe Air France-KLM prend en compte ses parties prenantes pour
réaliser ses objectifs.

Le groupe Air France met en place une politique de dialogue, avec ces parties prenantes, afin de fixer
les enjeux prioritaires :

- L’impact environnementale de l’aviation,


- L’utilisation de carburant alternatif,
- La réduction des émissions de CO²,
- Le groupe propose également à ses clients de voyager de façon neutre sur
le carbone (les programmes de reforestations).
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Thème 3
Chapitre 13 - Styles de management et contre-pouvoirs
Synthèse
Introduction
Le rôle des responsables est de gérer les activités de l’entreprise de manière
performante. Toutefois, l’organisation des ressources peut être influencée,
d’une part, par les valeurs personnelles défendues par les dirigeants et, d’autre
part, par les attentes des parties prenantes, pouvant aller au-delà de la seule
recherche de la rentabilité nécessaire pour permettre à l’entreprise de croître et
se développer.

Repérer le rôle des parties prenantes et des contre-pouvoirs met en évidence


que l’organisation des ressources résulte de choix révélateurs du
fonctionnement de l’entreprise.

1. Caractériser les styles de management


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Le style de management correspond à la manière dont le manager joue son


rôle, exerce les activités managériales.

Les modèles qui caractérisent les différents styles de management proposent


deux visions opposées :

– dans le premier cas, le style est directif et le manager contraint les individus
pour obtenir d’eux un travail performant ;

– dans le second cas, le style est convivial et les individus cherchent à se


réaliser dans leur travail.

Rensis Likert identifie, sur la base d’enquêtes de terrain, quatre styles de


management.

Le style autoritaire et exploiteur

C’est un style de management directif, basé sur l’intimidation et la soumission


à l’autorité. Le lien de subordination est prédominant, les décisions sont prises
au sommet sans consultation et s’imposent sans discussion, ni concession. La
communication est descendante. Le ressort de ce style de management repose
sur un système de menaces et de sanctions, ce qui génère du stress au sein
des équipes de travail et peu de motivation.

Le style paternaliste (ou persuasif)

Ce style de management est également directif, mais le manager place


davantage sa confiance en ses salariés. Il essaie de créer autour de lui un
groupe dont il serait le modèle. Il prend la posture du « bon père de famille »
qui sait ce qui est bon pour ses salariés et leur propose un cadre de travail
défini et précis. Il utilise un système de sanctions et de récompenses pour à la
fois contrôler et motiver ses salariés. Ce style de management peut créer un
sentiment d’appartenance au groupe et souder les équipes.

Le style consultatif
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Ce style de management repose sur la confiance du manager envers ses


collaborateurs, qu’il consulte avant de prendre une décision. La
communication est horizontale et verticale (entre les services), le travail
d’équipe est important. Les ressorts de ce style de management sont donc
l’implication et la responsabilisation de chacun. Ce style de management
permet de créer une bonne ambiance de travail et favorise un bon climat social.

Le style participatif

Ce style de management est centré sur les relations sociales au sein des
équipes et repose sur une forte relation de confiance entre le manager et ses
collaborateurs. Les liens hiérarchiques sont distendus, le manager est intégré à
l’équipe de travail, l’encadre mais ne la dirige plus. Les collaborateurs sont
plus fortement impliqués dans le processus de décision que dans le cadre
d’une consultation. Ils sont associés aux décisions qui sont prises de manière
collégiale par le biais de groupes de travail. Ce style de management repose
sur un réel engagement des collaborateurs. Il permet de développer la
créativité et l’esprit entrepreneurial au sein des équipes de travail.

Selon R. Likert, le style de management participatif, en reconnaissant à chaque


membre du groupe ses compétences et en l’intégrant dans la prise de décision,
contribue davantage à l’efficacité des processus utilisés et à la performance de
l’entreprise.

3. Repérer le rôle des différentes parties prenantes et des


contre-pouvoirs
A. Les parties prenantes et les contre-pouvoirs
Les parties prenantes sont les acteurs ou groupes d’acteurs qui ont un intérêt
dans les activités de l’entreprise. Ils y exercent une influence plus ou moins
directe.
Michel Crozier et Erhard Friedberg, dans la théorie de l’acteur stratégique,
développent l’idée que tout acteur dans l’entreprise peut détenir une part de
pouvoir qu’il exercera pour servir ses propres objectifs. Le pouvoir peut se
définir comme la capacité d’un acteur, dans sa relation à l’autre, de faire en
sorte que les termes de l’échange lui soient favorables. Le pouvoir n’est donc
pas lié automatiquement à une position hiérarchique supérieure. Toute
entreprise est soumise à des zones d’incertitude qui correspondent à tout ce
qui n’est pas précisément réglementé ou formalisé. Celui qui les maîtrise
détient la plus grande source de pouvoir dans l’organisation, et ce d’autant
plus quand ces zones d’incertitude sont importantes pour le fonctionnement de
l’entreprise. Il se rend irremplaçable et accroît le degré de dépendance de
l’entreprise à son égard. Ces zones d’incertitude peuvent provenir d’un savoir-
faire acquis par la pratique, de l’expérience, de la détention d’une information…

Ces différents acteurs peuvent agir en contre-pouvoir s’ils considèrent que


leurs intérêts sont menacés. Ils déploient alors des actions susceptibles de
bloquer les décisions des dirigeants.

B. Les parties prenantes et la RSE


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Les parties prenantes sont un élément essentiel de la RSE (responsabilité


sociale ou sociétale des entreprises). En effet, les entreprises engagées dans
une démarche de RSE sont non seulement transparentes envers leurs parties
prenantes, mais elles veillent également à intégrer dans leurs décisions
l’ensemble de leurs intérêts. Elles s’opposent en cela aux entreprises dont la
seule finalité est le profit à court terme et qui ne recherchent que la satisfaction
des actionnaires.

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