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Fiche de révision analyse linéaire n°9 : La grossesse de Gargamelle

Introduction :
Gargantua, écrit par François Rabelais au XVIe siècle, est une satire humaniste et burlesque mettant
en scène les aventures du géant éponyme, explorant les absurdités de la société de la Renaissance.Les
Humanistes comme Rabelais utilisent très souvent des références aux textes antiques grecs et latins.
Ces références servent parfois d’argument d’autorité utilisant plutôt la notoriété de certains
personnages illustres pour prouver la vérité du propos. Dans le chapitre 3 « Comment Gargantua fut
porté onze mois dans le ventre de sa mère » Rabelais expose deux hypothèses pouvant justifier une
grossesse de onze mois contre les neufs mois habituels.

Problématique : Ainsi Comment Rabelais présente t-il ces deux hypothèses au lecteur en mêlant
l’exagération au merveilleux et fantastique ?

Plan :
• l 9 à 12 : Rencontre avec Grandgousier et gestation de Gargamelle
• l 13 à 41 : l’explication d’une naissance mythique à travers des références mythologiques, et
juridiques
• l 42 à la fin : Conclusion autour des veuves dans laquelle il expliquent que les femmes
peuvent mentir sur la date de conception

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Conclusion :
Ainsi l’œuvre de Rabelais s’inscrit dans le parcours associé « Rire et savoir » par le rire corporel
porté sur la grossesse de onze mois mais aussi par son invitation à l’esprit critique, à la moquerie
d’arguments d’autorités et aux abus scientifiques et juridiques. Il est donc possible de considérer que
la multiplication des références antiques a ici une dimension parodique . Ce passage, aussi ridicule
qu’il soit autour de la naissance de Gargantua, est donc une invitation pour le lecteur à prendre du
recul en toutes choses.
Fiche de révision n°3 analyse linéaire : Alchimie du verbe, A. Rimbaud

Introduction :
Une saison en enfer est le seul recueil dont Rimbaud ait entrepris lui-même la publication. C’est donc
le seul recueil dont Rimbaud a décidé l’ordre des poèmes. Probablement rédigé entre avril et août
1873 après l’accident de Bruxelles avec Verlaine. Ce recueil est bien éloigné des premiers poèmes
confiés à Paul Démény par Rimbaud, il a grandi, et porte maintenant un regard assez négatif sur ses
créations précédentes et sur sa poésie de jeunesse. Ainsi, deux poèmes intitulés « Délires » se
succèdent dans le recueil et amènent à considérer l’écriture poétique de Rimbaud dans ses jeunes
années comme des égarements. Pour nous, c’est un moyen de décrypter quel regard,
rétrospectivement, porte Rimbaud sur ses « émancipations créatrices » d’adolescent. Ainsi, l’extrait
que nous allons étudier porte sur la section « Alchimie du verbe ».

Problématique : Comment Rimbaud revient-il avec amertume sur ses inspirations poétiques et les
mécanismes psychologiques qui l’amenaient à créer ses poèmes ?

Plan :
• l.1-12 : les visions de Rimbaud qui ont alimenté sa création poétique. On passe de « l’opéra
fabuleux » à un « système » plein de « folie ».
• l.13-fin de l’extrait : Rimbaud s’interroge sur la façon d’échapper à cette folie qui le guette.

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Conclusion :
Dans ce poème en prose, Rimbaud comme le suggérait Verlaine dans un ouvrage plus
tardif, se livre à une introspection personnelle et partage avec le lecteur, parfois de façon assez
confuse, son ressenti sur sa période de « visions » à l’origine de sa création poétique. Se confiant
ainsi sur son mal-être, le poète range dans la catégorie des « délires » comme le suggère le titre du
poème ses antécédents poétiques, tirant un trait sur cette façon de créer. Ici, on est donc loin des
« émancipations créatrices » des premières années poétiques de Rimbaud.

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