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Avant-Propos
Beaucoup d’élèves et étudiants préparent les examens (BAC, BT, BTS) option comptabilité
sans trouver de manuel adéquat et une structure de formation et d’assistance tout au long
de l’année scolaire et lors des préparations, répondant à leur besoin. Eéeh oui !!! Finis les
soucis,
GLOBAL INVESTAS TRAINING est une structure qui prône l’excellence et la culture
comptable. À sa septième édition, elle compte déjà à son actif un résultat très favorable aux
examens et concours précédents.
Cette structure offre un suivi particulier des élèves et étudiants tout au long de l’année
scolaire, par l’organisation des cours de renforcements suivit d’un séminaire de formation
théorique et pratique en fin d’année.
Elle organise également des masterclass tout le long de l’année sur les thématiques
comptables et fiscales pratiques.
Ce manuel est un guide pratique et théorique, qui accompagnera son utilisateur durant
l’apprentissage académique et après.
Nous espérons avoir rendu cet ouvrage assez attrayant pour qu’il soit un compagnon
efficace et un précieux auxiliaire de votre renforcement personnel.
Cependant toute reproduction (intégrale ou partielle) est interdite sinon vous commettez
un délit pénal puni par la loi N°96-564 du 25 juillet 1996 relative à la protection des œuvres
de l’esprit et aux droits d’auteurs.
ANALYSE FINANCIÈRE
Syscohada révisé
Introduction Générale
1. Généralité
Une entreprise, si elle est mal gérée, risque à tout moment de se retrouver en situation d'insolvabilité, ce qui se
traduirait par une cessation de son activité et une mise en liquidation.
On entend par insolvabilité, l'incapacité qu'aurait une entreprise à s'acquitter à un moment donné d'une dette par
manque de liquidité. Cette situation peut arriver à toute entreprise qui ne prend pas suffisamment conscience de
l'importance d'une gestion saine de ses finances, et ce, même dans le cas où elle connaît une bonne activité
économique.
À ce niveau, la gestion financière est la partie des sciences de gestion consacrée à l’étude des flux financiers dans
l’entreprise. Sa méthodologie procède selon deux étapes complémentaires :
La première est l’analyse financière de l’entreprise ou le diagnostic financier, véritable état des lieux à un moment
donnée ;
La deuxième est la politique financière qui consiste à préparer et prendre les décisions financières qui engagent
l’avenir et influencent les valeurs de l’actif et du passif, les résultats et la valeur de l’entreprise.
En fait, ses deux objectifs sont aussi complémentaires puisque les capitaux disponibles pour assurer la sécurité de
l’entreprise sont contingentés par ses résultats et les opportunités de croissance (rentabilité).
La gestion financière revêt deux dimensions:
Une dimension « expost », l’analyse financière en tant qu’outil de la gestion financière fondée sur une vision
purement technique basée sur l’analyse et l’interprétation des résultats portant sur la lecture des
documents comptables et financiers.
Une dimension « ex-ante », la prévision, celle-ci est, elle-même, établie à des horizons différents:
Le long et le moyen terme, il s’agit de la prévision des emplois stables et des ressources durables qui les
financent.
Le court terme qui concerne la prévision des besoins du cycle d’exploitation.
L’objectif de ce cours est de s’intéresser à la dimension prévisionnelle pour tout en aillant une connaissance sur les
états financiers de fin d’exercice et les états extra comptable.
I. GÉNÉRALITÉ
Le bilan est une « photographie » du patrimoine de l'entreprise qui permet de réaliser une évaluation d'entreprise,
et plus précisément de savoir après retraitement (par exemple d'une optique patrimoniale à celle sur option de juste
valeur pour l'adoption des normes internationales) combien elle vaut et si elle est solvable.
Pour les petites entreprises, le bilan sert surtout aux tiers (banques, administrations...) qui peuvent ainsi contrôler si
l'entreprise est solvable (par une analyse des ratios ou de la trésorerie notamment) et pour évaluer les impôts et
taxes dus. Les comptes annuels (dont le bilan, le compte de résultat, les annexes...) doivent obligatoirement être
établis à la clôture de l'exercice
L’ensemble des capitaux propres et des dettes financières représente les ressources durables
2. Le bilan de clôture
La vie d’une entreprise est découpée en exercices comptables. Chacun d’entre eux aboutit à la présentation de
comptes annuels. Au terme de ces derniers, l’entreprise doit procéder à la clôture de ses comptes et à leur
réouverture l’exercice suivant.
Lorsqu’une entreprise s’attaque à la clôture de ses comptes, elle doit effectuer un certain nombre de travaux
comptables (également appelés travaux d’inventaire). Réunis au sein d’un processus de révision comptable, ils
comprennent notamment un travail de saisie d’écritures de régularisation etc...
L’ensemble des opérations réalisées courant l’exercice comptable et en fin d’exercice (Le résumé complet) est
appelé bilan de clôture ou bilan au 31/12/… le bilan de clôture comporte un résultat qui peut être un bénéfice, une
perte ou nul.
3. Le bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture ou bilan au 01/01/… est le bilan issu du bilan de clôture en tannant compte des reports à
nouveau, de l’affectation du résultat éventuelle (N-1), de certaines écriture de contrepassation etc...
Adresse :
Sigle usuel :
N° de compte contribuable (NCC) : Exercice clos le : Durée (en mois) :
N° de télédéclarant (NTD):
BILAN
EXERCICE
EXERCICE au 31/12/ N
AU 31/12/N-1
REF ACTIF NOTE
AMORT et
BRUT NET NET
DEPREC.
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
AJ
dont Placement Net:
Bâtiments (1)
AK
dont Placement Net:
AN Matériel de transport
Avances et acomptes versés sur
AP 3
immobilisations
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
BU Écart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL
2. PASSIF (PORTRAIT)
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BILAN SYSTEME NORMAL
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BILAN
EXERCICE AU EXERCICE AU
31/12/N 31/12/N-1
REF PASSIF NOTE
NET NET
CA Capital 13
CE Écarts de réévaluation 3e
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14
CL Subventions d'investissement 15
CM Provisions réglementées 15
DJ Fournisseurs d'exploitation 17
DM Autres dettes 19
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Écart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
Stagiaire dans le cabinet comptable KESSE, il est mis à votre disposition la balance après inventaire de la SA
CONSDECT au 31/12/2016 :
EXTRAIT DE LA BALANCE APRES INVENTAIRE AU 31/12/2016
No Intitule SOLDES AU 31/12
D C
101.000 Capital social 55.000.000
111.000 Réserves Légales 1.461.000
118.000 Autre réserves 784.000
162.000 Emprunts 45.000.000
213.000 Logiciels 2.073.000
235.000 Agencements et installations 12.934.000
244.000 Matériel de bureau 26.938.000
244202 Matériel informatique 60.880.000
244.403 Mobilier de bureau 13.626.000
245.000 Matériel de transport 5.508.000
275.100 Dépôts et cautionnement 1.160.000
281.300 Amortissement des logiciels 341.000
283.500 Amortissement des agencements 1.944.000
284.410 Amortissements du matériel informatique 12.009.000
284.420 Amortissement du mobilier de bureau 1.736.000
284.440 Amortissements du matériel de bureau 6.815.000
284.500 Amortissement du mat2riel de transport 2.754.000
311.000 Stocks de marchandises 45.548.000
321.000 Stocks de matière consommables 7.002.000
391.100 Dépréciation de marchandise 1.500.000
401.000 Fournisseurs 401.091.000
408.100 Fournisseurs, charges à payer 42.982.000
408.101 Fournisseur, facture nom parvenues 72.438.000
411.000 Clients 531.782.000
421.300 Personnel, Avance 22.916.000
431.000 CNPS 1.301.000
441.00 Impôt sur bénéfice 13.700.000
444.100 État, TVA due 100.000.000
TRAVAIL A FAIRE :
Présenter le bilan comptable au 31/12/2016 de ladite société en tenant compte des prescriptions du SYSCOHADA
I. GÉNÉRALITÉ
Le compte de résultat (abrégé CR) est un document comptable synthétisant l'ensemble des charges et des produits
d'une entité ayant une activité marchande, pour une période donnée, appelée exercice comptable. Le compte de
résultat est donc un document de synthèse, faisant partie des états financiers, et ayant pour fonction d'indiquer la
performance de l'entreprise.
Le solde final, dit résultat net, est la somme des trois résultats intermédiaires précédents. Il apparaît à la fois :
dans le compte de résultat, bien évidemment,
et, en contrepartie, au bilan de l'entreprise, dans les capitaux propres, précédé d'un signe négatif en cas de
déficit (parfois le signe négatif est remplacé par des parenthèses pour des questions de présentation).
Utilisation :
Le compte de résultat fait partie, comme le bilan et les diverses notes annexes comptables, des documents
comptables de synthèse qui sont destinés à l’information financière des personnes
tant internes à l'entreprise : direction, personnel
qu'externes à celle-ci, mais ayant une situation d'ayants droit : administration fiscale, actionnaires,
banquiers, fournisseurs, etc.
Pour qu'ils puissent juger de la performance et de la rentabilité de l'entreprise.
EBE
Dotation aux amortissements, aux provisions et Excédent brut d’exploitation
dépréciations Reprise d’amortissements, provisions et
dépréciations
Résultat d’exploitation (RE)
Marge commerciale
Chiffre d’affaires
Production totale ordinaire
Valeur Ajoutée
Excédent brute d’exploitation
Résultat d’exploitation
Résultat financier
Résultat activité ordinaire
Résultat hoirs activité ordinaire
Résultat Net
2. Entreprise industrielle
N° Charges Montant N° Produits Montant
cpte Cpte
601 Achats de marchandises (-6019) 701 Ventes de marchandises (-
6031 + Variation de marchandises (SI-SF) 7019)
Présentation sous forme de liste avec mise en évidence des soldes intermédiaires en cascade
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COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL
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COMPTE DE RESULTAT
EXERCICE AU EXERCICE AU
REF LIBELLES (1) NOTE 31/12/N 31/12/N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée 21
TG Subventions d’exploitation 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d'exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
Variation de stocks de matières premières et fournitures
RD -/+ 6
liées
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB +RA+RB) + ∑ TE à RJ
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC+RK)
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
Dotations aux amortissements, aux provisions et
RL - 3C&28
dépréciations
XE RESULTAT D'EXPLOITATION (XD+TJ+ RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
TM Transferts de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 3C&28
XF RESULTAT FINANCIER ∑ TK à RN
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF)
TN Produits des cessions d'immobilisations + 3D
TO Autres Produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d'immobilisations - 3D
RP Autres Charges HAO - 30
XH RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES ∑ TN à RP
RQ Participation des travailleurs - 30
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
La société KASP KESSE vous communique l’extrait de la balance des comptes de l’exercice N.
TRAVAIL À FAIRE
Présenter le tableau des soldes significatifs de gestion.
TD 2 :
On vous donne l’extrait de la balance au 31 décembre N de la SARL MIKLOHI détaillant en pièces automobiles.
TRAVAIL À FAIRE :
Présenter le tableau des soldes significatifs de gestion.
TD 3 :
Stagiaire dans le cabinet comptable KESSE, il est mis à votre disposition la balance après inventaire de « LOVALOVE »
Au 31/12/2016 ci-à près :
BALANCE APRES INVENTAIRE AU 31/12/2016
No Intitule SOLDES AU 31/12/2016
DBITEUR CREDITEUR
101 .000 Capital social 11 000 000
111.000 Réserves Légales 292 200
118.000 Autre réserves 156 800
162.000 Emprunts 9 000 000
213.000 Logiciels 414 600
235.000 Agencements et installations 2 586 800
244.000 Matériel de bureau 5 587 600
244202 Matériel informatique 12 176 000
244.403 Mobilier de bureau 2 275 200
245.000 Matériel de transport 1 101 600
275.100 Dépôts et cautionnement 682 000
281.300 Amortissement des logiciels 268 200
283.500 Amortissement des agencements 388 800
284.410 Amortissements du matériel informatique 2 401 800
284.420 Amortissement du mobilier de bureau 347 200
284.440 Amortissements du matériel de bureau 1 363 000
284.500 Amortissement du matériel de transport 550 800
311.000 Stocks de marchandises 9 109 600
321.000 Stocks de matière consommables 1 400 400
391.100 Dépréciation de marchandise 300 000
401.000 Fournisseurs 80 218 200
408.100 Fournisseurs, charges à payer 8 596 400
408.101 Fournisseur, facture nom parvenues 14 487 600
411.000 Clients 106 356 400
421.300 Personnel, Avance 4 583 200
431.000 CNPS 360 200
441.00 Impôt sur bénéfice 5 306 000
444.100 État, TVA due 17 334 000
447.200 Impôt sur salaires 684 400
449.209 Crédit d ARSI 2 878 800
TRAVAIL À FAIRE :
Établir le compte du résultat du système normal à partir du tableau de correspondance et de la balance générale
des comptes.
I. GÉNÉRALITÉ
1. Définition
Le tableau des flux de trésorerie détaille l’ensemble des mouvements de trésorerie sur un exercice donné en
distinguant les flux provenant des processus d'exploitation, d'investissement, et de financement.
2. Enjeux
La comptabilité standard (comptabilité générale) est une comptabilité d'engagements, qui étudie les variations de
valeur du patrimoine sans faire une distinction entre leurs formes. Dans le vocabulaire contemporain, le mot flux
désigne parfois seulement les flux monétaires de liquidités, qu'on isole des autres "flux de fonds", c'est-à-dire des
autres flux de valeur patrimoniale de toutes formes. Cette importance particulière donnée aux flux de liquidité
prétend échapper à l'arbitraire de certaines conventions à la base de la comptabilité d'engagement.
3. Caractéristiques
Selon les normes IFRS, l’état de flux de trésorerie comporte 3 grandes catégories qui évaluent l’encaissement et le
décaissement de chacune de ses composantes. L’état financier démontre la différence entre la liquidité et la quasi-
liquidité pour l’exercice financier en question en analysant les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, de
financement et d'investissement.
-0-
FLUX DE TRESORERIE SYSTEME
NORMAL
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Dénomination sociale
de l'entité :
Adresse : Sigle usuel :
N° de compte Exercice Durée (en
contribuable (NCC) : clos le : mois) :
N° de télédéclarant
(NTD):
EXERCICE EXERCICE
REF LIBELLES NOTE
N N-1
Trésorerie nette au 1er janvier
ZA A
(Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1)
FN - Dividendes versés
FO + Emprunts
[1] à l’exclusion des variations des créances et dettes liées aux activités d’investissement (variation des créances sur cession d’immobilisation et des dettes sur
acquisition ou production d’immobilisation) et de financement (par exemple variation des créances sur subventions d’investissements reçues).
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
La société KASPY dans laquelle vous êtes responsable financier vous soumet dans le cadre de la l’entrée en vigueur
du Système Comptable OHADA (SYSCOHADA) révisé l’établissement des premiers états financiers de synthèse au
31/12/2018.
TRAVAIL À FAIRE :
Amortissements Amortissement
Tableau des dépréciations cumulés au début Augmentations Diminutions cumulés en fin
de l’exercice d’exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
construction
Matériel et outillage industriels 24 180 000 330 000 24 510 000
Autres immobilisation 27 300 000 1 440 000 28 740 000
corporelles
TOTAL 51 480 000 1 770 000 53 250 000
Amortissements Amortissement
Tableau des dépréciations cumulés au début Augmentations Diminutions cumulés en fin
de l’exercice d’exercice
Immobilisations
Stocks en-cours 3 300 000 675 000 3 975 000
Créances clients 10 530 000 4 965 000 6 570 000 8 925 000
Valeur mobilières de placement
total 13 830 000 5 640 000 6 570 000 12 900 000
Amortissements Amortissement
Tableau des amortissements cumulés au début Augmentations Diminutions cumulés en fin
de l’exercice d’exercice
Provisions règlementés
Provisions pour risques et 14 820 000 12 750 000 27 570 000
charge
TOTAL 14 820 000 12 750 000 27 570 000
Les entrées et les sorties de trésorerie dûment enregistrées permettent de calculer le résultat de l’exercice, par
différence entre les recettes et les dépenses.
Dans certains cas, cette différence fournit directement le « résultat » de l’exercice.
Le résultat apparent « Recette – Dépense » doit être corrigé, le plus souvent, en plus ou en moins, pour tenir compte
des divers mouvements de trésorerie qui ne sont pas lié au résultat. Toutefois, le principe de base à retenir est
l’égalité :
Résultat = Recette – Dépense
Ce cas extrêmement simple n’est pas rare dans les très petites entreprises (commerce notamment, et service). Il y a :
- Bénéfice si Recette > Dépense
- Perte si Recette < Dépense
2. Mise en œuvre
A. gestion comptable simplifié
Dans le cas le plus simple d’application du S.M.T, le bouclage se fait de la manière suivant :
ACHATS ET
…………
…………
AUTRES CHARGES
…………
(ou) RESULTAT (bénéfice)
Le résultat perte ou bénéfice, est viré pour solde au compte Capital à l’ouverture de l’exercice suivant.
Le recours à une analyse moins grossière des opérations et aux corrections diverses à la clôture de l’exercice conduit
à la création de compte plus nombreux mais limités, et qui fournissent une description convenable du résultat et de
la situation de l’entreprise.
La valeur probante de cette comptabilité suppose que les conditions suivantes soient remplies :
- Tenue régulière de livres de trésorerie (livre de recette, livre de dépenses) enregistrant dans l’ordre chronologique
les opérations ;
- Conservation des principales pièces justificatives (factures reçues ou émises, reçus écrits, bandes de caisse, relevés
banques, brouillard de caisse, copie de lettres…) avec classement et numérotation systématiques
En cas de cession, le prix de cession, taxes sur le chiffre d’affaires incluses, est enregistré en « Autre produit » à la
date de cession. A la clôture de l’exercice, solde du compte « autre charge ». Autre, le résultat prend en compte le
gain et la perte sur cession d’immobilisation (prix de cession en produits et valeur comptable en charge) sans
comptabilisation de l’amortissement de l’exercice.
Stocks
Les stocks font l’objet d’une réévaluation à la clôture de l’exercice.
Les stocks de marchandises, matière et fournitures sont évalués au prix d’achat, TVA et TCA incluses.
Les stocks de produits fabriqués, de produits en cours et de travaux en cours sont évalués au coût estimé de
production. Celui-ci est égale au prix d’achat des matières et fournitures utilisées, augmenté des charges estimées
de production directe, ou indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées cette production.
De la valeur des stocks de produit fabriqués, des en-cours, voire des marchandises, il convient de retrancher les
acomptes et avances déjà reçus, considérés comme des ventes et enregistrés comme tels à la réception des fonds.
Les acomptes et avances sont désigné sous le seuil termes « avances ».
Emprunts
Les emprunts sont enregistrés au crédit d’un compte de dette financière (emprunt) pour le montant net reçu.
2. Pièce justificatives
La valeur probante du SMT repose sur :
La tenue régulière et sincère des livres de recettes et de dépenses
Le classement rigoureux des pièces justificatives et notamment des factures émises et reçues pour avances ;
L’établissement de tableaux d’amortissement des immobilisations (simple répartition linéaire sans prorata
temporise)
Le suivi des emprunts avec les pièces justificatives et les modalités des règlements prévus à l’origine ;
L’inventaire des stocks par nature, en quantités et en valeurs et la justification de ces valeurs ;
Analyse des taux de TVA sur les achats, les ventes et les immobilisations.
2. Détermination du résultat
Elle est effectuée par virement des totaux des comptes « vente et autres produits », « achats », « autres charges »
dans le compte résultat, les trois comptes de gestion étant alors soldés.
L’entreprise pourra aussi, simplification, se limiter à reporter, dans le compte résultat, des douze montant mensuels
de chacun des trois comptes.
Le solde créditeur du compte résultat exprimant le bénéfice et le solde débiteur, la perte.
L’entreprise procède, le cas échéant, aux corrections suivantes à la clôture de l’exercice :
- Correction d’en-cours commercial : variation globale du total net (algébrique) des créances clients et des dettes
fournisseurs d’exploitation (fournisseur, organismes sociaux, État…)
- Correction de stocks et en-cours ;
- Correction d’amortissement, dans le cas où les équipements et leurs amortissements sont relativement importants.
1. Le journal de trésorerie
BILAN
SYSTEME MINIMAL DE
TRESORERIE
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Dénomination sociale de
l'entité :
Sigle
Adresse :
usuel :
Durée (en
N° d'identification fiscale : Exercice clos le :
mois) :
N° de télédéclarant (NTD):
BILAN
MONTANT MONTANT
REF ACTIF NOTE REF PASSIF NOTE
EXERCICE EXERCICE EXERCICE EXERCICE
N N-1 N N-1
3. Le compte de résultat
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COMPTE DE RESULTAT
SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE
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Dénomination sociale de l'entité
:
Adresse : Sigle usuel :
N° d'identification fiscale : Exercice clos le : Durée (en mois) :
N° de télédéclarant (NTD):
COMPTE DE RESULTAT
MONTANT
REF LIBELLES NOTE
JE Charges d'intérêts 7
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
En début du mois de mars 2018, M.KESSE disposant d’une épargne décide de créer un petit commerce de ventes de
repas préparés à emporter. Clientèle visée : les employés de deux grosses administrations situées en face de sa
maison (repas de midi). Il achète chaque jour les produits et ingrédients nécessaire ; son épouse et ses sœur
préparent les repas à emporter, et les vendent sur un étal, à la sortie des bureaux.
Il décide de vendre un repas à 800 FCFA et versera un salaire de 50 000 FCFA à ses sœurs a
TOTAL Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Octobre Novembre Décembre
17 886 1 640 1 680 1 680 2 080 1 230 710 1 742 2 224 2 309 2 291
Informations complémentaires
- Les fonds disponibles en banque au début de l’exercice sous formes de capital personnel s’élèvent à
1 000 000 F
- Monsieur KESSE pour financer son fonds de roulement a emprunté, il y a 1 an une somme de 300 000 F
intérêts y compris remboursable en 3 annuités constantes.
TRAVAIL À FAIRE :
À l’aide des imprimes joints, présentez
- le journal de trésorerie de l’entreprise KESSE
- Le compte de résultat
- Le bilan
- Le tableau d’amortissement
Documents joints :
DIAGNOSTIQUE FINANCIER
CHAPITRE I : LES GÉNÉRALITÉS SUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER
1- la croissance
Comment c’est comporté mon activité ?
Ai-je connu une croissance sur la période examinée ?
quel a été le rythme de cette croissance ?
Est-elle supérieur à celle du secteur auquel j’appartiens ?
2- la rentabilité
Sont-ils en conformité avec cette rentabilité ?
La croissance a-t-elle été accompagné d’une rentabilité sifflante ?
3- l’équilibre
Cette structure est-elle équilibré ?
quelle est la structure financière de l entreprise ?
Les rapports de masse des capitaux son t il harmonieux ?
Ne suis-je pas trop endetté ?
4- les risques
quels sont les risque que j’encoure ?
L’entreprise présente telle des points de vulnérabilité ?
quelles sont les défaillances de ces risques ?
Ayant répondu a ces 4 préoccupations majeur le chef d’entreprise peut faire une synthèse en détectant les points fort
et les point faible de son entreprise. De ce faite ces éléments peuvent être résumés dans les étapes suivant :
Établir un diagnostic sur la santé économique et financière de l entreprise a partie des états financier
disponible et sur les perspectives a court et moyen thème.
Caractériser les types de risques que constituent l’entreprise pour ces banquiers et évaluer l importance de
ces risque.
Prendre le cas échéant position en temps que banquier sur une demande de crédit ou sur la viabilité et le
niveau de risque d’un projet.
(reprise, dotation). En résumé les flux de résultat concernent toutes les opérations économiques ayant une
incidence sur l’enrichissement de l’entreprise.
Les flux de trésorerie : il s’agit de toutes les Operations d’encaissements encaissement et de décaissement se
traduisant par des mouvements effectifs de trésorerie.
Les flux de fond : ils désignent toutes les opérations qui figurent dans le tableau de financement.
1. Le cycle d’exploitation
On entend par cycle d’exploitations l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprise pour atteindre son objectif :
La phase d’approvisionnement : consiste en l’acquisition des biens et des services entrant dans le processus
de production ou de distribution.
La phase de production : consiste en la transformation des biens et des services pour aboutir à un produit fini.
La phase de commercialisation : consiste en la vente des produits finis.
Pour assurer 1 emploi optimal des moyens mis en œuvre (capital et travail) ce processus doit fonctionner de manière
continue.
2. le cycle d’investissement
L’1vestissement s’analyse en une dépense immédiate et importante dont la contrepartie est l’espérance de liquidité
future issue des opérations d’exploitation. Il désigne toutes les opérations relatives à l’acquisition ou la création des
moyens de productions incorporelle, corporelle ou financier. Il englobe également la partie circulante de l’actif (stock
et créance).
Par définition c’est un cycle long dont la durée dépendra de l’activité de l’entreprise, du rythme de l’évolution
technologique et de la stratégie poursuivie.
2. information comptable
Le bilan retraité et reclassé
Le compte de résultat
V. PRONOSTICS ET RECOMMANDATION
À la fin d’une étude doit être établi un rapport. Ce rapport fait état d’un pronostic sur la situation financière de
l’entreprise et fait des recommandations ou encore des surjetions qui permettrons d’améliorer cette situation.
I. GÉNÉRALITÉ
Outils de pilotage très importants et très efficaces, les indicateurs financiers donnent des informations sur la santé
financière de l’entreprise et constituent des signaux d’alarme à destination des décideurs.
On distingue deux grandes catégories d’indicateurs financiers : les indicateurs comptables et les indicateurs de
trésorerie.
1. Les indicateurs comptables
Les principaux indicateurs comptables sont le seuil de rentabilité, la marge de l’entreprise, le cout de revient, le
besoin en fonds de roulement et la capacité d’autofinancement.
Le seuil de rentabilité dont le rôle est de définir à quel moment, vos recettes couvrent toutes vos charges et
que vous commencez alors à faire des bénéfices. Lorsqu’il s’exprime en durée, il vous dit en combien de
temps d’exploitation vous générez des bénéfices.
La marge de l’entreprise qui s’obtient en soustrayant de vos revenus de vente, le cout des marchandises qui
ont été vendues et/ou celui des matières premières utilisées. Cet indicateur est utile pour apprécier que vos
prix de vente soient fixés de façon adéquate. Si avez un pouvoir sur les prix vous pourrez les changer, sinon
vous devrez trouver les moyens de diminuer vos couts. Il est également utile pour comparer votre
exploitation avec vos concurrents ainsi qu’avec les chiffres du secteur.
Le cout de revient qui est le total des couts supportés par l’entreprise pour une unité de bien ou de service
vendue. Cet indicateur est utile pour vous comparer avec vos concurrents, pour savoir si vous avez la
maitrise de votre activité ainsi que pour fixer correctement les prix de vente. Il doit être analysé
conjointement avec la marge commerciale
Le besoin en fonds de roulement (BFR) qui indique le besoin en financement dont a besoin le cycle
d’exploitation de l’entreprise. Ainsi, l’entreprise pourra réfléchir sur les voies et moyens pour combler ce
besoin ainsi que sur les causes de ce besoin de façon à le résorber.
La capacité d’autofinancement qui est obtenue en faisant la différence entre vos produits encaissables et vos
charges décaissables. Elle permet d’apprécier la capacité de l’entreprise à se financer en fonction des
performances de son exploitation, sans l’impact de sa politique financière.
NOTE 34
SYSTEME NORMAL
I. GÉNÉRALITÉ
Qu’est-ce qu’un bilan fonctionnel ?
Le bilan fonctionnel constitue une représentation particulière d’un bilan comptable. Les postes y sont réorganisés et
assemblés selon leur fonction et leur degré de liquidité (investissement, éléments d’exploitation, éléments hors
exploitation, financement...).
Dans un bilan fonctionnel, les termes « Actif » et « Passif » sont remplacés par les termes Emplois et Ressources
Son objectif est d’analyser les masses présentes dans un bilan comptable mais sous un autre angle. En simplifiant à
l’extrême.
ACTIF PASSIF
Élément Montant % Élément Montant %
Valeur immobilisé Capitaux propres
Actif circulant d’exploitation Dette financières
Actif circulant HAO Passif circulant d’exploitation
Trésorerie actif Passif circulant HAO
Trésorerie passif
TOTAL ACTIF 100 TOTAL PASSIF 100
Le fonds de roulement net global (FRNG, différence entre les ressources stables et les emplois durables) doit
nécessairement être positif,
Son excédent va servir à financer en tout ou partie le besoin en fonds de roulement (BFR, différence entre
l’actif circulant et les ressources cycliques) généré par l’exploitation,
Le solde va contribuer à alimenter la trésorerie nette de l’entreprise (TN).
Trésorerie nette (TN) = Fonds de roulement net global (FRNG) – Besoin en fonds de roulement (BFR)
Enfin, le bilan fonctionnel est le support de calcul de nombreux ratios financiers (couverture des emplois stables,
autonomie financière, endettement net, liquidité générale, etc.).
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
Vous disposé du bilan comptable de la « SA. MELIS-SA » au 31/12/2015 :
ACTIF BRUT AM. /PROV NETS PASSIF NETS
Site internet 200 000 200 000 Capital social 7.886.000
Réserves légales 153.750
Logiciel 500 000 500 000 Réserves libres 101.250
Terrains 2.145.000 100.000 2.045.000 R.A.N antérieur 82.500
Bâtiments 1.920.000 48.000 1.872.000 Résultat net. 442.500
Mat industriel 1.314.000 459.900 854.100 Subv. Inv. 108.000
Mat Informatique 1.050.000 262.500 787.500 Prov. R&C 75.000
Mob. Bureau 682.500 426.600 255.900 Emprunt 985.000
Dépôt pour loyers 127.500 127.500 Fournisseurs 100.000
Titres de participation 1.149.000 287.250 861.750 E.A.P 206.100
Stocks de Prod. Finis 337.500 337.500 Dettes fiscales 123.750
Stocks de M/ses 1.149.750 301.000 848.750 Personnels 1.248.000
Stocks emballages 1.248.000 1.248.000 Risques 165.000
provisionnés
Créances 1.773.000 357.750 1.415.250 Escompte de 116.250
crédit ordinaire
Titres de placements 137.500 137.500 E.C.P 72.500
Banque 161.850 161.850
Caisse 105.000 105.000
E.C.A 108.000 108.000
TOTAUX 14.108.600 2.243.000 11.865.600 TOTAL 11.865.600
RENSEIGNEMENT COMPELMENATIRE
1) Les écarts de conversion-actif (E.C.A) concernent les postes « CREANCES » et « FOURNISSEURS »
respectivement pour 100.000 F et 8.000 F
2) Les écarts de conversion-passif (E.C.P) concernent les postes « CREANCES » et « FOURNISSEURS »
respectivement pour 2.500 F et 70.000 F.
TRAVAIL A FAIRE :
Présenter le bilan fonctionnel détaillé et condensé puis procéder à l’analyse fonctionnelle
TD 2 :
On vous communique les grandes masses du bilan de la société PHOTORAMA comme suit au 31/12/14 :
NB : tous les actifs sont donnés en valeur brutes. En outre, vous disposez des données suivantes :
TRAVAIL A FAIRE :
Présenter le bilan fonctionnel condensé
TD 3 :
En vue d’apprécier la situation financière, le Directeur de la société SANFRA vous communique le bilan au
31/12/2010, puis les renseignements complémentaires suivants :
ACTIF PASSIF
ELEMENTS MONTANT AMORT/ MONTANT ELEMENTS MONTANTS
BRUTS PROV NETS
Terrain 9 900 000 9 900 000 Capital 90 000 000
Bâtiment 17 900 000 2 625 000 15 275 000 Reserve légale 2 877 500
Matériels et mobilier 42 850 000 6 450 000 36 400 000 Reserve libre 9 400 000
Matériel de transport 32 600 000 12 550 000 20 050 000 Report à nouveau 1 280 000
Titre de participation 7 750 000 500 000 7 250 000 Résultat de l’exercice 8 200 000
Autre immob. Financ 1 700 000 200 000 1 500 000 Provision pour risque à court t 320 300
Stock de matière 1ère 22 800 000 1 750 000 21 050 000 Emprunt 24 175 000
Stocks d’emballages 1 200 000 - 1 200 000 Prov. Pour risque et charges 2 400 000
Stock de produit finis 12 700 000 1 100 000 11 600 000 Fournisseur d’investissement 6 299 000
Créance client 27 300 000 900 000 26 400 000 Fournisseur d’exploitation 19 800 000
Autre créance (1) 6 999 000 - 6 999 000 Autres dettes 1 500 200
Titre de placement 6 400 000 1 000 000 5 400 000 CNPS 1 275 000
Chèque postaux 2 177 000 - 2 177 000 État 3 300 000
Banque 3 225 000 - 3 225 000
Caisse 5 500 000 - 5 500 000 Escompte de crédit ordin. 2 300 000
Écart de conversion-actif 200 000 - 200 000
Écart de conversion passif 1 000 000
TOTAL GENERAL 201 202 000 27 075 000 174 127 000 TOTAL GENERAL 174 127 000
Renseignement complémentaires :
1) les écarts de conversion-actif sont liés à 40% aux créances clients ; 25% aux emprunts et le reste, aux dettes
fournisseurs d’exploitation.
2) Les écarts de conversion-passif sont liés à 60% aux autres créances d’exploitation et le reste, aux emprunts
TRAVAIL A FAIRE :
I. GÉNÉRALITÉ
Définition du mot Bilan financier
Le bilan financier est un document permettant de connaître ce qui est possédé par une entreprise (son actif) et ce
qu'elle doit (son passif). Il reprend les informations fournies par le bilan comptable en les réagençant de manière à
déterminer la solvabilité de la société sur le court terme. La présentation d'un bilan comptable est définie par des
imprimés spécifiques composant la liasse fiscale. Le bilan financier est quant à lui organisé de manière à classer les
comptes de tiers par échéance en fonction du degré de liquidité de l'actif et de l'exigibilité du passif. Il offre une grille
de lecture claire permettant de connaître la capacité qu'a une entreprise de régler ses dettes en utilisant ses actifs.
Le bilan financier est principalement destiné aux créanciers (ou aux futurs créanciers) d'une entreprise.
Le bilan financier met en exergue la situation financière réelle (Valeur réelle) d’une entreprise.
La plus ou moins-value résulte de la différence entre le la valeur réelle d’un bien et sa valeur nette comptable. La
valeur nette comptable dite également valeur résiduelle est égale à la base amortissable (généralement le prix de
revient) diminuée des amortissements. Pour les éléments du passif, il représente la différence entre la valeur au
bilan et la valeur réelle.
Éléments Valeur réelle (VR) Valeur comptable Nette (VCN) +/- Value
: : : :
Écart de réévaluation
Les immobilisations corporelles (n° de Les immobilisations incorporelles et corporelles à céder à moins
compte 22, 23, 24 sauf les immobilisations d’un an sont inscrites dans les valeurs d’exploitation.
prises en location acquisition)
Les immobilisations financières à céder ou encaisser à moins d’un
Les immobilisations financières (n° de an et l’intérêt courus sont inscrites dans les valeurs réalisables ou
compte 25, 26, 27) dans la disponibilité selon le degré de liquidité (Cession
immédiate).
Les immobilisations prises en location Elle demeure à l’actif car désormais toute immobilisation figurant
acquisition au bilan comptable est la propreté e l’entreprise.
Ils sont normalement inscrits pour leur valeur réelle dans les
valeurs d’exploitation (stock flottants).
Le stock (n° de compte 3…)
La part qui sera utilisées de façon durable par l’entreprise (stocks
outils) doit être inscrite dans les valeurs immobilisées.
Elles sont inscrites pour leurs valeurs réelles dans les valeurs
réalisables si elles sont à moins d’un an.
Les créances (n° de compte 4… sauf les
effets de commerce faciles à escompter) La part à plus d’un an doit être inscrite dans les valeurs
immobilisées.
Les effets de commerce faciles à
escompter (selon le plafond d’escompte Ils doivent être inscrits dans les disponibilités.
que la banque accord à l’entité)
Poste à inscrit dans les disponibilités si aucune information n’est
donnée.
Titres de placement (n° de compte 50) Selon l’information sur leur degré de cessibilité les titres de
placement peuvent être inscrits dans les valeurs réalisables
(Cessible à moins d’un an) ou dans les valeurs immobilisées
(Cessible à plus d’un an).
Valeurs à encaisser À inscrire dans les Disponibilités (sauf informations contraires ;
Banque, chèques postaux, par exemple dépôt à terme de plus d’un an à inscrire dans les
Instrument de trésorerie, instrument de Valeurs immobilisée)
monnaie électronique, caisse
Ils doivent être rattachés au passif.
Il faut soustraire leur montant au passif :
Les Écarts de conversion-Actif o des Provisions pour risque à court terme 499 (si les ECA
(n° compte 478) sont liés à un poste de l’Actif circulant ou du Passif
circulant).
NB :
Le Fonds commercial créé par l’entreprise ne figure pas dans le bilan comptable. Il doit être évalué et inscrit dans
l’Actif à plus d’un an du bilan financier.
Dettes commerciales (n° de compte 419, Postes à inscrire dans les Dettes à moins d’un an.
40, 481)
Dettes fiscales (n° de compte 44) Néanmoins, lorsqu’ils comportent une part à plus d’un an, il faut
Dettes sociales (n° de compte 42, 43) inscrire cette part dans les Dettes à plus d’un an.
Autres dettes (n° de compte 45, 46, 47)
Compte courant bloqués (n° de compte Poste à inscrire dans les dettes financières
462)
Crédits d’escompte (n° de compte 564,
565) Poste à inscrit dans les dettes plus d’un an.
Crédits de trésorerie (n° de compte 561)
Découverts (SC des comptes n° 52, 53 et
54)
Les écarts de conversion-Passif (n° de Poste à inscrit dans les capitaux propres.
compte 479)
NB : les postes étant inscrits dans le bilan financier avec leur valeur réelle, il peut exister une plus-value ou une
moins-value due à la différence la valeur réelles et les valeurs comptable nettes.
La plus-value ou les moins-values constatées sont inscrites au passif dans les capitaux propres.
Le bilan financier est toujours établi après affectation du résultat
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
L’entreprise KASP-KESSE présente son bilan au 31 décembre 2002.
Informations complémentaires
30 000 F dans les immobilisations financières sont à moins d’un an.
12 000 F dans les créances sont à plus d’un an.
45 000 F de dividendes seront distribués.
90 000 F dans les provisions pour risque et charges sont sans objet, tandis que 110 000 concerne les pertes
de charge. Le reste représente des dettes hautement probables et dont l’échéance est à moins d’un an. Le
taux de l’impôt est de 25% et s’applique sur les subventions d’investissement et la partie sans objet des
provisions financières
40 000 dans les emprunts sont à moins d’un an.
50 000 dans les dettes d’exploitations sont à plus d’un an.
Les écarts de conversion concernent en partie les créances.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter le bilan financier
2) Calculer le F R N
a. Par le haut du bilan
b. Par le bas du bilan
3) Calculer le B F R et la T N
4) Commenter la situation financière de l’entreprise KASP-KESSE
I- NOTION DE RATIO
1. Principe et utilité du calcul
Un ratio est un rapport de deux grandeurs significatives. Il est indispensable a une gestion ou même a un
responsable d’entreprise au niveau interne, ou a des conseillés d’entreprise au niveau externe. Les ratios doivent
être soigneusement sélectionné, simple et significatif.
Ils permettent :
D’établir des comparaisons sectoriel et interne dans le temps
De constituer une information de base pour les dirigeants, les responsables, les actionnaires, les
banquiers, les experts comptables.
De visualiser une évolution historique sur au moins trois ans et/ou prévisionnel
D’établir des comparaisons avec les entreprises de mêmes types ou de la même branche
D’aider à la prise de décision avec prudence.
2. Mise en garde
Les grandeurs extraites du bilan en vue de calcul des ratios doivent être utilisé avec précautions. De nombreux
facteurs peuvent déformer le sens des ratios :
Les ratios utilisent des données annuelles, ne rendant pas compte de la saisonnalité de l’activité. Par exemple,
il est souvent faut de calculer une durée de crédit-client grâce au poste client figurant au bilan si l’entreprise
a une activité saisonnière. Dans cette situation, il est préférable lorsque cela est possible de calculer des
moyennes.
L’appartenance à un groupe d’entreprise ou l’existence de relations commerciales avec l’étranger peut
entrainer des situations particulières qu’il convient de prendre en compte dans les conclusions.
Les principes comptables retenus conduisent parfois à déformer la réalité économique tant au niveau
du patrimoine et des résultats.
De fait, l’analyse des ratios ne doivent se limiter à l’observation pris individuellement. Elle doit se tourner vers des
interactions possibles entre divers ratios. L’analyste financier, dans ses observations, doit montrer qu’il est vigilant et
qu’il connait les limites de l’outil.
II- L’ENVIRONNEMENT DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
L’entreprise doit être située dans son milieu économique, juridique et social avant toute analyse. Les éléments à
connaitre sont nombreux et nous distinguons :
- La nature des marchandises, des produits et services vendus
- La nature des opérations effectuées, activité industrielle et ou commerciale, exécution totale et ou totale
- Conditions des achats : nature des approvisionnements, nature et nombre des fournisseurs, contrat juridique
avec ses fournisseurs.
- Les conditions de ventes : circuit de distribution, classification et nombre de clients, importance des marchés
à l’exportation.
- Les moyens d’exploitation : implantation industrielle, condition juridique de leur détention (crédit-bail,
propriété, location simple)
- Les caractéristiques sociales : effectif salariés, répartition fonctionnelle et hiérarchique, grille des
rémunérations, rotation du personnel, climat social.
III- LA DEMARCHE
L’objectif de toute analyse financière consiste en la formation d’un jugement sur la santé de l’entreprise
L’analyste financier s’exercera donc son art sur les points cruciaux que sont :
I. ANALYSE DE LA STRUCTURE
1) Analyse de la structure financière
a. Les principaux ratios :
RESSOURCES STABLES
Financement de l’Immobilisation =
EMPLOIS STABLES
RESSOURCES DURABLES
Équilibre Financier =
EMPLOIS STABLES + BFRE
CAPITAUX PROPRES
Indépendance Financière =
ENDETTEMENT A TERME (Banque + Fin)
EMPRUNT
Capacité de Remboursement =
CAF
AUTOFINANCEMENT
Taux d’Autofinancement = x 100
INESTISSEMENT de L′ EXO + Var BFRE
b. Analyse
Si r1>1 : les emplois sont entièrement couverts par les ressources de l’entreprise. Dans le cas contraire, l’entreprise
serait en évidente fragilité : il faudrait donc un BFRE négatif pour améliorer la situation.
L’augmentation de ce ratio correspond théoriquement à une amélioration des structures de financements. Tandis
qu’une diminution correspondrait à une détérioration de la situation. Sauf si elle est volontaire et due à un
assainissement des structures financières
Si r2 < 1 et le précédent r1 >1, l’entreprise doit recourir au concours bancaires courant pour financer l’excédent
du BFRE.
r3 : plus ce ratio est élevé, plus faible est l’endettement et donc meilleur est la possibilité de recours à des crédits
extérieurs. Il n’existe pas de règle en la matière. Mais l’orthodoxie financière et les normes bancaires
recommandent.
r4 : il correspond au calcul théorique du nombre d’année nécessaire pour rembourser totalement les emprunts
contractés.
Ce ratio pourrait aussi bien être nommer capacité d’endettement car plus il est faible, plus l’entreprise a la
possibilité de s’endetter.
Dans le milieu financier, on recommande la prudence en fixant un niveau d’endettement supérieur ou égal à trois
ans.
b. Analyse
Le 1er et le dernier ratio permettent de juger l’effort de l’investissement et de modernisation.
Le 2e permet de donner plus d’éclairage sur la productivité du travail en entreprise c’est à dire la part de
chaque salarié dans la création de richesse.
Le 3e ratio permettra de savoir si l’entreprise privilégie l’emploi de la main d’œuvre au détriment de
l’investissement capitalistique
2) Analyse
De façon générale, les ratios d’activité mesurent les performances réalisées par l’entreprise sur plusieurs exercices.
L’activité sera évaluée grâce au chiffre d’affaires seul porteur de trésorerie et grâce à la valeur ajoutée seule apte à
mesurer la richesse créée.
MARGE COMMERCCIALE
Taux de Marge Commerciale = x 100
CA HT
VALEUR AJOUTEE
Taux de Valeur Ajoutée = x 100
CA HT
EBE
Taux d’EBE = x 100
CA HT
RENTABILITE EXPLOIT
Taux de Rentabilité = x 100
CA HT
MARGE/COUT VARIABLE
Taux de Marge sur coût Variable = x 100
CA HT
RESULTAT
Taux de Profitabilité = x 100
CA HT
2) Analyse
La rentabilité d’apprécier l’importance relative des produits et des charges concourent à la formation du résultat.
Taux de Marge Commerciale : le ratio est plus bénéfique pour les entreprises commerciales et son examen conduit
à:
L’appréciation de la stratégie commerciale de l’entreprise :
- Une marge commerciale assez faible oblige l’entreprise à recourir à des formes de distributions permettant
une réduction des coûts (libre-service, grande surface de périphériques)
- Une marge commerciale plus importante implique un meilleur service à la clientèle (grand magasins, centre-
ville, boutiques de luxe)
L’appréciation des contraintes du marché et la politique des prix de vente.
Taux de Valeur Ajoutée ou ratio d’intégration verticale : ce ratio est l’instrument de mesure du degré d’intégration
d’une entreprise. Il est surtout utilisé dans les entreprises industrielles. Son évolution permet d’apprécier la stratégie
industrielle d’une entreprise tandis que son affaiblissement peut signifier un recours plus massif à la sous-traitance ou
à un gaspillage des facteurs de productions.
Il indique le poids économique de l’entreprise dans son secteur d’activité ; le ratio proche de zéro (0), indique une
entreprise faisant appel à la sous-traitance.
Taux d’EBE : il mesure le niveau relatif du résultat indépendamment de la politique financière, de la politique de
l’investissement, de l’incidence de la fiscalité et celui des éléments exceptionnels. Une amélioration de ce résultat
traduit une augmentation de la productivité. Une chute de ce ratio (ou de la VA) face à un taux de marge stable,
témoigne d’un alourdissement des charges d’exploitations.
Taux de Rentabilité Économique (TRE) : il mesure le niveau du résultat indépendamment de la politique financière,
de l’incidence fiscale, et celui des évènements exceptionnels.
EBE
Rentabilité Brute des Capitaux Propres =
CAPITAUX EONOMIQUES
RESULTAT EXPLOITATION
Rentabilité des Cap. Engagés d’Exploitation : =
CAPITAUX ECONOMIQUES
RESULTAT
Rentabilité générale : =
CAPITAUX PERMANENTS
RESULTAT NET
Rentabilité Nette des Cap. Propres =
CAPITAUX PROPRES
CAFG
Flux de Fonds dégagés pour les RP =
CAPITAUX PROPRES
CAPITALISATION BOURSIERE
Price Earning Ratio (PER) =
RESULTAT NET
COURS DE L′ACTION
=
RESULTAT PAR ACTION
o Analyse
La Rentabilité Nette des Capitaux Propres : elle soulève l’évaluation des capitaux propres et du Résultat.
Évaluation des Capitaux Propres : il est généralement admis que l’intégralité des provisions réglementées est
intégrée dans les capitaux propres. Si les informations sont disponibles, les provisions pour risques et charges
seront examinées avec soins.
Évaluation des Résultats : généralement, c’est le résultat net comptable qui est retenu ; ce ratio mesure la
rémunération des capitaux propres.
FFDP : l’utilisation de la CAF permet d’apprécier l’aptitude à dégager ressources pour assurer le renouvellement et le
renforcement des immobilisations.
Le PER : son analyse est indispensable pour les sociétés cotées. De façon générale, il est compris entre 8 et 12 :
L’analyse financière doit permettre d’anticiper le risque. Le risque est une notion multiforme.
Le risque d’exploitation concerne à la fois la solvabilité d’une affaire, mais aussi la sensibilité du résultat face à une
baisse d’activité.
Le risque financier est lié à la suite d’une rentabilité des capitaux propres. Ce risque est fonction du niveau
d’endettement. L’appréhension du risque global permet de mesurer la vulnérabilité de l’entreprise.
I. LE RISQUE D’EXPLOITATION
1) Le Seuil de Rentabilité (SR)
Il permet de mesurer la vulnérabilité liée à l’exploitation d’une entreprise. Plutôt qu’il sera atteint et plutôt l’entreprise
sera en sécurité. Il correspond également au niveau des ventes à partir duquel l’activité devient rentable. Il peut être
exprimé en unité monétaire, en unité physique ou en durée. Il est encore appelé point mort, CAC (CA Critique), point
d’équilibre ou encore point O. il s’obtient selon l’expression suivante :
CHARGES FIXES
En Unité : SR =
PRIX DE VENTE UNITAIRE−COUT VARIABLE UNITAIRE
NB : la vulnérabilité peut être mesurée également par le coefficient de sécurité ou indice de sécurité. Ce coefficient
permet de déterminer les chances de dépassement du SR.
CA − CAC
Il s’obtient par : CS = CA
X 100
Encore appelé Coefficient de volatilité, il mesure l’élasticité du résultat par rapport au CA. Il s’obtient par :
MARGE SUR coût VARIABLE
LE =
RESULTAT
Application
L’entreprise A, pour l’année 2014 présente un tm/cv = 80% et de CF =1000 000f. Le CA = 6000 000f
L’entreprise B pour la même année avait un tm/cv = 40% et de CF = 40 000 000f. CA = 6000 000f.
TAF : calculer le degré de vulnérabilité de chacune des entreprises par :
- CS
- LE
- L’Esperance Mathématique
- L’Écart type du RE
NB : E (CA) = 6000 000f et б= 2000 000f
Résolution
A B
tm/cv 80 % 40 %
CF 1000 000 2000 000
CA espéré 6000 000 6000 000
CS 79,16% 16,66%
LE 1,25 6
Esperance Mathématique du RE = 80%(6000 000-1000 000) RE = 40%(6000 000 – 2000 000)
Résultat d’Exploitation = 3800 000 = 400 000
R = m/cv - cf
Écart type du Résultat tmб(CA) = 80% x 2000 000 40 % x 2000 000
d’Exploitation(RE) = 1600 000 = 800 000
i б(RE) = б(tm x CA –CF)
iб(CF) = 0 donc б(RE)= б(tm x CA)
б(RE)=tm x б(CA)
Conclusion
CS : entre deux entreprises, celle dont le coefficient est le plus élevé est plus en sécurité.
LE : la plus vulnérable entre deux entreprises est celle qui a le plus grand levier.
Par rapport à l’espérance mathématique du RE et son Écart Type ; on prendra celle qui a le montant le plus
élevé comme étant la plus sécurisée.
Dans notre cas de figure, la plus vulnérable est celle de l’entreprise B
SYNTHÈSE
Importante
Variation du CA Stable (comprise entre
Négative (supérieure à +5
de l’entreprise 0 et +5 %)
%)
Entreprise
Signification
appartenant à un
inférieure à celle Entreprise peu
Entreprise peu dynamique secteur dynamique
de ses dynamique
mais qui peine à
concurrents
survivre
Entreprise
Entreprise appartenant à Entreprise
appartenant à un
Similaire à celle un secteur mûr et qui ne dynamique au sein
secteur en déclin et
des concurrents parvient pas à s’en d’un secteur en
qui ne parvient pas à
distinguer expansion
s’en distinguer
Entreprise appartenant à
Entreprise résistant Entreprise très
Significativement un secteur mûr qui
mieux que ses dynamique au sein
supérieure à celle bénéficie de la
concurrents au déclin d’un secteur en
des concurrents restructuration du
sectoriel expansion
secteur
Résultat de l'exercice
Taux de marge bénéficiaire
Chiffre d'affaires HT
EBE Taux de marge brute
Evaluation de la d’exploitation
profitabilité de Chiffre.d'affaires
l’entreprise Marge brute sur marchandises
Taux de marge commerciale
Vente de marchandises
Marge brute sur marchandises
Chiffre d'affaires HT Taux de marque
Résultat de l'exercice Taux de rentabilité
Capitaux propres financière générale
Taux de rentabilité des
Evaluation de la Résultat courant avant impôts
capitaux propres hors
rentabilité de Capitaux propres
activité exceptionnelle
l’entreprise
EBE
Taux de rentabilité des
Ressources stables ressources stables
TRAVAUX DIRIGÉS
TD 1 :
La société commerciale CHAMCO vous communique ses trois derniers comptes de résultat simplifiés :
N N-1 N-2
Ventes de marchandises 1 450 000 1 180 000 1 125 000
Achat de marchandises 440 000 380 000 360 000
(-) Variation de stocks de marchandises -20 000 15 000 -10 000
Impôts et taxes 25 000 30 000 20 000
Autres charges 290 000 235 000 215 000
Charges de personnel 345 000 320 000 305 000
Dotations aux amortissement 120 000 100 000 85 000
Dotations aux provisions 10 000 10 000 10 000
Total des charges 1 210 000 1 090 000 985 000
Produits financiers 40 000 30 000 25 000
(-) Charges financières -130 000 -90 000 -80 000
Résultat financier -90 000 -60 000 -55 000
Impôts sur le résultat 50 000 10 000 25 000
Résultat net 100 000 20 000 60 000
TRAVAIL À FAIRE :