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8.9.1 Servocommandes
8.9.2 Commandes de vol électriques
NB : La cellule d’un hélicoptère est constituée d’une cabine, d’un fuselage, d’un
empennage et bien sûr d’un système d’atterrissage.
Pour les hélicoptères militaires d’autres problèmes viennent se rajouter comme ne
pas être détecté, ne pas être vulnérable et enfin la résistance au crash.
Les principaux critères d'une pale sont les performances, le niveau vibratoire, la
sécurité et la rentabilité. En premier celles-ci furent contruites en bois (pris sur le
modèle hélice d'avion). Ensuite la technologie s'est dirigée sur les pales métal-
liques (plus chères et plus fragiles).
Longeron
Remplissage
A l'heure actuelle, les pales sont en plastique ou en composite. L'EC 135 a les
pales du rotor principal en composite de nouvelle génération.
Les pales en composite sont constituées d’un longeron en fibre de verre, d’une
protection du bord d’attaque en inox ou titane et d’un ou plusieurs caissons de tor-
sion suivant le type d’hélicoptère. Le remplissage peut être en mousse de poly-
méthane ou en nida Nomex.
Les pales sont bien sûr contrôlées et réglées avant leur mise en place sur le
moyeu du rotor.
Les pales de rotors anticouples qui supportent moins d'effort sont généralement en
dural avec un remplissage nid d'abeille.
Le moyeu est une pièce mécanique qui supporte les pales et leur assure une liber-
té en rotation, battement, traînée et variation de pas.
Type Bell 47G. Rotor bipales semi-rigides. Les pales sont montées rigidement
sur leur axe de variation de pas, le moyeu est relié au mât par un cardan. Pas
d'articulation de traînée.
Le battement reste possible mais à l'unité, une pale ne monte que si l'autre des-
cend.
Type Ecureuil. Il se compose d'une étoile (Star) dont les 3 bras sont flexibles
(Flex) en battement (fig 1).
Le moyeu Starflex consiste à relier les pales aux bras de l'étoile par l'intermédiai-
re d'un manchon rigide qui permet d'assurer sans roulement, les fonctions de bat-
tement, traînée et variation de pas. Il est réalisé en stratifié «verre - résine».
Le manchon doit également transmettre les efforts centrifuges de la pale, pour cela
on y a inséré une butée lamifiée sphérique et deux semelles d'élastomère.
N.B.Le disque (en forme de champignon) sur certaines têtes rotor sert à diminuer
la traînée du rotor en translation.
8.4 La boîte de transmission principale (BTP)
Son but est de réduire le régime de rotation de l'arbre moteur pour faire tourner le
rotor à un régime aussi proche que possible de l'optimum.
Sur le Lynx il a été mis au point un réducteur très compact faisant appel à des
engrenages de nouvelles technologies (engrenage à denture conforme). Pour le
futur, on étudie l'engrenage à développante.
Les constructeurs veulent fabriquer des réducteurs de meilleure qualité qui assu-
reraient la rotation des rotors même en cas de dommages graves.
Une autre préoccupation des constructeurs sont les vibrations engendrées par le
rotor. La firme Bell Hélicoptère a réalisé le système Noda Matic qui se compose de
4 bras, eux-mêmes reliés par des attaches en fibre de verre possédant une
masse oscillante. Cette masse oscille en fonction de la fréquence des pales du
rotor pour amortir les vibrations que subit la cellule.
Conclusion : Des améliorations importantes ont été apportées aux BTP comme
l’utilisation des nouveaux matériaux, l’amélioration de la sécurité, de la vulnérabi-
lité et sur l’augmentation de la fiabilité.
Boîte de transmission principale (BTP)
Mât
Satellites
Grande
couronne
Planétaire
Prise de
mouvement
Couple du moteur
conique
pompe à huile
Transmission
arrière (RAC)
8.5 L'embrayage et la turbine libre
A l'heure actuelle, beaucoup de moteurs sont équipés d'une turbine libre qui est
reliée directement au rotor, son emploi est beaucoup plus souple et progressif.
En cas de panne moteur et pour permettre la libre rotation du rotor, il est néces-
saire de monter une roue libre entre le rotor et le moteur.
E ME
BR NÉ
AR
MENA
BRE
R
N
A
MOTEUR ARRETE
L'arbre moteur entraîne des L'arbre rotor tourne plus vite que
galets qui viennent se coïncer l'arbre moteur et les galets sont
contre la cage solidaire de dégagés.
l'arbre rotor
Cas du bi-moteur
Quand les 2 moteurs sont en fonctionnement les deux roues libres sont
embrayées, les rotors et les accessoires sont entraînés. Si un moteur est arrêté, la
roue libre correspondante est débrayée. Les rotors et accessoires ne sont plus
entraînés que par le second moteur. En autorotation les deux roues libres sont
débrayées mais le rotor de queue (RAC) et les accessoires sont entraînés par le
rotor principal.
NB : Le moteur entraîne le rotor mais le rotor n’entraîne pas le moteur.
Cas de la Gazelle. Le rotor étant placé dans une dérive, quand l'appareil est en
croisière, celle-ci permet une compensation du couple à plus de 90 %. Il tourne à
environ 6 000 tr/mm.
Le rotor caréné permet de réduire la section à peu près de moitié pour une même
poussée sans carénage.
Avantages du Fenestron :
• sécurité au sol pour le personnel
• en croisière la dérive sur le Fenestron aide à la fonction anti-couple
• plus gouvernable en cas de rupture de la transmission arrière.
Le Fenestron de l'EC 135
La base du système est une soufflante couplée au moteur qui injecte de l'air sous
pression dans la poutre de queue effet «jet pipe». Une partie de cet air s'échappe
par deux fentes réalisées dans la partie inférieure droite de la poutre. En sortant,
cet air dévie le souffle qui descend du rotor principal "Effet Coanda" et rend la
vitesse d'écoulement du rotor asymétrique de part et d'autre de la poutre qui peut
être comparée à une aile d'avion.
N.B. L'hélicoptère n'est plus dirigé par le rotor de queue mais par un jet d'air et une
partie de l'anticouple nécessaire aux basses vitesses est assurée en déviant le
souffle du rotor lorsqu'il passe sur la poutre.
;
+ -
+ -
;
+ -
+ -
;
Il existe deux versions du Notar :
8.8.1 Servocommandes
Les efforts de pilotage sont assistés par des servocommandes hydrauliques per-
mettant au pilote de gouverner l’appareil sans effort et avec précision.
Sur l’écureuil monomoteur (AS 350) les efforts de commande pour déplacer les
plateaux cycliques du rotor principal et les plateaux de commande du rotor arrière
sont de l’ordre de 10 daN pour le rotor principal et quelques Newton pour le rotor
de queue. Ces servocommandes insérées sur chaque chaîne de commande sup-
priment les efforts au pilotage, par contre sans servocommande l’hélicoptère est
pilotable mais demande un effort musculaire non négligeable.
Avantage :
• accroissement efficacité et sécurité
• diminution de la charge de travail pour le pilote
• gain de masse
(Document EUROCOPTER)
Tableau de bord tireur du Tigre
(Document EUROCOPTER)