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ISSN : 1607-8322, e-ISSN : 2220-5799 Anesthésie, douleur et soins intensifs

Vol 27(2) ; avril 2023 EST CE QUE JE:10.35975/apic.v27i2.2042

RECHERCHE ORIGINALE GESTION DE LA DOULEUR

Effet aigu du kinésiotaping appliqué au premier doigt des

patients présentant une main rhumatoïde
Özge Baykan Çopuroğlu1, Selnur Narin2, Dilek Bayraktar3, Semiha Özgül4,
Vedat Inal5
Affiliation de l'auteur :

1. Özge Baykan Çopuroğlu, Département de physiothérapie, Université d'Arel, Istanbul, Turquie ; E-mail:ozgebaykancopuroglu@gmail.com
2. Selnur Narin, Physiothérapie et Réadaptation, Université Dokuz Eylül, Izmir, Turquie ; E-mail:selnurnarin@gmail.com
3. Dilek Bayraktar, Orthopédie et Traumatologie, Université Ege, Izmir, Turquie ; E-mail:dilekbayraktar8@gmail.com
4. Semiha Özgül, Département de biostatistique et d'informatique médicale, Université Ege, Izmir, Turquie ; E-mail:semiha.ozgul@ege.edu.tr
5. Vedat Inal, professeur agrégé, Bureau du spécialiste de rhumatologie et de médecine interne de Vedat INAL, Izmir, Turquie ; E-mail:
vedatinal@gmail.com

Correspondance:Özge Baykan Çopuroğlu ; E-mail:ozgebaykancopuroglu@gmail.com;Téléphone : +905544562877

ABSTRAIT
Contexte et objectif: La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie invalidante caractérisée par des douleurs et des raideurs articulaires. Le
kinésiotaping (KT) a été préconisé pour réduire la pression locale et augmenter la circulation, entraînant une diminution de la douleur dans
diverses conditions. Nous avions pour objectif d'évaluer l'effet aigu du KT sur la douleur, la fonction, l'amplitude de mouvement (ROM) et les
paramètres de force de préhension chez les patients atteints de main rhumatoïde.

Méthodologie:Au total, 34 patients, 27 femmes et 7 hommes, diagnostiqués avec PR ont été inclus dans notre étude. Tous les patients ont été
divisés en deux groupes ; Groupe Kinesiotape (Groupe KT) et groupe témoin (Groupe C), chacun composé de 17 patients. L'intensité subjective
de la douleur par échelle visuelle analogique (EVA), la ROM par goniomètre, l'évaluation fonctionnelle avec le Grip Skill Test, la force de
préhension de la main par dynamomètre et la force de préhension des doigts par pincement ont été évaluées. Les patients du groupe KT ont
été scotchés avec la méthode de correction mécanique et les patients du groupe C ont été scotchés avec du ruban I sans tension. Les
candidatures ont été déposées sur des mains dominantes et non dominantes.

Résultats: L'âge moyen des patients était de 54 ± 20 ans. Les modifications du score EVA au moment de la préhension étaient significatives dans les deux
groupes (P < 0,05), mais le groupe KT était plus efficace pour réduire la douleur et augmenter la force de préhension. Une augmentation a été observée
dans la ROM de l'articulation métacarpophalangienne du poignet et du pouce dans le groupe KT (P < 0,05). Aucun changement n'a été observé dans les
groupes en ce qui concerne la force de préhension des mains et la force de préhension des doigts (P > 0,05). Dans le test Grip Skill, il y avait une
différence significative après l'application dans les deux groupes (P < 0,05), mais il n'y avait aucune différence entre les groupes (P > 0,05).

Conclusion: Le kinésiotaping appliqué chez les patients rhumatoïdes de la main s'est avéré efficace pour augmenter la fonctionnalité et l'amplitude de
mouvement des articulations, ainsi que pour réduire la douleur lors de la préhension.

Abréviations :KT – Kinésiotaping ; PR – Polyarthrite rhumatoïde ; MCP – Articulation métacarpophalangienne ; ROM -Amplitude de
mouvement ; SAV -Échelle visuelle analogique

Mots clés:Fonction manuelle ; Déformations de la main ; Kinésiotape ; Kinésiotaping ; Polyarthrite rhumatoïde;Amplitude de mouvement, articulaire ;
Échelle visuelle analogique

Citation:Çopuroğlu OB, Narin S, Bayraktar D, Özgül S, Vedat Inal V. Effet aigu du kinésiotaping appliqué au premier doigt des
patients atteints de main rhumatoïde. Anesth. soins intensifs contre la douleur 2022;26(6):236−242.

EST CE QUE JE:10.35975/apic.v27i2.2042

Reçu:06 septembre 2022;Révisé :09 octobre 2022;Accepté:21 octobre 2022

https://www.apicareonline.com 236 Attribution en libre accès (CC BY-NC 4.0)

Çopuroğlu OB, et al.
1. INTRODUCTION
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie systémique chronique
caractérisée par une inflammation synoviale. Les poignets, les
articulations métacarpophalangiennes et interphalangiennes proximales
sont souvent impliqués de manière symétrique et bilatérale. Les
articulations de la main et du poignet sont les premières articulations
touchées chez la grande majorité des patients atteints de PR. Un
diagnostic précoce de la PR est important car les restrictions dans les
activités de la vie quotidienne dues à des malformations entraîneront des
difficultés dans la vie des personnes à l'avenir.1Alors que 90 % des
patients atteints de PR développaient une déformation de la main avant
2000, ce taux est tombé à environ 30 % aujourd'hui. Cependant, des
plaintes aux mains et aux poignets sont observées chez presque tous les
patients (94 %).2Le syndrome de Caput ulna, la déviation radiale du
poignet et la déformation en zigzag, la déviation ulnaire des
métacarpiens, les déformations en boutonnière et en col de cygne et les
ruptures tendineuses sont les troubles les plus fréquents chez les patients
atteints de PR avec atteinte de la main.3
Une évaluation détaillée est l’une des conditions préalables au
traitement des patients atteints de main rhumatoïde. En plus des
informations démographiques du patient, des tests de laboratoire,
une évaluation radiologique, une évaluation goniométrique, une
évaluation de la force musculaire, une évaluation de la force de
préhension et une évaluation fonctionnelle sont nécessaires. Les
maladies rhumatismales constituent le groupe le plus important
parmi les maladies musculo-squelettiques provoquant une
déformation de la main. Il est donc important d’établir et de
développer des options thérapeutiques pour la main rhumatoïde.
Bien qu'il n'y ait pas eu d'étude sur l'utilisation de la technique
Kinesiotape (KT) chez les patients rhumatoïdes de la main,
certains résultats positifs ont été soulignés dans des études
menées pour évaluer son efficacité clinique dans d'autres
groupes de maladies, comme le syndrome de conflit et le
syndrome du canal carpien. Parmi ces effets, il régule la
fonction des muscles faibles ; régulation de l'œdème excessif et
des troubles de la circulation sous la peau en activant les
systèmes lymphatique et circulatoire ; réduire la douleur grâce à
la suppression neurologique ; faciliter le mouvement des fascias
et des tendons en réduisant les tensions musculaires
anormales. Il permet le repositionnement des articulations
subluxées, augmente la proprioception via les
mécanorécepteurs cutanés.4Cependant, Csapo et al. a expliqué
dans une méta-analyse évaluant les études de la littérature, qu'il
n'existe pas suffisamment de données pour évaluer l'efficacité
clinique sur la douleur, l'activité musculaire et l'amplitude des
mouvements (ROM) à l'exception de quelques rapports de cas
et études anecdotiques non randomisées, il est donc nécessaire
de mener des études contrôlées randomisées bien conçues.
Dans cette méta-analyse sur le KT dans la littérature, il est
souligné que l'application est sûre et facilement tolérée par le
patient.5Chang et coll. ont étudié si le KT appliqué à l'avant-bras
affectait la force de préhension maximale et la sensation de
puissance immédiatement après.6Trois
https://www.apicareonline.com
kinésiotaping pour main rhumatoïde
des mesures distinctes ont été effectuées sur 21 jeunes athlètes en bonne
santé sans enregistrement, enregistrement placebo et enregistrement
kinésiologique. Dans les résultats, aucune différence significative n’a été
observée dans les trois mesures en termes de force de préhension
maximale. Cependant, une diminution significative des erreurs de
détection de force a été observée dans le groupe KT. Sur la base de ces
résultats, il a été souligné que la sensation de puissance peut être
augmentée avec le KT. Il a été déclaré que cela est particulièrement
important chez les athlètes de compétition, car le contrôle total de la
force des mains est important chez ces athlètes.
Dans cette étude, il s'agissait d'évaluer l'effet aigu du Kinesiotape
taping sur les paramètres de douleur, de fonction, de ROM et de
force de préhension chez les patients atteints de PR de niveau 2-3 et
d'atteinte de la main.
2. MÉTHODOLOGIE
Cette étude était un essai clinique randomisé en double
aveugle mené par le comité d'éthique d'avril 2018 à octobre
2018 dans l'unité de rhumatologie d'un hôpital universitaire
en Turquie.
Les critères d'inclusion étaient : 18-60 ans, diagnostiqué comme PR
de niveau 2-3, aucun changement de traitement pharmacologique
jusqu'à 1 mois avant l'étude. Critère d'exclusion; présence d'une
maladie aiguë, diagnostic de PR de niveau 4, application d'injection
intra-articulaire ou intramusculaire au cours des mois précédents,
présence d'antécédents de chirurgie main-poignet au cours des 6
derniers mois, déformation non rhumatoïde de la main.
La taille de l’échantillon a été calculée sur la base d’une étude
précédente qui donnait une taille d’effet de 0,8.7En prenant une
valeur approximative du nombre de patients ayant postulé dans
notre unité de rhumatologie, le niveau de signification a été
déterminé à 0,05 pour le nombre de participants à inclure dans
l'étude, et sa puissance était de 0,8. La taille de l'échantillon a
été calculée à l'aide de la version 3.1.9.2 de G'Power, qui a
donné une taille d'échantillon de 30 avec 15 participants dans
chaque groupe. Les patients ont été divisés en deux groupes
selon une méthode de randomisation simple. Compte tenu des
abandons, nous avons déterminé que chaque groupe comptait
17 patients. La mise en aveugle était assurée et les patients et le
rhumatologue ignoraient le type d'application du traitement de
physiothérapie. Un consentement éclairé signé a été obtenu de
chaque participant.
Socio-démographique information était enregistré.
L'évaluation subjective de la douleur a été évaluée avec une échelle
visuelle analogique (EVA), la ROM a été évaluée avec un goniomètre,
l'évaluation fonctionnelle a été évaluée avec le test Grip Skill, la force
de préhension de la main a été évaluée avec un dynamomètre et la
force de préhension des doigts a été évaluée avec un pince-mètre.
La mesure de la force de préhension de la main et de la force de
préhension des doigts à utiliser comme évaluation est fréquemment
utilisée dans l'évaluation des fonctions de la main. La force de préhension
des doigts s'est avérée associée à des facteurs anthropométriques
237 Attribution en libre accès (CC BY-NC 4.0)
Çopuroğlu OB, et al. kinésiotaping pour main rhumatoïde

comme la longueur de l'avant-bras et la longueur des doigts.7Trois ont été analysés avec des modèles mixtes linéaires (LMM) à
mesures ont été effectuées avec un dynamomètre pour la force de approche paramétrique (comprend : ordonnée à l'origine
préhension de la main et un pince-mètre pour la force de préhension des aléatoire, matrice de covariance non structurée et variance
doigts et les moyennes ont été prises. résiduelle hétérogène pour les groupes).

En outre, le test Grip Skill peut également être appliqué, et ce test a

été essentiellement développé pour les cas de PR. Il comporte trois
éléments principaux ; remplir le verre d'eau, tenir les chaussettes,
les enveloppes avec des trombones. Le temps maximum alloué à
chaque test est de 60 secondes. Le temps nécessaire pour réaliser
les premier et deuxième tests est multiplié par 1,8 et ajouté aux
autres valeurs. La plage de scores totale est de 10 à 279. Un score
élevé signifie une fonction manuelle altérée. La valeur moyenne du
3. RÉSULTATS
Au total, 34 patients atteints de main rhumatoïde, 7 hommes et 27
femmes, ont été inclus dans l'étude. Trente-deux des participants
utilisaient la main droite et 2 patients utilisaient la main gauche de
manière dominante.
Il n'y avait pas de différence significative entre les groupes dans les

score chez les individus en bonne santé est de 16,5 (plage de 11 à caractéristiques démographiques, notamment le site affecté, l'âge,

20). la taille, le poids et l'indice de masse corporelle (P > 0,05) (Tableau 1).

Dans cette étude, la méthode de correction mécanique a été

utilisée dans le groupe KT et les résultats des effets aigus ont
été évalués. Dans le groupe KT, le pouce était scotché avec une Tableau 1 : Caractéristiques de base des groupes
tension de 50 à 75 % pour créer une force de traction dans les
Paramètre Groupe KT Groupe C P-
directions de flexion et d'abduction. L'application a été réalisée valeur
(N=17) (N=17)
avec le patient en position assise, le bras soutenu par un oreiller
à partir du coude. Les paramètres d'évaluation ont été évalués Genre
avant et une heure après l'application, et l'effet aigu a été Femelle 12 (70,6%) 15 (88,2%) 0,398
examiné. Les mains dominantes et non dominantes des
Mâle 5 (29,4%) 2 (11,8%)
patients ont été enregistrées et les différences entre les deux
mains ont également été examinées. Une application simulée a Main dominante
été appliquée aux mains dominantes et non dominantes chez Droite 16 (94,1%) 16 (94,1%) 1.000
les patients du groupe C. Le ruban adhésif consistait à coller du
Gauche 1 (5,9%) 1 (5,9%)
ruban adhésif sur le premier doigt sans tension et ne contenait
aucune caractéristique. Âge 51,76 ± 11,53 55,35 ± 9,59 0,331
Hauteur 163 ± 9,52 161,94 ± 7,73 0,518
La signification statistique a été évaluée à P < 0,05 (seule
l'interaction a été évaluée à P < 0,1) et toutes les analyses Poids 73,94 ± 13,11 76,06 ± 14,38 0,657
statistiques ont été effectuées à l'aide de R (logiciel R, IMC 27,74 ± 4,16 28,94 ± 4,94 0,449
version 4.0.5, packages : arsenal-nparLD-ggplot2, R Les associations entre deux variables catégorielles ont été
Foundation for Statistical Computing, Vienne , Autriche ; évaluées avec le test Exact de Fisher. Les groupes d'étude ont été
http://r project.org) et logiciel SAS (version 9·3 ; packages : comparés au test t pour échantillon indépendant ou au test U de
PROC MIXED, SAS Institute, Cary, NC, USA).
Mann-Whitney pour la variable numérique au départ.
L'analyse des scores VAS, des valeurs ROM, des résultats du
dynamomètre et du pincement et des résultats des tests de capacité
L'évolution des scores EVA interrogés au repos et en préhension
de préhension ont été réalisés avec une approche non paramétrique
avant et après l'application de l'évaluation de la douleur
du modèle Brunner-Langer (conception F1-LD-F2). Autres mesures

Tableau 2 : Évolution de la EVA au fil du temps entre les groupes

Score EVA Groupe KT (N=17) Groupe C (N=17) Valeur P

pré poste pré poste Groupe Temps Groupe : Heure

Score EVA au repos 1,35 ± 2,76 1,23 ± 2,48 2,05 ± 2,86 1,94 ± 2,68 0,327 0,395 1.000
Score EVA pendant 3,05 ± 3,07 2,88 ± 2,97 4,47 ± 3,85 4,17 ± 3,66 0,241 0,002 0,469
poignée

Une analyse longitudinale de l'EVA a été réalisée pour tester les effets du temps (pré-post), du groupe (contrôle-kinésio), de la main (gauche-droite)
et des interactions entre eux. L'analyse de l'EVA a été réalisée avec une approche non paramétrique du modèle Brunner-Langer (conception F1-LD-
F2). VAS : Échelle Visuelle Analogique ; Données données sous forme de moyenne ± SD

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Çopuroğlu OB, et al. kinésiotaping pour main rhumatoïde

Tableau 3 : Comparaison des changements pré-post des valeurs ROM entre les groupes prenant en compte les côtés

Test Groupe Avant Après valeurs p

ROM de flexion du poignet gauche Groupe KT 47,47 ± 17,36 53,23 ± 17,13 G : 0,217
T : 0,045
Groupe C 56,47 ± 14,41 57.64 ± 16,01 Moi : 0,177

ROM de flexion du poignet droit Groupe KT 44,76 ± 15,60 47,17 ± 18,99 G : 0,24
T : 0,273
Groupe C 51,64 ± 18,45 54.05 ± 18h44 Moi : 1

ROM d'extension du poignet gauche Groupe KT 39,94 ± 18,31 45,76 ± 21,05 G : 0,003
T : 0,232
Groupe C 59,82 ± 12,47 59,0 ± 9,15 Moi : 0,115

ROM d'extension du poignet droit Groupe KT 35,76 ± 14,75 38,82 ± 16,19 G : 0,001
Groupe C 52,17 ± 11,03 54,70 ± 13,03 T : 0,163
Moi : 0,893

ROM de déviation ulnaire du poignet gauche Groupe KT 22,17 ± 11,51 24,23 ± 12,80 G : 0,575
T : 0,196
Groupe C 23,58 ± 7,54 26.58 ± 12,11 Moi : 0,808

ROM de déviation ulnaire du poignet Groupe KT 19,47 ± 10,89 23,41 ± 13,28 G : 0,248
droit T : 0,801
Groupe C 28,70 ± 13,90 23,82 ± 14,10 I : 0,024*
(A:0,039.B :−.
C : 0,153.D : 0,043)
Déviation radiale du poignet gauche ROM Groupe KT 17,88 ± 12,58 21h35 ± 12h12 G : 0,183
Groupe C 21,52 ± 8,86 27,41 ± 11,73 T : 0,007
Moi : 0,465

ROM de déviation radiale du poignet Groupe KT 18,29 ± 9,32 20,94 ± 6,32 G : 0,776
droit
Groupe C 17,52 ± 9,32 20h11 ± 11h30 T : 0,1
Moi : 0,985

ROM de flexion MCP gauche Groupe KT 40,11 ± 19,28 52,88 ± 16,97 G : 0,049
T : 0,022
Groupe C 55,58 ± 15,60 57,05 ± 13,23 I : 0,065*
(A:0,015.B : 0,065 C : 0,697 .

D : 0,013)

ROM de flexion MCP droite Groupe KT 41,52 ± 19,40 50,17 ± 16,40 G : 0,218
Groupe C 49,70 ± 20,57 55,58 ± 14,77 T : 0,019
Moi : 0,641

ROM d'enlèvement du MCP gauche Groupe KT 44,41 ± 13,33 55,35 ± 13,97 G : 0,958
T : 0,235
Groupe C 51,88 ± 18,86 47,35 ± 18,96 I : 0,006*
(A : 0,192.B : 0,006
C:0,243.D:0,010)
ROM d'enlèvement MCP droite Groupe KT 42,76 ± 13,13 49,29 ± 14,11 G : 0,087
Groupe C 55,64 ± 16,13 52,52 ± 17,02 T : 0,502
I : 0,064*
(A:0,016.B :−
C:0,348. D:0,11)
Les associations entre deux variables catégorielles ont été évaluées avec le test Exact de Fisher. Les groupes d'étude ont été
comparés au test t pour échantillon indépendant ou au test U de Mann Whitney pour la variable numérique au départ.

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Çopuroğlu OB, et al. kinésiotaping pour main rhumatoïde

Tableau 4 : Comparaison des mesures au dynamomètre, au pincement avant et après et

entre les groupes
Test Groupe Avant Après Valeurs P

Force de préhension de la main gauche Groupe KT 30,52 ± 17,33 32,64 ± 19,76 G : 0,717
T : 0,025
Groupe C 31,58 ± 14,61 35.70 ± 15,19 Moi : 0,455

Force de préhension de la main droite Groupe KT 28,29 ± 12,13 30,94 ± 15,24 G : 0,095
Groupe C 37,17 ± 14,91 38,41 ± 15,17 T : 0,169
Moi : 0,612

Pincemètre droit Groupe KT 13,64 ± 5,23 14,76 ± 5,54 G : 0,572

la mesure T : 0,011
Groupe C 12,94 ± 2,58 13,88 ± 2,47
Moi : 0,819

Pincemètre gauche Groupe KT 12,94 ± 4,58 14,29 ± 6,63 G : 0,447

la mesure T : 0,203
Groupe C 12,47 ± 2,62 12,58 ± 2,62
Moi : 0,283

Mesure du pincement Groupe KT 13,47 ± 5,39 13,82 ± 4,91 G:0,435

latéral gauche Groupe C 12,70 ± 2,86 12,29 ± 3,75 T : 0,933
Moi : 0,277

Mesure du pincement Groupe KT 13,64 ± 5,08 13,70 ± 3,88 G : 0,861

latéral droit T:0,605
Groupe C 13,64 ± 2,28 14,11 ± 2,26
Moi : 0,507

Test de compétence en préhension gauche Groupe KT 23,24 ± 7,60 17,80 ± 4,23 G : 0,0026
T : 0,00011
Groupe C 22,9 ± 9,31 19,1 ± 5,98
Moi : 0,52

Test de compétence en préhension droite Groupe KT 21,5 ± 7,2 16,5 ± 4,12 G : 0,0125
T : 0,0038
Groupe C 22,9 ± 9,91 19,8 ± 7,4
I : 0,00014*
*A:0,001
B:0,107
C:0,1604
D:0.0002
La force de préhension, les résultats des mesures du pincement, les résultats des mesures du pincement latéral, avant et après
comparaison du score du test d'habileté de préhension ont été analysés avec le modèle non paramétrique de Brunner-Langer
(conception F1-LD-F2).

dans le groupe témoin et dans le groupe, les KT étaient
similaires (P > 0,05). Les scores VAS au repos ne différaient pas
significativement entre les groupes et les valeurs VAS n'ont pas
changé avant et après l'application (P > 0,05). De même, les
scores VAS au moment de la conception n'étaient pas
statistiquement significatifs entre les groupes, mais les
modifications du score VAS après l'application étaient
significatives dans les deux groupes (P < 0,05) (Tableau 2).
Le changement pré-post de la ROM en flexion du poignet était
similaire dans les deux groupes du côté droit et du côté gauche et
n'entraînait pas de différence statistiquement significative (P > 0,05).
La ROM d'extension du poignet du groupe C était supérieure à
celle du groupe KT dans les comparaisons de la main gauche et
de la main droite et dans l'évaluation pré-post (P < 0,05). Le
changement moyen de déviation radiale avant et après s'est
avéré croissant et significatif pour les deux groupes et pour les
deux mains (P < 0,05). Pour la flexion MCP, l'augmentation du
groupe KT après l'application était significative (P = 0,002),
tandis que l'augmentation du groupe C n'était pas significative
(P = 0,432). Dans l'analyse MCP d'abduction, les interactions pré-
post et gauche-droite entre les groupes étaient significatives (P
= 0,001 et P = 0,038 respectivement). Les interactions en groupe
se sont révélées significatives (à gauche : P = 0,019 et à droite :

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Çopuroğlu OB, et al.
P = 0,062) dans les analyses réalisées séparément sur les mains.
Dans l'évaluation pré-post, la moyenne du groupe KT a
augmenté dans les deux mains, mais l'augmentation n'était
significative que dans la main gauche (P = 0,005 et P = 0,085).
Lorsque les moyennes de déviation ulnaire droite-gauche ont
été comparées dans les résultats pré et post, aucune différence
significative n'a été trouvée (P > 0,05). Sur la base des valeurs
données, le groupe KT a montré une augmentation des valeurs
ROM conjointes après l'application, tandis que les valeurs du
groupe C n'ont pas changé ou ont diminué après l'application
(tableau 3).
Alors que la moyenne de la main gauche était plus élevée et
significative (P < 0,001) dans le groupe C pour la force de préhension
de la main, il n'y avait pas de différence significative entre les deux
mains dans le groupe KT (P = 0,446). Il n'y avait pas de kinésio-
contrôle ni de supériorité d'une main en pré-post changement
(temps : côté et groupe : interactions temporelles P > 0,1). Selon les
résultats de la force de préhension des doigts, alors que
l’augmentation dans la main gauche n’était pas significative (P =
0,466), l’augmentation dans la main droite était significative (P =
0,005). De plus, il n'y avait aucune différence dans les résultats entre
le groupe KT et le groupe C (P = 0,784). Pour la mesure de la force de
préhension latérale des doigts, la moyenne de la main droite était
plus élevée et significative dans le groupe C (P < 0,001), mais aucune
différence n'a été observée entre les mains du groupe KT (P = 0,956).
Les moyennes de la force de préhension latérale des doigts n'étaient
pas significatives entre les résultats pré-post et entre les groupes (P
= 0,375 et gauche : P = 0,489 et droite : P = 0,867, respectivement).
Les groupes KT et C ont tous deux montré une diminution
significative du test de préhension (P < 0,001 et P = 0,021,
respectivement). Cependant, les groupes n’avaient aucun avantage
les uns sur les autres. La dextérité de la main gauche était pire dans
les deux groupes (P = 0,013) (Tableau 4).
4. DISCUSSION
La perturbation de l'intégrité anatomique, les limitations de la ROM, la
perte de force musculaire, d'éventuels problèmes sensoriels et la douleur,
altèrent la capacité d'utiliser les mains dans la PR.8Ce ne sont pas des
facteurs indépendants. La déformation entraînant une diminution de la
force est un facteur important à l’origine de la détérioration des fonctions
de la main.9Dans cette étude, nous avons montré que les déformations de
la main dans la PR et la douleur due à l'activité de la maladie sont
associées à une diminution de la force de préhension de la main, de la
force de préhension des doigts et des fonctions de la main. Dans l'étude
de Günay et al. il a été déterminé que la douleur était associée à un indice
de main de Duruöz élevé
(Échelle de handicap fonctionnel de la main de Cochin),ainsi que des
déformations.dixLes résultats du test Grip Skill, que nous avons utilisé
pour évaluer la fonctionnalité dans notre étude, ont été positifs dans
les deux groupes avec une diminution de la durée. Nous avons
observé dans cette étude que l’effet aigu du taping aurait un impact
positif sur la fonctionnalité chez les personnes présentant une
déformation de la main due à la PR. On a géré
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kinésiotaping pour main rhumatoïde
pour trouver une seule étude réalisée par Chang, Chou et ses collègues
ayant analysé l'effet du KT sur la force de préhension maximale.6Ils ont
conclu que le KT ne provoquait aucun changement dans la force de
préhension maximale. De même, nos résultats de recherche montrent
que l’application de KT ne modifie pas la force de préhension maximale
une heure après l’application. Nous avons constaté que la diminution de
la force de préhension affectait négativement les activités de la vie
quotidienne et était associée au handicap. La ROM active est affectée par
une diminution de la force musculaire ainsi que par des déformations et
des conditions dans lesquelles l'intégrité des articulations est
compromise, comme un rétrécissement de l'espace articulaire. La
perturbation de l'intégrité anatomique, les limitations de la ROM, la perte
de force musculaire, d'éventuels problèmes sensoriels et la douleur
altèrent la capacité d'utiliser les mains dans la PR.8Tastekin et coll. mesure
de la force de préhension des doigts ainsi que de la force de préhension
de la main chez les patients atteints de PR,11et des résultats similaires ont
été obtenus avec notre étude. La limitation de la ROM articulaire et les
déformations, également observées dans notre groupe de patients,
entraînent des problèmes importants dans la capacité d'utiliser la main.
Ces déformations et les limitations de ROM résultant de lésions
articulaires conduisent ensemble à une altération des fonctions de la
main des patients et à des difficultés dans les activités de la vie
quotidienne. Même si l'objectif était d'améliorer cette condition existante
avec l'application du ruban adhésif, ses effets aigus n'ont pas pu avoir
d'effet sur la ROM de l'articulation. Alors et coll. ont rapporté que la
douleur avait un effet plus important sur le handicap et la qualité de vie
que les lésions articulaires détectées radiologiquement.12Ils ont rapporté
que les plus gros problèmes de la maladie chez les patients atteints de PR
étaient la douleur et les limitations physiques. Dans cette étude, nous
avons trouvé des résultats positifs dans la réduction de la douleur lors de
la préhension avec l'application de taping que nous avons réalisée et nous
pensons que cela aura un effet positif sur la vie quotidienne de la
personne.
Par conséquent; La ROM de l'articulation de la main, la force de
préhension et la fonctionnalité de la main sont affectées
négativement par l'activité de la maladie dans la PR. Pour cette
raison, l’effet aigu du taping chez les patients rhumatoïdes de la
main s’est avéré efficace pour augmenter la fonctionnalité,
augmenter la ROM et réduire la douleur lors de la préhension. Le
taping doit être considéré comme une méthode pouvant être
appliquée en complément des procédures de physiothérapie à
appliquer chez les patients rhumatoïdes de la main.
5. LIMITES
Limites de cette étude, les résultats à long terme de l'application de
kinésiotape n'ont pas été évalués. Une évaluation et un traitement
dans une population plus large sont recommandés.
6. CONCLUSION
En conclusion; l'effet aigu du Kinesiotaping appliqué chez les
patients rhumatoïdes de la main s'est avéré efficace pour réduire la
douleur lors de la préhension ainsi que pour augmenter la
fonctionnalité et l'amplitude de mouvement.
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