Amira Ghalia – Fiche en Droit Commercial

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
TITRE
prévues par la3
loi.– LES ACTES DE COMMERCE
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction
PLAN DU PREMIER des matières
CHAPITRE premières
– LESACTES DE; COMMENCE PAR NATURE
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils
ER soient ;
SECTION 1 – L’ACTIVITÉ COMMERCIALE
À des opérations SELON
d'entrepôt ou L’ARTICLE
de gestion 2, AL. 1généraux
de magasins DU CODE; DE COMMERCE
Au transportCOMMERCIALE
SECTION 2 – L’ACTIVITÉ terrestre, maritime et aérien
SELON des biens
L’ARTICLE et des
2, AL. 2ND personnes
DU CODE DE; COMMERCE
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
SECTION 3 – L’APPLICATION
À des opérations JURISPRUDENTIELLE
de change, de banque DEouL’ARTICLE
de bourse ;2 DU CODE DE COMMERCE
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
PLAN DU DEUXIEME CHAPITRE
À l'exploitation – LES ACTES
des entreprises DE COMMERCE
de publicité, PAR ACCESSOIRE
d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
SECTION 1 – CONDITION ET CONSÉQUENCES DE L’ACTE DE COMMERCE PAR ACCESSOIRE
SECTION 2 – LA PREUVE DE L’ACTE DE COMMERCE PAR ACCESSOIRE

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CHAPITRE I – LES ACTE DE COMMERCE PAR NATURE

⇨ Appelés aussi les actes de commerce par objet.

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

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Pourquoi se référer à l’article 2 du CC qu’on celui-ci n’envisage seulement les personnes commerçantes alors que le besoin porte sur les actes de commerce ?
L’objet direct dudit article porte sur la définition du commerçant à travers ce qu’il exerce. Contrairement à l’objet de l’exercice qui est définit d’une manière indirecte.
La notion d’acte : peut induire en erreur par rapport à la multitude de définition de celle-ci. On a une déf. Au sens technique qui porte sur « acte visant une manifestation de volonté
cherchant les conséquences juridiques. »
Le terme acte évoqué dans ledit article vise « l’activité » => l’acte de commerce par nature ne vise certainement pas l’acte au sens juridique.
Notion très utilisée mais difficile à définir.
Article 2 duL’article 3 du CC utilise
code commercial : « Estle commerçant,
terme opération qui réfère
quiconque, auprofessionnel,
à titre terme d’activité.
procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
Définition
prévues deparl’activité
la loi. de F.X Vincensini : « l’activité est constituée d’une pluralité d’actes, volontairement enchainés et fédérés par un but commun »
Notamment, L’idée de pluralité
est commerçant, laisse entendre
quiconque, qu’un acteprocède
à titre professionnel, unique: (au sens matériel et juridique) ne constitue pas une activité.
Enchainement desmatières
À l'extraction des actes =>premières
une certaine; stabilité et continuité doit exister pour parler d’activité.
Une finalité
À la commune
fabrication et à la :transformation
Les actes conclus visent unmanufacturés
des produits objectif déterminé
; et unique.
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ; Point de Méthodologie :
À l'exploitation La qualification : opération juridique qui consiste à rattacher un élément
Activité + Commerciale = Lad'entreprises
commercialité de =>
spectacles publics
une nature ;
juridique / Qualification.
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvellesdans une catégorie déjà posée par le législateur afin de lui appliquer un
et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre régime les produits
juridique de son fonds.
déterminé. » qualification on réalise un passage du
Par la
Application de qualification de l’activité commerciale :
fait au droit.
L’activité commerciale est une activité dont on précise la nature juridique suite à une opération de qualification. => But de la qualification : déterminer le régime juridique applicable/ la
classification dans la catégorie d’activité commerciale et distinction de la catégorie de Les actes de
l’activité noncommerce
commerciale.par nature sont les seuls en mesure d’attribuer la nature commerciale à la
Remarques : conséquence de la qualification.
personne.
Celui-ci définit le commerçant et non pas l’acte de
⇨ Les activités économiques sont susceptibles d’être classées soit dans la catégorie de l’activitéaucommerciale Comment procéder à la qualification ?
soit dans n’attribut
commerce par nature. L’immatriculation registre de commerce, pas la qualité de commerçant en droit tunisien.
Rattachement : rattaché un élément dans une
la non-commerciale.
Le législateur évoque 2 éléments : Une manière Obligation qui pèse sur le commerçant (personnedéjà
catégorie physique)
posé par le législateur.
d’exercice (le titre professionnel) et l’objet de l’exercice L’immatriculation facilite la preuve de la qualité de commerçant
Compétence du jugepar le biais d’une
: opération faite par lui.
⇨ 2 catégories qui appliquent deux régimes juridiques différends. présomption simple.
(les actes de commerce par nature ou par objet = Juge de fond fait une analyse des faits.
Qu’est-ce
L’activitéqu’une activité commerciale ?
commerciale) (Pouvoir appréciatif souverain)
La question de qualification est une
question de droit, contrôlée par la cour de cassation.
⇨ Réponse dans l’article 2 du code de commerce.

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SECTION I – L’ACTIVITÉ COMMERCIALE SELON L’ARTICLE 2, AL. 1ER DU CODE DE COMMERCE

L’alinéa 1er de l’article 2 du code de commerce : « (…) est commerçant quiconque à titre professionnel procède à des actes de production, circulation, entremise sous réserve des exceptions
prévues par la loi. »
2 conditions : Faire partie de l’une des activités citées + ne pas faire l’objet d’une exception.
Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
PARAGRAPHE 1 – LES ACTES
Notamment, est commerçant, DE COMMERCE
quiconque, :
à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À
Unel'achat et à la vente ou à la location des biens quels
rémunération qu'ilsde
Valeur soient ;
la rémunération L’objet de l’énumération
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
L’on relève dans Àl’article 2, al 1er d'entreprises
l'exploitation du CC une énumération. Les activités
de spectacles publics ; citées sont des critères que je le juge Il s’agit d’activité économique (notion économique utilisé par le
À l'exploitation des entreprises de publicité,utilise d'édition,
pourde communication
savoir ou est
si une activité de transmission
commerciale de nouvelles et renseignements.
législateur)
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
⇨ Laisse entendre une pluralité d’éléments = ou non.
pluralité d’actes au sens d’activités.
Notions qui apparaissent large => conséquence du domaine large de la
⇨ Une énumération limitative => pour fonction de commercialité.
⇨ Des critères alternatifs mais aussi
déterminer les activités commerciales. insuffisants.
⇨ Notions qui s’adaptent rapidement à la vie économique.
⇨ Sont cités à titre alternative => ne s’agit pas Elles sont élastiques et peuvent s’accommoder avec les
d’éléments cumulatifs. Le rattachement a une seule évolutions techniques et technologiques.
Parvenir à rattacher une activité économique dans
activité est suffisant.
une des activités citées par le législateur est une
étape nécessaire mais non suffisante.
L’article 2 du CC défit le temps puis-ce qu’il n’a jamais modifié
depuis sa promulgation en 1959.

1. Définition des actes cités dans l’article 2, al. 1 du code commercial :

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La Production : La circulation :

Définition doctrinale : La production consiste à créer une nouvelle richesse économique. Il s’agit d’une notion purement économique.

Définition économique : « Activité économique socialement organisée consistant en l’obtention de biens et de Définition économique : La phase qui s’interpose entre la production et la
service destinés
Article 2 duà code
la satisfaction
commercial directe
: « ou
Estindirecte des besoins
commerçant, par laàtransformation
quiconque, des biens
titre professionnel, intermédiaires
procède consommation.
à des actes de Hormis lesspéculation,
production, circulation, 2 extrêmes, entremise,
elle couvre sous
tout l’espace inclus.
réserve des exceptions
en combinant du travail
prévues par la loi. et du capital, et donnant lieu à un revenu en contrepartie »
Il y’a 2 types de transport :
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
Une transformation : La production révèle une conception d’une nouvelle richesse
À l'extraction des matières premières ;
Un transport matériel : un qui peut porter aussi bien les personnes que les biens. Le
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à est
la location des biens quels qu'ils soient ; moyen de transport importe peu, il peut même s’agir d’un transport multimodal
⇨ Le passage d’une situation à une autre remarquable
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ; (recours à plusieurs modes)
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
⇨ Le produit À final
des opérations
est différent d'assurance Un transport
terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités
de celui du départ. ; juridique de capitaux : un transport immatériel, qui permet de
À des opérations de change, de banque ou de bourse ; transporter un bien d’un patrimoine a un autre. Celui-ci vise essentiellement les
À des opérations de commission, de courtage ; activités financières.
L’objet de la création est large : Peut
À l'exploitation s’agir ded'affaires
d'agences biens (meubles
; - immeubles) ou de services.
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
Le mode de production : Ils sont multiples
À l'exploitation : mécanique,
des entreprises de publicité, manuel. de communication ou de transmission⇨de Exemple
industriel,d'édition, nouvelles: etlesrenseignements.
transactions boursières / La gestion des portefeuilles faite
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre
par l’intermédiairelesdeproduits
bourse.de son fonds. »
⇨ P. par transformation :

⇨ P. extractive : le bien existe dans la nature mais ne peut être utilisé que si extrait. Celle-ci ne peut
donner lieu qu’à des biens meubles.

La notion de production a été employer dans l’al. 1 er de l’article sans aucune précision. Il entend consacrer la
notion dans sa généralité.

L’entremise : La spéculation :

Définition juridique : Le faite de se mettre entre deux personnes afin de les aider à conclure un contrat ou une
affaire.
Formes de l’entremise selon l’article 5 du CC :
La commission : « le mandat par lequel un commerçant reçoit pouvoir d’agir en son propre nom pour le compte de
Définition :
Définition en droit Français : Pour qualifier une activité, il y’a un seul critère :
Article 632 (abrogé)Version en vigueur du 10 juillet 1970 au 21 septembre
2000 : « Tout achat de biens meubles pour les revendre, soit en nature, soit

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son mandant, dit commettant. » - Art 602 du CC après les avoir travaillés et mis en œuvre (…) Tout achat de biens immeubles
aux fins de les revendre, à moins que l'acquéreur n'ait agi en vue d'édifier un ou
⇨ Si le commissionnaire agit en son nom c’est pour le compte du commettant. plusieurs bâtiments et de les vendre en bloc ou par locaux (…) »

⇨ La recherche de profit – Différence entre le prix de revient et celui de

⇨ Ex : un producteur industriel a besoin d’acheter des camions pour son usine. Il peut s’adresser à son
Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, vente. circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
commissionnaire
prévues par la loi. pour le faire à son compte. Celui-ci va s’interposer entre l’acheteur et le vendeur.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
Le courtage : «la convention par laquelle le courtier s’engage à rechercher une personne pour la mettre en relation
À l'extraction des matières premières ;
avec une autre, en vue
À lade la conclusion
fabrication et àd’un contrat. » - 609 des
la transformation CC produits manufacturés ; Définition en droit Tunisien :
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations
⇨ Ex : le domaine d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
de l’immobilier. Une recherche de profit, qui doit découler de l’exercice d’une activité bien
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ; déterminé. Ainsi c’est l’achat en vue de vente ou de l’achat en vue de location.
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
L’agence commerciale À des: opérations
« est la personne, qui sont
de change, être lié par
de banque un bourse
ou de contrat ;de louage de services, s’engage à
préparer ou à conclure
À des d’une façon habituelle
opérations des achats
de commission, deou des ventes
courtage ; et, d’une maniéré générale, toutes autres ⇨ Les activités visées : La production – Circulation – Entremise = Le
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
opérations commerciales, au nom et pour le compte d’un commerçant. » - Art 625 CC commerce au sens usuel qui est envisagé.
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission dedéfinition
nouvelles et renseignements.
et stricte faite par l’article 2 al. 1er du CC.
⇨ Exclure
Toutefois n'estlapas
relation de subordination.
commerçant, quiconque Celui-ci
exerce uneexerce son activité
profession en dans
agricole toutelaindépendance. Il recherche
mesure où l'intéressé la queUne
ne fait
limitée
transformer et vendre les produits de son fonds. »
clientèle, essaie de l’attirer pour vendre la marchandise délivrée par le producteur.

2. Particularité de la démarche du législateur tunisien :

Distinction entre la démarche législative Française et tunisienne :

Législateur français – Article 632 abrogé du CC Fr Législateur tunisien – L’article 2 al. 1er du CC

L’énumération Une énumération de tous les actes de commerce. Une détermination indirectement prévue dans l’article.

⇨ L’objet direct de l’article est la détermination des

actes de commerce.

Nature de l’objet Objet large, le législateur fixe tous les actes de commerce Seul l’acte de commerce par nature et objet est envisageable.
envisageable.
⇨ L’article vise à définir le commerçant, or ce n’est que l’exercice de

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l’activité commerciale qui est responsable de d’attribuer la qualité

⇨ Les actes de commerce par la forme (lettre de
commerciale a une personne.
change)

⇨ Les acte de commerce par l’objet

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
On ne peut
prévues parselapermettre
loi. de de comparer les deux articles que dans le seul domaine où ils se recoupent et qui est Les actes de commerce par objet, par nature.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières
Le contenu de l’article ;
Enumération d’activités ponctuelles et spécifiques. Des notions larges par lesquelles tout le secteur de l’activité est visé.
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
Rôle des textes À des opérations d'entrepôt ou Détermination du champ
de gestion de magasins d’application
généraux ; de l’activité Détermination de l’activité commerciale (fixer/définir) selon une liste d’acte
Au transport terrestre, maritimecommerciale
et aérien des selon
biens etune liste purement
des personnes ; énonciative. limitative.
À des opérations d'assurance terrestre, maritime
(Énonciation et aérienne,
de certains exemples)quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
⇨ Ainsi en À vertu
l'exploitation d'agences
de l’article 2 al. 1er dud'affaires ; n’est commerciale que si elle respecte 2 conditions obligatoires. Il suffit qu’elle soit rattaché à l’une des activités énumérées dans
CC l’activité
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
l’articleÀmais aussi il faut
l'exploitation desvérifier l’absence
entreprises ded’une exception.
publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
PARAGRAPHE 2 – L’ABSENCE D’UNE EXCEPTION :
L’article 2 al.1er du CC dégage cette condition : « (…) sous réserve des exceptions prévues par la loi. »

Question d’exception qui concerne spécifiquement l’activité non commerciale.

L’intervention du législateur est indispensable. Celui-ci a la compétence exclusive d’intervenir à travers la mise en œuvre
d’un texte qui prévoit les exceptions => un domaine limité.
Elle déroge à la règle = l’activité non commerciale n’est pas soumise au droit commercial. Dans l’article, la notion apparait au
pluriel => Les exceptions => elles sont plusieurs Puis-ce que prévus par la loi, elles peuvent être régit par des textes
extérieurs au code de commerce.
L’activité non commerciale est alors toutes activités n’entrant pas dans le domaine commercial et ne correspondant pas à
l’une des 4 activités cités par le législateur, et qui sont la production, la circulation, l’entremise ou la spéculation.

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Les 3 activités non commerciales

sont :
L’activité
artisanale
Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserveL’activité agricole
des exceptions
prévues par la loi. Les professions
libérales
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
1. L’activité Agricole,
À l'achat une
et à la activité
vente ou ànon-commerciale : quels qu'ils soient ;
la location des biens
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
Une exclusion fondée À des opérations d'assurance
Définition terrestre,
de l’activité : maritime et aérienne,
Une quelles
exclusionqu'en soient les
conditionnée modalitésde; celle-ci :
– L’étendue
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
juridiquement :
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
Expressément prévue À l'exploitation d'entreprises
dans Domaine de spectacles
de l’agriculture publics
- L’activité ;
agricole L’agriculteur transforme et vend « les produites de son fond. ». C.à.d. les produits de ça terre => condition
À l'exploitation
l’article 2 al.3 du CC des entreprises
: « » => consiste dans : de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
Fondement juridique de ⇨ Le critère prévu dans l’article est celui de l’origine du produit.
l’exclusion. Des activités de nature productive =
activité de production :
⇨ La terre à un rôle actif, elle participe activement à la production.
⇨ Une exclusion
◉ L’exploitation de la terre : la
certaine
cultivation de la terre pour avoir une
Concerne l’agriculteur récolte. => une production végétale.
Application :

◉ La production animale : l’activité de

◉ Production végétale : Situation de pépinière = un séjour suffisant + (≠) simple séjour provisoire pour le
l’élevage. Exemple : bovins, abeilles
stockage.
(apiculture) et poissons (pisciculture).

◉ Production animale : Les animaux doivent être engraissé par les produits récoltés de la terre => vérification
◉ La pêche : organisé par la loi n°94-13
de l’origine de la nature.
du 31 janvier 1994 relative à l’exercice
de la pêche.
◉ Transformation des produits agricoles : Admission de la seule transformation directe qui est la 1 ère
Des activités de nature transformative
=activité de transformation :

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transformation qu’a subit le produit. Ex : Vache=> Lait.

◉ L’agriculteur peut aussi être appelé à
transformer des produits agricoles (≠) la 2ème transformation (le cas où le produit à déjà subit une 1ère transformation et puis une autre) n’est pas
qu’il produit. Ex : semoulerie, huilerie. considérée agricole.

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi. Qu’il s’agisse d’une production ou d’une Critère limitatif :
Notamment, est commerçant, transformation,
quiconque, à titrel’activité agricole
professionnel, aurait: pu
procède
Limite le domaine de l’activité agricole non commerciale, c.à.d. toute activité agricole n’est pas automatiquement
À l'extraction facilement être premières
des matières une activité ;commerciale.
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturésexclue de; la commercialité. Le critère de l’origine du produit agit sur l’étendue de l’activité agricole de nature
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient non
juridique ; commerciale.
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ; Droit comparé – Droit Français :
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ; Depuis la loi du 30 décembre 1988, ledit critère a été dépassé. La terre n’étant plus perçu comme le support de
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ; l’activité agricole un nouveau critère a été mis en œuvre « l’exploitation et la maitrise d’un cycle biologique. » =>
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
une agriculture fondée sur le sol mais s’étend hors sol. Ainsi le cycle peut être animal ou végétal.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

Interprétation de l’article :

1. L’obligation de produire de son fonds. La formule en arabe correspond à « ‫» أرضه‬

2. La même formule en arabe exige que l’agriculteur doive non seulement exploiter la terre mais aussi en
être le propriétaire.

3. La situation ou l’agriculteur procède a des achats, quand celui-ci procède à la vente de produits
provenant de son fonds et du fonds d’autres agriculteurs, autrement dit il achète auprès d’autres
agriculteurs : Doctrine qui applique la théorie de l’accessoire exigeant ainsi une appréciation
quantitative des produits provenant du fond (la quantité acheté < celle produite) + le critère de nécessité
pour qu’il ne perde pas sa qualité (achat nécessaire)

4. L’article ne prévoit ni le cadre de l’exercice de l’activité ni la manière et ni les moyens. On peut

envisager 2 volets :

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L’industrialisation de l’activité agricole : recours a des procédés techniques (des machines)

Le recours à des procédés commerciaux : des techniques du droit commerciales. Ex : recours a des
agents commerciaux pour promouvoir la vente des produits.

Article 2 duprofessions
2. Les code commercial : « Est
libérales, commecommerçant,
étant unequiconque, à titre professionnel,
activité non-commerciale : procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
Il s’agit d’une pluralité d’activités, avec une règlementation sectorielle propre a chaque activité. Le droit commercial s’intéressera à leur nature juridique pour déterminer si ces activités
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
sont des commerciales ou non.
À l'extraction des matières premières ;
Pour retenir la nature de non commercialité de ses activités il faut trouver un texte d’exclusion. En droit privé, aucun texte ne se prononce par rapport a cette disposition.
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
Contrairement auetdroit
À l'achat à lafiscal
ventequiouprévoit dans sa des
à la location note biens
communequelsn°23 rendus
qu'ils par ;la direction générale des impôts les traits caractéristiques des professions libérales ainsi qu’une liste de
soient
celle-ci.À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
⇨Au Note
transport terrestre,
qui n’a maritime
aucune valeur et aérien
juridique. Elledes biens et des personnes ;
est explicative.
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
Les professions libérales :
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
Les activités dontÀ la
l'exploitation des entreprises
nature est certaine – des cas où de le
publicité, d'édition,
législateur de communication
s’est expressément ou de pour
Des activités transmission
lesquellesde nouvelles àetgarder
le législateur renseignements.
le silence :
Toutefois
prononcé : n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

Des professions libérales de nature non commerciale :
o Pour certaines professions, le législateur à inséré une disposition interdisant
l’exercice de toute activité commerciale, dont on déduit indirectement que ladite
profession est l’exercice d’une activité commerciale.
Pourquoi le silence du législateur constitue-t-il un problème quant à la qualification de ces
activités ?
o Le silence peut nous ramener a considéré automatiquement ses activités de nature
commerciale conformément à l’art. 2 al.1er du CC.

o Liste : o La non-commercialité ne peut être retenue que s’il existe un texte express d’exclusion.

- Décret-loi n°2011-79 du 31 aout 2021 portant organisation de la profession o La profession libérale est considérée comme une activité noble et donc distincte de l’activité
d’avocat => « Il n’est pas permit de cumuler la profession d’avocat avec les commerciale. Ceux qui exerce cette profession appartiennent a un ordre professionnel, ce qui
activités suivantes : l’exercice de l’activité commerciale » explique leurs tenus par une éthique bien exigeante.

- La loi n°94-60 du 23 mai 1994, portant organisation de la profession de

notaire => interdiction au notaire d’ « exercer du commerce de tous
genres» Droit comparé - En droit français : la jurisprudence a établi une définition des professions

Amira Ghalia – Fiche en Droit commercial

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- Loi organique n°2018-9 du 30 janvier 2018, portant organisation de la

libérales, il s’agit : « d’activité essentiellement intellectuelle, dont la contrepartie correspond plutôt
profession d’huissier de justice en des honoraires. La relation avec les clients est basée sur la confiance. »
- Loi n°88-108 du 18 aout 1988, portant reforme de la législation relative à la
profession d’expert-comptable.
La doctrine tunisienne : considère généralement se genre de profession non-commerciale sans
- 2Loi
Article du n°91-21 du 13 mars
code commercial : «1991, relative à l’exercice
Est commerçant, quiconque, et àl’organisation des procède
titre professionnel, à des
pour autant actesun
donner defondement
production, circulation,
permettant spéculation,
de retenir entremise, sous réserve des exceptions
cette nature.
prévues par la loi. de médecin et médecin dentiste.
professions
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède : o Professeur CHEFFAI – opte pour un raisonnement par induction et par déduction. Si on
- L’interdiction au recours
À l'extraction à « toute premières
des matières publicité de; caractère commercial » qui arrive a déterminé les traits caractéristiques des professions libérales à partir des activités
porteraÀ atteinte
la fabrication et à de
à la dignité la transformation des produits
la profession, comme convenue manufacturés
dans le code ; pour lesquels le législateur consacre une interdiction d’exercer le commerce et puis-ce
À l'achat
des devoirs et à la vente
professionnels desou à la location
architectes ou lesdes biens quels
professions qu'ils soient ;
paramédicales qu’on est sûr de leur nature non commerciale, vérifie l’existence de ces traits du côté des
de libreÀ pratique.
des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ; activités auquel le législateur a gardé le silence.
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
La commercialité À expressément reconnue de
l'exploitation d'agences certaines; professions :
d'affaires Jurisprudence tunisienne : Arrêt rendu par les chambres réunies de la cour de cassation sous le
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ; n°51406 le 2 octobre 2003.
o Loi n°73-55 du 3 aout 1973
À l'exploitation desorganisant
entreprises les de
professions
publicité,pharmaceutiques, telle
d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
que modifiée
Toutefois n'est pas par la loi n°2010-30
commerçant, quiconque duexerce
7 juinune
2010. Le législateur
profession agricoleprévoit
dans laque
mesure où l'intéressé ne fait que transformer
o La problématique et vendre les produits
était si l’expert-comptable de son
pouvait fonds. »de l’application de la loi
bénéficier
« l’exploitation d’une officine de détail (pharmacie privée) est incompatible n°35-76 du 18 février 1976.
avec l’exercice d’une autre activité à de caractère commercial. »
o Pour résoudre ce problème, on a du déterminer la signification de la notion « profession »
- Son exploitation est considérée comme une activité commerciale => ou « ‫» حرفة‬. Est-ce l’activité artisanale ou les activités non-commerciales ?
reconnaissance expresse de la part du législateur.
o On conclura que la loi de 1976 concerne toutes les activités non commerciales.
- Incompatible avec l’exercice de n’importe quelle autre activité
commerciale. o Ils ont considéré que non seulement l’expert-comptable mais aussi toutes les professions
libérales sont des activités non commerciales.
- Une commercialité limitée => dans tout le domaine pharmaceutique, elle ne
concernera que l’exploitation des officines de détail.

- Toutes entreprise pharmaceutique n’est pas forcément de nature Les professions libérales ne posent pas de problème quant a leur nature juridique. Seules les
commerciale. activités pour lesquelles le législateur a gardé le silence pose un problème. => difficulté peut être
dépasser en retenant la définition des professions libérales.
o Loi n°74-44 du 23 mai 1974 portant règlementation de la profession de
l’opticien lunetier => reconnu comme étant une activité commerciale sans
aucune restriction.

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3. L’activité artisanale, est non-commerciale :

Une question de définition de qualification se pose par rapport à l’activité artisanale dans le cadre de l’article 2 al. 1er du CC.

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
LaNotamment,
définition deestl’activité
commerçant, quiconque,
artisanale : à titre professionnel, procède : La qualification de celle-ci :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
Déf1 – l’article 1Àerl'achat
de la loiet n°83-106
à la venteduou3 àdécembre 1983
la location desportant statut qu'ils
biens quels de l’artisan
soient :; Une qualification d’après les textes :
À des opérations
« au sens de la présente loi d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;Pour qu’une activité soit non commerciale, elle doit être expressément prévue par le législateur
o L’artisanatÀs’entend
des opérations d'assurance
de toute activité terrestre,
de production, demaritime et aérienne,
transformation, quelles qu'en
de réparation soient
dans un texte,les modalités
cependant une; telle expression n’existe pas ni dans la loi de 1983 ni dans celle de
À des opérations
ou de prestation de change, demanuelle
de service, essentiellement banque etouexercée
de bourse ; principal et 2005.
a titre
À des opérations de commission, de courtage ;
permanant dans une des branches dont la liste est fixée par arrêté du ministre du
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
tourisme etÀ de l’artisanat. d'entreprises de spectacles publics ;
l'exploitation
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
L’artisan L’alinéa 1er de l’article 2 suppose après une lecture inversée qu’il ne suffit pas que l’activité
o
Toutefois n'est est
pastout travailleurquiconque
commerçant, autonome,exerce
exerçant
une une activitéagricole
profession artisanale et la
dans justifiant
mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
d’une qualification professionnelle » fasse objet d’une exception mais elle doit aussi figurer dans l’unes des activités citées dans la
liste.
Remarques :

- Ses dispositions sont valables que dans le cadre de cette loi => « Au sens de la
présente loi » L’analyse de l’activité des petits métiers ainsi que celle de l’activité artisanale permet de les
rattacher à l’activité de production.
- Tenir compte de 2 éléments :
⇨ Une production particulière : caractère manuel / caractère artistique.
1. Activité énumérée :
Les conditions aussi envisagés dans la loi de 83 et confirmé par celle de 2005 : le seuil exigé des
2. Manière d’exercice : d’une part l’exercice doit être essentiellement
nombres du travailleur + l’interdiction de choisir la forme de SA
manuel, ainsi le recours à la machine ne peut être qu’accessoire. Et
d’une autre part elle doit être principale et permanente.

- Exercer aussi d’une manière autonome. On ne doit pas être en présence d’un Une qualification jurisprudentielle :
salarié. Le cadre de l’exercice peut être doit en présence d’un seul travailleur
soit dans le cadre d’une entreprise artisanale (individuelle ou sociétaire de Comment le juge procédé-t-il pour qualifier l’activité artisanale comme étant non commerciale ?

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personne/coopérative) ne dépassant pas 10 personnes.

Remarque importante : Distinction entre le type et la nature dans le domaine de l’activité

artisanale :
Déf2 – Abrogé par la loi n°2005-15, relative à l’organisation du secteur des métiers :
- Nature : commercial ou non commercial
o Celui-ci
Article 2 du comprend le secteur: des
code commercial petits
« Est métiers et quiconque,
commerçant, de l’artisanatà = nvelle
titre distinction.procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
professionnel,
prévues par la loi. - Type : artisanal / industriel (…)
o Déf. Des
Notamment, est petits métiersquiconque,
commerçant, : toutes activités de production,
à titre professionnel, de transformation,
procède : de
réparationÀoul'extraction
de prestation
desdematières
service essentiellement
premières ; manuelle.
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
o Déf. De À l’artisanat : àtoutes
l'achat et activités
la vente ou à ladelocation
production, de transformation
des biens ou de;
quels qu'ils soient L’activité artisanale est un type de production et un type d’activité économique.
réparationÀessentiellement
des opérationsmanuelles
d'entrepôtetou quiderépondent
gestion deà magasins
des besoinsgénéraux ;
utilitaires,
fonctionnelsAu outransport terrestre,
de décoration maritime
portant et aérien
un aspect des biens
artistique et des inspiré
et culturel personnes
de ;
À du
l’identité et despatrimoine
opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
national.
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
Le cadre dans lequel la question de qualification est posée : L’applicabilité de la loi n°77-37 du
o Les pointsÀcommuns
des opérations
: de commission, de courtage ;
25 mai 1977, relative à la propriété commerciale.
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
Le type d’activité – production
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
Le caractère manuel Comment ? => 2 méthodes :

La qualification personnelle reste toujours exigée.
o Le point de distinction : l
Le caractère artistique qui caractérise l’activité artisanale
- La nature est donnée comme un résultat systématique : Le juge donne directement le
résultat sans tenir aucune démarche de qualification.
- La nature est le résultat d’une démarche de qualification :

Le cadre de la dimension (nombre d’employés) ❖ L’article 2 du CC

❖ L’alinéa 2 du même article

❖ Exception prévue par la loi de 1983 puis celle de 2005

❖ L’alinéa 1er du 2ème article (activité de production, de spéculation…)

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Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
SECTION II – À L’ACTIVITÉ
des opérations COMMERCIALE
de commission, SELON L’ARTICLE
de courtage ; 2, SECTION III – L’APPLICATION JURISPRUDENTIELLE DE L’ART 2 DU CODE DE
EME
AL.2 DU CODE DE COMMERCE
À l'exploitation d'agences d'affaires ; COMMERCE
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »
PARAGRAPHE 1 – LE RÔLE PARAGRAPHE 2 – LE RÔLE PARAGRAPHE 1 – L’APPLICATION DE PARAGRAPHE 2 – L’APPLICATION DE L’AL
PRINCIPAL DE CETTE LISTE : INCIDENT DE CETTE LISTE : L’AL 1 : 2:

Il s’agit d’exemples évoqués par le
législateur pour pouvoir clarifier les
activités abstraites et larges évoqué au
1er alinéa.
Les fonctions des 2 alinéas ne sont pas
les mêmes.
Des exemples d’activités qualifiées de
commerciale par le législateur lui-même.
Le rôle de celui-ci se limite à poser les
catégories et a en préciser leurs contenus =
qualification
Cependant, son rôle est essentiellement
d’expliquer le contenu des notions larges
consacrés dans l’al. 1er.
Exemple a cité : Exemple de cas où le juge s’est référé à l’alinéa 2
de l’article 2 du CC pour retenir la qualification de
Décision rendue par le TPI de de Monastir l’activité commerciale :
sur le n°3824, du 3 octobre 1996 qualifiant
l’agence de voyage comme un - Arrêt rendu par la C.cass sous le n°2296,
commissionnaire – intermédiaire donc le 28 novembre 2003.
exerçant une activité d’entremise.
Le juge ne qualifie pas, il ne fait que vérifier la
correspondance de l’activité de fait à celle existante
dans la liste.

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En donnant des exemples, il se prononce

sur la nature juridique des activités cités.

Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
CHAPITRE II –À LES l'exploitation
ACTES des entreprises de publicité,
DE COMMERCE d'édition, de:communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
PAR ACCESSOIRE
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

SECTION I – CONDITION ET CONSÉQUENCE DE L’ACTE DE COMMERCE PAR ACCESSOIRE SECTION II – LA PREUVE DE L’ACTE DE COMMERCE PAR
ACCESSOIRE

PARAGRAPHE 1 – CONDITIONS : PARAGRAPHE 2 – CONSÉQUENCE PARAGRAPHE 1 – UNE PARAGRAPHE 2 – SON DOMAINE

DE QUALIFICATION : PRÉSEMPTION

L’article 40 CPCC consacre 1 seule condition pour retenir la qualification La conséquence est l’application des La présomption décharge (il n’a pas a Qui en profite ? Le commerçant d’après
d’un acte de commerce par accessoire = la relation de l’acte par rapport à dispositions du code de commerce. trouvé) de la preuve = celui qui doit l’article 2 du CC.
l’activité commerciale prouver n’est plus en mesure de le faire.

Ni l’acte de commerce ni le fait de

⮚ Actes ou faits qui font apparaitre le domaine de théorie de
Problématique : Est-ce seulement commerce ne peut être prouvé Quel type de commerçant ? :
l’accessoire. l’application du CC ou de tout le droit directement.
commercial (solidarité passive présumé C. Professionnel : au lieu de démontrer que
– Intérêts présumés) ? Celle-ci est une présomption simple qui l’acte conclu à titre isolé et que celui-ci a été

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⮚ Relever le caractère accessoire de l’acte par rapport à une activité permet de renverser la charge de la pris pour les besoins d’une activité
commerciale qui ne peut être qu’une activité principale. preuve. commerciale, il peut simplement démontrer sa
Concerne aussi la compétence des qualité de commerçant.
chambres commerciales = Art 40 CPCC Il n’y a pas lieu de prouver que l’acte
de nature civile a été conclu pour les => La preuve de la qualité de commerçant est
La théorie de l’accessoire concerne à la fois l’acte et le fait juridique : besoins d’une activité commerciale facilitée par : L’article 16 de la loi n°2018-52
Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
principale => c’est à la partie qui rendu le 29 octobre 2018, relative au registre
prévues par la loi.
Ils sont distincts : prétend le contraire d’apporter sa national des entreprises – RNE (présomption
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
preuve. simple)
À l'extractiondedes
- L’acte vise une manifestation matières
volonté premières
qui cherche ;
la conclusion
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
de celui-ci et de ses conséquences. C. Personne Physique : la présomption est
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ; conçue pour facilité une preuve difficile à
≠ importe peu qu’il s’agit d’acte onéreux/gratuit ou unilatérale/de
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ; prouver. Et ce qui rend l’acte de prouver
contrat. À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ; difficile aux personnes physiques, c’est la faite
À des opérations de change, de banque ou de bourse ; qu’il mène une double vie ; professionnelle et
- Le fait vise un fait quelconque
À des opérationsde de
l’homme auquel la
commission, deloi attache ;
courtage privé.
une conséquence À l'exploitation
juridique quid'agences
n’a pas d'affaires ;
été nécessairement
À l'exploitation
recherchée par l’auteur du fait. d'entreprises de spectacles publics ;
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

Le lien accessoire :

Précision de signification du lien :

- Seul le fait ou un acte est pris en considération, pas une activité.

- Une condition qui prend en considération le but de l’acte ou du fait.

Concernant l’activité commerciale, l’application de la théorie d’accessoires

appelle que celle-ci soit principale.

Seul le rattachement à une activité commerciale est pris en considération et

c’est la clé principale de la qualification de l’acte de commerce par accessoire.

⮚ Le caractère commercial d’une personne n’est pas en mesure

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d’attribuer le caractère commercial a un acte.

⮚ Ainsi l’acte rentre dans le cadre de la vie professionnelle mais pas la

vie privée du commerçant = vérifier si le prêt a été conclu pour les
besoins de l’activité commerciale.
Article 2 du code commercial : « Est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède à des actes de production, circulation, spéculation, entremise, sous réserve des exceptions
prévues par la loi.
Notamment, est commerçant, quiconque, à titre professionnel, procède :
À l'extraction des matières premières ;
À la fabrication et à la transformation des produits manufacturés ;
À l'achat et à la vente ou à la location des biens quels qu'ils soient ;
À des opérations d'entrepôt ou de gestion de magasins généraux ;
Au transport terrestre, maritime et aérien des biens et des personnes ;
À des opérations d'assurance terrestre, maritime et aérienne, quelles qu'en soient les modalités ;
À des opérations de change, de banque ou de bourse ;
À des opérations de commission, de courtage ;
À l'exploitation d'agences d'affaires ;
À l'exploitation d'entreprises de spectacles publics ;
À l'exploitation des entreprises de publicité, d'édition, de communication ou de transmission de nouvelles et renseignements.
Toutefois n'est pas commerçant, quiconque exerce une profession agricole dans la mesure où l'intéressé ne fait que transformer et vendre les produits de son fonds. »

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