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THEME : Les dérivé financiers comme outil de couverture

Introduction :
"Face à la volatilité des marchés et aux incertitudes financières, les entreprises cherchent
des moyens concrets de se protéger. Les dérivés financiers émergent comme des outils de
couverture incontournables, permettant aux entreprises de gérer les risques financiers et
de préserver leur stabilité économique. « Dans un environnement économique où les
risques financiers sont omniprésents, les entreprises se tournent de plus en plus vers les
dérivés financiers comme des outils de couverture. Ces instruments financiers offre aux
entreprises la possibilité des se protéger contre les fluctuations des taux de change, des taux
d'intérêt, des prix des matières premières et d'autres facteurs qui peuvent avoir un impact
significatif sur leurs activités. Cependant, l’utilisation des dérivés financiers soulève une
problématique essentielle quant à leur efficacité, leur complexité et les risques associés qui
se posées donc la suivante: comment les entreprises peuvent-elles utiliser les dérivés
financiers comme outils de couverture pour se protéger contre les risques financiers?
Pour répondre à cette problématique, cette étude se concentrera sur plusieurs aspects clés.
Tout d'abord, il sera important d'explorer les différents types de dérivés financiers
disponibles, tels que les contrats à terme, les options et les swaps, ainsi que leurs
caractéristiques et leurs utilisations spécifiques entant qu'outils découverture. Ensuite, il
conviendra d'analyser les avantages et les limites de l'utilisation des dérivés financiers pour
la gestion des risques financiers . Un autre aspect essentiel à aborder est la mise en place
d'une stratégie de couverture efficace. Enfin, ils seront important de souligner l'importance
d'une gouvernance solide et d'une gestion des risques rigoureuse dans l'utilisation des
dérivés financiers. L'historique des dérivés financiers Les dérivés financiers ont une histoire
qui remonte à plusieurs siècles. Leur évolution est étroitement liée au développement des
marchés financiers et à la nécessité de gérer les risques associés aux fluctuations des prix,
des taux d'intérêt et des devises. L'origine des dérivés financiers peut être retracée jusqu'au
Japon au XVIIesiècle, où les marchands utilisaient des contrats à terme pour se protéger
contre les variations des prix du riz . Ces contrats à terme permettaient aux marchands
d'acheter ou de vendre du riz à un prix convenu à l'avance, assurant ainsi une certaine
stabilité dans leurs activités commerciales. Au fil du temps ,les dérivés financiers se sont
développés dans d'autres régions du monde. Au XIX e siècle, les contrats à terme sur les
matières premières, tels que le coton et le blé, sont devenus courants sur les marchés des
États-Unis et del'Europe.Cescontratsàtermeontpermisauxproducteursetauxnégociants de se
protéger contre les fluctuations des prix et d'assurer une certaine prévisibilité dans leurs
activités. Cependant,c'est dans les années 1970 que les dérivés financiers ontconnuune
véritableexplosion.Lafindel'étalon-oretlalibéralisationdesmarchésfinanciers
ontouvertlavoieàdenouvellesopportunitésetàdenouveauxrisques.Les
optionsetlescontratsàtermesurdevisesontétéintroduits,offrantaux investisseurs etaux
entreprises la possibilité de se protégercontre les fluctuationsdestauxdechange. Dans les
années 1980 et 1990, denouveauxtypesdedérivésfinanciersontété
introduits,telsquelesswapsdetauxd'intérêtetlesswapsdedevises.Les
swapsontpermisauxinstitutionsfinancièresetauxentreprisesd'échangerdes
fluxdepaiementbaséssurdestauxd'intérêtoudesdevisesdifférents,offrant
ainsiuneplusgrandeflexibilitédanslagestiondeleursrisquesfinanciers.
Aucoursdesdernièresdécennies,lesmarchésdesdérivésfinancierssesont considérablement
développés,avec une gamme croissante de produits disponibles.Les innovations
technologiques ontpermis une plus grande
accessibilitéetuneplusgrandesophisticationdesinstrumentsdérivés,avecdes contrats
standardisés négociés sur des bourses ou des plates-formes électroniques.
Cependant,l'utilisationdesdérivésfinanciersn'estpassansrisques.Lescrises
financières,tellesquelacrisedessubprimesen2008,ontmisenévidenceles
dangerspotentielsassociésàuneutilisationexcessiveetàunemauvaise
gestiondecesinstruments.Celaaconduitàuneréglementationplusstricteetà
desappelsàuneutilisationplusprudentedesdérivésfinanciers.
Aujourd'hui,lesdérivésfinancierscontinuentd'êtrelargementutilisésparles
investisseurs,lesentreprisesetlesinstitutionsfinancièrespourseprotéger
contrelesrisquesetgérerleursexpositionsauxfluctuationsdesmarchés
financiers.Leurévolutionsepoursuit,avecdenouvellesinnovationsetde
nouvellesréglementationsvisantàgarantirleurutilisationsûreettransparente.

I. Les dérivés financiers comme couverture


Qu'est-ce qu'un instrument financier de couverture ?

Un instrument financier de couverture est un produit financier dérivé qui permet de réduire
ou d'annuler le risque inhérent à un élément couvert appelé sous-jacent. De nombreux
instruments financiers sous-jacents peuvent faire l'objet d'une opération de couverture,
nous citons notamment, les actions, les obligations, les devises, les matières premières, les
taux.

Parmi les principaux risques qui peuvent impacter un instrument financier sous-jacent :

 le risque émetteur : lié à la qualité et aux perspectives de celui qui a émis l'instrument
financier ;
 le risque de marché : lié aux variations générales de l'économie et des marchés financiers ;
 le risque de liquidité : c'est le fait de ne pas pouvoir convertir son instrument financier en
liquidité immédiate faute d'acheteur sur le marché à un instant donné ;
 le risque de taux d'intérêt lié à l'engagement financier.

Les produits dérivés peuvent être utilisés pour des objectifs autres que la couverture,
notamment pour spéculer ou pour arbitrer. Leur valeur quant à elle dépend principalement
de la valeur du sous-jacent auxquels ils sont adossés.

A. L’explication du concept de couverture en finance.

La couverture en finance est une stratégie utilisée par les investisseurs pour s’assurer contre
le risque de baisse d’une position d’investissement. Pour ce faire, ils effectuent une autre
transaction pour compenser les pertes éventuelles.

Fondamentalement, l’investisseur couvre un actif en tradant dans un autre. Il limite ainsi le


risque d’un effet négatif plus important sur ses finances. Bien sûr, cela ne signifie pas que
cela peut aider l’investisseur à éviter totalement l’impact négatif. Cependant, il s’agit d’un
moyen viable de minimiser les pertes encourues.

Si la couverture est bien exécutée, ses avantages financiers, opérationnels et stratégiques


vont bien au-delà de la simple prévention des difficultés financières. Elle peut également
offrir à l’investisseur des options pour préserver la valeur et même en créer davantage au fil
du temps.

Cependant, si elle est mal réalisée, la couverture peut conduire à un scénario dans lequel les
bénéfices reçus de l’actif compensatoire sont loin d’être suffisants pour justifier le coût. Cela
détruit plus de valeur dans votre portefeuille que ce qui était initialement à risque.

Si la couverture a été évoquée à plusieurs reprises au cours des deux dernières décennies, le
terme “fonds spéculatif” ne date que de 1949. À cette époque, presque toutes les stratégies
d’investissement consistaient à prendre uniquement des positions longues. Un journaliste du
magazine Fortune, Alfred Winslow Jones, a alors publié un article expliquant comment les
investisseurs pouvaient obtenir des rendements plus élevés. Il suggérait de mettre en place
une stratégie de couverture en tant que stratégie d’investissement. C’est ainsi qu’est né
le schéma d’investissement de Jones.

Pour prouver son hypothèse, Jones a lancé un partenariat d’investissement. Il a utilisé la


vente à découvert et l’effet de levier dans le cadre de sa stratégie. L’objectif était de limiter
les risques et d’améliorer les rendements en même temps. Jones a obtenu des résultats
exceptionnels grâce à cette approche de couverture. Il a fini par surperformer le meilleur
fonds commun de placement de l’époque de plus de 85 % net.

Ce succès a suscité l’intérêt des individus fortunés. Ils ont commencé à s’intéresser aux
opérations de couverture et aux fonds de couverture afin de récolter une partie de ces
bénéfices pour eux-mêmes. Au fil des ans, le concept de couverture en finance a évolué. Il
s’est même étendu pour inclure le système par lequel les bourses mondiales peuvent
perfectionner, améliorer et préserver l’intégrité des engagements pris dans les contrats de
gré à gré.

Comment fonctionne la couverture ?

Prenons une analogie simple, mais très pertinente : une personne vient d’acheter une
voiture et a décidé de souscrire une assurance automobile. Cela ne l’empêche pas d’avoir un
accident, mais cela réduit l’impact financier négatif si un accident se produit.

Globalement, c’est un résultat nettement meilleur que de ne pas en avoir du tout. Même si
vous devez payer une prime et une franchise au besoin pour l’assurance. Il est préférable de
considérer les primes d’assurance comme le coût de la réduction du risque, et non de son
élimination.

C’est ainsi que fonctionne la couverture. Imaginons que vous détenez des actions XYZ dans
votre portefeuille parce que vous pensez que la société a un excellent potentiel à long
terme. Cependant, vous vous inquiétez des pertes potentielles à court terme. Une façon de
réduire le risque serait d’acheter un actif à corrélation négative. Vous achetez donc des
actions ABC qui sont inversement corrélées à XYZ. Ainsi, si XYZ baisse, ABC monte. De cette
façon, votre portefeuille ne subit pas l’intégralité des pertes subies par XYZ puisque la valeur
croissante d’ABC peut les compenser.

Les investisseurs ont recours à la couverture lorsqu’ils ne sont pas sûrs de la direction que
prendra le marché. C’est-à-dire presque tout le temps. Les gestionnaires de portefeuille et
les grands investisseurs institutionnels utilisent diverses techniques pour réduire leur
exposition aux différents risques du marché. L’objectif ultime, bien que difficilement
réalisable, est d’exécuter une couverture parfaite, qui élimine complètement votre
exposition au risque (à l’exception du coût initial d’acquisition du contrat).
Dans quels domaines utilise-t-on la couverture en finance ?

Il existe des classes d’actifs pour lesquelles on utilise la couverture en pratique. Cela inclut :

 Les matières premières – Toute matière première tradée, telles que les produits
énergétiques, les métaux précieux, etc.
 Les titres – Généralement sous forme d’actions, de valeurs résiduelles, d’indices et de fonds.
Les investisseurs peuvent acheter des titres même sans en prendre possession
physiquement, ce qui les rend facilement tradables.
 Les devises – Cela couvre les devises étrangères et peut consister à utiliser une transaction
pour en couvrir une autre.
 Le taux d’intérêt – La couverture peut aussi consister à prêter et à emprunter des taux.
 La météo – Cela couvre le marché des dérivés climatiques avec des événements faibles en
risques et riches en probabilités

Maintenant que vous avez une idée générale, observons certains véritables exemples de
couverture :

Les dérivés

Il s’agit de titres tirant leur valeur respective d’actifs sous-jacents. Les dérivés, comme
les contrats à terme et les options, sont très utiles pour se couvrir. Voici comment :

Se couvrir avec des contrats à terme

Imaginons que vous possédiez une boulangerie prospère. Vous vous inquiétez beaucoup par
rapport à la hausse du prix du beurre que vous utilisez dans vos délicieuses pâtisseries. Vous
pouvez vous protéger contre cette imprévisibilité en concluant un contrat à terme (Futures),
vous permettant d’acheter le beurre à un prix spécifique à une date future convenue.

Si le prix augmente considérablement à l’expiration du contrat, la couverture sur le contrat à


terme s’avérera payante. En effet, vous serez en mesure d’obtenir le beurre au prix auquel
vous avez conclu le contrat à terme, qui est inférieur au prix du marché.

Ce qui se passe lorsque le prix baisse est une représentation claire de l’un des inconvénients
de la couverture. Si le coût du beurre a baissé à la date d’expiration du contrat, vous êtes à
nouveau obligé de payer le prix initialement fixé dans le contrat. Cela signifie que vous auriez
mieux fait de ne pas vous couvrir en premier lieu.

Fondamentalement, cette couverture vous permet de ne pas vous soucier de l’évolution du


prix du beurre pendant que vous détenez le contrat à terme.

Se couvrir avec des options


Un contrat d’options n’est pas très différent d’un contrat à terme. La principale différence
est que dans un contrat d’option, vous n’êtes pas obligé d’exécuter le contrat à l’expiration.
Vous avez la possibilité d’acheter ou de vendre cet actif à une date ultérieure déterminée.

Par exemple, imaginons que vous possédez des actions Amazon (AMZN). Vous êtes
raisonnablement optimiste quant à la croissance de l’entreprise, mais vous êtes pessimiste
quant au secteur du commerce électronique. Ce que vous pouvez faire pour vous protéger
contre la baisse de vos actions est d’acheter une option de vente sur l’action Amazon. Cette
option vous donne le droit de vendre l’action Amazon à un prix donné, appelé prix
d’exercice, à une date ultérieure convenue.

Ainsi, si la valeur du marché baisse comme vous le craignez et passe sous le prix d’exercice
de l’option, vous récupérerez de l’argent avec les bénéfices de la vente de l’option de vente.
En effet, la valeur de l’option augmentera. Vous pouvez également exercer l’option. Cela
vous permettra de vendre vos actions au prix d’exercice, qui est maintenant supérieur au
prix du marché.

La répartition des actifs (Diversification)

“Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.” Vous avez probablement entendu ce
dicton à maintes reprises, et pourtant il ne vieillit jamais. La répartition des actifs consiste à
placer vos finances dans des investissements n’évoluant pas dans la même direction.

Imaginons que vous possédez des actions d’hôpitaux privés, d’hôtels et d’une chaîne de
centres commerciaux. Supposons également que vous possédez d’autres actifs, comme de
l’or, des matières premières agricoles et des obligations. Un jour, un événement défavorable
touche le secteur du tourisme où opère l’hôtel de la société que vous possédez. Comme
vous étiez diversifié, votre portefeuille sera toujours en bonne santé. Les autres actions et
actifs de votre portefeuille ne seront pas affectés par la baisse du cours de l’action des hôtels
puisqu’ils ne sont pas liés.

De cette façon, la diversification fonctionne comme une stratégie de couverture efficace


pour répartir le risque entre plusieurs catégories d’actifs. Si une catégorie d’actifs subit des
pertes, une autre catégorie peut les compenser.

L’achat par échelons de baisse

Cette stratégie est simple mais très efficace. Elle consiste à acheter des unités
supplémentaires d’un titre ou d’un produit acheté précédemment, même après que son prix
de marché ait encore baissé. Cela permet de diminuer le taux moyen auquel vous avez
acheté le titre.

Supposons que vous ayez acheté 100 unités d’une action à 50 $ par action, mais que le prix
est ensuite descendu à 40 $ par action. Plutôt que de grimacer devant cette perte, vous
décidez d’acheter 100 unités supplémentaires, ce qui ramène votre prix moyen à 45 $ par
action. Il suffit maintenant que le prix atteigne 45 $ au lieu de 50 $ pour que votre position
soit rentable.

Les achats périodiques par sommes fixes

Il s’agit d’une stratégie d’investissement consistant à investir le même montant fixe sur une
longue période. Les investisseurs ont souvent recours aux achats périodiques par sommes
fixes pour couvrir leurs investissements dans un marché volatil. En investissant la même
somme d’argent chaque semaine ou chaque mois, ils se protègent contre les pertes
potentielles dans des conditions de marché défavorables.

Si le prix du titre baisse considérablement le mois suivant, ils finissent par acheter plus
d’unités au prix inférieur. À l’inverse, si le prix augmente considérablement, les achats
périodiques par sommes fixes réduisent le risque d’investir un versement unique d’argent à
un moment où les prix peuvent être gonflés.

Rester liquide (Réserve de liquidités)

Cette stratégie est assez simple. Disposer d’une réserve de liquidités est un moyen
fantastique de se couvrir contre les pertes potentielles de vos investissements. C’est
d’autant plus vrai en période d’incertitude financière.

Les types de couverture

Il y a trois principaux types de couverture que vous devriez connaître :

 Les contrats de gré à gré — Il s’agit d’un accord non standardisé visant à trader un actif
particulier à un prix déterminé à une date convenue par deux parties indépendantes. Les
contrats de gré à gré sont utilisés pour divers types d’actifs tradés, notamment les devises et
les matières premières.
 Les contrats à terme — Comme mentionné précédemment, un contrat à terme est un
accord standardisé pour trader un actif spécifique à un prix déterminé à une date future
convenue par deux parties indépendantes.
 Les marchés monétaires — Cela couvre différents types d’activités financières liées aux
devises et autres opérations sur le marché monétaire.

Il existe aujourd’hui plusieurs types de stratégies de couverture et, bien qu’elles puissent se
recouper, chacune d’entre elles est sensiblement différente. Envisagez d’utiliser plus d’une
approche afin de pouvoir en combiner différentes pour obtenir les meilleurs résultats
possibles.

B. L’utilisation des dérivés financiers pour ce protéger des risques Financier.


Hedging des Risques de Change : Les entreprises opérant sur les marchés internationaux
peuvent se protéger contre les variations des taux de change en utilisant des contrats à
terme ou des options sur devises. Cela sécurise les flux de trésorerie liés aux transactions en
devises étrangères.
Hedging des Risques de Taux d'Intérêt : Pour se prémunir contre les fluctuations des taux
d'intérêt, les entreprises peuvent utiliser des swaps de taux d'intérêt. Cela leur permet de
convertir des taux variables en taux fixes, réduisant ainsi le risque de coûts d'emprunt
accrus.
Hedging des Risques de Matières Premières : Les entreprises dépendantes de matières
premières, telles que l'énergie ou les produits agricoles, peuvent utiliser des contrats à
terme pour fixer les prix d'achat, protégeant ainsi leurs marges contre les variations de prix.
Hedging des Risques d'Inflation : Les dérivés liés à l'inflation, comme les swaps d'inflation,
permettent aux entreprises de se protéger contre les hausses imprévues des coûts liées à
l'inflation, assurant ainsi une meilleure stabilité des flux de trésorerie.
Hedging des Risques de Crédit : Les dérivés de crédit, tels que les contrats de swaps de
crédit, sont utilisés pour se protéger contre le risque de défaut d'un emprunteur. Cela offre
une assurance contre les pertes liées aux obligations ou aux prêts.
Options de Vente pour les Portefeuilles d'Actions : Les investisseurs peuvent acheter des
options de vente pour se protéger contre une baisse potentielle du marché boursier,
agissant comme une couverture contre les pertes sur leurs portefeuilles d'actions.
Stratégies de Collars : En utilisant des options de vente et d'achat, une entreprise peut
mettre en place des collars pour définir une fourchette de prix dans laquelle l'actif peut
évoluer, offrant ainsi une protection tout en permettant une certaine flexibilité.
Options sur Taux d'Intérêt : Les entreprises peuvent utiliser des options sur taux d'intérêt
pour se protéger contre les variations des taux d'intérêt, leur offrant la possibilité de fixer un
taux d'intérêt maximum tout en bénéficiant d'un potentiel de baisse des taux.
Ces stratégies permettent aux entreprises et aux investisseurs de réduire l'impact des
risques financiers, offrant une gestion plus efficace des expositions et contribuant à la
préservation de la stabilité financière. Cependant, il est crucial d'adopter ces stratégies de
manière prudente, en tenant compte des coûts, de la complexité et des implications
spécifiques à chaque situation

C. Exemples concret d’utilisation des dérivés financiers comme un outils de


couverture

des exemples concrets d'utilisation des dérivés financiers comme outils de couverture :

Contrats à terme sur les matières premières :


Un agriculteur peut utiliser des contrats à terme pour couvrir le risque de fluctuation des prix
de ses récoltes. En fixant le prix de vente à l'avance, il se protège contre les baisses de prix
futures, assurant ainsi un revenu stable.
Options sur actions pour les investisseurs :
Un investisseur détenteur d'un portefeuille d'actions peut acheter des options de vente pour
se protéger contre une baisse potentielle des cours. Si le marché prend une direction
défavorable, l'option de vente compense les pertes en permettant de vendre les actions à un
prix prédéterminé.
Contrats à terme sur les taux de change :
Une entreprise internationale peut utiliser des contrats à terme sur les devises pour se
couvrir contre les fluctuations des taux de change. Cela garantit un coût fixe dans la devise
étrangère, réduisant ainsi le risque lié aux variations du marché des changes.
Swaps de taux d'intérêt pour les prêts :
Une entreprise ayant un emprunt à taux variable peut utiliser un swap de taux d'intérêt pour
convertir ce prêt en un taux fixe. Cela protège l'entreprise contre une augmentation des taux
d'intérêt, assurant des paiements réguliers et prévisibles.
Options sur les produits de base pour les entreprises :
Une entreprise dépendante d'une matière première spécifique peut utiliser des options
d'achat sur cette matière première. Cela lui donne le droit, mais non l'obligation, d'acheter la
matière première à un prix fixe, garantissant ainsi un approvisionnement stable à un coût
connu.
Ces exemples illustrent comment les dérivés financiers offrent des mécanismes concrets
pour se prémunir contre les risques liés aux variations de prix, de taux de change ou d'autres
facteurs, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des risques financiers.

II. Avantage et inconvénient des dérivés financiers comme outils de


couverture

A. Avantage de l’utilisation de dérive financiers pour se couvrir contre les risques


La couverture avec des produits dérivés est la pratique des investisseurs qui utilisent des
instruments dérivés comme des options ou des contrats à terme pour se protéger contre les
pertes d’autres investissements dans leurs portefeuilles. En jouant avec succès un
investissement sur l’autre, un investisseur peut réduire le risque au minimum. L’avantage de
la couverture avec des dérivés est qu’un investisseur ne peut pas être endommagé par la
mauvaise performance du titre sous-jacent au contrat de dérivés. Malheureusement, cette
pratique réduit également le potentiel pour l’investisseur de réaliser des profits et introduit
également la nature quelque peu imprévisible des dérivés dans le mix.

De nombreux investisseurs utilisent des produits dérivés, qui sont des instruments financiers
qui permettent de spéculer sur un titre sans avoir à acheter le titre lui-même, comme une
alternative peu coûteuse à l’investissement en actions. Le prix d’un contrat dérivé est
généralement un petit pourcentage du prix du marché du titre sous-jacent, et il offre plus de
flexibilité à l’investisseur pour des bénéfices importants à court terme. Alors que certains
considèrent qu’ils recherchent des profits, d’autres investisseurs préfèrent se couvrir avec
des produits dérivés comme le meilleur moyen d’utiliser ces instruments volatils.

Il existe plusieurs méthodes de couverture avec des dérivés disponibles en fonction du type
de dérivé en question. Un investisseur peut utiliser des contrats d’option connus sous le nom
de put pour équilibrer le risque d’avoir une quantité importante d’un certain stock. Une
option de vente donne au propriétaire le droit de vendre 100 actions d’une action sous-
jacente à un moment donné dans le futur. Si le cours de l’action baisse, le contrat d’option
de vente devient plus précieux, ce qui signifie que l’investisseur peut le vendre avec une
prime pour amortir les pertes jusqu’à ce que l’action rebondisse.

Un autre moyen pour un investisseur d’utiliser la couverture avec des produits dérivés pour
en profiter est par le biais d’un contrat à terme. Un contrat à terme stipule la vente d’un titre
spécifique au prix actuel du marché à une certaine date dans le futur. Une fois de plus, une
personne fortement investie dans un certain titre peut utiliser un contrat à terme pour
bloquer le prix de vente de ce titre. Cela évitera également une baisse potentielle des prix.

Certains inconvénients existent dans la couverture avec des dérivés qu’un investisseur doit
comprendre. D’une part, la pratique de la couverture est essentiellement un pari contre
l’investissement initial. Cela signifie que tout profit de l’investissement initial sera atténué
par la perte subie par le dérivé. En outre, les prix peuvent évoluer si rapidement qu’une
perte subie par le dérivé de couverture peut l’emporter sur les gains du titre sous-jacent.

Il ne fait aucun doute que l'un des grands avantages de cette classe de produits financiers est
que vous ne devez pas vous limiter à l'achat et à la vente d'actions en bourse. Sinon, au
contraire, vous avez de nouvelles opportunités commerciales ouvertes, même si la situation
des marchés actions n'est pas la meilleure de celles que l'on souhaite. C'est-à-dire, vous
permet d'être toujours investi ou garder l'argent actif pour obtenir des rendements élevés,
ce qui est, après tout, ce qu'est ce secteur. En revanche, ce sont des produits qui sont de
plus en plus commercialisés par des entités financières.
Lorsqu'on parle des avantages de cette classe de produits d'investissement très spéciaux, on
ne peut oublier à aucun moment le fait qu'ils sont surtout connus par un segment très
pertinent de petits et moyens investisseurs. Au point qu'ils concentrent une partie de leurs
stratégies d'investissement sur certains de ces modèles d'investissement. C'est le cas des
warrants, qui font déjà partie des classiques pour investir de l'argent en dehors de l'achat et
de la vente d'actions en bourse. Contrairement à il y a quelques années, il s'agissait d'un
produit financier nouveau et émergent qui a été rejeté par une grande partie des
utilisateurs.

Inconvénients des dérivés


Le principal est le risque qui peut être généré dans vos opérations en raison d'un effet de
levier élevé et qui peut conduire à des situations très indésirables de la part des
investisseurs. Il est vrai qu'avec les produits dérivés, vous pouvez gagner beaucoup d'argent,
mais aussi laisser beaucoup d'euros en cours de route. En revanche, les dérivés nécessitent
une meilleure connaissance de leur mécanique car ce ne sont pas des produits
compréhensibles très facilement, mais bien au contraire. En ce sens, vous aurez besoin
d'un niveau d'apprentissage supérieur dans les opérations si vous ne voulez pas qu'elles
soient plus un problème qu'une solution à vos besoins dans le monde de l'investissement.
Tandis que d'un autre côté, il y a aussi l'élément informationnel car ils sont plus difficiles à
suivre que les modèles conventionnels ou plus traditionnels dans le secteur de
l'investissement. On ne peut pas non plus oublier que ces formats d’investissement ne sont
pas la meilleure stratégie pour créer une bourse d’épargne stable et équilibrée à moyen et
long terme. Sinon, au contraire, vise les délais les plus courts dans sa permanence. Où ce
n'est pas l'utilisateur qui domine les espaces du temps comme cela se passe dans les fonds
d'investissement et les opérations boursières.

B. Risque associé l’utilisation de dérivé financiers comme outils couverture

Les risques de marché résultent principalement des fluctuations du prix des instruments

financiers (titres ou contrats), des taux d’intérêt, des taux de change ou encore des cours

de matières premières.

Risque de taux

Le risque de taux ou de taux d’intérêt est le risque qu’un produit perde de la valeur à la

suite d’une diminution ou d’une augmentation des taux d’intérêts.


Sa variation à la hausse augmentera mécaniquement les montants des remboursements du

prêt, ce qui pourrait impacter la capacité de l’entreprise à rembourser son emprunt. La

variation à la baisse peut pour sa part diminuer le taux de rémunération des placements

financiers de l’entreprise et donc des revenus qui en découlent.

Risque de change

Le risque de change est le risque de voir son investissement perdre de la valeur en raison

d’une variation des taux de change. Il ne concerne que les entreprises qui réalisent des

opérations dans une devise étrangère.

La fluctuation de la devise sur le marché peut en effet créer une fluctuation de la valeur des

créances de l’entreprise, impactant son chiffre d’affaires.

Risque de matière première

Le risque de matière première est lié à l’évolution du prix des matières premières sur les

marchés financiers. Il impacte directement les entreprises qui dépendent de la production

et de la transformation de matières premières et d'énergie.

De nombreuses grandes entreprises sont exposées à ce risque, notamment celles

spécialisées dans la production industrielle ou l’agroalimentaire.

Risque de contrepartie ou d'impayés

Le risque de contrepartie ou d’impayés est celui auquel les entreprises sont le plus

fréquemment confrontées. Il se manifeste lorsque la défaillance de l’autre partie l’empêche

de respecter ses engagements en occasionnant une perte financière.


Directement lié au non-respect d’un contrat commercial entre les entreprises, ce risque est

souvent associé à un impayé ou à un retard de paiement.

Risque opérationnel

Le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles provoquées par des erreurs ou

des défauts commis par les ressources humaines ou matérielles : défaillances des matériels,

logiciels, fraudes, erreurs humaines sur un processus de production, etc.

Risque de liquidités

Le risque de liquidité concerne les entreprises qui ne peuvent faire face à leurs dettes faute

de liquidité et ce, même si elles disposent de nombreux actifs. Le risque de liquidité peut

par exemple se produire lorsqu’une entreprise ne peut pas facilement revendre ses stocks,

faute d’acheteurs ou lorsque l’offre est trop importante.

Il concerne également les entreprises qui connaissent une très forte croissance en peu de

temps. Ses besoins en fonds de roulement augmentent alors fortement et un manque de

liquidités peut apparaître, mettant en danger la trésorerie de l’entreprise. Il est donc

fondamental de prendre en compte ce risque dans le cadre de la gestion de sa trésorerie et

de son poste client.

Risque liés à l'environnement de l'entreprise

Les risques liés à l’environnement de l’entreprise sont généralement externes à l’entreprise.

Ils recouvrent principalement les risques météorologiques (tempêtes, séismes,

cyclones), politiques, géopolitiques (en fonction de l’emplacement de l’entreprise elle-


même mais également du lieu de ses transactions et opérations qu’elle réalise) ou encore de

faillite d’un client ou fournisseur (notamment lorsqu’il est stratégique pour l’entreprise).

C. Évaluation des coûts et de bénéfice de l’utilisation des dérives financiers comme un outils
couverture

Bénéfices :

Gestion des Risques : Les dérivés offrent une protection contre les fluctuations de marché,
aidant à préserver la valeur des investissements et à atténuer les pertes potentielles.
Flexibilité Stratégique : Ils permettent aux utilisateurs d'ajuster leurs positions en fonction
des évolutions du marché, offrant ainsi une adaptation continue aux conditions changeantes.
Optimisation du Rapport Risque/Rendement : Une utilisation judicieuse des dérivés peut
aider à optimiser le rapport risque/rendement en maintenant une exposition aux marchés
tout en atténuant les risques.
Réduction de la Volatilité : Les dérivés contribuent à réduire la volatilité des portefeuilles en
permettant aux investisseurs de se protéger contre les variations de prix, de taux de change,
etc.
Protection contre les Événements Inattendus : Ils peuvent servir de couverture contre des
événements inattendus, fournissant une sécurité financière dans des périodes d'incertitude.

Coûts :
Coûts d'Acquisition : L'achat de dérivés implique des coûts tels que des primes d'options, des
marges pour les contrats à terme, ce qui peut réduire les bénéfices potentiels.
Complexité et Frais Opérationnels : La gestion des dérivés peut être complexe, nécessitant
une expertise et entraînant des coûts opérationnels liés à la documentation, à la
comptabilité, etc.
Risques de Contrepartie : Les transactions sur dérivés comportent un risque de contrepartie,
et la défaillance de la contrepartie peut entraîner des pertes financières.
Risques de Marché : Si les conditions de marché évoluent différemment de ce qui était
anticipé, les dérivés peuvent entraîner des pertes sur les positions de couverture.
Coûts de Surexposition : Une utilisation excessive des dérivés peut conduire à une
surexposition, amplifiant les pertes et générant des coûts supplémentaires.
Coûts Réglementaires : La conformité aux réglementations relatives aux dérivés peut
entraîner des coûts, notamment des coûts de conformité et des exigences de reporting.
L’évaluation des coûts et des bénéfices de l'utilisation des dérivés comme outils de
couverture nécessite une analyse approfondie des objectifs, des risques et des coûts
associés, mettant en balance la protection contre les risques et les coûts inhérents à ces
stratégies.

III. Règlementation de dérive financiers

Transparence des Marchés : Les régulateurs imposent des exigences de transparence pour
assurer la divulgation adéquate des transactions sur dérivés, augmentant ainsi la visibilité sur
les marchés financiers.
Enregistrement des Opérateurs : Certains opérateurs de dérivés, notamment les courtiers et
les gestionnaires de fonds, peuvent être tenus de s'enregistrer auprès des autorités
réglementaires pour garantir une surveillance adéquate.
Exigences de Marge : Pour minimiser les risques de contrepartie, les régulateurs peuvent
imposer des exigences de marge, obligeant les parties à disposer de fonds suffisants pour
couvrir les pertes potentielles.
Limites sur les Positions : Des limites peuvent être imposées sur la taille des positions qu'un
acteur du marché peut détenir pour éviter une concentration excessive et atténuer le risque
systémique.
Reporting Obligatoire : Les participants aux marchés dérivés peuvent être tenus de fournir
des rapports réguliers sur leurs transactions, ce qui facilite la surveillance des activités et la
détection précoce de comportements risqués.
Règles de Conduite : Des règles de conduite peuvent être instaurées pour garantir que les
opérateurs de marché agissent de manière éthique et dans l'intérêt de leurs clients,
minimisant ainsi les conflits d'intérêts.
Tests de Résistance : Certains régulateurs peuvent exiger que les institutions financières
effectuent des tests de résistance pour évaluer la résilience de leurs portefeuilles face à des
scénarios de stress.
Cadre de Gestion des Risques : Les entreprises sont souvent tenues d'établir des cadres de
gestion des risques solides, y compris des politiques et des procédures appropriées pour
gérer les risques associés aux dérivés.
Protection des Clients : Des règles sont souvent mises en place pour protéger les
investisseurs et les clients contre des pratiques abusives ou des stratégies de dérivés
inappropriées.
Coordination Internationale : En raison de la nature mondiale des marchés financiers, il
existe des efforts pour coordonner la réglementation des dérivés au niveau international,
assurant une cohérence et une efficacité accrues.
Ces réglementations visent à créer un environnement financier plus sûr et plus transparent
en surveillant les activités liées aux dérivés, en réduisant les risques systémiques et en
protégeant les investisseurs et les marchés.

A. Cadre réglementaire de dérive financiers

L'organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) est une organisation

de normalisation mondialement reconnue dans le domaine de la réglementation des

valeurs mobilières. L'OICV a élaboré et mis en œuvre des cadres réglementaires qui

garantissent l'intégrité, l'efficacité et la transparence des marchés financiers.

L'organisation comprend des organismes de réglementation des valeurs mobilières de

plus de 100 pays, qui travaillent ensemble pour promouvoir la stabilité

financière mondiale et protéger les intérêts des investisseurs sur les marchés financiers.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'OICV et son cadre réglementaire, voici quelques

points clés à garder à l'esprit :

1. La mission de l'OICV est de promouvoir la protection des investisseurs, de garantir

des marchés équitables et efficaces et de réduire le risque systémique. L’OICV y

parvient en élaborant et en mettant en œuvre des normes réglementaires mondiales

pour les marchés de valeurs mobilières, en travaillant avec les pays membres pour

promouvoir l’adoption de ces normes et en menant des recherches et des analyses

sur les questions réglementaires émergentes.


2. L'un des principaux cadres réglementaires de l'OICV est constitué par les Principes

relatifs aux infrastructures des marchés financiers (PFMI), qui fournissent des

orientations sur la conception, le fonctionnement et la réglementation des

infrastructures des marchés financiers (IMF) telles que les bourses, les chambres de

compensation et les systèmes de paiement. Le PFMI est conçu pour contribuer à

garantir la sécurité, l’efficacité et la transparence des IMF, qui sont des éléments

essentiels du système financier mondial.

B. 3. L'OICV élabore et met également en œuvre des normes réglementaires pour

d'autres domaines de la réglementation des valeurs mobilières, notamment la

protection des investisseurs, la transparence du marché et la conduite sur le marché.

Par exemple, l’OICV a élaboré des principes pour la réglementation des hedge funds,

des lignes directrices pour la réglementation des marchés à terme de matières

premières et des normes pour la réglementation des agences de notation de crédit.

C. 4. L’OICV participe également activement à la coordination des efforts

réglementaires mondiaux, notamment en réponse aux défis réglementaires

émergents tels que la croissance des technologies financières et l’utilisation

croissante des cryptomonnaies. Par exemple, l’OICV a récemment publié un rapport

sur la réglementation des crypto-actifs, qui fournit des orientations aux régulateurs

sur la manière d’appliquer la réglementation actuelle des valeurs mobilières

au monde en évolution rapide des actifs numériques.

D. Dans l'ensemble, l'OICV joue un rôle essentiel dans la promotion de la stabilité

financière mondiale et la protection des intérêts des investisseurs. Ses cadres

réglementaires servent de référence pour la réglementation des valeurs mobilières

dans le monde entier et son travail contribue à garantir que les marchés financiers

restent équitables, efficaces et transparents.


E. Les marchés de produits dérivés jouent un rôle crucial dans la finance mondiale et, à

ce titre, doivent être soigneusement réglementés pour garantir leur stabilité et leur

intégrité. L'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a élaboré

un ensemble de principes pour la surveillance des marchés de produits dérivés, qui

visent à fournir un cadre réglementaire cohérent entre les juridictions. Ces principes

reposent sur la conviction qu’une réglementation efficace des marchés de produits

dérivés nécessite une coopération et une collaboration entre les acteurs du marché,

les régulateurs et les autres parties prenantes.

F. 1. Champ d'application et application : Les principes de l'OICV couvrent tous les

aspects du marché des produits dérivés, y compris la négociation, la compensation, le

règlement et le reporting. Ils s'appliquent à tous les types de produits dérivés, y

compris les contrats à terme, les options, les swaps et les contrats à terme.

G. 2. Cadre juridique : Les principes exigent que les marchés de produits dérivés soient

soumis à un cadre juridique clair et complet applicable dans toutes les juridictions

concernées. Cela comprend les règles régissant la conduite des acteurs du marché,

ainsi que les règles relatives au fonctionnement des plateformes de négociation, des

chambres de compensation et d'autres infrastructures de marché.

H. 3. Autorisation et surveillance : Les principes exigent que les marchés de produits

dérivés soient autorisés et supervisés par les autorités compétentes. Ces autorités

doivent avoir le pouvoir de faire appliquer les règles et réglementations régissant

le marché et de prendre les mesures appropriées lorsque cela est nécessaire pour

protéger les acteurs du marché et garantir l'intégrité du marché.

I. 4. Transparence : Les principes exigent que les marchés de produits dérivés soient

transparents, avec des informations sur les prix, les volumes de transactions et

d'autres données pertinentes disponibles pour tous les acteurs du marché. Cela
comprend des exigences en matière de transparence avant et après la négociation,

ainsi que la communication publique des données agrégées.

J. 5. Gestion des risques : Les principes exigent que les marchés dérivés disposent

de systèmes de gestion des risques robustes, y compris des exigences de marge, une

gestion des garanties et des procédures en cas de défaut. Ces systèmes doivent être

conçus pour minimiser le risque de perturbation du marché et protéger contre le

risque de crédit de contrepartie.

K. 6. Application : Les principes exigent que les marchés de produits dérivés disposent

de mécanismes d'application efficaces pour garantir le respect des règles et

réglementations régissant le marché. Cela comprend des mécanismes de signalement

et d’enquête sur les fautes professionnelles, ainsi que des sanctions en cas de non-

respect.

L. 7. Coopération : Les principes soulignent l'importance de la coopération et de la

collaboration entre les régulateurs, les acteurs du marché et les autres parties

prenantes dans la surveillance des marchés dérivés. Cela comprend le partage

d’informations et de meilleures pratiques, ainsi que la coordination des mesures

réglementaires entre les juridictions.

M. Dans l'ensemble, les principes de l'OICV fournissent un cadre complet pour la

surveillance des marchés dérivés, visant à promouvoir la transparence, l'intégrité et

la stabilité de ces marchés financiers importants. En adhérant à ces principes, les

régulateurs et les acteurs du marché peuvent travailler ensemble pour garantir que

les marchés dérivés continuent de jouer un rôle vital dans la finance mondiale tout

en minimisant les risques associés à ces instruments complexes.


B. Rôle de l’intensité de régulation dans la suspension de dérive financier

Les dérivés sont des instruments financiers qui tirent leur valeur d'actifs ou d'indices sous-

jacents. Ils sont largement utilisés sur les marchés financiers pour diverses raisons,

notamment la couverture, la spéculation et l'arbitrage. Les produits dérivés ont pris une

importance croissante ces dernières années en raison de la croissance du système

financier mondial et de la complexité des produits financiers modernes. Le rôle des produits

dérivés sur les marchés financiers fait l’objet d’un débat permanent parmi les économistes,

les régulateurs et les acteurs du marché.


Voici quelques points clés à considérer lors de l’exploration du rôle des produits dérivés sur

les marchés financiers :

1. Gestion des risques : les dérivés sont souvent utilisés par les acteurs du marché pour gérer

les risques. Par exemple, une entreprise peut utiliser un contrat à terme pour fixer le prix

d’un produit qu’elle doit acheter à une date ultérieure. Cela peut aider l’entreprise à éviter

les fluctuations de prix et à planifier son budget plus efficacement. De même, un investisseur

peut utiliser des options pour se protéger contre les pertes d’un portefeuille d’actions.

2. Efficacité du marché : les produits dérivés peuvent contribuer à améliorer l’efficacité du

marché en offrant une plus grande liquidité et une plus grande découverte des prix. Par

exemple, les contrats à terme permettent aux acheteurs et aux vendeurs de négocier un

large éventail de matières premières et d'instruments financiers selon des termes et

conditions standardisés. Cela peut contribuer à réduire les coûts de transaction et à accroître

la transparence du marché.

3. Spéculation : Les produits dérivés peuvent également être utilisés à des fins spéculatives,

ce qui peut accroître la volatilité et le risque du marché. Par exemple, certains investisseurs

peuvent utiliser des produits dérivés pour parier sur l’évolution du prix d’un actif, sans

posséder réellement l’actif sous-jacent. Cela peut conduire à des bulles de prix et à des

krachs de marché si trop d’investisseurs sont d’un même côté dans une transaction.

4. Risque de contrepartie : les produits dérivés créent un risque de contrepartie, c'est-à-dire

le risque qu'une partie à une transaction ne respecte pas ses obligations. Cela peut créer un

risque systémique dans le système financier si de nombreux acteurs du marché sont exposés

à la même contrepartie. Pour atténuer ce risque, les régulateurs ont mis en place des

exigences de marge et des règles de garantie pour les transactions sur produits dérivés.

5. Surveillance réglementaire : Les marchés de produits dérivés sont soumis à une

surveillance réglementaire dans la plupart des pays. Les régulateurs cherchent à garantir que
les produits dérivés sont utilisés de manière sûre et transparente et que les acteurs du

marché ont accès à des outils de gestion des risques appropriés.

L'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) a élaboré un cadre de

réglementation des marchés dérivés, qui comprend des principes d'intégrité du marché,

de protection des investisseurs et de gestion des risques systémiques.

Les produits dérivés jouent un rôle important sur les marchés financiers, mais ils présentent

également des risques importants s’ils ne sont pas utilisés correctement. Les régulateurs et

les acteurs du marché doivent travailler ensemble pour garantir que les dérivés sont utilisés

de manière sûre et transparente et que des outils de gestion des risques appropriés sont

disponibles pour tous les acteurs du marché.

C. Mesure pour limiter les risques liés au dérive financiers.

La structuration d’un pilotage de gestion des risques financiers suppose préalablement

d’identifier et évaluer les risques en la matière auxquels l’entreprise est exposée. Une

démarche qui nécessite méthode et rigueur. La première étape consiste donc

à cartographier ces risques pour ensuite les analyser afin de mettre en place les mesures de

prévention et de contrôle adaptés.

Cartographier les risques

L’identification des risques consiste à recenser tous les risques et menaces susceptibles

d’altérer la santé financière de l’entreprise. A cet effet, il convient notamment


d’interroger toutes les parties prenantes de l’entreprise et de poser ce qui, en interne et au

niveau de l’écosystème de l’entreprise, peut avoir un impact sur la performance financière.

Analyser les risques

Il convient ensuite d’évaluer le niveau et la nature du risque. Comme tous les risques n'ont

pas la même probabilité d'occurrence et le même impact, il faut les évaluer et les classer en

fonction de ces deux critères.

Prévenir les risques

Chaque risque identifié doit faire l’objet d’actions de « mise sous contrôle » qui relèvent

très souvent d’activités à réaliser pour réduire leur survenance ou leur impact. Le bon

pilotage du dispositif de contrôle interne de l’entreprise est donc primordial pour réduire au

maximum les effets de bord de ces risques, couplé à un dispositif de veille et d’analyse de

l’évolution des marchés sur certains risques précités.


Les produits dérivés

Afin de se protéger contre les risques de marché, l’entreprise peut parfois mettre en

place des produits dérivés. Il s’agit d’instruments financiers dont le prix ou la valeur est

calculé par rapport à la valeur d’autres actifs ou instruments présents sur le marché.

Contrats à terme de gré à gré (forwards), contrats d’échange (swaps), contrats à

terme (futures)… ces options sont ainsi autant de produits dérivés sur lesquels les

entreprises peuvent s’appuyer pour se prémunir contre les risques de marché.


Les assurances
La prévention contre les risques de contrepartie passe notamment par la connaissance du

client ou fournisseur. A cet effet, les entreprises peuvent s’appuyer sur des données

accessibles en open data. Les sociétés de renseignement économique /

assureurs crédits proposent également des prestations à forte valeur ajoutée pour mesurer

ce risque de contrepartie et le suivre.

Au-delà de ces mesures d’évaluation, il est également possible de s’assurer contre les

risques clients (via les assureurs crédit) ou les risques liés à l’environnement (via les

assureurs traditionnels).
L'audit interne

Les audits internes sont recommandés dans la prévention des risques opérationnels. Ils

permettent d'évaluer à tout moment la couverture des risques opérationnels au sein de

l'entité et de prendre les mesures nécessaires dans les meilleurs délais.


La gestion de trésorerie

Pour prévenir le risque de liquidité, le trésorier peut notamment s’appuyer sur les tableaux

de financement et de flux de trésorerie. Ils permettent de vérifier si les ressources et les flux

d’exploitation sont suffisants à son besoin en fonds de roulement.

CONCLUSION
La dérive financière peut être considérée comme un outil de couverture dans le domaine des
finances. Elle se réfère à la variation et à la volatilité des actifs financiers, tels que les actions,
les obligations, les devises et les matières premières, par rapport à un indice de référence.
L'utilisation de produits dérivés financiers permet aux investisseurs de se protéger contre les
mouvements indésirables ou les risques associés à ces actifs. Les dérivés financiers
comprennent plusieurs mécanismes tels que les options, les contrats à terme (futures), les
swaps et les produits structurés. Les options donnent le droit, mais non l'obligation, d'acheter
ou de vendre un actif sous-jacent à un prix prédéterminé à une date future. Les contrats à
terme, quant à eux, obligent les parties à acheter ou vendre un actif à un prix et à une date
futurs spécifiés. Les swaps sont des contrats d'échange de flux financiers entre les parties,
tandis que les produits structurés combinent différents types de dérivés pour créer des produits
plus complexes. Ces dérivés financiers sont utilisés par les investisseurs pour diverses raisons,
notamment la couverture des risques, la spéculation sur les fluctuations de prix, l'optimisation
des rendements et la gestion des portefeuilles. Ils permettent également aux participants du
marché de se positionner sur des actifs sans avoir à les posséder physiquement, ce qui offre
une flexibilité et une liquidité accrues. Il est important de noter que les dérivés financiers
comportent également des risques, tels que le risque de contrepartie, le risque de liquidité et le
risque de volatilité. Il est donc essentiel pour les investisseurs de comprendre les mécanismes
de ces instruments avant de les utiliser dans leurs stratégies financières.

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