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Présenté en vue de l’obtention du titre
d’Ingénieur d’État
Spécialité : Génie Électromécanique
AYAD Manal
Titre :
Je me permets par la présente d’honorer l’âme que vous êtes, et je vous dédie ce travail modeste comme
fruit des grands sacrifices que vous avez faits et vous faites encore pour mon éducation et ma formation.
Aucune dédicace, ne serait suffisante pour exprimer mon grand amour envers vous. Je vous remercie pour
tous vos longues années de soutien, et pour votre grande bouffée de tendresse et d’amour. Veuillez accepter
cet humble travail comme preuve de ma reconnaissance éperdue pour votre persévérance et vos prières.
Vous étiez la lumière me guidant vers le bon chemin, j’avais besoin et j’aurai toujours besoin de votre abri
et protection.
Au nom des jours et années passés ensemble je vous aime. Merci pour votre soutien incontournable,
merci d’avoir fait part des hauts et des bas de ma vie. Je vous promets d’être là pour vous comme vous l’êtes
Avec vous, j’ai eu l’occasion de savoir que mon amie peut être ma tante, voire même ma grand-mère. Ce
travail est le rêve exaucé de ma grand-mère qui ne cessait de répéter qu’il m’imaginait Ingénieure d’État.
Le vrai trésor de la vie, est d’avoir un lieu de confort et de sécurité : La famille. Je vous consacre cette
dédicace, emblématique de respect et d’amour que j’exprime pour vous quotidiennement. Que dieu vous
À mes Amis,
Pour vos encouragements, vos conseils et vos critiques souvent argumentées. Travailler avec vous était
i
Remerciements
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, je tiens à remercier avant tout l’entreprise
JESA de m’avoir donné une chance et accueillie durant ces 4 mois de stage. Je dois ma reconnaissance à
Monsieur HAMJI Mohammed Material Management departement head pour le privilège qu’il m’a accordée
Toute ma gratitude s’adresse à mon parrain industriel, Monsieur BAZMANE Youssef Warehousing
Manager pour sa disponibilité, ses orientations, qui m’ont été d’une aide inestimable.
Je tiens à remercier tous les membres de JESA qui ont tâché à me faciliter mon intégration même en
un stage en ligne.
Très grands sont les sentiments de gratitude et de considération que j’exprime à l’égard de mon
encadrant académique Monsieur HAMLICH Mohammed pour la confiance et le temps qu’il m’a consacré
tout au long de la réalisation de ce projet et l’aide permanent qu’il a su me prodiguer sans omettre ses
Mes vifs remerciements à tout le cadre administratif et professoral de l’École Nationale Supérieure
d’Arts et Métiers de Casablanca (ENSAM-C) pour leurs efforts considérables et leurs conseils efficients
Mes remerciements s’étendent également aux membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce travail.
Je m’excuse de toute omission par oubli de ma part et remercie toute personne qui a contribué de près
ii
Résumé
Dans le cadre de la formation à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) de Casa-
blanca, le présent rapport s’inscrit comme étant un Projet de Fin d’Etude PFE d’une durée de 4 mois de
dardiser son calcul. Les zones de stockage concernées par cette étude, sont les cours de stockage des
équipements des projets ultérieurs dont JESA est responsable. Cette étude émane du fait que l’entreprise
n’a pas une idée claire sur la surface de stockage qui sera consacrée pour un projet, et donc l’estimation
L’outil adopté pour remédier à ce problème est le Benchmarking Etude Comparative, qui consiste à
s’inspirer des outils ou techniques ou stratégies utilisés par les autres entreprises, afin améliorer la qualité
D’une façon générale, le projet courant est une projection d’un sujet de recherche sur un sujet d’in-
génierie. En effet, Les cibles du Benchmarking sont des thèses doctorales effectuées pour remédier aux
Problèmes de Stockage des Conteneurs dans les terminaux portuaires, la Recherche Opérationnelle
est mise en lumière dans cette étude, comme outil efficient de résolution de problème. Le côté ingénierie,
réside dans le fait d’implémenter l’algorithme élis de cette recherche par le biais d’un logiciel d’optimisation
Pour répondre aux objectifs visés et concrétiser le travail, un projet en cours de construction à JESA
est pris comme référence pour y appliquer les stratégies élises après l’étude comparative faite. Sur ce, le
Mots clés : Supply Chain, Entreposage, Conteneurs, Remaniements, Recherche Opérationnelle, Bench-
marking...
iii
Abstract
As part of the training at the National School of Arts and Crafts (ENSAM) of Casablanca, this
report is part of a PFE End of Study Project lasting 4 months internship at JESA.
This project mainly aims at Optimizing the storage surface and therefore implicitly Standar-
dizing its computation. The storage areas concerned by this study are the storage yards for equipment
from subsequent projects for which JESA is responsible. This study arises from the fact that the company
does not have a clear idea of the storage area that will be devoted to a project, and therefore the estimate
The tool adopted to remedy this problem is the Benchmarking, which consists of drawing inspiration
from the tools or techniques or strategies used by other companies, in order to improve the quality of a
Generally speaking, the current project is a projection of a research topic onto an engineering topic.
Indeed, Benchmarking targets are doctoral theses carried out to remedy Container Storage Problems
in port terminals, the Operational Research is highlighted in this study, as a tool efficient problem
solving. The engineering side, lies in the fact of implementing the elected algorithm of this research by
means of a CPLEX optimization software using the OPL language Optimization Programming Language.
To meet the objectives and make the work a reality, a project under construction at JESA is taken
as a reference to apply the strategies chosen after the comparative study has been carried out.
With that, Benchmarking and Operational Research are the pillars of the current study.
marking ...
iv
ملخص
كجزء من التدريب في المدرسة الوطنية للفنون والمهن ) (ENSAMفي الدار البيضاء ،يعد هذا التقرير جزءًا من مشروع نهاية الدراسة PFE
يهدف هذا المشروع بشكل أساسي إلى تحسين سطح التخزين وبالتالي توحيد حسابه ضمنيًا .مناطق التخزين المعنية بهذه الدراسة هي ساحات
تخزين المعدات من المشار يع اللاحقة التي تكون JESAمسؤولة عنها .تنشأ هذه الدراسة من حقيقة أن الشركة ليس لديها فكرة واضحة عن منطقة
التخزين التي سيتم تخصيصها للمشروع ،وبالتالي فإن تقدير تكلفة هذا المشروع لا يزال غير مكتمل.
الأداة المعتمدة لمعالجة هذه المشكلة هي Benchmarkingالمرجعية ،والتي تتكون من استلهام الأفكار من الأدوات أو الأساليب أو
الاستراتيجيات التي تستخدمها الشركات الأخرى ،من أجل تحسين جودة عملية ما )الإنتاج والتخزين والتسليم وما إلى ذلك(.
بشكل عام ،المشروع الحالي هو إسقاط لموضوع بحث على موضوع هندسي .في الواقع ،أهداف المرجعية هي أطروحات الدكتوراه التي تم تنفيذها
لمعالجة مشاكل تخزين الحاو يات في محطات الميناء ،تم تمييز البحث العملي في هذه الدراسة ،كأداة فعالة لحل الإشكاليات .يكمن الجانب الهندسي
في حقيقة تنفيذ الخوارزمية المنتخبة لهذا البحث عن طر يق برنامج تحسين CPLEXباستخدام لغة .Optimization Programming Langage OPL
لتحقيق الأهداف وجعل العمل حقيقة واقعة ،يتم اعتبار مشروع قيد الإنشاء في JESAكمرجع لتطبيق الاستراتيجيات المختارة بعد الدراسة
المرجعية.
الكلمات الرئيسية :سلسلة التوريد ،التخزين ،الحاو يات ،إعادة التنظيم ،البحوث العملية ،المرجعية ...
v
Sommaire
Dédicaces i
Remerciements ii
Résumé iii
Abstract iv
ملخص v
Introduction Générale 1
vi
1.8.2 Bâtiments et infrastructures (B&I) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.8.3 La gestion d’actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Conclusion 38
vii
Inconvénients de la conteneurisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Problèmes de stockage des conteneurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Conclusion 75
viii
6 Traitement de données 78
6.1 Collecte des données de la Wash Plant à JESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
6.1.1 Filtration initiale des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
6.2 Choix de l’unité de conteneurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Comparaison par unité de surface occupée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
8 Description du problème 83
8.1 Vue globale du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
8.2 Calcul de la surface de stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
8.3 Changement du problème à traiter : Minimiser le remaniement . . . . . . . . . . . . . . . 86
8.3.1 Hypothèses considérées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
8.3.2 Paramètres du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
8.3.3 Contraintes du problème . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Conclusion 99
ix
Annexe L Base de données sur CPLEX l
x
Table des figures
4.1 Conteneurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
xi
4.2 Les différents types de conteneurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
xii
Liste des tableaux
xiii
Introduction Générale
Né d’une joint-venture entre OCP et Jacobs Engineering, JESA est le leader africain des services
de conception, d’ingénierie, de réalisation de projets et de gestion d’actifs, offrant une valeur supérieure
aux clients avec des solutions de bout en bout, innovantes et durables pour le développement industriel et
urbain. Les principes fondateurs et les engagements de JESA sont profondément enracinés dans la sécurité
et le bien-être de tous les collaborateurs, clients, partenaires et communautés locales partout où elle est
présente.
C’est dans cet élan que JESA, afin d’accompagner les projets d’OCP et réaliser plusieurs d’autres
projets, cherche à trouver le meilleur dans ces méthodologies dans les domaines du projet où intervient
JESA.
Partant de ce constat, JESA aspire à devenir plus efficiente dans son travail, s’oriente davantage vers
la maîtrise de ces projets, cela requiert la maîtrise des différents aspects de ce projet.
Dans cette perspective, JESA lance des sujets d’amélioration de stratégies de gestion de projet. Le
sujet courant est une étude d’amélioration du stockage des équipements des projets sous la responsabilité
de JESA. Cette amélioration est plus spécifiquement dans le but d’optimiser la surface de stockage et de
standardiser le calcul de sa surface.
Le Benchmarking est parmi les outils les plus efficaces garantissant une amélioration rapide de la
situation actuelle de l’entreprise, le Benchmarking peut également aider les organisations à identifier les
domaines, les systèmes ou les processus à améliorer, qu’il s’agisse d’améliorations incrémentielles (conti-
nues) ou d’améliorations spectaculaires (réingénierie des processus métier).
Afin de rapporter ce travail le plus exhaustivement possible, ce rapport sera scindé en trois grandes
parties :
1. Première Partie :
• La définition de l’organisme d’accueil JESA ;
• La mise en situation du projet qui met en valeur le projet de référence, la définition de la
stratégie d’étude QQOQCP et la mesure du risque de l’étude par le biais de la matrice SWOT ;
2. Deuxième Partie :
• Explication de l’entreposage à JESA ;
• Les détails des stratégies de stockage, s’étayant sur la Recherche Opérationnelle, choisies par
les entreprises ciblées par le Benchmarking ;
3. Troisième partie :
• Proposition d’une stratégie de stockage facilitant le traitement des données d’entrée en mar-
chant sur les pas des entreprises ciblées pour le Benchmarking ;
• Proposition d’une méthode de calcul approximative des surfaces de stockage des projets ulté-
rieurs ;
• Proposition d’un algorithme de résolution d’un problème rencontrée dans la méthode de calcul
de la surface de stockage proposé, et son implémentation sur le logiciel d’optimisation CPLEX ;
1
Première partie
2
Ensam-Casablanca Warehousing sizing & surface optimization Projet Fin d’Etude
chapitre 1
La figure ci-dessous, résume le parcours de JESA, depuis la joint-venture entre l’OCP et Jacobs :
1 WorleyParsons est un bureau d’études et de conseil en ingénierie australienne, spécialisé notamment dans les secteurs
de l’énergie et de l’industrie.
A travers ses filiales, JESA vise à construire des relations étroites et créatrices de valeurs à long terme
avec ses clients et partenaires en s’appuyant sur des ressources locales avec une bonne connaissance du
territoire qui contribueront à la création d’opportunités d’emploi et au transfert de savoir-faire.
Le siège social de JESA est basé à Casablanca, avec d’autres bureaux en Côte d’Ivoire, en Éthiopie,
au Bénin, au Sénégal et à Lakeland aux États-Unis :
2 Our global knowledge capacity and expertise Is a unique strength enabling us to deliver project excellence in The region
Voici quelques détails sur les différents bureaux de JESA à travers le monde :
Siège social, Casablanca, Maroc - JESA, a été créée en 2010 et initialement, les principales activités
se sont concentrées sur l’ingénierie des phosphates. Au fil des ans, JESA est devenu un centre
mondial d’ingénierie des phosphates et le leader africain des services de conception,
d’ingénierie, de réalisation de projets et de gestion d’actifs, offrant des solutions innovantes
et durables de bout en bout pour les projets industriels et urbains.
Avec plus de 1700 collaborateurs de 30 nationalités différentes et plus de 300 projets, JESA est
présent aussi bien en Afrique qu’à l’international avec 6 bureaux sur le continent Africain, et un aux
USA ; le siège social étant à Casablanca.
Rabat, Maroc - Le bureau de Rabat accueille l’équipe JESA Bâtiment & Infrastructures, qui a
acquis “Team Maroc” en 2012 et offre une expertise pluridisciplinaire avec plus de 39 ans d’expérience
reconnue et valorisée dans :
• Construction ;
• Infrastructures : routes, autoroutes, voies ferrées, ouvrages et études géotechniques, transports,
eau.
Avec plus de 250 ingénieurs hautement qualifiés, JESA B&I3 est l’un des acteurs majeurs de l’ingé-
nierie, de l’architecture et autres secteurs professionnels avec une offre globale et une expertise en
génie civil, bâtiment, transport et hydraulique.
JESA WEST AFRICA : Abidjan, Côte d’Ivoire - La Côte d’Ivoire est le premier pays sub-saharien
où JESA a ouvert un bureau dans le cadre de sa stratégie d’expansion en Afrique.
JESA AFRIQUE DE L’OUEST, en tant que filiale basée à Abidjan a été créée suite au gain de plu-
sieurs projets dans la région, principalement dans les secteurs du bâtiment, des infrastructures
et de l’énergie.
3 Building & Infrastructures (Construction & Infrastructures
JESA vise à établir des relations solides et à créer de la valeur à long terme avec ses clients et
partenaires grâce aux équipes locales hautement qualifiées de JESA.
JESA WEST AFRICA : Dakar, Sénégal - Au Sénégal, JESA a ouvert un bureau à Dakar en 2020.
Le groupe, grâce à son expertise avérée dans le secteur de l’énergie, devient un acteur majeur de la
modernisation et du renforcement des infrastructures électriques du pays, principalement
dans la capitale Dakar et ses régions environnantes.
JESA WEST AFRICA : Cotonou, Bénin - Au Bénin, JESA a ouvert un bureau à Cotonou en 2018.
Le groupe, prouvant ses compétences exceptionnelles dans le secteur de l’énergie, est responsable
du PMC de 4 centrales solaires et du renforcement des infrastructures électriques du
pays.
JESA TECHNOLOGIES : Lakeland - Floride, États-Unis - JESA Technologies, basée à Lake-
land en Floride, cumule plus d’un demi-siècle d’expérience significative et une expertise de classe
mondiale dans le domaine des phosphates qui la positionne comme l’expert mondial de la tech-
nologie des phosphates.
• Phosphate et Engrais ;
• Métaux et mines ;
• Produits chimiques de base ;
Infrastructure
Opérations
• Excellence de l’exploitation et de la maintenance ;
• Chaîne d’approvisionnement ;
• Approvisionnement ;
• Développement de produits ;
Numérisation industrielle
• Stratégie, conception et implémentation des actifs numériques ;
En tant qu’entreprise à service complet et entièrement intégrée, JESA conçoit, et construit les projets
de ses clients du début à la fin.
En plus de la gestion de la construction et de la gestion de projet, JESA fournit une gamme complète
de services de construction sur le terrain, y compris la construction et la fabrication modulaires, pour les
clients des secteurs public et privé.
Ses processus et procédures de travail intégrés permettent d’identifier des opportunités uniques d’ajou-
ter de la valeur, favorisant l’innovation et l’efficacité. JESA a l’habitude de respecter des calendriers
agressifs et complexes, et propose un certain nombre de processus de livraison alternatifs pour les travaux
publics et les projets d’infrastructure civile.
Dans tout ce qu’elle construit pour ses clients à travers le monde, la sécurité est la priorité numéro un
de JESA.
• L’assistance au maître d’ouvrage dans la réception des divers composants de l’ouvrage, afin que
celui-ci puisse obtenir un ouvrage complet.
L’entrepreneur EPCM coordonne les différents points situés ci-dessus, mais il veille aussi à ce que
l’ensemble du projet se déroule correctement selon les besoins du chantier. Il peut décider d’entreprendre
ou non un travail réel sur le chantier.
JESA propose une gamme complète d’ingénierie, d’approvisionnement et de gestion de la construc-
tion. Ses stratégies EPCM se concentrent sur l’alignement, la surveillance et la prévision, l’évitement du
changement et la réussite.
Ses services étendus d’EPCM vont bien au-delà de la conception et de la construction traditionnelles,
du démarrage et de la mise en service à l’exploitation et à la maintenance, JESA gérera, entretiendra et
optimisera vos actifs tout au long du cycle de vie.
1.6.6 Digital
Mission de Digitalisation Industrielle ADS
La transformation numérique, dans un monde imprévisible et en constante évolution, est devenue un
moyen décisif pour augmenter les performances, améliorer la communication, le partage et la réutilisation
des données et des informations.
L’équipe ADS de JESA est résolument axée sur l’innovation et une approche centrée sur le client qui
l’aide à naviguer dans le paysage numérique. Les solutions d’exploitation proposées intègrent les données
de processus, de flux de travail et d’actifs, pour augmenter les performances des unités industrielles des
clients.
Avec des connaissances spécifiques en affaires et en ingénierie et une expérience réelle des projets et des
actifs, JESA met en œuvre des stratégies numériques adaptées. Utiliser une technologie et un savoir-faire
numériques. JESA aidera l’usine/l’actif de production intelligent et/ou la chaîne de valeur en fournissant
des solutions numériques et automatisées de bout en bout pour le cycle de vie de l’exploitation des actifs,
au service de tous les actionnaires (production, maintenance, chaîne d’approvisionnement, gestion et
stratégie). L’aspect humain et la culture sont des piliers fondamentaux de la réussite de la transformation
numérique.
L’équipe ADS se concentre sur la gestion du changement tout en introduisant de nouvelles méthodes
de travail numériques.
Donc cet outil peut être personnalisé pour répondre aux besoins des clients dans toutes les industries.
Aperçu du projet
Aperçu du projet
Client : OCP ;
Type de contrat : PCM ;
Aperçu du projet : Pipeline de lisier est mis en œuvre dans le cadre du programme de développement
industriel avec OCP. Cette évolution majeure du process industriel du groupe repose en grande
partie sur le transport hydraulique par canalisation. Ce saut technologique répond au double défi
de la croissance des volumes et de l’optimisation des coûts tout au long de la chaîne de valeur. Cela
marque des changements fondamentaux dans l’approche du transport du phosphate au Maroc, avec
le passage de la chaîne de production du mode discret au mode continu et intégré, de l’extraction
du phosphate à l’enrichissement dans les unités de traitement jusqu’au chargement des produits
phosphatés sur le navire pour l’exportation.
Ce pipeline minéral sécurise le transport en continu de la pulpe de phosphate des mines de Khouribga
vers la plateforme de traitement intégrée du Jorf Phosphate Hub, où elle sera transformée en produits
dérivés, tout en réduisant plusieurs étapes intermédiaires pour son transport. Ce projet consiste en
187 km d’un système souterrain de canalisations de boues de phosphate de 36 pouces transportant
les boues des usines de lavage Daoui, MEA et El Halassa jusqu’à Jorf Lasfar. Capacité de 38 MT/an.
7 Slurry Pipeline
Aperçu du projet
Client : OCP ;
Type de contrat : EPCM ;
Aperçu du projet : Owner Project Investment (ODI) est l’un des plus grands projets EPCM d’engrais
au monde.
Chaque usine ODI est un complexe chimique intégré comprenant une usine de production d’engrais
à base de phosphate diammonium (DAP), une usine d’acide sulfurique (SAP), une usine d’acide
phosphorique (PAP) et un OSBL de soutien, y compris un générateur à turbine. Capacité de 1
MT/an.
Jesa fournit des licences technologiques, une conception technique de base et de processus, une
conception technique détaillée, des services d’approvisionnement, la gestion de la construction, le
démarrage avant la mise en service et l’assistance à la mise en service.
Aperçu du projet
Aperçu du projet : Ce projet développe une usine de lavage qui contient deux lignes de lavage de
phosphate pour améliorer la qualité BT/TBT et adapter le transport par pipeline.
Ce projet développe une usine de traitement de minerai de phosphate (usine de lavage) à Beni Amir
qui, avec les usines MEA et Daoui, répondra aux futurs besoins du plan d’affaires pour le produit
commercial et assurera une exploitation rationnelle et équilibrée des gisements en : Renforcement
de la production globale des plus faibles teneurs en phosphate de type 3”C3” (développement des
Mines BENI AMIR et SIDI CHENENE) ;
Assurer le développement en temps opportun des usines de lavage de la mine associées au pipeline
de boues (y compris les minerais d’alimentation à haute teneur). L’usine de lavage sera conçue pour
traiter séparément les quatre types de minerais de phosphate (HT, MT, BT et TBT) avec une totale
capacité de production de 12 millions de tonnes par an (produit fini).
Aperçu du projet
Client : OCP ;
Type de contrat : EPMC ;
Aperçu du projet : Le projet Mine El Halassa prévoit la construction de nouvelles infrastructures et
équipements pour une production de 6,5 millions de tonnes par an de phosphate. Cela augmente la
capacité de production de phosphate de 18MT à 38MT.
L’installation comprend :
• Deux installations de dénoyautage avec deux packers
• Liaison de convoyeur de 7 Km pour le transport de la mine de Sidi Chennane au
• Parc d’élevage d’El Halassa
• Unité de maintenance avec bâtiments administratifs et ateliers
• Pont sur la route nationale N°11 qui relie la mine de Sidi Chennane à la mine d’El Halassa.
Aperçu du projet
Client : OCP ;
Type de contrat : EPCM ;
10 Mine EL HALASSA
11 Downstream Filtration & Drying)
Aperçu du projet : L’Aval Filtration et Séchage est la première usine de filtration et de séchage de
pulpe de phosphate transportant par canalisation au monde. La plus grande usine de séchage au
monde utilisant la technologie de séchage flash.
La conception et la construction des plus grandes unités de séchage et de filtration au monde pour
le conditionnement du transport de boues de phosphate par pipeline depuis Khouribga.
Sauvegarde de la canalisation de lisier en alimentant les stations d’épuration existantes (Repulping).
Gestion de l’eau : distribution d’eau (conduite d’eau flash et filtrat) à l’usine chimique de Jorf Lasfar.
Aperçu du projet
Projet : Station de décharge et tuyau de transfert pour les eaux usées et purifiées14
Fig. 1.12: Station de décharge et tuyau de transfert pour les eaux usées et purifiées
Aperçu du projet
Ville de Benguerir :
• Etudes de la station de pompage qui sera greffée sur la STEP de Benguerir.
• Etudes de la station de pompage.
• Etudes des variantes des adductions.
• Etudes pour la protection des adductions contre les régimes transitoires.
14 Discharge Station And Transfer Pipe For Waste And Purified Water
Aperçu du projet
Détails : le projet de dessalement d’eau de mer prévoit la construction de deux unités de dessalement
d’eau par osmose inverse.
Les objectifs de ce projet sont de satisfaire les besoins actuels et potentiels en eau douce dans la
plate-forme, de compenser les débits supplémentaires dans la mine de Khouribga et de préserver les
ressources naturelles en eau en encourageant l’exploitation des eaux non conventionnelles.
Les unités de dessalement sont implantées à l’emplacement nord-ouest du site.
Aperçu du projet
Aperçu du projet
Client : OCP ;
Contrat : PCM/CM ;
Détails : Le projet Bibliothèque OCP est situé dans la Mine Verte de la ville de Khouribga, il s’agit d’un
rez-de-chaussée avec une mezzanine et un sous-sol technique, les façades ont des murs calligraphiques
et le toit est une terrasse-jardin végétalisée.
Le projet consiste en la construction d’un accueil dans un hall de 507 m², d’un auditorium de 200
places avec scène de 450 m², d’une coulisse, d’un espace bibliothèque de 472 m² dédié à l’actualité,
d’une bibliothèque de 1005 m² dédiée à la jeunesse, d’un autre de 1 095 m² dédié à adultes, et un
espace libre de 307 m² dédié à l’art, la musique et le cinéma. Dans les espaces extérieurs, un miroir
et une vasque végétalisée identifient les trois côtés du bâtiment. Un point culminant important
de ce projet est l’économie d’énergie et d’eau grâce à des solutions durables et des solutions de
refroidissement passif.
17 Mediatheque De Khouribga)
Aperçu du projet
Aperçu du projet
Détails : L’usine AVAL, est la première usine de séchage et de filtration de pulpe de phosphate au
monde, c’est aussi la plus grande unité de séchage utilisant la technologie de séchage flash.
Améliorer son fonctionnement de maintenance et assurer le bon fonctionnement des activités de
production. OCP a délégué à JESA la mission d’optimiser la gestion de la maintenance préventive.
L’objectif principal de ce projet est de fournir un support à l’équipe de maintenance de l’Unité de
Filtration et de Séchage des Phosphates (Aval) tout en adoptant un programme de maintenance
fiable basé sur de bonnes pratiques de gestion de la maintenance.
Ce projet vise principalement à identifier les pièces de rechange (PdR), à élaborer des plans de main-
tenance préventive électrique et mécanique, à créer des activités et programmes de maintenance sur
ORACLE et à mettre à jour l’arborescence des équipements. Par ailleurs, le codage PdR est égale-
ment inclus afin de permettre l’optimisation de leur approvisionnement en assurant l’amélioration
des performances des équipements de production.
19 Asset Management
20 DOWNSTREAM PLANT
Aperçu du projet
Détails : Le projet Maintenance complète JFC2 et JFC4 incarne la vision du Groupe OCP de construire
un écosystème solide pour la maintenance totale de ses installations et de ses opérations, dans une
optique de maximisation de la production et d’optimisation des coûts, dans le respect des règles
internationales d’hygiène, de sécurité et de bien-être des employés.
Une première phase d’ingénierie a permis de constituer l’équipe de base du projet, de cartographier
les équipements, la criticité et les plans de maintenance, ainsi que la mise en œuvre de ces éléments
sur la GMAO.
Passant ensuite à la phase d’Exécution, l’équipe projet JESA a ensuite pu progressivement mettre
en place un système de maintenance robuste, basé sur une maintenance préventive et prédictive,
garantissant d’une part la mise en œuvre et la fiabilité du plan de lubrification, et d’autre part la
détection des échecs à leur stade initial d’agir sans impacter la production.
La force du dispositif mis en place repose sur une organisation structurée, comprenant un service
Fiabilité, garant de la qualité des interventions préventives et correctives, un service Planning &
Ordonnancement, véritable moteur du système, assurant le bon déroulement des opérations et la
disponibilité et l’optimisation des ressources, et un service Exécution, qui anime les équipes de
terrain et de terrain et assure l’interface directe avec le client.
Les résultats obtenus à ce jour attestent de la pertinence du dispositif mis en place. La démarche
d’amélioration continue permettra certainement de propulser ce dispositif vers des performances de
plus en plus remarquables, dignes d’un industriel de premier plan tel que le Groupe OCP.
Aperçu du projet
Aperçu du projet
chapitre 2
La réalisation de ces édifices industriels s’étend sur cinq années. Elle mobilise 3,85 millions J/H durant
la phase de construction et crée près de 1 270 emplois à terme.
• Zone de Flottation.
Ces zones sont bien connues par les Areas, qui sont réparties comme le montre la figure 2.3.
Détaillons un peu plus le processus de cette laverie (Plan disponible sur Annexe A ) :
Alimentation en Phosphate brute : Le phosphate brut est pris à partir des deux stocks par deux
convoyeurs qui déversent dans deux trémies à l’aide d’une vanne de dérivation.
Juste après cela, les deux trémies déversent le phosphate dans deux convoyeurs, chaque convoyeur
va alimenter une ligne (J,K).
Ce phosphate brut va être transporté pour alimenter le débourbeur placé en tête du circuit de lavage.
Débourbage et Criblage : Le débourbeur est un tambour sous forme de tube cylindrique avec fond
munis d’ouverture circulaire sous forme conique pour l’alimentation et la sortie.
Le tube cylindrique est équipé de 14 railles permettant le malaxage, et 14 palettes permettant
l’avancement du produit dans le tambour sauf les 3 derniers qui sont au sens opposé afin d’aug-
menter le temps de séjour.
Le débourbeur a comme entrée l’eau de mer Sea water et le phosphate brut acheminé par les
convoyeurs.
Le débit de l’eau est contrôlé par la vanne de régulation. À la sortie le mélange passe ensuite au
crible pour effectuer la première séparation granulométrique, cette opération permet l’élimination
des stériles supérieurs à 2500 µm pauvre en BPL (mise à terril). Ces stériles, supérieur à 2500 µm
vont être rejetés et transportés par un convoyeur au stock de rejet. Les passants au crible inférieur
à 2500 µm vont être déversés dans un réservoir pour alimenter le circuit de classification. Le crible
est installé de manière inclinée pour favoriser l’écoulement du produit. L’opération du criblage est
facilitée à l’aide d’un système d’arrosage par eau sous pression, pulvérisée par des buses afin de
libérer les grains phosphatés adhérées à la surface du stérile.
Le criblage est assuré par deux mouvements :
• Verticale : De bas en haut pour favoriser le criblage.
• Horizontal : le mouvement du va et vient provoque l’évacuation du produit pour palier au
problème de colmatage(Bouchage).
Classification : Dans le circuit de classification, les grains inférieurs à 2500µm alimentent le premier
stade de cyclone qui est un appareil de classification granulométrique effectuant une coupure granu-
lométrique de 125 µm. La surverse déverse dans un réservoir selon la densité du produit, de même le
sou-verse déverse dans un réservoir en ajoutant de l’eau qui est contrôlé par une vanne de régulation
selon la densité du produit. La surverse sera pompé et alimentera le stade des deux cyclones ; l’un
fait une coupure de 125µm et l’autre une coupure de 80µm.
Deschlammage : Étape importante avant la flottation. Il consiste à minimiser les dines particules pour
éviter leur effet négatif lors de la flottation. Les fines particules du deuxième stade des cyclones,
c’est-à-dire la surverse, déversent dans deux réservoirs. Elles vont être agitées par des agitateurs afin
d’être pompées par deux pompes en parallèle vers le cyclone de deshlammage de la ligne J.
Ce cyclone fait une coupure de 40 µm.
Les particules de son surverse, qui sont considérées comme des impuretés, vont être rejetées dans
des réservoirs de l’eau usée. Les grains supérieurs à 40 µm, c’est-à-dire le sou-verse, déversent dans
un réservoir et ils vont être pompés pour alimenter le deuxième cyclone de deshlammage, ceci afin
d’avoir une meilleure séparation granulométrique. La surverse du deuxième cyclone de deshlammage
va être rejetée dans des réservoirs de l’eau usée, et son sou-verse alimentera les cellules d’attrition.
Attrition Dans cette phase le produit venant du deschlamage qui est de faible teneur et qui a une taille
granulométrique entre 40 µm et 125 µm alimentera les quatre cellules d’attrition. Dans ces cellules,
des agitateurs frottent la surface des particules pour libérer les grains phosphatés des silicates SIO4
et carbonates CO32- . Après cette étape, ces grains déversent dans un réservoir afin d’être pompés
dans le premier cyclone du circuit d’attrition. Ce surverse va être rejeté dans des réservoirs de l’eau
usée, par contre son sou-verse va être déversé dans un réservoir pour alimenter ensuite le deuxième
cyclone d’attrition. La surverse de ce cyclone va être retraité dans les quatre cellules d’attrition, et
son sou-verse alimentera les trois cellules de conditionnement.
Conditionnement Dans la phase de conditionnement, il y a trois cellules où sont ajoutés l’acide phospho-
rique et l’ester. Après agitation dans ces cellules, le produit alimentera les dix cellules de flottation
montée en série.
Flottation La flottation est l’une des techniques les plus efficaces et les plus appliquées pour l’enrichisse-
ment des phosphates. Elle a pour but d’enrichir les tranches fines de phosphates (40 µm à 125 µm)
de basse teneur. Elle consiste à flotter les impuretés et récupérer les phosphates concentrés.
En autre terme, la flottation consiste à éliminer les impuretés (Silicate et Carbonate) dans le mélange
phosphaté par principe de flottation inverse après ajout de trois réactifs chimiques : Amine, Ester et
acide phosphorique. À la sortie des cellules de flottation, le produit déverse dans deux réservoirs afin
qu’il soit pompé, à l’aide des pompes, dans le cyclone. Le surverse va être retraité dans les cellules
de conditionnement et le sou-verse va passer au processus de filtration.
Filtration : Dans le circuit de filtration, les deux produits, celui de lavage dans le circuit de classification
et celui de flottation, seront regroupés pour passer dans les filtres à bande qui contient la filtration,
lavage et séchage pour avoir à la sortie un produit avec 300 PPM de clore CL- avant d’être transporté
vers le stock.
La figure 2.9 suivante, résume tout ce que nous venons de voir en détail sur le processus de la laverie.
2.2 Problématique
Le projet Wash Plant Laverie de Laâyoune décrit auparavant, fait partie des projets Mining & Industry
sous la responsabilité de JESA.
Les problématiques soulevées au niveau de ce projet concerne plusieurs phases de construction, mais
on s’intéressera à la partie Entreposage Warehousing des équipements et des structures de ce projet, dans
des magasins ou des parcs de stockage. (Plus de détails dans la Deuxième partie page 46 “L’Entreposage
à JESA ”).
L’entreposage pour ce genre de projet à JESA, souffre d’une certaine stochasticité, et ce qui rend
le contrôle de l’entreposage un peu plus difficile c’est parfois l’absence d’un WMS, Warehouse Management
System, offrant une catégorie de progiciels destinés à gérer les opérations d’un entrepôt de stockage.
Dans le manque d’une stratégie déterminé de stockage, l’estimation d’une surface de stockage
convenable aux dimensions des équipements à stocker, et donc une estimation approximative du
coût de stockage, devient quasi-difficile voire impossible.
2.3 Objectif
Vu l’importance de l’entreposage dans la réussite d’un projet de construction à JESA : point de
vue coût, disponibilité des équipements, sécurité des employés... L’objectif ultime de ce sujet, est de
standardiser le calcul de la surface de stockage des projets ultérieurs, tout en optimisant
la surface de stockage le maximum possible, sous la responsabilité de JESA et donc donner une
estimation approximative du coût de stockage, et cela en :
1 Benchmarking is the practice of being humble enough to admit that someone else is better at something, and being wise
Le principe du Benchmarking
Le Benchmarking consiste à trouver l’entreprise qui réalise de la manière la plus performante un
processus ou une stratégie donnée, l’étudier et l’adapter à son propre cas dans l’entreprise.
Autrement dit, il s’agit de se comparer aux leaders, de s’inspirer de leurs idées, pratiques, stratégies,
et leurs expériences afin que les pratiques en interne s’améliorent.
Benchmarking Fonctionnel : Aussi nommé un Benchmarking horizontal, c’est se comparer avec des
entreprises qui n’appartiennent pas au même secteur d’activité et donc n’entrent pas directement
en concurrence avec l’entreprise à améliorer ;
Dans l’étude comparative de la meilleure stratégie de stockage, le choix est tombé sur La Résolution
des Problèmes de Stockage de Conteneurs (PSC). Les motivations sont décrites dans la Deuxième
partie page 57.
Conclusion
Cette première partie a été un prélude afin de présenter l’organisme d’accueil JESA.
Par la suite, il a été mentionné le projet Laâyoune Wash Plant qui présente la référence sur laquelle
Cette étude a aussi été décortiquée en définissant la problématique présentant l’essence de toute l’étude,
l’objectif visé pour remédier à cette problématique, et l’outil adopté pour accomplir cette tâche Bench-
marking. Une simple mesure du risque de l’étude et sa définition globale ont été assurées par le biais
État de l’art
39
Introduction
Après avoir mis en contexte le projet d’étude et contourner les tâches à accomplir.
La deuxième partie de rapport, concerne l’État de l’art de l’étude, dans laquelle on tâchera à re-
chercher toutes les informations concernant les problématiques étudiées par les entreprises ciblées par le
Benchmarking, ainsi que les propositions de ces dernières à l’égard de ces problématiques.
40
Ensam-Casablanca Warehousing sizing & surface optimization Projet Fin d’Etude
chapitre 3
La Supply Chain
Le terme Supply Chain a trois traductions françaises :
• chaîne logistique
• chaîne logistique étendue
• chaîne d’approvisionnement
La Supply chain est une entreprise complexe et parfois fragile qui dépend d’un réseau de pièces
mobiles indépendantes mais interconnectées.
Les fournisseurs fournissent des matières premières, les producteurs convertissent ces matières pre-
mières en produits, les entrepôts stockent ce produit jusqu’à ce qu’il en ait besoin, les centres de distri-
bution récupèrent et livrent ce produit, les détaillants, en ligne et en magasin, vous apportent ce produit.
1 L’American Marketing Association est une association professionnelle américaine de professionnels du marketing
et du marketing management.
2 Le Council of Logistics Management est la première organisation professionnelle pour les praticiens de la logistique
aux États-Unis. CLM assure le leadership dans le développement, la définition, la compréhension et l’amélioration du
processus logistique à l’échelle mondiale et fournit un forum pour l’échange de concepts et de bonnes pratiques entre les
professionnels de la logistique.
3 Council of Supply Chain Management Professionals est la principale association mondiale de professionnels de
la gestion de la chaîne d’approvisionnement. CSCMP aide ses membres, leurs carrières et leurs entreprises depuis 1963.
Les partenaires mondiaux collaborent à travers les fuseaux horaires et les océans pour réduire les coûts
et augmenter les performances comme aucune entreprise ne le pourrait jamais. Cela nécessite une gestion
professionnelle.
ainsi que les opérations de production, et il pilote la coordination des processus et des activités au sein et
entre le marketing, les ventes, le développement produit, la finance et les technologies de l’information”.
Ce qui rend la définition du terme Supply Chain Management plus complexe, est la complexité des
termes proches de celles-ci, on peut en citer :
La logistique amont : Inbound logistics, souvent traduit en français en logistique d’approvisionnement
est “l’ensemble des activités liées à la réception, au stockage et à la distribution (au sein de l’entre-
prise) des matières premières et composants, telles que la manutention des marchandises, la gestion
des entrepôts, le contrôle des stocks, l’ordonnancement des transports et le retour aux fournisseurs”.
La logistique aval : Outbound logistics,“l’ensemble des activités liées à la collecte, au stockage et à la
distribution de produits à des acheteurs, telles que la gestion des entrepôts de produits finis, la manu-
tention des marchandises, l’exploitation des véhicules de livraison, le traitement et l’ordonnancement
des commandes”.
La gestion des flux : Material Management, “l’ensemble des fonctions de gestion qui supportent le cycle
des flux de produits de bout en bout, de l’approvisionnement et du contrôle interne des matières
premières à la planification et au contrôle de l’en-cours de fabrication et à l’entreposage, l’expédition
et la distribution des produits finis”.
Demand chain : Terme dont lequel on désigne que la concentration de la chaîne logistique est déplacé
vers le client. (Source : [4])
Flux physique : On désigne par ce flux, le déplacement et le stockage des marchandises allant d’un
site de production, passant par un entrepôt, magasin et/ou client final. Cela requiert l’approvision-
nement, la maintenance, le pilotage des stocks et des flux de produits, la gestion de l’entrepôt, et le
transport.
Généralement, on associe ce flux à la logistique.
Flux d’informations : C’est la grande base de données que stocke une entreprise dans ses serveurs.
Nous pouvons y trouver le catalogue des produits, leurs caractéristiques, informations sur le fournis-
seur et la stratégie d’approvisionnement, le prix, l’historique de vente, mouvements, indicateurs de
performance, et informations sur le client... Généralement nous pouvons résumer ces informations
en posant les questions Quoi ? Où ? Comment ? Combien ? Quand ? Le plus grand travail, c’est
savoir manipuler tous ses renseignements pour prédire l’avenir.
Flux administratif et financier : aussi nommé flux monétaire ou flux d’argents, il regroupe l’en-
semble des documents et des transactions qui circulent entre différents acteurs de la supply chain
(partenaires, fournisseurs, au sein de l’entreprise. Savoir comment déplacer cet argent est le plus
grand défi.
Flux inverse : Les entreprises doivent être prêtes à gérer le retour des produits. Le retour implique la
gestion des règles commerciales, les actifs, le transport et les exigences réglementaires.
Il faut noter que les flux de retour ne concernent pas que les produits défectueux ou des produits
qui ne répondent pas aux besoins du client mais cela peut concerner bien sur les recyclages de la
pièce ou une partie de la pièce achevant le terminal de son cycle de vie.
La Supply Chain c’est tout un processus qui suit un produit depuis le fournisseur jusqu’au client
grâce aux flux complet cité auparavant. Quant à la logistique, c’est une discipline qui fait partie de la
Supply Chain fondée sur trois piliers :
• le Stockage et l’Entreposage
• le Transport
• la Distribution des produits
3.2 l’Entreposage
3.2.1 Définition d’un entrepôt
Entrepôt logistique
(Entrepôt tout court) est un lieu de stockage supportant tous types de produits, et qui par le biais
des équipements de stockage et de manutention, des ressources humaines ainsi que les moyens de gestion,
contrôle l’écart entre les flux d’entrée des marchandises et les flux de sortie.
Un entrepôt est conçu pour la réception des produits répondant ainsi à des règles strictes, pour les
conserver en bonne état.
Magasin - un lieu où la marchandise est offerte pour la vente au détail aux clients.
On peut même entamer la définition d’un autre terme pour clarifier au maximum la signification
d’un entrepôt :
Plate-forme logistique - reçoit du matériel qui sera réexpédié immédiatement (quelques heures à deux
jours) à son destinataire
Remarque : Bien que l’entrepôt est lié souvent à un grand bâtiment (généralement d’une superficie
supérieure à 500 m2 ), il existe aussi de petits entrepôts mais la finalité d’un entrepôt n’est pas celle d’un
magasin, il ne faut absolument pas confondre entre les deux.
Objectif de l’entreposage
L’objectif majeur de l’entreposage est d’atteindre une logistique d’entreposage optimisée qui vise à
minimiser les coûts de stockage et donc gérer au mieux l’exploitation, les emplacements et la manutention.
2. Sécurité du personnel :-Safety Combinent souvent des machines lourdes avec des produits vo-
lumineux, des sols glissants et des délais d’importation et d’exportation rapides. Avec tout cela à
l’esprit, la sécurité du personnel doit être votre première priorité.
Une formation approfondie en matière de sécurité doit être en place et chaque nouveau membre du
personnel doit être testé sur ses connaissances du protocole de sécurité après avoir suivi la formation.
3. Sécurité des produits :- Security Les entrepôts sont souvent utilisés pour stocker beaucoup de
produits coûteux et sont donc une cible populaire pour les voleurs. Un entrepôt bien équipé doit
avoir une sécurité stricte 24 heures sur 24 pour minimiser le vol.
Il faut installer des caméras de surveillance pour couvrir toutes les zones de votre entrepôt, à
l’intérieur comme à l’extérieur. La sécurité des produits doit être une priorité.
4. La Proximité : L’entrepôt doit être situé dans une zone bien connectée et facilement accessible.
Des lignes de transport et de communication appropriées, y compris les autoroutes, les gares, les
aéroports et les ports maritimes, seront nécessaires pour que les marchandises puissent être chargées
et déchargées facilement.
Ce n’est pas seulement plus facile pour le personnel, mais favorise les opérations commerciales de
l’entrepôt.
5. Stationnement et espace autour du bâtiment : Partout où est installé l’entrepôt, il est essentiel
de disposer d’une bonne quantité d’espace autour du bâtiment pour le stationnement.
Ceci est nécessaire pour faciliter le chargement et le déchargement efficaces du produit.
6. Espace de stockage : Ce point doit être soigneusement étudié. Pour gérer un entrepôt avec succès,
il est essentiel de disposer de suffisamment d’espace à l’intérieur du bâtiment pour que toutes les
marchandises restent en bon ordre sans encombrement.
Non seulement cela améliorera l’organisation, mais favorisera la circulation efficace des marchandises.
7. Appareils mécaniques : -équipements de manutention, Afin d’avoir un entrepôt en bon état de
fonctionnement, les bonnes machines sont nécessaires. Cela minimise non seulement les coûts de
manutention, mais aide à traiter des charges importantes ou volumineuses.
opportun.
Il faut établir un système qui organise les matériaux dans un ordre défini qui convient le mieux à
votre processus. :
11. Processus de réception : Les matériaux doivent toujours être vérifiés et inspectés immédiatement
après leur arrivée à l’entrepôt. Le personnel doit être formé pour noter toute pénurie ou tout produit
endommagé au moment de sa réception.
S’assurer que le produit est déplacé immédiatement vers l’espace de stockage approprié est également
crucial dans le processus de réception. Lorsque des matériaux sont laissés dans la zone de réception,
ils peuvent apparaître dans le système comme étant disponibles, mais les cueilleurs ne pourront pas
les trouver sur les étagères.
12. Processus de sélection : Le temps consacré à la préparation des commandes peut faire ou défaire
un entrepôt efficace. S’il est organisé correctement, il est préférable de développer une liste de
sélection pour économiser du temps et des ressources.
13. Contrôle de la qualité : Dès qu’un produit arrive à la station d’expédition, il doit être vérifié
avant d’être emballé et traité. Les emballeurs n’ont pas le temps de revérifier chaque article, il est
donc essentiel d’identifier immédiatement les problèmes afin que les produits puissent être renvoyés
immédiatement à l’endroit approprié.
Il ne faut jamais laissez une grande partie de produits incorrects s’accumuler - cela ne fera que
créer un espace encombré et pourrait créer des pénuries sur les prochaines commandes en cours de
traitement.
14. Le bon logiciel : Il existe d’innombrables choix de logiciels en matière de manutention et de gestion
d’entrepôt. Les programmes sont normalement utilisés pour le contrôle des stocks, la main-d’œuvre,
la maintenance de l’équipement, l’expédition, etc.
Le choix d’un programme qui offre les bonnes solutions pour les besoins de votre entreprise est
fondamental.
15. Livraison rapide et Service client : Il est important à la fois pour l’efficacité de l’entrepôt et
pour la satisfaction du client, d’utiliser un programme de suivi des expéditions.
Expediting - terme anglais qui ne signifie pas expédition. Cette fonction assure la livraison à temps de
l’équipement et/ou du matériel et de la documentation.
Transport & Logistique -T&L se sont la planification, la négociation et la gestion du transport.
1. Si le produit ne répond pas aux exigences et besoins de JESA, c’est-à-dire : Si le produit est jugé
Over Shipment (Les quantités reçues dépassent celles spécifiées avec le fournisseur).
Ou si le produit est jugé Short Shipment (Les quantités reçues sont inférieures spécifiées avec le fournis-
seur).
Ou si le produit est Damaged (insatisfaisant ou endommagé), on rédige un rapport O,S&D5 qui va
directement vers l’expéditeur jusqu’au fournisseur en amont.
2.1. Si un contrôle qualité (QC)6 n’est pas nécessaire, le produit est directement stocké pour
le monter après.
2.2. Sinon si le contrôle qualité (QC) est obligatoire, on effectue cette inspection :
chapitre 4
et les centres de distribution pour gérer et manipuler le flux physique des produits de la réception à l’expédition
7. Coûts de main-d’œuvre élevés : Les gestionnaires des centres de distribution et d’exécution sont
de plus en plus pressés de réduire les coûts tout en améliorant les niveaux de service. La sélection est
encore, pour l’instant, une tâche hautement manuelle, même si des solutions continuent à émerger.
8. Endommagement des produits : Il existe une myriade de raisons pour lesquelles un produit
peut être endommagé dans un entrepôt. Parfois, cela se trouve lors de la cueillette.
9. Manipulation des articles retournés : La gestion des flux de retour est souvent négligée, mais
c’est un problème très important. À mesure que le commerce électronique s’est développé, les vo-
lumes de retour ont également augmenté. Un problème courant avec un système informel ou planifié
au hasard entraîne une double manipulation. De plus, une mauvaise tenue des dossiers oblige les
employés à passer du temps à résoudre les requêtes.
En décembre 1972, la Convention Internationale pour la Sécurité des Conteneurs (CSC) a normalisé
la définition du conteneur :
“Le conteneur est un engin de transport de caractère permanent, et de ce fait assez résistant pour permettre
un usage répété, spécialement conçu pour faciliter le transport des marchandises sans rupture de charge par
un ou plusieurs modes de transport, conçu pour être assujetti et/ou manipulé facilement, des accessoires
ayant été prévus à cet effet.”
Grâce à la norme ISO 668 :1995, les dimensions des conteneurs sont standardisées et définies de 20
pieds2 (6,058 m) ou 40 pieds3 (12,19 m) de longueur, avec une hauteur de 8,6 pieds (2,591 m) et une
largeur de 8 pieds (2,438 m).
Les conteneurs Standard -Standard Containers : Un conteneur standard est également appelé “conte-
neur sec” Conteneur Dry. Ces conteneurs d’expédition sont entièrement fermés, protégés des élé-
ments extérieurs et résistants aux intempéries, avec un toit rigide, des parois latérales et un plancher.
Les conteneurs secs sont de loin le type de conteneur le plus courant et, en tant que tels, sont utilisés
pour charger la plupart des types de marchandises normales.
Le poids total autorisé est généralement compris entre 20 et 30 tonnes.
Les conteneurs High Cube : Ont une structure similaire à celle des conteneurs à usage général, mais
plus grands d’environ 1 pied. Ces conteneurs viennent dans les tailles 40 ’et parfois 45’, et sont
utilisés dans les cas où une capacité de volume légèrement plus grande est requise.
Le poids total autorisé est légèrement supérieur à 30 tonnes.
Les conteneurs Hard Top : Les conteneurs à toit rigide, sont une version spécialisée des conteneurs
secs généraux. La principale différence entre un conteneur ISO normal et un conteneur à toit rigide
est que ce dernier a un toit amovible grâce auquel le linteau de la porte peut pivoter vers l’extérieur
- ce qui facilite le chargement et le déchargement de la cargaison via un chariot élévateur.
Ils sont principalement utilisés pour expédier des marchandises lourdes à très lourdes qui doivent
être chargées par l’ouverture du toit ou par le côté de la porte. Il peut être utilisé comme conteneur
de marchandises générales, ainsi que comme conteneur à toit ouvert.
Les conteneurs Open Top : Un conteneur à toit ouvert a une capote convertible qui peut être complè-
tement retirée. Cela convient aux cargaisons qui sont en sur-hauteur et ne peuvent pas être facilement
chargées à travers la porte, telles que les machines hautes ou d’autres produits finis lourds et/ou
volumineux dont la manutention et le chargement ne peuvent être effectués qu’avec une grue ou un
pont roulant. Les conteneurs à toit ouvert ont des anneaux d’arrimage installés sur les rails latéraux
supérieurs et inférieurs et les poteaux d’angle pour sécuriser la cargaison, et sont disponibles en 20
pieds et 40 pieds.
Conteneur flat rack : Ce conteneur de stockage simple a des côtés pliables qui peuvent être pliés pour
former un support plat. Les parois d’extrémité sont suffisamment stables pour permettre l’arrimage
de la cargaison, elles sont donc idéales pour l’expédition de marchandises surdimensionnées, telles que
la machinerie lourde, les véhicules sur chenilles, les gros rouleaux et les matériaux de construction.
Conteneur plat : Il est souvent compatible avec des marchandises particulièrement lourdes et sur-
dimensionnées. Ce type de conteneur n’a pas de parois latérales ou d’extrémités, et est constitué
d’une armature en acier avec un plancher en bois. Il peut supporter des charges jusqu’à 3000Kg.
Conteneurs ventilés : Ils sont également connus sous le nom de “conteneur à café” parce qu’ils sont
très souvent utilisés pour les grains de café vert. La ventilation est assurée par des ouvertures de
ventilation dans les rails latéraux supérieurs et inférieurs. Les ouvertures ne laissent pas pénétrer
les embruns, pour éviter la dépréciation de la cargaison par la pluie ou les embruns, par exemple.
2 Équivalent Vingt Pieds (EVP)
32 EVP
Des anneaux d’arrimage, auxquels la cargaison peut être fixée, sont installés dans les rails latéraux
supérieurs et inférieurs et les poteaux d’angle. Les anneaux d’arrimage peuvent supporter des charges
allant jusqu’à 1 000 kg. La taille courante des conteneurs ventilés est de 20 pieds.
Conteneur Reefer : Un conteneur réfrigéré,“insulated and refrigerated”, est utilisé pour l’expédition
de cargaisons périssables sensibles à la température telles que viandes, fruits et légumes. Ce type de
conteneur repose sur une alimentation externe pour maintenir la température régulée. Les Reefers
viennent généralement en 20 ’et 40, et sont fabriqués à partir d’un acier résistant aux intempéries
connu sous le nom d’acier “Corten”.
Les conteneurs de vrac - Bulk containers : Ils ont trois trappes de chargement dans le toit. Il contient
deux trappes de déchargement, qui sont parfois équipées de tubes de décharge courts pour gui-
der la cargaison en vrac. En variante, deux trappes de déchargement peuvent être montées dans
les portes, pour vider les conteneurs. Ces conteneurs peuvent également être utilisés pour les mar-
chandises générales. Des anneaux d’arrimage sont montés dans les rails latéraux supérieurs pour
sécuriser la cargaison. Certains conteneurs de vrac sont équipés de poches pour chariots élévateurs,
qui permettent la manutention par des chariots élévateurs.
Les conteneurs-citernes - Tank Containers : Ils sont faits d’acier solide ou d’autres matériaux anti-
corrosion pour le transport et la protection à long terme des matériaux liquides. Un conteneur-citerne
doit être rempli à au moins 80% pour éviter une montée dangereuse des liquides en transit, mais
il ne doit pas non plus être plein à plus de 95% ou il n’y aurait pas suffisamment de place pour la
dilatation thermique.
4.2.2 La conteneurisation
Un peu d’histoire
Dans les années 1950, avant de découvrir la conteneurisation, les marchandises étaient emballées dans
des cartons, des caisses marines, des palettes, des barils. Cette ancienne méthode requiert de dur labeur, et
en plus d’être très coûteuse en main d’œuvre et en temps, elle ne garantit pas la protection des équipements
à transporter.
La conteneurisation4 vient remédier à ces problèmes, et les conteneurs sont devenus le récipient le plus
utilisé pour transporter la plupart des marchandises depuis 1960.
Parmi les entreprises qui ont commencé à travailler avec les conteneurs est celle de Malcom, qui fut
renommée Sea-Land Service (pour mettre en valeur le caractère intermodal de son activité). Cette dernière
a prouvé son efficience en donnant un grand coup de main à l’armée américaine durant la guerre du
Vietnam, cela a trop contribué au succès de cette politique de conteneurisation. En plus, la normalisation
des tailles des conteneurs par l’industrie de transport a joué à sa faveur.
Depuis lors, les conteneurs sont utilisés pour assurer le transport et le stockage des marchandises.
Standardisation : Le conteneur est un produit de transport standard qui peut être manutentionné
partout dans le monde (norme ISO) via des modes spécialisés (navires, camions, barges et wagons),
des équipements et des terminaux. Chaque conteneur a un numéro d’identification unique et un code
de type de taille. Un conteneur est une unité de transport unique qui peut être gérée comme telle.
Flexibilité : Les conteneurs peuvent être utilisés pour transporter une grande variété de produits tels que
des produits de base (charbon, blé), des produits manufacturés, des voitures et des produits réfrigérés
(périssables). Il existe des conteneurs adaptés pour la cargaison sèche, les liquides (pétrole et produits
chimiques) et la cargaison réfrigérée. Les contenants jetés peuvent être recyclés et réutilisés à d’autres
fins.
Frais : Le transport de conteneurs offre des coûts de transport inférieurs en raison des avantages de la
normalisation. Le déplacement de la même quantité de fret en vrac dans un conteneur est environ
20 fois moins coûteux que les moyens conventionnels. Les conteneurs permettent des économies
d’échelle dans les modes et les terminaux qui n’étaient pas possibles grâce à la manutention en vrac
standard. Les principaux avantages de la conteneurisation en termes de coûts découlent de la baisse
des coûts de transport intermodal.
Rapidité : Les opérations de transbordement sont minimes et rapides, et les délais d’exécution des ports
de navires ont été réduits de 3 semaines à environ 24 heures. En raison de cet avantage de trans-
bordement, les chaînes de transport impliquées dans les conteneurs sont plus rapides. Les réseaux
d’expédition de conteneurs sont bien connectés et offrent une large gamme d’options d’expédition.
Les porte-conteneurs sont également plus rapides que les cargos ordinaires.
Entreposage - Warehousing : Le conteneur est son propre entrepôt, protégeant la cargaison qu’il
contient. Cela implique un emballage plus simple et moins coûteux pour les cargaisons conteneu-
risées, en particulier les biens de consommation. La capacité de gerbage sur les navires, les trains
(double empilage) et au sol (parcs à conteneurs) est un net avantage de la conteneurisation. Avec
un équipement adéquat, un parc à conteneurs peut augmenter sa densité d’empilement.
Sécurité et de sûreté : Le contenu du conteneur est inconnu des transporteurs car il ne peut être ou-
vert qu’à l’origine (vendeur / expéditeur), aux douanes et à la destination (acheteur). Cela implique
une réduction de la détérioration et des pertes (vol).
4 La conteneurisation est un système de transport de fret intermodal utilisant des conteneurs.
Contraintes du site : Les conteneurs sont un gros consommateur d’espace terminal (principalement
pour le stockage), ce qui implique que de nombreux terminaux intermodaux ont été déplacés vers
la périphérie urbaine.
Intensité du capital : Les infrastructures et les équipements de manutention de conteneurs (grues
géantes, installations d’entreposage, routes intérieures, accès par chemin de fer) sont des investis-
sements importants en capital qui nécessitent de vastes pools de capitaux disponibles. En outre, la
poussée vers l’automatisation augmente l’intensité capitalistique des terminaux intermodaux.
Empilement : La complexité de la disposition des conteneurs, à la fois au sol et dans les modes (porte-
conteneurs et trains à double pile), nécessite des reconditionnements fréquents, ce qui entraîne des
coûts et du temps supplémentaires pour les exploitants de terminaux. Plus l’unité de chargement
ou le chantier sont grands, plus sa gestion opérationnelle est complexe.
Repositionnement : En raison des déséquilibres commerciaux, de nombreux conteneurs sont déplacés
vides (20% de tous les flux). Cependant, qu’il soit plein ou vide, un conteneur occupe la même
quantité d’espace. La divergence observée entre la production et la consommation au niveau mondial
nécessite le repositionnement des actifs conteneurisés sur de longues distances (transocéanique).
chapitre 5
5.1 Motivations
Le Problème de Stockage des Conteneurs est un problème crucial dans les terminaux portuaires, chose
qui a poussé plusieurs chercheurs, qui ont mis en lumière l’importance de la recherche opérationnelle pour
résoudre ce genre de problèmes, à le résoudre.
Voici les raisons qui encouragent le choix de projeter le problème courant de stockage à JESA sur celui
des stockages des conteneurs aux terminaux portuaires :
• Les conteneurs dans les terminaux portuaires sont y stockés provisoirement avant d’être trans-
portés. C’est le même cas de JESA, qui stocke les équipements temporairement avant de les
monter.
• Les équipements à stocker à JESA sont très nombreux et minutieux, ça sera une grande perte de
temps de traiter chaque équipement cas par cas.
Solution : Agir sur les conteneurs (comme unité de surface), puisqu’ils rassemblent plusieurs équi-
pements en garantissant leur protection, cela va alléger le fardeau du travail en se focalisant princi-
palement sur l’optimisation de la surface de stockage.
• D’après les recherches faites, les solutions adoptées pour résoudre les Problèmes de Stockage des
Conteneurs PSC, sont les seuls solutions très disponibles à traiter ces problèmes d’une façon
Quantitative en utilisant des chiffres, au contraire des autres solutions proposées pour remédier
aux problèmes de stockage qui sont, en outre d’être plus Qualitatives, sont loin d’être utiles pour
le cas étudié à JESA.
Les remaniements
En effet, cette superposition des conteneurs, bien qu’elle soit efficace pour minimiser l’espace de
stockage, avec un rangement aléatoire de ces conteneurs, elle créée un autre phénomène nommé les
remaniements.
D’ailleurs, le hasard de stockage des conteneurs sous forme de piles, rend difficile l’accessibilité à
certains conteneurs qui sont au fond de la pile. Si nous projetons cela sur la figure 5.1 de la même page,
nous pouvons dire que pour accéder au Conteneur 3, il faut en premier lieu évacuer Conteneur 1 puis
Conteneur 2.
C’est ce qu’il définit d’une façon pragmatique le terme remaniement, qui fait référence aux opéra-
tions de réarrangement des conteneurs avant leurs heures prévues de départ.
En excellence opérationnelle1 , les remaniements qui sont considérés comme mouvements improductifs,
font partie des 7 types de gaspillages (MUDA2 ). En règle générale, tout ce qui n’apporte pas de valeur au
service ou au produit et que le client n’est pas prêt à payer est un gaspillage.
Pour faire face à ce problème, plusieurs recherches ont été faites en proposant des stratégies de
stockages efficaces soutenues par des algorithmes d’aides à la décision.
Première méthode : Consacrer pour un type de conteneur précis, un bloc complet pour y stocker ces
conteneurs ;
Deuxième méthode : Diviser les rangées de chaque bloc en deux parties, donc chaque bloc contiendra
les deux types de conteneur ;
Troisième méthode : Diviser les travées de chaque bloc en deux partie, donc chaque bloc contiendra
les deux types de conteneur.
1 L’excellence opérationnelle est l’exécution de la stratégie commerciale de manière plus cohérente et fiable que la concur-
rence, avec un risque opérationnel inférieur, des coûts d’exploitation inférieurs et des revenus accrus par rapport à son
concurrent.
2 MUDA un mot japonais qui signifie charge lourde sans valeur
La ségrégation des conteneurs peut aller plus loin en re-divisant ces conteneurs par catégories (par
navire, fournisseur, destination...).
Le stockage par Non-ségrégation est l’opposé de ce que nous venons de voir, pas de distinction entre
les conteneurs.
La limite de ce procédé, est le fait qu’il faut parcourir de longues distances dans la zone de stockage pour
trouver l’emplacement adéquat d’un conteneur, ce qui largement augmente le temps de stockage.
Les méthodes priorisant le chargement des conteneurs ont comme but, maximiser les perfor-
mances de la totalité des activités de retrait. C’est ce qui l’illustre la méthode donnée par [8], qui
choisit de stocker les conteneurs par ordre décroissant de leurs dates de départ. Une méthode plus avancée
de celle-ci est la méthode nivellement de dates de départ approuvée dans [11], vise à stocker les conteneurs
par leurs ordres de départ tout en minimisant la surface de stockage. De surcroît, si plusieurs piles sont
compatibles à un conteneur à stocker, on le place dans la pile la plus haute.
Déduction : Contrairement à la première stratégie, le stockage se fait par rapport aux dates de départ
et non pas par rapport au sol.
Programmation Dynamique
L’approche de programmation dynamique est similaire à diviser pour régner en décomposant le
problème en sous-problèmes possibles de plus en plus petits. Mais contrairement à diviser pour régner,
ces sous-problèmes ne sont pas résolus indépendamment. Au contraire, les résultats de ces sous-problèmes
plus petits sont mémorisés et utilisés pour des sous-problèmes similaires ou qui se chevauchent.
La programmation dynamique est utilisée lorsque nous avons des problèmes, qui peuvent être divisés
en sous-problèmes similaires, afin que leurs résultats puissent être réutilisés. La plupart du temps, ces
algorithmes sont utilisés pour l’optimisation.
Avant de résoudre le sous-problème en main, l’algorithme dynamique essaiera d’examiner les résultats des
sous-problèmes précédemment résolus. Les solutions des sous-problèmes sont combinées afin d’obtenir la
meilleure solution.
• Le problème doit pouvoir être divisé en sous-problèmes plus petits qui se chevauchent ;
• Une solution optimale peut être obtenue en utilisant une solution optimale de sous-problèmes plus
petits ;
• Les algorithmes dynamiques utilisent la mémorisation.
La recherche Tabou
La recherche Tabou est une méthode de recherche locale métaheuristique utilisée pour l’optimisation
mathématique.
Les méthodes de recherche locale ont tendance à être bloquées dans des régions sous-optimales. La re-
cherche Tabou améliore les performances de ces techniques en interdisant les solutions déjà visitées ou
autres via des règles fournies par l’utilisateur. Les chercheurs ont précédemment appliqué la recherche
Tabou à la résolution des MINLP3 avec une structure maître-esclave.
La boucle principale traite toutes les variables entières à l’aide de RT, et la boucle interne minimise chaque
sous-problème du problème principal à l’aide d’une méthode basée sur le gradient.
La RT génère une série de différents ensembles de variables entières qui sont appelées “candidats”. Ces
candidats diffèrent d’un ou plusieurs bits de la meilleure solution actuelle et ne sont pas inclus dans la
liste tabou.
Les sous-problèmes sont ensuite résolus pour chaque candidat en utilisant la méthode basée sur le gradient.
Parmi tous les nouveaux candidats, celui avec la meilleure valeur objective est sélectionné et traité comme
une graine pour générer la prochaine génération de candidats. Pour éviter d’être piégé dans les optima
locaux, une “liste tabou” est construite pour interdire la sélection des solutions déjà visitées et de leurs
quartiers.
Actualiser LT;
x* = x;
Le recuit simulé
L’algorithme de recuit simulé est l’une des méthodes heuristiques les plus préférées pour résoudre les
problèmes d’optimisation. Plusieurs chercheurs ont été de la procédure de recuit du travail des métaux.
La procédure de recuit simulé définit les arrangements moléculaires optimaux des particules métalliques
où l’énergie potentielle de la masse est minimisée et fait référence au refroidissement progressif des métaux
après avoir été soumis à une chaleur élevée. De manière générale, l’algorithme de recuit simulé adopte
un mouvement itératif en fonction du paramètre de température variable qui imite la transaction de recuit
des métaux. (Source : [14])
Un algorithme d’optimisation simple compare de manière itérative les sorties des fonctions objectifs
exécutées avec le point actuel et voisin du domaine de sorte que, si le point voisin génère un meilleur résultat
que le point actuel, il est enregistré comme solution de base pour l’itération suivante. Sinon, l’algorithme
termine la procédure sans rechercher le domaine plus large pour de meilleurs résultats. Ainsi, l’algorithme
est susceptible d’être piégé dans des minima ou des maxima locaux. Au lieu de cela, l’algorithme de
recuit simulé propose une solution efficace à ce problème en incorporant deux boucles itératives qui sont
la procédure de refroidissement pour le processus de recuit et le critère Metropolis4 . L’idée de base derrière
le critère Metropolis est d’être exécuté de manière aléatoire pour rechercher davantage “le voisinage de la
solution candidate” par une probabilité p afin d’éviter d’être piégé à des points extrêmes locaux.
Algorithme 5.2 : Le recuit simulé
1 : Initialisation :
RS(x) <= Solution initiale;
T; # Température initiale supérieur à 0
x*=x; # Optimal
x[min]x;
Actualiser T;
x* = x;
4 Metropolis-Hasting
La colonie de fourmis
L’optimisation des colonies de fourmis a été introduite pour la première fois par Marco Dorigo dans
les années 90 dans le cadre de son doctorat. Cet algorithme est introduit sur la base du comportement de
recherche de nourriture d’une fourmi pour rechercher un chemin entre sa colonie et la source de nourriture.
Il est utilisé pour résoudre différents problèmes d’optimisation difficiles. (Source : [15])
Comportement des fourmis Les fourmis sont des insectes sociaux. Ils vivent en “colonies”. Le com-
portement des fourmis est contrôlé par l’objectif de recherche de nourriture. En cherchant, des fourmis
errent autour de leurs colonies. Une fourmi saute à plusieurs reprises d’un endroit à un autre pour trouver
de la nourriture. En se déplaçant, il dépose sur le sol un composé organique appelé “phéromone”. Les
fourmis communiquent entre elles via “des pistes de phéromones”.
Lorsqu’une fourmi trouve une certaine quantité de nourriture, elle en transporte autant qu’elle peut en
transporter. Lors du retour, il dépose des “phéromones” sur les chemins en fonction de la quantité et de
la qualité de la nourriture. La fourmi peut sentir la “phéromone”. Ainsi, d’autres fourmis peuvent sentir
cela et suivre ce chemin. Plus le niveau de “phéromone” a une probabilité élevée de choisir ce chemin et
plus les fourmis suivent le chemin, la quantité de “phéromone” augmentera également sur ce chemin.
Boucle : # Jusqu 'à ce que chaque fourmi soit affectée à une solution
Boucle : # Pour chaque fourmi
Regle de transition pour choisir le prochain noeud;
Regle d'actualisation locale;
Mise à jour global;
L’algorithme génétique
L’algorithme génétique, développé par John Holland et ses collaborateurs dans les années 1960
et 1970, est un modèle ou une abstraction de l’évolution biologique basée sur la théorie de la sélection
naturelle de Charles Darwin. Holland a probablement été le premier à utiliser le “croisement” et la
“recombinaison”, la “mutation” et la “sélection” dans l’étude des systèmes adaptatifs et artificiels. Ces
opérateurs génétiques constituent la partie essentielle de l’algorithme génétique en tant que stratégie de
résolution de problèmes. Depuis lors, de nombreuses variantes d’algorithmes génétiques ont été développées
et appliquées à un large éventail de problèmes d’optimisation. (Source : [16])
Les algorithmes génétiques présentent de nombreux avantages par rapport aux algorithmes d’optimi-
sation traditionnels. Les deux plus notables sont :
• La capacité à traiter des problèmes complexes ;
• Le parallélisme.
2 : Evaluation :
Evaluation des individus;
NG = NG + 1;
a toujours l’intention produire un morceau de musique en parfaite harmonie. D’autre part, une valeur
optimale de la solution à un problème d’optimisation doit être la meilleure solution disponible pour le
problème sous les objectifs donnés et limité par des contraintes. Les deux procédés visent à produire le
meilleur ou l’optimum.
De telles similitudes entre deux processus peuvent être utilisées pour développer de nouveaux algorithmes
en apprenant les uns des autres.
1 : Fonction objectif :
2 : Initialisation :
Harmonies intitales;
r[pa]; #Taux de fréquence
FL; #Fréquence limitée
BP; #Bande passante
r[accept ]; #Taux d'acceptation de la mémoire
rand; #Variable binaire
Sinon
Générer une nouvelle harmonie;
NG = NG + 1;
Les “abeilles butineuses” exploitent les positions de nourriture, tandis que “abeilles observatrices” les
attendent des informations des abeilles employées sur la quantité de nectar des positions de nourriture. Les
“abeilles observatrices” sélectionnent les positions de nourriture en utilisant les informations d’“abeilles
butineuses” et elles exploitent les positions de nourriture sélectionnées. Enfin, les “abeilles éclaireuses”
trouvent de nouvelles positions de nourriture aléatoires.
Chaque solution dans l’espace de recherche se compose d’un ensemble de paramètres d’optimisation qui
représentent une position de source de nourriture. Le nombre d’abeilles employées est égal au nombre de
sources de nourriture.
1 : Fonction objectif :
2 : Initialisation :
PopInit; #Éclaireuses
PopInit1; #Butineuses
Ne; #Solutions élites
Nb; #Meilleures solutions
3 : Solution initiale :
Une solution par Eclaireuse;
Evaluation des solutions;
5 aussi nommée, ’intelligence distribuée, désigne l’apparition de phénomènes cohérents à l’échelle d’une population dont
Paramètres manipulés
Pour modéliser le PSC dans le cas statique, dans [1] les paramètres considérés sont ainsi :
• Indices :
k - Conteneur
p - pile
i - Emplacement
• Données pour les piles :
Np - Nombre total de piles
cp - Nombre total des emplacements libre dans p
rp - Dimension de la pile
tp - Date de départ du conteneur déjà situé dans p
• Données pour les conteneurs :
N - Nombre total de conteneurs
Rk - Dimension du conteneur k
Tk - Date de départ du conteneur k
Vk - Catégorie du conteneur k
• Données générales :
dkp - Distance entre conteneur k et pile p
M - Entier très grand
Variables de décisions
Une variable de décision est une quantité que le décideur contrôle. Voici les trois variables de décision
considérées :
{
1 Si k est affecté à i dans p
xkp,x = (5.1)
0 Sinon kdhksskjhfjdhdksdjsjds
{
k 1 Si k est affecté à p et Tk < tp
yp = (5.2)
0 Sinon kdhksskjhfjdhdksdjsjds
′
zkk : distance entre deux piles de même catégorie. Cette valeur est nulle si k et k’ sont de la même catégorie
(5.3)
Fonction objectif
La fonction objectif adoptée comme modèle mathématique :
∑
N ∑ ∑
Np cp
∑
N ∑
Np
∑
N −1 ∑
N
′
Minimize f (x, y, z) = dkp xkp,x , ypk , ypk zkk (5.4)
k=1 p=1 i=1 k=1 p=1 k=1 k′ =k+1
Cette fonction objectif est soumise à certaines contraintes tel que : l’affectation d’un conteneur à un
et un seul conteneur et vice-versa...
4. Les conteneurs vont être stockés en trois dimensions (voir figure 5.6).
Paramètres manipulés
Pour modéliser le PSC dans le cas statique, dans [2] les paramètres considérés sont ainsi :
i - indice conteneur
di - Date de départ de i
n1 - Nombre maximum des conteneurs suivant X
n2 - Nombre maximum des conteneurs suivant Y
n3 - Nombre maximum des conteneurs suivant Z
Variables de décisions
Ci-dessous les variables de décision :
{
1 Si i est affecté à (x,y,z) dans b
Ci (x, y, z, b) = (5.5)
0 Sinon kdhksskjhfjdhdksdjsjds
Fonction objectif
La fonction objectif adoptée comme modèle mathématique :
(N N )
∑ c ∑bloc
Cette fonction objectif est aussi soumise à certaines contraintes tel que : l’affectation d’un conteneur
à un et un seul conteneur et vice-versa, en plus d’une contrainte exigeant d’équilibrer au maximum le
nombre de conteneurs dans un étage...
Paramètres manipulés
Pour modéliser le PSC dans le cas dynamique, dans [1] les paramètres considérés sont ainsi :
• Indices :
k - Conteneur
p - pile
i - Emplacement
h - Période de la planification
• Données pour les conteneurs :
A0 - Conteneurs dans p avant le début de l’horizon
Ah - Conteneurs arrivant au port dans h
Dh - Conteneurs quittant le port dans h
Rk - Dimension de k
Tk - Date de départ de k
Vk - Catégorie de k
Lk - Date d’arrivée de k
• Données pour les piles :
Np - Nombre total de piles
cp - Nombre total des emplacements libres dans p
rp - Dimension de la pile p
tp - Date de départ du conteneur déjà situé dans p
Pk0 - Pile contenant k à A0
Ik0 - Position du conteneur k dans p à A0
• Données générales :
dkp - Distance entre conteneur k et pile p
M - Entier très grand
H - Nombre des périodes dans l’horizon de stockage
cmax - Nombre maximal de conteneurs séjournés en même temps dans une pile
Variables de décisions
Voici les quatre variables de décision considérées dans [2] :
{
1 Si k est affecté à i dans p durant h
xk,h
p,x = (5.8)
0 Sinon kdhksskjhfjdhdksdjsjds
{
1 Si k est affecté à p et causant remaniement
ypk = (5.9)
0 Sinon kdhksskjhfjdhdksdjsjds
′
zkk : distance entre deux piles de même catégorie. Cette valeur est nulle si k et k’ sont de la même catégorie
(5.10)
Fonction objectif
La fonction objectif adopté comme modèle mathématique :
∑H ∑ ∑ ∑
Np cmax
∑
N ∑
Np
∑
N ∑
N
′
Minimize dkp xk,h
p,x + M ypk + ypk zkk (5.12)
h=1 k∈Ah p=1 i=0 k=1 p=1 k=1 k′ =k+1
Outre que l’affectation d’un conteneur à un et un seul conteneur et vice-versa, cette fonction objectif
dans le cas dynamique est sous une dizaine de contraintes, tenant ainsi compte des horizons de stockage.
Étant donnée le taux d’aléa est grand dans un cas dynamique, voici les hypothèses considérées comme
des pré-solutions :
1. Une méthode de réarrangement sera utilisée au début de chaque période de stockage. Ce procédé
consiste à changer les emplacements des conteneurs en fonction des nouvelles informations ;
2. Les conteneurs ayant un changement d’informations, seront retirés avec les conteneurs qui y sont en
dessus pour chercher un autre emplacement ;
di - Date de départ de i
Variables de décisions
Ci-dessous les trois variables de décision à contrôler :
{
1 Si i de type D est affecté à (x,y,z) dans b
Ci,D (x, y, z, b) = (5.13)
0 Sinon kdhksskhdksdjsjds
mcm : Nombre de cumul de mouvements lors du changement des informations d’un conteneur cm
(5.15)
Fonction objectif
La fonction objectif adopté comme modèle mathématique :
∑
N cm ∑
ND ∑ N∑ bloc
Les contraintes proposées pour assurer le stockage pour n’importe quel type de conteneurs, doivent
être respectées dans ce cas.
Conclusion
Cette partie représente le pont qui lie la problématique cité dans la première partie et la partie qui
Cette partie avait comme but, éclairer l’importance de l’entreposage Warehousing dans une chaîne
logistique, et de mettre les points sur quelques notions afin de faciliter la compréhension de la partie
Par la suite, il était primordial de choisir des entreprises ciblées pour le Benchmarking (Terminaux
Portuaires), et de justifier le choix, ainsi que les différents stratégies de stockage et algorithmes visant à
améliorer les circonstances d’un stockage de conteneurs dans les terminaux portuaires.
76
Introduction
Après avoir lister les différentes propositions pour remédier aux problèmes de stockage, il est temps
de projeter cela sur le problème de stockage à JESA, en traitant les données d’entrée et en s’adaptant
77
Ensam-Casablanca Warehousing sizing & surface optimization Projet Fin d’Etude
chapitre 6
Traitement de données
• Bonnet Frère
• Chauvin
• FLS Midth
• Lumpp Hasler
• Tenova Delkor
• Weir Minerals
• Westch
Ci-dessous les différentes informations concernant cette filtration. Les détails sont disponibles dans
l’Annexe B pour le cas de Alliance Transfo :
Cependant, ce premier traitement de données a ouvert une autre porte d’ambiguïté qui se formule
dans la question suivante : Quel conteneur (entre 40’et 20’) choisir comme équivalent des équi-
pements ?
Ce qui est évident, c’est que le choix entre les conteneurs va être fondu sur la consommation de
surface, c’est à dire le choix tombera sur la taille de conteneur qui consommera moins de surface.
XX
XXX dhks
XXX Conteneur 20’ Conteneur 40’
hdjskl XX
Surface en m² 14, 884 29, 768
Cette comparaison n’a pas donné de résultats parlants, vu que la surface occupée par un conteneur
40’ est égale à la surface pour le cas de 20’ par un pourcentage de 45%, tandis que le reste est divisé
en 53% à la faveur du conteneur 20’ et 2% pour le conteneur 40’.
La figure ci-dessous, donne une approximation de la surface économisée d’un point de vue général :
chapitre 7
Après avoir choisi le conteneur 20’ comme unité de surface pour les équipements, il est temps
maintenant d’adopter une stratégie de stockage pour donner au stockage de ces équipements une modalité
spéciale à prendre en considération.
Comme relaté de la Deuxième partie section 5.4 page 59, il existe quatre stratégies de stockage : Ségré-
gation et Non-Ségrégation, Groupage et Dispersion, Stockage direct et Indirect, Priorité aux chargements
et Priorité aux déchargements.
Après avoir étudié le cas de JESA, la stratégie choisie sera la Ségrégation basée sur la priorité
aux chargements.
Comme mentionné dans la 2.5 chapitre 2 page 29, le projet de la Wash Plant est divisé en 6 zones
Areas : Débourbage/Criblage ; Classification ; Décanteur ; Deschlamage ; Flottation/Attrition ; Filtration.
Pour les prochains projets à JESA, dans le cas d’absence d’informations sur les
Remarque zones de stockage, il est préférable de choisir un autre critère pour distinguer
entre les équipements.
chapitre 8
Description du problème
Résultat : La première date de réception est le 16/03/2018 et la récente date de réception est le
01/06/2021, avec un durée de 10 x 3 mois (tableau 8.1).
En prenant la première période de trois mois (du 16/03/2018 au 12/06/2018), nous constatons que les
équipements y reçus sont uniquement dans les trois zones (Area1, Area2, Area5).
Par conséquent, la cour de stockage pendant cette période, sera consacrée uniquement à ces trois zones
économisant ainsi la surface occupée par les autres zones vides sans équipements.
1 Les équipements de manutention englobent une gamme diversifiée d’outils, de véhicules, d’unités de stockage, d’appareils
et d’accessoires impliqués dans le transport, le stockage, le contrôle, le dénombrement et la protection des produits à n’importe
quelle étape de la fabrication, de la distribution, de la consommation ou de l’élimination.
Dans le cas de plusieurs zones Areas une distance minimale de 8 m sera exigée entre eux. Cette
distance, tient compte de la dimension de la grue de manutention, et ses mouvements pour
retirer un conteneur.
Comme remarqué, la superposition était renié dans ce cas, parce que pour des raisons de sécurité les
superpositions sont interdites.
3. Si la somme de surface de ces équipements de même catégorie égale à X unités de conteneurs, donc
nous considérions X conteneurs avec même date d’entrée et de sortie de ces équipements.
Comme résultat, nous aurions à la fin un tableau avec N conteneurs, chacun avec une date d’entrée et
une date de sortie (Voir figure 8.3).
Afin d’appliquer cela réellement, on prend l’exemple de la première période de réception des équi-
pements à JESA.
Comme relaté auparavant, la première période avaient comme zones : Area 1, Area2, Are5.
Comme dans 8.3, chaque zone aura une conversion équipement/conteneur. Pour rendre la feuille de
calcul d’EXCEL standard, toutes les zones y seront mentionnées avec une surface nulle pour les zones
non disponibles dans une période de stockage.
La surface de la zone de cette période sera généralement calculée en fonction :
• Du nombre de conteneurs ;
En utilisant les simples formules d’EXCEL, la surface calculant par la somme des surfaces des trois
zones.
∑
Surface Totale = Surf ace(i) (8.1)
i∈Zone
Les détails de la feuille de calcul EXCEL sont disponibles sur l’Annexe G page g
Or, ouvrir l’accès du sens du conteneur 2 ne vas pas optimiser la surface de la zone de stockage : nous
devons laisser 8m de largeur pour le déplacement de la grue dans une longueur de 2, 44 × 5conteneurs qui
est égale à 8 × 2, 44 × 5 = 97m2 de surface ajoutée.
Ce problème met en lumière l’utilité du stockage par Priorité aux chargements qui tient compte des
dates de sortie des conteneurs, qui sert à minimiser les remaniements voire même les éradiquer.
Problème : Cette procédure n’est pas facile à faire pour tous les équipements équivalents à des dizaines
de conteneurs, tout au long du projet.
Objectif : Minimiser/Annuler les remaniements des conteneurs lors de leurs stockage.
Solution : Un algorithme qui répondra, de quelques secondes à quelques minutes, à ce problème avec
une haute exactitude.
Avantages : Précision, Rapidité.
Marchant sur les pas des chercheurs dans le problème de stockage des conteneurs, il faut au premier
lieu poser les hypothèses, la fonction objectif, contraintes puis choisir un logiciel qui compilera tous ces
instances.
• Indices :
i - Indice du conteneur
x - Indice de la coordonnée X
y - Indice de la coordonnée Y
• Données pour les conteneurs :
NC - Nombre total des conteneurs
datee (i) - Date d’entrée du conteneur i
La fonction objectif
Voici le modèle mathématique proposé pour ce problème :
∑
NC
Minimiser remi Ci (x, y) (∀x = 1..N ; y = 1..M ) (8.4)
i=1
Contrainte 1
N ∑
∑ M
Ci (x, y) = 1 (∀i = 1..NC ) (8.5)
x=1 y=1
Cette contrainte garantie que chaque conteneur i soit affecté à un et un seul emplacement (x,y) : Cela
évite de trouver un conteneur dans deux emplacements.
Contrainte 2
∑
NC
Ci (x, y) <= 1 (∀x = 1..N ∀y = 1..M ) (8.6)
i=1
Cette contrainte garantie que chaque emplacement (x,y) ait au plus un conteneur i y affecté : Cela évite
de trouver un emplacement avec deux conteneurs.
Contrainte 3
∑
NC ∑
Nc
(∀x = 1..N ∀y = 1..M ) (dates (j) − dates (i))Ci (x, y) <= 1000(remi Ci (x, y)) (8.7)
i=1 j=1
Cette contrainte est divisée en deux sous contraintes, dont la seule différence est les conditions entre
le conteneur i et j.
Contrainte 3.1 - Cette contrainte force que remi soit égale = 1 si ces conditions sont toutes trouvées :
Contrainte 3.2 - Cette contrainte force que remi soit égale = 1 si ces conditions sont toutes trouvées :
• Conteneur i est différent du conteneur j
• Le conteneur i est entré en même temps que le conteneur j
Contrainte 4
∑
NC ∑
Nc
(∀x = 1..N ∀y = 1..M ) (dates (i) − dates (j))Cj (x, y) <= 1000(remj Cj (x, y)) (8.8)
i=1 j=1
Cette contrainte est divisée en deux sous contraintes, dont la seule différence est les conditions entre
le conteneur i et j.
Contrainte 4.1 - Cette contrainte force que remj soit égale = 1 si ces conditions sont toutes trouvées :
Contrainte 4.2 - Cette contrainte force que remj soit égale = 1 si ces conditions sont toutes trouvées :
• Conteneur i est différent du conteneur j
• Le conteneur i est entré en même temps que le conteneur j
chapitre 9
Choix de l’algorithme et
Implémentation
Dans la Deuxième partie section 5.5 page 61, on distingue deux grands groupes d’algorithmes : algo-
rithmes exactes et algorithmes métaheuristiques. La principale différence entre ces deux types déjà cités,
c’est que le premier est garanti en exactitude mais avec une vitesse de réponse un peu lente, le deuxième
type est le contraire.
Ces critères rendent difficile de choisir entre ces deux types d’algorithmes, vu qu’un inconvénient est
camouflé par un avantage aussi pertinent (Voir figure 9.1).
Le choix en fin de compte est tombé sur l’Algorithme exacte, vu que pour algorithmes méta-
heuristiques exigent plusieurs paramètres : solutions initiales, populations...(Algorithme de colonie
des abeilles) ; Taux de fréquence, Bande passante...(Algorithme de recherche d’harmonie) ; Probabilité aux
croisement et aux mutations... (Algorithme génétique), et bien d’autres paramètres qui nécessitent une
grande connaissance du terrain et un historique de stockage capable de fournir des informations sur le
choix de ces paramètres.
Borne supérieure -
La borne supérieur est limite maximale que peut atteindre la fonction objectif.
Pour le cas courant, les contraintes posées forcent, pour certaines conditions, que le remaniement soit
égal à 1 remi = 1, donc la borne supérieur BS dans ce cas est le nombre de remaniements total dans
tous les cas possible où remi = 1.
La règle de branchement
Si la solution donnée par un nøeud de l’arbre n’est pas entière, l’algorithme B&C améliore cette
solution par la méthode du branchement. Si l’arbre contient les nøeuds d’une variable de décisions
comme suit x = (2, 25; 5, 45; 4, 75; 5), l’algorithme branchera sur 5.45 qui est considéré La valeur la
plus fractionnaire c-à-d la valeur qui la plus proche au mi-chemin entre la partie entière supérieure et
inférieur de cette valeur, et n’égale pas au mi-chemin (voir figure 9.2 page 92).
Voici un pseudocode de cette méthode :
Pseudocode B&C
Voici un pseudocode décrivant en bref la procédure Branch and Cut :
2 : Arrêt :
Si N est vide
valeur optimal = BS;
3 : Choix de noeud :
Choisir dans N un noeud et le compiler dans un sous -probleme P1;
Saisir une solution S1;
S = BI1 #Borne inférieur de P1
4 : Traitement :
Si BI1 < BS
Négliger S1;
Reprendre 3 avec un sous -problème P2;
Différents logiciels
Les solveurs des problèmes mixtes sont nombreux, on distingue généralement des progiciels indé-
pendants payants ou gratuits, des tableurs, Langage de modélisation. Le tableau 9.1 suivant cite
quelques solveurs utiles pour les problèmes linéaires et non linéaires.
L’outil informatique d’optimisation CPLEX sera le solveur du problème des remaniements courant.
En plus qu’il soit le logiciel choisi dans littérature [1], CPLEX a plusieurs avantages :
• Disponibilité des formations par rapport aux autres logiciels ;
• Lecture facile des données d’un fichier EXCEL (.xlxs) ;
• Le programme en nombre entiers peut être résolu et modifié à plusieurs reprises en moins de temps.
1. Projet OPL - (figure 9.4) OPL Optimization Programming Language signifie un langage informa-
tique dédié pour les problèmes d’optimisation ; Dans un projet OPL, nous pouvons distinguer
4 fichiers de types différents :
• Un fichier Projet de type (.project)
• Un ou des fichiers modèles pour (.mod) modéliser le problème
• Un ou des fichiers pour l’insertion des données (.dat) facultatif
• Un ou des fichiers pour les paramètres du logiciel et non pas du problème (.ops) facultatif
• Un ou des fichiers pour le configuration de l’exécution du problème (.oplproject)
2. Structure pour le fichier (.mod) - Cette rubrique récapitule tous les données à tenir en compte
et les résultats à afficher. Elle contient principalement :
• Les données internes. Ce sont les paramètres de types indices des paramètres). (Voir 8.3.2)
• Les données externes. Ce sont les paramètres de types Données pour conteneurs et
Données pour les travées. (Voir 8.3.2). Il s’agit des données provenant du fichier (.dat)
• Les variables de décisions
• Fonction Objectif
• Contraintes
• Types de résultats (tuples, listes, tableaux, nombres...)
1 Basé sur [18]
Exemple : Le conteneur 1 pour la zone1 est entré le 1er jour et est sorti le 50ème jour.
Le fichier (.dat) contenant les données d’entrée et affichage des résultats est
illustré sur l’Annexe L
Les résultats des emplacements affichés sur le fichier ACCESS sont disponibles
sur l’Annexe N
Une fois la compilation terminé, on ouvre le fichier ACCESS.
La table Emplacements contient l’indice du conteneur sous la colonne Conteneur, les coordonnées
de l’emplacement colonnes X et Y, puis une colonne Emplacement qui vaut soit 0 soit 1.
• Sinon Emplacement = 0
Ce qui nous intéresse est de savoir uniquement les emplacements de ces conteneurs, donc les cas où
Emplacement = 1. Pour ce faire, il suffit de filtrer la colonne Emplacement et prendre que les valeurs 1
de cette colonne. Le résultat est maintenant comme affiché sur la figure 9.6.
Si nous interprétons ce tableau sous forme de graphe qui facilitera la saisie des résultats, nous obtenons
ce qu’illustre la figure suivante 9.7
À rappeler que les conteneurs au fond de la travée (9,1,8,2) leur accès est bloquée, et le seul moyen de
les retirer est de d’avoir déjà fait sortir les conteneurs en avance (4,6,7,5,3).
CPLEX a mis les conteneurs de manière à éradiquer totalement les remaniements.
Améliorations visées
Voici une liste exhaustive des améliorations à prendre en considération pour faire évoluer la qualité
des résultats (simplicité, rapidité, exactitude...) :
• Pour économiser l’espace de stockage consommé nous visons dorénavant à travailler avec unité de
conteneurs entière et non entière. Exemple : Il se peut qu’un équipement ait une surface inférieure
à celle d’un conteneur 20’ (40% de la surface du conteneur). Vu les conditions 8.2 posées, il se peut
que cet équipement seul (avec une date d’entrée et date de sortie indépendantes) soit équivalent à 1
Conteneur est donc sa surface occupée sera égal à celle du conteneur équivalent, dans ce cas 60% de
cette surface est inoccupé. Pour remédier à ce problème nous pouvons calculer la surface en agissant
ainsi : L’équipement au lieu d’être équivalent à 1 Conteneur, on le convertit en 0.4 Conteneur.
• Contrôler le maximum possible la rapidité du logiciel. Soit en changeant la modalité de recherche
des nøeuds ou d’autres paramètres qui joueront à la faveur de la rapidité du logiciel.
• Donner uniquement le résultat optimal des remaniements et non pas tous les remaniements possibles.
• Afficher les résultats sous forme de graphe(x,y) directement, sans passer par un tableau et puis poser
les emplacements des conteneurs à la main pour les visualiser.
• Améliorer l’interface de CPLEX de manière qu’il soit à la portée de tous les responsables de
l’entreposage sans passer par une formation sur ce logiciel (Automatiser et Intégrer le code dans une
interface IHM Interface Homme-Machine).
Cette partie était consacrée aux traitements des données de stockage des équipements à JESA durant
Les données ont été filtrées et manipulées de telle sorte qu’ils conviennent aux solutions proposées
La standardisation du calcul de la surface de stockage était assurée par un fichier EXCEL, contenant
des formules simples de calcul, tout en tenant compte du volet sécurité durant la construction du projet.
Cette proposition a été source d’un autre problème de remaniement des équipements, qui a été aussi
résolu en se basant sur les algorithmes proposées par les cibles du Benchmarking en s’appuyant sur la
recherche opérationnelle.
99
Conclusion Générale et Perspectives
Au terme de ce travail intitulé “Dimensionnement des entrepôts et optimisation des surface” Warehousing
Sizing & Surface Optimization qui, comme son nom l’indique, vise à standardiser le calcul de l’espace
de stockage tout en optimisant son dimensionnement, dans des circonstances où JESA souffre d’une
certaine stochasticité d’estimation de la surface de stockage d’un projet sous sa responsabilité, et donc
Dans le cadre d’une étude comparative Benchmarking, il est indispensable de chercher des entreprises
concurrentes à JESA pour résoudre le problème courant. En absence de cette option, le choix est tombé
sur les terminaux portuaires dont la problématique réside dans la proposition de la meilleure méthode
ou stratégie de stockage des conteneurs. Bien que ce choix soit loin de JESA en termes de Finalité de
chaque entreprise néanmoins, les circonstances de stockage des équipements à JESA et les circonstances
Le Benchmarking s’est focalisé sur l’analyse des stratégies de stockage des conteneurs portuaires
(étude qualitative), ainsi que les différents algorithmes exactes et métaheuristiques (étude quantitative)
qui accompagnent ses stratégies pour combiner le tout et, donner à la fin un résultat satisfaisant qui
Le plus grand défi, était de projeter ce qui vient d’être analysés en Benchmarking sur les données
disponibles du stockage à JESA, et à l’instar des propositions faites pour les terminaux portuaires,
Pour optimiser la surface de stockage, il était proposé de considérer les équipements en unité de conte-
neurs et, de poser les maximum d’équipements côte-à-côte et un devant l’autre sous forme de travée
(première stratégie de stockage), comme ça une bonne surface de stockage va être économise.
Cette solution a pour avantage : Faciliter le calcul de la surface de stockage qui s’effectue dans une période
spécifique (chaque trois mois), et cela dans un fichier EXCEL facile à utiliser.
L’inconvénient cette proposition, c’est que le fait de poser les équipements de cette façon pose un pro-
blème de remaniement qui doit être minimisé voir éradiqué pour éviter les gaspillages en mouvements
improductifs.
Cet dans cet élan, que les algorithmes vus durant le Benchmarking vont remédier à ce problème
100
dans le cadre d’une Recherche Opérationnelle.
Pour concrétiser le travail, cet algorithme avec une fonction objectif à minimiser (Le nombre de re-
maniements), paramètres et contraintes, vont être implémentés dans un logiciel d’optimisation qui donne
en fin de compte : Un emplacement optimal des équipements tenant compte de leurs dates de sortie et
Ce logiciel très utile, a quelques défauts et options incomplètes qui ouvrent la porte à des propositions
communiquer avec ;
101
Bibliographie & Webographie
[1] Ndèye Fatma Ndiaye. Algorithmes d’optimisation pour la résolution du problème de stockage de
conteneurs dans un terminal portuaire. PhD thesis, Université du Havre et École doctorale SPMII,
2016. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01255365.
[2] Imen Ayachi Hajjem. Techniques avancées d’optimisation pour la résolution du problème de stockage
de conteneurs dans un port. PhD thesis, École centrale de Lille et Université́ de Tunis El Manar et
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis, 2016. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01266169.
[3] Rémy LE MOIGNE. Supply chain management achat, production, logistique, trans-
port, vente, 2017. https://www.dunod.com/sites/default/files/atoms/files/9782100759972/
Feuilletage.pdf.
[4] MARTIN BEAULIEU et JACQUES ROY. Optimisation de la chaÎne logistique et productivi-
tÉ des entreprises, 2009. https://cpp.hec.ca/cms/assets/documents/recherches_en_cours/
optimisation-de-la-chaine-logistique-et-productivite-des-entreprises.pdf.
[5] Y. A. Saanen et R. Dekker. Intelligent stacking as way out of congested yards ? part 1. Port
Technology, 2007.
[6] Tao Chen. Yard operations in the container terminal-a study in the ‘unproductive moves’. Maritime
Policy & Management, 1999.
[7] C.F Taleb-Ibrahimi et M., de Castilho et B. et Daganzo. Storage space vs handling work in container
terminals. Transportation Research Part B : Methodological, 1993.
[8] R. Dekker et P. Voogd et E. V. Asperen. Advanced methods for container stacking. Container
Terminals and Cargo Systems, 2007.
[9] B. Castilho et C. F. Daganzo. Handling strategies for import containers at marine terminals. Trans-
portation Research Part B : Methodological, 1993.
[10] M. Dorigo et L. M. Gambardella. Ant colonies for the traveling salesman problem. BioSystems, 1997.
[11] B. Borgman et E. V. Asperen et R. Dekker. Online rules for container stacking, OR Spectrum. OR
Spectrum, 2010.
[14] https://www.sciencedirect.com/topics/engineering/simulated-annealing-algorithm.
[15] https://towardsdatascience.com/the-inspiration-of-an-ant-colony-optimization-
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102
[16] Xin-She Yang. Nature-inspired optimization algorithms (second edition), 2021. https://www.
sciencedirect.com/topics/engineering/genetic-algorithm.
[17] Zeinab E.Ahmed et Sheetal N. Ghorpade. Lpwan technologies for iot and m2m applications, 2020.
https://www.sciencedirect.com/topics/computer-science/artificial-bee-colony.
[18] http://emmanuel.rachelson.free.fr/extras/cours/semaineingeoptim/Tuto-OPL.pdf.
[19] Bernard Fortz. Recherche opérationnelle et applications, 2012/2013. http://homepages.ulb.ac.
be/~bfortz/ro.pdf.
[20] https://jesagroup.com/.
103
Annexes
104
Annexe A
Plan du projet
a
Annexe B
b
Annexe C
c
Annexe D
d
Annexe E
e
Annexe F
f
Annexe G
g
Annexe H
h
Annexe I
i
Annexe J
j
Annexe K
k
Annexe L
l
Annexe M
m
Annexe N