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NORME ALGERIENNE NA 2606

Norme e n r e g i s t r é e

Béton

Mise en oeuvre des bétons de structure

Première édition - 1992 - 08 - 20

Edition et diffusion Nombre de pages :14

5. Rue Abou Hamou Moussa • Alger

Tel : (02) 63 51 801 63 96 42163 98 38
Telex: 66 409 Fax: (02) 61 09 71

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NORME ALGERIENNE
Béton
Mise en œuvre des bétons de structure
0 AVANT PROPOS
La présenta norme est en concordance technique avec la
norme française p 13-504.
1 OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
La présente norme traite de la mise an oeuvre des
bétons de structure dans les ouvrages pour lesquels le
béton ost acheminé jusqu'à oeuvre pour y être mis en
place. Il n'est pas destiné à la réalisation des pièces en
béton armé ou précontraint fabriqué en usine fixe
2 ACHEMINEMENT DU BÉTON LIVRE
JUSQU'À L'OEUVRE
Déversé directement de ta centrale de fabrication
dans une benne ou transporté en bétonnière
porté* jusqu'au point de livraison, le béton est
acheminé jusqu'à son emplacement définitif par
des méthodes telles que la séparation de ses
constituants soit évités au maximum et que toute
pollution écartée.
2.1 Déversement par goulotte
La section et la pente peuvent varier en fonction
du diamètre maximal des granulats et de la
consistance du béton, un déflecteur placé à
l'extrémité de la goutette ou de la conduite doit
permettre de l’imiter les risques de ségrégation du
me, ange. Après chaque opération, la goulotte doit
être nettoyée, si possible hors de la proximité
immédiate de l'ouvrage.
2.2 Déversement par les bandes
transporteuses
Il existe deux typée principaux de bandée transporteuses de
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béton: lisses et à chevrons. La vitesse ut la pante de ces
bandas sont deux paramètres importants pour le maintien
de l'homogénéité du béton. Ils sont à adapter en fonction de
la granularité et de la consistance du béton à transporter.
Sauf dans les installations importantes, on doit éviter le
déversement du béton d'une bande à l'autre. On disposera à
l'extrémité de la bande des guides latéraux et un déflecteur,
et dans les installations importantes une trémie à axe
vertical. Avant déversement dans la trémie, sera placé un
dispositif réduisant une ségrégation éventuelle.
2.3 Déversement par bennes
La vidange de la benne est opérée
progressivement et le point de déversement choisi
en arrière du front d'avancement du béton. Pour la
mise en place du béton dans les murs et les
poteaux de plus de 3 m de hauteur, la benne doit
être prolongée par un tube afin de limiter la chute
libre du béton.
Pour les poutres de grande hauteur, à l'exception
des poutres cloisons, on bétonnera en talus à partir
de Pune ou l'autre des extrémités, ou des deux
extrémités de l'ouvrage, exception faite pour les
bétons fluidifiés
2.4 Transfert par pompage
2.4.1 Dans les cas usuels, la distance maximale
de transfert par pompage est environ 300 m
horizontalement et de 100 m verticalement Au
delà de ces cas, il sera nécessaire d'étudier des
dispositions particulières ayant trait soit matériel
soit à la formulation du béton.
La distance équivalente de transport peut être
évaluée en prenant en 1rv approximation la
formule suivante:
D+5H+10C 1+ 5C 2
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Ou :
D - distance horizontal en mètres, mortier pour 100 m de conduit), ce mortier ne sera
H - dénivellation en mètres vers le haut, pas,
C1 - nombre de coudes à 90°, en régie générale, incorporé à l'ouvrage.
C2 - nombre de coudas à 135°. - de déplacer fréquemment l'extrémité de la conduite
afin de rapprocher au maximum la point d'arrivée de
remplacement final à remplir,
2.4.2 Dans tous les cas, on tiendra compte des - de "cabrer" l'extrémité de la conduite pour conserver
recommandations suivantes: un béton homogène (voir figure 1) au moment du
déversement ou de noyer l'extrémité da fa conduite
2.4.2.1 Les pompes dans le béton.

Le débit courant des matériels varie de 8 m3/h à 7 0 m 3/h

et peut atteindre 180 m3/h sur des grosses unités.
La pompe sera placée le plus près possible de r ouvrage
surtout par temps chaud.
o n vérifiera la pompe avant chaque utilisation.
On prévoira toutes dispositions de
remplacement.

2.4.2.2 Les conduites

En règle générale: Figure. 1 - Cabrage d'urne tuyauterie de béton

- limiter les c h a n g e m e n t s d a direction, longueur
de chaque élément entre 3 m et 5 m,
- prévoir une partie droite de 4 m au minimum à la
sortie de la pompe,
- s'assurer du bon état des conduites (propreté des
tuyaux et étanchéité des joints) ainsi que de leur arrimage
correct.
- le rapport entre le diamètre D des granulats et celui du
diamètre f de la conduite sera en règle générale de:
D ≤ 0,25 ө avec D ≤ mm,
- il convient de limiter l'échauffement résultant du
rayonnement (peintre de couleurs claires ou
réfléchissantes. bâchage, arrosage, etc.).
2.4.3 Il est essentiel que ta trémie de la pompe soit
toujours en charge, pour maintenir l’homogénéité du béton.
II est recommandé:
- en début d'opération. d'envoyer dans la conduite un
motter dit de graissage (par exemple. 250 1 de ce
il est essentiel de procéder au nettoyage à l'eau ou à la
boule de toute l’installation à chaque arrêt de l’opération de
pompage.
2.4.4 Las caractéristiques essentielles des bétons a priori
pompables
Sont données dans t'annexe B.
2.4.5 Incidents de pompage
En annexe C. sont énumérés un certain nombre
d'incidents qui peuvent se produire lors du pompage d'un
béton.
2.5 Vérification du béton acheminé
En règle générale, les prélèvements effectués pour le
contrôla des caractéristiques du béton (consistance,
densité, température. air occlus, confection d'éprouvettes)
sont effectués au point de livraison du béton. donc au
droit de la centrale de chantier ou sous la goulue de la
bétonnière portée. Cependant. les prélèvements peuvent
être effectués en fin d'acheminement, donc sur l'ouvrage
lui-même (consistance, température. granularité, teneur
en

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L’air occlus, confection d'éprouvettes d'information).
La tendance actuelle s'oriente vers les essais in situ, en
particulier, la vérification par ultrasons pour les bétons
au jeune âge.
Les éprouvettes confectionnées sur l'ouvrage ou au pied
de l'ouvrage sont conservées sur place jusqu'au
décoffrage elfes sont dûment protégées contre la
dessiccation, l'ensoleillement et le froid, elles peuvent
aussi être placées dans une enceinte à température
asservie à celle du béton en place dans l'ouvrage
(match-curing).
2.6 Durée d'acheminement
Les variations excessives de température ou les risquas
de dessiccation doivent conduire à prendre toutes
dispositions pour réduire ta durée d'acheminement et à
protéger la conduite.
Les adjuvants accélérateurs ou retardateurs ne seront
utilisés qu'après un essai de convenance.
Le programme de bétonnage et de fabrication de béton
est organisé afin de limiter au maximum les attentas en
cours ou en fin d'acheminement.
3 MISE EN PLACE DANS L'OEUVRE
Quand l’ouvrage à bétonner est exécuter par phrasas
successives, un plan précisant les joints de construction
et un programme détaillé sont établis, permettant
d'éviter attentes et improvisations génératrices de
malfaçons.
3.1 Mise en place directe
Dans le cas des dallages, radiers, planchers et poutres:
misa en place directe par goulotte, bandes
transporteuses ou pompage dune façon senti continue,
ou bien discontinua par bennes. La mise en place
directe permet la suivi visuel du remplissage et de
On doit éviter l’accumulation locale du béton, génératrice
de ségrégation. et, dans le cas d'un l’efficacité du serrage
par vibration interne.
ouvrage sur étaiement, de charges concentrées.
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3.2 Mise en place indirecte
Par l'intermédiaire d'un tube souple ou d'un tube rigide
(tube plongeur) à partir d'une benne au d'une trémie
tampon, la progression du béton et son serrage doivent
être suivis soit directement par des fenêtres ménagées
dans les coffrages, soit indirectement par sondage voire
par caméra de télévision (bétonnage sous l'eau ou en
sous-oeuvre).
Dans ce dernier cas, le serrage par vibration étant
malaisé ou impossible, les compositions de béton seront
étudiées spécialement et seront essayées dans les
conditions de misa en place voisinas de ta réalité (béton
témoin).
3.3 Précautions diverses, joints de
construction
3.3.1 Sauf pour ta fondation d'ouvrages de faible
importance, on ne doit pas bétonner à pleine touille, le
béton mis en place doit reposer ou s'appuyer sur le
terrain par l'intermédiaire d'une couche de propreté
(béton dosé à 150 kg/m3) ou d'une membrane étanche
et assez résistante pour ne pas être traversée par les
granulats.
3.3.2 Les joints de construction horizontaux (joints de reprise)
doivent être nettoyés et humidifiés avant le bétonnage sans
pour autant qu'il subsiste de l'eau non absorbée sur le joint.
D'une façon générale, la reprise est lavée par un jet d'eau et
d'air comprimé, afin de faire apparaître les granulats (sans les
déchausser). Quand ce traitement n'est pas possible, la reprise
fait l'objet d'un traitement mécanique, voire chimique (en
respectant les prescriptions du fournisseur des produits employés),
afin de favoriser l'adhérence de la levée suivante sur le béton durci
Sauf dans le cas de béton de granularité supérieure i 40 mm, on
n'utilisera généralement pas de mortier ou de béton de reprise, en
particulier pour préserver l'aspect du joint en parement
3.3.3 Les joints de construction verticaux ou obliques, qu'ils aient
été coffrés ou simplement grillagés doivent être nettoyés et
humidifiés avant bétonnage
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3.3.4 S'assurer que l'eau d'humidification an excès na
stagne pas en lord de moule; si le niveau du fond est
inaccessible, on ménagera des trous d'évacuation
obturables dans le coffrage.
4 SERRAGE DU BETON EN PLACE
Tel que déposé, le bâton, sauf cas exceptionnel de béton fluide,
est généralement foisonné, d'où la nécessité d'un serrage
suivant immédiatement le déversement dans le coffrage.
4.1 Serrage par vibration interne
pervibration)
Dans le cas général d'ouvrages d'épaisseur supérieure à 0,15
m, on utilise des aiguilles vibrantes de fréquence comprise entre
1 500 Hz et 5 000 Hz pour les bétons en pleine masse, 8 000
Hz et 15 000 Hz pour les bétons courants.
Eviter d'employer les aiguilles vibrantes pour pousser le
béton jusqu'à son emplacement définitif. L'immersion des
aiguillas se fait verticalement, et la durée d'immersion doit
être limitée afin d'éviter la ségrégation du béton (descente
des granulats et remontée du mortier). Las aiguillas, si
l'on bétonne par couches successives (0.40 m
d'épaisseur maximale pou D< 40 mm), doivent
pénétrer dans la coucha précédente et être retirées
lanternent, afin de permettre la fermeture de leur
emplacement.
Après vibration, ta surface du béton ne doit pas présenter
d'interruption ni cavités, cette surface fermée peut après
prise du béton et au début de durcissement être traitée,
quand c'est possible, par un jet d'eau et d'air comprimé,
afin de faire apparaître les granulats et d'éviter d'avoir à
réaliser par piquage la rugosité désirée du joint de
construction, ce qui peut provoquer des fissurations
locales préjudiciables.
4.2 Serrage par vibration externe
Dans le cas des poutres de grande hauteur, des murs,
des revêtements de galerie, de tous ouvrages d'épaisseur
fable ou moyenne (E ≤ 0,20 m), ta vibration interne
est difficile voire impossible.
On déplace donc au fur et à mesure
l’avancement du niveau de béton, ou de
progressions du talus, des vibrateurs externes que Con
fixa sur l’ossature du coffrage,
On doit prévoit des fenêtras ê différents niveaux pour suivre
4
la progression du béton et intervenir, si nécessaire,
par vibration interne.
4.3 Serrage par règle vibrante
Ce type de serrage est applicable pour des bétons fermes
ou peu plastiquas, et pour des dalles d'épaisseur
inférieure à 0,15m.
5 FINITIONS (surfaces non coffrées)
Les surfaces définitives non coffrées sont horizontales ou
voisines da l'horizontale afin de permettre un surfaçage
(ou aisé, le béton doit contenir une proportion suffisante de
mortier.
Pour un béton instable (ressuage, ségrégation) et donc
trop mouillé, le réglage puis le surfaçage feront remonter
les fines, la couche supérieure de mortier comportera un
excès d'eau et pourra fissurer. Une fois durcie, cette
couche restera friable et pourra se détacher de la masse.
5.1 Surfaçage manuel
Le réglage et le surfaçage par talochage s'ils sont
nécessaires doivent permettre d'atteindre la planéité
requise sans pour cela conduira à un serrage excessif. On
ne commence le surfaçage que lorsque l’eau provenant
du ressuage a été absorbée ou évacuée, et de toutes
façons avant la fin de prise du béton, éviter d'enréchir la
surface en saupoudrant de ciment avant talochage. Dans
le cas d'un enrichissement par une charge minérale ou
métallique ou pour l’application de produits
imperméabilisants suivre les prescriptions du fournisseur.
Un retard age peut être nécessaire pour éviter le
faïençage.
5.2 Surfaçage mécanique
Pour des bétons de consistance élevée ou ayant acquis
une certaine cohésion (par exemple traitement par la
vide), des matériels relativement lourds peuvent être
utilisés. Il convient de commencer le surfaçage assez
tard afin de permettre l’absorption de l’eau ressuée.
Le déplacement de la machine peut être suivi
immédiatement de l’absorption d'un produit de cure
comme dans ta cas des chaussées ou des pistes.
de
ta
6 PROTECTION DES OUVRAGES AVANT
DECOFFRAGE
6.1 Las coffrages, étant étanches, assurent de ce fait une

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protection efficace contre ta dessiccation, les surfaces
non coffrées étant protégées comme prévu au
paragraphe 10. Cependant, fies coffrages peuvent
jouer en fond on de leur résistance thermique un rôle
significatif afin de prévenir la fissuration des pièces,
Pour les pièces d'épaisseur < 0,50 m, une faible
résistance thermique des coffrages permet de [imiter
l'élévation de température du béton par temps chaud.
Pour les pièces d'épaisseur > 0.50 m, une résistance
thermique élevée des coffrages permet de limiter la
différence de température entre te coeur et la peau,
cette différence de température doit être limitée afin
que les contraintes de traction induites restent
inférieures à la résistance du béton à l’âge considéré
de maturité. En l'absence d'études spécifiques, on
Iimitera cette différence à 20 °C sans soit nécessaire
de fournir de justifications.
6.2 Par temps chaud (voir paragraphe 11.1)
Ambiance Z 25 °C. Température du béton "C
li est utile de protéger le coffrage de l'ensoleillement
direct par des bâches suspendues à quelques
décimètres de ceux-ci, ou bien de le refroidir avant
bétonnage (humidification par exemple).
6.3 Par temps froid (voir paragraphe 11.2)
Ambiances ≤ 5°C.
La résistance thermique du coffrage compte tenu de
son exposition doit être prise en compta afin de
déterminer le délai nécessaire pour décoffrer.
Pour des températures ambiantes de 0 °C à - 5 C. un
durcissement correspondant à une résistance en
compression de 5 MPa est nécessaire pour mettre le
béton hors gal. et donc pour décoffrer,
6.4 Les joints de construction verticaux (coffrage par
grillages ancrés étayés) ou horizontaux, doivent être
protégés contre la dessiccation par humidification
permanente jusqu'au moment du décoffrage des autres
parties.

Figure 2 Bétonnage par temps froid_ Efficacité ente protection par empesa de polystyrène

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7 DÉCOFFRAGE
7.1 Saut dans le cas de l'utilisation de coffrages glissants,
ou de traitement thermique, on ne procède au décoffrage
des pièces que lorsque la résistance à la compression du
béton atteint une résistante à la compression d'au moins 3
MPa. Dans des conditions climatiques moyennes
(température ambiante de 10 °c à 25 °C, hygrométrie
relative supérieure à 60 %), on peut estimer qua cette
résistance est atteinte 12 h après la tin de la mise en
place avec un CPA 55; cette valeur est fonction de la
nature du ciment utilisé et de la géométrie de l’ouvrage
(effet de masse).
7.2 La résistance minimale du béton lors du décoffrage
sera déterminée en fonction des sollicitations ou des
agressions auxquelles la pièce sera soumise au
décoffrage: en particulier pour les pièces préfabriquées,
une résistance d'au moins 8 MPa est nécessaire afin
d'éviter d'endommager les arêtes lors des manutentions
au démoulage.
7.3 La résistance affective du béton dans les parties les
plus sollicitées de l'ouvrage peut titra estimée au moyen
d'éprouvettes d'information ou par des essais in situ (voir
paragraphe 2.5).
Ces éprouvettes confectionnées au pied de l’ouvrage en
cours de bétonnage sont, soie conservées dans des
conditions normales (4 éprouvettes, munies d'un
couvercle étanche, et placées dans une enceinte à 20 °C
± 1°C) soit dans une enceinte régulée thermiquement de
manière à ce qu'au centre de l’éprouvette, la température
suive à 2 'C près !a température du point estimé critique de
l’ouvrage coffré.
Dans le premier cas, en comparant l'histoire thermique de
l’éprouvette à celle du point critique de l’ouvrage. on pourra
déterminer la résistance in situ à partir de celle de
l’éprouvette par un calcul basé sur la loi d'ARRHENIUS.
Dans la second cas, l’enregistrement des températures en
des points critiques da l’ouvrage doit être ainsi
accompagné par des enceintes régulées à ces
températures et contenant chacune les éprouvettes
d'informations nécessaires pour vérifier la résistance aux
échéances utiles.
6 dessiccation
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7.4 Le décoffrage est effectué sans chocs ni secousses
7.5 Décoffrage vertical
On procède progressivement au desserrage des
tendeurs et à l'enlèvement successif des coffrages.
On chercha à rie pas interrompre cette opération, afin
d'éviter des différences importantes dans la protection
des surfaces coffrées, d'où peuvent résulter des
différences de teinte du béton.
8 DÉCINTREMENT
Le décintrement doit être effectué suivant un programme
détaillé établi par le bureau d'Étude en indiquant
particulièrement ta résistance minimale au décintrement
et la déformation admissible de l'ouvrage.
Pour les travées de faible portée, procéder d'abord au
desserrage des étais au voisinage des appuis, les étais à
mi-portée étant enlevés en damier. Après enlèvement du
coffrage. un étaiement provisoire destiné à éviter des
déformations excessives da la travée sous reflet du fluage
et des charges de chantier pourra être mis en place, une
étude devra déterminer an fonction de ces charges
résistances de cet étaiement.
9 PROTECTION DU BETON APRÈS
DÉCOFFRAGE (CURE)
La durée de cette protection dépend de la maturité acquise
pendant la durée de la protection apportée par le coffrage, ou de
la maturité acquise par un traitement thermique, et d'autre part
du caractère de l’environnement.
9.1 OUVRAGES NON ARMÉS
Pour les préfabriqués massifs (blocs de défense)
l’application d'un Induit de cure immédiatement après
décoffrage permet d'augmenter la tenue de la peau
contre les agressions ultérieures (abrasion. gel/dégel).
9.2 OUVRAGES ARMÉS
Après décoffrage les surfaces verticales ou obliques
peuvent être. Soit maintenue humides par mien en place
da bries perméables arrosées d'une maniées continus
(cure humide), soit seulement protégées m i r e la
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par application d'un produit imperméabilisant comptable
avec te traitement définitif des surfaces vues.
Cette disposition sera maintenue le cas échéant pour
permettre une hydratation suffisante du liant, la maturité
correspondante du béton peut être évaluée en résistance
à la compression d'éprouvettes ayant subi la même
histoire thermo hygrométrique (éprouvettes dites d
information), ou par la connaissance de l'histoire
thermique du béton de l'ouvrage interprétée en fonction
des caractéristiques préalablement déterminées de ces
bétons.
Cette résistance sera déterminée en fonction des
conditions d'environnement de l'ouvrage et de la
durabilité prescrite. En fonction de cela, cette résistance
pourra varier de 50
à 70% de la résistance nominale du béton. On en
déduira par une évaluation basée sur les résultats
obtenus 'cors de l'épreuve d'étude du béton conduite à
20 °C, les délais de in de protection correspondant aux
diverses températures environnantes à envisager.
L'écrasement d'éprouvettes d'information avant tes
échéances ainsi déterminée, pourra permettre un
ajustement économique (réduction du délai d'attente).
En l'absence d'une telle étude et dans le cas des
ouvrages d'art, on observera les durées minimales de
maintien de protection indiquées dans l'annexe A.
1 0 PROTECTION DES SURFACES NON
COFFRÉES
D'une manière générale il convient de limiter l'évaporation
de l'eau des surfaces exposées du béton, il faut noter que
le taux d'évaporation dépend de ta température ambiante,
de l’humidité relative et de ta vitesse du vent.
Immédiatement après finition, protéger la surface par
humidification permanente, la température de l'eau
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nécessaire ne devra pas être inférieure de plus de I0
°C à celle du béton.
On peut également protéger la surface par un bâche
étanche, ou par un produit de cure, pigmenté ou non,
d'une efficacité reconnue, vérifier alors en fonction
du revêtement ultérieur de la surface que l’élimination
de ce produit est possible par brossage ou qu'il y a bien
compatibilité du produit de cure avec des applications
ultérieures sur le revêtement (peinture).
11 BÉTONNAGE PAR TEMPS CHAUD ET
FROID
11.1 Temps chaud
Pour le bétonnage par temps chaud (ambiance
Supérieure à 25 °C), les dispositions suivantes seront
Appliquées afin d'éviter la perte d'humidité et/ou un
raidissement rapide du béton avant mise en oeuvre.
- aise en oeuvre en réduisant toute attente.
- Utilisation d'un retardateur de prisa ou d'un ciment à
faible chaleur d'hydratation.
- Limitation de la température du béton frais. 1l est
conseillé de faire en sorte qua cette température ne
dépasse pas 30 °C, (voir figure 2) soit en utilisant de
l’eau refroidie pour le gâchage soit de la glace en
paillette pour tout ou pa rtie de l'eau gâchage.
- Adaptation des horaires de bétonnage aux
variations climatiques diurne (bétonnage aux heures
optimales, voire la nuit).
Tenir compte de l’influence de l'hygrométrie ambiante
comme de celle du vent.
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Températures ambiants diurne (Ta) Figure 3

Bétonnage par temps chaud: gâchage à l'eau refroidie 11.2 Temps froid
à 2°C: Pour le bétonnage par temps froid (ambiance ≤ 5 °C),
a) gâchage à l'eau ordinaire (Ta - 5 °C), certaines dispositions particulières après étude seront
prises (voir en annexe D).

En règle générale, tenir compte des principales

b) gâchage à l'eau à 2 °C, dans Hypothèse d'un
béton dosé à 300 kg/m3 de ciment E/C = 0,60; 50 l
d'eau dans les granulats à leur température (celle de
l’ambiance, si aucune précaution n'est prise), ciment
livré à 50 °C en vrac et conservé en silo
(température constante), calcul
de la température du mélange malaxé par la formule
ACI 305 P.
recommandations suivantes:
- choisir un ciment à durcissement rapide,
- maintenir un rapport eau/ciment aussi faible que
possible,
- employer un adjuvant (ou des adjuvants composés)
permettant soit d'accélérer la prisa et te durcissement
(mise hors gel),

TB = 0,22( C x T c + ( S + G ) x T a ) + E a x T a + E g x T g - réchauffer les granulats en stock ou en centrale. il est

conseillé de ne réchauffer que la quantité directement
nécessaire (danger de gel de l'eau de condensation).
0.22 (C + S + G) + Ea + Eg
Ea - eau des granulats,
Eg - eau d'apport. - préchauffer rem de gâchage.

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- éliminer neige ou glace des coffrages et Thermique d'autant plus grande que les pièces
des armatures,

- au moment du bétonnage, utiliser un béton
dont la à température est de 5°'C au
minimum
- calorifuger les coffrages pour avoir une
résistance
- abriter le béton fraîchement coulé du vent et,
à limite, l'isoler dans une enceinte chauffée en
prenant soin d'empêcher une évaporation
excessive d'eau.

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Annexe A DUREE MINIMALE DE LA CURE

Conditions ambiantes (1) Classe Il Classe III

Classe I
Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent Rapide Moyen Lent
Belon à durcissement (1)

Température 0 1 1 1 2 4 1 4 5
Durée f>10°C (3)
minimale 5° < t ≤10°C 1 2 2 2 4 8 2 8 10
de la cure
en jours f<5° C
A défaut de protection isotherme, la cure est maintenue tant que la température
reste inférieure à 2°C (ensuite, se reporter aux cases correspondantes du tableau).

(1) Conditions ambiantes

- Classe I - Béton à labri du soleil et du vent avec une humidité relative de l’air au moins égale à 80%.
- Classe II - Tous tes cas autres que ceux visés dans les classes I et Ill.
- Classe III - Humidité relative de Tee inférieure à 50% et soit un fort ensoleillement, soit un vent fort.
(Un vent fort est un vent dont la vitesse en régime soutenu dépasse l’ordre de grandeur de 30 km/h.)

(2) Durcissement des bétons

Le durcissement d'un béton est lié à ta classe de résistance du ciment utilisé pour sa fabrication.

Béton à durcissement Moyen

Rapide Lent

Classes de résistance des ciments 45 R, 55 et 55 R 35 et 45 C.H.F. et

C.LK.
H.P. et H.PR. (résistance minimale
à la compression garantie à 2 j).

(3) Température

Conventionnellement. la t e m p é r a t u r e à p r e n d re en compte est la moyenne sur deux jours

de la température à midi sous abri, et le degré hygrométrique retenu est le plus faible de ceux
correspondant à ces deux moments .

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ANNEXE B

BÉTONS POMPES, PRINCIPALES RECOMMANDATIONS

De préférence prévoir granulométrie continue, 350 kg/m2

rester dans
le fuseau de la figure B1 établi pour des bétons Les affaissements au cône (béton
de D variant de 12.5 mm à 31,5 mm) pompable non fluidifié) doivent rester
compris entre 8 cm et 12 cm (risque de
Préférer les granulats roulés, surtout les sables ségrégation au delà sauf pour les béton
roulés et fluidifiés).
3%
Dans bien des cas. on a intérêt à utiliser un
éviter les granulats d'un coefficient d'absorption adjuvant plastifiant réducteur d'eau et par temps
supérieur à). chaud un retardateur de prise.

Eviter les ciments à prisa rapide et par temps
chaud utiliser un adjuvant un adjuvant
retardateur.
Le passant au tamis de 0.16 mm
(ciment + fines) d o i t être supérieur à
Ne jamais rajouter d'eau dans les bétons
fluidifiés.
Ce tableau ne tient toutefois pas compte
du vent dont tes effets importants
justifiant une protection spéciale

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NA 2606-1990
Annexe C
INCIDENTS SURVENUS LORS DU POMPAGE DU BETON

Cause du phénomène description du phénomène Remède

a) Béton trop liquide

(trop sensible à
la ségrégation)

b) Béton trop sec

Les risques de bouchons dans ce cas
sont moins importants que dans le cas
précédent.
Mais des bétons trop secs nécessitent
une pression de refoulement
importance
qui, si elle n'est pas obtenue, donne
naissance à des bouchons trop sacs
provoque une usure anormale du
matériel.

c) Composition Laitance insuffisante. Réétudier la formule en laboratoire. La

granulométrique plus souvent il ne suffira pas de
anormale Manque d'enrobage des granulats. modifier
les propositions des constituants
(surtout
si la première formule a été
convenablement étudiée) mais if
faudra
envisager soit d'introduire un
d) incompatibilité entre Lorsque l'on utilise un adjuvant, des
un adjuvant et le essais préalables en laboratoires et
pompage sur
du béton chantier sont indispensables.

e) l’utilisation de ciments Des bouchons peuvent se produire Changer de ciment ou uti;isor un

à prisa trop rapide en cas d'arrêts prolongés, de fortes retardateur.
chaleurs ou lorsque les distances de
transport
sont trop longues.

f) Conduite souple Souvent, un raccord se déboîte et le Le personnel qui manipule la conduite

d'extrémité pliée béton sort à cet endroit. souple de distribution de béton au
ou pincée poste
de bétonnage doit étui mis en garde
contre ce type d'erreur de
manœuvre.
D'une façon plus générale tout le
personnel doit connaître les
inconvénients des coudes de

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N A 2 606- 1 9 9 0

Annexe D

INCIDENTS SURVENUS LORS DU POMPAGE DU BETON

Effets
Température Précautions
°C

Augmentation du dosage en ciment

0<tc 5 - Retard de prise
Passage à la classe supérieure
- lenteur du durcissement

E/C < 0,55 utiliser béton tiède

accélérateur de prise (15 °C ± 2 °C)

Protéger la surface

-5<t<0 Prise et durcissement arrêtés - dégel granulats et coffrages,

- eau chaude pour le gâchage (< 60 °C),
- granulats chauffés.
- béton tiède (15 °C ±2 °C).
- CPA 55 E/C < 0.55,
- accélérateur de prise + entraîneur air.
- moules calorifugés. protection et surface non
coffrées,

- dégel granulats et coffrages.

- eau chaude pour le gâchage (< 60 °C).
--- granulats chauffés,
- CPA 55 ou CPA HP,
- E/C < 0.50,
- réducteur eau + accélérateur de prise + entraîneur air,
- moules calorifugés,
- forte protection en surface.

- 1 5 <t < - 10 Prise et durcissement arrêtés - arrêt bétonnage sauf ouvrage massif ou sous abri,
- toutes précautions ci-dessus.
- bétonnage sous abri protégé,
- pat exemple. structures gonflables chauffées.

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