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THEORIE DU PORTEFEUILLE

(MODÈLE DE MARKOWITZ)
Réalisé par:

Zaroual Asmae
Hanki Fadwa
Essabih Ihssane
plan
01 02 03
Introduction Les hypothèses du Présentation du
modèle modèle

04 05 06
Diversification La frontière Conclusion
d’efficience
01
Introduction
Introduction
Développé par:

Harry Markowitz (1927), prix Nobel d’économie en 1990


02
Les hypothèses du
modèle
Les hypothèses du modèle DE MARKOWITZ

• H1:

Les investisseurs sont rationnels et se comportent de manière à maximiser leur utilité


avec un niveau donné de rendement.

• H2 :

Les investisseurs ont le libre accès à des informations exactes sur le rendement et
le risque .
Les hypothèses du modèle DE MARKOWITZ

• H3:

Les marchés sont efficients et assimilent l’information rapidement et parfaitement .

• H4:

Les investisseurs sont averses au risque et essayent de minimiser le risque et


maximiser les rendements .
Les hypothèses du modèle DE MARKOWITZ

• H5:

Les investisseurs font leur choix en se basant uniquement sur les deux
paramètres: moyenne et variance

• H6:

Les investisseurs préfèrent un rendement supérieur qu’un rendement faible pour un


niveau de risque donné.
03
Présentation du
modèle
Présentation du modéle

Selon le modèle :

❑ La rentabilité espérée du portefeuille est mesurée par la


moyenne des rentabilités.

❑ Le risque correspondant à l’incertitude d’obtenir cette


rentabilité est mesuré par la variance
Presentation du modéle

1 – Rentabilité et risque:

1.1 La rentabilité :

Rt = Dt+ Pt Pt-1/Pt-1

1.2 Le Risque
04
La diversification de
portefeuille
La diversification de portefeuille
Dans son modèle théorique, Markowitz a examiné l’intérêt de la diversification
de portefeuille. En effet, un portefeuille est une combinaison des titres ou
d’actifs ; la diversification constitue la stratégie par excellence de choix et
sélection de portefeuille. Etant donné que, cette diversification de portefeuille
des titres ou d’actifs permet, soit de réduire le risque pour un niveau de
rendement donné, soit d’améliorer le rendement pour un niveau de risque
donné. De même, il est important d’ajouter que l’effet de la diversification
n’existe pas seulement dans la construction et la composition du portefeuille
avec un ensemble des titres ou d’actifs, mais aussi demeure dans la relation
entre les rendements des différents titres encore appelée corrélation.
Il importe néanmoins de souligner que la corrélation présente un impact sur la
diversification du portefeuille
1.1 Portefeuille composé de deux actions
On suppose qu’un actionnaire dispose de deux actions A et B dont
les caractéristiques sont:
-Une rentabilite attendue : (de A et B) ;
-Un risque mesuré par l’écart-type (de A et B).
Les poids investis dans chacun des actions sont x1 et x2 avec
x1 + x2 = 1,
Ceci permettra de réaliser une rentabilité comprise entre la rentabilité
des deux actifs et un risque moindre.
la rentabilite attendue :
rp = x1r1 + x2r2
l’écart type qui mesure le risque du portefeuille :

σp = x 2 1σ 2 1 + x 2 2σ 2 2 + 2(x1x2σ1σ2 ρ(1,2))

Avec :
cov (r1,r2) = ρ(1,2) . σ1 . σ2
- Si ρ = 1 : les rentabilités des deux actifs sont parfaitement corrélées. Le
mixage, dans ce cas, augmente davantage le risque encouru.

- Si ρ = 0 : Il n’y a aucune corrélation entre les rentabilités des deux actifs.

Si ρ = -1 : les rentabilités des deux actifs évoluent inversement l’une de


l’autre. Dans ce cas extrême qui ne se réalise pas sur les marchés financiers, il
est possible de constituer un portefeuille dénué du risque.
L’un des deux actifs est un actif sans risque :

Cela correspond a la situation où l’on peut placer ou emprunter au taux d'intérêt


sans risque rf L’actif étant non risque, sa variance est nulle (vrf = 0).
Désignons par A l’actif risqué (A pour actions) et notons x la fraction du
portefeuille investie en actions. Les formules générales deviennent :
rp = (1 − x)rf + xrA = rf + (rA − rf )x
σp = xσA
Il en résulte une relation linéaire entre la rentabilité attendue du portefeuille et
son risque :
rA − rf
rp = rf + σp
σA
Généralisation pour un portefeuille
composé de N actifs :
Si le nombre de titres en portefeuille
est N, la rentabilité attendue et le
risque du Portefeuille s’écrivent :
rp = ΣN i=1xiri
σ2p = ΣN i=1ΣN j=1xixjσij
Limites de la diversification
• Limite théorique : Prenons des portefeuilles comportant des
investissements égaux dans N actions. La proportion investie dans
chaque action est donc de 1 N . Dans chacune des cases de la
matrice de variance, nous aurons ( 1 N ) 2 ∗ (V ar) la variance, et
dans chacune des cases de covariances, nous aurons ( 1 N ) 2 ∗
(Cov) la covariance. Il y a N cases de variances et (N2–N) cases de
covariance. Ainsi avec l’augmentation de N, la variance du portefeuille
se rapproche de la covariance moyenne. Si la covariance moyenne
était nulle, il serait possible d’éliminer totalement le risque en détenant
suffisamment de titres. Malheureusement, les actions évoluent
ensemble, et non de façon indépendante.
Limites de la diversification
• Limite pratique : on constate deux types de risque tels :
a. Le risque systématique : Risque qui affecte le système financier
dans son ensemble, par opposition au risque associé `a un ou
plusieurs titres considères individuellement. On l’appelle aussi le
risque non diversifiable.
b. Le risque spécifique (non systématique) : Risque associe a une
valeur en particulier, est celui qui est uniquement dépendant du titre
lui-même, donc de la manière et des conditions dans lesquelles est
gérée la société. On peut ´éliminer le risque non systémique par la
diversification du portefeuille.
05
La frontière d’efficience
hypothèses

H1 Les rentabilités sont normalement distribués

H2 Les investisseurs s’intéressent uniquement


au risque et à la rentabilité
la notion d’actif sans risque
le portefeuille à risque minimal
06
CONCLUSION
Conclusion

Les limites de la théorie de portefeuille de Markowitz:

- Les corrélations entre les différents actifs ne sont pas constants, ils
évoluent dans le temps.

- La courbe de distribution des rendements est Gaussienne et ne prend pas


en compte les événements improbables telles que les crises financières ou
les krach boursier.

- Les investisseurs ne sont pas toujours rationnels

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