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D’ENTREPRISE
3. Le marketing sonore...........................................................................................
1. présentation ......................................................................................................
2. Historique .........................................................................................................
3. Analyse ............................................................................................................
Conclusion ...............................................................................................................
INTRODUCTION :
Le marketing sensoriel fait intervenir un ou plusieurs des 5 sens du consommateur : la vue, l'ouïe,
l'odorat, le toucher et le goût. Le but est que le consommateur ressente une sensation de bien-être,
propice à un acte d'achat. Ils’inscrit dans la même démarche que le marketing émotionnel, il s’agit
de détacher la cible des qualités intrinsèques du produit en proposant aux consommateurs des
caractéristiques extrinsèques favorable à l’acte d’achat.
Le marketing produit utilise depuis toujours le marketing sensoriel, mais c'est aujourd'hui plus sur le
point de vente que cette technique est utilisée. face à la concurrence féroce du commerce en ligne,
les enseignes développent différents leviers du marketing sensoriel : le marketing olfactif (diffusion
de parfums pour attirer les clients), le marketing visuel (bel aménagement de stands ou de
boutiques), le marketing sonore (diffusion de musique ou de messages agréables), le marketing
tactile (essais de produits) et le marketing gustatif (dégustation de produits alimentaires, café
offert...).
- L’histoire du marketing sensoriel
A la fin du 19ème siècle qu’Aristide Boucicaut conceptualise pour la première fois cette idée
de marketing sensoriel en la mettant en pratique au bon marché. Selon lui, le consommateur
devait pouvoir toucher, voir et sentir les produits dans une ambiance musicale.
Les spécialistes du marketing se sont d’abord intéressés à la couleur à partir des années 1950,
puis aux sons dans les années 1960-1970, enfin au gout et au toucher dans les années 1970-
1980. La complexité mécanismes des odeurs explique qu’on ne se soit intéressé à leurs effets
sur le comportement du consommateur que dans les années 1990. C’est à ce moment-là,
lorsque l’on a commencé à exploiter les odeurs que le terme de marketing sensoriel est
apparu.
Cette évolution du consommateur s’expliquerait d’après les sociologues, par une recherche de
compensation face au développement du monde virtuel et de la haute technologie. Il cherchait
à se rapprocher de la nature par la sollicitation de ses sens. Le consommateur devient ainsi
polysensoriel ; lors de ses achats, il est en quête de stimulations sensorielles et émotionnelles.
En effet, la vue fut le premier sens sollicité et constituait une première approche du marketing
sensoriel. Les hommes ont, depuis tout temps, un besoin naturel d’esthétisme, de « beau ».
Cette culture de la beauté et de l’esthétisme s’est développée au travers de la société de
consommation (publicité, mannequins…). Le visuel est ainsi omniprésent et joue de façon
inconsciente un rôle prépondérant au moment de l’acte d’achat,0 Le choix d’une forme, d’une
couleur, tant pour un produit que pour un point de vente, va être déterminant et provoquer une
réaction cognitive, comportementale et émotionnelle chez le consommateur qui influencera sa
perception
La tendance la plus récente en termes de marketing visuel repose sur la présence d’un «
espace vidéo » dans les points de vente. Décathlon a, par exemple, mis en place dans certains
de ses magasins un espace vidéo où le client peut voir des séquences sportives entrecoupées
de spots promotionnels. Les grandes surfaces présentent certains de leurs produits à l’aide
d'écrans vidéo. Les nouvelles technologies d'écrans plats sont aujourd’hui un moyen efficace
de favoriser les ventes et sont une preuve intangible de l’évolution du marketing visuel.
De plus, le marketing visuel agit inconsciemment sur le client et influence sa perception et ses
réactions au niveau d’un produit ou d’un lieu de vente. Aujourd’hui, il fait partie intégrante de
notreenvironnementde consommation.
Ainsi, la vue nous permet bien évidemment de distinguer la beauté subjective d’un produit et
d’être attiré par celui-ci mais pas seulement … qui aurait envie de déguster une baguette de
pain fabriquée il y a plus d’une semaine ?
Si nous vous évoquions l’importance des couleurs dans la création des site internet, c’est
parce que le marketing visuel a également un fort impact sur le web marketing et sur le e-
commerce.
Dans le domaine du marketing sensoriel, l’aspect visuel revêt des formes différentes :
• Etc.
Ces éléments sont autant de leviers susceptibles d’avoir un effet sur le client. Aussi, pour qui
entend mettre à profit pour mieux vendre et marquer les esprits, la dimension visuelle est un
facteur comptant parmi les plus importants.
3-Marketing sonore :
D’un point de vue technique, il est possible de gérer une ambiance sonore depuis le début des
années 20. À l’origine les sociétés musicales, comme la société Muzak, proposaient leurs
services pour accroître la productivité du personnel. C’est en 1927, que l’ambiance sonore fait
sa première apparition dans l’univers commercial avec l’enseigne Monoprix.
Aujourd’hui il existe un bon nombre de sociétés spécialistes dans le domaine : Mood Media,
AEI Music Network, Canal Music, Midis, … (Liste plus détaillée : Rieunier p. 56).
❖ Objectifs :
La musique doit évidemment plaire aux individus qui l’écoutent, par conséquent elle doit être
adaptée aux goûts des clients. Elle doit être de nature « enjouée » pour rendre la
consommation gaie.
-Cognitifs :
La musique peut :
-Comportementaux
La musique doit inciter les achats d’impulsion. Elle a aussi pour but de ralentir ou accélérer la
visite en magasin.
4-Marketing olfactif :
Il n’est pas nouveau d’avoir recours à une ambiance olfactive. Ce sont les moyens mis à la
disposition des entreprises qui sont récents. En effet, avec le développement de la parfumerie
et des nouvelles technologies, les odeurs sont devenues un outil marketing puissant pour agir
sur le consommateur.
❖ Objectifs :
Affectifs :
D’un point de vue physiologique, il est impossible de tirer des conclusions sur les effets
stimulant ou relaxant d’une odeur, par contre de nombreuses mesures verbales ont été
établies. Le fait que ça sente bon ne suffit pas, il est nécessaire d’avoir une congruence avec le
positionnement du magasin.
Cognitifs :
L’ambiance olfactive permet d’obtenir une meilleure évaluation du produit. L’étude de Laird,
en 1932 (Rieunier et Daucé, 2006), la première dans le domaine, va en ce sens. Elle est
ensuite confirmée en 1940 par une étude faite par l’Université Colgate de Hamilton sur des
bas en nylon mais aussi véridique lorsque le produit est moins plaisants (Spangenberg,
Crowley et Henderson, 1996). Plus il y a congruence et plus l’évaluation est positive et la
mémorisation importante (Morrin et Ratneshwar, 2000).
Comportementaux :
o Fuite/approche : la fuite étant provoquée par une odeur désagréable, et l’approche par
une odeur agréable. Cependant l’approche ne peut être de même intensité que la fuite.
o Temps passé en magasin et perception de ce temps : une étude menée par Rieunier et
Daucé (2006) pour les magasins Caroll a montré que les clients passaient plus de temps et
percevaient ce temps comme moins long lorsqu’ils étaient en présence de certaines senteurs.
Cette étude confirme les précédents travaux (Spangenberg, Crowley et Henderson, 1996 ;
Daucé, 2000).
Les centres commerciaux s’intéressent de plus près à l’odorat depuis quelques années.
Les distributeurs ont compris que le parfum diffusé sensibilise le consommateur et l’incite à
rester plus longtemps dans le magasin et à apprécier davantage les produits qui y sont vendus.
Il s’agit d’une technique peu coûteuse et qui améliore sensiblement la perception d’un point
de vente. Certains Leclerc diffusent à certaines périodes de l’air iodé au rayon poissonnerie et
des senteurs de fruits et légumes. On peut également citer aussi Nature et Découvertes qui a
basé ses concepts sur les fondements du marketing sensoriel et intègre les facteurs olfactifs
pour que les senteurs procurent un sentiment de bien-être. En effet il a été démontré que la
diffusion d’une odeur agréable avait un impact positif sur la perception d’un point de vente
(Chebat et Michon, 2003).
Des études scientifiques ont montré que nous étions tous dépendants des odeurs
(Maille, 2001), et que la perception et la mémorisation sont spécifiques… (Rieunier, p.97).
5-Marketing gustatif :
« Le goût »
Il concerne directement les attributs intrinsèques des produits propriétés organoleptiques
pour les produits alimentaires .Le goût est un outil efficace de différenciation. Les laboratoires
des entreprises consacrent des moyens importants à mieux comprendre le mécanisme
du goût. L’enjeu de ces recherches est celui de l’information en matière de qualité à
fournir au consommateur.
Cependant la question qu’on peut la poser est la suivante :
Il s’agit d’un besoin vital de se nourrir mais combien de fois restons nous à table plus par gourmandise que par
sensation réelle de faim ?
Les publicitaires se servent depuis longtemps de cette gourmandise pour communiquer autour
d’une marque avec des produits emballés , petits bonbons aux caisses.
Le marketing gustatif a beaucoup évolué ces dernières années, le goût à l’instar de la société
suit les effets de la mondialisation. Les saveurs du monde entier voyagent et nous voyons
apparaître des modes gustatives comme le curry , lait de soja et wasabi..etc.
Les fournisseurs et les producteurs savent que s’ils permettent à leurs consommateurs de
découvrir leurs produits par le biais de dégustations, le consommateur sera plus à même
d’acheter leurs produits, cependant impossible de tricher avec cette technique de vente, si le
produit n’est pas bon, la cible n’achètera pas , d’où l’intérêt de créer une expérience gustative
et sensorielle forte.
6-Marketing tactile :
« Le toucher »
Il consiste évidemment dans le toucher des produits mais aussi par le contact avec les
vendeurs du magasin.
Le consommateur a besoin de manipuler le produit. C’est le cas quand vous achetez des fruits
ou légumes ou touchez un tissu pour voir savoir s’il est de bonne qualité.
La possibilité de toucher un produit nous permet d’apprécier sa qualité, mais elle induit
implicitement l’idée d’appartenance immédiate. La proportion d’achat est augmentée si le
stimulus est positif.
Les professionnels de la vente en ligne intègrent cette notion essentielle de marketing tactile
en proposant des périodes d’essais et des retours gratuits pour effacer la privation de toucher.
Pourtant, Le sens du toucher à un lien direct avec nos émotions. Selon une récente étude, nous
serions plus enclins à laisser un pourboire au serveur qui nous touche l’épaule en nous
demandant si le repas nous a plu.
Exemple
C’est par son identité qu’une marque transmet ses valeurs, associe son nom à une image
qualitative et peut influencer le comportement du consommateur.
– Créer une identité, une personnalisation de la marque : Le marketing sensoriel permet aux
entreprises d’insister sur leur identité et d’améliorer ainsi leur reconnaissance. Elles peuvent
rajouter à leur image visuelle, des caractéristiques sonores et olfactives qui leur sont propre.
– Valoriser les produits : Le marketing sensoriel peut améliorer le jugement que porte le
consommateur sur un produit ou un point de vente, il va jouer sur ses émotions, influencer son
humeur et aura un impact sur l’évaluation du lieu et de ce qui s’y trouve.
– Procurer du plaisir : L’achat est souvent considéré comme une contrainte pour le
consommateur surtout lorsqu’il s’agit de répondre à des besoins de première nécessité.
L’objectif du marketing sensoriel est de faire de cette tâche un moment de plaisir afin que le
consommateur prolonge le temps qu’il passe dans le magasin.
Le comportement d’achat :
Il s’attache aux expériences vécues par le client. Ces expériences ont des dimensions
sensorielles, émotionnelles, cognitives, comportementales et relationnelles. Elles complètent
les dimensions fonctionnelles étudiées et mises en place par le marketing classique.
En outre, il met l’accent sur la création d’une ambiance relevant tant de l’aspect visuel, que
sonore ou olfactif. Dans cette stratégie de plaire à la clientèle, le toucher peut également être
mis à profit pour permettre aux visiteurs de découvrir les produits au plus près.
Le marketing sensoriel part, donc, du principe que le consommateur est prêt à passer plus de
temps et à dépenser plus d’argent dans un lieu où il se sent bien, stimulé par une musique,
une odeur ou une ambiance générale agréable. Tout comme il a tendance à se tourner vers des
produits dont la consommation va lui procurer ce sentiment de bien-être.
Le fait de connaitre et de comprendre les différents stimuli et les situations qui déclenchent
certaines émotions permettra d’être plus efficace, plus vendeur et est une clé de succès.
L’environnement et l’ambiance sont, donc, des facteurs primordiaux dans la relation entre les
marques et leurs clients.
➢ Qui sont nos concurrents? Quelles sont leurs forces, leurs faiblesses?
Quel est leur positionnement? Utilisent-ils le marketing sensoriel?
Si oui, comment?
➢ Qui sont nos consommateurs ou clients? Quels sont leurs besoins
Insatisfaits? Leurs motivations? Leurs usages et leurs attitudes?
Leurs préférences et leurs tendances en matière de consommation?
➢ Qui sommes-nous? Quelles sont nos forces, nos faiblesses? Notre
Positionnement? Nos valeurs? Notre notoriété et notre image de marque
7 - Entretenir le concept :
L’entretien d’un concept débute par un post-test de la nouvelle stratégie de marketing
sensoriel. Ce post-test a pour but de mesurer les écarts entre les objectifs et les résultats
obtenus et guidera l’entreprise sur la nécessité d’ajuster ou non l’offre. Les indicateurs
classiques suivants peuvent être utilisés afin de se faire une idée sur l’efficacité de la stratégie.
La partie pratique :
Introduction :
ZARA est avant tout un distributeur de produits d'habillement. Toutefois, cette marque a
lancé une ligne de cosmétiques, de parfums et de produits domestiques. Vendus à des prix
abordables comme le reste des produits de la marque, les parfums, gloss, et autres fonds
visent le même succès que les produits-phares de la marque à savoir les vêtements. Cela est
peut-être le signe que la marque ZARA commence à s'émanciper de ces produits de base,
sachant qu'une marque ne devient forte qu'en s'émancipant de ce produit initial. C'est ainsi
qu'une marque acquiert une valeur ajoutée identitaire qui la rend forte. Cette force distinctive
est la personnalité de la marque, elle lui donne une valeur ajoutée propre supérieure aux autres
marques de la même catégorie de produit.
Cependant, il existe un danger extérieur : le clone de ZARA. Il est en effet possible d'imaginer
un clone de ZARA (made in China) lorsque nous découvrons ITOWO qui, aujourd'hui, par sa
taille et son développement, semble un réelle menace pour ZARA car il possède un atout
majeur : son « taux de main d'oeuvre ». Les barrières à l'entrée sur le marché européen sont
nombreuses (financières, structurelles, mode de vie) mais le spectre est bien réel
L’entreprise Zara est une filiale du groupe Inditex, et représente 75% de son activité globale.
Le groupe Inditex comprend six autres enseignes : Massimo Dutti, Pull and Bear,
Stradivarius, Bershka, Kiddy’s Class et Oysho.
Elle a été créée par Armancio Ortega en 1975, en Espagne, plus précisément en Corogne.
L’année 1988 marque le début de l’internationalisation de la marque. Aujourd’hui, celle-ci est
présente dans plus de 63 pays et comprend plus de 990 points de vente à travers le monde.
De plus, Zara est le numéro 3 mondial dans la distribution de prêt-à-porter, une clientèle
principalement féminine. En France, le premier magasin Zara a vu le jour en 1990.
Actuellement, on en recense 94 sur le territoire français. De ce fait, le marché français est le
deuxième marché pour la marque espagnole. Quant au groupe Inditex, il détient plus de 3113
magasins dans le monde, et on le retrouve dans 64 pays. Il emploie environ 60 000 personnes.
Nous pouvons remarquer que 57% des ventes du groupe se font hors de l’Espagne.
2-Historique :
Zara débute par un atelier de confection créé à la Corogne en 1963 par Amancio Ortega
Gaona. Sa petite entreprise, qu’il développe avec les membres de sa famille, se spécialise dans
la confection de pyjamas et robes de chambre. La première boutique Zara ouvre en 1975 dans
la même ville. En 1988, la marque ouvre son premier magasin en dehors d’Espagne au
Portugal, dans la ville de Porto. L’année suivante, Zara s’installe également à New York. La
firme lance une ligne de parfums et de cosmétiques dénommés respectivement Zara
Fragrances et Zara Textures en 1999. En vingt ans d’existence, la marque Zara réussit à
s’implanter dans plus de 33 pays. Le groupe totalise 2 692 boutiques réparties dans une
soixantaine de pays, et cible davantage le marché asiatique.
- Le concept Zara :
La marque espagnole, ainsi que les six autres du groupe Inditex adoptent la philosophie
suivante : « creativity and quality design togetherwith a rapidresponse to marketdemands ».
(La créativité et la qualité conçoivent ensemble une réponse rapide pour commercialiser les
demandes).
L’idée de son créateur, Armancio Ortega, était de vendre à moitié prix des articles copiés sur
des vêtements de luxe. Les objectifs de la marque de toucher une très large clientèle et de
favoriser ses visites fréquentes, ainsi que de provoquer des achats impulsifs. La marque Zara
veut donc se donner l’image d’une marque branchée, à la mode, elle veut atteindre un
esthétisme de qualité pour ses produits tout en laissant un prix accessible à une très large
clientèle
Les collections Zara peuvent donc inclure des modèles inspirés des créations des plus grands
stylistes, avec leurs touches personnelles cependant. Zara permet ainsi aux passionnés de
mode de se mettre à la page de la mode sans se ruiner. Ils bénéficient même d’une certaine
exclusivité.
Au niveau de la segmentation, Zara propose donc des produits consacrés aux femmes, les plus
importantes consommatrices dans le domaine du prêt-àporter, soit 48% de plus que les
hommes ; ainsi que pour les hommes et les enfants. La marque adopte donc une politique
marketing qui vise à tout mettre en ouvre pour remplir ces objectifs, comme nous pouvons le
voir avec le mix marketing
Les campagnes de publicité de Zara, A l’inverse des autres grandes enseignes de mode, Zara
se fait plutôt discrète en termes de communication. Elle a pour credo la politique de la
discrétion à cause du renouvellement incessant de ses collections. En effet, chaque article est
produit en nombre limité chez Zara, de manière à quitter les rayons des magasins après
quelques semaines. Une politique de communication tapageuse sur un produit précis ne
représente donc aucun intérêt pour la marque. En 2010, Zara se lance dans la vente en ligne.
- Les collections :
Zara renouvelle ses collections presque tous les mois, à la différence des autres marques de
prêt-à-porter qui sont rythmées par les saisons printemps/été, automne/hiver. Les articles ne
sont présents dans les rayons des magasins que pendant une durée limitée. De cette manière,
la marque peut s’adapter à toutes les nouvelles tendances. Cette stratégie lui permet de ne
jamais avoir à craindre un échec commercial et de toujours offrir à ses clients les dernières
tendances. Chaque article qui n’est pas vendu est ainsi remplacé après quelques semaines.
Couplée avec un excellent rapport qualité/prix, cette très grande réactivité de la marque est la
clé de son succès. Toutes les pièces de la collection ne sont produites en usine qu’à 10 000 ou
15 000 exemplaires seulement. Zara peut donc prétendre proposer une sorte d’exclusivité et
obtient la possibilité de renouveler ses collections aussi souvent que l’exigent les nouvelles
tendances.
Produites en série limitée, les collections de Zara sont pourtant uniformes sur toute la planète.
La marque collabore également avec plus de 200 créateurs qui ont pour mission de créer de
nouvelles collections, être à l’affût des nouvelles tendances et d’analyser les ventes de chaque
article proposé sur les rayons.
Zara confectionne plus de 30 000 modèles chaque année avec des modèles très tendances et
des must de chaque saison. De nouveaux modèles de vêtements, accessoires, chaussures
arrivent ainsi en magasin chaque semaine aussi bien pour les hommes que pour les femmes
ou les enfants.
La marque adopte donc une politique marketing qui vise à tout mettre en ouvre pour remplir
ces objectifs, comme nous pouvons le voir avec le marketing mixe.
● Une gamme très large avec le lancement de plus de 11 000 produits par an, et un
renouvellement constant des séries. La durée de vie maximum d’un vêtement Zara est
d’environ un mois, ce qui a pour but d’accélérer l’acte d’achat.
● Un agencement calculé pour la mise en valeur des articles : les produits les plus chers sont
disposés en bas des présentoirs, de manière très ordonnée et on les retrouve sur des
mannequins bien habillés. A contrario, les habits plus basiques sont simplement pliés sur les
étalages de manière à être moins perçus par les clients.
L'engouement pour les produits de la marque espagnole est grandissant auprès
d'une clientèle jeune et dynamique à la recherche de produits de bien finis, chics,
indémodables et accessibles. La force de Zara réside dans sa capacité à proposer
des lignes de vêtements offrant un très bon rapport qualité-prix, mettant en avant des
lignes racées et modernes, s'inspirant ouvertement des collections de grandes
maisons de luxe et derniers défilés des plus grands créateurs. Les collections sont
présentées sur un intervalle de temps restreint et sont renouvelées en moyenne tous
les mois. Le degré de désirabilité est par conséquent accru, les clients s'empressent
d'acquérir des pièces en faible disponibilité, ce qui entraîne logiquement une
progression exponentielle des ventes sur le long terme.
- Taux de croissance du secteur sous l'impulsion des marchés dans les pays
émergents.
- Contexte favorable pour les groupes et produits milieu de gamme.
- Marché rentable soutenu par la tranche d'âge des 20-35 ans dépensant en
moyenne 1 000€ par an dans des produits d'habillement.
Menaces
Forces
- Créateur du fast-fashion : renouvellement mensuel des collections.
- Position de leader incontesté du marché du prêt-à-porter haut de gamme.
- Engagement en faveur de l'environnement.
- Notoriété et reconnaissance de la marque.
- Excellent rapport qualité-prix.
- Stratégie de « Marketing de la rareté ».
- Réactivité et efficacité de sa chaîne logistique.
- Maîtrise totale des coûts de production grâce à une intégration verticale.
Faiblesses
- Un environnement concurrentiel
Espagne
Présence mondiale
Daniel Hechter ironisait en 1997, « Zara ? Cette enseigne où les produits sont
conçus avec un appareil photo plutôt qu’avec un crayon… ». Aujourd’hui les
créateurs français ont raté le virage des « marques-enseignes », qui dominent le
créneau intermédiaire de la mode de grande diffusion. Face aux géants que sont
GAP, H&M, Benetton et Zara (groupe Inditex), le textile français ne présente que des
sociétés de taille moyenne telles que Etam, Morgan, Promod ou Camaieu.
L’habillement de masse est resté dans le domaine de la grande distribution sous ses
marques propres (Tex chez Carrefour) ou sous ses enseignes spécialisées (Kiabi
pour Auchan ou La Halle aux Vêtements pour Vivarté, ex groupe André). Les
marques de luxe telles Guy Laroche, Yves Saint Laurent ou plus récemment Jean-
Paul Gauthier et Thierry Mugler ont perdu leur indépendance. Zara dominerait le
marché français et son concurrent le plus redoutable est H&M. Sur le marché
Français, Zara détient 80 boutiques (dont 23 à Paris) et cherche à présent à
conquérir les villes moyennes telles qu’Aix-en-Provence. Ses autres marques ne sont
pas toutes présentes en France actuellement.
4-Marketing-mix :
La marque Zara propose des vêtements pour femmes, hommes et enfants. Ses
vêtements sont à la mode ou plus « basique ». Les collections de base suivent la
tradition « été-hiver » ou « quatre saisons » mais les produits à la mode sont
constamment renouvelés. Les séries « mode » ne sont pas réassorties et les
ruptures sont fréquentes. Les produits « mode » s’inspirent des tendances des
grands couturiers. D’ailleurs Zara se définit comme un « copieur de tendances » :
des produits inspirés d’Armani ou de Prada, en version simplifiée et dans des tissus
moins onéreux, à des prix 10 fois inférieurs à ceux des modèles originaux. Chaque
année Zara lance plus de 11 000 produits. Zara introduit malgré tout de la rareté
dans ses 4 rayons car les produits sont à la vente dans un même magasin au
maximum 1 mois. Zara mise sur une fréquence importante des visites de ses clients
(en Espagne, les clientes se rendent en moyennes 17 fois par an chez Zara contre 5
fois chez les concurrents).
Les prix proposés se veulent « bas », mais il faut nuancer selon les produits.
La distribution se fait dans les magasins Zara. Ces derniers sont tous situés dans
des rues commerçantes et ont une surface minimale de 1500 mètres carrés. Les
vitrines et la devanture constituent des supports de communication essentiels (il n’y a
pas de publicité dans les magazines car les délais sont supérieurs à la durée de
vente des produits). La présentation des produits dans les rayons et en vitrine est
étudiée à Arteixa, puis elle est imposée aux magasins.
Utiliser un marketing sensoriel dans les lieux de vente de ZARA fait référence
au fait d'utiliser les facteurs d'atmosphère du magasin afin de susciter, chez le
consommateur ou le personnel, des réactions affectives, cognitives et ou
comportementales favorables à l'acte d'achat. L'intégration d'une réflexion sur l'émergence
de ce marketing spécifique devient aujourd'hui une priorité pour le distributeur dans la
mesure où depuis vingt ans, le cycle de vie des magasins s'est raccourci de moitié.
finalement, il faut bien saisir que le consommateur de cette fin de siècle est de
plus en plus à la recherche de plaisir dans ses activités de consommation .
Magasiner est aujourd'hui l'un des rares loisirs urbains non payant et bon
nombre d'individus prennent plaisir à flâner dans les espaces commerciaux.
Magasiner est aujourd'hui l'un des rares loisirs urbains non payant et bon
nombre d'individus prennent plaisir à flâner dans les espaces commerciaux.
Certaines marques vont même jusqu'à créer des magasins où l'on ne vend rien
: Shiseido a ainsi créé au Japon des showrooms où les clients viennent essayer
les produits et discuter avec des conseillères sans qu'il n'y ait aucune caisse
dans le magasin. Les clients désireux d'acheter sortent du magasin avec la liste
des produits et se rendent dans un point de vente. Certains chercheurs parlent
ainsi de " Retailtainment " alors que d'autres vont jusqu'à comparer le magasin
à un théâtre où le consommateur se jouerait sa propre pièce. Les distributeurs
se doivent donc de rénover leurs points de vente fréquemment pour proposer
encore plus d'expérience originale de consommation à des clients toujours plus
avides de se divertir. Enfin, le design du magasin est devenu le premier média
de communication du distributeur qui l'utilise grandement pour forger son
positionnement. Ainsi nombreuses sont les chaînes de magasins spécialisés à
ne réaliser que peu de publicité : Catimini, Du Pareil au Même, ZARA, Pimkie,
Jeff de Bruge, Orcade, Bata, Pomme de Pain, les boulangeries Paul, Salavin, etc.
L'agencement du magasin devient alors un des seuls vecteurs d'image du
distributeur. Il est donc nécessaire pour ce dernier de réaliser des rénovations
de plus en plus fréquemment afin de pouvoir adapter son image aux attentes
des consommateurs.
L’atmosphère :
L’atmosphère correspond à l'effort engagé pour concevoir des environnements
d'achats destinés à produire chez le consommateur des effets émotionnels
spécifiques qui augmentent alors sa probabilité d'achat ". Plus globalement,
nous considérerons que l'atmosphère que conçoit l'aménageur d'espace
consiste à l'organisation de l'environnement physique et social du magasin
dans un double objectif : organisationnel et communicationnel. Ainsi,
l'atmosphère doit faciliter l'interface avec le client, induire et canaliser sa
participation. Par ailleurs, elle doit aussi communiquer sur la qualité du service
offert et sur l'entreprise en étant un élément d'image et de positionnement.
Cette définition permet d'insister sur le fait que l'atmosphère :
• Peut aussi bien influencer les clients que les. Les professionnels peuvent agir
plus ou moins directement sur les différents éléments de l'environnement
physique et social. Ainsi, si l'environnement physique peut être complètement
maîtrisé, cela n'est pas entièrement le cas de l'environnement social.
L'atmosphère du magasin peut également influencer le comportement du client dans son acte
d'achat. Il apparaît en effet que dans un supermarché, les clients dépensaient plus avec de la
musique de variété alors que dans une cave à vin, les consommateurs dépensaient plus avec
de la musique classique. Ce résultat pourrait s'expliquer par le contenu symbolique de la
musique. Ainsi, la musique classique aurait augmenté l'acceptabilité du prix des produits dans
l'univers des vins, incitant ainsi à acheter des vins plus chers alors qu'en supermarché, la
musique classique aurait dissuadé l'achat.
Dans le contexte de la restauration, il semblerait également que les
distributeurs puissent influencer les réactions comportementales des
clients au moyen de la manipulation du tempo de la musique. En effet, les
recherches montrent que le montant dépensé pour acheter des boissons
ainsi que le montant dépensé en nourriture sont supérieurs avec de la
musique au tempo lent. Ceci s'explique sans doute par le fait qu'avec de la
musique lente les clients se sentent plus détendus et soient, par là même,
plus enclins à se laisser séduire par quelques à-côtés et donc à consommer.
D'un point de vue pratique, on peut souligner la démarche de la radio du
Bon Marché qui souhaite se positionner comme le grand magasin haut de
gamme de Paris et qui diffuse au moins 40% de musique classique. Ainsi, le
Bon marché vend à peu près les mêmes produits que les autres grands
magasins parisiens mais utilise tous les facteurs atmosphériques liés
symboliquement à l'univers du luxe pour se différencier de la concurrence.
La réaction euphorisante :
• Dans une cafétéria universitaire : la musique Pop lui donne une image
excitante, jeune, gaie, fraîche, bas de gamme, amusante, dynamique et à la
mode. La musique classique confère à la cafétéria une image spirituelle,
sophistiquée, féminine et sensuelle. La musique Easy Listening lui donne
une image de mauvais goût alors que la condition de silence lui attribue une
image de quiétude. De plus, les clients sont prêts à payer plus cher les
produits lorsque de la musique classique est diffusée. En ce qui concerne les
senteurs d'ambiance on retrouve le même phénomène. Ainsi, dans les
années 40 un professeur de la Colgate University avait parfumé trois lots
identiques de bas Nylon. Les deux premiers étaient parfumés avec des notes
fruitées et florales alors que le dernier ne l'était pas. Une majorité de
femmes préféra les bas parfumés en prétendant qu'ils étaient plus doux et
plus résistants. De récentes recherches ont permis de constater des
résultats similaires. Ainsi, des individus placés dans un lieu parfumé ont
évalué plus favorablement des marchandises que celles placées dans un
environnement non parfumé.
La réaction d'évocation :
Les facteurs d'atmosphère ont l'extraordinaire pouvoir d'évocation d'un
pays, d'une catégorie de produits, d'un univers etc. puisque les sensations
de l'individu sont en général mémorisées avec l'objet qui les a provoquées
puis réactivées lors d'une nouvelle exposition au même stimulus. Ainsi,
deux recherches ont mis en évidence cette réaction : l'une par l'utilisation
de la musique d'ambiance et l'autre par l'utilisation de l'odeur.
North, Hargreaves et McKendrick ont récemment montré qu'il existait une
relation significative entre l'origine géographique de la musique diffusée
(française vs. allemande) dans un supermarché et le choix des produits : les
clients achètent des vins ayant une origine géographique congruente avec la
musique qui leur est diffusée. Selon ces chercheurs, l'origine géographique
de la musique active en mémoire des pensées liées au pays et influence le
choix des individus. Dans un même ordre d'idée, une expérience de
diffusion d'odeurs fut menée par Hollywood chewing gum dans les rayons
de bonbons. Elle a montré que la diffusion d'odeurs du produit provoque
une augmentation des ventes de 10 à 25% en attirant l'attention du client
sur la catégorie du produit. L'évocation provoquée par l'atmosphère est
souvent utilisée par la diffusion de musiques régionales ou encore par la
diffusion d'odeurs dans les supermarchés lors des semaines à thèmes.
Ainsi, le Printemps n'a pas hésité à mettre en scène ses maillots de bains en
diffusant des odeurs de plage et de crème solaire pour venir renforcer
l'impact visuel de la plage de sable et des transats installés au milieu des
rayons. Les professionnels utilisent parfois les odeurs pour rappeler au
consommateur la présence d'un produit au sein de la surface de vente.
Ainsi, il est parfois utile de placer des copeaux de bois au sein du système de
ventilation d'une grande surface de bricolage pour suggérer la présence de
bois. Vendu sous " blister ", le bois ne diffuse plus aussi facilement son
odeur caractéristique.
La lumière :
ZARA rend l’éclairage de son magasin plus clair et visuel à toute personne pour
attirer ses clients et les passagers également, cette lumière subtile impacte
avec efficience sur le choix de consommateur, il peut voir n’importe quel article
sans qu’il y ait une ambiguïté ou un mal vu
Il consiste à utiliser les odeurs. Ce facteur est très important pour certains
produits, Les odeurs réveillent des émotions et des souvenirs ces odeurs sont
un formidable atout pour les marques. Elles deviennent un outil du marketing à
part entière au même titre, par elles vont permettre de véhiculer un message
ainsi que les valeurs de l’entreprise, ZARA diffuse toujours des odeurs
reconnaissables et associées à une perception plaisante pour le client,elle va
réussir à mettre le consommateur dans des dispositions plus favorables à
l’achat et vont susciter chez lui un plus grand enthousiasme.
On peut dire que toutes les marques ont désormais utilisé le marketing
sensoriel pour impacter sur l’achat des consommateurs, est un élément
primordial et nécessaire pour renforcer le CA et procurer une part
importante sur le marché en tenant la capacité de conquérir sur le
marché de prêt à porter et disposant les moyens pour jouer sur
l’attractivité des clients .
Partie 3 :Analyse et recommandations ;
On peut dire que la dimension sensorielle induit des réponses émotionnelles chez les
individus. C’est précisément ce qui génère des achats plus impulsifs de la part de la plupart
des clients.
L’expérience qu’offre le passage dans un magasin ZARA permet d’avoir un effet quant à la
proximité ressentie par le client avec la marque. La valeur ajoutée qu’il retiendra lui permettra
de la différencier clairement de celle qu’il retiendrait d’un achat en ligne. Si pour la vente sur
internet c’est avant tout le prix qui motive le passage à l’acte, dans une boutique, le
consommateur est au plus près des produits, dans une atmosphère propice à lui permettre
d’évaluer différemment la valeur de son achat.
-des méthodes de prise en compte de la dualité des cibles visées par la manipulation de
-la prise en compte de l'interaction entre les différents facteurs d'atmosphèreil ne faut pas
étudier un seul facteur d'atmosphère mais plutôt les différents facteurs qui interagissent
certainement pour influencer les réactions du client.
Conclusion
L’ambiance apaisante d’une boutique, une odeur agréable, une musique qui nous séduit, des
couleurs attrayantes… même si l’on ne s’en rend pas souvent compte, le marketing sensoriel
peut expliquer la plupart de nos comportements d’achat. Il tente d’optimiser le bien-être et le
confort du consommateur en travaillant la mise en ambiance des produits de la
communication et l’atmosphère des points de vente. En utilisant le marketing sensoriel
évoquant 5 sens de l’homme, les produits sont devenus plus esthétiques et attirés plus des
consommateurs. Selon Philip Kotler, le père de Marketing moderne, la définition de
Marketing se changera encore durant le temps. D’après lui, le marketing ne s’arrête pas
seulement à introduire les produits aux esprits des clients mais encore à leurs coeurs, il exige
donc des innovations, celles qu’ on attend à l’espoir une évolution de développement des
produits et des distributions aux consommateurs. Ce travail de recherche n’évite pas de fautes.
Je vous remercie de les corriger et de me donner des remarques pour que mon travail soit
mieux.