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Le Marché du travail

Le chômage représente l'ensemble des personnes en âge de travailler, privées d'emploi et en


recherchant un. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à
établir. La définition elle-même du chômage et son décompte statistique (le taux de chômage)
constituent un enjeu politique majeur donnant lieu à une perpétuelle "bataille des chiffres".
Comme toute analyse économique de marché, celle du marché du travail présente conjointement
deux aspects : prix et quantité. La dimension "prix" concerne plus spécialement la détermination
du salaire et la dimension "quantité" davantage le volume de l'emploi, et donc le chômage. Salaire
et emploi sont deux problèmes fondamentaux que non seulement l'actualité met au premier plan
des préoccupations des acteurs économiques mais aussi que l'histoire de la pensée économique a
toujours placés au cœur de ses problématiques. Difficile à appréhender dans les pays pauvres, son
importance varie beaucoup d’un pays développé à un autre.
Le présent module comprend les chapitres suivants :

- Les déséquilibres sur le marché du travail ;


- Les causes du chômage ;
- La politique d’emploi

Chapitre 1 : Les déséquilibres sur le marché du travail ;

Le marché du travail est le lieu théorique de rencontre de l'offre et la demande de travail.

Le chômage, selon le BIT, est la situation dans laquelle une personne en âge de travailler (15 ans
et plus) est :

- Sans emploi : N’a pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, durant une semaine de référence ;

- Disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;

- Cherche activement un emploi ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement

 Taux de chômage= Chômeurs au sens du BIT/Population active

Cet outil statistique (taux de chômage) représente une limite dans la mesure où il existe des
paramètres qui le biaisent et rendent difficile à le quantifier :

1. L’économie informelle génère des actifs non déclarés qui peuvent être comptabilisés
comme chômeurs.
2. Le nombre de chômeurs ne donne qu’une image partielle de la précarité vis-à-vis de
l’emploi, car il n’inclut pas les emplois précaires, le temps partiel, les préretraites et les
chômeurs découragés, qui peuvent être considérés comme étant du chômage déguisé et
non-comptabilisé
 Halo du chômage de J.Freyssinet

Situation 1 : Temps partiel volontaire, situation occupée par les individus faisant le choix de
travailler moins

Situation 2 : Temps partiel involontaire suite aux formes atypiques d’emplois, aux emplois
précaires mais concerne aussi les personnes recherchant un emploi mais ayant un peu travaillé
dans la semaine ou le mois de référence.

Situation 3 : Formation, cessation anticipée d’activité et chômeurs découragés : Les individus


renoncent, par découragement, à rechercher un emploi (chômeurs de longue durée subissant des
cas d’extrême exclusion sociale, mères au foyer désirant travailler mais n’entamant pas de
démarche, ou étudiants choisissant de poursuivre leurs études parce qu’ils n’ont pas pu se faire
embaucher), et des travailleurs âgés dont les entreprises se sont débarrassées avant l’âge de la
retraite et que l’Etat a dispensé de recherche d’emploi (préretraite).

Situation 4 : Travailleurs clandestins

D. Contexte historique de la notion :

Le chômage, défini comme une inactivité subie, existe déjà dans les sociétés traditionnelles, mais
son inexistence statistique – en France, la première statistique date du recensement de 1896 - le
rend difficilement quantifiable avant le XXe siècle. On peut toutefois avancer le chiffre probable
de 6 % à 8 % de chômeurs dans la première moitié du XIXe siècle, ce qui permet à Karl Marx de
décrire une « armée industrielle de réserve » dans Le Capital (1867).
Après avoir décru à la Belle Époque, le chômage réapparaît après la première guerre mondiale à la
suite des crises de reconversion et malgré la forte croissance des années 1920. Il atteint des taux
aux alentours de 10 % au Royaume-Uni et en Allemagne. Une hausse spectaculaire suit la crise
économique de 1929, sauf en URSS : le chômage atteignant des pics de 25 % aux États-Unis et de
33 % en Allemagne.

Les Trente Glorieuses qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont marquées par un chômage très
faible avoisinant les 2 % en Europe occidentale, les 4 à 5 % en Amérique du Nord et les 1 % au
Japon.

Le chômage commence à croître dès la fin des années 1960, et connaît une hausse
particulièrement significative suite au choc pétrolier de 1973. Dix ans plus tard, il touche 8,3 % de
la population des pays de l’OCDE. La révolution conservatrice au Royaume-Uni et aux États-Unis
avec les élections de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan conduisent à une baisse du chômage
dans ces pays, une baisse importante du chômage est aussi constatée en Allemagne fédérale
jusqu’à la réunification.

En 1994, le chômage toucherait 7,8 % de la population active dans les pays de l’OCDE. Depuis, il
a connu une baisse importante aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d’autres pays d’Europe
comme l’Irlande ou l’Espagne. Il reste endémique en France, ainsi qu’en Allemagne depuis le
rattachement des Länder de l’Est.

La crise financière de 2008 a entrainé une forte augmentation de plus de 10 millions depuis 2007
aux États-Unis, en Europe et au Japon. L'Europe comptera 26,5 millions de personnes privées
d'emploi en 2010, soit 11,5 % de la population active, contre environ 10 % aux États-Unis. Les
suppressions d'emploi sont particulièrement soutenues en Europe, notamment en Espagne (taux de
chômage de 18 %) et au Royaume-Uni et en France. Le nombre des sans-emploi a crû de 250 000
en France au cours du premier trimestre 2009, ce qui mène à un taux de chômage de 11 % en 2010
et 12 % en 2011 (plus de 3 millions de chômeurs).

E. Les grandes évolutions du marché de travail :

1. La salarisation

Les actifs qui ont le statut de salarié a beaucoup augmenté. Cela s’explique par le déclin des
travailleurs indépendants : agriculteurs exploitants (touchés par le déclin de l’emploi agricole), et
artisans, commerçants, chefs d’entreprise.
Le statut de salarié procure une meilleure protection sociale, notamment pour les retraites. Le
développement de l’activité des femmes est un facteur de montée du salariat car elles sont plus
souvent salariées qu’indépendantes.

2. La féminisation

Le taux d’activité des femmes a également augmenté dans toutes les économies du globe. Cette
féminisation de la population active a plusieurs causes : recherche de l’autonomie financière,
montée du nombre des familles monoparentales (divorces), recherche d’identité et de sociabilité
dans la vie professionnelle, accroissement des qualifications des filles par allongement de la
scolarité...

Mais de nombreuses inégalités entre hommes et femmes sur le marché du travail demeurent ;
salaires plus faibles (même si cela résulte partiellement d’un effet de structure, la part des cadres et
autres actifs qualifiés et bien payés étant plus faible chez les femmes que chez les hommes), taux
de chômage et d’emplois précaires (temps partiels imposés) plus élevés...

3. La segmentation

Il s’agit du clivage du marché du travail en deux compartiments relativement étanches (on parle
aussi de dualisme du marché du travail) :

- Segment des emplois typiques, c’est-à-dire stables, à durée indéterminée (CDI), bien rémunérés,
bénéficiant d’une bonne protection sociale, peu vulnérables face au chômage

- Segment des emplois atypiques ou précaires (contrats à durée déterminée - CDD -, intérim,
stages, temps partiel imposé), vulnérables face au chômage (une part croissante des actifs voit sa
vie professionnelle faite d’alternance de périodes de chômage et d’emplois précaires).

La principale raison de cette segmentation est liée aux entreprises, qui limitant leurs stocks, sont à
la recherche d’une plus grande flexibilité pour s’adapter rapidement aux variations de la demande
sans la contrainte d’éventuels sureffectifs.
II. Analyse économique des causes du chômage :

A. Le chômage dans la théorie orthodoxe :

L’analyse classique : le chômage classique ou volontaire :


Dans le modèle néoclassique d’une économie concurrentielle, le chômage est décrit comme
« volontaire ». On dit qu’il est volontaire lorsqu’un individu refuse un emploi qu’il juge
insuffisamment payé alors que le surplus de production qu’il apporte à l’entreprise ne peut
permettre de lui accorder une rémunération supérieure. Dans l’optique néoclassique, le chômeur
fait alors un arbitrage entre les avantages du travail (le salaire) et les désavantages (le renoncement
au loisir) et décide alors volontairement de rester sans emploi.
Le jeu de la concurrence est censé faire varier les salaires à la hausse et à la baisse de sorte que
tout individu offrant du travail finira par trouver une entreprise pour l’embaucher à une juste
rémunération.
Des économistes comme Arthur Cecil Pigou ou Jacque Rueff ont tenté de montrer que le chômage
découlait essentiellement des entraves à la concurrence imposée par certaines institutions comme
les syndicats et l’Etat.
 Offre de travail :

Les individus, maximisateurs, vont arbitrer entre le travail et les loisirs. Le travail étant
considéré comme une activité pénible, et supposant un sacrifice de temps libre, les individus ne
vont donc accepter ce sacrifice que si la rémunération leur permet d’accéder à la
consommation. Donc, plus l’individu choisit le travail, plus il sacrifie du temps de loisirs. Plus il
choisit les loisirs, moins il travaille, donc moins il peut obtenir de biens et services. Donc, plus le
salaire (réel) sera élevé, plus il sera intéressant pour les agents économiques de substituer du
travail aux loisirs.

 Demande de travail

L’entrepreneur, cherchant à maximiser ses profits, ne va décider d’embaucher une personne


supplémentaire que si elle lui coûte moins cher qu’elle ne lui rapporte. En effet, les effectifs de
l’entreprise vont se fixer au niveau où la productivité marginale est égale au salaire fixé par le
marché.

C’est pourquoi la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel car plus les
salaires vont être élevés, moins les entreprises vont être prêtes à embaucher.
B. Les assouplissements du modèle de base :

L'assouplissement de l'hypothèse de l'homogénéité du facteur travail :

 La théorie du capital humain (G. Becker et Th. Schultz) :

A long terme, la hiérarchie des salaires traduit le fait que les salariés les mieux payés sont
logiquement ceux qui ont le plus investi en matière de formation.

L'assouplissement de l'hypothèse de l'information parfaite :

 La théorie du "job search" ou la thèse de la démarche rationnelle de prospection (G.


Stigler) (information imparfaite du côté de l'offre) :

L'offreur de travail est en même temps un demandeur d'informations qui donnent des
renseignements sur les salaires, les emplois, les qualifications, les conditions de travail, etc.
L'offreur de travail arrêtera sa prospection quand le gain marginal attendu égalisera le coût
marginal de visite d'entreprise.

C. Les dépassements du modèle de base (la théorie hétérodoxe):

L’équilibre de sous emploi et le chômage involontaire chez Keynes :

Keynes a révolutionné la pensée économique dans les années 30 en proposant une


alternative au libéralisme. Il a théorisé l’impact positif d’un interventionnisme public dans
l’économie, et a été à l’origine du développement de l’État-providence.

 Keynes, à la différence des néo-classiques a une vision macro économique : par exemple,
il ne va pas seulement analyser le salaire comme étant un coût de production pour
l’entreprise (vision « micro »), mais aussi en considérant qu’il s’agit d’un revenu qui
constitue dans les économies modernes la composante principale de la demande globale.
 Le marché du travail n’est pas un marché comme un autre : selon Keynes, le salaire n’est
pas un prix, il s’agit d’une variable soumise à de nombreux rapports de force (rôle des
syndicats, des conventions collectives). Ainsi, l’équilibre n’est pas automatique sur ce
marché, puisque les salaires sont rigides à la baisse.
 La possibilité d’un équilibre de sous-emploi : pour les libéraux, le libre jeu du marché
amène nécessairement à l’équilibre du marché du travail, c’est-à-dire au plein emploi.
Keynes, au contraire, cherche à montrer qu’il peut exister des équilibres de sous-emploi :
le marché des biens et des services est en équilibre (l’offre est égale à la demande), mais
l’offre de travail des individus est en même temps supérieure à la demande de travail des
entreprises. Par conséquent, des marchés libres n’engendrent pas automatiquement le plein
emploi.

 Pour Keynes, le niveau de l’emploi ne dépend pas du salaire, mais de la demande de biens
et services anticipée par les entreprises. En effet, ce qui motive un entrepreneur à
embaucher, c’est avant tout la perspective de devoir augmenter son volume de production.
Les décisions d’embauches vont donc dépendre de la demande effective, c’est-à-dire la
demande globale anticipée par les entrepreneurs.
le niveau de l’emploi dépend alors du niveau de l’activité économique, qui lui-même
dépend de la demande effective. Par conséquent s’il y a du chômage, il est involontaire.

La théorie des contrats implicites (C. Azariadis) et l’introduction des apports de la théorie
de l'assurance en économie du travail :

Quand le salaire et l'emploi sont régis par le marché, ils peuvent varier considérablement pour
assurer l'égalisation de l'offre et de la demande de travail. Selon cette théorie, les contrats
implicites qui lient travailleurs et entreprises ont précisément pour but d'assurer au marché un
fonctionnement moins erratique et d'assurer aux travailleurs un salaire plus stable.

L’approche insiders/outsiders

Théorie développée au début dans les années 80 par Lindbeck et Snower. Cette théorie s’appuie
sur les coûts de turn over (coûts de licenciements, de recrutement, d’adaptation au poste de travail,
de formation...), et sur le pouvoir des insiders qui influencent en partie les décisions de salaires et
d’emploi.

L’existence de ces coûts engendre une différence entre le gain net que procure à la firme un
titulaire d’emploi stable (les insiders) et celui qui résulterait de l’embauche de chômeurs ou du
recours à des travailleurs précaires (les outsiders).

Cette Théorie qui permet d’expliquer que les salaires continuent de progresser malgré la hausse du
chômage (rigidité des salaires à la baisse)
III. La courbe de Philips et la relation inflation chômage :

En 1958 l’économiste néo-zélandais Alban William Phillips, repose sur l’observation de


l’économie anglaise de 1861 à 1913 puis de 1867 à 1957 pour induire la liaison entre le taux de
croissance du taux de salaire nominal et le taux de chômage. Phillips a abouti à une liaison
négative entre croissance du salaire nominal et taux de chômage.

La relation mise en évidence par Phillips est rapidement réinterprétée, dès 1960, par Robert Lipsey
comme une relation entre inflation et chômage.

A. L'interprétation des monétaristes traditionnels (M. Friedman et F. Hayek)

La courbe de Phillips verticale à long terme, parce que les agents économiques ne sont soumis à
l'illusion monétaire que pendant un certain temps, dans la mesure où ils font des anticipations
adaptatives. A long terme, le taux de chômage et le taux d'inflation sont donc indépendants parce
qu'en définitive le premier est fonction de déterminants réels, les conditions de marché, tandis que
le second dépend de facteurs nominaux, l'offre et la demande de monnaie.

B. L'interprétation des N.E.C. ("nouveaux économistes classiques" tels que R.


Lucas, T. Sargent, N. Wallace)

La courbe de Phillips verticale même à court terme, parce que les agents ne sont plus soumis à
une quelconque illusion monétaire dans la mesure où leurs anticipations sont supposées
rationnelles (au sens de l'hypothèse due à J. Muth) : la politique économique est nuisible puisque
son seul effet est d'aggraver sans cesse l'inflation sans améliorer la situation de l'emploi, même à
court terme.
IV. Les politiques de l’emploi

Les politiques de l'emploi désignent en général les politiques de lutte contre le chômage. Elles
dépendent au moins en partie de l'analyse que l'on fait de ce problème. Sur un plan descriptif, on
les classe en 2 grandes catégories : les politiques actives et les politiques passives.

A. Les politiques de l'emploi actives

But : Obtenir une croissance plus riche en emplois.

Moyens :

- Inciter les entreprises à embaucher (primes à l'embauche de jeunes par ex ou réduction du coût
du travail par allégement ou exonération de cotisations sociales),

- Créer des emplois dans le secteur public (embauche de nombreux fonctionnaires en 1981-82), •
aider les chômeurs à créer leur propre entreprise,

- Aider à la création d'emplois dans le secteur non marchand par un financement public (cf. Doc),

- Améliorer le fonctionnement du marché du travail par une meilleure communication entre les
offres et les demandes d'emplois, par des conseils donnés aux chômeurs...,

- Favoriser la formation professionnelle, afin que la main d'œuvre puisse s'adapter aux
changements technologiques (recyclage, stages, etc...),

- introduire une plus grande flexibilité sur le marché du travail

C. Les politiques de l'emploi passives

But : Rendre le chômage supportable et réduire la population active occupée.

Moyens :

- Indemniser les chômeurs (allocations chômage)

- Inciter au retrait d'activité (favoriser le temps partiel volontaire, financer les départs en pré-
retraite, le retour au pays des immigrés,

- Abaisser l'âge de la retraite (de 65 à 60 ans en france en 1982),

- Partager le travail par la réduction du temps de travail (loi aubry en france avec les 35 heures).
D. Les politiques macroéconomiques de l’emploi :

Sur un plan théorique, on oppose notamment les politiques de l'emploi d'inspiration keynésienne
et celles d'inspiration libérale : tout dépend du diagnostic que l'on fait à propos de la situation de
l'emploi.

Les politiques de l'emploi d'inspiration keynésienne conviennent à un diagnostic de "chômage


keynésien" : on pense que le chômage est plutôt conjoncturel, qu'il est dû à une insuffisance de la
demande tandis que les capacités de production sont sous-employées, alors des politiques macro-
économiques pourront viser à soutenir la croissance (politiques actives de relance, par exemple).
Mais les politiques de l'emploi keynésiennes peuvent inclure aussi les politiques dites passives en
tant qu'actions structurelles de stabilisation durable de la demande. Ce sont donc essentiellement
des "politiques de la demande".

Les politiques de l'emploi d'inspiration libérale conviennent à un diagnostic de "chômage


classique" : on pense que le chômage est plutôt d'origine structurelle, (par exemple la structure des
prix relatifs serait mauvaise pour la compétitivité des entreprises et les règles du jeu politique
bloqueraient un peu cette situation). Il conviendrait alors de lutter contre ces rigidités par des
politiques visant à alléger les contraintes autres que la concurrence qui pèsent sur l'entreprise (par
exemple, en favorisant plus de flexibilité sur le marché du travail). Mais les politiques de l'emploi
libérales peuvent inclure aussi les politiques visant à améliorer le "capital humain" comme autre
source de compétitivité de l'appareil productif (politiques de meilleure formation). Ce sont donc
essentiellement des "politiques de l'offre".

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