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Marketing

sensoriel et
consommateur
marocain

L’INFLUENCE DU MARKETING
SENSORIEL SUR L’INTENTION
D’ACHAT DU CONSOMMATEUR
MAROCAIN.

2021/2022

ENCADREE PAR : Mme


BENDAHOU
Remerciement :
Avant d’entamer l’exposition de notre travail nous tenons à
remercier les personnes qui ont permis et aider à l’élaboration de
e projet. Nos sincères remerciements et notre profonde gratitude
sont adressés à notre professeur M. Chaimaa BENDAHOU pour
son encadrement ses conseils afin de réaliser ce travail.
Nous tenons à remercier notre professeur de la matière
“Etude De Marché” M. OUIDAD pour l’ensemble de ses conseils
et des connaissances partagées pour mieux mener notre projet.
Nous remercions également chaque personne dans notre
groupe qui ont fait des énormes efforts et aussi ont su faire preuve
du sérieux et du professionnalisme.

4
1

Remerciements
Introduction
Présentation de la problématique

Partie théorique ;

A. le concept du MK SENSORIEL :
1.Définition du Marketing sensoriel
2. atmosphère sensorielle
3. le Marketing sensoriel et le Marketing
expérientiel.
4. pourquoi le Marketing sensoriel
A- un nouveau consommateur
B- un outil de différentiation.

B. l'influence du marketing sensoriel sur


l'intention d'achat
1. Définition de l'intention d'achat
2.Des études qui montrent l'influence du
Marketing sensoriel sur l'intention d'achat
3.Des entreprises qui utilisent le marketing
sensoriel

C. le marketing sensoriel dans le digital

Partie Pratique

A. Méthodologie de recherche
1.taille et critères de l'échantillon
2.caractéristiques de l'échantillon
B. Analyse des résultats
Synthèse

Conclusion
Bibliographie
Introduction :
L’idée de l’expérience est forte ancienne et remonte aux années cinquante
dans les recherches d’Abbott et d’Alderson. Holbrook et Hirschman affirment la
présence des éléments hédoniques dans l’acte de la consommation. Les
émotions, la rêverie et l’amusement, l’enchantement, dépaysement, l’euphorie
sont tant d’éléments au centre de l’approche expérientielle de consommation.
C’est de faire vivre à la clientèle une expérience marquante avant achat : On
cherche donc à plonger un individu dans une ambiance et des conditions
favorables pour qu’il vive une expérience agréable et positive lors de son
passage. Pour ce faire, l’exploitation de nos 5 sens entre en jeu : l’aspect visuel,
sonore et olfactif du lieu vont permettre de créer un environnement qui impactera
sa visite.
Avec l’évolution des attentes du consommateur, en termes d’acte d’achat,
de la recherche de la satisfaction du besoin uniquement à la recherche constante
du plaisir et de vivre des expériences émotionnelles ; le marketing sensoriel vient
pour répondre à ce besoin en offrant une expérience-client et pour effet
d’influencer le comportement d’achat des clients.
Le marketing sensoriel est un nouvel outil qui permet aux entreprises de se
différencier, grâce à des concepts novateurs qui feront ire des instants uniques
aux consommateurs lors de leur achat.
Présentation de la problématique :

Dans le cadre d’une concurrence féroce, la simple communication


n’est plus suffisante pour convaincre le consommateur à acheter.
Le consommateur d’aujourd’hui ou plutôt le consomm’acteur cherche
dorénavant une véritable expérience d’achat et pas seulement une
simple satisfaction immédiate et primaire d’un besoin, n’oublions pas
que chaque individu est soumis quotidiennement à des dizaines des
marque, des produits et des annonces publicitaires.

De ce fait, elles sont obligées de sortir de l’ordinaire et de se


débarrasser de théorie traditionnelle bidimensionnel de marketing «
prix- qualité » en adoptant un nouveau modèle qu’est le marketing
sensoriel.
Les responsables marketing sachent bien que l’homme tend par
sa nature à l’expérience. Ils tentent d’offrir des expériences différentes
à leurs clients pour les séduire et les toucher au plus profond de leurs
inconscients. De ce fait, la création d’une atmosphère sensorielle dans
les points de vente est un élément primordial pour impacter l’intention
d’achat du consommateur.
L’objectif de notre étude qualitative est clair, c’est de savoir
comment le marketing sensoriel influence l’intention d’achat de
consommateur dans les points de vente.
I. Le concept du marketing
sensoriel :
1. Définition du MK sensoriel :

Selon la Revue française du marketing, « le marketing sensoriel est


un ensemble de variables d’actions contrôlées par le producteur et/ou
le distributeur pour créer autour du produit ou du service une
atmosphère multisensorielle spécifique, soit à travers les
caractéristiques du produit lui-même, soit à travers la communication en
sa faveur, soit à travers l’environnement du produit au point de vente ».

Le marketing sensoriel repose sur une démarche commerciale bien


définie qui aura pour objet de solliciter un ou plusieurs des cinq sens du
consommateur pour le séduire en accroissant son bien-être, et
d’intégrer les perceptions humaines dans la stratégie. Cette forme de
marketing s’attache principalement aux expériences vécues par
l’individu, à l’adéquation entre le produit et l’attente du consommateur,
ainsi que la façon de concevoir le produit, de l’emballer et de le valoriser
dans un environnement commercial, ceci afin de le rendre le plus
attrayant possible. Il permet donc de capter le client, de le fidéliser, de
susciter chez lui des réactions favorables à l’achat, de jouer sur ses
sens en utilisant la musique, les odeurs, les sensations visuelles,
gustatives et tactiles. La vue est le sens le plus utilisé (marketing visuel)
car le plus stimulé par l’environnement. Le choix des couleurs et des
formes pour la conception des produits, de l’aménagement d’un point
de vente ou de la réalisation d’une campagne publicitaire constitue un
facteur clé de succès.
2. Atmosphère sensorielle :

C’est en 1973, dans le Journal of Marketing, que Kotler lance l’idée


d’atmosphère comme outil marketing. L’atmosphère est la combinaison
d’odeurs, de couleurs, de musique, de flux et de personnes. Pour Kotler,
Il s’agit de stimuler le consommateur par des facteurs d’ambiance afin
d’étudier ses réactions. Cette idée, très critiquée à l’époque par les
spécialistes des comportements d’achat, est jugée trop béhavioriste, les
modèles « stimulus-réponse » n’étant pas acceptés dans la
psychologie environnementale.
Cet auteur définit cette notion comme " correspondant à l'effort
engagé pour concevoir des environnements d'achats destinés à
produire chez le consommateur des effets émotionnels spécifiques qui
augmentent alors sa probabilité d'achat ". Plus globalement, nous
considérerons que l'atmosphère que conçoit l'aménageur d'espace
consiste à l'organisation de l'environnement physique et social du
magasin dans un double objectif : organisationnel et communicationnel.
Ainsi, l'atmosphère doit faciliter l'interface avec le client, induire et
canaliser sa participation. Par ailleurs, elle doit aussi communiquer sur
la qualité du service offert et sur l'entreprise en étant un élément d'image
et de positionnement.

Cette définition permet d'insister sur le fait que l'atmosphère :


Est contrôlée par le manager du lieu de vente ;
Représente un outil marketing capable de déclencher plusieurs
types de réactions chez le client (affective, cognitive et
comportementales)

facteurs sonores
• les musique d'ambiance diffusée
• le bruit généré par le magasin (meubles réfrigérants, fontaines, bruits des objets
vendus, etc.)

facteurs tactiles
• les matières (ex: moquettes, parquet, mobilier, acier, verre fumé, bois etc.)
• la température du magasin, l'humidité de l'air.

facteurs gustatifs
• les dégustations proposées sur le lieu de vente (tisanes, bonbons, etc)
• les produits proposés dans les cafés et les restaurants intégrés dans le magasin.

facteurs olfactifs
• les senteurs d'anbiance diffudées (encens, diffuseurs de senteurs )
• les odeurs liées au magasin et à son environnement extérieur proche (produits,
personnes, matériaux..)

facteurs visuels
• les couleurs du décor. la lumière utilisée.
• l'architecture intérieure (meubles, formes, hauteur de plafonds etc.
• la proproté du magasin. les expositions temporaires. la disposition des articles
dans le magasins (marchandising). l'espace offert par les allées.

Figure 1: Récapitulatif des composantes de l’atmosphère


3. Le Marketing sensoriel et le Marketing
expérientiel.

Le marketing expérientiel regroupe toutes les techniques de


marketing axées sur l'expérience client, telles que le shopper marketing,
le street marketing, le marketing sensoriel, etc. C’est un dispositif qui a
pour objectif de faire vivre une expérience mémorable à un client avant
l’achat. Il vise notamment à améliorer la qualité de l'accueil,
l'environnement et la qualité de l'information délivrée au client afin de
rendre le moment d'achat particulièrement agréable.
D’autre part, Holbrook et Hirschmann définissent l’expérience de
consommation comme « un état subjectif de conscience accompagné
d’une variété de significations symboliques, de réponses hédonistes et
de critères esthétiques ». Ainsi, selon ces deux auteurs, c’est bien le
consommateur qui est le producteur de l’expérience à travers sa
perception des produits ou services.
Outre la valeur fonctionnelle, l'approche expérientielle contribuent
à la recherche de plaisir, de sensation ou d'émotion. Ainsi, les
expériences contiennent des valeurs cognitives, sensorielles,
comportementales et relationnelles. Cette approche est souvent en
concurrence avec les modèles cognitifs, mais elle est complémentaire.
Avec le marketing expérientiel, le cœur de la stratégie n'est plus le
produit, mais le consommateur. Par conséquent, le client est important
pour le commerçant car il doit vivre un parcours client inoubliable avant
d'effectuer un achat.
À cette fin, les commerçants peuvent adopter diverses formes de
marketing expérientiel, telles que :
o Un perfectionnement de l'accueil, ainsi que du service client ;
o Une théâtralisation du lieu de vente
o Une expérience de marque immersive, etc.

La plupart des marques utilisent la communication événementielle


pour créer des expériences client. Selon 93% des marketeurs
spécialisés dans l'événementiel, l'objectif est d'immerger les clients
dans l'hyper-réalité pour appliquer leurs stratégies de marketing
expérientiel. Les commerçants appliquent cette logique dans ma
théâtralisation du point de vente. Cela crée de l'émotion chez les
consommateurs, et aussi contribue à améliorer la fidélité des clients
ainsi que la différenciation concurrentielle de l'entreprise. Ces deux
éléments sont importants pour nouer des relations avec les visiteurs et
instaurer la confiance.
Il a été souligné que dans un monde occidental entièrement
sécurisé par les progrès économiques, technologiques et sociaux, les
consommateurs cherchent désespérément à échapper à l'ennui. Ils
veulent être divertis et stimulés émotionnellement et avec créativité.
Parce que certaines décisions sont impulsives et irrationnelles, le
marketing expérientiel permet aux consommateurs d'accepter ce fait à
travers la façon dont les entreprises créent des expériences.
Ainsi, le principe de marketing expérientiel est de fournir aux
consommateurs une expérience qui les éloigne de la vie quotidienne.
Cela se traduit par la création ou le récit d'histoires et la thématisation
de citations, donnant aux individus la liberté d'avoir leur propre
expérience. En effet, l'individu devient coproducteur de l'expérience.
Cette fonctionnalité, l'idée que nous développerons, est essentielle pour
que les consommateurs s'immergent dans l'expérience.
Généralement, le marketing expérientiel vise à proposer au
consommateur un service ou un produit qui lui permettra de vivre une
expérience unique, et qui laissera un effet positif et durable sur l’image
de l’entreprise. Pendant que le marketing sensoriel exploite les 5 sens
pour accorder la bonne expérience au consommateur, la chose qui peut
être relier aussi avec les émotions. Les deux sont pour but d’améliorer
l’expérience de consommateurs.
On note également que le marketing sensoriel fait partie intégrante
du marketing expérientiel, qui vise à offrir aux consommateurs une
expérience pour promouvoir une marque. Le marketing sensoriel peut
en effet être utilisé comme un élément d'une campagne de marketing
expérientiel plus globale destinée à guider les clients du début à la fin
du processus d'achat. Et cela, quel que soit l’environnement
commerciale.
4. Pourquoi le sensoriel :

De même que tout type de communication, le marketing sensoriel


permet de véhiculer un message, un ensemble de valeurs que le
consommateur associe à l’expérience qu’il retient d’un lieu ou d’un point
de vente.

Le marketing expérientiel vise justement à créer un contexte, une


atmosphère à même de marquer la mémoire de l’individu, dont les
stimuli sensoriels sont les outils. C’est en sollicitant les sens du
consommateur, que l’on arrive à susciter en lui des émotions positives,
efficaces pour ancrer en lui l’expérience qu’il vient de vivre.

L’efficacité du marketing sensoriel dépend d’une stratégie qui


intègre une réflexion sur les cibles, l’ADN de la marque, et le
positionnement de cette dernière.

Attention, ce serait une erreur que de penser que diffuser des


senteurs et une musique d’ambiance suffiront à faire décoller les ventes
d’un produit ! Tout ceci est beaucoup plus subtil. Comme toute stratégie
marketing, la mise en place de prérequis logiques et relatifs au secteur
d’activité sont nécessaires. Un magasin se devra d’être accueillant, les
vendeurs aimables et attentifs, un lieu destiné à l’accueil du public devra
être propre et bien pensé, etc. Le marketing sensoriel vient en support
de tout ce qui doit être fait en amont. Il devra permettre de créer une
ambiance agréable, à même de séduire les clients de passage et les
inciter à passer plus de temps dans le lieu. Aussi simple que cela
paraisse, cela implique des subtilités parfois difficiles à saisir. Il faudra
diffuser le parfum capable de plaire, tout en créant une ambiance
sonore cohérente avec l’image de l’endroit et susceptible de
correspondre aux goûts des visiteurs.

Afin que ces signaux aient un impact positif, une étude poussée
devra être menée en amont du déploiement de la campagne, pour en
assurer la pertinence.
L’environnement influe sur le comportement client
Les parfums, les couleurs et l’ambiance sonore conditionne
inconsciemment le comportement des consommateurs. Concrètement,
si tous ces facteurs concourent à leur faire passer un moment agréable,
ces derniers sont plus enclins à passer du temps dans le lieu visité.

Certains musées ont ainsi mis à profit le marketing sensoriel pour


optimiser l’expérience des visiteurs ;

Cette méthode appliquée à l’échelle d’un point de vente permet,


en créant des conditions de visite agréables, de constater que les
clients prolongent volontiers et considérablement le temps passé dans
l’enseigne.

On retrouve également ce type de stratégie dans certaines


agglomérations qui ont décidé de mettre à profit le marketing olfactif
pour que les usagers des transports publics soient tentés de les utiliser
davantage. Un parfum élaboré sur-mesure est diffusé, favorisant
l’adhésion du public, et influant sur sa perception de la qualité du
service.

Ces techniques marketing permettent donc de valoriser les lieux


équipés, dès lors qu’une recherche poussée en amont permet d’en
optimiser l’effet.

LE MARKETING SENSORIEL : UN OUTIL DE


DIFFÉRENCIATION DES MARQUES
Le toucher, l’ouïe, la vue, le goût, l’odorat… Autant de sens à
émerveiller pour se différencier de ses concurrents. Mettre de la
musique dynamique pour motiver et rythmer les achats, diffuser une
odeur de pain chaud pour attirer les passants dans sa boulangerie…
Autant de techniques qui ne sont pas ou peu perceptibles par les clients,
mais qui marchent !
Transformer un acte d’achat en véritable expérience pour le
consommateur, voilà l’objectif principal d’une stratégie de marketing
sensoriel bien pensée.
Au travers de la stimulation sensorielle, il est possible d’influer sur
la perception qu’ont les clients d’une enseigne, d’une marque ou d’un
magasin. Les odeurs, les couleurs et l’ambiance sonore participent à
stimuler les émotions, introduisant ainsi une dimension supplémentaire
dans l’expérience que les consommateurs retiendront de leur passage
dans un point de vente.
Le marketing sensoriel met en œuvre différentes techniques afin
de solliciter aussi bien la vue, que l’ouïe, l’odorat, le toucher ou le goût,
permettant aux marques de se ciseler une identité sur-mesure, que
chacun identifiera comme un univers à part entière.
Avec la mondialisation, innovations technologiques, une économie en
plein essor et un marché hautement concurrentiel, les produits et
services disponibles sur le marché est devenu plus semblables à la
fonctionnalité et la qualité.
Avec tous ces changements et avec l’avènement du commerce
électronique les consommateurs sont devenus plus sélectif et exigeant
House. Produits corporels sont importants, mais la remorque service
immatériel fait toute la différence.
Le client recherche de produits qui répondent à leurs besoins
fondamentaux, mais aussi Rechercher des produits et services qui
répondent à leurs besoins affectifs et leurs désirs et fournissant
l’innovants et agréables expériences.
De cette façon, pour garder les entreprises sur ce marché alors rage et
concurrentiel est nécessaire de développer des fonctions différenciées
et les stratégies de leurs concurrents.
C’est dans ce sens qui pénètre dans le Marketing sensoriel comme un
nouvel outil stratégique grâce à la stimulation des cinq sens humains
(toucher, goût, vue, audition et odorat), cherche à explorer les
expériences émotionnelles et fournir ces Des moments de bien-être et
de sensations.
Ainsi, cet article vise à identifier et analyser les outils stratégiques de
Marketing sensoriel et le rôle de ceux-ci dans l’entretien et la réalisation
des clients.

Marketing sensoriel : analyse conceptuelle


On observe que le profil du consommateur n’est plus le même qu’il y a
quelques années. Lorsque vous achetez un produit aujourd'hui, telle
recherche consommateur ne satisfait pas seulement leurs besoins
essentiels, mais aussi vos besoins affectifs.

Selon Schmitt (2000), les deux la raison comme émotion conduire le


consommateur à acheter. Toutefois, cela ne pas chercher seulement un
produit de qualité, également rechercher expérience expériences
d’achat.

On sait que toutes les expériences et les perceptions humaines sont


initialement acquis à travers les sens. Selon bringout (2011, p. 15), 83
% de l’apprentissage prend place à la vue, 11 % de 3,5 % pour
l’audition, odorat, toucher et 1,5 % de 1 % par le palais.
Drapeau (2013, p. 09), les cinq sens des humains sont fondamentales
dans leurs réactions et attitudes, pouvoir exprès approuver ou
désapprouver quelque chose, créer des souvenirs, de bien-être et de
souhaits.

« Les sens sont stimulés par la perception sensorielle du corps. Comme


cette réalisation fait associations neuronales, souvenirs de sauvetage
et apporter des émotions «. (OLIVEIRA et BRAGA, 2013 p. 04)

Selon Batey « 35 % du cerveau est dédié au processus visuel », donc


les humains déposent autant confiance à cet égard, en plus de cela,
est-il responsable de décoder quelque chose de très important pour les
émotions, la couleur. (Apud BATEY OLIVEIRA et BRAGA, 2013 p. 04)

Perception auditive a également une influence importante sur l’aspect


émotionnel à travers la musique, qui, selon Cavaco (2010), « peut
atteindre le thalamus, alors cela signifie que la chanson attaque le
système nerveux directement. (Apud CAVACO OLIVEIRA et BRAGA,
2013 p. 06)

Toucher de votre temps est chargé par un contact humain avec le


monde, c’est grâce à cela que les êtres humains perçoivent le
changement climatique et l’environnement physique comme le froid et
la chaleur et apprécier les différentes formes et textures et le béton au
milieu dans lequel il vit.

L’odeur est le « sens auxquelles a accès direct système limbique


neurologique du cerveau, qui garde et souvenirs intermédias » et que
les souvenirs de l’être humain sont facilement accessibles via le
stimulus olfactif. Et enfin le palais, qui est chimiquement lié à l’odeur, «
une complète l’autre, étant le Palais réveillé par l’odeur. » (BATEY, 2010,
apud OLIVEIRA et BRAGA, 2013 p. 07).
Le consommateur de nos jours, ne cherche pas à acquérir le produit,
chercher quelque chose qu’ils éveillent des émotions, ils peuvent le
sentir, toucher et qui stimulent le processus interactionnel. En ce sens,
le marketing doit impliquer le consommateur dans les approches
multisensorielles tout au long du processus d’achat, suscitant les
émotions et lui promotion de contentement, de sécurité, de bien-être,
de confiance et de sympathie. (OLIVEIRA et BRAGA, 2013 p. 04)

Avec plus en plus féroce concurrence entre les entreprises et les


consommateurs de plus en plus exigeants, l’utilisation de stratégies
efficaces qui répondent aux besoins et désirs des clients et vous
peuvent les garder et leur victoire, sont devenus indispensables.

En ce sens, le Marketing sensoriel ou Marketing d’expérience, c’est une


stratégie de Marketing visant à la fidélisation des consommateurs par
le biais de services différenciés qui vous offrent des moments de
tranquillité, l’harmonie et des sensations d’une valeur unique. (Lapin,
2007).

Schmitt (2002, p. 44) souligne que l’expérientiel marketing ou


sensorielle s’oppose au marketing traditionnel, qui se fonde sur des
méthodes analytiques, verbales et quantitatives. Parce que le marketing
expérientiel, ses méthodes et ses outils sont variés et aux multiples
facettes, il n’est pas une idéologie méthodologique, est éclectique,
utilise les plus appropriées pour atteindre les meilleures idées et
considérer les consommateurs non seulement une façon d’être
rationnels, mais aussi comme émotionnels des êtres, qui sont souvent
motivés par des sentiments, de fantasmes et de défis. Marketing
sensoriel explore tout très bien et c’est seulement après s’occupant de
problèmes de fiabilité et de la sophistication méthodologique.

Selon Camargo (2009) apud ANDRIANI et FREIRE (2013 p. 03) :


Marketing sensoriel est constitué par un ensemble d’actions de
communication non verbale, qui vise à stimuler les cinq sens humains
(vue, audition, odorat, toucher, goût). Ces actions servent
principalement au point de vente et cherchent à capter l’attention des
sens, provoquant le plaisir esthétique ou sensations fortes sur les
clients afin de générer une augmentation des ventes.

Marketing sensoriel cherche à répondre aux attentes des


consommateurs à travers les sens, afin d’offrir des expériences
positives et innovantes, au-delà des attentes et la création de liens
affectifs.

ANDRIANI et FREIRE (2013 p. 04) : Les cinq sens humains sont


capables de susciter une pléthore d’émotions au niveau du
subconscient, libérer votre imagination. En ce sens, le marketing
sensoriel peut considérer alors comme un outil subtil d’influencer le
comportement d’achat.

Pour Schmitt (2000), le Marketing sensoriel peut être considéré comme


un excellent outil stratégique qui ajoute de nouvelles valeurs au produit
et à travers les cinq sens motive et crée de nouvelles valeurs aux
clients.

Lewis et ponts (2004), affirment que les pensées et les opinions des
consommateurs ont changé ; le manque de temps, le mélange de
marques et produits présents sur le marché provoque un nouveau profil
de consommateur, avec le nouveau modèle, qui peut impliquer des
questions rationnelles et émotionnelles au moment de l’achat.

SAMSON (2002 p. 38) stipule que : Actuellement, les consommateurs


pensent les caractéristiques fonctionnelles et les avantages sociaux, la
qualité du produit et la marque sont tout à fait normal de choses
positives. Ce qu’ils veulent sont produits, de communication et de
marketing des campagnes qui stimulent les sens et vous salissez avec
les émotions et l’esprit. Ils veulent des produits, la communication et les
campagnes qu’ils peuvent intégrer à votre style de vie. Vous souhaitez
obtenir une expérience.

La recherche de produits et services qui offrent le plaisir et le bien-être


sont de plus en plus présents dans presque toutes les classes. Réaliser
cela et sachant combien les cinq sens de l’être humain a un rôle
fondamental dans leur choix, marketing sensoriel investit dans les
éléments qui permettent d’améliorer ces sens grâce à des concepteurs
de plus en plus artsy, couleurs "BOLD" et des environnements
dynamiques, parfumé, léger et avec une musique de fond.

Bashir et Lancaster (2014, p. 35) a signalé que de plus en plus des


hôtels, restaurants et centres commerciaux cherchent à transformer
votre environnement grâce à des expériences portant sur les sens, dans
le but de créer des expériences multisensorielles, à l’aide de l’émotion
en complément.

Pourtant, les auteurs illustrent comment sensorielles stratégies peut


être utilisé dans la pratique, ce qui porte à Starbucks Coffee shops à
titre d’exemple :

Dans le 80 Starbucks début mis au point une stratégie pour offrir une
expérience sensorielle à leurs clients. Assignez l’esthétique de la
marque et dimensions émotionnelles a été jugée essentielle pour
positionner les Starbucks comme la troisième place, après la maison et
le lieu de travail. Aller au Starbucks devrait être une expérience qui
implique l’esprit et le cœur. L’environnement inspirant fait lecture d’un
livre, ou discuter avec des amis dans un moment confortable. Le vert et
le jaune de l’intérieur, en conjonction avec un éclairage agréable, offrent
une expérience visuelle calme et rassurante. La musique relaxante est
choisie avec soin par l’équipe de contenu pour créer le Starbucks
sonore. Ajouter l’arôme et le goût des grains de café frais, ainsi que les
textures sonores confortables et les formes des sièges et seront les
caractéristiques de l’expérience sensorielle.

Pour Martin Lindstrom apud Dooley (2012, p. 34) « les marques qui
font appel à plusieurs sens aura plus de succès que ceux qui se
concentrent sur seulement un ou deux ». Lui, de tels appels peuvent
être présents dans la publicité de la marque, le produit lui-même et
même au téléphone.

Lindstrom, apud Dooley (2012, p. 34), apporte encore la compagnie


aérienne Singapore Airlines et les États que c’est le sommet de
branding sensoriel.

Ils utilisent non seulement les thèmes visuels que nous pouvons
attendre d’une compagnie aérienne sur une base régulière, mais
également intégrer le même parfum, Stefan Floridian Waters, le parfum
utilisé par les agents de bord dans leurs serviettes chauffants et d’autres
éléments. Les agents de bord sont tenus de respecter les critères stricts
d’apparence et à l’utilisation uniformes soie exquis qui se combinent
avec les éléments de la décoration de la cabine.

Lindstrom, apud Dooley (2012, p. 34) « assigne à ces efforts la société


ont obtenu un poste permanent entre le préféré par les voyageurs ».

À Dooley (2012, p. 39) : Une des raisons du succès de branding


sensoriel de Singapore Airlines est qu’ils mis au point un arôme
inoubliable et alors utilisé dans le monde pendant des années. Les
passagers qui se déplacent fréquemment appris ce qu’était l’odeur de
la compagnie aérienne : et ce qui est plus important : inconsciemment
associé cette odeur pour le reste de l’expérience à Singapore Airlines :
agents de bord adorables et impeccables service, entre les deux
d’autres.
Même Dooley (2012, p. 35) affirme que les outils sensoriels marketing
stratégies pour Woo et garder les clients devraient être cohérents et
être présent au fil du temps et pour toute utilisation. En outre, ces outils
se composent d’une liste d’éléments sensoriels tels que : conception de
produits, couleurs, musique, sons, goût, arôme, forme et sa surface de
produits et/ou de l’environnement.

Schmitt (2002, p. 41) rapporte que sensoriel marketing focus est sur les
expériences de consommation qui résultent de la réunion et de
l’expérience des situations et des stimuli sont confrontés à sens, de
sentiments et d’esprit. Ces expériences font aussi la société et la
marque avec la vie consumériste s’étendant à travers des attitudes et
des occasions d’acheter votre contexte social. Enfin, renforce cette, «
expériences génèrent des valeurs sensorielles, émotionnelles,
cognitives, et comportementale, qui remplacent les valeurs
fonctionnelles. ».

Drapeau (2013 p.12) stipule que : Travailler avec le marketing sensoriel


peut être une stratégie qui provoque le client associer une étiquette à
un sentiment ou une mémoire heureuse, le bien-être et le même désir
de consommer un produit ou service. Pour utiliser correctement
sensorielle des stratégies sur l’environnement de l’entreprise de
marketing sont considéré comme un avantage concurrentiel parce qu’ils
sont des éléments uniques qui distinguent une compagnie de l’autre
(surtout si c’est le même segment). Entreprises qui adoptent le
marketing sensoriel comme outil sont ceux qui veulent créer et
transmettre une identité unique de la marque et augmenter la probabilité
de l’acheteur particulier complet. Une entreprise qui dispose d’un
environnement confortable provoque le consommateur de développer
la sympathie pour l’entreprise, même si le consommateur ne fait pas un
achat immédiatement, le dos même au magasin parfois et indique les
autres personnes.
Schmitt (2002, p. 48), signale toujours que le marketing sensoriel peut
fournir de nombreux avantages à la société, puisqu’il établit une
distinction du produit ou service offert pour les concours, crée la société
de l’image et l’identification, promeut des innovations et surtout « induit
l’expérience de consommation, achat et, surtout, de la consommation
du produit avec une fidélité.
II. L’influence du Marketing
sensoriel sur l'intention
d'achat
1. Définition de l'intention d'achat

L'intention d’achat
Disposition d'un consommateur qui se déclare favorable à l'achat d'un
bien ou d'un service. Même si l'intention d'achat ne se concrétise pas
toujours par l'achat, son étude constitue un appréciable indicateur dans
l'élaboration de la stratégie marketing.
- Intentions d’achat - Buying/purchase intension
Souhait d’acheter un produit, exprimé par une personne interrogée dans
le cadre d’une enquête. L’intention d’achat est une attitude et non un
comportement effectif.

Des études qui montrent l'impact du marketing


sensoriel sur l’intention d’achat :
- Les personnages des boîtes de céréales regardent
spécialement les enfants. Hasard ou marketing ? –
Etude réalisée par Cornell University

Des chercheurs de l’Université de Cornell ont passé du temps à


étudier 65 marques de céréales industrielles, dans 10 supermarchés
différents, à New York et dans le Connecticut. Le premier constat de
leur étude, intitulée « Le regard dans les rayons : pourquoi est-ce que
Cap’n Crunch baisse les yeux vers mon enfant ?», c’est que les paquets
destinés aux enfants sont placés à mi-hauteur dans les rayons et ceux
destinés à remplir les bols des adultes, plus hauts, dans les deux
dernières étagères. Complètement logique, donc.

Le deuxième constat, c’est que l’angle du regard des personnages


des boîtes de céréales pour enfants est légèrement (9,6° en moyenne…
On vous passe les méthodes de calcul) orienté vers le bas, vers les
petits, donc, alors que les personnages des boîtes pour adultes (quand
il y en a), regardent droit devant eux (ici, plein d’exemples de boîtes
américaines). Les chercheurs résument tout ça dans cette illustration :
- Cornell University Food and Brand Lab

Sans calcul savant, ce constat n’est pas complètement farfelu. Chez les
marques commercialisées en France, il
est vrai que les personnages ont aussi
souvent tendance à regarder vers le bas
:

Si ce n’est le lapin de Nesquik qui fait


exception, son bol étant en train de
tournoyer au-dessus de sa tête…

Les chercheurs se sont alors demandé si


ce contact visuel particulier pouvait
influencer le ressenti et «la relation de
confiance avec une marque ». Après
avoir testé une soixantaine de cobayes, ils montrent que, lorsque le
personnage a un « contact visuel » avec le consommateur, la «
confiance » est supérieure de 16% et le sentiment de connexion à la
marque est plus élevé de 28%. Donc, pour eux, le personnage qui lance
des petits eye contact aux clients « augmente le sentiment positif
envers le produit en encourage à acheter ».
Ce regard vers le bas, est-ce un hasard ? Est-ce que
c’est fait exprès, pour toucher un public ? «
Personnellement, je ne pense pas que ce soit
une stratégie délibérée. Je crois que c’est
plutôt fortuit, mais que ces résultats pourront
être utilisés » (sous-entendu : pour
promouvoir des aliments sains pour les
enfants), explique Aner Tal, une des auteurs,
au Huffington Post. Notons aussi que les
personnages de dessins animés sont quand même
souvent dessinés avec l’iris bien bas dans le globe
oculaire, donnant l'impression de regarder vers le bas…

Brian Wansink, un autre auteur de cette


recherche, conclut :

« Si vous êtes un parent et si vous ne


voulez pas que vos enfants se
jettent sur des Cocoa Puffs, évitez
de les emmener dans le rayon
céréales. Si vous êtes une
entreprise qui compte vendre de
saines céréales pour les enfants,
utilisez des personnages ayant un contact
visuel avec eux, pour créer de la fidélité à la
marque ».

- Quel est l'impact du marketing sensoriel sur


l'expérience en magasin ? – étude réalisée par Walnut
Unlimited
Mood Media dévoile, en ce début d'année 2019, les résultats de son
étude "Améliorer l'expérience client : l'impact du marketing sensoriel".
L'occasion de mettre au jour quels sont les stimuli sensoriels auxquels
les clients sont le plus sensibles en magasin.

Un parfum ou de la musique d'ambiance ? Les clients sont-ils sensibles


aux stimuli auditifs ou sonores ? Plus de 10 000 consommateurs ont été
interrogés à travers le monde, dans huit pays, par Mood Media, société
fournissant des solutions de marketing sensoriel en point de vente, afin
d'observer l'impact des expériences sensorielles qu'ils ont vécu en
magasin sur l'envie de rester en boutique et de revenir en magasin. Ont
été observés en particulier les stimuli audios (musique), visuels (écrans
digitaux), tactiles (toucher et sensations) et olfactifs (parfums). L'objectif
de cette nouvelle étude de Mood Media intitulée "Améliorer l'expérience
client : l'impact du marketing sensoriel" a donc permis de mettre en
exergue ce à quoi les clients étaient le plus sensibles en magasin.

- Qu'est-ce qui fait rester plus longtemps en magasin...


et donne envie de revenir ?

Il ressort de l'étude qu'une ambiance agréable en magasin est vue


comme un facteur-clé pour privilégier un achat dans un commerce
traditionnel plutôt que sur internet (78 % des clients). Celle-ci se définit
alors pour une majorité de répondants comme une association de
plusieurs facteurs sensoriels : musique, communication visuelle et
senteurs. Pour 75 % des répondants, cette combinaison de stimuli
sensoriels incite à rester plus longtemps en magasin et pour 90 %, à
revenir dans ces magasins qui proposent une expérience agréable.
"Nous avons constaté que le magasin physique restait important pour
la grande partie des consommateurs dans le monde, le facteur
expérientiel jouant un rôle essentiel dans la décision des clients de
préférer le point de vente aux achats en ligne. Cela souligne que les
entreprises traditionnelles doivent donner aux consommateurs une
raison de sortir de leur canapé et d'entrer dans un magasin. Une partie
de la solution réside dans le fait de leur fournir une expérience
sensorielle marquante", déclare Scott Moore, vice-président directeur
mondial du marketing et du contenu créatif chez Mood Media dans un
communiqué.

- Quels sont les facteurs sensoriels les plus influents ?

La musique est le facteur numéro un pour améliorer l'expérience client


en magasin et a un impact globalement positif pour 85 % des clients
dans le monde. À noter tout de même que la qualité de la musique jouée
à son importance, puisque plus de la moitié des répondants peuvent y
être indifférents (57 %) si l'atmosphère musicale déplaît. Les acheteurs
en Chine et aux États-Unis sont ceux qui sont le plus sensibles à ce
facteur.
L'importance des odeurs : un consommateur sur deux estime qu'un
magasin à l'odeur agréable " le met de bonne humeur ". Un facteur dont
les clients espagnols sont les plus sensibles (85 % vs 65 % dans le
monde).
Enfin, plus de la moitié (58 %) des consommateurs interrogés a déclaré
qu'un contenu vidéo attrayant peut avoir un impact positif sur leurs
achats.
Plus d'un tiers des clients dans le monde (38 %) ont déclaré que " sentir
l'expérience d'achat comme si elle était faite pour moi " les incitait
davantage à acheter quelque chose, il s'agit de la deuxième raison la
plus importante pour se rendre en magasin. La personnalisation de
l'expérience vécue en point de vente est donc un facteur important de
différenciation.

- Zoom sur les consommateurs français

Les consommateurs français se trouvent dans la moyenne mondiale,


pour eux, l'expérience client est d'autant plus réussie si elle intègre des
composantes sensorielles : la musique étant le premier facteur à y
contribuer (38 % restent plus longtemps grâce à la musique et elle
améliore l'humeur de 55 % d'entre eux), puis les senteurs (49 % des
consommateurs français apprécient une ambiance olfactive marquée)
et enfin la présence d'écrans (38 %). Cette atmosphère agréable
contribue également à les fidéliser (87 % ont envie de revenir) et à
recommander le magasin à leurs proches (79 %).
Si 40 % des Français considèrent que la possibilité de pouvoir voir
et toucher des produits en magasin est l'élément le plus important pour
choisir un magasin juste avant la découverte de nouveaux produits et
une atmosphère agréable, les composantes d'une bonne ambiance en
magasin reposent d'abord sur les vendeurs (29 %), un magasin aéré
(20 %) et bien agencé (18 %).
On notera enfin que les Français utilisent plutôt peu les réseaux
sociaux dans l'expérience d'achat en magasins, 18 % d'entre eux l'ont
fait récemment contre 27 % sur l'ensemble des pays interrogés, un
score plutôt dans la moyenne basse européenne, tandis que les Chinois
sont sans surprise en tête avec une utilisation de près de 56 % !

Méthodologie : L'étude a été réalisée par Walnut Unlimited, qui a


interrogé 10 039 consommateurs à travers 8 pays (Australie, Benelux,
Chine, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et États Unis), dont
1 210 clients français. L'étude s'est appuyée sur les envies des clients
dans six secteurs différents : les banques, la beauté, la mode,
l'épicerie, la pharmacie et la restauration rapide.

2. Des études qui montrent l'influence du


Marketing sensoriel sur l'intention d'achat

Les effets de la musique sur le comportement du consommateur sont


vérifiés maintes fois (Alpert and Alpert, 1990), et corollairement, sont
utilisés depuis longtemps dans les techniques du marketing. Dans les
années soixante, par exemple, des jingles sont devenus très populaires
à la télévision et à la radio. Depuis, le son a trouvé une place encore
plus importante dans l’offre commerciale et a donné lieu à ce qu’on
appelle le marketing sonore ou musical.

a. L’ambiance sonore et le comportement des clients :


La musique d’ambiance exerce une fonction humanisante, dans un lieu
public de vente alors que le silence, puisqu’il évoquerait l’absence, la
cessation, le deuil et la mort entraînerait un sentiment d’angoisse et de
stress à l’instar de la minute de silence qui est un rituel de deuil pour
rendre hommage (Rouzé, 1999). Sans musique les clients restent
moins longtemps au restaurant (Kellaris and Kent, 1992), sont de moins
bonne humeur, discutent moins avec les serveurs et sont plus stressés.
En revanche, la musique influence positivement le comportement du
consommateur (Bruner, 1990) en ce qui concerne ses réactions
cognitives à savoir la perception de l'image du restaurant, l’évaluation
de la qualité du service et des valeurs de l'enseigne, affectives qui
comprennent l’enrichissement des expériences sensorielles, plaisir,
humeur, et émotion et comportementales dont l’intention d'achat, la
volonté de dépenser davantage, l’envie de revisiter et de revenir, et le
désir de rester plus longtemps. Une programmation musicale adaptée
permet d’accroître de façon significative la valeur ajoutée perçue
(Morrison, 2002) par les clients, l’agrément ressenti vis-à-vis de
l’atmosphère du service, la volonté des clients de rentrer en contact
avec le personnel, la sensibilité des individus aux conseils du personnel
et l’envie de revenir sur le lieu de vente (North and Hargreaves, 1996).
Ainsi, la musique contribue à la valorisation de l’offre (Schmitt, 1999) et
augmente le volume des ventes (Yalch, Spangenberg 1993). Les effets
de la musique sur le comportement du consommateur ne s’affaiblissent
pas dans les contextes de vente moins conventionnels. Ils agissent
autant en plein air et font prolonger le temps passé par les visiteurs sur
le stand d’un marché à l’extérieur (Guéguen, al., 2002).

b. L'impact des différents aspects de la musique sur le


comportement d'achat :
La musique impacte l’attitude des êtres humains à travers de ses
différentes composantes, à savoir le volume, le tempo et le style.

i. Le volume :
Le volume signifie la force et l’intensité du son (Le Petit Larousse
illustré, 1999), et se mesure en décibel. Un volume à 72 décibels est
considéré comme moyen et à 88
décibels, élevé. D’une manière
générale, le volume de la musique
exerce des impacts certains sur le
temps passé dans le lieu de vente, le
nombre de commandes et le montant
de l’addition. Le volume élevé inciterait
les gens à rester moins longtemps
dans le lieu de vente (Smith, al., 1966),
mais également à commander un plus
grand nombre de verres par table dans un bar fréquenté plutôt par des
jeunes gens de 18 à 25 ans (Gueguen, al., 2004). En fait, le taux moyen
d’augmentation de la consommation atteint 50% par rapport au niveau
d’exposition usuel. Cela s’observe indépendamment du genre du client
ou de la zone géographique d’expérimentation (Jacob and Gueguen,
2002). Toutefois, s’il est vrai que le volume musical peut influencer le
montant de la note finale, il n’est pas moins vrai qu’il doit être adapté à
l’environnement dans lequel se situe le restaurant et cohérent avec son
image. Par exemple, une musique forte dans un restaurant imaginé
calme n’entraînera pas forcément une consommation plus élevée. Nous
pouvons facilement imaginer l’inverse. Le volume et le choix musical
doivent être le plus en adéquation possible avec le lieu.

Le contrôle du niveau sonore par la diffusion de la musique adaptée


ne joue pas moins un rôle important dans le travail des employés. En
fait, le niveau habituel de conversation est de 50 dB, alors que dans les
hôtels et restaurants, 2% des salariés sont exposés à des bruits
supérieurs à 85 dB et près de 20% d’entre eux sont exposés à un niveau
sonore ambiant inférieur à 85 dB, mais susceptible de nuire à la
concentration. En France, la réglementation fixe à 80 dB le seuil au-delà
duquel l’employeur doit mettre à la disposition des salariés des
protecteurs auditifs individuels. Au-delà de 85 dB l’employeur doit veiller
à ce que les protecteurs auditifs soient effectivement utilisés et le salarié
bénéficie d’une surveillance médicale renforcée. Or, le bruit excessif
atteint la mémoire à court terme et ajoute au risque d’erreur dans la
prise des commandes par exemple. Par ailleurs, l’exposition prolongée
au bruit pendant la journée de travail perturbe le sommeil. Les troubles
cardiovasculaires sont plus fréquents chez les travailleurs exposés au
bruit. Aussi, le « niveau sonore » en salle, auquel contribue le niveau
de la musique diffusée, optimise l’effort du personnel en ce qui concerne
l’audition, la compréhension, la concentration et même la fatigue
physique et mentale qui génèrerait souvent l’irritabilité et l’agressivité à
l’égard des clients (Revue L’Hôtellerie Restauration, 2006).

ii. Le tempo :
Le tempo est un autre aspect de la musique et signifie la vitesse
d'exécution (nombre de battement) d'une œuvre (Le Petit Larousse
illustré, 1999). Il semble même qu’il existe une harmonie entre le rythme
cardiaque de l’individu et le rythme (tempo) qu’il préfère le plus (Iwanga,
1995). Le tempo influence le temps que le client passe dans le lieu de
vente, le montant de ses dépenses et même la mémorisation des
informations. Un tempo lent incite le client à passer plus de temps dans
un restaurant. Ceci a été vérifié aussi bien dans un restaurant américain
(Milliman, 1986) que dans un restaurant anglais avec la musique de jazz
diffusée avec tempo lent et rapide (Caldwell, Hibbert, 1999) : un tempo
lent incite le client à passer plus de temps dans le restaurant. Or,
certaines recherches montrent en effet que les clients qui restent le plus
longtemps sont ceux qui achètent le plus (Areni, 1993, Donavan,
Rossiter 1982). Aussi, la vitesse de la musique diffusée dans un lieu de
vente ajuste non seulement le comportement ambulatoire ou la vitesse
des gestes du client, mais également son niveau de dépenses
(Milliman, 1982). Dans un restaurant calme sur un front de mer, la
musique à niveau bas correspondait à une addition moyenne de 21.63
dollars, alors qu’une musique plus forte correspondait à une addition
moyenne moins élevé de 18.57 dollars (Lammers, 2003). De même, le
temps passé pour accomplir une tâche, reproduire des dossiers par
exemple, semble être plus important (Nottono, al., 2000) avec un tempo
lent.

A l’inverse, un tempo rapide incite le consommateur à adopter un


comportement corollaire, à savoir manger plus vite, rester moins dans
le lieu de vente et diminuer son addition finale. Aussi les clients d’une
cafétéria mangeaient plus vite leur nourriture, lorsque le tempo de la
musique diffusée était rapide (Roballey, al., 1985). Similairement, le
rythme rapide d’un morceau de piano, diffusé dans une salle, incitait les
étudiants qui s’y trouvaient, de consommer plus rapidement leurs
canettes de soda (McElrea, Standing, 1992). Cependant, certaines
recherches font dépendre la relation qui existerait entre la vitesse de la
musique et le comportement du client au contexte de la consommation.
Parfois, plus le tempo est rapide et moins les clients boivent rapidement
des boissons alcoolisées dans les bars (Bach, Schaeffer, 1979). Il est
possible que le temps disponible pour manger explique l’apparente
contradiction de ces résultats :

Le client a peut-être plus le temps de se laisser influencer par le tempo


de la musique lorsqu’il est au restaurant que lorsqu’il prend sa pause
déjeuner.
Le tempo affecte également le niveau de service dans un lieu de vente
parce qu’il existe une corrélation positive entre la vitesse d’exécution de
la musique et la relation client-vendeur (Rieunier, 2000).

iii. Le style :
Un autre élément de la musique qui influencerait, à son tour,
considérablement les différents aspects du comportement du client
dans les lieux fréquentés par le public, le style, se définit comme le trait
distinctif d’un compositeur, d’une période (style baroque), d’un type
d’instrument (clavier), d’une nation (française), d’une forme de
composition (fugale), d’un genre (opéra) influence. Le style est en fait
la combinaison des différents éléments du stimulus musical comme le
rythme, le tempo, le phrasé, la mélodie, l’harmonie, le mode, le timbre,
l’orchestration et le volume.

Une étude menée dans une cafétéria d’une université américaine où


des extraits de 30 minutes de trois styles le musique différents
(classique, country et hard rock) était diffusés a montré que la musique
classique, puis la musique country diminuent le volume sonore des
conversations comparativement au hard rock (Doss, 1995).

Le style classique baisse non seulement le niveau sonore de


conversation, mais semble adoucir également les comportements. Une
recherche relative aux impacts de la musique classique dans certaines
cantines anglaises a fini par conclure que la musique classique
diminuait non seulement le volume sonore des enfants, mais
adoucissait aussi certaines de leurs incivilités à table (Chalmers, al.,
1999).

Un autre exemple de l’adoucissement du tempérament concerne


l’utilisation de la musique pour diminuer mécontentement lors de
l’attente. Les individus croient avoir passé moins de temps à attendre
lorsqu’une musique est diffusée dans une salle d’attente (Smith,
Curnow, 1966) ou sur un répondeur téléphonique (North, al., 1999).

Dans une autre étude, réalisée toujours dans une cafétéria


universitaire, mais cette fois en Angleterre, des impacts de trois styles
de musique, pop, classique et facile, diffusés pendant des périodes de
90 minutes, ont été testés sur le comportement : Il s’en est avéré que
les musiques classique et pop avaient un effet positif sur les ventes et
apprêtaient les clients à des prix plus élevés, alors que la musique
qualifiée de facile ne se distinguait pas de la condition d’absence de
musique (North, Hargreaves, 1998a).

Le fait que la musique classique incite les clients à consommer plus,


mais surtout à commander des produits aux prix plus élevés a été autant
vérifié par plusieurs études. Par exemple, une étude menée dans un
restaurant de Londres a montré que les clients commandaient des
entrées et des desserts plus chers et du café à la fin du repas lorsque
la musique classique était diffusée dans le restaurant. L’addition
moyenne augmentait ainsi de 10%. L’absence de musique ou même la
musique populaire de l’heure ne produisaient pas du tout les mêmes
effets (North, Hargreaves, 1998b).

D’autres études confirment les impacts de la musique classique sur


le haussement du niveau des prix et de la qualité des achats. Dans un
lieu de vente de vin d’un restaurant américain, la diffusion de la musique
classique encourageait les clients d’acheter des vins dont le prix était
plus élevé (Areni, 1993).
3. Des entreprises qui utilisent le Marketing
sensoriel

Hermès mise également sur le marketing sensoriel, et notamment sur


la vue et le toucher. Au niveau visuel, la marque de luxe utilise le digital
dans le merchandising des vitrines pour créer des mises en scène. Elle
tient ainsi à mettre en valeur son savoir-faire artisanal afin de se
démarquer. L’utilisation du toucher a permis à Hermès d’intégrer des
jeux de matières à ses points de vente. La boutique Hermès, située rue
de Sèvres à Paris, offre notamment un merchandising jouant sur les
contrastes de matières.
La chaîne de cafés américaine
Starbucks s’est imposée parmi les
enseignes pionnières à utiliser le
marketing sensoriel. Aujourd’hui,
l’entreprise en pleine évolution
souhaite mettre en éveil les sens des
clients afin qu’ils passent un agréable
moment. Les consommateurs qui entrent
dans un établissement Starbucks peuvent ainsi
choisir entre différents parfums de café, mais également sentir une
bonne odeur de café ou encore entendre des musiques emblématiques
de la marque.

McDonald’s est un exemple


parfait de chaîne de
restauration rapide qui utilise
le marketing olfactif pour
fidéliser la clientèle. Ceux qui
passent devant un restaurant
McDonald’s peuvent sentir
une bonne odeur de frites.
Reconnaissable entre mille,
cette odeur caractéristique de
l’enseigne McDonald’s donne
envie aux clients de s’y arrêter pour manger.
Précurseur en matière de
marketing sensoriel, Nature et
Découvertes joue également sur
l’odorat de ses clients pour
influencer leur comportement
d’achat. En effet, l’enseigne
diffuse, dans l’ensemble de ses
boutiques, un parfum d’ambiance
aux notes de cèdre. De quoi inciter
les clients à entrer dans les
magasins et à y rester le plus
longtemps possible. Cette technique de l’association de l’odeur du
cèdre avec la marque Nature et Découvertes en fait également un
véritable logo olfactif.

Dior a connu une véritable évolution dans


sa stratégie marketing. La marque
sollicite la vue en utilisant la réalité
virtuelle et le digital lors de ses défilés
pour transmettre son histoire et son
savoir-faire. Dior bénéficie aussi de sa
propre identité sonore. Les boutiques
de la marque diffusent une ambiance
musicale électronique et raffinée en
adéquation avec l’esthétique de ses
produits
Pour éveiller l’odorat des clients, Dior a
également conçu toute une gamme de produits
autour de ses créations olfactives en vente dans un magasin dédié.
Grâce à l’ouverture de son magasin et de son restaurant attenant Dior
des Lices à Saint-Tropez, Dior sollicite le goût des consommateurs en
leur proposant une dégustation de saveurs intimement liées à la
marque.
Lou Boutin est l’une des
marques ayant décidé de
solliciter la vue des clients.
Pour se distinguer des autres
marques, la marque de
chaussures de luxe a opté pour
des semelles rouges que les
clients peuvent facilement
reconnaître. Louboutin a
également sollicité le goût des
consommateurs en s’associant
avec la maison Ladurée pour créer des macarons qui peuvent être
dégustés dans tous leurs magasins.

Mauboussin, Bien que


n’étant pas une marque
alimentaire, Mauboussin a
employé une stratégie de
marketing gustatif. Dans
sa boutique située aux
Champs-Élysées, la
marque a installé une
fontaine à chocolat
accessible aux clients
pour créer une expérience
unique, mémorable et ainsi mettre en valeur ses créations.
Lush, marque de cosmétiques fabriqués
à partir d’huiles essentielles et de
produits naturels, a instauré une
politique de marketing sensoriel.
L’enseigne utilise l’odorat des clients
pour les encourager à acheter ses
produits. Fruités, sucrés, fleuris… les
parfums que ces produits dégagent sont
variés et ont la particularité d’être entêtants. En
effet, ces fragrances sont telles qu’elles embaument les
magasins, mais ont également le pouvoir d’attirer les consommateurs
depuis la rue.

Abercrombie & Fitch est


l’une des premières
marques de prêt-à-porter à
avoir pratiqué le marketing
sensoriel, et notamment le
marketing olfactif. L’objectif
de sa stratégie : créer une
expérience de
consommation à l’image de
son identité et ainsi créer une communauté. Aussi, l’enseigne utilise-t-
elle son parfum « Fierce n°8 » en vaporisation sur ses vêtements, mais
aussi en diffusion dans tous les espaces de ses magasins. C’est ainsi
que ce parfum définit l’univers de la marque.
Novotel fait partie des
chaînes d’hôtels qui
jouent la carte du
marketing olfactif. Pour
mettre les clients à l’aise
et les inviter à la détente,
l’enseigne a choisi des senteurs
florales et boisées diffusées dans les halls
d’accueil de ses hôtels. Ambiance cosy garantie !
III. Le marketing sensoriel
dans le digital :
L’ère du digital est venue redéfinir le marketing sensoriel. Pour séduire,
dans le numérique comme sur le terrain, il est de plus en plus important
de faire appel à tous les sens du prospect.

1. Marketing olfactif et gustatif : deux pratiques


moins matures
Si le marketing gustatif et le
marketing olfactif sont deux
disciplines énormément
utilisées dans des stratégies
marketing « physiques », elles
sont encore compliquées à
mettre en place dans un
environnement digital. Tout
simplement parce que les
canaux de diffusion ne
permettent pas encore de
transmettre une odeur ou un
goût. Ce n’est pas pour autant
qu’ils sont à négliger. L’enjeu
est donc : réussir à faire
imaginer les goûts et les odeurs pour provoquer une émotion chez le
prospect qui le poussera à l’achat.
2. Marketing tactile :
Il est important de
prendre conscience que
le sens du toucher est
indissociable de nos
interfaces numériques.
Dans l’industrie du
textile ou ce sens est
capital, certaines
entreprises ont débuté
leur transition digitale.
C’est le cas de
l’entreprise de
confection pour homme sur mesure Lanieri qui a su faire de cette
dimension tactile un atout à travers :
• La Mise en place d’une intelligence artificielle pour obtenir un
portrait-robot de la morphologie du client à partir d’une prise de
mesure à domicile : on remplace ainsi le tailleur qui prend les
mesures en atelier.
• La possibilité de commander jusqu’à 5 échantillons de tissu qui
seront remboursés sous forme de code promo lors du prochain
achat : plus aucune raison d’être indécis sur le choix de sa veste
ou de son costume.

3. Marketing visuel et auditif : deux piliers du


digital
Le marketing auditif prend une place de plus en plus importante dans
l’environnement digital. Il est notamment porté par le développement
des sites de musique en streaming. Les marques doivent donc
travailler leurs messages pour construire une identité sonore unique
grâce à un son, une musique ou une voix.
Le marketing visuel, quant à lui, s’est très rapidement transposé au
web, tout simplement parce qu’il est le pilier de la communication des
marques. En effet, un individu voit jusqu’à 3 000 messages et
annonces publicitaires par jour, et ce sont bien souvent eux qui créent
le premier contact avec le produit. Cette surexposition aux visuels est
décuplée sur le web. Le défi ne se limite plus à travailler le visuel en
fonction de la cible, il faut aussi y intégrer les codes du digital pour
sortir du lot ; couleurs vives, images en mouvement, ergonomie…La
présence du visuel s’est encore amplifié grâce aux plateformes des
réseaux sociaux principalement Instagram.

4. L’usage de la réalité virtuelle dans le marketing


sensoriel
Dans le cadre du Marketing immersif
sensoriel, les entreprises visent à
immerger le consommateur ou
prospect dans l’univers de la
marque. Inspiré des jeux
vidéo, il a pour but de réduire
la perception du monde réel
en plongeant l’utilisateur
dans un univers créé de
toutes pièces.
En effet, Le marketing immersif
s’est beaucoup développé ces
dernières années grâce aux
innovations technologiques comme la
réalité virtuelle, les vidéos à 360° et la réalité
augmentée. Ces nouvelles technologies offrent de nouvelles
perspectives au marketing immersif. Elles offrent un sentiment
d’appartenance fort, une expérience mémorable et unique à l’utilisateur.
On lui donne ainsi l’occasion de devenir acteur de sa propre expérience
client.

Il est important de noter que l’usage de la réalité virtuelle dans une


stratégie marketing a principalement été adapté pour les grandes
entreprises. Les coûts associés à une campagne peuvent s’avérer très
élevés, ce qui peut être difficile à supporter pour une petite entreprise.

Les vidéos à 360° :


Les vidéos à 360° sont apparues début 2015. Elles permettent de
vivre une première expérience immersive. Le consommateur n’est plus
simple spectateur, il peut aussi interagir avec la marque et/ou son
produit. On lui diffuse une vidéo et on lui permet d’explorer l’endroit où
elle a été tournée. Ces vidéos sont visionnables aussi bien sur une
tablette que sur un smartphone. L’usage du tactile renforce l’effet
sensoriel et immersif de l’expérience
Les études s’accordent à dire que Ces vidéos provoquent 41%
d’engagement (vues, partages et abonnements) et 29% de visionnage
en plus qu’une vidéo traditionnelle.
Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple de trois entreprises qui se
sont illustrées dans l’utilisation des vidéos à 360°.
→ NASA : Elle a publié ces vidéos à 360° sur Facebook et YouTube.
Depuis leur lancement, elle enregistre un accroissement du taux
d’abonnés de 35% et un taux de visionnage multiplié par 2.
→ BMW : Elle a utilisé la vidéo à 360° sur Facebook afin de faire vivre
à ses abonnés une expérience à grande vitesse de conduite. La
vidéo a été vue 3,5 millions de fois et a obtenu 11 000 likes et 2000
partages en 2 mois.
→ Sony : La marque a réalisé deux vidéos trailers l’une à 360° et
l’autre en 2D. La première a été visionnée 7 fois plus que la
seconde.

La réalité virtuelle :
La réalité virtuelle est apparue pour la première fois en 1956 grâce à
Morton Heilig, un cinéaste considéré aujourd’hui comme le pionnier de
la réalité virtuelle.
Le principe est simple, il s’agit d’un jeu vidéo qui simule la réalité
conçue. Durant la partie, le joueur pouvait sentir le vent sur son visage,
les vibrations, avoir une vision 3D de son environnement et même sentir
l’odeur de son entourage. Tous ces éléments ayant pour but de
renforcer l’immersion du consommateur en lui faisant vivre une
expérience sensorielle unique
Aujourd’hui, le grand public et les professionnels peuvent
expérimenter la réalité virtuelle via des casques de réalité virtuelle (VR).
Les casques VR ont été massivement adoptés et connaissent une
croissance sans précédent.
En 2014, une étude sur la
réalité virtuelle a été réalisée par
Statistica. On y découvre des
prévisions du chiffre d’affaires
généré par les ventes de
casques de réalité virtuelle de
2015 à 2018. Cette statistique
s’intéresse à la part des ventes
en dollars et par segment de
consommateur.
Ces statistiques montrent que
Les enfants et les adolescents
représentent la cible la plus sensible à l’achat d’un casque de réalité
virtuelle. Les prévisions indiquent également une forte croissance des
ventes de casque VR au fil des années.

Dans quel domaine utilise-t-on la réalité virtuelle ?


L’immobilier :
La réalité virtuelle est beaucoup utilisée dans le secteur de l’immobilier.
Les agents immobiliers ont compris que leurs clients ont besoin de se
projeter afin de considérer un achat. A ce jour, l’utilisation de la réalité
virtuelle peut permettre de visiter un appartement avant sa construction,
d’aménager un intérieur ou de visualiser des travaux.
La grande distribution :
Wallmart s’est illustré en devenant l’un des premiers investisseurs
mondiaux dans la formation VR. L’entreprise était à la recherche d’une
nouvelle manière de former ses employés. L’objectif de cet usage étant
de les rendre plus réactif face aux problématiques des clients, de savoir
s’ils ont la capacité de prioriser différentes tâches. L’entreprise a utilisé
des casques de réalité virtuelle Oculus Rift et a proposé plusieurs
scénarios immersifs (black friday, clients mécontents…) à ses salariés.
La réalité augmentée :

La réalité augmentée est “une


technologie qui permet d’intégrer
des éléments virtuels en 3D (en
temps réel) au sein d’un
environnement réel.” Elle est
aussi bien utilisée dans les jeux
vidéo que dans la médecine ou
l’industrie.
De nos jours, la réalité
augmentée n’est plus vraiment
étrangère pour les consommateurs
grâce aux applications comme
Snapchat et Pokemon Go qui ont permis
la démocratisation de cette technologie.

La réalité mixte :
Cette technologie est un mix de
réalité virtuelle et réalité
augmentée encore peu connue
et utilisée. Elle mêle
parfaitement le digital au
sensoriel. Le principe est
simple, il s’agit “ d’ajouter des
objets de synthèse dans
l’environnement réel sous la
forme d’un hologramme avec
lesquels l’utilisateur peut
interagir ”.
Cette technologie est récente et très
coûteuse, ce qui limite son
développement pour les particuliers.
Cependant, les entreprises commencent à investir dans des casques
de réalité mixte. Au sein de l’entreprise Ford, on utilise le casque
Hololens pour remplacer les modélisations classiques en argiles et
proposer une maquette complète en 3D et entièrement modulable. Ce
qui génère un gain de temps pour les équipes.
Partie pratique
I. La méthodologie de
l’étude :
Pour bien analyser le sujet « l’impact du marketing sensoriel sur
l’intention d’achat », il est nécessaire de mener une étude qualitative
exploratoire. Le choix de ce type d’étude n’est pas fortuit, au contraire il
est dicté par une logique et justifié par nombreuses raisons : avoir des
informations fiables et pertinentes et voir de près les réactions
spontanées des interlocuteurs.
Notre étude est faite sur un échantillon représentatif de 12
consommateurs. Parmi eux, il existe des étudiants, des salariés et des
fonctionnaires de l’Etat, dont l’âge varie entre 19 et 30 ans.
Cette étude est basée sur la technique de l’entretien individuelle
semi-direct appelé également entretien approfondi, son but est bien
évidemment la collecte des explications ou des éléments de preuve
pour enrichir notre étude. On précise que cet entretien donne aux
questionnés la liberté de s’exprimer dans le cadre d’un guide d’entretien
préparé à l’avance, il s’agit donc d’un entretien semi-directive à
réponses libres.
Pour les matériels, on a mobilisé un block notes afin de prendre
des notes, un enregistreur vocal et une caméra pour filmer l’entretien et
servir comme référence.
Nous sommes arrêtés au seuil de 12 consommateurs, puisque
nous sommes arrivés au seuil de saturation, nos questionnés ont des
réponses très proches et parfois les mêmes réponses.
II. Analyse des réponses de
l’entretien :
1. L’analyse verticale :

Le répondant 1 : la première répondante est une maitresse


âgée de 28 ans.
La première chose qui attire son attention dès l’entrée d’un magasin de
prêt à porter est le décor, l’organisation de point de vente et l’accueil du
vendeur. Pour elle, les stimuli sensoriels n’ont aucun impact sur son
intention d’achat tant que le prix est irraisonnable et la qualité est faible.
De même, notre répondante est méfiante dans les achats en ligne.
Même si les couleurs sont attirantes, elle préfère l’achat en direct
puisqu’elle trouve toujours un problème de taille.

Le répondant 2 : il s’agit d’un jeune étudiant âgé de 21 ans.


La propreté, la lumière, les couleurs et la musique sont les éléments qui
absorbent en premier l’attention de notre répondant lorsqu’il entre à un
magasin de prêt à porter. Il trouve que cette atmosphère sensorielle est
agréable et il lui incite toujours à mener des actes d’achat imprévus.
Notre répondant est également méfiant dans les achats en ligne. Il
ajoute que même si les couleurs sont motivantes, il renonce à ce type
d’achat.

Le répondant 3 : elle s’agit d’une jeune étudiante âgée de 20


ans.
Notre répondante fréquente beaucoup les magasins de prêt à porter, ce
qui lui donne envie de rester plus dès qu’elle entre est le design, les
couleurs fraiches et l’ambiance de l’atmosphère. Elle ajoute qu’elle
passe des heures dans des magasins juste parce qu’elle entend des
chansons qui marquent son enfance. Cette atmosphère spéciale
impacte souvent son intention d’achat qui se concrétise toujours par un
acte d’achat. Concernant sa relation avec les sites web, notre
répondante déclare que le décor créatif et les couleurs lui incitent à
passer beaucoup de temps dans ces sites. Parfois, elle passe des
commandes inconsciemment.

Le répondant 4 : il s’agit d’un salarié de 25 ans.


Il fréquente beaucoup les restaurants et il trouve que l’odeur est le
stimulus qui lui motive de rester. Parfois, il commande plus qu’il a besoin
juste parce que l’odeur est irrésistible. Il ajoute, qu’il a déjà passé des
dizaines de commandes sur internet sous l’influence d’un dressage
attirant.

Le répondant 5 : une professeure âgée de 30 ans.


Dès qu’elle entre en magasin, la première chose qui absorbe son
attention est les nouveaux modèles exposés. Même si l’atmosphère est
agréable, son intention d’achat ne s’impact pas. Elle déclare que la
raison qui lui motive d’acheter est le besoin pas plus. En ce qui concerne
l’achat en ligne, elle répond qu’elle jamais passée une commande, elle
a besoin d’être en contact direct avec le produit pour qu’elle puisse
l’acheter.

Le répondant 6 : un professeur âgé de 25 ans.


Notre répondant ne fréquent pas les magasins de prêt à porter qu’en
cas de besoin. Sa décision d’achat se prend à l’avance. D’où, les stimuli
sensoriels n’ont aucun impact sur son intention d’achat puisqu’il
s’oriente toujours vers ses marques préférées. Néanmoins, il montre sa
confiance dans les sites web, dernièrement notre répondant a passé
une commande en ligne attiré par le design de produit.

Le répondant 7 : un jeune étudiant âgé de 19 ans.


L’organisation du point de vente est l’élément primordial qui attire notre
jeune répondant dès l’entré en magasin de prêt à porter. Il déclare que
l’existence des mannequins avec des looks complets lui motive de
passer des heures dans le point de vente et au lieu d’acheter une seule
pièce par exemple, il achète beaucoup. Par contre, il renonce aux
achats en ligne malgré l’attractivité des annonces publicitaires.

Le répondant 8 : une jeune étudiante âgée de 21 ans.


« En Eté, je m’attire par la climatisation et en Hiver par le chauffage »,
c’est la réponse de notre interviewée concernant les stimuli qui
absorbent son attention lors de l’entré en magasin. Elle affirme que
cette atmosphère lui pousse à la conclusion d’un acte d’achat d’une
manière inconsciente. Mais, elle est méfiante dans les commandes en
ligne à cause des problèmes de sécurité de paiement.

Les répondants 9 et 10 : ils s’agissent de deux salariés âgés de


29 et de 27 ans.
L’emplacement des produits et l’éclairage sont les éléments qui
éveillent nos répondants lors de la visite d’un point de vente. Ils ajoutent
que cette atmosphère impacte leur intention d’achat pour un type
particulier de produits. Pour eux, il existe des décisions d’achat qui
nécessitent une profonde réflexion malgré l’attractivité de l’atmosphère
sensorielle. Ils affirment également que les affiches publicitaires en
ligne sont trompeuses, c’est pourquoi son intention ne s’influence pas
par les stimuli exposés.

Le répondant 11 : un jeune étudiant âgé de 19 ans.


Les signalétiques extérieures, les enseignes lumineuses et les toiles
tendues sont les éléments qui attirent le regard de notre répondant.
Mais, ce climat ne pousse dans aucun cas notre interviewé de conclure
un acte d’achat s’il ne sent qu’il a besoin de le faire. De même, il est
contre les achats en ligne et trouve que les stimuli exposés sont mois
attirants.
Le répondant 12 : ingénieur âgé de 27 ans.
Dès l’entrée en magasin, notre interview s’attire par la bonne qualité de
service, la musique et la disponibilité des espaces de repos et de confort
pour les clients. Il ajoute que plus l’environnement est visuellement
plaisant avec une musique épanouissante et des couleurs vifs, il a
tendance de mener des actes d’achats inattendus. Notre répondant
déclare également qu’il a déjà effectué des demandes en ligne.
Néanmoins, le facteur motivant ce n’est pas les stimuli sensoriels, mais
plutôt les avis des consommateurs en ligne.
2. L’analyse horizontale :
Le thème 1 : l’atmosphère sensorielle.
Différents sont les stimuli
sensoriels qui absorbent
l’attention de nos
répondants dès l’entrée en
magasins ou en
restaurants. Certaines sont
attirés par l’éclairage, la
propreté, les couleurs,
l’odeur, le décor, la
musique, l’organisation du
lieu et l’emplacement du
produit. D’autres, ne
perçoivent pas ces stimuli ou plutôt ils ne leur accordent aucune
attention, ils s’impactent juste par l’accueil et la bonne réception du
vendeur.

Le thème 2 : l’impact des stimuli sensoriels sur l’intention


d’achat.
En se basant sur les résultats obtenus, la plupart des interviewés
affirment que les stimuli sensoriels n’ont aucun impact sur leur intention
d’achat tant que le prix est irraisonnable et la qualité est faible. Ils

ajoutent que leur décision d’achat se prend à l’avance, donc aucune


influence n’est prévue. D’ailleurs, il existe des décisions d’achat qui
nécessitent une profonde réflexion malgré l’attractivité de l’atmosphère
sensorielle. D’autres déclarent que la raison qui
leur motive d’acheter est le besoin pas
plus. Néanmoins, il existe une
minorité des répondants qui
montrent que les stimuli
sensoriels « la musique,
l’odeur, les couleurs,
l’éclairage » ont un fort impact
sur leur intention d’achat. Cette
atmosphère sensorielle
agréable et attractive leur
motive à mener des actes
d’achat inattendus.

Thème 3 : l’expérience sensorielle


digitale.
Selon notre étude, la majorité
des répondants sont contre
les achats en ligne. Malgré
l’attractivité du climat
sensoriel exposés en
ligne, nos interviewés
renoncent à ce type
d’achat à cause des
motifs de paiement, de
sécurité, de conformité et
de confiance. Juste une
petite minorité qui s’influence
par les stimuli digitaux et ils passent
des commandes inconsciemment. Sans oublier
qu’il existe d’autres qui ne perçoivent ce type de stimuli, ils trouvent qu’il
y a un déficit sensoriel digital.
III. Synthèse :
C’est dans les années 1940-1950, aux Etats-Unis en Scandinavie,
que débuta l’analyse sensorielle. Plusieurs chercheurs aient démontré
que le marketing sensoriel peut changer l’intention d’achat du
consommateur, impacter favorablement les ventes d’un magasin et
améliorer son image. Une grande partie de nos répondants (10/12) a
confirmé l’exactitude de ce postulat. Le reste (2 /12) affirme qu’il a
habitué de percevoir ce type d’atmosphère, mais aucune réaction ne
s’établit. Pour lui, les attributs de produit « le prix et la qualité » sont les
facteurs motivants qui lui attirent de mener ou de renoncer à l’acte
d’achat.
Concernant l’expérience sensorielle digitale, nos interviewés
s’accordent sur l’existence d’un déficit sensoriel en ligne. Bien que
certaines d’eux passent des commandes inconsciemment, ils trouvent
que les facteurs qui leur motivent sont les avis des consommateurs en
ligne, la disponibilité des informations et l’abondance de l’offre. Leur
décision d’achat est loin d’être impactée par des simples stimuli
sensoriels.
Conclusion :
Même s’il a toujours été roi, le client est aujourd’hui ce sur quoi les
enseignes et les marques se focalisent pour s’assurer d’exister de façon
pérenne. Donc, transformer un acte d’achat en véritable expérience pour
le client, voilà l’objectif principal d’une stratégie de marketing sensoriel
bien pensée.
A travers de la stimulation sensorielle, il est possible d’influer sur la
perception qu’ont les clients d’une enseigne, d’une marque ou d’un
magasin. Les odeurs, les couleurs et l’ambiance sonore participent à
stimuler les émotions, introduisant ainsi une dimension supplémentaire
dans l’expérience que les consommateurs retiendront de leur passage
dans un point de vente. Par conséquence, une expérience agréable va
impacter son comportement et ainsi va inciter son intention d’achat.
D’après nos recherches et notre étude, on constate que les stimulus
sensoriels représentent un avantage concurrentiel aux entreprises à
déployer pour attirer, inciter et fidéliser leurs clients. Ainsi, leur utilisation
est indispensable dans les points de ventes en ayant une influence sur
l’intention et la décision d’achat du consommateur.
C’est en fonction du contexte et du secteur d’activité que l’on adaptera
les techniques et la stratégie du Marketing sensoriel à mettre en place. On
ne travaillera pas de façon globale, mais on étudiera la stratégie à déployer
en fonction de l’entreprise, son identité et les émotions à susciter. En ce
qui concerne la création d’une ambiance, tant les consommateurs que les
produits ou la marque, devront être analysés pour proposer un rendu
cohérent et un impact efficace : Tout l’enjeu repose sur la prise en compte
des produits à mettre en valeur, et sur le profil de consommateur
susceptible d’être séduit.
- Barbet V., Breese P., Guichard N., Lecoquierre C.,
Lehu J.-M., Van Heems R. (1999), Le marketing
olfactif.
- Kotler P. et Dubois B. (2000), Marketing
Management.
- SCHMITT B. H., Experiential Marketing, Free Press,
1999.
- DAUCE B. « Du marketing expérientiel au
marketing sensoriel » 2012.
- Holbrook et Hirschman (ou modèle de recherche
d’expériences). 1982.
- The Event Marketing Evolution, Harvard Business
Review.
- Mercator 13e édition, p. 227, 255.
- E-marketing.fr – « Quel est l'impact du marketing
sensoriel sur l'expérience en magasin ? »
- Publié par Barbara Haddad le 18 janv. 2019
- Slate.fr « Les personnages des boîtes de céréales
regardent spécialement les enfants. Hasard ou
marketing ? »
- Lucie de l’Héronnière — 10 avril 2014 à 10h52
- Marketing sensoriel : le guide pour tout
comprendre
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exemples
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