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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

PHYSIOLOGIE
CARDIOVASCULAIRE
2ème ANNEE DE MEDECINE

Professeur Thierry GOMBET

2016
RAPPELS DES NOTIONS DE BASE
DE BIOLOGIE GENERALE

I. DE L’ORIGINE DE L’UNIVERS A L’APPARITION DE LA VIE SUR TERRE

Il y a environ Quinze (15) milliards d’années, naissait l’univers, le temps et l’espace.


Cette date est acceptée aujourd’hui par la majorité des astrophysiciens.

Les quarks sont présentés comme les éléments originaux les plus simples à partir
desquels des éléments plus complexes vont se construire (électrons, protons,
neutrons …)

Quatre (4) forces vont présider à la construction de la matière en partant des formes
simples à toutes les formes complexes connues aujourd’hui.
Les quatre interactions dans l’univers

Il s’agit de la force de la gravitation, de la force électromagnétique, des forces


nucléaires forte et faible.

Au début l’univers était petit, chaud et dense (Atome primitif)

10-43 secondes après le Big – Bang (explosion originelle), la température était de 10-32
degrés kelvin.
L’infiniment petit a accouché de l’infiniment grand, en effet notre univers est composé
de milliards d’étoiles et de galaxies.
Le système solaire s’est formé, il y a environ 4,6 milliards d’années, dans une galaxie
(voie lactée) parmi les centaines de milliards que compte l’univers observable.
Dans le soleil, l’étude des différentes raies révèle que 75% de sa masse est
constituée d‘hydrogène, 23% d’hélium, tandis que l’oxygène, le carbone et l’azote
représentent moins de 1,5% ; les autres éléments n’interviennent que pour 0,5%.

Le soleil va utiliser son hydrogène comme carburant, jusqu’à n’en posséder que le
cinquième environ de la provision initiale. Cela va aboutir à la transformation des
noyaux d’hydrogène formés d’un proton en noyau d’hélium, formés de deux protons
et deux neutrons par les réactions nucléaires que la température très élevée du
centre de l’étoile rend possible.

Au cours de ces réactions, une partie de l’énergie est transformée en lumière. La


lumière solaire est la source ultime de toute énergie biologique.

E = mC²
(Albert EINSTEIN)

Quantité de lumière visible


Le soleil ayant consommé actuellement la moitié de son carburant (hydrogène) il lui
reste 4,5 milliards d’années à vivre.

La vie est apparue sur terre il y a environ 3 milliards d’années.

Les premières cellules ont été formées par des molécules organiques elles mêmes
synthétisées par des procédés abiogéniques.

La nature et la forme des premiers systèmes biologiques nous sont inconnues. Il


semble que les premiers organismes étaient peu différenciés. La vie s’est ensuite
diversifiée, elle s’est phylétisée au début du cambrien.

(Homme) (Abeille)
Vertébrés Invertébrés

Plantes Vertes
(Chlorophytes)
Algues vertes

Premières cellules (peu différenciées)

Les deux (2) branches de l’Y aboutissent respectivement aux vertébrés et aux
insectes, Deux (2) groupes complètement adaptés à la vie aérienne et dont les
formes d’activité psychique culminent dans l’intelligence des vertébrés (cerveau
humain) et l’instinct des insectes (abeilles).

II. LES BASES D’UNE BIOLOGIE THEORIQUE

On peut reconnaître un certain nombre de principes élevés au rang d’axiomes à la


biologie.
1. Un système vivant doit être macroscopique c'est-à-dire présentant un certain
degré de stabilité

2. Le composant principal des systèmes biologiques est l’eau. La teneur en eau


varie selon les organismes entre 70 à 90% du poids frais. Les graines ont des
teneurs en eau très basse. Les atomes H et O peuvent former des liaisons
hydrogènes avec les atomes O et H d’autres molécules, chaque molécule
d’eau s’entoure ainsi de quatre (4) autres molécules d’eau formant ainsi un
Tétraèdre.

3. Dans tous les systèmes biologiques, les atomes intervenant dans les liaisons
covalentes sont : C, H, N, O, P et S.
Ces éléments possèdent une propriété commune, ils forment facilement des
liaisons covalentes par mise en commun d’une paire d’électrons.
Les C, N, O peuvent mettre en commun une ou deux paires d’électrons pour
former des liaisons simples ou des liaisons doubles. Cette dernière propriété
confère à ces éléments une très grande flexibilité dans la formation des
liaisons chimiques.
Les C, N, O, H sont également les éléments les plus légers capables de
former les liaisons covalentes.

La liaison covalente est inversement proportionnelle au poids atomique des


atomes associés par conséquent, les liaisons covalentes des systèmes
biologiques sont parmi les plus fortes.

Le carbone est le seul élément capable de former des molécules stables ayant
une grande diversité de forme et de dimension aussi bien que de groupes
fonctionnels, mais le Si est le seul élément capable de former une liaison
covalente avec un autre atome de Si. Toutefois en présent d’O 2 la liaison Si-Si
est instable et il y a formation de silicate et de polymère d’oxygène de silice
insolubles (quartz).

Des 100 éléments présents dans l’écorce terrestre, seuls 22 éléments sont
présents dans les organismes.
Eléments primaires (1-60% de poids corporel) C, H, N, O, P, S
Eléments secondaires (0,05 - 1%) Na, K, Cl, Ca, Mg
Oligoéléments ( 0,05%) Fe, Mn, Cu, Zn….

4. Les molécules de base entrant dans la composition des organismes vivants


sont au nombre de 30.
Il s’agit de :
 20 acides  aminés de la série L
 5 bases azotées (uracile, thymine, cytosine, adénine, guanine)
 2 sucres ( - D glucose,  - D - ribose)
 1 Alcool azoté : Choline
 1 Acide gras saturé à 16 AT de Carbone : Acide palmitique
 1 Sucre alcool : glycérol

5. Dans tous les systèmes vivants, le poids sec est essentiellement déterminé
par la présence de protéines, de lipides, de glucides et d’acides nucléiques.
Le niveau trophique le plus bas (les végétaux) est caractérisé par une
prédominance des glucides alors qu’à un niveau trophique élevé ce sont des
lipides et des protéines qui sont les plus importants.

6. Les espèces moléculaires entrant dans la composition des cellules ont des
propriétés particulières dépendant de leur structure électronique.
On distingue deux (2) catégories d’électrons :
 Les électrons des liaisons simples ou électrons sigma,
 Les électrons des liaisons doubles ou électrons pi (électrons délocalisés).

Les électrons sigma forment le squelette rigide de la molécule et sont localisés


par paires couplées, alors que les électrons pi forment un nuage vague
distribué de façon statistique et éventuellement polycentrique.
Toutes les propriétés chimiques et physico-chimiques de la molécule sont
déterminées par les électrons pi.

7. Dans les systèmes biologiques, les réactions chimiques sont catalysées par
des enzymes. Protéine spécifique d’une réaction donnée dont le rôle est
d’accélérer la vitesse des réactions thermodynamiquement possibles.
8. L’information biologique est structurale

9. Dans tous les systèmes biologiques, le flux d’énergie est accompagné de la


formation et de l’hydrolyse des liaisons phosphates.
La structure électronique des polyphosphates et de certains dérivés
phosphorylés est telle qu’elle en fait des intermédiaires particulièrement
adéquats dans les réactions nécessitant une fourniture d’énergie (ATP).

10. L’unité de structure et de fonction des systèmes biologiques est la cellule. La


vie cellulaire résulte de relations d’échanges entre une série de séquences
métaboliques qui peuvent être individualisées au sein d’organites
intracellulaires.

11. Il y a un type universel de structure membranaire utilisé dans tous les


systèmes biologiques.
Les résultats obtenus par la méthode du fractionnement cellulaire indiquent
également que les séquences métaboliques les plus importantes sont
localisées au niveau de structures membranaires.

12. Dans les conditions actuelles, le maintien de la vie est une propriété d’un
écosystème plutôt que celle d’un seul organisme ou d’une seule espèce.

13. Toutes les populations, des systèmes biologiques qui se reproduisent donnent
naissance à des mutants phénotypiques, reflétant des altérations du
génotype. C’est le dogme central de la théorie de l’évolution qui, avec la
sélection naturelle, explique l’origine des espèces.

14. Toutes les cellules qui se multiplient ont un génome fait de DNA.
Le DNA est la source primaire d’information génétique. Cette information
s’exprime dans la synthèse des protéines par l’intermédiaire d’un système
faisant intervenir entre autres choses des RNA.

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