Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La raideur du coude est une limitation des amplitudes articulaires, pouvant intéresser la
flexion ou l’extension (raideur unique) ou les 2 à la fois (raideur mixte).la pronosupination
rarement touchée (raideur grave).d’où son impact fonctionnel car le coude est une
articulation charnière du membre supérieur. composée de trois articulations : permettant les
mouvements de flexion, extension et de pronosupination de l’avant-bras sur le bras.
De ce fait il positionne la main dans l’espace, et ajuste les prises de proximité.
Diverses pathologies peuvent être sources de raideurs, mais les causes traumatiques restent
les plus fréquentes, dominées par les fractures articulaires de la palette humérale, qui
représentent 25-55% des fractures survenant chez l’adulte jeune.
Les raideurs du coude sont mal tolérée surtout quand elles touchent le secteur minimum
utile (80-120°) car la mobilité du coude est indispensable à l’allongement et le
raccourcissement du membre supérieur, permettant le rapprochement et l’éloignement de la
main du corps. D’où l’intérêt d’une prise en charge adéquate en rééducation.
La récupération des amplitudes articulaires est un des éléments essentiels de cette prise en
charge suivi de la stabilité. La mobilité peut être limitée par différents facteurs tels que les
facteurs cicatriciels, musculaires, articulaires, mais aussi douloureux . Ces différents
paramètres doivent être pris en compte dans notre protocole thérapeutique.
Tout au long de notre formation, nous avons appris que le respect de la douleur est un des
principes incontournables au sein de toute prise en charge masso-kinésithérapique. Nous
allons mettre en œuvre différentes techniques pour gagner des amplitudes articulaires et
pour aller contre la douleur, mais cette dernière peut tout de même intervenir lors de
mobilisations, de travail actif, etc. La question que nous nous posons est la suivante :
comment concilier la récupération d’amplitude articulaire sans majorer la douleur existante
? En effet, si le patient ressent une douleur au début, au cours ou à la fin de la mobilisation,
le principe de non douleur voudrait que nous arrêtions cette mobilisation. Mais est-ce que
travailler en infra douloureux, dans des amplitudes déjà acquises par le patient est un bon
moyen de lutter contre la raideur ? Certes ce principe qui est fondamental serait respecté,
mais qu’en sera-t-il des résultats concernant la récupération des amplitudes articulaires ?
devons-nous privilégier la récupération de ces amplitudes au détriment de la douleur
perçue par le patient ?
PROBLEMATIQUE :
I. L'articulation du coude
Le coude est l’articulation pivot du membre supérieur ; intermédiaire entre le bras et
l’avant-bras. Cette articulation permet une orientation dans les trois plans de l’espace grâce
au complexe articulaire de l’épaule et de porter son extrémité exécutrice : la main
1.Ostéologie
Il present 3 rpéres osseux visibles et palpables (l’olécrane ,l’épicondyle et
l’épitrochlée) qui forment en extension la ligne de MALGAIGNE et en
flexion le triangle de NELATON
5
Partie Théorique
Le capitulum :
C’est une éminence arrondie, 1/3 de sphère, lisse, qui regarde en bas et surtout en avant. Il
s’articule avec la cupule du radius.
Extra-articulaire :
3 fosses :
o Coronoïdienne
o Radiale
o Olécranienne
6
Partie Théorique
Beaucoup plus profonde que la précédente reçoit l’extrémité proximale de l’olécrane dans
les mouvements d’extension de l’avant bras.
La fosse radiale, ou sus-condylienne, est destinée à recevoir le rebord antérieur de la
cupule radiale dans les mouvements de flexion de l’avant bras.
2 apophyses :
o l’épitrochlée ou épicondyle médial
Dans la gouttière épi trochléenne, à sa face postérieure chemine le nerf ulnaire.
o l’épicondyle ou épicondyle latéral
Ces 2 apophyses sont des zones très importantes pour l’amarrage de structures musculaires
et ligamentaires stabilisatrices du coude.
7
Partie Théorique
1. Zone capitulo-trochléaire
2. Capitulum
3. Fossette articulaire radiale
4. Circonférence
articulaire radiale
5. Trochlée
8
Partie Théorique
9
Partie Théorique
4.L’olécrâne
On lui distingue :
Une face antérieure qui s’articule avec la trochlée. C’est la grande cavité
sigmoïde . La grande cavité sigmoïde est divisée en deux versants par une crête
mousse qui correspond à la gorge de la trochlée humérale.
Pour s’articuler avec la position antérieure de la trochlée humérale, l’incisure semi-
lunaire de l’ulna proximal a une inclinaison postérieure d’environ 30°, ce qui confère
une stabilité osseuse au coude en extension complète.
10
Partie Théorique
11
Partie Théorique
2. Arthrologie
2.1ARTICULATION DU COUDE
2.2SURFACES ARTICULAIRES
Elles sont formées par :
L’extrémité inférieure de l’humérus
La grande cavité sigmoïde du cubitus
La tête radiale et le ligament annulaire
12
Partie Théorique
Type et Position de
Articulation classification stabilité Mode
maximale de fonctionnement
capsulaire
La flexion est plus
Huméro-ulnaire Synoviale : ginglyme Extension du coude limitée
que l'extension
Synoviale : La flexion est plus
Huméroradiale sphéroïde 0° de flexion, 5° de limitée
supination que l'extension
Radio-ulnaire Synoviale : Pronation =
supérieure trochoïde 5° de supination supination
Radio-ulnaire Synoviale : Pronation =
inférieure trochoïde 5° de supination supination
2.3MOYENS D’UNIONS
Ils comprennent la capsule articulaire et les ligaments, en particulier les puissants
ligaments latéraux.
13
Partie Théorique
2° SUR LE CUBITUS
Le long de la surface articulaire :
A la face supérieure de l’olécrâne, elle suit le champ rugueux antérieur ;
A la face externe de l’olécrâne ;
A la face antérieure de l’apophyse coronoïde.
3° SUR LE RADIUS
Sur le col, à ½ cm au dessous de la tête.
Mince dans son ensemble, surtout en arrière et en haut, adhérente au ligament annulaire
avec lequel elle se confond.
Renforcée par les ligaments.
Le plus puissant des ligaments. Eventail fibreux irradiant depuis l’épitrochlée et formé de 3
faisceaux :
1° Le faisceau antérieur
14
Partie Théorique
Oblique en bas et en avant
Terminaison
Sur le bord antérieur de l’apophyse coronoïde, entre le tubercule coronoïdien
et le bec coronoïdien.
Ses fibres les plus superficielles se perdent sur le ligament annulaire
2° Le faisceau moyen
15
Partie Théorique
1° Le faisceau antérieur
Origine
Sur la face antérieure de l’épicondyle, le long du pourtour supéro-externe du condyle.
Trajet
Oblique en bas et en avant, cravatant la tête radiale ; puis se réfléchit sur le ligament
annulaire et se porte en dedans confondu avec lui.
Terminaison
Sur le bord antérieur de la petite cavité sigmoïde du cubitus.
2° Le faisceau moyen
16
Partie Théorique
2.3.5Le ligament oblique antérieur est un faisceau plus net, tendu de l’épitrochlée à la
partie antérieure du ligament annulaire.
17
Partie Théorique
2.3.9.SYNOVIALE
Elle tapisse la face profonde de la capsule et se réfléchit sur les extrémités osseuses
jusqu’au cartilage.elle a un role lubrifiant et nourricier
18
Partie Théorique
19
Partie Théorique
3. Myologie :
3.1Muscles fléchisseurs
Au niveau du bras, les muscles sont constitués au plan profond par le muscle brachial
antérieur et au plan plus superficiel, par le muscle biceps brachial.
Au niveau de l’avant-bras proximal, ils sont 7 et sont organisés en 3 plans qui sont
successivement :
-Le plan superficiel comprenant les muscles brachio-radial (long supinateur), rond
pronateur, fléchisseur radial du carpe, long palmaire et fléchisseur ulnaire du carpe.
-Le plan profond comprenant le muscle supinateur (à travers lequel chemine la branche
profonde du nerf radial).
20
Partie Théorique
21
Partie Théorique
Ces différents muscles déterminent entre eux deux gouttières où cheminent les vaisseaux et
les nerfs profonds de la région :
La gouttière bicipitale médiale : délimitée en médial haut par la partie inférieure du corps
musculaire du triceps, en médial bas par le muscle rond pronateur et en latéral le corps
musculaire et tendineux du biceps.
oDans cette gouttière chemine, de latéral en médial, l’artère humérale entourée par deux
veines humérales, le nerf médian, et l’anastomose entre l’artère récurrente ulnaire
antérieure et l’artère collatérale ulnaire inférieure.
o Le contenu de cette gouttière est représenté par le nerf radial qui se divise à ce niveau en
2 branches, superficielle et profonde, l’anastomose entre l’artère récurrente radiale
antérieure et l’artère collatérale radiale.
Au niveau du bras, le muscle extenseur est constitué par le muscle triceps brachial. Son
tendon distal trouve son insertion sur la partie postérieure et supérieure de l’olécrane.
Au niveau de l’avant-bras proximal, ils sont organisés en un plan superficiel qui comprend
les muscles long extenseur radial du carpe, court extenseur radial du carpe, extenseur
commun des doigts, extenseur ulnaire du carpe et anconé.
Dans ce plan des extenseurs sont situés également en latéral, la gouttière olécranienne
latérale et en médial , la gouttière olécranienne médiale ou épi-trochléo-olécranienne .
22
Partie Théorique
23
Partie Théorique
1 - LES MOUVEMENTS
1.1 - La flexion-extension
Le mouvement de flexion-extension permet le rapprochement ou l’ouverture du compas
brachio-antibrachial. Il est sous la dépendance de la liberté des fossettes articulaires
antérieures et postérieure mais également du déport physiologique de 30 à 45° de la palette
humérale par rapport à l’axe diaphysaire.
1.1.1 - La flexion :
24
Partie Théorique
1.1.2 - L’extension
- C'est le mouvement portant l'avant-bras dans le prolongement du bras
- Elle peut atteindre 180° et même le dépasser chez l'enfant
- Elle est limitée par la butée de l'olécrâne dans la fossette olécrânienne.
1.2 – La prono-supination :
1.2.1 - La pronation :
1.2.2 - La supination
25
Partie Théorique
- Les extenseurs : triceps , anconé
3 - LA STABILITE
La fonction de l’articulation du coude est rendue possible par les stabilités antéro-
postérieure et frontale présentes dans l’articulation huméro-cubitale.
L’articulation huméro-radiale joue un rôle secondaire dans cette stabilité
Elle présente la stabilité en flexion-extension. Elle est assurée notamment par la forme des
surfaces articulaires humérale et cubitale responsables d’une articulation de type charnière.
Elle est accrue par le maintien en tension des ligaments latéraux : LLI et LLE et par le
tonus des muscles péri articulaires qui augmentent la coaptation axiale.
26
Partie Théorique
27
Partie Théorique
B- L’axe de la prono-supination
est une ligne joignant le centre
de la tête radiale et la base de
la styloïde de l’ulna.
radiale et la base de la styloïde de l’ulna
28
Partie Théorique
Figure 19 :
Ostéologie du coude
1. Définition :
La raideur du coude est une limitation de la fonction du coude qui se manifeste par une
diminution de la mobilité du coude en flexion et/ou en extension ainsi qu’une limitation
des mobilités du poignet en pronation et/ou supination (mouvements rotatifs de la main).
Ces raideurs du coude peuvent occasionner un véritable handicap dans la vie
professionnelle et de loisirs des patients, car en plus de la limitation de la mobilité, elles
entraînent souvent des douleurs importantes du coude avec des sensations de craquement et
de blocage du coude.
29
Partie Théorique
2.Étiologie :
La raideur du coude complique 10% des fractures de la tête radiale, 20% des fractures de
l’humérus distal, 20% des luxations du coude, et 40% des fractures luxations du coude.
Le coude est une articulation à risque de raideur en raison d’une forte congruence
articulaire, de la fréquence des fractures comminutives (plus de 3 fragments osseux), et de
la réaction capsulaire à la fracture.
Les raideurs chez les sujets jeunes sont retrouvées principalement chez les hommes en post
traumatiques. Les raideurs sur arthrose sont principalement retrouvées chez les sujets à
partir de 50 ans.
2.1.Causes traumatiques :
2.1.1Fractures de l’extrémité inférieure de l’humérus :
- Fracture sus et inter condylienne
- Fracture supra condylienne
- Fracture de l’épicondyle.
- Fracture de l’épitrochlée
30
Partie Théorique
2.1.3Luxation du coude
2.1.4.Fracture de MONTEGGIA (fracture de la diaphyse cubitale
+ luxation de la tête radiale).
2.1.5. Brulures et synéchies.
2.2.Causes non traumatiques :
2.2.1.Rhumatologiques :
PR , PSR , AJI
Arthrite métabolique
Arthrose
Tendinopathie du coude
2.2.2.Neurologiques :
Spasticité très importante (hmp,tétra,imc..)
POA
Paralysie de plexus brachial
2.2.4.Causes infectieuses :
31
Partie Théorique
Il existe 3 types de raideur du coude qui sont très souvent combinées : la raideur articulaire
et la raideur extra articulaire et la raideur mixte :
- Rétraction capsulo-ligamentaire
Figure 19 : Ostéophytes
antérieurs dans le cadre d’une
arthrose du coude, entrainants
des butées osseuses
antérieures (flèche bleue) et
postérieures (flèche jaune)
responsables d’une raideur par
blocage mécanique
32
Partie Théorique
-Atteinte synoviale
Figure 20 :
Il faut envisager :
33
Partie Théorique
Il est indiqué en cas d’articulation saine radiologiquement, une raideur modérée présente
depuis moins de six mois, sans ossifications provoquant des buttoirs à la mobilisation.
La mobilisation sous anesthésie : cette technique qui consistait à mobiliser avec force les
coudes sous anesthésie a été pratiquement abandonnée du fait des risques de fracture,
rupture de matériel, apparition d’ossifications, élongation nerveuses….en pratique les
risques d’aggravation des lésions ont fait abandonner cette technique.
34
Partie Théorique
En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à
l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie :
Une raideur articulaire et donc la perte du gain des mobilités obtenues pendant
l’intervention peut survenir si la rééducation post opératoire n’est pas bien prise en charge.
Il est possible que la zone opérée saigne après l’intervention et qu’il se forme un
hématome. En fonction de l’importance du saignement, une évacuation de l’hématome ou
une transfusion peuvent s’avérer nécessaires.
La survenue d’une infection, bien que rare (risque inférieur à 1 % dans notre
établissement), est une complication sévère et peut nécessiter une reprise chirurgicale et la
mise sous antibiotiques plus ou moins longue.
Les nerfs et artères qui entourent le coude peuvent être accidentellement blessés. Cette
complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire
une paralysie de certaines parties de la main. En cas de lésion artérielle, une chirurgie
vasculaire peut être nécessaire.
Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien vous
donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer
avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de
l’intervention.
35
Partie Théorique
Date et établissement.
I.1.Anamnèse :
1 •Interrogatoire :
• Etat civil : nom, prénom, sexe, âge,… •
Poids,
taille, IMC, membre dominant,...
• Situation sociale : marié(e), veuf (ve), nombre d’enfants…
• Habitat : adresse, maison en plein pied, appartement, étage…
• Profession, Loisir, sport…
Antécédents :
• médicaux chirurgicaux : HTA, diabète
• familiaux
• traitement en cours
I.2•Histoire de la maladie :
• Début de symptomatologie
• Facteurs déclenchant
• Signe rapportés par le patient.
• Date de début de la rééducation
36
Partie Théorique
I.3.Bilan algique
• Type : Brulures/Picotement/Fourmillement
I.4.Bilan articulaire
• le coude et articulation sus jacente Epaule
et sous jacente Poignet
I.5.Bilan musculaire
• Evaluation de la force musculaire : testing musculaire analytique.
I. 7. Bilan fonctionnel
37
Partie Théorique
II.1.Objectifs et techniques
38
Partie Théorique
II.2.Différentes techniques vont être utilisées afin de répondre aux objectifs énoncés
ci-dessus :
- Massage décontracturant et cicatriciel
- Mobilisation passive
- Postures
- Renforcement musculaire
39
Partie Théorique
1/Massage : Pour lutter contre la douleur, chaque séance débute par un massage. Le coude
repose sur la table , le patient doit se sentir à l’aise et détendu. Le massage débute par une
manœuvre d’effleurage au niveau du bras, du coude, et de l’avant-bras permettant une
première prise de contact. Des pétrissages profonds sont ensuite réalisés, ainsi que des
pressions glissées lentes et douces le long de la zone
douloureuse et tendue. Nous réalisons également un
massage cervico-scapulaire côté traumatisé pour lutter
contre les attitudes vicieuses du traumatisé du membre
supérieur. Cela va permettre de détendre le muscle,
obtenir l’indolence et ainsi de préparer le travail
musculaire réalisé par la suite.
Le massage transversal profond est décrit ici comme des frictions produites
transversalement par rapport à la fibre musculaire, les insertions ou la jonction musculo-
tendineuse du muscle lésé, provoquant la détente musculaire . Il n’existe pas de durée de
massage prédéterminée, le rythme et la force appliqués seront adaptés aux réactions du
patient .
40
Partie Théorique
4.La thermothérapie :
Les cicatrices peuvent être sources de limitation de la mobilité si elles sont adhérentes. La
cicatrice à la face médiale du coude ne l’est pas ; nous n’avons pas d’indication dessus. En
revanche celle à la face latérale reste légèrement adhérente. Pour lutter contre cela, nous
effectuons des techniques de massages : des pressions glissées associées à des frictions sur
la partie adhérente sont réalisées afin de mobiliser la cicatrice par rapport aux tissus sous-
jacents. Le palper rouler est une technique consistant à former un pli de peau entre le pouce
et les autres doigts et faire rouler ce pli perpendiculairement à la cicatrice, cette manœuvre
va permettre de contrarier le processus de fibrose, et réduire les adhérences. L’étirement de
la cicatrice est aussi nécessaire pour éviter la rétraction des fibres de collagènes .
41
Partie Théorique
Le travail actif, actif-aidé, passif, les postures, et le contracter-relâcher vont nous aider à
récupérer les amplitudes articulaires en flexion et extension du coude, pronation et
supination de l’avant-bras . Il est essentiel de commencer le plus rapidement possible pour
lutter contre l’installation d’une raideur du coude .Nous ne négligerons pas l’entretien des
articulations sus et sous-jacentes : épaule, poignet, articulation de la main et des doigts.
1.Mobilisations
Il existe 2 types de mobilisations passive : manuelle et instrumental
a.Manuelles
Lors de la prise en charge des patient, j’effectue des mobilisations passives et actives
aidées du coude, en flexion-extension, ainsi qu’en prono-supination dans les secteurs
limités. Ces mobilisations sont réalisées de façon à limiter au maximum la douleur, c’est-à-
dire de façon lente et douce. Des prises courtes en évitant les grands bras de levier
permettent une moindre contrainte sur l’articulation.
b.instrumental :
A l’aide d’un arthromoteur , la mise en place d’un arthromoteur est autorisée. Cet
appareil permet une mobilisation lente et progressive. Il présente également l’avantage,
que n’a pas le masseurkinésithérapeute, de pouvoir mobiliser le membre sur une longue
durée avec une constance des paramètres de vitesse et d’angulation.
42
Partie Théorique
2.Travail actif :
3.Travail actif-aidé
La mobilisation active-aidée est une technique qui consiste à ce que le mouvement soit
réalisé par le patient, avec une aide, cela peut être le kinésithérapeute qui accompagne ce
même mouvement, mais également son membre supérieur droit. La mobilisation se réalise
Dans un premier temps, il est assis sur une chaise face à une table, la consigne est la
suivante : croiser les mains et tendre les coudes vers l’avant, et de ramener ses mains vers
le sternum. Puis vers le haut tout en tendant le coude. Un bâton peut aussi être proposé : il
se saisie des deux mains d’un long bâton qu’il va tendre devant et au dessus de lui, puis le
ramener au niveau de sa poitrine. Pour les mouvements de prono/supination, nous
demandons au patient de positionner ses coudes sur la table à 90° de flexion, paume de
main droite face à la paume de main gauche, puis de tourner la main dans un sens puis
43
Partie Théorique
dans l’autre, pendant que l’avant-bras droit réalise une pronation, l’avant-bras gauche fait
une
supination et inversement. Quel que soit l’exercice proposé ci-dessus, nous lui rappelons
que c’est lui qui gère sa douleur, et qu’il a la possibilité d’arrêter le mouvement dès que
cela devient trop douloureux, tout en allant légèrement au-delà des amplitudes permises
actuellement pour jouer sur la récupération. Ces exercices sont exécutés en actif-aidé, c’est
le membre supérieur droit qui va aider et guider le membre supérieur gauche.
4.Mobilisation passive
La mobilisation passive est une technique plus contraignante . Nous avons utilisé cette
technique à l’occasion de nombreuses séances.
Pour la flexion, le patient est assis sur une chaise face à une table. Le coude gauche est
posé sur la table, la contre prise du kinésithérapeute se fait au niveau de la partie inférieure
de l’humérus près de l’articulation du coude et la prise mobilisatrice au niveau du poignet.
Pour l’extension, afin de ne pas être gêné par la table, le coude repose dans la paume de la
main du kinésithérapeute. Pour la pronation, et la supination, on place le coude sur la table
à 90° de flexion pour réduire les compensations au niveau de la gléno-humérale . La prise
mobilisatrice se trouve également au poignet. Puis petit à petit, nous intégrons les
mouvements associés afin de permettre la réintégration de la mobilisation acquise dans des
schémas plus fonctionnels : on associe la flexion à la supination, l’extension à la pronation
pour le coude de force ; la flexion à la pronation, et l’extension à la supination pour le
coude de finesse.
5.Technique de contracter-relâcher
Lorsque cela devient possible, après consolidation osseuse, les techniques de contracter-
relâcher sont indiquées . Elles peuvent débuter progressivement, en respectant l’arc
douloureux . Elles sont utilisées dans tous les mouvements : flexion, extension, pronation
44
Partie Théorique
et supination. Un gain d’amplitude articulaire actif est permis par le biais de cette
technique.
Elle consiste à placer le segment dans la limite du mouvement recherché et à partir de cette
position, demander au patient de faire le mouvement inverse contre une faible résistance.
Un étirement sera ensuite effectué pour étirer le muscle antagoniste au mouvement
recherché. Par exemple pour un gain d’extension de coude, ce dernier est positionné en
extension maximale, le kinésithérapeute place sa main de manière à résister à la flexion de
coude, le patient effectue donc une contraction isométrique de 10 secondes dans la
direction de la flexion de coude tout en inspirant. Ensuite le kinésithérapeute attend un
relâchement puis va réaliser un étirement des fléchisseurs du coude favorisant le
mouvement d’extension pendant 10 secondes également, le patient, lui expire et se relâche.
6.Postures
Lors de la mobilisation passive, en fin de secteur angulaire, un temps postural est effectué,
en allant un peu au dessus du seuil de la douleur tout en restant supportable, afin d’obtenir
rapidement des résultats utilisables fonctionnellement .
La pressothérapie est aussi utilisée pour posturer et gagner en extension de coude tout en
étant progressif il met donc son coude en extension et son avant-bras en supination dans le
manchon, et un temps de 15 minutes. Cela va, en plus, permettre un drainage global du
membre supérieur.
45
Partie Théorique
III.4.4.Renforcement musculaire
d) coude d’appui : répulsion axiale du membre sup avec fermeture du poignet, extension
et la pronation du coude, répulsion de l’épaule contre résistance élastique modérée
46
La partie Pratique
Partie Pratique
Etude de cas
Objectif de l’étude
Le but recherché par ce travail est d’étudier l’efficacité des
différentes techniques utilisées dans le traitement de la raideur du
coude sur :
• La douleur
• La mobilité articulaire
• L’extensibilité musculaire
I. Matériels et méthodes :
1. Matériels :
1.1.Moyens d’évaluation :
1.2.Matériel :
48
Partie Pratique
-Des vestiaires.
Matériels :
-Bicyclette ergométrique.
-Bicyclette ergométrique pour la réadaptation à l’effort
-Un appareil de musculation.
-Un tapies roulant.
-Des tabourets.
-Des espaliers.
-Des cages de pouliethérapie équipées (table, sangles, élingue,
Chevillières, des différents poids).
49
Partie Pratique
- Un appareil de circumduction.
-Ballon de Klein.
50
Partie Pratique
Figure 28: bureau des kiné Figure 29: salle
kinésithérapique
Figure 28 : salle
kinésithérapique
51
Partie Pratique
2.4.1.Critères d’inclusion
• patient présentent une limitation articulaire du coude post
traumatique.
2.4.3.Critères d’exclusion
• Les personnes qui ont refusées de poursuivre le traitement (non
motivées)
52
Partie Pratique
1. Bilan initial
1.1. Anamnèse
• Les patients pris en charge sont au nombre de 2 du sexe
masculin et 2 du sexe féminin .
• L’âge des patientes est compris entre 26 et 32 ans
• 2 patientes sont mariées tandis que les autres sont
célibataires.
• 2 patientes se distinguent d’une profession sédentaire
•
53
Partie Pratique
1.2. Histoire de la maladie
Début de
Patient Symptômes mécanisme Coté atteint
Debut de la
rééducation
11 janvier 2022 Chute du 2em
A étage
droit
20 janvier 2022
24 novembre 2021 Chute pendant Gauche
B faire du ménage
15 janvier 2022
19 decembre 2021 Chute pendant droit 25 decembre 2021
C faire du ménage
54
Partie Pratique
Pour évaluer l’intensité de la douleur ressentie par les patients lors du traitement, on
a utilisé l’EVA, allant de zéro à dix, le patient devait coter la douleur qu’il venait de
ressentir, sachant que le zéro (0) ne représente aucune douleur, et que le dix (10) est
associé à la pire douleur que le patient puisse imaginer.
La valeur moyenne de l’intensité de la douleur est égale à 1.87 selon l’EVA.
Le tableau VI résume les valeurs obtenues de l’intensité ainsi que le mode de début et
le type de la douleur:
La moyenne de la douleur chez tous les patients selon l’échelle d’EVA est de 7 sur
10.
La douleur est déclenchée lors des mouvements de Flexion/extention chez les patients
La douleur est déclenchée lors des mouvements de pronosupination chez les patients
Patient A B C D
1.4.Bilan morphologique :
Inspection :
De face : Je note une élévation de l’épaule droite chez le patient A et une élévation de
l’épaule gauche chez les patients B ,D .nous notons une amyotrophie globale du galbe de
l’épaule droite chez les patient A et une amyotrophie globale du galbe de l’épaule gauche
chez les patient B D
55
Partie Pratique
Le flessum de coude est plus prononcé à droite chez le patient A ,C .de ce fait, la main
gauche est plus haute que la main droite
1.5.Bilan articulaire :
• Les amplitudes articulaires d’Epaule sont Libre
• Les amplitudes articulaires du coude ont été mesurées à l’aide d’un Goniométre en actif
puis en passif. Les patientes ont été installées en position assise. Les valeurs des
amplitudes articulaires du coude obtenues après les mesures, on été résumé dans le
tableau :
1 : flexion/extension :- Patients en position decubitus dorsale, bras le long du corps
Position de thérapeute : debout du coté homolatéral
2 : Pronation / Supination : - Patients en position assisse, coude fléchit ; bras collé au corps
56
Partie Pratique
57
Partie Pratique
58
Partie Pratique
1.6.Bilan musculaire :
Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial
Evaluation de
3 3 3 2+ 2+ 3 3 3 3-
la force
59
Partie Pratique
Evaluation de
2 2 2 1+ 1+ 2 2 2 2-
la force
Evaluation de
3 3 3 2+ 2+ 3 3 3 3-
la force
60
Partie Pratique
Evaluation de
3+ 3+ 3+ 3 3 3 3 3 3-
la force
61
Partie Pratique
Patient A
Patient B
62
Partie Pratique
63
Partie Pratique
Patient C
Patient D
64
Partie Pratique
Moyen Main-Milieu du Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
Dos Non réalisable réalisable opposé
Non réalisable Non réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
réalisable NON réalisable réalisable opposée
Non réalisable
65
Partie Pratique
1.8.Bilan psychologique :
2. Diagnostic kinésithérapique :
3. Objectifs :
4.Les principes :
66
Partie Pratique
5.Prise en charge :
-Infrarouge.
-Le massage.
-la cryothérapie.
5.2. Traitement
Le traitement s’est déroulé en 5 semaines avec une fréquence de (4) séances par semaine.
La séance a durée 1h 15min minutes et s’est répartie en trois (03) phases :
• Infrarouge :
67
Partie Pratique
• Massage :
68
Partie Pratique
Figure.37 : Massage
transversal
69
Partie Pratique
• Massage cicatriciel :
Ce massage a pour but de libérer les tissus autour de la cicatrice permettent ainsi de libérer
le coude. La cicatrice peut être responsable d’une limitation articulaire.
70
Partie Pratique
Travail actif :
71
Partie Pratique
Travail actif-aidé
Le travail actif aidé va donner une certaine autonomie au patient dans sa rééducation. En
effet, le patient va pouvoir se mobiliser seul, soit grâce à un autre membre sain, soit avec
l’aide de matériel de type bâton, ballon de klein, pouliethérapie
72
Partie Pratique
5. Mobilisation passive :
On applique les techniques de mobilisation passive manuelle de 10min par mouvement.
Les patients sont installés en décubitus dorsal, coussin sous la tête.
On faire 4 série de 10 fois dans chaque mouvement avec un repo de 10s apres chaque serie
73
Partie Pratique
74
Partie Pratique
Technique contracté-relâché
Pour récupérer l’extension, on demande au patient
de faire une flexion maximale contre résistance. A
la fin du mouvement, le thérapeute tire le segment
du membre vers l’extension.
75
Partie Pratique
Postures :
76
Partie Pratique
Le renforcement musculaire :
77
Partie Pratique
Les épicondyliens et les épitrochléens ne devront pas être négligés dans leur fonction de
stabilisateurs latéraux du coude.
On préconise des exercices de renforcement musculaire par sollicitation
multidirectionnelle.
78
Partie Pratique
Figure 60 :renforcement du brachial
Antérieur
Phase 03 : récupération :
• Etirement musculaire:
Suite aux mobilisations passives, des étirements musculaires sont effectués afin de lutter
contre les rétractions. Ils sont réalisés selon un mode passif par le kinésithérapeute. Pour
respecter la physiologie musculaire et être efficaces, ils sont effectués de façon lente,
prolongée et couplés à la respiration de mes patients. Un temps de maintien de 1 à 2
minutes permet d’atteindre la déformation plastique du muscle et ainsi d’en allonger
efficacement sa longueur.
La cryothérapie :
Après chaque séance, je glace le coude à l’aide d’une vessie pour limiter les réactions
inflammatoires. Un linge est intercalé entre la peau et le froid pour protéger le revêtement
cutané. Le froid a un effet analgésique. La vessie est appliquée m, la température cutanée
ne diminue plus de manière significative. La cryothérapie est utilisée en fin de séance, en
fin de journée ou à l’apparition de douleurs
79
Partie Pratique
Les
phase
s Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4
Tableau 7 :
Phases de rééducation selon les consignes chirurgicales dès le début de ma prise en
charge de patient D.
80
Partie Pratique
6. Bilan final :
Le bilan final a été réalisé le au sein du service de kinésithérapie externe à CHU Frantz
FANON
Patient A B C D
6.2Bilan morphologique :
Inspection :
Les patients B,D présente une symétrie du coude
Pas de craquement chez les 04 patients A,B , C, D, Lors de la flexion et l’extension chez
tous les patients,
81
Partie Pratique
82
Partie Pratique
Paetient Coude droite Coude gauche
Actif Passif Actif Passif
Flexion 130° 135° 140° 145°
83
Partie Pratique
6.4Bilan musculaire :
Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial
Evaluation de
5 5 5 4 4 5 5 5 4
la force
Evaluation de
3 3 3 3 3 3 3 3 3-
la force
84
Partie Pratique
Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial
Evaluation de
4- 4- 4 3+ 3+ 5- 5- 5- 4
la force
Evaluation de
5 5 5 4 4 5 5 5 4
la force
85
Partie Pratique
6.5. Bilan fonctionnel :
Patient C
A
Patient B
86
Partie Pratique
Patient A
87
Partie Pratique
• Automassage
88
Partie Pratique
III. Résultats :
Une analyse descriptive quantitative des résultats a été effectuée. Les données ont été
2. Analyse de données :
5
Douleur initial
4 Douleur final
0 patiente
A B C D
89
Partie Pratique
Analyse :
• La douleur à la fin du traitement, va de 1 jusqu’à 4 selon l’EVA, chez les patientes A,B,
C,D.
L’évolution de la douleur durant le protocole sera présentée sous forme de courbe où l’axe
vertical représente l’intensité de la douleur (EVA) et l’axe horizontal représente les
patientes.
5
douleur
4
0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Analyse :
• La moyenne de la douleur au début du traitement est égale à 7 selon l’EVA.
90
Partie Pratique
amplitude articulaires
160
Fléxion Series2
140 Series4
120 Series6
Series8
100
80 série1=patient D
série 2=patient B
série3=patient A
60 série 4=patient C
40
20
0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
amplitude articulaires
0 Series2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Series4
-10
Series6
-20 Series8
-30 série1=patient A
série 2=patient B
série3=patient C
-40 série 4=patientD
-50
-60 semaine
Figure 64 :
Evolution
dans le temps de l’amplitude en extension du coude atteint des patient.
91
Partie Pratique
amplitude articulaires
90 Series2
80 Series4
70 Series6
60 Series8
50
série1=patient A
40 série 2=patient B
série3=patient C
30 série 4=patientD
20
10
0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Figure 65 :
Evolution
dans le temps de l’amplitude en pronation du coude atteint des patient.
amplitude articulaires
90 Series2
80 Series4
70 Series6
60 Series8
50
série1=patient A
40 série 2=patient B
série3=patient C
30 série 4=patientD
20
10
0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
92
Partie Pratique
Analyse :
3. Interprétation de résultats :
Les résultats ont été obtenus après avoir réaliser le bilan final. Un nombre total de 2
hommes et 2 femmes, ont été mises sous traitement durant une période de 8 semaines.
La valeur minimale est égale à 2 selon l’EVA et celle maximale est égale à 6 selon l’EVA
à la fin du traitement.
IV. Discussion :
Pour lutter contre cette raideur, de nombreux moyens ont été mis en place. Des mesures
d’amplitude sont réalisées une fois par semaine dès le début de la prise en charge.
La récupération de mobilité en flexion de coude est réellement accélérée depuis le début de
traitement , le seuil de la douleur a reculer de facon certaine au fur et a mesure de la prise
en charge, et permettant ainsi de gagner sur les amplitudes de mobilisations du coude.
Concernant l’amplitude de flexion et d’extension, nous pouvons constater sur les
graphiques la progressions notable et la facilite de récupération mais de facon uni latéral .
93
Partie Pratique
Méthodologie de l’enquête :
Réaliser une enquête c’est interroger un certain nombre d’individu en vue d’une
généralisation.
L’enquête :
L’enquête est une méthode interrogative de recherche qui vise à recueillir des informations
sur un sujet précis. La réalisation de l’enquête se fait sur une population choisie et définie
par l’opérateur.
Objectif de l’enquête :
Le but de notre enquête réalisée par questionnaire est d’évaluer les connaissances des
kinésithérapeutes sur la raideur du coude post opératoire.
I. Matériel et méthode :
1. Choix de l’outil :
2. Type d’étude :
Il s’agit d’une enquête par questionnaire anonyme destinée aux kinésithérapeutes, avec des
questions à choix unique et d’autres à choix multiples.
3. Population :
94
Partie Pratique
4. 4. Lieux de l’étude :
Nous avons réalisé une enquête par questionnaire destinée aux Kinésithérapeutes afin
d’apprécier leur pratique de traitement kinésithérapique de la raideur du coude post
opératoire. Nous avons partagé notre questionnaire sur les réseaux sociaux.
Le questionnaire à été rédigé en Avril 2022. Il débute par une explication brève présente
l’objet et l’objectif de l’enquête. celui-ci se compose en trois grandes parties :
-De recueillir des informations sur l’information reçue durant le cursus d’étude afin de
déterminer d’éventuels besoins de formation ou de formation continue.
-Une évaluation des connaissances des kinésithérapeutes, ce qui permet d’estimer leurs
expériences face à la rééducation de la raideur du coude post opératoire .
Puis dans cette partie, Les dernières questions, visent à identifier les techniques et les
moyens utilisés par les kinésithérapeutes face à la rééducation de la raideur du coude.
95
Partie Pratique
6. Déroulement de l’enquête :
Après avoir rédigé et vérifié si les questions sont appropriées à la population cible, le
questionnaire à été vérifié et validé par nos encadreurs.
Durant la période de l’enquête, 32 personnes ont répondu. Donc l’analyse statistique porte
sur 32 questionnaires.
II. Analyse:
1. Méthode de traitement de données :
A) Informations générales :
figure n°1
3%
6%
blida
12% alger
tipaza
44% tiziouzou
boumerdas
ain defla
12%
22%
96
Partie Pratique
Analyse :
14 kinésithérapeute de BLIDA.
7 kinésithérapeutes d’ALGER.
04 kinésithérapeutes de TIPAZA.
02 kinésithérapeutes de BOUMERDES
Avant 5 25 78 % 3%
6%
ans
De 5 à 10 4 13 % 12%
ans
De 10 à 20 2 6% Avant 5 ans
De 5 à 10 ans
ans De 10 à 20 ans
Plus de 30 ans
Plus de 30 1 3%
ans
78%
Analyse : :
97
Partie Pratique
Activité 27 84%
salariée
Activité libérale
Activité salariée
Activité 5 16%
libérale
84%
Figure 3: Mode d'exercice
oui non
Réponse Nombre Pourcentage
Oui 32 100%
100%
98
Partie Pratique
Analyse : tout les kinésithérapeutes interrogés soit 100% ont des connaissances sur
l’anatomie du coude.
On constate que tout les personnes interrogées qui ont répondu « Oui » à la question 4 la
source de leur connaissance est : la formation initial.
oui non
Réponse Nombre Pourcentage
Oui 32 100%
-On constate que 69% des kinésithérapeutes affirment que leurs connaissances sur la
raideur du coude sont suffisantes, 31% d’entre eux estiment que leurs connaissances sont
moyennes
99
Partie Pratique
Moyen 10 31%
69%
Figur
e 6: L'évaluation de la connaissance
oui 25 78
22%
non 7 22
Analyse : Tous les 32 kinésithérapeutes 100% ont répondu qu’ils ont reçu des
informations sur la rééducation du coude durant leurs cursus de formation paramédicale.
100
Partie Pratique
On a constaté que plus de la moitié des kinésithérapeutes ont des informations sur la
rééducation du coude par la documentation.
45%
35%
Formation 2 6% 25%
supplémentaire
15%
101
Partie Pratique
Question 07 : Connaissez-vous l’arthrolyse du coude ?
Oui 28 87
Non 4 13
oui
88%
Analyse : On remarque que la majorité des kiné ont des connaissances sur l’arthrolyse du
coude.
Question 08 : es que la cause de la raideur du coude que avez-vous pris en charge c'est
l'arthrolyse ?
Oui 7 22
Non 5 16 oui
non
arthrolyse et autre cause
arthrolys 20 62 16%
62%
e et autre
cause
102
Partie Pratique
Figure n 9
Réponse Nombre Pourcentage
Oui 32 100%
oui
non
Non 0 0%
100%
70
50
5 à 10 19 59% 40
patients Series1
30
Moins de 5 12 38% 20
patients
10
Plus de 10 1 3%
0
patients 5 à 10 patients Moins de 5 patients Plus de 10 patients
103
Partie Pratique
Analyse : La prise en charge 5 à 10 patients par mois est élevée un taux 59.38%, et 37.5%
des kinésithérapeutes prennent en charge moins de 5 patients par mois alors que 3%
prennent en charge plus que 10 patients.
90
80
Réponse Nombre Pourcentage
70
60
Suffisante 4 13%
50
Series1
40
Moyenne. 27 84%
30
20
Insuffisante. 1 3% 10
0
Suffisante Moyenne. Insuffisante
Figure 13: L’opinion des kine sur cette prise en
charge
Analyse : On remarque que la majorité des kiné 84% trouvent que cette prise en charge est
moyenne .Alors que 3 % trouvent que cette prise en charge est insuffisante.
13% des kine trouvent que cette prise en charge est suffisante.
104
Partie Pratique
moins de 2 6%
60
minutes
1h- 26 81%
1h,30min
2h 4 13%
81%
Moins de 2 6%
3 31%
3 10 31%
Analyse : 63% voient que la fréquence des séances est plus de trois (3) fois par semaine
tandis que 31% voient qu’elle est de trois (3) fois. Seulement 6% des kinésithérapeutes
trouve que la fréquence est de moins de trois (3) fois par semaine.
105
Partie Pratique
oui no
oui no
31%
Réponse Nombre Pourcentage
OUI 22 69%
Analyse : la majorité soit 69%, ont obtenus des résultats satisfaisants par contre au 31%
qui ne sont pas satisfaits par les résultats.
OUI 28 87%
Non 4 13%
88%
106
Partie Pratique
oui 32 100%
non 0 0% Figure 17 : Répartition des réponses
selon les moyens manqué
oui no
oui 32 100%
non 0 0%
Figure 18: 100%
Analyse : tout les kinésithérapeutes 100% proposent à leurs patients des exercices à
réaliser à domicile.
107
Partie Pratique
III.Discussion :
L’ensemble des kinésithérapeutes affirme qu’ils reçoivent des patients diagnostiqués par
la raideur du coude.
La majorité des kinésithérapeutes déclarent qu’ils prennent de 5 à 10 patients par mois, qui
ont de la raideur.
81% des kinésithérapeutes trouve qu’une durée entre 1h et 1h.30 minutes est l’idéale pour
le traitement de la raideur du coude avec une fréquence de plus de 3 séance par semaines.
Les résultats du traitement sont satisfaisants pour une grande partie des
praticiens même s’ils confortent des cas de récidivité.
108