Vous êtes sur la page 1sur 109

INTRODUCTION

La raideur du coude est une limitation des amplitudes articulaires, pouvant intéresser la
flexion ou l’extension (raideur unique) ou les 2 à la fois (raideur mixte).la pronosupination
rarement touchée (raideur grave).d’où son impact fonctionnel car le coude est une
articulation charnière du membre supérieur. composée de trois articulations : permettant les
mouvements de flexion, extension et de pronosupination de l’avant-bras sur le bras.
De ce fait il positionne la main dans l’espace, et ajuste les prises de proximité.

Diverses pathologies peuvent être sources de raideurs, mais les causes traumatiques restent
les plus fréquentes, dominées par les fractures articulaires de la palette humérale, qui
représentent 25-55% des fractures survenant chez l’adulte jeune.

Les raideurs du coude sont mal tolérée surtout quand elles touchent le secteur minimum
utile (80-120°) car la mobilité du coude est indispensable à l’allongement et le
raccourcissement du membre supérieur, permettant le rapprochement et l’éloignement de la
main du corps. D’où l’intérêt d’une prise en charge adéquate en rééducation.
La récupération des amplitudes articulaires est un des éléments essentiels de cette prise en
charge suivi de la stabilité. La mobilité peut être limitée par différents facteurs tels que les
facteurs cicatriciels, musculaires, articulaires, mais aussi douloureux . Ces différents
paramètres doivent être pris en compte dans notre protocole thérapeutique.

Tout au long de notre formation, nous avons appris que le respect de la douleur est un des
principes incontournables au sein de toute prise en charge masso-kinésithérapique. Nous
allons mettre en œuvre différentes techniques pour gagner des amplitudes articulaires et
pour aller contre la douleur, mais cette dernière peut tout de même intervenir lors de
mobilisations, de travail actif, etc. La question que nous nous posons est la suivante :
comment concilier la récupération d’amplitude articulaire sans majorer la douleur existante
? En effet, si le patient ressent une douleur au début, au cours ou à la fin de la mobilisation,
le principe de non douleur voudrait que nous arrêtions cette mobilisation. Mais est-ce que
travailler en infra douloureux, dans des amplitudes déjà acquises par le patient est un bon
moyen de lutter contre la raideur ? Certes ce principe qui est fondamental serait respecté,
mais qu’en sera-t-il des résultats concernant la récupération des amplitudes articulaires ?
devons-nous privilégier la récupération de ces amplitudes au détriment de la douleur
perçue par le patient ?
PROBLEMATIQUE :

Les question posée dans l’introduction aboutit alors à une problématique :

 D’une dans un objectif de gain d’amplitude es-qu’en diminuant la douleur ; le


traitement masso-kinésithérapique de la raideur du coude est-il efficace ?

 D’une autre part Comment mener une prise en charge masso-kinésithérapique


efficace d’une raideur du coude en trouvent un compromis entre la raideur et
la douleur ?
Hypothèse

 Hypothèse 01: je peux maitriser la douleur à un stade précoce d’avoir une


récupération d’amplitude fonctionnelle

 Hypothèse 02 : Notre prise en charge a été efficace et a permis de concilier entre


la douleur et la raideur
CHOIX DE THEME :
Partie Théorique

Chapitre I : Rappel anatomophysiologique :

I. L'articulation du coude
Le coude est l’articulation pivot du membre supérieur ; intermédiaire entre le bras et
l’avant-bras. Cette articulation permet une orientation dans les trois plans de l’espace grâce
au complexe articulaire de l’épaule et de porter son extrémité exécutrice : la main

1.Ostéologie
Il present 3 rpéres osseux visibles et palpables (l’olécrane ,l’épicondyle et
l’épitrochlée) qui forment en extension la ligne de MALGAIGNE et en
flexion le triangle de NELATON

Figure 1 : Vues antérieures et postérieures de l’anatomie osseuse du


coude

1.1.L’extrémité distale de l’humérus


Elle est déjetée en avant et composée de 2 colonnes comprenant chacune une partie
articulaire et une partie extra-articulaire.
Les surfaces articulaire sont constituées par :

 Trochlée : poulie à 2 joues, latérale et médiale, délimitant une gorge


oblique en bas et en dedans ce qui explique le cubitus valgus
physiologique.
Elle s’articule avec la grande cavité
sigmoïde
de l’ulna.

5
Partie Théorique

Figure 2 : Vue latérale de l’humérus distal montrant une


rotation antérieure de 30° des condyles articulaires (B.F. Morrey)

 Le capitulum :
C’est une éminence arrondie, 1/3 de sphère, lisse, qui regarde en bas et surtout en avant. Il
s’articule avec la cupule du radius.

 La gouttière condylo-trochléenne, ou zone conoïde, est située entre la


trochlée et le condyle et se prolonge sur la face postérieure de l’os sous
forme d’un sillon rugueux qui borde la saillie formée par la partie
postérieure du versant latéral de la trochlée.

Figure 3 : Vue axiale de l’humérus distal montrant l’incisure trochléo-capitellaire


(B.F. Morrey)

Extra-articulaire :
 3 fosses :
o Coronoïdienne
o Radiale
o Olécranienne

La fosse coracoïdienne ou sus-trochléenne répond à l’extrémité antérieure du processus


coronoïde dans les mouvements de flexion de l’avant bras sur le bras. L’excavation
postérieure appelée cavité ou fosse olécranienne,

6
Partie Théorique

Beaucoup plus profonde que la précédente reçoit l’extrémité proximale de l’olécrane dans
les mouvements d’extension de l’avant bras.
La fosse radiale, ou sus-condylienne, est destinée à recevoir le rebord antérieur de la
cupule radiale dans les mouvements de flexion de l’avant bras.
 2 apophyses :
o l’épitrochlée ou épicondyle médial
Dans la gouttière épi trochléenne, à sa face postérieure chemine le nerf ulnaire.
o l’épicondyle ou épicondyle latéral
Ces 2 apophyses sont des zones très importantes pour l’amarrage de structures musculaires
et ligamentaires stabilisatrices du coude.

Figure 4 : Vue antérieure et postérieure de l’extrémité inférieure de l’humérus (B.F.


Morrey)

7
Partie Théorique

1. Zone capitulo-trochléaire
2. Capitulum
3. Fossette articulaire radiale
4. Circonférence
articulaire radiale
5. Trochlée

Figure 5 : Coupe transversale de l’épiphyse distale, correspondance et orientation des


surfaces articulaires (Kamina) (9)

1.2 L’extrémité proximale du radius :


Elle se compose de trois parties : la tête radiale, le col et la tubérosité bicipitale.
-La tête du radius est une saillie qui est située à l’extrémité proximale du
radius. C’est une pièce essentielle du cadre antébrachial.

Sa face proximale est régulièrement excavée en cupule et s’articule avec le capitulum. La


partie médiale du rebord de la cupule radiale est taillée en biseau et cette surface biseautée
répond au versant trochléen de la gouttière condylo-trochléenne.
La cupule radiale est en continuité avec une 2ème surface articulaire située sur le pourtour de
la tête radiale. Cette surface articulaire, se rétrécie de dedans en dehors et répond à la petite
cavité sigmoïde de l’ulna.
-Son col est le support de la tête radiale.

-Sa tubérosité bicipitale est une éminence ovoïde, situé à la partie


antéro-médiale et à la jonction du col et du corps du radius, et donne
insertion au tendon bicipital. A ce niveau s’exercent des forces val
gisantes entraînant fréquemment un enfoncement épiphyso-
métaphysaire latéral.
-La vascularisation de la Tubérosité Radiale est surtout développée en
périphérie à partir de branches artérielles métaphysaires, avec un réseau
terminal exposant aux risques de nécrose et pseudarthrose post-
traumatique.

Figure 6 : Vue antérieure de l’extrémité supérieure du radius

8
Partie Théorique

Figure 7 : Vue antérieure de l’extrémité supérieure du radius avec ses insertions


ligamentaires et musculaire

1.3 Le processus coronoïde

Il a la forme d’une pyramide quadrangulaire.


-Le sommet, antérieur, appelé bec du processus coronoïde.
-La base est implantée sur la face antérieure de l’ulna, au-dessous et en avant de l’olécrane.
-La face supérieure, articulaire, appartient à la grande cavité sigmoïde de l’ulna et
s’articule avec la trochlée humérale.
-La face inférieure rugueuse, donne attache au brachial antérieur.
-La face médiale porte le tubercule coronoïdien sur lequel se fixe le faisceau moyen du
LLI .
-La face latérale donne insertion au chef coronoïdien du rond pronateur et des fléchisseurs
communs superficiel et profond des doigts ; elle porte la petite cavité sigmoïde, qui
s’articule avec le pourtour de la tête radiale. Cette cavité est en continuité par son bord
supérieur avec la grande cavité sigmoïde.

9
Partie Théorique

4.L’olécrâne

On lui distingue :

Une face antérieure qui s’articule avec la trochlée. C’est la grande cavité
sigmoïde . La grande cavité sigmoïde est divisée en deux versants par une crête
mousse qui correspond à la gorge de la trochlée humérale.
Pour s’articuler avec la position antérieure de la trochlée humérale, l’incisure semi-
lunaire de l’ulna proximal a une inclinaison postérieure d’environ 30°, ce qui confère
une stabilité osseuse au coude en extension complète.

Figure 8 : Angulation de 30° de la grande cavité sigmoïde de l’olécrane

-Une face postérieure, convexe, rugueuse, triangulaire, à sommet inférieur.


-Une base, par laquelle l’olécrane se continue avec le corps de l’ulna, la diaphyse
ulnaire.
-Une face supérieure ou sommet, rugueuse, qui donne insertion au tendon du
triceps, lisse dans sa moitié antérieure. Cette face se prolonge en avant en formant
une saillie recourbée, le bec olécranien.
-Enfin, des faces médiale et latérale donnant insertion aux ligaments collatéraux.
Sa face médiale donne insertion au chef olécranien du fléchisseur ulnaire du carpe
et à sa partie haute au fléchisseur profond des doigts. Sa face latérale donne attache
à l’anconé.

10
Partie Théorique

Figure 9 : Vue antérieure de l’épiphyse proximale de l’ulna avec ses insertions


ligamentaires et musculaires.

11
Partie Théorique

2. Arthrologie

2.1ARTICULATION DU COUDE

L’articulation du Coude représente un véritable complexe articulaire a 3 composantes


compise dans une seule capsule articulaire :
 L’Huméro-Cubitale : Trochléenne, principal siège de mouvements de
Flexion-Extension elle oppose la trochlée huméral a l incisure trochléaire du
cubitus.
 La Radio-Cubitale supérieure : Trochoïde, participe a la Pronation-
Supination elle oppose la circonférence articulaire de la tête radiale de
l’incisure radiale du cubitus.
 L’Huméro-Radiale : sphéroïde accessoire pour les mouvements de Flexion-
Extension et de prono-supination elle oppose le condyle de l’humérus a la tête
radiale.

Anatomiquement, ces 3 articulations ont la même cavité articulaire, la même synoviale et


des ligaments communs. L’ensemble forme l’articulation du Coude.

2.2SURFACES ARTICULAIRES
Elles sont formées par :
 L’extrémité inférieure de l’humérus
 La grande cavité sigmoïde du cubitus
 La tête radiale et le ligament annulaire

12
Partie Théorique

Figure 10. Articulation du coude ouverte en vues antérieure et postérieure.

Tableau 1 : Tableau récapitulatif des articulation du coude

Type et Position de
Articulation classification stabilité Mode
maximale de fonctionnement
capsulaire
La flexion est plus
Huméro-ulnaire Synoviale : ginglyme Extension du coude limitée
que l'extension
Synoviale : La flexion est plus
Huméroradiale sphéroïde 0° de flexion, 5° de limitée
supination que l'extension
Radio-ulnaire Synoviale : Pronation =
supérieure trochoïde 5° de supination supination
Radio-ulnaire Synoviale : Pronation =
inférieure trochoïde 5° de supination supination

2.3MOYENS D’UNIONS
Ils comprennent la capsule articulaire et les ligaments, en particulier les puissants
ligaments latéraux.

2.3.1/ CAPSULE ARTICULAIRE

Manchon fibreux, tendu de l’humérus aux 2 os de l’avant-bras.


Insertions :
1° SUR L’HUMERUS
 A la face antérieure, en allant de dehors en dedans sur :
 La face antérieure de l’épicondyle, au bord externe du condyle,

13
Partie Théorique

 Les bords des fossettes sus-condylienne et coronoïdienne,


 La face antérieure de l’épitrochlée,
 A la face postérieure, de dedans en dehors sur :
 La face postérieure de l’épitrochlée, sur la lèvre externe de la gouttière du
nerf cubital,
 Les bords de la fosse olécrânienne,
 La face postérieure de l’épicondyle,

2° SUR LE CUBITUS
Le long de la surface articulaire :
 A la face supérieure de l’olécrâne, elle suit le champ rugueux antérieur ;
 A la face externe de l’olécrâne ;
 A la face antérieure de l’apophyse coronoïde.

3° SUR LE RADIUS
Sur le col, à ½ cm au dessous de la tête.
Mince dans son ensemble, surtout en arrière et en haut, adhérente au ligament annulaire
avec lequel elle se confond.
Renforcée par les ligaments.

2.3.2 / LIGAMENT LATERAL INTERNE

Le plus puissant des ligaments. Eventail fibreux irradiant depuis l’épitrochlée et formé de 3
faisceaux :
1° Le faisceau antérieur

Est le moins solide.


Origine
Sur la face antérieure de l’épitrochlée, au niveau d’une fossette allongée, en dehors du
fléchisseur commun superficiel des doigts.
Trajet

14
Partie Théorique
Oblique en bas et en avant
Terminaison
 Sur le bord antérieur de l’apophyse coronoïde, entre le tubercule coronoïdien
et le bec coronoïdien.
 Ses fibres les plus superficielles se perdent sur le ligament annulaire

2° Le faisceau moyen

Est le plus puissant


Origine
Sur la face antérieure de l’épitrochlée, à la partie supérieure d’une fossette, au dessous du
fléchisseur commun superficiel des doigts
Trajet
Oblique en bas et en avant, épais et large. Adhérent au fléchisseur commun superficiel.
Terminaison
Sur le tubercule coronoïdien et la partie supérieure du bord interne de la face antérieure de
l’apophyse coronoïde.
3° Le faisceau postérieur
Forme l’aileron olécrânien interne
Origine
Sur la face antérieure de l’épitrochlée à la partie inférieure de la fossette d’insertion du
faisceau moyen et débordant sur le bord inférieur
Trajet
Oblique en bas et en arrière. En forme d’éventail à sommet épitrochléen et base
olécrânienne.
Terminaison
Sur la face interne de l’olécrâne.
On lui rattache le Ligament de Cooper : tendu du tubercule coronoïdien à la face interne de
l’olécrâne.

15
Partie Théorique

2.3.3/ LIGAMENT LATERAL EXTERNE


Moins résistant que le ligament latéral interne. Eventail fibreux irradiant depuis
l’épicondyle et formé de 3 faisceaux.

1° Le faisceau antérieur

Origine
Sur la face antérieure de l’épicondyle, le long du pourtour supéro-externe du condyle.
Trajet
Oblique en bas et en avant, cravatant la tête radiale ; puis se réfléchit sur le ligament
annulaire et se porte en dedans confondu avec lui.
Terminaison
Sur le bord antérieur de la petite cavité sigmoïde du cubitus.

2° Le faisceau moyen

Est le plus puissant.


Origine
Sur la face antérieure de l’épicondyle, à la partie supérieure d’une fossette verticale, située
en dehors du condyle et en dedans du court supinateur.
Trajet
Oblique en bas et en arrière, cravatant en arrière la tête radiale ; il se confond à sa
terminaison avec le ligament annulaire.
Terminaison
Sur le bord postérieur de la petite cavité sigmoïde ou crête rétro-sigmoïdienne.
3° Le faisceau postérieur
Forme l’aileron olécrânien externe
Origine
Sur la face antérieure de l’épicondyle, à la partie inférieure de la fossette où se fixe le fx
moyen.
Trajet
Oblique en bas et en arrière ; large et mince, étalé en éventail à base olécrânienne.
Terminaison
Sur la face externe de l’olécrâne, le long de son bord antérieur.

16
Partie Théorique

2.3.4/ LIGAMENT ANTERIEUR

C’est un large et mince plan fibreux, peu résistant.


Convergeant :
 De la ligne d’insertion humérale de la capsule,
 Au bord antérieur de la petite cavité sigmoïde et au ligament annulaire

2.3.5Le ligament oblique antérieur est un faisceau plus net, tendu de l’épitrochlée à la
partie antérieure du ligament annulaire.

2.3.6/ LIGAMENT POSTERIEUR

Très mince. Il comprend 3 ordres de fibres disposées de la superficie vers la profondeur :


 Faisceaux obliques huméro-olécrâniens, tendus des bords latéraux de la fosse
olécrânienne.
 Faisceaux transversaux huméro-huméraux, tendus d’un bord à l’autre de la fosse
olécrânienne.
 Faisceaux verticaux huméro-olécrâniens, tendus du bord supérieur de la fosse
olécrânienne à la face supérieure de l’olécrâne.
 2.3.7/ LIGAMENT ANNULAIRE

Il constitue un moyen d’union et une surface articulaire.


Bande fibreuse, enroulée autour de la tête radiale et tendue d’un bord à l’autre de la petite
cavité sigmoïde.
1° On lui décrit :
 Deux faces :
 L’interne, recouverte de cartilage, répond au pourtour de la tête radiale ;
 L’externe est adhérente à la capsule
 Deux bords :
 Supérieur,
 Inférieur qui s’étend au-dessous de la tête radiale et le retient mécaniquement dans
l’anneau qu’il forme avec la petite cavité sigmoïde.
 Deux extrémités :

17
Partie Théorique

 L’antérieure s’insère sur le bord antérieur de la petite cavité sigmoïde,


 La postérieures se fixe sur son bord postérieur.

2° Il est constitué par :


 Des fibres propres ;
 Des fibres de renforcement provenant des faisceaux antérieur moyen du ligament
latéral externe ;
 2.3.8/ LIGAMENT CARRE DE DENUCE

Il renforce la capsule dans son segment radio-cubital.


Toujours mince, lâche, quadrilatère
 Il est tendu de la face interne du col du radius au bord inférieur de la petite
cavité sigmoïde du cubitus ;
 Il est constitué par 3 sortes de fibres :
 Fibres moyennes, radio-cubitales
 Fibres transversales, situées à la partie interne du ligament,
 Fibres longitudinales antérieure et postérieure ; ce sont des fibres du
ligament annulaire qui se réfléchissent pour former les bords antérieur et
postérieur du ligament.

2.3.9.SYNOVIALE
Elle tapisse la face profonde de la capsule et se réfléchit sur les extrémités osseuses
jusqu’au cartilage.elle a un role lubrifiant et nourricier

18
Partie Théorique

Figure 11. Ligaments du coude.

Ligaments Insertions Rôles


Collatéral radial (collatéral De l'épicondyle latéral de Résiste aux contraintes en
latéral) l'humérus au varus
ligament annulaire
Du processus coronoïde de Maintient la tête radiale dans
Annulaire l'ulna, l'incisure
autour du radius à l'incisure radiale de l'ulna et permet la
radiale supination

de l'ulna et la pronation de l'avant-bras


Collatéral ulnaire (collatéral De l'épicondyle médial de Résiste aux contraintes en
médial) l'humérus valgus
Ligaments au processusInsertions
coronoïde et à Rôles
l'olécrâne Transfère les forces du radius à
Corde oblique de
De l'ulna
la tubérosité de l'ulna à la l'ulna,
tubérosité du radius, partie et renforce la congruence de
distale l'ulna et
du radius
Du bord latéral de l'ulna au bord Transfère les forces depuis le
Membrane interosseuse médial radius
jusqu'à l'ulna, et renforce la
du radius cohésion
de l'ulna avec le radius

Tableau 2 : Tableau des ligaments su coude et leur insertions

19
Partie Théorique

3. Myologie :

3.1Muscles fléchisseurs

Au niveau du bras, les muscles sont constitués au plan profond par le muscle brachial
antérieur et au plan plus superficiel, par le muscle biceps brachial.

Au niveau de l’avant-bras proximal, ils sont 7 et sont organisés en 3 plans qui sont
successivement :
-Le plan superficiel comprenant les muscles brachio-radial (long supinateur), rond
pronateur, fléchisseur radial du carpe, long palmaire et fléchisseur ulnaire du carpe.

-Le plan moyen du muscle fléchisseur superficiel des doigts

-Le plan profond comprenant le muscle supinateur (à travers lequel chemine la branche
profonde du nerf radial).

Figure12 : Vue antérieure d’un coude droit illustrant la branche


profonde du nerf radial pénétrant le muscle
supinateur (Netter).

20
Partie Théorique

Figure 13 : Vue antérieure du muscle supinateur du coude (Netter)

Figure 14 : Vue antérieure des muscles fléchisseurs du coude (Netter)

21
Partie Théorique

Ces différents muscles déterminent entre eux deux gouttières où cheminent les vaisseaux et
les nerfs profonds de la région :
La gouttière bicipitale médiale : délimitée en médial haut par la partie inférieure du corps
musculaire du triceps, en médial bas par le muscle rond pronateur et en latéral le corps
musculaire et tendineux du biceps.

oDans cette gouttière chemine, de latéral en médial, l’artère humérale entourée par deux
veines humérales, le nerf médian, et l’anastomose entre l’artère récurrente ulnaire
antérieure et l’artère collatérale ulnaire inférieure.

La gouttière bicipitale latérale : délimitée en latéral par le bord supéro-interne du


brachio-radialis et en médial par le bord latéral du tendon du biceps.

o Le contenu de cette gouttière est représenté par le nerf radial qui se divise à ce niveau en
2 branches, superficielle et profonde, l’anastomose entre l’artère récurrente radiale
antérieure et l’artère collatérale radiale.

3.2Les muscles extenseurs

Au niveau du bras, le muscle extenseur est constitué par le muscle triceps brachial. Son
tendon distal trouve son insertion sur la partie postérieure et supérieure de l’olécrane.

Au niveau de l’avant-bras proximal, ils sont organisés en un plan superficiel qui comprend
les muscles long extenseur radial du carpe, court extenseur radial du carpe, extenseur
commun des doigts, extenseur ulnaire du carpe et anconé.

Dans ce plan des extenseurs sont situés également en latéral, la gouttière olécranienne
latérale et en médial , la gouttière olécranienne médiale ou épi-trochléo-olécranienne .

 Dans la gouttière olécranienne latérale chemine l’artère interosseuse


récurrente s’anastomose avec l’artère collatérale moyenne.

22
Partie Théorique

Dans la gouttière épi-trochléo-olécranienne chemine l’artère récurrente


ulnaire postérieure qui s’anastomose avec l’artère collatérale ulnaire supérieure, ainsi que
le nerf ulnaire.
C’est l’élément le plus important de la région olécranienne. A ce niveau, il chemine dans
un canal ostéo-fibreux dont la partie fibreuse est représentée par l’arcade fibreuse du
muscle fléchisseur ulnaire du carpe.
Il est particulièrement vulnérable à ce niveau, ce qui nécessite sa dissection systématique
lors de chaque abord chirurgical de la région.

Figure 15 : Vue postérieure des muscles extenseurs du coude


(Netter)

23
Partie Théorique

II/PHYSIOLOGIE ET MECANIQUE ARTICULAIRE

L'articulation du coude est composée de trois articulations jointes : - L'articulation


huméro-cubitale réalisée entre la trochlée humérale et la grande cavité sigmoïde du cubitus
constitue la principale articulation de la flexion extension du coude. - L'articulation
huméro-radiale entre le condyle huméral et la cupule radiale est une articulation passive
lors de la flexion-extension. Elle suit le mouvement de la grande cavité sigmoïde du
cubitus autour de la trochlée. - L'articulation radio-cubitale supérieure est l'une des
articulations principales de la prono-supination. L'axe de rotation unit le centre de la cupule
radiale à l'extrémité supérieure du cubitus. L'articulation huméro-radiale peut suivre
passivement ces mouvements en raison de sa forme cylindrique.

-sur le plan fonctionel : le coude est défini en trois secteurs :

-le secteur minimal de fonction qui va de 80 à 110° de flexion


-le secteur fonctionnel qui va de 110 à 120°
-le secteur de luxe va de 120 à 140° de flexion et de 0 à 30° d’extension

1 - LES MOUVEMENTS
1.1 - La flexion-extension
Le mouvement de flexion-extension permet le rapprochement ou l’ouverture du compas
brachio-antibrachial. Il est sous la dépendance de la liberté des fossettes articulaires
antérieures et postérieure mais également du déport physiologique de 30 à 45° de la palette
humérale par rapport à l’axe diaphysaire.
1.1.1 - La flexion :

- Elle rapproche l'avant-bras du bras


- La flexion active est de 140°
- La flexion passive est de 160°
- Elle est limitée par la rencontre de l'avant-bras et du bras: le contact de l’apophyse
coronoïde avec la fossette coronoïdienne.

24
Partie Théorique
1.1.2 - L’extension
- C'est le mouvement portant l'avant-bras dans le prolongement du bras
- Elle peut atteindre 180° et même le dépasser chez l'enfant
- Elle est limitée par la butée de l'olécrâne dans la fossette olécrânienne.
1.2 – La prono-supination :

La prono-supination est un mouvement de rotation axiale de l’avant-bras autour


d’un axe longitudinal. Elle met en jeu l’articulation radio-cubitale supérieure et inférieure.
Elle est étudiée à partir de la position de référence suivante :

coude fléchi à 90°, poignet en rectitude, pouce en haut.

1.2.1 - La pronation :

- Rotation qui amène le pouce en dedans, la paume de la main vers le bas


- L'amplitude est de 70° (50° à 80°)

1.2.2 - La supination

- Rotation qui amène le pouce en dehors, la paume de la main vers le haut


- L'amplitude est de 80° (80° à 90°) - La prono-supination est limitée par la tension du
ligament carré de Denuce

1.3 – Les mouvements de latéralité

- Le coude normal n'autorise que quelques mouvements de latéralité


- Ils ne sont possibles que sur l'avant-bras fléchi en pronation, et encore de façon passive,
et de très faible amplitude

2 - LES MUSCLES MOTEURS


- Les fléchisseurs : biceps, brachial antérieur, long supinateur ; accessoirement les
épitrochléens

25
Partie Théorique
- Les extenseurs : triceps , anconé

- Les pronateurs : rond pronateur, carré pronateur, accessoirement le grand palmaire,


anconé

- Les supinateurs : court supinateur, biceps brachial, accessoirement le long supinateur.

3 - LA STABILITE

La fonction de l’articulation du coude est rendue possible par les stabilités antéro-
postérieure et frontale présentes dans l’articulation huméro-cubitale.
L’articulation huméro-radiale joue un rôle secondaire dans cette stabilité

3.1- La stabilité antero-postérieure

Elle présente la stabilité en flexion-extension. Elle est assurée notamment par la forme des
surfaces articulaires humérale et cubitale responsables d’une articulation de type charnière.
Elle est accrue par le maintien en tension des ligaments latéraux : LLI et LLE et par le
tonus des muscles péri articulaires qui augmentent la coaptation axiale.

26
Partie Théorique

3.2 - La stabilité frontale

Elle représente la stabilité en varus-valgus, tant en flexion qu’en extension. La stabilité en


valgus est assurée par le LLI et la tête radiale ; celle en varus par l’olécrâne, l’apophyse
coronoïde et le LLE.
A cette stabilité passive de l’articulation du coude, se surajoute une stabilité active assurée
par la tension des muscles pontant l’articulation et qui augmente la coaptation articulaire.

4.Conditions du bon déroulement des mouvements du coude :

1. Intégrité des surfaces articulaires


2. Respect des interlignes articulaires
3. Conservation des axes mécaniques
4. Liberté des fossetes (coronoïdienne et sus olécranienne)
5. Déjettement physiologique ant 45 de la palette humérale
6. bonne elasticité et résistance des tendons et de la capsule
7. Solidité des ligaments
8. Elasticité et souplesse des muscles péri articulaires
9. Intégrité des plans de glissement musculo- aponévrotiques
10. Liberé des différents plans cutanés

▲ Fig. 16 : orientation de la trochlée.


A- La surface articulaire humérale est déjetée en
avant de 30° B- L’axe condylo-trochléen est de
6° par rapport à l’horizontale C- Cet axe est
projeté de 3 à 5° en avant dans le plan frontal
D- La gorge trochléenne réalise un tour de spire.
Cubitus valgus en extension.

27
Partie Théorique

Fig. 17 : l’articulation huméro-condylienne et l’articulation


radio-ulnaire proximale , rap-ports anatomiques entre
tête radiale
et condyle. La tête radiale est ovoïde en dedans.

Fig. 18 : les axes de rotation.


A- L’axe de la flexion-extension
est centré de profil sur le
centre de trois arcs projetés
radiologiquement sur
l’épiphyse (courbure
condylienne, trochléaire, gorge
de la trochlée). Ce centre est à
l’aplomb de la tangente de la
corticale antérieure de
l’humérus.

B- L’axe de la prono-supination
est une ligne joignant le centre
de la tête radiale et la base de
la styloïde de l’ulna.
radiale et la base de la styloïde de l’ulna

28
Partie Théorique

Chapitre II.Rappel anatomopathologique de la raideur du


coude
.I.la raideur du coude
La perte de mobilité est une atteinte fréquente dans les pathologies post-traumatiques.
Concernant le coude, articulation la plus touchée du membre supérieur, elle est toujours
consécutive à un traumatisme ou une intervention chirurgicale. L’enraidissement touche
les deux secteurs de mobilités, flexion-extension et prono-supination, de façon associée ou
autonome. L’atteinte du secteur d’extension est la plus fréquente . On distingue deux types
de raideur, intrinsèque et extrinsèque : - L’atteinte intrinsèque comprend les séquelles de
fractures intra articulaire. - La raideur extrinsèque comprend l’atteinte des tissus péri-
articulaires éventuellement associés à des ossifications hétérotopiques, avec une notion de
frein et de butée de fin de course. L’immobilisation prolongée majore le risque d’une
raideur post-traumatique.

Figure 19 :
Ostéologie du coude

1. Définition :
La raideur du coude est une limitation de la fonction du coude qui se manifeste par une
diminution de la mobilité du coude en flexion et/ou en extension ainsi qu’une limitation
des mobilités du poignet en pronation et/ou supination (mouvements rotatifs de la main).
Ces raideurs du coude peuvent occasionner un véritable handicap dans la vie
professionnelle et de loisirs des patients, car en plus de la limitation de la mobilité, elles
entraînent souvent des douleurs importantes du coude avec des sensations de craquement et
de blocage du coude.

29
Partie Théorique

2.Étiologie :

En traumatologie, l’apparition d’une raideur du coude est liée à la cinétique du


traumatisme initial.

La raideur du coude complique 10% des fractures de la tête radiale, 20% des fractures de
l’humérus distal, 20% des luxations du coude, et 40% des fractures luxations du coude.

Le coude est une articulation à risque de raideur en raison d’une forte congruence
articulaire, de la fréquence des fractures comminutives (plus de 3 fragments osseux), et de
la réaction capsulaire à la fracture.

Les raideurs chez les sujets jeunes sont retrouvées principalement chez les hommes en post
traumatiques. Les raideurs sur arthrose sont principalement retrouvées chez les sujets à
partir de 50 ans.

2.1.Causes traumatiques :
2.1.1Fractures de l’extrémité inférieure de l’humérus :
- Fracture sus et inter condylienne
- Fracture supra condylienne
- Fracture de l’épicondyle.
- Fracture de l’épitrochlée

2.1.2Fractures de l’extrémité supérieurs des 2 os de l’avant


bras :
 Fracture de l’olécrane.
 Fracture de la tête radiale.
 Fracture de l’apophyse coronoïde.

30
Partie Théorique

2.1.3Luxation du coude
2.1.4.Fracture de MONTEGGIA (fracture de la diaphyse cubitale
+ luxation de la tête radiale).
2.1.5. Brulures et synéchies.
2.2.Causes non traumatiques :

2.2.1.Rhumatologiques :
 PR , PSR , AJI
 Arthrite métabolique
 Arthrose
 Tendinopathie du coude

2.2.2.Neurologiques :
 Spasticité très importante (hmp,tétra,imc..)
 POA
 Paralysie de plexus brachial

2.2.3.Hématologique : hémarthrose de l’hémophilie

2.2.4.Causes infectieuses :

 Arthrite à germes banaux


 Arthrite à germes spécifiques
 Ostéomyélite

31
Partie Théorique

3.Classification des raideurs du coude :

Il existe 3 types de raideur du coude qui sont très souvent combinées : la raideur articulaire
et la raideur extra articulaire et la raideur mixte :

3.1/La raideur extrinsèque (extra articulaire ) :

-Adhérence de la peau et des tissus sous cutanés

- Fibrose muculaire et rétractions muculo-aponévrotiques

- Rétraction capsulo-ligamentaire

- Comblement de la fossette olécranienne et coronoïdienne

Figure 19 : Ostéophytes
antérieurs dans le cadre d’une
arthrose du coude, entrainants
des butées osseuses
antérieures (flèche bleue) et
postérieures (flèche jaune)
responsables d’une raideur par
blocage mécanique

32
Partie Théorique

3.2/La raideur intrinsèque (intra articulaire)

-Altération des surfaces articulaires cartilagineuses

-Adhérences intra- articulaires

-Atteinte synoviale

-Corps étrangers intra-articulaires.

3.3/La raideur mixte :

La douleur et l’œdème sont de grands pourvoyeurs de la raideur

Figure 20 :

4.les options thérapeutiques à la raideur du coude :

Il faut envisager :

Le traitement non chirurgical : kinésithérapie, manipulation sous anesthésie.

33
Partie Théorique

 Le traitement chirurgical : arthrolyse ( c’est-à-dire libération de la mobilité de


l’articulation) arthroscopique , arthrolyse chirurgicale, arthrolyse avec arthroplastie
(modification des contours articulaires) sans matériel, arthroplastie avec
interposition de tissu mou et distraction, prothèse de coude.

4.1Le traitement non chirurgical :

Il est indiqué en cas d’articulation saine radiologiquement, une raideur modérée présente
depuis moins de six mois, sans ossifications provoquant des buttoirs à la mobilisation.

La physiothérapie ; elle associe des exercices avec un kinésithérapeute, au port d’attelles.


Cette physiothérapie doit être conduite avec rigueur et persévérance. Le travail avec le
kinésithérapeute doit être fait au moins quatre fois par semaine ; il faut porter des attelles
faites sur mesure (en flexion et en extension) ou avoir des attelles modulables avec un
système de crémaillère qui est réglé par le kinésithérapeute en fonction des progrès de la
mobilisation.

La mobilisation sous anesthésie : cette technique qui consistait à mobiliser avec force les
coudes sous anesthésie a été pratiquement abandonnée du fait des risques de fracture,
rupture de matériel, apparition d’ossifications, élongation nerveuses….en pratique les
risques d’aggravation des lésions ont fait abandonner cette technique.

4.2Le traitement chirurgical :


Il sera proposé après le bilan qui a été évoqué : le geste sera limité aux parties molles
(ligaments, capsule articulaire, tendons) ou sera à visée osseuse. Il faut insister sur la
nécessité d’une coopération importante du patient. La chirurgie du coude doit être suivie
( le plus souvent ) d’une surveillance longue, de nombreuses séances de physiothérapie qui
peuvent être douloureuses surtout en début de traitement.

4.2.3L’ARTHROLYSE : Quand la rééducation n’est pas efficace pour lutter contre la


raideur, une arthrolyse est à envisager. C’est une opération mobilisatrice respectant les
surfaces cartilagineuses. Elle supprime la rétraction des parties molles et peut comporter un
temps osseux par résection des butoirs osseux ou d’ostéome , ou de la tête radiale. La
rééducation après arthrolyse doit être particulièrement précoce, continue, opiniâtre dès le
premier jour. Il est à noter que, outre la raideur, d’autres complications peuvent survenir

34
Partie Théorique

après un traumatisme du coude : - nerveuses : paralysie cubitale, radiale ou du médian -


vasculaires : syndrome de Volkman - instabilités du coude …

5.les risques et les complications de l’arthrolyse :

En plus des risques communs à toute intervention chirurgicale et des risques liés à
l’anesthésie, notons quelques risques plus spécifiques à cette chirurgie :

 Une raideur articulaire et donc la perte du gain des mobilités obtenues pendant
l’intervention peut survenir si la rééducation post opératoire n’est pas bien prise en charge.

 Il est possible que la zone opérée saigne après l’intervention et qu’il se forme un
hématome. En fonction de l’importance du saignement, une évacuation de l’hématome ou
une transfusion peuvent s’avérer nécessaires.

 La survenue d’une infection, bien que rare (risque inférieur à 1 % dans notre
établissement), est une complication sévère et peut nécessiter une reprise chirurgicale et la
mise sous antibiotiques plus ou moins longue.

 Les nerfs et artères qui entourent le coude peuvent être accidentellement blessés. Cette
complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilité voire
une paralysie de certaines parties de la main. En cas de lésion artérielle, une chirurgie
vasculaire peut être nécessaire.

 Une fracture de l’humérus, du cubitus ou du radius peut se produire pendant ou au décours


de l’intervention. Cette complication, bien que rare, nécessite une prise en charge
spécifique.

Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Votre chirurgien vous
donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer
avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de
l’intervention.

35
Partie Théorique

Chapitre III : Prise en charge de La raideur du coude

I.Protocole du bilan kinésithérapique :

La réalisation d’un interrogatoire approfondie et des examens physiques, médical,


neurologique, anisi que la réalisation du bilan kinésithérapique facilite le diagnostic et
oriente le choix et la mise en place du traitement masso-kinésithérapique.

Date et établissement.
I.1.Anamnèse :
1 •Interrogatoire :
• Etat civil : nom, prénom, sexe, âge,… •
Poids,
taille, IMC, membre dominant,...
• Situation sociale : marié(e), veuf (ve), nombre d’enfants…
• Habitat : adresse, maison en plein pied, appartement, étage…
• Profession, Loisir, sport… 
Antécédents :
• médicaux chirurgicaux : HTA, diabète
• familiaux
• traitement en cours

I.2•Histoire de la maladie :

• Début de symptomatologie
• Facteurs déclenchant
• Signe rapportés par le patient.
• Date de début de la rééducation

Figure 21 : Echelle Visuelle Analogique

36
Partie Théorique

I.3.Bilan algique

• Mode de début : spontané/déclenché

• Intensité : Mesurer à l’aide de l’EVA

• Type : Brulures/Picotement/Fourmillement

• Horaire : Nocturne, diurne

I.4.Bilan articulaire
• le coude et articulation sus jacente Epaule
et sous jacente Poignet

I.5.Bilan musculaire
• Evaluation de la force musculaire : testing musculaire analytique.

• Evaluation de la fonction musculaire : Extensibilité, fatigabilité, souplesse

I. 7. Bilan fonctionnel

On recherche les limitations d’activité et l’impact de la raideur sur les différents


mouvements de la vie quotidienne notamment l’alimentation les soins à la personne et
également les restrictions de participation loisirs et sport

I.8. Bilan psychologique

On note l’état psychologique du patient, son acceptation de la pathologie, sa


participation à la rééducation, sa motivation,…

37
Partie Théorique

II. Les principes et les objectifs de la rééducation :


La rééducation du coude a pour premier but de prévenir la raideur. Elle proscrit les
mobilisations agressives et intempestives, sources d’échecs. Le deuxième but est la
réintégration du coude dans le programme moteur du membre supérieur, presque dirigé
vers la préhension

II.1.Objectifs et techniques

La prise en charge des patients a plusieurs objectifs :

- réduire l’œdème du coude

- Prévenir la raideur et récupérer les amplitudes articulaires déficitaires

- gagner en flexion, extension et prono-supination du coude.


- Diminuer la douleur au niveau de la région du coude

- Réduire les adhérences cicatricielles

- Récupérer une force musculaire comparable au côté sain

- Rependre le travail dans des conditions optimales

- corriger et sensibiliser le patient sur sa position statique

38
Partie Théorique

II.2.Différentes techniques vont être utilisées afin de répondre aux objectifs énoncés
ci-dessus :
- Massage décontracturant et cicatriciel

- Travail actif et actif-aidé en flexion, extension, supination et pronation

- Mobilisation passive

- Postures

- Techniques de contracter-relâcher à visée de gain articulaire

- Renforcement musculaire

II.3.Principes de la prise en charge

Un des principes fondamentaux dans une prise en charge masso-kinésithérapique est le


respect de la douleur. Il faut alors concilier la prévention de la raideur, la récupération des
amplitudes articulaires, tout en respectant ce principe. Mais comment y parvenir ? Elle doit
également tenir compte de la fatigabilité. La mobilisation doit être réalisée précocement
afin de prévenir la raideur. La rééducation doit suivre une progression dans les différents
exercices proposés.

39
Partie Théorique

III.4.Traitement de la raideur du coude :

III.4.1 Diminuer les douleurs

1/Massage : Pour lutter contre la douleur, chaque séance débute par un massage. Le coude
repose sur la table , le patient doit se sentir à l’aise et détendu. Le massage débute par une
manœuvre d’effleurage au niveau du bras, du coude, et de l’avant-bras permettant une
première prise de contact. Des pétrissages profonds sont ensuite réalisés, ainsi que des
pressions glissées lentes et douces le long de la zone
douloureuse et tendue. Nous réalisons également un
massage cervico-scapulaire côté traumatisé pour lutter
contre les attitudes vicieuses du traumatisé du membre
supérieur. Cela va permettre de détendre le muscle,
obtenir l’indolence et ainsi de préparer le travail
musculaire réalisé par la suite.

Figure 22 : Massage fonctionnel

2.Massage transversal profond :

Le massage transversal profond est décrit ici comme des frictions produites
transversalement par rapport à la fibre musculaire, les insertions ou la jonction musculo-
tendineuse du muscle lésé, provoquant la détente musculaire . Il n’existe pas de durée de
massage prédéterminée, le rythme et la force appliqués seront adaptés aux réactions du
patient .

Figure 23 : Massage transversal profond

40
Partie Théorique

3.La cryothérapie : La thérapie par le froid est un complément précieux de la


kinésithérapie. On utilisera :
- des linges trempés dans un mélange d’eau et de glace ;
- une application de vessie de glace ou « col packs » ;
Le froid entraîne :
- une diminution de la conduction nerveuse ;
- une vasoconstriction suivie d’une vasodilatation d’où : ‰ l’effet antalgique et anti-
inflammatoire,
- la détente musculaire,
-l’effet anti-œdémateux et prévention d’hémorragie post-traumatique

4.La thermothérapie :

C’est la thérapie par la chaleur. En cas de traumatisme du coude, on utilise la chaleur de


contact à type de parafango ou application de boues chaudes dont la température va de 47°
à 52°. Cette chaleur a un effet :
- circulatoire par vasodilatation des capillaires
, augmentation du débit circulatoire
- antalgique ;

détente musculaire et articulaire

III.4.2Réduire les adhérences cicatricielles

Les cicatrices peuvent être sources de limitation de la mobilité si elles sont adhérentes. La
cicatrice à la face médiale du coude ne l’est pas ; nous n’avons pas d’indication dessus. En
revanche celle à la face latérale reste légèrement adhérente. Pour lutter contre cela, nous
effectuons des techniques de massages : des pressions glissées associées à des frictions sur
la partie adhérente sont réalisées afin de mobiliser la cicatrice par rapport aux tissus sous-
jacents. Le palper rouler est une technique consistant à former un pli de peau entre le pouce
et les autres doigts et faire rouler ce pli perpendiculairement à la cicatrice, cette manœuvre
va permettre de contrarier le processus de fibrose, et réduire les adhérences. L’étirement de
la cicatrice est aussi nécessaire pour éviter la rétraction des fibres de collagènes .

41
Partie Théorique

Figure 24 :technique du massage cicatricielle

III.4.3 Récupérer les amplitudes articulaires

Le travail actif, actif-aidé, passif, les postures, et le contracter-relâcher vont nous aider à
récupérer les amplitudes articulaires en flexion et extension du coude, pronation et
supination de l’avant-bras . Il est essentiel de commencer le plus rapidement possible pour
lutter contre l’installation d’une raideur du coude .Nous ne négligerons pas l’entretien des
articulations sus et sous-jacentes : épaule, poignet, articulation de la main et des doigts.

1.Mobilisations
Il existe 2 types de mobilisations passive : manuelle et instrumental
a.Manuelles

Lors de la prise en charge des patient, j’effectue des mobilisations passives et actives
aidées du coude, en flexion-extension, ainsi qu’en prono-supination dans les secteurs
limités. Ces mobilisations sont réalisées de façon à limiter au maximum la douleur, c’est-à-
dire de façon lente et douce. Des prises courtes en évitant les grands bras de levier
permettent une moindre contrainte sur l’articulation.

b.instrumental :
A l’aide d’un arthromoteur , la mise en place d’un arthromoteur est autorisée. Cet
appareil permet une mobilisation lente et progressive. Il présente également l’avantage,
que n’a pas le masseurkinésithérapeute, de pouvoir mobiliser le membre sur une longue
durée avec une constance des paramètres de vitesse et d’angulation.

42
Partie Théorique

2.Travail actif :

Le patient va réaliser des exercices fonctionnels en bilatéral et en actif, en miroir face au


kinésithérapeute, qui va décider des mouvements et servir de guide, par exemple mettre sa
main gauche sur sa tête, derrière le dos en réalisant une élévation de l’épaule, lever les
mains en tendant le coude , mais aussi utiliser les mouvements du coude de force, qui
associe la flexion à la supination, l’extension à la pronation, et les mouvements du coude
de finesse qui associe la flexion à la pronation, et l’extension à la supination
Cet exercice de guidance permet de ne pas focaliser le patient que sur son coude en
travaillant dans tous les plans de l’espace et en sollicitant plusieurs groupes musculaires.

Afin de travailler la prono/supination activement, nous demandons au patient de prendre en


pronation un objet plus ou moins lourd positionné à une extrémité de la table et de le
déposer en supination de l’autre côté de la table. Nous veillerons aux possibles
compensations qui peuvent se jouer au niveau de l’épaule ou du rachis (abduction et
rotation médiale de l’épaule, inclinaison et rotation du tronc)

3.Travail actif-aidé

La mobilisation active-aidée est une technique qui consiste à ce que le mouvement soit
réalisé par le patient, avec une aide, cela peut être le kinésithérapeute qui accompagne ce
même mouvement, mais également son membre supérieur droit. La mobilisation se réalise

sans forcer et va permettre au patient de contrôler le mouvement, gérer sa mobilité et sa


douleur, ainsi que lui faire prendre conscience de ses capacités .

Dans un premier temps, il est assis sur une chaise face à une table, la consigne est la
suivante : croiser les mains et tendre les coudes vers l’avant, et de ramener ses mains vers
le sternum. Puis vers le haut tout en tendant le coude. Un bâton peut aussi être proposé : il
se saisie des deux mains d’un long bâton qu’il va tendre devant et au dessus de lui, puis le
ramener au niveau de sa poitrine. Pour les mouvements de prono/supination, nous
demandons au patient de positionner ses coudes sur la table à 90° de flexion, paume de
main droite face à la paume de main gauche, puis de tourner la main dans un sens puis

43
Partie Théorique
dans l’autre, pendant que l’avant-bras droit réalise une pronation, l’avant-bras gauche fait
une
supination et inversement. Quel que soit l’exercice proposé ci-dessus, nous lui rappelons
que c’est lui qui gère sa douleur, et qu’il a la possibilité d’arrêter le mouvement dès que
cela devient trop douloureux, tout en allant légèrement au-delà des amplitudes permises
actuellement pour jouer sur la récupération. Ces exercices sont exécutés en actif-aidé, c’est
le membre supérieur droit qui va aider et guider le membre supérieur gauche.

4.Mobilisation passive

La mobilisation passive est une technique plus contraignante . Nous avons utilisé cette
technique à l’occasion de nombreuses séances.
Pour la flexion, le patient est assis sur une chaise face à une table. Le coude gauche est
posé sur la table, la contre prise du kinésithérapeute se fait au niveau de la partie inférieure
de l’humérus près de l’articulation du coude et la prise mobilisatrice au niveau du poignet.
Pour l’extension, afin de ne pas être gêné par la table, le coude repose dans la paume de la
main du kinésithérapeute. Pour la pronation, et la supination, on place le coude sur la table
à 90° de flexion pour réduire les compensations au niveau de la gléno-humérale . La prise
mobilisatrice se trouve également au poignet. Puis petit à petit, nous intégrons les
mouvements associés afin de permettre la réintégration de la mobilisation acquise dans des
schémas plus fonctionnels : on associe la flexion à la supination, l’extension à la pronation
pour le coude de force ; la flexion à la pronation, et l’extension à la supination pour le
coude de finesse.

Des mobilisations spécifiques sont appliquées au niveau de l’articulation radio-ulnaire


inférieure pour la fluidité du mouvement, en alternant os fixe et os mobile : mobilisation en
glissement de la partie distale du radius par rapport à la partie distale de l’ulna et
inversement .

5.Technique de contracter-relâcher

Lorsque cela devient possible, après consolidation osseuse, les techniques de contracter-
relâcher sont indiquées . Elles peuvent débuter progressivement, en respectant l’arc
douloureux . Elles sont utilisées dans tous les mouvements : flexion, extension, pronation

44
Partie Théorique

et supination. Un gain d’amplitude articulaire actif est permis par le biais de cette
technique.
Elle consiste à placer le segment dans la limite du mouvement recherché et à partir de cette
position, demander au patient de faire le mouvement inverse contre une faible résistance.
Un étirement sera ensuite effectué pour étirer le muscle antagoniste au mouvement
recherché. Par exemple pour un gain d’extension de coude, ce dernier est positionné en
extension maximale, le kinésithérapeute place sa main de manière à résister à la flexion de
coude, le patient effectue donc une contraction isométrique de 10 secondes dans la
direction de la flexion de coude tout en inspirant. Ensuite le kinésithérapeute attend un
relâchement puis va réaliser un étirement des fléchisseurs du coude favorisant le
mouvement d’extension pendant 10 secondes également, le patient, lui expire et se relâche.

6.Postures

Lors de la mobilisation passive, en fin de secteur angulaire, un temps postural est effectué,
en allant un peu au dessus du seuil de la douleur tout en restant supportable, afin d’obtenir
rapidement des résultats utilisables fonctionnellement .
La pressothérapie est aussi utilisée pour posturer et gagner en extension de coude tout en
étant progressif il met donc son coude en extension et son avant-bras en supination dans le
manchon, et un temps de 15 minutes. Cela va, en plus, permettre un drainage global du
membre supérieur.

Figure 25: technique de contracté relâche

45
Partie Théorique

III.4.4.Renforcement musculaire

Travail musculaire analytique et isométrique des fléchisseurs,extenseurs,épicondyliens


externs et interns couplé aux exictomoteurs.

2)Entretien contre résistance des muscles de la main.

3)Travail des chaines fonctionnelles du membre sup :

a)coude de finesse : flexion des doigts, flexion-pronation du poignet, associé à la flexion-


pronation du coude

b)coude de force : Flexion de l’épaule, extension de la main et du poignet associée à


l’extension et la pronation du coude

c)coude de vitesse : extension-abduction-rotation interne –extension-adduction-rotation


externe de l’epaule associée à l’extension et la pronation du coude

d) coude d’appui : répulsion axiale du membre sup avec fermeture du poignet, extension
et la pronation du coude, répulsion de l’épaule contre résistance élastique modérée

Travail des muscles pronateurs et supinateurs en isométrique et en position de pronation de


l’avant-bras en chaine ouverte et fermée.

46
La partie Pratique
Partie Pratique

Etude de cas

Objectif de l’étude
Le but recherché par ce travail est d’étudier l’efficacité des
différentes techniques utilisées dans le traitement de la raideur du
coude sur :
• La douleur
• La mobilité articulaire
• L’extensibilité musculaire
I. Matériels et méthodes :
1. Matériels :
1.1.Moyens d’évaluation :

L’EVA : pour évaluer la douleur


Test d’extensibilité: pour mesurer l’extensibilité musculaire.
Goniomètre : pour mesurer les amplitudes articulaires de coude

1.2.Matériel :

Le matériel utilisé pour le recueil de données et pendant le


protocole :
Chaise : installation du patient pour l’interrogatoire
Table de massage : installation du patient pendant le traitement
Coussin : installation confortable du patient
Infra rouge : Préparer le patient pour la séance
L’huile de paraffine : Faciliter le massage
2. Méthodes :
2.1. Lieu de l’étude :
Notre étude était réalisée au niveau de Centre hospitalier
Universitaire FRANTZ FANON de BLIDA dans le service de
rééducation fonctionnelle.

48
Partie Pratique

Présentation du service de rééducation fonctionnelle :

Le service de rééducation fonctionnelle dispose de :

Le CHU FRANTZ FANON de Blida :

Construit en 1933,d’une superficie totale de 35 hectares et d’une


capacité globale actuelle de 497 lits.

Le service de rééducation fonctionelle est réalisé le 18/02/2009 et


présente :

-Une réception à l’entrée du service avec un réceptionnist

-Un secrétariat médical.

-Des boxes de consultation.

-Une salle d’attente.

-Le bureau du professeur chef de service.

-Bureau des médecins.

-Bureau du surveillant médical.

-Une salle de cours

-Des vestiaires.

-4 grandes salles de rééducation fonctionnelle.

Matériels :
-Bicyclette ergométrique.
-Bicyclette ergométrique pour la réadaptation à l’effort
-Un appareil de musculation.
-Un tapies roulant.
-Des tabourets.

-Des espaliers.
-Des cages de pouliethérapie équipées (table, sangles, élingue,
Chevillières, des différents poids).

49
Partie Pratique
- Un appareil de circumduction.

-Des infra rouge.

-Ballon de Klein.

-Des plateaux de Freeman.

-Des miroirs orthopédiques.

-Un appareil de musculation des membres inferieures. Des barres


parallèles.

-Un appareil de circumduction.

-Des différents coussins.

Figure 26 :CHU frantz fanon: Figure 27: CHU frantz fanon

50
Partie Pratique
Figure 28: bureau des kiné Figure 29: salle

kinésithérapique

Figure 28 : salle
kinésithérapique

51
Partie Pratique

2.2. Type de l’étude:

Le travail réalisé s’agit d’une étude descriptive quantitative.

2.3. Période de l’étude


L’étude s’est étalée sur une période de 8 semaines, à partir de 24
fevrier jusqu’au 19 avril 2022.

2.4. Population de l’étude


Le recrutement des patients s’est fait, en premier lieu, au sein du
service de kinésithérapie externe de l’hôpital pour une raideur du
coude post traumatique et ayant tous bénéficié d’un traitement
chirurgical
6 personnes ont été recrutées.
Ils devraient répondre aux critères ci-dessus afin d’être intégrés à
l’étude.

2.4.1.Critères d’inclusion
• patient présentent une limitation articulaire du coude post
traumatique.

• tout ces patient on été reçus après un traitement chirurgical


arthrolyse ou ostéosynthèse.

•sans antécédent particulier.

• Age : 26-31 • Sexe : homme, femme

2.4.2.Critères de non inclusion

• Les personnes ayant refusées de participer à l’étude

• Les personnes qui présentent des contre-indications

• Age supérieur à 31 ans et inférieur à 26 ans

2.4.3.Critères d’exclusion
• Les personnes qui ont refusées de poursuivre le traitement (non
motivées)

• Un imprévu entraînant l’arrêt du protocole • Arrêt en cours de


séances

• Nombre de séances non respecté (plus d’une séance non effectuée


par semaine) .

52
Partie Pratique

II. Protocole d’étude

L’étude s’est réalisée sur 4 personnes qui ont répondu aux


critères d’inclusion.

1. Bilan initial

Le bilan initial a été réalisé le 24 février 2022 au niveau du


service de kinésithérapie externe à CHU FRANTZ FANON.

1.1. Anamnèse
• Les patients pris en charge sont au nombre de 2 du sexe
masculin et 2 du sexe féminin .
• L’âge des patientes est compris entre 26 et 32 ans
• 2 patientes sont mariées tandis que les autres sont
célibataires.
• 2 patientes se distinguent d’une profession sédentaire

Le tableau I résume les données de l’anamnèse :


Nom
patien et sex âg Situation Nombre Membre Antécédents
t préno e e d’enfant Profession dominan
m familiale s t Méd Chir.

A L.M H 31 Mariée 1 électricien Droit R.A.S

B M.A F 32 Célibataire 0 Secrétaire Gauche


R.A.S
C A.M F 26 Célibataire 0 Etudiante Droit R.A.S

D B.Y H 31 Mariée 2 directeur Gauche


R.A.S
Tableau 1 : Les données de l’anamnèse

53
Partie Pratique
1.2. Histoire de la maladie

Le tableau III ci-dessous présente les circonstances de la douleur,


date de diagnostic de l’atteinte, chez le médecin rééducateur de
service et la date de la première séance de kinésithérapie.

Tableau 2: Les données de l’histoire de la maladi

Début de
Patient Symptômes mécanisme Coté atteint

Debut de la
rééducation
11 janvier 2022 Chute du 2em
A étage
droit

20 janvier 2022
24 novembre 2021 Chute pendant Gauche
B faire du ménage

15 janvier 2022
19 decembre 2021 Chute pendant droit 25 decembre 2021
C faire du ménage

15 mars 2022 Chute pendant Gauche 17 mars 2022


D jouer
Du football

54
Partie Pratique

1.3. Bilan de la douleur

Pour évaluer l’intensité de la douleur ressentie par les patients lors du traitement, on
a utilisé l’EVA, allant de zéro à dix, le patient devait coter la douleur qu’il venait de
ressentir, sachant que le zéro (0) ne représente aucune douleur, et que le dix (10) est
associé à la pire douleur que le patient puisse imaginer.
La valeur moyenne de l’intensité de la douleur est égale à 1.87 selon l’EVA.

Le tableau VI résume les valeurs obtenues de l’intensité ainsi que le mode de début et
le type de la douleur:
 La moyenne de la douleur chez tous les patients selon l’échelle d’EVA est de 7 sur
10.

 La douleur est déclenchée lors des mouvements de Flexion/extention chez les patients

 La douleur est déclenchée lors des mouvements de pronosupination chez les patients

Patient A B C D

EVA 6/10 8/10 7/10 7/10

Tableau 3: Les cotations d’EVA initiales des patients

1.4.Bilan morphologique :
Inspection :
De face : Je note une élévation de l’épaule droite chez le patient A et une élévation de
l’épaule gauche chez les patients B ,D .nous notons une amyotrophie globale du galbe de
l’épaule droite chez les patient A et une amyotrophie globale du galbe de l’épaule gauche
chez les patient B D

De profil : Le flessum de coude est plus prononcé à gauche chez le patients D B


, de ce fait, la main droite est plus haute que la main gauche

55
Partie Pratique
Le flessum de coude est plus prononcé à droite chez le patient A ,C .de ce fait, la main
gauche est plus haute que la main droite

Palpation : - Douleur à la palpation de l’articulation du coude chez les patients A,B,C,D

Sensation se craquement chez les 04 patients A,B , C, D, Lors de la flexion et l’extension


chez tous les patients,

des contractures musculaires et des zones d’hypo extensibilité sont retrouvées.


Des contractures musculaires sont retrouvées sur tout le trajet du biceps brachial ainsi
qu’au niveau du trapèze supérieur

des cicatrises adherants chez tous les patients

1.5.Bilan articulaire :
• Les amplitudes articulaires d’Epaule sont Libre

• Les amplitudes articulaires de pogniet sont Libre

• Les amplitudes articulaires du coude ont été mesurées à l’aide d’un Goniométre en actif
puis en passif. Les patientes ont été installées en position assise. Les valeurs des
amplitudes articulaires du coude obtenues après les mesures, on été résumé dans le
tableau :
1 : flexion/extension :- Patients en position decubitus dorsale, bras le long du corps
Position de thérapeute : debout du coté homolatéral

2 : Pronation / Supination : - Patients en position assisse, coude fléchit ; bras collé au corps

Position de thérapeute : debout face au patient


Paetient Coude droite Coude gauche
Actif Passif Actif Passif
Flexion 90° 95° 140° 142°

A Extension -50° -45° 0° 0°


Pronation 60° 65° 90° 90°

Supination 40° 42° 90° 90°

56
Partie Pratique

Paetient Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 140° 145° 85° 90°

B Extension 0° 0° -55° -50°

Pronation 90° 90° 10° 15°

Supination 90° 90° 10° 12°

Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 80° 85° 140° 145°

C Extension -50° -45° 0° 0°

Pronation 50° 50° 90° 90°

Supination 50° 52° 90° 90°

Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 140° 145° 90° 95°

D Extension 0° 0° -50° -45°

Pronation 90° 90° 20° 25°

Supination 90° 90° 55° 60°

Tableau 4 : Les donnés du bilan articulaire du coude

57
Partie Pratique

Figure 31 : Mesure de la flexion en passive


Figure 32 : Mesure de l’extension

Figure 33: Mesure de la flexion en active

58
Partie Pratique

Conclusion de bilan articulaire de coude :

- Asymétrie des amplitudes articulaires de deux coté.

- limitation des amplitudes. flexion/extension et pronation/supination chez tout les patients

1.6.Bilan musculaire :

Patient A Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur

Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
3 3 3 2+ 2+ 3 3 3 3-

la force

59
Partie Pratique

Patient B Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur


Muscles
brachial radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
2 2 2 1+ 1+ 2 2 2 2-
la force

Patient C Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur


Muscles
brachial radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
3 3 3 2+ 2+ 3 3 3 3-
la force

60
Partie Pratique

Patient D Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur


Muscles
brachial radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
3+ 3+ 3+ 3 3 3 3 3 3-
la force

Tableau 5: Les donnés du bilan musculaire du coude

Cotation de Daniels et Worthingham :


0 = absence de contraction visible et palpable
1 = contraction visible et palpable mais absence de mouvement
2 = mouvement effectué dans toute l’amplitude sans action de la pesanteur
3 = mouvement effectué dans toute l’amplitude avec action de la pesanteur
4 = mouvement effectué dans toute l’amplitude avec l’action de la pesanteur et tolérant
une résistance forte, il cède à une résistance maximale en fin de course
5 = mouvement effectué dans toute l’amplitude avec l’action de la pesanteur et tolérant
une résistance maximale en fin de course.

61
Partie Pratique

1.7.Bilan fonctionnel: Evaluation fonctionnelle à l’aide des aires fonctionnelles de


Jully

Patient A

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non Réalisable
Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule
Non Non réalisable Non réalisable opposée
réalisable Non réalisable
Moyen Main-Milieu Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
du Non réalisable Non réalisable opposé
Dos Non réalisable
Non réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
Non Non réalisable Non réalisable opposée
réalisable Non réalisable

Patient B

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non Réalisable

Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule


Non réalisable Non réalisable Non réalisable opposée
Non réalisable
Moyen Main-Milieu du Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
Dos Non réalisable Non réalisable opposé
Non réalisable NON réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
NON NON réalisable NON réalisable opposée
réalisable réalisable

62
Partie Pratique

63
Partie Pratique
Patient C

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non Réalisable

Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule


Non réalisable Non réalisable Non réalisable opposée
Non réalisable
Moyen Main-Milieu du Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
Dos Non réalisable réalisable opposé
Non réalisable Non réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
NON NON réalisable réalisable opposée
réalisable NON réalisable

Patient D

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non Réalisable

Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule


Non réalisable Non réalisable Non réalisable opposée
Non réalisable

64
Partie Pratique
Moyen Main-Milieu du Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
Dos Non réalisable réalisable opposé
Non réalisable Non réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
réalisable NON réalisable réalisable opposée
Non réalisable

Tableau 6 : Les donnés du bilan fonctionnel du coude

65
Partie Pratique

1.8.Bilan psychologique :

 Les patients A, C, D, sont coopérants et motivées a la rééducation.

 Le patient B peu motivé.

 Tous les patients sont anxieux et soucieux de leur avenir.

2. Diagnostic kinésithérapique :

- des douleurs à la palpation de la cicatrice au niveau du matériel

- des limitations articulaires dans tous les mouvements du coude

- des douleurs à la mobilisation du coude se déclenchant en fin de flexion et d’extension


ainsi qu’en pronation et supination

- une amyotrophie du MS gauche.

3. Objectifs :

• Lutter contre la douleur


.
• Récupérer les amplitudes articulaires manquantes.

• Instaurer une éducation thérapeutique au patient pour prévenir la récidive

- améliorer l’extensibilité du biceps

- augmenter les amplitudes articulaires du coude et du poignet gauche

4.Les principes :

4.1.Les principes de la prise en charge sont les suivants :

 Expliquer les techniques kinésithérapiques et le déroulement de la séance aux patients

 Respecter le seuil de la douleur.

 La rééducation doit être progressive, lente et douce.

- Respecter les consignes chirurgicales, c’est-à-dire débuter le renforcement musculaire


selon un mode isométrique avec résistance ou concentrique sans résistance, le temps de
retrouver une stabilité de coude.

66
Partie Pratique

- rester non-irritable durant les différentes techniques

- respecter la fatigabilité de la patient

- stimuler la motivation de la patiente ou la canaliser suivant son état d’esprit.

5.Prise en charge :

5.1 Les matériels et les techniques utilisées :

-Infrarouge.

-Le massage.

-la cryothérapie.

-Mobilisation passive et active.

5.2. Traitement

Le traitement s’est déroulé en 5 semaines avec une fréquence de (4) séances par semaine.
La séance a durée 1h 15min minutes et s’est répartie en trois (03) phases :

• Phase 01(15 minutes) : Préparation de la zone.

• Phase 02 (50 minutes) : Traitement du coude.

• Phase 03(10 minutes) : Récupération.

• Education thérapeutique et auto rééducation

Phase 01 : préparation de la zone

• Infrarouge :

Après avoir installé la patiente en DD sur la table de massage, on a allume la lampe


d’infrarouge placé à une distance de 60 cm du patient pendant 15 minutes.

67
Partie Pratique

Phase 02: Rééducation de coude

• Massage :

Les séances débutent par un massage antalgique du bras, du coude et de l’avant-bras


gauche, permettant un relâchement du patient ainsi qu’un levé de tension des contractures.
La patiente est positionnée en décubitus dorsal. Des manœuvres d’effleurages, de pressions
glissées et de pétrissages profonds sont réalisées à but de détente musculaire. Le massage
se poursuit par des manœuvres de friction sur les contractures, de palpé-roulé sur
l’ensemble du bras et de l’avant-bras. Ces manœuvres, réalisées à vitesse lente, ont pour
but de libérer les zones douloureuses.

Figure 34 : Pression glissé Figure 35 : : pétrissage profond Figure 3 :


manœuvre de de l’avant-bras

68
Partie Pratique

Figure 36: Pression glissé

• Massage transversal profond :


On a réalisé des frictions transversales tout au long de la fibre musculaire . La force
perpendiculaire appliquée ainsi que le rythme, ont été adapté au seuil supporté par la
patiente.

Figure.37 : Massage
transversal

69
Partie Pratique

• Massage cicatriciel :
Ce massage a pour but de libérer les tissus autour de la cicatrice permettent ainsi de libérer
le coude. La cicatrice peut être responsable d’une limitation articulaire.

Figure 39 : Massage cicatriciel


Figure 38 :Massage cicatriciel

Figure 40 : Massage cicatriciel

70
Partie Pratique

Travail actif :

Le patient va réaliser des exercices fonctionnels en bilatéral et en actif, par example on


demande au patient de lever les mains en tendant le coude

Figure 41 :travail actif en extension de coude Figure 42 : travail actif extension de

coude avec élévation des épaule

Figure 43 : mouvement de marionnette

71
Partie Pratique

Travail actif-aidé

Le travail actif aidé va donner une certaine autonomie au patient dans sa rééducation. En
effet, le patient va pouvoir se mobiliser seul, soit grâce à un autre membre sain, soit avec
l’aide de matériel de type bâton, ballon de klein, pouliethérapie

Figure 45 : Travail actif-aidé


Figure 44 : Travail actif-aidé

Figure 46 : Travail actif-aidé

72
Partie Pratique

5. Mobilisation passive :
 On applique les techniques de mobilisation passive manuelle de 10min par mouvement.
Les patients sont installés en décubitus dorsal, coussin sous la tête.

On faire 4 série de 10 fois dans chaque mouvement avec un repo de 10s apres chaque serie

On doit respecte la chronologie de la prise en charge

Figure 47 : mobilisation passive


Figure 48 : mobilisation passive en extension
en supination

73
Partie Pratique

Figure 49 : mobilisation passive en


pronation Figure 50 : mobilisation passive en flexion

Figure 51 : mobilisation passive en flexion Figure 52 : mobilisation passive en flexion

74
Partie Pratique

Figure 53: mobilisation passive en


extension

Technique contracté-relâché
Pour récupérer l’extension, on demande au patient
de faire une flexion maximale contre résistance. A
la fin du mouvement, le thérapeute tire le segment
du membre vers l’extension.

Pour récupérer la flexion, on fait la manœuvre


inverse. Cette technique doit être modulée en
fonction de l’état tendineux du patient pour éviter
tout risque de rupture.

Figure 54 : Contracté-relâché vers

l’extension( Récupération de la flexion)

75
Partie Pratique

Postures :

Le maintien d’une position dans la durée va permettre de réduire le flexum important du


coude ainsi que le déficit d’extension et la prono supination
je place le coude des patients en posture de flexion pendant 10 min puis en posture
d’extension 10min

Figure 54 : postures en extension dans la période Figure 55 : postures dans la période


initial de notre Prise en charge
la période initial de notre Prise en charge

76
Partie Pratique

Figure 56 : postures instrumental dans

des défèrent mouvement

Le renforcement musculaire :

La force des fléchisseurs est développée autour


de 90° de flexion, meilleures conditions
mécaniques, le bras de levier est alors le plus
grand. La résistance est appliquée à l’avant-bras.
Les muscles travaillent en course interne. Pour
les extenseurs, le secteur de force est à 30 – 40°
de flexion, le travail se fait également en course
interne. On peut utiliser des exercices de
«pousser».

77
Partie Pratique
Les épicondyliens et les épitrochléens ne devront pas être négligés dans leur fonction de
stabilisateurs latéraux du coude.
On préconise des exercices de renforcement musculaire par sollicitation
multidirectionnelle.

Figure 57-58 :renforcement

Figure 59 :travail en concentrique du brachial


Muculaire en utilisent la poulie

78
Partie Pratique
Figure 60 :renforcement du brachial
Antérieur

Figure 61 :renforcement des extenseurs du bras

Phase 03 : récupération :
• Etirement musculaire:
Suite aux mobilisations passives, des étirements musculaires sont effectués afin de lutter
contre les rétractions. Ils sont réalisés selon un mode passif par le kinésithérapeute. Pour
respecter la physiologie musculaire et être efficaces, ils sont effectués de façon lente,
prolongée et couplés à la respiration de mes patients. Un temps de maintien de 1 à 2
minutes permet d’atteindre la déformation plastique du muscle et ainsi d’en allonger
efficacement sa longueur.
La cryothérapie :

Après chaque séance, je glace le coude à l’aide d’une vessie pour limiter les réactions
inflammatoires. Un linge est intercalé entre la peau et le froid pour protéger le revêtement
cutané. Le froid a un effet analgésique. La vessie est appliquée m, la température cutanée
ne diminue plus de manière significative. La cryothérapie est utilisée en fin de séance, en
fin de journée ou à l’apparition de douleurs

79
Partie Pratique

La prise en charge du patient D a été spécifique car il ne s’agit


pas d’une arthrolyse mais plutôt d’un ostéosynthèse ce qui nous a amené a respecter
certaines consignes donc :

Les
phase
s Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4

- Travail - Mobilisations - Mobilisations - Mobilisations


passives et
épaule, actives actives avec actives avec
poignet, aidées du coude résistance résistance
Protocole doigts autorisées progressive maximale
suivi
- Mobilisations - Postures avec - Postures avec
Actives du
coude
Pas de travail
de
renforcement
contre
resistance charges charge
- Automobilisations progressives maximale
du coude selon douleur
- Renforcement,
Musculaire
progressive

Tableau 7 :
Phases de rééducation selon les consignes chirurgicales dès le début de ma prise en
charge de patient D.

80
Partie Pratique

6. Bilan final :

Le bilan final a été réalisé le au sein du service de kinésithérapie externe à CHU Frantz
FANON

6.1. Bilan de la douleur :

Patient A B C D

EVA 2/10 6/10 4/10 1/10

Le tableau 8 résume les valeurs de l’intensité de la douleur à la fin du traitement :

Tableau 8: Les donnés de l’intensité de la douleur

• La douleur a diminué pour toutes les patientes.

• La valeur moyenne de l’intensité de la douleur est égale à 3.25 selon l’EVA

6.2Bilan morphologique :
Inspection :
Les patients B,D présente une symétrie du coude

De profil : diminution du flessum de coude gauche chez le patients D B


Et du flessum de coude gauche chez le patients A. C.

 Palpation : - Diminution considérable de la Douleur à la palpation de l’articulation du


coude chez les patients A,B,C,D

Pas de craquement chez les 04 patients A,B , C, D, Lors de la flexion et l’extension chez
tous les patients,

des contractures musculaires et des zones d’hypo extensibilité sont retrouvées.


Des contractures musculaires sont retrouvées sur tout le trajet du biceps brachial ainsi
qu’au niveau du trapèze supérieur.

des cicatrises non adherants chez tous les patients.

81
Partie Pratique

6.3. Bilan articulaire :

Les valeurs des amplitudes articulaires du coude obtenues à la fin du traitement :

Paetient Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 125° 130° 140° 142°

A Extension -15° -10° 0° 0°

Pronation 85° 90° 90° 90°

Supination 75° 80° 90° 90°

Paetient Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 140° 145° 120° 125°

B Extension 0° 0° -30° -25°

Pronation 90° 90° 40° 45°

Supination 90° 90° 30° 32°

82
Partie Pratique
Paetient Coude droite Coude gauche
Actif Passif Actif Passif
Flexion 130° 135° 140° 145°

C Extension -20° -15° 0° 0°

Pronation 75° 80° 90° 90°

Supination 60° 62° 90° 90°

Paetient Coude droite Coude gauche


Actif Passif Actif Passif
Flexion 140° 145° 140° 142°

D Extension 0° 0° -10° -5°

Pronation 90° 90° 85° 90°

Supination 90° 90° 80° 85°

Tableau 9 : Les donnés du bilan final articulaire du coude

• Augmentation des amplitudes articulaire du coude pour toute les patientes.

83
Partie Pratique

6.4Bilan musculaire :

Patient A Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur

Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
5 5 5 4 4 5 5 5 4
la force

Patient B Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur


Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
3 3 3 3 3 3 3 3 3-
la force

84
Partie Pratique

Patient C Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur

Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
4- 4- 4 3+ 3+ 5- 5- 5- 4
la force

Patient A Flexion Extension Pronation Supination

Biceps Brachial Brachio- Triceps Anconé Carré Rond Biceps Supinateur


Muscles
brachial Radial brachial pronateur pronateur brachial

Evaluation de
5 5 5 4 4 5 5 5 4
la force

Tableau 10: Les donnés du bilan final musculaire du coude

• Une amélioration de la force musculaire pour toutes les patientes.

85
Partie Pratique
6.5. Bilan fonctionnel :

Patient C
A

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non
Réalisable
Réalisable
Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule
réalisable Non
réalisable
réalisable réalisable
Non réalisable opposée
réalisable
Non réalisable
Moyen Main-Milieu Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
du réalisable Non
réalisable
réalisable opposé
Dos NON
réalisable
Non réalisable réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
réalisable
réalisable réalisable
réalisable réalisable
réalisable opposée
NON
réalisable
réalisable

Patient B

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Non Réalisable
Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule
Non Non réalisable Non réalisable opposée
réalisable Non réalisable
Moyen Main-Milieu Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
du Non réalisable réalisable opposé
Dos réalisable
Non réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
réalisable réalisable réalisable opposée
réalisable

86
Partie Pratique

Patient A

Plan postérieur Plan externe Plan antérieur Plan intèrne


Top
Main au-dessus de la tête
Réalisable
Supérieur Main-Nuque Main-Oreille Main-Front Main-Epaule
réalisable réalisable réalisable opposée
réalisable
Moyen Main-Milieu Main-Taille Main-Poitrine Main-Taille
du réalisable réalisable opposé
Dos réalisable
réalisable
Inférieur Main-Fesses Main-Poche Main-Ceinture Main-Poche
réalisable réalisable réalisable opposée
réalisable
Tableau 11 : Les donnés du bilan fonctionnel du coude

87
Partie Pratique

6.6. Bilan psychologique


Les patientes étaient satisfaites de la prise en charge et des résultats obtenus.

6.7. Conclusion du bilan final A la fin du traitement :


• La douleur a diminuée pour toutes les patientes.

• L’entretient des amplitudes articulaires du coude a abouti à une bonne mobilité


articulaire de ce dernier.

• Les patientes ont bien apprécié les résultats obtenues

6.8. Conseils d’hygiène de vie :


• Pratiquer des mouvement flexion extension pronosupination au minimum 20 minute par
jours

• Automassage

• Etirement des muscles du coude.

88
Partie Pratique

III. Résultats :

1. Méthode de traitement de données :

Une analyse descriptive quantitative des résultats a été effectuée. Les données ont été

analysées avec le tableur Excel.

2. Analyse de données :

Les résultats à évaluer sont :

• L’évolution de la douleur au niveau de la région cervicale et dorsale haute

• L’évolution de la force musculaire du membre sup

• L’évolution des amplitudes articulaires du coude.

2.1. Evolution de la douleur chez les patientes :

L’évolution de la douleur de chaque patiente au cours du traitement sera représentée sous


fourme d’histogramme où l’axe vertical représente l’intensité de la douleur (EVA) et l’axe
horizontal représente les patientes.

Intensité (EVA) Evolution de la douleur de chaque pa-


9
tiente
8

5
Douleur initial
4 Douleur final

0 patiente
A B C D

Figure 62 : Evolution de la douleur par patiente au cours du traitement

89
Partie Pratique
Analyse :

• Le patiente B, présentent une douleur maximale égale à 8 selon l’EVA au début du


traitement.

• La douleur initiale chez les patientes A, C, D, varie entre 6 et 7 selon l’EVA.

• Le patiente D, présente une douleur minimale, en fin du traitement égale à 1 selon


l’EVA.

• La douleur à la fin du traitement, va de 1 jusqu’à 4 selon l’EVA, chez les patientes A,B,
C,D.

2.2. Evolution de la douleur au cours du traitement :

L’évolution de la douleur durant le protocole sera présentée sous forme de courbe où l’axe
vertical représente l’intensité de la douleur (EVA) et l’axe horizontal représente les
patientes.

Evolution de la douleur au cours du traitement


8
Intensité (EVA)
7

5
douleur
4

0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Analyse :
• La moyenne de la douleur au début du traitement est égale à 7 selon l’EVA.

• La moyenne de la douleur à la fin du traitement est égale à 3.25 selon l’EVA.

• La douleur s’est diminuée avec un pourcentage de 53.57 %

90
Partie Pratique

2.3. Evolution des amplitudes articulaires du coude :

L’histogramme représente l’évolution des amplitudes articulaires du coude où l’axe


horizontal représente les semaines du traitement et l’axe vertical représente les amplitudes
articulaires mesurées

amplitude articulaires
160
Fléxion Series2

140 Series4

120 Series6

Series8
100

80 série1=patient D
série 2=patient B
série3=patient A
60 série 4=patient C

40

20

0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Figure 63 : Evolution dans le temps de l’amplitude en flexion du coude atteint des


patient.

amplitude articulaires
0 Series2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Series4
-10
Series6

-20 Series8

-30 série1=patient A
série 2=patient B
série3=patient C
-40 série 4=patientD

-50

-60 semaine
Figure 64 :
Evolution
dans le temps de l’amplitude en extension du coude atteint des patient.

91
Partie Pratique

amplitude articulaires
90 Series2

80 Series4

70 Series6

60 Series8
50
série1=patient A
40 série 2=patient B
série3=patient C
30 série 4=patientD

20

10

0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Figure 65 :
Evolution
dans le temps de l’amplitude en pronation du coude atteint des patient.

amplitude articulaires
90 Series2

80 Series4

70 Series6

60 Series8
50
série1=patient A
40 série 2=patient B
série3=patient C
30 série 4=patientD

20

10

0 semaine
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Figure 66 : Evolution dans le temps de l’amplitude en supination du coude atteint des


patient.

92
Partie Pratique
Analyse :

Un gain articulaires important chez tout les patients

La patiente B n’a pas bien recuperer par apport au autre patients

3. Interprétation de résultats :

Les résultats ont été obtenus après avoir réaliser le bilan final. Un nombre total de 2
hommes et 2 femmes, ont été mises sous traitement durant une période de 8 semaines.

• L’analyse des résultats de l’évolution de la douleur, évaluée à l’aide de l’EVA, amontré


que cette dernière a nettement diminué pour toutes les patientes.

La valeur minimale est égale à 2 selon l’EVA et celle maximale est égale à 6 selon l’EVA
à la fin du traitement.

La cotation 8 selon l’EVA correspond à la valeur initiale maximale de la douleur et celle


minimale est égale à 6.

• La douleur s’est diminuée avec un pourcentage de 53.57 %


•Progression des amplitudes articulaires chez tout les patients.

IV. Discussion :
Pour lutter contre cette raideur, de nombreux moyens ont été mis en place. Des mesures
d’amplitude sont réalisées une fois par semaine dès le début de la prise en charge.
La récupération de mobilité en flexion de coude est réellement accélérée depuis le début de
traitement , le seuil de la douleur a reculer de facon certaine au fur et a mesure de la prise
en charge, et permettant ainsi de gagner sur les amplitudes de mobilisations du coude.
Concernant l’amplitude de flexion et d’extension, nous pouvons constater sur les
graphiques la progressions notable et la facilite de récupération mais de facon uni latéral .

Difficultés rencontrées lors de la prise en charge :


La douleur tres marques surtout au stade post chirurgical.
l’adaptation à l’aménagement des horaires de rééducation.
la lenteur d’évolution dans la prise en charge. L’autorisation de mobilisation du coude par
le chirurgien arrive relativement tardivement dans la rééducation en raison d’un
traumatisme initial d’une grande complexité dont la réduction chirurgicale a été difficile
chez le patient D
Dificulté de récupération sur le rodage articulaire.

93
Partie Pratique
Méthodologie de l’enquête :
Réaliser une enquête c’est interroger un certain nombre d’individu en vue d’une
généralisation.

L’enquête :
L’enquête est une méthode interrogative de recherche qui vise à recueillir des informations
sur un sujet précis. La réalisation de l’enquête se fait sur une population choisie et définie
par l’opérateur.

Parmi les différentes méthodes d’enquête, on a utilisé le questionnaire comme support.

Objectif de l’enquête :
Le but de notre enquête réalisée par questionnaire est d’évaluer les connaissances des
kinésithérapeutes sur la raideur du coude post opératoire.

I. Matériel et méthode :

1. Choix de l’outil :

Le questionnaire à été choisi car il permet de recueillir un grand nombre d’avis et


d’information en ciblant une large population de kinésithérapeute.

Le questionnaire à l’avantage d’être anonyme, gratuit, simple et rapide à remplir. Comme


il permet de suivre à temps réel les réponses obtenues.

2. Type d’étude :

Il s’agit d’une enquête par questionnaire anonyme destinée aux kinésithérapeutes, avec des
questions à choix unique et d’autres à choix multiples.
3. Population :

La population ciblée est constituée de tous les kinésithérapeutes diplômés.

94
Partie Pratique

4. 4. Lieux de l’étude :

Nous avons réalisé une enquête par questionnaire destinée aux Kinésithérapeutes afin
d’apprécier leur pratique de traitement kinésithérapique de la raideur du coude post
opératoire. Nous avons partagé notre questionnaire sur les réseaux sociaux.

5. Elaboration des questionnaires :

Le questionnaire à été rédigé en Avril 2022. Il débute par une explication brève présente
l’objet et l’objectif de l’enquête. celui-ci se compose en trois grandes parties :

A. Les données individuelles du kinésithérapeute :

Tout d’abord, les premières questions, dites « d’identité », permettent de caractériser la


population ciblée ;

-le lieu de travail.

- Le mode d’exercice (salarié ou libéral),

- Le nombre d’année d’expérience.

B. Les connaissances et les informations sur le coude généralement et notamment sur


la raideur du coude:

Ces 8 questions permettent :

-De recueillir des informations sur l’information reçue durant le cursus d’étude afin de
déterminer d’éventuels besoins de formation ou de formation continue.

-Une évaluation des connaissances des kinésithérapeutes, ce qui permet d’estimer leurs
expériences face à la rééducation de la raideur du coude post opératoire .

C. La prise en charge de la raideur du coude post opératoire :

Puis dans cette partie, Les dernières questions, visent à identifier les techniques et les
moyens utilisés par les kinésithérapeutes face à la rééducation de la raideur du coude.

95
Partie Pratique

6. Déroulement de l’enquête :
Après avoir rédigé et vérifié si les questions sont appropriées à la population cible, le
questionnaire à été vérifié et validé par nos encadreurs.

6.1. Mode de diffusion :

Notre étude a débuté le 15 avril 2022 et a pris fin le mai 2022.

On a commencé de partagé le questionnaire sur les réseaux sociaux.

6.2.Le retour des questionnaires:

Durant la période de l’enquête, 32 personnes ont répondu. Donc l’analyse statistique porte
sur 32 questionnaires.

II. Analyse:
1. Méthode de traitement de données :

Une analyse descriptive des résultats a été effectuée.

Les données ont été analysées à l’aide du tableur Excel.

1. Traitement, analyse et interprétation de données :

A) Informations générales :

Question 1 : Répartition des kinésithérapeutes selon leurs Wilaya

figure n°1

3%
6%

blida
12% alger
tipaza
44% tiziouzou
boumerdas
ain defla
12%

22%

Figure 1 : Répartition des réponses selon la wilaya des kinésithérapeutes.

96
Partie Pratique
Analyse :

14 kinésithérapeute de BLIDA.

7 kinésithérapeutes d’ALGER.

04 kinésithérapeutes de TIPAZA.

04 kinésithérapeutes de TIZI OUZOU.

02 kinésithérapeutes de BOUMERDES

01 kinésithérapeute de AIN DEFLA.

Question02 : répartition des kinésithérapeutes selon l’année de l’obtention de leurs


diplômes :

Réponse Nombre Pourcentage

Avant 5 25 78 % 3%
6%
ans
De 5 à 10 4 13 % 12%
ans
De 10 à 20 2 6% Avant 5 ans
De 5 à 10 ans
ans De 10 à 20 ans
Plus de 30 ans
Plus de 30 1 3%
ans

78%

Figure 2: l’année de l’obtention de diplôme.

Analyse : :

78 % de nos kinésithérapeutes interrogés ont obtenu leur diplôme de kinésithérapie avant


5ans, 13 % d’eux entre 5 et 10 ans, 6 % d’eux entre 10 et 20 ans et 3 % de kinésithérapie
ont obtenu leur diplôme depuis de 30 ans.

97
Partie Pratique

Question 3 : Répartition des kinésithérapeutes selon leurs modes d’exercices :

Réponse Nombre Pourcentage


16%

Activité 27 84%
salariée
Activité libérale
Activité salariée
Activité 5 16%
libérale

84%
Figure 3: Mode d'exercice

Figure 3: Mode d'exercice.

- Analyse : La majorité de notre population d’étude exerce leur activité au niveau du


secteur étatique soit 84%

B) Les connaissances et les informations sur le coude généralement et notamment sur


la raideur du coude:

Question 4 : Répartition des kinésithérapeutes selon leurs connaissances sur l’anatomie de


l’articulation du coude :

oui non
Réponse Nombre Pourcentage

Oui 32 100%

100%

Figure 4: Répartition selon la connaissance sur l’anatomie


du coude

98
Partie Pratique

Analyse : tout les kinésithérapeutes interrogés soit 100% ont des connaissances sur
l’anatomie du coude.
On constate que tout les personnes interrogées qui ont répondu « Oui » à la question 4 la
source de leur connaissance est : la formation initial.

Question 05 : La répartition des kinésithérapeutes selon la connaissance de la raideur du


coude :

oui non
Réponse Nombre Pourcentage

Oui 32 100%

Figure 5 : La répartition selon la


connaissance de la raideur
du coude 100%

Analyse : On remarque que 100% des


kinésithérapeutes connu la raideur du coude.

-On constate que 69% des kinésithérapeutes affirment que leurs connaissances sur la
raideur du coude sont suffisantes, 31% d’entre eux estiment que leurs connaissances sont
moyennes

99
Partie Pratique

Réponse Nombre Pourcentage Suffisante Moyen

Suffisante 22 69% 31%

Moyen 10 31%

69%

Figur
e 6: L'évaluation de la connaissance

Question 06 : la répartition des kinésithérapeutes selon les informations reçues


sur la rééducation du coude durant leurs cursus de formation paramédicale :

Réponse Nombre Pourcentage


Figure n° 7
oui non

oui 25 78
22%

non 7 22

Figure 7 : Répartitions des


kinésithérapeutes 78%

selon leur connaissance sur la


rééducation du
coude.

Analyse : Tous les 32 kinésithérapeutes 100% ont répondu qu’ils ont reçu des
informations sur la rééducation du coude durant leurs cursus de formation paramédicale.

100
Partie Pratique

 On a constaté que plus de la moitié des kinésithérapeutes ont des informations sur la
rééducation du coude par la documentation.

Réponse Nombre Pourcentage


Figure
7 : Répartitions des kinésithérapeutes
Formation 20 63%
initiale
65%

Documentation 10 31% 55%

45%

35%
Formation 2 6% 25%
supplémentaire
15%

selon leur source de connaissance sur la 5%


formation initiale documentation formation supplémentaire
rééducation du coude. Series1 0.63 0.31 0.06

101
Partie Pratique
Question 07 : Connaissez-vous l’arthrolyse du coude ?

Réponse Nombre Pourcentage non


13%

Oui 28 87

Non 4 13

oui
88%

figure 9 : La répartition de connaissance de l’arthrolyse.

Analyse : On remarque que la majorité des kiné ont des connaissances sur l’arthrolyse du
coude.

Question 08 : es que la cause de la raideur du coude que avez-vous pris en charge c'est
l'arthrolyse ?

Réponse Nombre Pourcentage


22%

Oui 7 22

Non 5 16 oui
non
arthrolyse et autre cause
arthrolys 20 62 16%
62%
e et autre
cause

Figure 10 : La répartition des cas selon la cause la raideur.

102
Partie Pratique

C) La prise en charge de la raideur du coude :

Question 09 : répartition des kinésithérapeutes selon la prise en charge de la raideur du


coude.

Figure n 9
Réponse Nombre Pourcentage

Oui 32 100%
oui
non
Non 0 0%

100%

Figure 11: La prise en charge de la raideur du coude.

Analyse : tout les kinésithérapeutes prennent en charge des raideur du coude .

-Les services où ils travaillent prennent en charge des patients.

Question 10 : Répartition des kinésithérapeutes selon le nombre prise en charge des


raideur du coude par moi.

70

Réponse Nombre Pourcentage 60

50

5 à 10 19 59% 40
patients Series1
30

Moins de 5 12 38% 20
patients
10

Plus de 10 1 3%
0
patients 5 à 10 patients Moins de 5 patients Plus de 10 patients

Figure 12: Le nombre des patients par mois

103
Partie Pratique

Analyse : La prise en charge 5 à 10 patients par mois est élevée un taux 59.38%, et 37.5%
des kinésithérapeutes prennent en charge moins de 5 patients par mois alors que 3%
prennent en charge plus que 10 patients.

Question 11 :que pensez vous de cette prise en charge(massage-mobilisation active


passive-postures-Technique de contracter-relâcher-Renforcement
musculaire,criyotherapie) :

90

80
Réponse Nombre Pourcentage
70

60
Suffisante 4 13%
50
Series1
40
Moyenne. 27 84%
30

20
Insuffisante. 1 3% 10

0
Suffisante Moyenne. Insuffisante
Figure 13: L’opinion des kine sur cette prise en
charge

Analyse : On remarque que la majorité des kiné 84% trouvent que cette prise en charge est
moyenne .Alors que 3 % trouvent que cette prise en charge est insuffisante.

13% des kine trouvent que cette prise en charge est suffisante.

104
Partie Pratique

Question 12 : Quelle est la durée d’une séance de traitement ?

moins de 60 min 1h-1h,30min 2h


Réponse Nombre Pourcentage
13% 6%

moins de 2 6%
60
minutes
1h- 26 81%
1h,30min
2h 4 13%
81%

Figure 14 : Répartition des réponses selon la


durée d’une séance de traitement

Analyse : 6% trouvent qu’une séance de traitement dure moins de 60 minutes, 81%


trouve qu’elle dure entre 1h et 1h,30 minutes tandis que 13% trouve que la durée est plus
de 2h.

Question 13 : Quel est la fréquence des séances, par semaine ?

Moins de 3 3 plus que 3


Réponse Nombre Pourcentage
6%

Moins de 2 6%
3 31%
3 10 31%

Plus que 20 63%


3
63%

Figure 14 : Répartition des


réponses selon la fréquence de séance par semaine

Analyse : 63% voient que la fréquence des séances est plus de trois (3) fois par semaine
tandis que 31% voient qu’elle est de trois (3) fois. Seulement 6% des kinésithérapeutes
trouve que la fréquence est de moins de trois (3) fois par semaine.

105
Partie Pratique

Question 14: Trouvez-vous que les résultats du traitement kinésithérapique sont


satisfaisants ?

oui no
oui no

31%
Réponse Nombre Pourcentage

OUI 22 69%

Non 10 31% 100%


69%

Figure 15 : Répartition des réponses selon la satisfaction des résultats

Analyse : la majorité soit 69%, ont obtenus des résultats satisfaisants par contre au 31%
qui ne sont pas satisfaits par les résultats.

Question 15 : Avez-vous déjà rencontré des cas récidivants ?

Figure 16: Répartition des réponses selon la oui no


13%
récidivité de cas
Réponse Nombre Pourcentage

OUI 28 87%

Non 4 13%
88%

Analyse : 69% des kiné ont rencontré des

cas récidivants tandis que 13%, ne les ont pas rencontrés.

Question 16 : pensez-vous que la physiothérapie et la balnéothérapie sont parmi les


moyens nécessaire dans notre prise en charge ?

106
Partie Pratique

Réponse Nombre Pourcentage

oui 32 100%
non 0 0% Figure 17 : Répartition des réponses
selon les moyens manqué

Analyse : Tout les kinésithérapeutes pensent que la physiothérapie et la balnéothérapies


sont des moyens nécessaire dans la prise en charge de la raideur du coude

Question 17 : Répartition des kinésithérapeutes sur la proposition des exercices à


leurs patients à réaliser à domicile :

oui no

Réponse Nombre Pourcentage

oui 32 100%
non 0 0%
Figure 18: 100%

La proposition des exercices à domicile.

Analyse : tout les kinésithérapeutes 100% proposent à leurs patients des exercices à
réaliser à domicile.

107
Partie Pratique

III.Discussion :

La population de l’étude est composée de 84% de kinésithérapeutes salariée. La grande


prévalence des kinésithérapeutes interrogés a entre 3 et 5 ans de service.

13% des interrogés, ne connaissent pas l’arthrolyse du coude.

L’ensemble des kinésithérapeutes affirme qu’ils reçoivent des patients diagnostiqués par
la raideur du coude.

La majorité des kinésithérapeutes déclarent qu’ils prennent de 5 à 10 patients par mois, qui
ont de la raideur.

81% des kinésithérapeutes trouve qu’une durée entre 1h et 1h.30 minutes est l’idéale pour
le traitement de la raideur du coude avec une fréquence de plus de 3 séance par semaines.
Les résultats du traitement sont satisfaisants pour une grande partie des
praticiens même s’ils confortent des cas de récidivité.

108

Vous aimerez peut-être aussi