Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours G AP GRH
Cours G AP GRH
I INTRODUCTION
La gestion du potentiel humain a sans cesse occupé une place de
choix dans l'existence social. L'organisation et le fonctionnement de la
société sont fondés sur cette dernière: En d'autres termes, elle est un
facteur aussi déterminant en ce qui concerne la perception du phénomène
organisationnel.
En valorise l'homme commerciales ce sont leurs collaborateurs la
principale ressource, celle qui valorise les autres en effet:
« Lorsque les entreprises comme ont accès aux mêmes sources de
financement, aux même technologies qu'elles disposent d'équipements
identiques, qu'elles suivent les stratégies semblables, ce sont leurs
travailleurs, leurs capacités de créer, d'innover, aussi leur normal, leur
volonté de participer et de se jeter dans le combat, de le gagner, qui fait la
différence et assurer le succès ».
C'est dans ce cadre qu'il convient de signaler que l'investissement
ayant pour objet d'accroitre la compétitivité technique ne sont pas d'une
importance plus grande que ceux destinés à accroitre la compétitivité
humaine. Il s'agit là des évidences les mieux admises que l'on oublie le
plus souvent.
Par ailleurs, la gestion des ressources humaines est différente de la
gestion du potentiel matériel, du potentiel financier. L'homme qui fait
l'objet de la gestion des ressources humaines n'est pas une « homo
éconornicus » strico senso c'est-à-dire un simple facteur de production
mais aussi et surtout un homme qui a un passé, une pensée, ses attentes,
une vie sociale qui se déroule pour plus des 2/3 en dehors de l'organisation
où il travaille. Gérer les hommes c'est décider au sujet de ces derniers en
tenant compte de leurs personnalités, de l'environnement, du passé de
l'organisation : « entre l'évènement qui le touche et la réponse qu'ils lui
donnent s'interpose toute leur vie sociale, toutes leurs attentes
professionnelles tous leurs espoirs1
Dans le même ordre d'idée, ajoutons: l'homme n'est pas seulement
une main et un cœur, mais il est aussi une tête, c'est-à-dire un agent
autonome et libre capable de réagir non seulement contre la standardisation
taylorienne mais contre psychologique2
1
Touraine, A in Matory, B & Crozet, D. Gestion des ressources humaines, _Edition Fernand Nathan, Paris, 1984, P.11.
2
Crozier, Martory.B & Crozet D.op ; Cit. P.I7.
2
ressources humaines ;
Maitriser les biens entre la gestion des ressources humaines et
les autres discipline à savoir les sciences commerciales et financières.
Objectif spécifique
La planification des ressources est un cours qui permettra à ses
apprenants de:
De maitriser certains concepts de base de la gestion des ressources
humaines
4
1.1. De 1981-1945
La naissance et le développement de la gestion des ressources
humaines sont intimement liés aux circonstances historiques et
économiques qui ont fourni de cadre dans lequel les entreprises ont évolué
~ « l'histoire de la gestion des ressources humaines, de ses méthodes, de
ses représentations, de ses questionnement est complètement reliée à
l'histoire économique. Elle-même est rythmée par l'alternance de cycles
économiques plus ou moins favorable, qui engendrent des mouvements
sociaux porteurs de revendications nouvelles ».
Le 198 siècle a connu l'expression d'un véritable esprit industriel. Le
point de départ de cette dernière fut l'Angleterre. C'est-à partir de ce pays
que s'est propagé cet esprit industriel avant d'atteindre toute l'Europe
Occidentale. C'est la naissance du système capitaliste dont l'avènement a
donné lieu à de profondes transformations dans l'organisation du travail.
Le système capitaliste est focalisé sur la recherche d'un enrichissement, du
profit. A cet effet, plusieurs laboratoires d'expérimentation de nouvelles
techniques de production ont vu le jour.
L'avènement du capitalisme a par ailleurs eu des effets décasteurs au
niveau de la population ouvrière: « l'esprit industriel se propage dont les
effets ses acteurs se font sentir au sein de la population ouvrière, de la
population laborieuse : déqualification brutale du geste artisanal, division
du travail, exploitation forcée des travailleurs, salaires de misère qui
obligent les familles ouvrières à faire travailler les enfants très tôt pour
assurer la survie du groupe. D'ailleurs la dégradation rapide des conditions
de vie des classes laborieuses soumises à une explication sauvage n'a pas
manqué d'attirer l'attention des associations Philanthropologique, soucieuse
de la paix sociale.
Face à cet état de choses, il fait faire quelque chose en vue de ne pas
ressources humaines.
7
1. MAX WEBER
Ses talents d'observateur et d'analyse l’ont amené à mettre en
exergue un facteur aussi important dans la gestion du facteur de
développement économique, industriel (Ethique protestante et esprit-du
capitalisme).
Selon Max Weber, il y a un lien entre le protestantisme de tradition
calviniste et la modernité économique t « l'hypothèse de base de Weber est
on le sait que les valeurs puritaines facilitent le gout de méthode, l'esprit
d'entreprise et qu'elles entraînent le puritain à attribuer une importance
décisive à la- réussite professionnelle. Selon la théorie calviniste, si Dieu
est-véritablement tout puissant, immensément riche, il ne peut partager sa
puissance avec l'homme1
La croyance en un être transcendant peut rendre un travail leur
docile, aimant le travail bien fait, honnête, bref conscience cieux. La
croyance en être suprême est un facteur grâce auquel, le manager peut
promouvoir, consolider l'harmonie dans le milieu professionnel.
Dans cet ordre d'idée, faisant savoir que le facteur religieux a joué un
rôle de premier plan dans la réussite, la prospérité des activités
1
Boudon, R., Etudes sur les sociologies classiques, P.U.F, Paris, 19.98, p.60-61
8
1
Idem
10
2. FREDERIC TAYLOR
Il fonde sa théorie sur les principes-ci-après :
1. Division du travail: le travail à effectuer doit être morcelé en
plusieurs taches
2. La spécialisation: chaque tache doit être confiée à un spécialiste,
c'est-à-dire à quelqu'un qui a été formé par la tâche.
3. La motivation: il faut donner un salaire consistant aux travailleurs.
4. ELTON MA YO
Il est le fondateur de l'école des relations humaines contrairement au
taylorisme, Elton MAYO met l'accent sur le rôle essentiel du facteur
humain, du facteur relationnel dans la détermination de la productivité
économique. Il a étudié l'attitude des hommes au travail, leur psychologie
et le comportement des groupes au travail. Il accorde une place très
important à la dimension humaine de l'entreprise. Selon lui c'est en
privilégiant cet élément que la productivité du travail va augmenter
14
2. Le rôle de la hiérarchie
Ce rôle se définit ainsi en termes d'écoute et de conciliation au
personnel qu'il est utile et joue un rôle non négligeable dans la bonne
marche de t'entreprise, pour ce faire, elle doit encourag.er ses- subordonnés
à prendre des initiatives dans tout ce qui concerne la gestion courante, en
accord avec les objectifs connus et reconnus de tous. Bref, il convient de
concevoir une structure d'autorité non pas rigide mais souple, laissant plus
de responsabilité aux travailleurs
L'État met sur pied des institutions qui traduisent son souci de
promouvoir la solidarité. Au fait; il s'agit des mécanismes développés par le
pouvoir public dans le but de trouver des solutions à tous les problèmes liés
à la question sociale. Il s’agit des actions en direction des populations les
plus fragiles, (ouvriers, retraités, personnes âgées, femmes, enfants et de
l'instauration des politiques sectorielles progressives de la sécurité sociale,
politique des transferts sociaux, politiques de santé, politique de
l'emploi sont des. illustrations de la montée en puissance publiques en ce
qui concerne la solidarité.
Cette promotion du social correspond à la philosophie grâce à
laquelle l'économie et le social sont conciliés. C'est-à-dire non
contradictoire. Le social soutient la croissance, l'économie permet une
justice répartition de la croissance.
a. Le bilan social
Il constitue une étape importante dans le processus de
professionnalisation de la fonction personnel. Pour établir le bilan social, il
faut une entreprise d'au moins 300 salariés. Le bilan social présente de
façon synthétique les principales données concernant les travailleurs. Ce
document comporte sept éléments présentés sous forme d'indicateurs:
- L'emploi (le suivi des effectifs)
- La rémunération et charges accessoires
- Conditions d'hygiène et de sécurité
- Autres conditions de travail (durée, organisation, condition physiques
du travail)
- La formation
- Les relations professionnelles
- Les conditions de vie des salariés et leur famille dans la mesure où ces
conditions dépendent de l'entreprise (on trouvera au niveau de ce point
le rôle du comité d'entreprise. Le bilan social repose sur certains
principes à savoir.
- La conception du temps court c'est-à-dire celui de l'année à l'image du
17
3.1. La planification
Planifier c'est réfléchir profondément sur ce que l'on veut avant de
faire;
C'est décomposer la situation de départ inconfortable en unités
élémentaires qui la constitue, construire une maquette de la situation
d'arrivée à partir des unités élémentaires et noter là succession de ces
éléments;
C'est aussi régler la décadence, le rythme, la vitesse du passage de la
situation de départ défavorable à la situation finale de ces éléments.
3.3.1.1. Procédure
1. Recherche de l'information
Pour mieux planifier, il faut s'informer. La recherché de l'information
consiste à évaluer le niveau général du développement social de j'entité étudiée,
analyser les principaux problèmes (démographiques; culturels, sociaux), déceler
leurs causes et conséquences et les facteurs sue les' lesquels dew3' s'appuyer tout
programme futur du développement.
2. Opération du choix:
Opération du choix du projet consiste à:
Rechercher les solutions alternatives ;
Analyser ces solutions alternatives ;
Décider.
2.1. La recherche des solutions alternatives:
Recherche les stratégies-à utiliser pour atteindre la situation souhaiter;
Laisser les, gens donner librement leurs idées.
3. Analyse approfondie
L'alternative est-elle valable? le projet vaut-il la peine?
Repend-il à un besoin réel de la communauté? Le rapport cout-bénéfice
est-il raisonnable?
L'alternative est-elle faisable ? A-t-on des ressources humaines,
matérielles et financières nécessaires pour atteindre le résultat attendu?
3.1. Décision
Après l'analyse des alternatives du point de vue de leur validité et de leur
faisabilité, il faut décider du projet à réaliser, de l'activité à entreprendre.
rapports.
La procédure: c'est une suite, dans un ordre déterminé, des opérations pour
atteindre un résultat précis. Elle guide l'action. C'est une pré-
programmation qui permet d'aller vite et bien.
5. Le règlement
Un règlement est une décision qui impose, de faire Ou de ne pas faire
quelque chose. Il impose un comportement qui ne discute pas. C'est un- guide
d'action, simple, qui indique simplement l'action à faire· ou à ne pas faire.
Exemple: le travail commence à 8h00h Et se termine chaque jour à 15h. il
est interdit de se bagarre sur les lieux de service, etc.
b. L'optimisation
Tout se fait en tenant compte des contraintes que représentent les
ressources disponibles, les possibilités d'embauche, les promotions nécessaires.
Le modèle est alors conçu.
6.4.2.2. LA GESTION DE CARRIERE
Elle est généralement définit comme "ensemble des règles permettant
d'organiser la mobilité vertical et horizontale des agents. Elle vise d'une part, à
construire des parcours professionnels de qualité capable d'améliorer
l'employabilité des collaborateurs, d'autre part à procurer à l'organisation des
collaborateurs possédant les compétences requises pour effectuer leurs tâches et
assurer leurs responsabilités. Pour assurer sa croissance, l'entreprise en tant
qu'organisation se transforme en fonction des décisions internes et des pressions
de l'environnement. La flexibilité et la qualité de son personnel dépendent en
grande partie de son aptitude à choisir les hommes, à les préparer à des
nouvelles fonctions, à les affecter en tenant compte de leurs aspirations- et de
leurs capacités potentielles.
La mise en place d'un programme de développement peut être considérée
comme un investissement de l'entreprise exigeant un effort immédiat dont les
résultats futurs pourront être mesurés en termes d'accroissement de productivité,
d'amélioration du climat social, de diminution des couts, d'accroissement de
stabilité du personnel, d'amélioration de flexibilité humaine de l'organisation.
Un plan de développement global des ressources humaines vises à
connaitre puis à planifier pour agir, il comporte normalement les deux phases
suivantes:
des carrières. Elle s'inscrit aussi dans une perspective d'amélioration des
relations de travail en favorisant le dialogue entre les responsables hiérarchiques
34
a. l'air de hiérarchie
Le supérieur hiérarchique donne un avis sur l'évolution possible de
ses subordonnés. Il s'agit du délai de cette évolution et les actions à mettre
en place pour les favoriser. Cependant, les décisions du supérieur
hiérarchique est temps à attribuer.
Certains potentiels pourront être laissés dans l'ombre
volontairement ou non. Pour pallier) cela, l'on fait recours à une autre
méthode, celle du consensus hiérarchique.
Les avis sont classés comme suit:
- Evolutif immédiat;
- Bien dans leur poste;
- A réorienter;
- Evolutif à temps plus lointain;
- Trop récemment nommés.
1
Dura J-P., et Weil R., Sociologie contemporaine, Vigot, Paris, 1990, p.17.
40
professionnelles.
Le conflit anomique peut être le point de départ pour tout
changement social.
Elle se conçoit en termes d'une inadaptation à l'évolution de la
vie en société. Cet état des choses est en mesure d'entrainer
l'amplification des conflits contraire aux modèles établis par la société.
1
Boudon R., et Bourricaud R., Op Cit, 1998, p.403
46
., La
Le non reconnaissance
manque de vérité dedes droits des ;
transparence c'
/ ., Le non-respect des, textes légaux.
1.4.4. STRATEGIES
- La négociation
- La médiation
- L'arbitrage
- La conciliation
L'efficacité de ces stratégies est fonction dans une large mesure
du savoir- faire. Ceci peut permettre d'aboutir à une 'Solution gagnant!
gagnant. Par ailleurs, la résolution des conflits va ensemble avec la
prévention. Dans la mesure où toute résolution permet de prendre
toutes les précautions en vue d'éviter les conflits. Enfin, le conflit n'a
pas que des aspects négatifs. Il comporte également quelques aspects
1
Lascaux, J.L Pratique de la médiation, une méthode alternative à la résolution des conflits, ed E.$.F Paris 2007
4è ed P8l
52
état de choses. Dès mon avènement en 1965 ; j'ai bon songé à associer
les femmes zaïroises à la gestion de la chose publique. J'ai
estimé que sa sagesse, sa prudence, sa maturité, le regard particulier
sur la société qui lui donne son estime maternel, son rôle familial
seraient des atouts importants pour la pacification et la construction du
pays 5.
1
Ambroise Kitenge-ya, Le rôle de la femme zaïroise dans la société contemporaine, Thèse de doctorat en
sociologie, Université Nationale du Zaïre, campus de Lubumbashi, Lubumbashi, 1978
58
2. le mouvement religieux
L'élément religieux fournit pas mal de renseignement pour toute
étude sociologique. En effet, toute société primitive ou moderne
dispose d'un ensemble des coutumes des lois. Ces dernières
renferment les principes, les pratiques, les structures dont le but
consiste à garantir la recherche de l'harmonie sociale à maitriser, à
sanctionner, à corriger tout ce qui s'oppose au « vivre-ensemble ».
L'élément religieux
prend part active à cela: « la religion joue un rôle fondamental dans la
recherche des relations harmonieuses par référence à une instance de
transcendance. Elle permet de dépassement des conflits par des
pratiques de réconciliations « (sacrifices). En tout cela, il s'agit de ce
qu'on appelle le « vivre ensemble1».
L'élément religieux a joué un rôle de premier plan en ce qui
concerne la construction, le rayonnement de" la société congolaise tant
coloniale que poste coloniale. La convention entre le Saint-Siège et le
roi Léopold Il témoigne le degré d'implication du religieux dans
l'organisation sociale2. Dans le cadre de cette convention, l'état
colonial avait concédé aux missions des terres et des moyens
nécessaires à la construction des chapelles et des œuvres sociales
(écoles, terrains sportifs, maisons de scout, foyer social). Ces terres
1
Banze bane « pourquoi la violence» ? Réflexion sur les moments douloureux de la transition démocratiques
au Zaïre -Afrique n°2'60 (1992 pp.133-141}
2
Bulletin offlciel du Congo-Belge 1908-1909, p.23
60
1
Mwilambwe Mwende, Les mécanismes socio-culturels de gestion des violences familiales à Lubumbashi,
Thèse de doctorat en sociologie, Université de Lubumbashi, Lubumbashi, 2008
63
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION....................................................................................1
CHAPITRE CINQUIEME : LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
FACE AU GENRE....................................................................................4
CHAPITRE PREMIER: DEVELOPPEMNT DE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES......................................................................5
1.1. De 1981-1945................................................................................5
1. MAX WEBER....................................................................................6
2. FREDERIC TAYLOR.........................................................................9
3. HENRY FAYOL (1841-1952).............................................................10
4. ELTON MA YO.................................................................................11
CHAPITRE DEUXIEME: LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES FACE
A CERTAINES PROBLEMATIQUES........................................................16
2.1. La gestion des ressources humaines: problèmes d'éthique. .16
2. La gestion des ressources humaines approche interdisciplinaire. .18
CHAPITRE TROISIEME : LA PLANIFICATION DES RESSOURCES
HUMAINES......................................................................................... 22
3.1. La planification..........................................................................22
3.2. But et intérêt de la planification..............................................22
3.3. Types de planification...............................................................22
4. Formulation des objectifs du projet...........................................23
5. Le règlement.................................................................................25
67