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Corrige TD 6 Ro 2023-2024
Corrige TD 6 Ro 2023-2024
Et de la Recherche Scientifique
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Union – Discipline – Travail
I-Bibliographie indicative:
- Droit civil, Régime juridique des obligations-Droit des biens, EL Hadj Soro S. Fangnigué
et BONY R. Serge, 3eme éd., ABC, 2015.
- Le fait générateur de la responsabilité contractuelle, M. FAURE ABBAD,col. De la
Faculté de droit et des sciences sociales, LGDJ, 2003.
- Les obligations, Alain BENABENT, 8ème éd. Monchrestien, 2011.
- Droit civil, Les obligations, TERRE François, SIMLER Philippe et LEQUETTE Yves,
11ème éd., Précis Dalloz, 2013.
- Droit des obligations, Sylvain RANDRIANAHINORO, éd. Centre malgache de promotion
du livre.
- Le Régime général des obligations après la réforme, Maxime JULIENNE, éd. LGDJ,
Lextenso, 2017, p. 91 et s.
- La subrogation personnelle, J. MESTRE, préf. Pierre KAYSER, Bibliothèque de droit
privé, tome 6, LGDJ 1979.
- Cession de dette ou délégation : transport de dette ou nouveau débiteur? V. D.
HOUTCIEFF, Dr. et patr. n° 249, juillet-août 2015, p. 75.
II – Questions théoriques :
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III – Cas pratiques (Discussion en séance) :
CAS 1 :
ADAMA et YACOUBA viennent vous consulter. Un contentieux est sur le point de
mettre un terme à une amitié longue de plusieurs années. En effet, pour financer les
études de sa petite amie AïCHA, ADAMA a emprunté la somme de 10 millions
auprès de son ami YACOUBA. Il était convenu que ADAMA lui rembourse dans
un délai de 2 années. À l’échéance, lorsque YACOUBA s’est présenté pour obtenir
payement, ADAMA lui a imposé son insolvabilité, mais lui propose en échange sa
Mercedes. Face au refus de YACOUBA de souscrire à cette proposition, ADAMA
lui rétorque qu’il est obligé d’accepter cette proposition et que de toute façon il n’a
pas d’argent à lui donner. Tout en qualifiant la modalité de cette obligation, dites-
nous ce que vous pensez de l’affirmation de ADAMA.
CAS 2:
La compagnie MANGUE DU NORD pour son activité de stockage de ses produits
fruitiers signe un contrat de location avec la compagnie BATIMPLUS. Le loyer
mensuel est fixé entre les parties à 500.000 F. En raison de la mauvaise qualité de la
récolte, la compagnie MANGUE DU NORD n’a pas payé son loyer depuis 4 mois.
Pour échapper au payement de sa dette, elle prétend ne rien devoir car ayant procédé
à divers travaux de réparations d’une valeur de 600.000 F à ses frais à la demande
du propriétaire. Qu’en pensez-vous ?
CAS 3:
La banque NBI a cédé à la banque ICIBICI la créance de 10 millions qu’elle avait
contre l’entreprise CHINETALK spécialisée dans la vente de téléphone portable. Le
directeur de l’entreprise CHINETALK, à par devant notaire, accepté sans réserve
ladite cession ? Mais à la date d’échéance, CHINETALK oppose à la banque
ICIBICI la compensation de la somme de 5 millions que la banque NBI lui devait au
titre d’un contrat de livraison de téléphones. Ce moyen de défense a-t-il des chances
de prospérer ?
Commentez l’article 1247 du Code civil : « Le payement doit être exécuté dans le
lieu désigné par la convention. Si le lieu n’y est pas désigné, le payement, lorsqu’il
s’agit d’un corps certain et déterminé, doit être fait dans le lieu où était, au temps de
l’obligation, la chose qui en fait l’objet.
Hors ces deux cas, le payement doit être fait au domicile du débiteur.»
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PROPOSITION DE CORRIGÉ TD 6 DOIT CIVIL LICENCE 3 :
II-Questions théoriques :
Le paiement doit être fait en principe par le débiteur ou solvens mais rien ne
s’oppose à ce que le paiement soit effectuer par un tiers qui y a intérêt par un
exemple un codébiteur ou une caution. Ce peut être aussi un tiers qui n’est pas
intéressé au paiement mais qui agit au nom et en l’acquit du débiteur. (Article 1236
C. Civ.)
Exception : s’il s’agit d’une obligation de faire. Par exemple si vous voulez vous
faire fabriquer un sac par un artisan bien déterminé vous ne saurez être contraint
d’en accepter un confectionner par un autre. (Article 1237 C. Civ.). Le paiement au
nom d’autrui est donc possible qu’il s’agisse d’un mandat, d’une gestion d’affaire
ou d’une libéralité.
- Si une dette est échue et d’autres non, l’imputation se fait sur la dette échue,
même si les autres sont plus onéreuses ;
3
- Si toutes les dettes sont échues, l’imputation doit s’opérer sur celle que le
débiteur avait le plus intérêt à régler au moment du paiement, c’est-à-dire sur
celle qui était pour lui la plus onéreuse. Ainsi, en présence de deux prêts dont
un seul est cautionné, les juges du fond peuvent apprécier qu’il est dans
l’intérêt du débiteur d’imputer le versement qu’il a fait sur le montant du prêt
cautionné, le débiteur se libérant ainsi à la fois vis-à-vis du créancier et des
cautions, et non du seul créancier. En revanche, si le cautionnement ne
garantit qu’une partie de la dette, les paiements partiels faits par le débiteur
principal s’imputent d’abord, sauf convention contraire, sur la portion non
cautionnée ;
- Si les dettes sont d’égales natures, l’imputation se fait sur la plus ancienne ;
l’ancienneté ayant trait, non pas à la date d’échéance, mais à la date de
naissance de l’obligation ;
- Enfin, si toutes les dettes ont la même ancienneté, l’imputation se fait
proportionnellement sur chacune d’elles.
Ces règles légales d’imputation sont supplétives. Toutefois, elles ne peuvent être
écartées que par une stipulation expresse.
4/Définissez la compensation.
Voir cours.
5/Présentez les différents modes de compensation.
Voir cours.
6/La compensation est-elle d’ordre public ?
Voir cours.
7/Définissez la dation en paiement.
Voir cours.
8/La dation en paiement est-elle d’origine légale ou fruit de l’autonomie de la
volonté ?
Voir cours.
CAS 1 :
ADAMA et YACOUBA viennent vous consulter. Un contentieux est sur le point de
mettre un terme à une amitié longue de plusieurs années. En effet, pour financer les
études de sa petite amie AïCHA, ADAMA a emprunté la somme de 10 millions
auprès de son ami YACOUBA. Il était convenu que ADAMA lui rembourse dans
un délai de 2 années. À l’échéance, lorsque YACOUBA s’est présenté pour obtenir
payement, ADAMA lui a imposé son insolvabilité, mais lui propose en échange sa
Mercedes. Face au refus de YACOUBA de souscrire à cette proposition, ADAMA
lui rétorque qu’il est obligé d’accepter cette proposition et que de toute façon il n’a
pas d’argent à lui donner. Tout en qualifiant la modalité de cette obligation, dites-
nous ce que vous pensez de l’affirmation de ADAMA.
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SOLUTION :
Dire en l’espèce qu’il s’agit d’une dation en paiement (convention par laquelle le
débiteur transfert la propriété d’une chose à son créancier qui accepte de la recevoir
à la place et en paiement de la prestation due).
Cependant, Les affirmations de ADAMA ne sont pas exactes car selon l’article
1243 du code civil le créancier ne peut être contraint de recevoir une autre chose que
ce qui est lui est due. Aussi, le créancier n’est-il pas tenu d’accepter ce que
ADAMA lui donne en dation.
CAS 2:
La compagnie MANGUE DU NORD pour son activité de stockage de ses produits
fruitiers signe un contrat de location avec la compagnie BATIMPLUS. Le loyer
mensuel est fixé entre les parties à 500.000 F. En raison de la mauvaise qualité de la
récolte, la compagnie MANGUE DU NORD n’a pas payé son loyer depuis 4 mois.
Pour échapper au payement de sa dette, elle prétend ne rien devoir car ayant procédé
à divers travaux de réparations d’une valeur de 600.000 F à ses frais à la demande
du propriétaire. Qu’en pensez-vous ?
SOLUTION :
CAS 3:
La banque NBI a cédé à la banque ICIBICI la créance de 10 millions qu’elle avait
contre l’entreprise CHINETALK spécialisée dans la vente de téléphone portable. Le
directeur de l’entreprise CHINETALK, à par devant notaire, accepté sans réserve
ladite cession ? Mais à la date d’échéance, CHINETALK oppose à la banque
ICIBICI la compensation de la somme de 5 millions que la banque NBI lui devait au
titre d’un contrat de livraison de téléphones. Ce moyen de défense a-t-il des chances
de prospérer ?
SOLUTION :
Commentez l’article 1247 du Code civil : « Le payement doit être exécuté dans le
lieu désigné par la convention. Si le lieu n’y est pas désigné, le payement, lorsqu’il
s’agit d’un corps certain et déterminé, doit être fait dans le lieu où était, au temps de
l’obligation, la chose qui en fait l’objet.
Hors ces deux cas, le payement doit être fait au domicile du débiteur.»
PLAN