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1.

Concernant la rage, les propositions suivantes sont correctes sauf :

a. Le virus de la rage est neurotrope


b. La rage humaine déclarée est mortelle dans 80 % des cas
c. La vaccination antirabique doit être appliquée à toute personne mordue par un
chien non identifié
d. Il n'y a pas de contre-indication au traitement vaccinal antirabique
e. La sérothérapie est indiquée dans les morsures graves par un animal suspect

2. Un animal enragé peut transmettre le virus rabique à l'homme :

a. Par léchage ou morsure


b. Par contact urinaire
c. Dans les 5 à 8 jours qui précèdent sa mort
d. Par ses excréments
e. Par projection et inhalation de particules virales

3. Concernant la rage :

a. Elle peut être transmise à l'homme par la salive d'un animal apparemment sain
b. L'incubation chez l'homme est, en moyenne, inférieure à une semaine
c. La rage réalise une encéphalomyélite mortelle chez l'homme
d. L'enzootie actuelle en Algérie a pour principal réservoir le renard
e. La vaccination antirabique curative ne peut être effectuée qu'en centre antirabique
spécialisé

4. Que faut-il faire, chez un homme de 28 ans victime d'une morsure récente par un
chien inconnu ?

a. Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse


a. Traitement vaccinal antirabique
b. Aciclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7 jours
c. Application sur les plaies de gentamicine qui est rabicide
d. Injection d'immunoglobulines standard (0,3 ml/kg)

5. En cas de morsure grave par un animal suspect de rage :

a. Il faut suturer rapidement les plaies de morsure


b. Il faut tuer aussitôt l'animal mordeur
c. Le médecin traitant commencera immédiatement la vaccination antirabique
d. Il faut préférer le vaccin antirabique inactivé préparé sur culture de cellules diploïdes
humaines
e. On peut infiltrer la plaie de sérum antirabique
6. Proposition(s) correcte(s) concernant la Brucellose :

a. Est une septicémie de type lymphatique


b. Est une septicémie de type thrombophlébitique
c. Est une septicémie à localisation endocarditique fréquente
d. N'est pas une septicémie puisque le germe en cause n'est pas retrouvé en
hémocultures
e. Est une septicémie à localisation cérébrale fréquente

7. Est en défaveur du diagnostic de brucellose :

a. Fièvre
b. Splénomégalie
c. Sciatalgies
d. Leucocytose avec polynucléose neutrophile
e. Orchite

8. Un agriculteur de 40 ans est hospitalisé pour rechute d'une fièvre au décours d'un
syndrome grippal. Quatre (4) hémocultures en flacon de Castaneda aérobie sont
pratiquées ainsi qu'un bilan sérologique de brucellose. Les réponses du laboratoire
sont les suivantes :
Epreuves à l'antigène tamponné (EAT) : positif
Séro-agglutination de Wright : positif au 1/640
Immunofluorescence : positif au 1/640
Les hémocultures sont négatives après 40 heures d'incubation.

8-1. Ces données :

a. Peuvent correspondre à une brucellose


b. Peuvent correspondre à une brucellose aiguë
c. Permettent d'exclure une brucellose
d. Permettent d'exclure une brucellose aiguë
e. - Sont caractéristiques d'une brucellose à la phase chronique

8-2. mesures à entreprendre en priorité :

a. Attendre les résultats d'un antibiogramme


b. Pratiquer une IDR à la mélitine
c. Entreprendre une désensibilisation
d. Débuter le traitement antibiotique
e. Rechercher une interférence sérologique
8-3 . Antibiotique(s) pouvant être utilisé(s) dans le traitement de la brucellose

a. Ampicilline
b. Rifampicine
c. Colimycine
d. Tétracycline
e. Erythromycine

9. Après cinq jours de traitement par amoxicilline, à dose convenable, d'une méningite
à Neisseria meningitidis, de l'adulte, la persistance d’une hyperthermie doit faire
rechercher :

a. péricardite
b. abcès hépatique
c. déficit du système complémentaire
d. brèche ostéodurale au niveau de l'étage antérieur du crâne
e. résistance acquise du méningocoque

10. L'analyse cytochimique du L.C.R. au cours d'une méningite à Méningocoque


comporte les données suivantes, sauf :

a. Présence de nombreux polynucléaires


b. Diminution de la glycorachie
c. Augmentation de la protéinorachie
d. Taux de chlorures abaissé
e. Bactéries souvent très rares à l'examen direct

11. Devant un liquide céphalo-rachidien purulent, vous retenez en faveur d'une


méningite à méningocoque :

a. Notion d'épidémie
b. Association à une atteinte des nerfs crâniens
c. Oto-mastoïdite récente
d. Antécédent de traumatisme crânien avec fracture de la base du crâne
e. Association à un purpura pétéchial

12. Monsieur X., 33 ans, est adressé en urgence pour syndrome méningé avec
hyperthermie majeure. L'interrogatoire révèle que, deux ans auparavant, ce patient
a déjà eu à 2 reprises une méningite rapidement guérie par une antibiothérapie.
Vous évoquez :

a. Méningite récidivante
b. Méningite décapitée
c. Hématome sous dural
d. Neuro-paludisme
e. Hémorragie méningée

13. On peut traiter une méningite par :

a. Ampicilline
b. Erythromycine
c. Céfotaxime
d. Chloramphénicol
e. Colistine

14. L’examen le plus pertinent pour diagnostiquer une fièvre typhoïde débutante:

a. La numération formule sanguine


b. L'électrocardiogramme
c. Le sérodiagnostic de Widal
d. Le prélèvement de gorge
e. Aucune des réponses précédentes n'est exacte

15. Modalité(s) indirecte(s) de transmission de la fièvre typhoïde :

a. Consommation de crudités
b. Contact avec les animaux domestiques (chat, chien)
c. Consommation de coquillages
d. Injections médicamenteuses
e. Eau de boisson

16. Après traitement correct d'une fièvre typhoïde, un sujet reste porteur de
salmonelles. Que doit-on rechercher ?

a. abcès splénique
b. lithiase biliaire
c. ulcère de l'estomac
d. diverticule de Meckel
e. abcès appendiculaire

17. Outre le chloramphénicol qui reste un traitement classique, on peut utiliser dans le
traitement de la fièvre typhoïde :

a. pénicilline G
b. ceftriaxone
c. érythromycine
d. colimycine
e. cotrimoxazole

18. Salmonella typhi :

a. S'appelle encore ""bacille d'Eberth""


b. Est gram positif
c. Fait partie des entérobactéries
d. Possède toujours des antigènes somatiques de type O
e. Possède souvent un antigène Vi

19. La chloroquine est l'anti malarique de chimio prévention le plus adapté pour un
séjour dans une zone chloroquinosensible. Quelle durée de chimio prévention vous
paraît nécessaire ?

a. Du premier au dernier jour du voyage


b. Huit jours avant le départ, tout le séjour et six semaines après le retour
c. Huit jours avant le départ tout le séjour et huit jours après le retour
d. Du premier au dernier jour du voyage et quatre semaines après le retour
e. En cas d’utilisation des Fluoroquinolones : du premier au dernier jour du voyage et
quinze jours après le retour

20. Un sujet rentre d'un voyage de 6 mois dans le nord de l'Inde, durant lequel il n'avait
pris aucune chimioprophylaxie antiparasitaire. Il présente brutalement une fièvre à
40‫آ‬°C, des troubles gastriques (nausées, vomissements), des troubles de la
conscience avec légère confusion. L'examen clinique montre une hépatomégalie
discrète. Ce sujet est pâle, vraisemblablement anémique.
Vous évoquez en priorité un accès pernicieux de paludisme. Le diagnostic sera
confirmé en urgence par :

a. Ponction sternale
b. Examen parasitologique de selles
c. Ponction lombaire
d. Frottis sanguin à la recherche d'hématozoaires
e. Sérodiagnostic de paludisme

21. Un paludisme à Plasmodium falciparum peut être traité par :

a. Métronidazole (Flagyl®) en perfusion intraveineuse


b. Chloroquine (Nivaquine®) per os
c. Glucantine en intramusculaire
d. Déhydroémétine en sous cutané
e. Quinine en perfusion intraveineuse
22. Vecteur(s) responsable(s) de la transmission du paludisme:

a. Phlébotome
b. Glossine
c. Anophèle
d. Phlébotome
e. Chrysope

23. Un coma fébrile chez un patient revenu d'Afrique depuis 10 jours doit faire évoquer
en premier lieu :

a. Choléra
b. Amibiase
c. Bilharziose
d. Paludisme
e. Leishmaniose

24. On peut traiter une pneumopathie à Pneumocystis carinii chez un immunodéprimé


par :

a. Cytosine-arabinoside
b. Triméthoprime-sulfaméthoxazole (Bactrim®)
c. Aminoside
d. Pentamidine
e. Macrolide

25. Mr. X., âgé de 37 ans, ancien toxicomane, séropositif connu vis-à-vis du virus de
l'immunodéficience humaine (test Elisa et Western Blot) depuis 4 ans environ,
consulte pour une toux persistante non productive évoluant depuis 15 jours. Depuis
2 jours, il se sent dyspnéique tandis que sa température atteint 39 5°‫آ‬. Le reste de
l'examen clinique est normal.
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) chez ce patient ?

a. Pneumonie à.Pneumocoque
b. Pneumonie à Cryptosporidilum
c. Pneumonie à Pneumocystis carinii
d. Pneumonie varicelleuse
e. Pneumonie à Cytomégalovirus

26. Un homme de 30 ans, homosexuel, est hospitalisé pour un état fébrile autour de 38
‫آ‬° depuis 2 mois accompagné de sueurs nocturnes. Il signale une diarrhée qui évolue
en même temps. Il existe un amaigrissement de 10 kg. (Poids normal 75 kg, taille
1m77). On retrouve une hypertrophie des chaînes ganglionnaires cervicales
postérieures et des adénopathies axillaires bilatérales. Chaque ganglion mesurant
environ 1 cm de diamètre. Ces adénopathies sont fermes.

Parmi les éléments cliniques présentés, vous retenez en faveur d'une pathologie liée
au HIV :

a. Amaigrissement
b. Fièvre
c. Adénopathies persistantes
d. Diarrhée
e. Aucun de ces signes

27. Le principal récepteur cellulaire du virus VIH est :

a. CD1
b. CD2
c. CD3
d. CD4
e. CD5

28. Les propositions suivantes concernant le syndrome d'immunodéficience acquise


(SIDA), sont incorrectes, sauf :

a. Il touche seulement les individus de sexe masculin


b. Il n'existe pas avant l'âge de 10 ans
c. Il est caractérisé par un déficit portant principalement sur l'immunité humorale
d. Il entraîne habituellement la mort par suite d'un sarcome ou d'une infection
e. Il est transmis uniquement par voie sexuelle

29. Un patient présente une diarrhée intense d'apparition brutale, avec selles afécales
incessantes, avec vomissements, hypothermie profonde, asthénie. L'examen
physique retrouve une déshydratation globale avec collapsus et oligurie. Quel
diagnostic retenez-vous ?

a. Salmonellose majeure
b. Shigellose
c. Toxi-infection alimentaire à staphylocoque
d. Choléra
e. Amibiase colique

30. Le diagnostic d'une toxi-infection alimentaire à Salmonella chez l'adulte repose sur :

a. recherche de la toxine dans l'aliment suspect


b. hémoculture
c. coproculture
d. recherche de la toxine dans le sang du sujet
e. sérodiagnostic

31. Le(s) agent(s) pathogène(s) suivant(s) peut (peuvent) provoquer un syndrome


dysentérique :

a. Vibrion cholérique
b. Salmonella typhi murium
c. Shigella
d. Entamoeba histolytica
e. Staphylococcus aureus

32. Une diarrhée fébrile est causée par :

a. Choléra
b. Toxi-infection alimentaire à Salmonella typhi murium
c. Amibiase intestinale de l'adulte
d. Toxi-infection alimentaire à Staphylococcus aureus
e. Yersiniose

33. Le traitement d'une toxi-infection alimentaire à staphylocoque comporte :

a. Pénicilline G
b. Pristinamycine
c. Gentamicine
d. Colimycine
e. Aucun des produits précédents

34. Porte(s) d'entrée d'une septicémie à staphylocoques dorés :

a. Cutanée
b. Dentaire
c. Utérine
d. Digestive
e. Cathéter veineux

35. Les splénectomisés sont exposés à des septicémies bactériennes gravissimes dues
particulièrement à :

a. Staphylocoque doré
b. Colibacille
c. Salmonelle
d. Pneumocoque
e. Listeria
36. Au cours de l’état de choc septique, on ne retrouve pas :

a. Polypnée
b. Bradycardie
c. Oligurie
d. Marbrure
e. Chute tensionnelle

37. L'ecthyma gangréneux d’Ehlers est une infection cutanée retrouvée au cours de :

a. Septicémie a pneumocoque
b. Septicémie a méningocoque
c. Septicémie a pseudomonas aeruginosa
d. Septicémie a staphylocoque
e. Septicémie a E Coli

38- Une semaine après avoir été opéré d’un adénome prostatique compliqué de
rétention urinaire aigue, un patient de 80 ans, diabétique est admis aux urgences
pour état général altéré, faciès toxique, fièvre à 40°C,frissons, diarrhée, polypnée
d’installation brutale, subictère, tachycardie et une TA à 90/60 mm Hg.

Quel diagnostic évoquez-vous ?

a. Septicémie
b. Pyélonéphrite
c. Choc septique
d. Méningite
e. Paludisme

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