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Analyse Comptable Et Financière Du Bilan
Analyse Comptable Et Financière Du Bilan
I. Structure du bilan
La présentation comptable du bilan met en évidence de grandes masses significatives :
- à l’actif : valeurs immobilisées, stocks, tiers débiteurs, soldes financiers débiteurs ;
- au passif : capitaux à long et à moyen terme, tiers créditeurs, soldes financiers créditeurs.
L’importance relative de ces masses caractérise la structure du bilan comptable : par exemple,
dans telle entreprise valeurs immobilisées = 46% de l’actif et, dans telle autre seulement 21%,
on dira que les structures des deux bilans sont différentes.
Valeurs Valeurs
Immobilisées Immobilisées
Stocks
Capitaux
propres
Capitaux
Dettes
permanents
PASSIF : deux ou quatre financières
masses masses
Dettes à
Dettes à
court terme
court terme Trésorerie
passif
2- Masses et Postes
L’appartenance de tel poste à l’actif et telle masse est généralement sans ambiguïté (exemple
« caisse » fait partie de la masse « disponible ») ; mais certains postes font à ce sujet, problème.
D’où la nécessité d’un retraitement.
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n’inclut pas tous les éléments fonctionnels permettant d’expliquer comment la trésorerie
est générée, puisque, par exemple, les effets escomptés non échus ainsi que le crédit-bail
sont toujours hors bilan,
ne met pas en valeur tous les soldes économiquement et financièrement significatifs.
Objet des retraitements : permet d'introduire dans le bilan les éléments pertinents qui n'y
sont pas et de regrouper les comptes selon une logique cohérente.
Le bilan financier donne priorité aux préoccupations d’une part des actionnaires qui
veulent recenser l’ensemble de leurs avoirs et leur engagement dans l’entreprise, d'autre
part des créanciers qui veulent savoir si l'entreprise est capable de tenir ses engagements
à leur égard en cas de liquidation, c'est-à-dire si elle est solvable, ou est capable de tenir
ses engagements en situation normale, c'est-à-dire Si elle est liquide.
Le bilan fonctionnel regroupe les comptes en fonction de leur nature et non de leur
échéance. Ainsi, les dettes financières à long terme dont l'échéance est inférieure à un an
sont regroupées avec celles dont l'échéance est supérieure à un an. Son objectif est
d'expliquer la génération de la trésorerie de l'entreprise à partir de l'ensemble de ses
fonctions opérationnelles et à travers ses emplois et ses ressources.
A- Bilan Fonctionnel
Il classe les comptes du bilan de façon à expliquer la situation financière de l'entreprise et plus
précisément son équilibre (ou déséquilibre) financier selon les différents cycles qui caractérisent
la vie de l’entreprise.
Les deux autres correspondent au cycle d’exploitation : ce sont l’actif circulant et le passif
circulant. Ils résultent du cycle d’exploitation. On distingue :
L’actif circulant (montant brut des stocks, créances et disponibilités)
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Les dettes du passif qui ne sont pas financières (dettes fournisseurs, dettes diverses.
Capitaux
Immobilisations propres +
Emplois BRUTES provisions et Ressources
amortissements
Stables + dettes
stables
financières
Dettes
Actif circulant Actif circulant d’exploitation + dettes circulantes
brut dettes diverses
+ solde
créditeur de
banque
b- Les retraitements
Les emplois stables sont évalués à leur valeur brute. Les amortissements et provisions sont
transférés dans les ressources stables et ajoutés aux capitaux propres. Ils représentent des
capitaux épargnés donc ce sont une source d’autofinancement pour le renouvellement des
immobilisations ou les dépréciations probables.
Les charges à répartir qui figurent en bas du bilan comptable sont regroupées avec les
immobilisations dans les emplois stables. Ces charges sont en effet assez proches des frais
d’établissement et sont assimilées à des immobilisations dans l’analyse fonctionnelle.
Elles sont donc éliminées de l’actif
Retranchées des capitaux propres au passif
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□ Concours bancaires et soldes créditeurs de banques
Ils sont classés parmi les dettes financières. Cette solution est justifiée lorsque ces comptes
représentent des fonds laissés de manière permanente à la disposition de la société, c’est le cas
notamment des comptes bloqués.
En revanche, ils doivent figurer dans les dettes circulantes (dettes diverses) lorsqu’ils
représentent des dépôts temporaires (ex rémunération des dirigeants en instance de
prélèvement)
Ceux-ci doivent être éliminés aussi bien à l’actif du bilan qu’au passif. En contrepartie, les
créances et les dettes concernées par ces écarts doivent être ramenées à leur valeur d’origine.
Certains éléments ne figurant pas dans le bilan comptable doivent être intégrés dans le bilan
fonctionnel.
Lorsqu’une entreprise a besoin de trésorerie, elle a la possibilité d’escompter les effets qu’elle
détient sur ses clients, ou encore de céder ses créances.
La créance cédée disparaît du bilan de l’entreprise, mais celle-ci reste tenue de rembourser la
banque en cas de défaillance du client.
Les effets escomptés non échus et les créances cédées sont :
Ajoutés à l’actif circulant dans les créances d’exploitation
Ajoutés aux dettes circulantes dans les soldes créditeurs de banques.
□ Le crédit bail
En principe le preneur est locataire jusqu’à la levée éventuelle de l’option d’achat. Il n’est pas
propriétaire du bien. Néanmoins sur la base du principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence, le preneur va inscrire le bien au bilan.
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Ainsi, la valeur d’origine de l’équipement est ajoutée aux immobilisations
L’équivalent des amortissements qui auraient déjà été effectués est ajouté aux ressources
propres.
L’équivalent de la partie non amortie est ajouté aux dettes financières.
Exemple 1
La société Anafi utile depuis trois ans un matériel industriel financé par un contrat de crédit-bail
dont les dispositions sont les suivantes :
Valeur à neuf du matériel 5 600 000 F
Durée du contrat : 5 ans dont 2 restants à courir
Valeur du matériel en fin du contrat : 2 800 000 F
Loyer annuel : 1 000 000 F
1- Calculs
Annuité d’amortissement linéaire représentant la dépréciation annuelle du matériel
2- Retraitement
On réintègre
Aux emplois stables…………………………………………….5 600 000
Aux ressources stables………………………………………..5 600 000
Dont amortissements………….………….560 000 x 3 =1 680 000
Dont dettes financières….5 600 000 - 1 680 000 = 3 920 000
Exemple 2
La société IRIS dont le bilan suit, utilise depuis un an un matériel industriel financé par un
contrat de crédit-bail, dont les caractéristiques son les suivantes :
- Valeur du matériel neuf 15 000 000 F ;
- Durée du contrat : 4 ans ;
- Loyer annuel : 3 800 000 F
- Valeur du matériel en fin du contrat 5 000 000 F
Retraitement
1- On réintègre dans les emplois stables la valeur du matériel neuf soit 15 000 000 F.
2- On ajoute aux ressources stables :
- Au titre des amortissements, une annuité soit F
- Au titre des dettes financières la part correspondant au financement : 15 000 000 –
2 500 000 = 12 500 000 F
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SOCIETE IRIS – BILAN AU 31 DECEMBRE N (EN CENTAINES DE FRANCS)
Actif Brut Amort. Passif
Prov Net Net
Actif Immobilisé Capitaux propres
Concessions, brevet, logiciel 6 500 3 250 3 250 Capital social 180 000
Constructions 350 000 105 000 245 000 Prime d’émission 11 250
Matériel et outillage 241 000 98 000 143 000 Réserves 129 000
Matériel de transport 53 000 16 500 36 500 Report à nouveau 500
Résultat 67 750
Titres de participation 27 500 27 500 Total I 388 500
Prov. pour risques et charges 9 500
Total I 678 000 222 750 455 250 Total II 9 500
Actif circulant Dettes
Stocks et en-cours 68 500 950 67 550 Emprunt auprès des Ets de Cr (1) 250 000
Avances et acptes versés s/cde 12 000 12 000 Avances et acpte reçu s/cde 5 500
Clients et compte rattachés 121 600 3 400 118 200 Fournisseurs et comptes rattachés 26 500
TVA déductible 10 800 10 800 Dettes fiscales et sociales 98 500
Créances diverses 10 000 10 000 Autres dettes d’exploitation 1 000
VMP 50 000 500 49 500 Dettes sur immo et cpte rattachés 12 500
Disponibilités 99 500 99 500 Dettes fiscales (IS) 28 000
Charges constatées d’avance (1) 1 200 12 000 Produits constaté d’avance (2) 4 000
Total II 373 600 4 850 368 750 Total III 426 000
Total général 1 051600 227 600 824 000 Total général 824 000
(1) charges d’exploitation (1) dont conc. Bancaire 23 000
(2) produits d’exploitation
Montant des effets ENE 75 000
Actif Passif
Actif immobilisé Capitaux permanent
Immobilisations corporelles Capitaux propre
Immobilisations incorporelles Amortissement et provision
Immobilisations financières Dette financière à long terme
Actif circulant Passif circulant
Stock Dette fournisseur
Créances client (CCR) Dette fiscales et sociales
Autre dettes d’exploitation
Autres créances d’exploitation
Trésorerie Trésorerie
Les VMP Concours bancaire
Solde du compte bancaire Autre facilité de caisse
La caisse Solde bancaire créditeur
i. Le fond de roulement :
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FR = Capitaux permanents – Actif immobilisé
Ou Ressources stables – Emplois stables
Le besoin en fond de roulement résulte des décalages temporels entre les décaissements et les
encaissements des flux liés à l’activité de production de l’entreprise :
Conclusion [BFR] :
Il est possible de réduire le BFR en diminuant les stocks ou en renégociant les délais client et
délais fournisseur.
iii. La trésorerie nette :
L’analyse du bilan fonctionnel consiste à comparer les montants ainsi calculés afin de s’assurer
de l’adéquation des ressources obtenues par l’entreprise avec les emplois qui en sont faits. Ainsi,
de même qu’on n’achète pas une maison grâce à un découvert bancaire, l’analyste financier
vérifiera que l’entreprise a financé ses emplois à long terme par des ressources à long terme,
c’est-à-dire qu’elle dispose d’un fonds de roulement positif.
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Il s’intéressera ensuite au BFR, qu’il détaillera en BFR structurel et BFR conjoncturel. Le
BFR structurel correspond au montant stable du BFR. En effet, même si les créances, dettes et
stocks du bilan sont à court terme, ils sont constamment renouvelés et l’entreprise a toujours un
montant minimum à son bilan. Le BFR conjoncturel correspond aux éléments éphémères des
emplois et ressources circulants, liés à des fluctuations saisonnières de l’activité ou à des
opérations exceptionnelles (cession d’immobilisation par exemple).
Exemple 1
Résolution
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BILAN FONCTIONNEL CONDENSE
Actif Montants % Passif Montants %
Exemple 2
L’entreprise MAPIKOU est une SA qui fabrique et vend des meubles de bureau en bois. Puis elle
revend des articles de décoration. Afin de sensibilisé le directeur général de l’entreprise au respect
de l’équilibre économique et financier, le DAF de l’entreprise vous remet le bilan comptable de la
société de l’exercice N
Bilan de la société MAPIKOU au 31/12/N
Actif Brut Amort. Passif
Prov Net Net
Actif Immobilisé Capitaux propres et
ressources assimilées
Immobilisations Incorporelles Capital social 89 500 000
Concessions, brevet, logiciel 7 500 000 2 800 000 4 700 000 Réserves indispensables 3 800 000
Immobilisations corporelles Réserves libres 9 560 500
Terrains 20 000 000 20 000 000 Résultat net de l’exercice 22 586 300
Bâtiments 112 000 00 38 560 00 73 439 500 TOTAL CAPITAUX PROPRES
Installations et agencements 0 0 41 535 000 ET RESSOURCES ASSIMILEES 125 445 800
Matériel 68 500 500 26 965 50 18 178 200 Emprunts 50 000 000
Matériel de transport 24 500 000 0 30 018 800 Dettes financières diverses 16 500 000
Immobilisations financières TOTAL DETTES FINANCIERES 66 500 000
46 875 000 6 321 800
Titres de participation 16 856 20 2 610 000
3 500 000 0
890 000
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 282 875 92 394 000 188 981 500 TOTAL RESSOURCES STABLES 191 946 800
500
Actif circulant Passif circulant
Stocks Fournisseurs d’exploitation 19 650 000
Marchandises 13 650 000 2 985 000 10 665 000 Dettes fiscales (3) 8 560 000
Matière 1ères et autres approv. 6 958 600 6 958 600 Dettes sociales 3 585 500
Produits fabriqués 8 456 500 8 456 500 Autres dettes (2) 7 800 000
Créances et emplois assimilés
Clients 11 865 500 3 645 800 8 219 700
Autres Créances (1) 5 960 500 5 960 500
TOTAL ACTIF CIRCULANT 46 891 100 6 630 800 40 260 300 TOTAL PASSIF CIRCULANT 39 595 500
Trésorerie Actif Trésorerie Actif
Titres de placement 2 000 000 2 000 000 Banques, crédit de trésorerie 3 000 000
Disponibilités 3 435 500 3 435 500 Banques, découverts 1 135 000
TOTAL TRESORERIE ACTIF 5 435 500 5 435 500 TOTAL TRESORERIE PASSIF 4 135 000
TOTAL GENERAL 335 202 99 524 800 235 677 300 TOTAL GENERAL 235 677 300
100
(1) Autres créances : dont 2 850 000 F de charges constatées d’avance à considérer comme H.A.O.
(2) Autres dettes : dont 5 200 000 F de produits constatés d’avance à considérer comme H.A.O.
(3) Dettes fiscales : il s’agit de l’impôt sur les sociétés à considérer comme H.A.O à 80%.
Travail à Faire
1- Après avoir procédé aux calculs justificatifs nécessaires concernant le bilan fonctionnel,
présenter pour l’exercice N, le bilan fonctionnel condensé en 8 masses.
2- Calculer :
a- Le fonds de roulement net global, le besoin en en fonds de roulement A.O et H.A.O, puis
déduire le fonds de roulement.
b- La trésorerie nette
3- Vérifier le montant de la trésorerie, en utilisant la relation existant entre le fonds de roulement
et le besoin en fonds de roulement.
Résolution
2-Les Rations
L’analyse fonctionnelle du bilan peut être complétée par une suite de Ratios.
a- Ratios d’activité.
b- Ratios de structure
B- Bilan Financier
□ Stock outil
Il correspond au stock minimum nécessaire que l’entreprise constitue pour faire face à des
besoins d’exploitation, et éviter ainsi la rupture du stock. Il est destiné à rester en
permanence dans l’entreprise, il perd donc son caractère d’exploitation ou de liquidité. Il
est donc nécessaire d’en retrancher le montant de l’actif circulant et de le reclasser parmi
les actifs immobilisés.
□ La répartition du résultat
Le bilan liquidité est toujours établi après répartition du résultat. Le bénéfice à répartir est
constitué par le bénéfice de l’exercice corrigé du report à nouveau, des résultats nets en
instance d’affectation et des prélèvements sur les réserves.
3. Trésorerie Actif
Titres de valeurs de placement facilement cessibles
PASSIF
1. Capitaux propres
Total capitaux propres (y compris les subventions d’investissements et les provisions réglementées)
A ajouter
plus values sur actif total (+)
Ecart de conversion / passif (éléments durables et circulants) sauf la part de l’impôt
latent(+)
Provision sans objet nette d'impôt latent (+)
A retrancher
Dividendes
Impôt latent sur provision pour risques sans objet
Dettes de financement à moins d'un an
Provisions pour risques avec objet à mois d’un an
Impôt latent/ subvention d’investissement et provisions réglementées à – d’un an
Exemple
En vue de bâtir une nouvelle politique financière pour l’année 2001, le directeur financier de la
société « MEPANA » vous demande une analyse financière de la situation consignée dans le bilan
au 31/12/1999.
On constate néanmoins que :
Les terrains valent en réalité les 75% de leur valeur,
L’ensemble des constructions vaut 19 000 000 F
Les installations doivent être réévaluées de 15%,
Le fonds de commerce créé par l’entreprise peut être évalué à 16 000 000 F,
30% des stocks constituent un stock outil,
20% des créances clients seront d’un recouvrement difficile et tardif,
Les effets à recevoir sont escomptables dans un plafond de 25%,
Parmi les dettes à LMT, 10% d’emprunts arrivent à échéance dans moins d’un an.
Le résultat est mis pour moitié en réserve, le reste distribué.
Travail à Faire
1. Présenter le bilan financier après avoir établi le tableau des plus ou moins values.
2. Calculer le fonds de roulement net
3. Calculer le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette
4. Calculer les ratios :
a. d’autonomie financière
b. de financement permanent
5. Porter une brève appréciation sur la situation globale de l’entreprise.
Fonds de Roulement net (FRN) = 242 500 000 – 87 900 000 = 154 600 000
Besoin en Fonds de Roulement (BEFR) = 68 500 000 – 11 300 000 = 57 200 000
Trésorerie Nette = 154 600 000 – 57 200 000 = 97 400 000
ou 98 000 000 – 600 000 = 97 400 000
2- Les Ratios
a- Ratios de liquidité
b- Ratios de l’endettement
c- Ratios de solvabilité
1. Les charges variables : Elles varient en fonction des ventes, de l'activité de l'entreprise. Elles
sont généralement proportionnelles au chiffre d’affaire.
Exemples :
- Le coût d'achat des marchandises : C’est l’exemple le plus typique de coût variable. Le
commerçant achète les marchandises en fonction des ventes. Le coût d'achat des marchandises
est directement proportionnel aux ventes.
- Les commissions des vendeurs : Le montant dépend directement des ventes réalisées par le
vendeur. Si ces ventes sont nulles, la commission sera……nulle.
2. Les coûts fixes (charges de structure) : Elles ne varient pas en fonction du chiffre d'affaire
de l'entreprise. Elles sont constantes, même si l'entreprise ne gagne rien.
II. Définition
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires ou le niveau d’activité que l’entreprise doit réaliser
pour couvrir l’ensemble des charges variables et fixes c'est-à-dire le chiffre d’affaire pour lequel
elle ne réalise ni bénéfice ni perte.
Se transforme :
Ou bien :
2. EXEMPLE D’APPLICATION :
L’entreprise « Four » réalise la fabrication et la vente d’un article donné dans les conditions
suivantes :
Prix de vente unitaire : 200 F
Charges variables unitaires : 120 F
Charges fixes globales : 80 000 F
Ventes de l’exercice : 3000 articles
Travail à faire :
1. Calculer le résultat global et unitaire.
2. Déterminer par calcul le seuil de rentabilité.
Solution :
Eléments
Chiffre d’affaires 600000
-Charges variables 360000
Marge sur coûts variables 240000
-charges fixes 80000
Résultat 160000
1er méthode :
2ème méthode :
2ème méthode :
3. REPRESENTATION GRAPHIQUE :
CT CA :
Zone de
bénéfice
CT :
Zone de SR
Perte
SR CA
a : coût variable unitaire (taux de variabilité : CV/CA)
x : CA
b : CF
Zone de
Perte
SR CA = x
Zone de
bénéfice
Zone de SR CA = x
Perte
Toute entreprise cherche à atteindre et dépasser son SR. Cet objectif est mesuré par la marge de
sécurité dont l’expression est :
2. Indice de sécurité :
L’indice de sécurité mesure la marge de sécurité en % du CA. Il indique la baisse de CA que
l’entreprise peut supporter avant d’être en perte.
Les entreprises à activité saisonnière réalisent leur CA de façon irrégulière au cours de l’exercice.
D’où il n’est pas possible de retenir l’hypothèse de régularité de l’activité.
Ces variations saisonnières en cours de l’exercice n’ont pas d’incidence sur les conditions
d’exploitation de l’entreprise et n’influencent pas la valeur du CA critique, mais par contre elles
modifient la date à laquelle il sera atteint. On décompose période par période le CA et on procède
comme suit :
Calcul du SR.
Cumuler les CA.
Calcul du PM par interpolation linéaire.
Exemple d’application :
Eléments Montant %
CA net 650 000 100
CV des marchandises vendues 400 000
MCV 250 000 38,46
CF 175 000
Résultat 75 000
Période CA cumulé
1er trimestre 220 000
2ème trimestre 420 000 Le SR se situe dans cette tranche
3ème trimestre 540 000
4ème trimestre 650 000
L’entreprise PADOV peut supporter une baisse d CA de 30% avant d’être en perte.