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Résumé cours :
Audit financier
et éthique professionnelle
ENSEIGNANT RESPONSABLE :
MR. ACHRAF MAALOUL
Audit
financier
externe interne
contractuel légal
Audit financier Assurance raisonnable = ou > à 95% (et non un niveau absolu
d’assurance (Parag. 5 de l’ISA 200)).
l’émission d’une assurance. Ces missions sont désignées par le terme « Missions
connexes ». Cependant, l’exécution de ces missions doit respecter le code d’éthique et
les normes ISQC.
Relation tripartite : Le rôle de l’auditeur est d’arbitrer entre les conflits d’intérêt des
utilisateurs des E.F. en assurant la neutralité de l’information financière indépendamment
des perspectives de chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs (Banque (conservation des
fonds), actionnaires (dividendes)…)
Règles d’éthique : la règle du plus restrictif entre la réglementation nationale et les normes
de l’IFAC.
Réalisation d’un audit d’E.F. : L’auditeur doit se conformer à l’ensemble des Normes ISA
pertinentes pour l’audit. Le texte d’une norme doit être pris en considération dans son
intégralité pour comprendre et appliquer les procédures et les principes fondamentaux.
Etendue d’un audit : procédures d’audit qui, à travers le jugement de l’auditeur et sur la base
des Normes ISA, ils sont à considérer comme appropriées en la circonstance pour atteindre
l’objectif de l’audit.
- Tests de procédures : vérifier la pertinence du SCI
- Tests substantifs : contrôle des comptes
Esprit critique : implique d’être attentif : esprit interrogatif, attentif à des conditions qui
peuvent indiquer des anomalies possibles qui résultent d’erreurs ou provenant de fraudes, et
conduisant à une évaluation critique des éléments probants.
Assurance raisonnable :
Assurance : la satisfaction de l’auditeur quant à la fiabilité d’une déclaration formulée par une
partie à l’intention d’une autre partie.
Impossibilité d’obtenir une assurance absolue : sondages, limitations inhérentes au C.I., les
E.P. sont persuasifs plutôt que concluants, jugement professionnel…
Risque d’audit : (ISA 200) risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée lorsque
les E.F. comportent des anomalies significatives. La norme n’a pas prévu le cas contraire :
exprimer une opinion inappropriée (réserve(s) ou refus) lorsque les E.F. ne comportent pas
des anomalies significatives.
L’auditeur n’est concerné que par les anomalies significatives, il ne peut donc être rendu
responsable des anomalies non détectées qui ne sont pas significatives au regard des E.F. pris
dans leur ensemble.
Opinion d’audit (p.29) :
- pure et simple (ISA 700),
- paragraphe d’observation ou sur d’autres points, (ISA 706)
- avec réserve(s), (ISA 705)
- Impossibilité d’exprimer une opinion (limitation) (ISA 705) (n’existe pas en Tunisie
mais on émet une opinion de refus de certification qui équivaut à une limitation (Cas
du stock du groupe chimique (voir alinéa 2 de l’article 269 du CSC))
- Refus de certification = opinion défavorable. (ISA 705)
Valeur de l’opinion d’audit :
- n’offre pas une garantie de pérennité de l’entité car il est possible de certifier les
comptes d’entreprises en liquidation (valeur liquidative).
- n’offre pas une garantie d’une gestion efficace et rentable de l’entité (non immixtion
dans la gestion).
- renforce la crédibilité des E.F. les E.F. ne comportent pas d’anomalies
significatives.
Source de normalisation :
Q.1. E.F. ?
Oui, IFRS, PCGA du SCE Oui, mais pas de <->, Identifier un référentiel
généralement reconnues
NB : Dans certains référentiels comptables, un état financier individuel, tel qu’un état des flux
de trésorerie et les informations données en notes annexes constituent un jeu complet d’états
financiers (état des encaissements et des paiements dans les normes IPSAS)
NB : Avant la fin de ses travaux, le professionnel peut être pressenti pour modifier l’objectif
de sa mission dont le but était de donner une assurance de niveau élevée pour la ramener â
une autre forme d’assurance. Le professionnel examine la demande avec circonspection
(précaution) et ne donne son acceptation qu’après avoir vérifier l’existence de justification
valable ayant motivé la modification.
2 Exercices d’application CAC vers E.L.
Evaluation du risque Lettre de mission Prise de connaissance Activités et textes Examen analytique
professionnel de l’entité applicables préliminaire
/environnement/SCI
Stratégie d’audit
Seuil de signification Identification et Détermination des
préliminaire évaluation du RAS réponses
Plan de mission
NB :
1. E.F. non audités : les investisseurs n’ont pas de confiance aux E.F.
2. E.F. audités : audit sans approche et méthodologie audit inefficace sans référentiel
l’investisseur a besoin d’un référentiel
3. E.F. audités par ISA + 1. Approche traditionnelle : Elle repose sur le contrôle des
comptes seulement (T.S.). Elle n’est pas efficace car elle ne vérifie pas la démarche du C.I.
besoin d’une démarche qui porte sur l’évaluation du SCI
4. E.F. audités par ISA + 2. Approche par les systèmes (de C.I.) : L’auditeur accorde un rôle
accru au système de contrôle interne. Il s'appuyait sur une analyse du CI et sur des contrôles
d'inventaire, mais de manière pas ou peu différenciée. L’auditeur déroulait une mécanique de
contrôle sur l'ensemble des procédures et des comptes de l'entreprise. Evaluation du SCI +
tests substantiels
Cette approche n’est pas efficace car elle ne prend pas en compte les zones de risques
besoin d’une démarche qui prend en compte cet aspect.
5. E.F. audités par ISA + 3. Approche par les risques (1990) : la prise en considération de
l’environnement de l’entreprise. Elle repose sur une réflexion approfondie et préalable sur la
nature des risques caractérisant l'entreprise. L’auditeur ait fondamentalement une assurance
contre les risques d'une mauvaise information comptable et financière. Ce sont donc ces
risques que l’auditeur doit identifier préalablement à ses contrôles. Evaluation du SCI +
focalisation des zones de risques + tests substantiels. Approches par
les risques
Avec les scandales récents et notamment l’affaire ENRON, cette démarche est
actuellement remise en cause
6. E.F. audités par ISA + 4. Approche « Business risk » : Elle repose en premier lieu sur la
prise en considération des risques susceptibles d’avoir une incidence sur les états financiers
(risques externes). :
Risque d’audit : (ISA 200) risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée lorsque
les E.F. comportent des anomalies significatives.
R.A. = RLC*RI*RND
RI dépend de l’entité
RAS (risque d’anomalies significatives)
RA RLC dépend de l’entité
RND dépend de l’auditeur
Risque inhérent :
Le risque inhérent correspond à la possibilité qu'une assertion comporte une anomalie qui
pourrait être significative, soit individuellement, soit cumulée avec d'autres anomalies,
nonobstant les contrôles existants ». (p 7)
Définition : c’est le risque qu’une assertion comporte une anomalie significative même avec
l’existence d’un SCI : Risques relatifs à une assertion : calculs complexes,
estimation, charges à répartir, difficultés de comptage,
éléments exceptionnels, progrès technologiques…
Risques généraux concernant l’entité et son environnement :
secteur d’activité (déclin, activité saisonnière (hôtel)…),
risques spécifiques à l’entité (FR négatif, parties liées, client/
fournisseur important, agences multiples, ≠ d’audit en N-1
intégrité des dirigeants, fraudes, catastrophe naturelle,
pandémie, incendie, vente en ligne, vente en espèces, vente à
des clients passagers, démantèlement douanier, produit
périssable (biscuit, produit pharmaceutique, …)
Un risque inhérent : - doit être maîtrisé mais ne peut être supprimé (# risque de contrôle)
NB 2 : Puis, l’auditeur financier doit rattacher chaque évaluation aux soldes des comptes
significatifs et à la classe de transactions et ce à l’échelle des assertions :
NB 3 : L’auditeur ne doit déclarer que le R.I. est élevé qu’après avoir évalué les facteurs se
rattachant aux E.F. dans leur globalité ainsi que ceux se rattachant aux assertions.
R.L.C. : Facteurs de risques liés à la conception des procédures (opérations répétitives pour
Le R.L.C. est aussi évalué à différents niveaux d’agrégation (E.F., Compte…) et dans
différentes phases d’audit. Le S.C.I. n’offre pas une efficience à 100% (comportement des
NB : Pour que le SCI soit efficient, il faut séparer les tâches incompatibles :
- Dans un milieu non informatisé : opérationnelle, conservation, enregistrement,
contrôle.
Opérationnelle Conservation Enregistrement Contrôle
GRH (pointage, …) Magasinier, Comptable : Comité d’audit
, commercial… caissier, financier -tenue de Audit interne
comptabilité ; -->Rapprochement
-rapprochement
bancaire ;
-fiches paie
Donc l’auditeur doit : 1ère étape : évaluer le RLC et le RI (Risque entité ou RAS)
RLC*RI
Non propice
Q.1.
Environnement Non C.I. inefficace
de contrôle Existe-t-il un
Propice Manuel des
procédures ? Oui, mais la
Si oui, il est
conception est
appliqué ?
bonne ?
C.I. insuffisamment
Non efficace
Application
permanente ? C.I. insuffisamment
Si non efficace
Sanction en cas
M.P. existe Oui d'erreur ou fraude
Si oui SCI efficient
C.I.
Non
inefficace
Question :
Non, je néglige ce
risque
Q1 : Risque à un Oui, je dois se
impact sur les préoccuper de ce
E.F. Oui,
risque Je dois me
--> Q2. / Ce préoccuper de ce
risque est R.
significatif Non, jugement
professionnel
Je néglige ce
risque
RND
Le découpage adopté en pratique est celui basé initialement sur les cycles ou modules de
contrôle interne et actuellement sur les processus d’activité (Business process) en termes de
métier et support : Achats-Décaissements, Ventes-Recouvrements, Stés du groupe & associés,
...
Pour chaque assertion retenue dans un processus donné, l'auditeur va apprécier, d'une
manière préliminaire, le niveau combiné du risque inhérent et du risque lié au contrôle (RI *
RC). L'approche d'audit à adopter pour chaque assertion est tributaire de ce niveau combiné
ou risque d'anomalies significatives :
Dans ce cas, l'environnement de l'entreprise est risqué et l'auditeur n'a que peu ou pas du tout
de confiance dans les procédures de contrôle interne relatives à une assertion. Ainsi, l'auditeur
devra effectuer un important travail sous forme de tests de substance, on parle alors d'une
« approche substantive » ou approche corroborative ».
Par prudence, nous avons fait correspondre à un niveau moyen du risque combiné (RI * RC)
l'approche substantive. Si non, l'auditeur peut juger bon de retenir plutôt l'approche systèmes
s'il considère que le niveau moyen du risque combiné est dû à un risque inhérent élevé qui
peut être compensé par un contrôle interne fiable.
L'évaluation du risque combiné a donc une incidence directe sur la nature, l'étendue et le
calendrier des procédures substantives à mettre en œuvre. L'auditeur peut ainsi moduler son
risque de non détection pour le situer à un niveau acceptable, étant donné le niveau de
confiance (donc le risque d'audit) prédéterminé.
Le risque d'anomalies significatives fait partie d'un ensemble encore plus large appelé risques
opérationnels, risques liés à l'activité ou risques d'affaires (Business-Risk) qui est
l'ensemble des risques auxquels s'expose une entreprise (risque commercial, financiers, de
change, ...).
Les risques d'affaires sont les risques résultant soit de conditions, de circonstances,
d’actions, d’inactions ou d’événements importants qui pourraient compromettre la capacité de
l'entité d'atteindre ses objectifs et de mettre à exécution ses stratégies, soit de l’établissement
d’objectifs et de stratégies inappropriés.
Le risque d'affaires est plus général que le risque d'anomalies significatives dans les états
financiers, bien qu'il englobe ce dernier. Le changement et la complexité peuvent être à
l'origine du risque d'affaires ; le fait de ne pas reconnaître la nécessité du changement peut
aussi constituer un risque (Nokia). Le changement peut découler, par exemple, du
développement de nouveaux produits susceptibles d'être voués à l'échec ; du caractère
inadéquat du marché, même si les produits sont développés correctement ; ou de vices
susceptibles de donner lieu à des passifs ou de menacer la réputation de l'entité. À titre
d'exemple de projets complexes, citons les projets d'ingénierie à long terme (tels que la
construction d'un navire ou celle d'un pont suspendu) dont la conduite et la gestion présentent
des risques sur les plans de l'établissement du prix, du coût de revient, de la conception et du
contrôle de la performance.
Définition du Risque :
Un risque : c’est un événement, qui s’il se réalisait, aurait des conséquences dommageables
pour l’entité.
Risque de contrepartie : Il s’agit de la dépendance de la société vis à vis d’un client ou d’un
fournisseur
Risques financiers :
D’où la nécessité de :
mise en place de ratios de suivi adaptés ;
définition d’une politique de recouvrement adaptée ;
renforcement des actions pré-contentieuses ;
obtention de garanties suffisantes et adaptées ;
amélioration des critères d’octroi des crédits…
Le cycle d’activité et celui des cash sont en décalage je m’intéresse à quel moment
l’entreprise aura des difficultés de liquidité et par conséquent de solvabilité (surtout pour une
nouvelle entité.
Après le processus d'évaluation des risques l’auditeur définira son programme d’audit
Détermine son seuil de signification approprié
Détermine la taille appropriée des échantillons des tests de conformité
Détermine le timing et de l’étendu des tests substantifs
A alléger ses contrôles sur les zones de comptes dont les risques sont faibles et par
contre, à engager des investigations beaucoup plus importantes dans d'autres zones où
les risques sont accrus.
Les assertions :
(a) assertions concernant les flux d’opérations et les événements survenus au cours de la
période auditée :
(i) survenance – les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont
Produits et se rapportent à l’entité ;
(ii) exhaustivité – toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être enregistrés,
sont comptabilisés (rapprochement des factures de ventes <-> bon de commande client <->
bon de livraison) ;
(iii) exactitude – les montants et autres données relatives aux opérations et événement ont été
correctement enregistrés (amortissement hôpital 5% ou 5) ;
(iv) séparation des périodes – les opérations et les événements ont été enregistrés dans la
bonne période comptable (rattachement des charges aux produits : toutes les charges se
rattachant aux opérations de ventes effectuées dans l’exercice ont été comptabilisées) ;
(v) imputation comptable – les opérations et les événements ont été enregistrés dans les
comptes appropriés.
(c) assertions concernant la présentation et les informations fournies dans les états
financiers :
(i) survenance, droits et obligations – les événements, les transactions et les autres
Informations fournies se sont produits et se rapportent à l’entité ;
(ii) exhaustivité – toutes les informations se rapportant aux états financiers qui doivent être
fournies dans ces états l'ont bien été ;
(iii) classification et compréhension – l’information financière est présentée et décrite de
manière pertinente, et les informations fournies dans les états financiers sont clairement
présentées (compte bancaire créditeur doit être présenté parmi « Concours bancaires…),
Avance client doit être classée au niveau des passifs courants, Avance accordée au fournisseur
doit être classée au niveau des actifs courants sauf avance sur immobilisation) ;
(iv) exactitude et valorisation – les informations financières et les autres informations sont
fournies sincèrement et pour des montants corrects.
NB : Les assertions de type « C » ne peuvent être approchées que par les T.S. : je me réfère au
référentiel comptable qui m’oblige à fournir une telle information au niveau des E.F. :
Exemple : note sur les engagements hors bilan.
Section 4 : Les étapes préalables à l'acceptation d'une mission d'audit (1ère phase)
L.M. obligatoire
pour une mission
initiale
Principe : établir une lettre de mission (L.M.)
L.M. encouragée
Modalités pour une mission
d'acceptation récurrente
Exception : dans le cadre d'une mission récurrente,
l'auditeur peut signer le PV de l'AGO qui l'a désigné
sans préparer une lettre de mission
Lettre de mission : mentions obligatoires dans la lettre de mission : droits et obligations p39
Remarques :
- Mission d’audit conjoint (co-audit) : une L.M. commune (voir norme de l’OECT sur le
co-CAC (2006)) (p38)
Lettre de mission
Acceptation Signature double
(Auditeur + D.G.)
2. Etapes de la planification
Les E.P. collectés lors de l’évaluation des risques sont pertinents mais insuffisants. Ils
doivent être accompagnés par des T.P. et des T.S. car ils ne fournissent pas par elles-
mêmes, des E.P. suffisants et appropriés pour fonder une opinion.
Identifier les types de transaction et les facteurs internes et externes touchant aux états
financiers :
- Caractéristiques du marché couvert ;
- Organisation et structure ;
- Relation avec les autres sociétés du groupe ;
- Processus de fabrication ;
- Réseau de distribution ;
- Environnement réglementaire / spécifique ;
- La situation fiscale et sociale ;
- Les ratios financiers et leur évolution…
L’auditeur doit acquérir une connaissance sur les contrôles de la direction pour :
- Identifier les Parties Liées ;
- Comptabilisation des opérations avec les Parties liées ;
- Communication des opérations avec les Parties Liées ;
- Autorisation et approbation des opérations récurrentes et non récurrentes importantes
avec les Parties liées.
NB : Le SCE exige la divulgation, dans les Notes aux EF, des informations concernant la
transaction avec les parties liées : (exemple : le montant des achats totalise la somme de X
dinars dont un montant B réalisé avec les parties liées Y) :
- Personnes qui exercent un contrôle ou une influence notable sur l’entité.
- Autres entités sur laquelle l’entité auditée exerce un Contrôle ou une influence notable.
- Une autre entité contrôlé en commun et ayant :
Un contrôle commun par des même propriétaires.
Des propriétaires qui ont des parents proches.
Les mêmes dirigeants clés pour les deux entités.
Un programme de travail spécial doit être prévu pour s’assurer de l’exhaustivité des
procédures d'identification des Parties liées :
NB : A la fin de la mission, l’auditeur doit obtenir une lettre d’affirmation qui porte, entre
autres, sur l’exhaustivité de l’identification des parties liées.
NB: Si l’auditeur conclut que le référentiel comptable n’est pas approprié, il s’interroge sur
les implications quant à la poursuite de la mission (ISA 210) et sur son rapport d’audit.
NB : Les textes législatifs prévoient souvent, le référentiel comptable utilisé par la société.
Si non (pratique locale / pratique sectorielle / besoins des utilisateurs).
Exemple : comment comptabiliser les points merci accordées par les grandes surfaces et les
opérateurs de télécommunication à sa clientèle ?
Opinion avec
réserve/défavorable
But de la mission : ce n’est pas la détection des infractions mais plutôt l’expression d’une
opinion sur les E.F.
D.G. : elle doit signer dans la lettre de mission que l’entité a respecté tous les textes légaux et
fiscaux
L’auditeur doit :
- avoir une connaissance approfondie des textes législatifs et fiscaux qui entrent dans le
cadre juridique de l’entité (environnement légal) ;
- s’assurer du respect de ces textes législatifs (activité de gros ou de détail ; assujetti ou
non assujetti…) ;
- avoir l’esprit critique sur la possibilité l’existence des infractions commises par l’entité
(modifications de méthodes comptables (FIFO CMP), droit de travail (SMIG,
horaires)…) …
L’auditeur doit examiner les statuts, PV des A.G. des trois derniers exercices, convention
collective, M.F., affiliation à la CNSS…
Exemple :
- pour les entités pétrolières, elles sont tenues de remettre le site d’exploitation
(gisement pétrolier) dans son état initial (coût de démantèlement) comptabiliser
une provision (selon SCE (provision à déduire de la V.R.) ou IFRS (Actif + passif)) ?
- TVA déductible ou non pour les voitures de tourisme accordées aux délégués
médicaux par les laboratoires de médicaments ?
- Les produits de l’entité sont soumis ou non au FODEC, droit de consommation… ?
- Est-ce-que la société est tenue d’opérer la RS ou non ?
Logiciel Pièce comptable--> J.G. --> G.L. --> Balance --> E.F. -->
Rapprochement
Auditeur
Nécessité de recours à un expert en informatique --> jugement
Progiciel professionnel pour évaluer la fiabilité de l'intégration des
opérations
Conclusion :
Comprendre
l’entité et son
secteur d’activité
Etape 2 :
Etape 1 : Etape 3 : Etape 4 :
identifier le
identification des environnement Performances
référentiel
parties liées général financières
applicable
statuts, PV des
A.G.E, IFRS, SCE... juridique, fiscal Compréhension
conventions...
2. Les moyens utilisés par l'auditeur pour la compréhension de l'entité et de son secteur
d'activité
Pour les trois premières étapes de la planification, l’auditeur peut utiliser les moyens
suivants :
l’ex-auditeur
*Mission récurrente : L’auditeur doit vérifier la pertinence des informations collectées dans
l’exercice précédent dans la mission d’audit en cours pour l’évaluation des RAS + vérifier
l’existence ou non des changements ayant un impact sur les informations pertinentes
précédentes.
2.2. Collecte de données pertinentes à l'audit sur les affaires du client et sur son secteur
d'activité
Documentation interne : E.F. / manuel des procédures / business plan / rapport de gestion /
contrats conclus avec les tiers (franchise…) / site web de l’entité / budgets / PV du CA …
Documentation externe : statistiques sectorielles / revues spécialisées / rapport BCT /
Concurrents nationaux et internationaux / Marché / Position du secteur (croissance,
maturité…) / Sites web des concurrents…
- Des récentes évolutions dans le secteur qui ont un impact sur les EF ;
- Programmation de la mission d’audit en relation avec les délais et les exigences de la
direction (Budget temps / Date d’inventaire / Lieux d’exécution de la mission) ;
- Les aspects matériels d’exécution de la mission.
NB : Particularité pour les sociétés cotées : l’auditeur doit communiquer aux personnes
constituant le gouvernement de l’entreprise :
- Une déclaration selon laquelle l’équipe intervenante dans la mission respecte les règles
d’éthique relatives principalement à l’indépendance ; (à partir de 2017)
- Les relations qui peuvent porter atteinte à l’indépendance et les mesures de sauvegarde
- Les limitations prévues lors de l’exécution de la mission.
Exemple :
Exemple :
Une Banque qui s'est fixé parmi ses objectifs d'accroitre le dividende par action, ce qui revient
à accroitre d'un niveau conséquent le résultat. Pour l'évaluation des garanties hypothécaires
reçues de la clientèle dans l'activité de l'immobilier.
D'un point de vue d'un audit transactionnel, une évaluation de l'hypothèque ou une expertise
existant dans le dossier de garantie suffirait pour donner une idée sur la valeur de ladite
garantie. En revanche, pour un auditeur « stratégique », qui a collecté des informations sur
l'environnement économique lui permettant de conclure que le marché immobilier est en nette
régression aura à se poser des questions sur la validité des expertises sus mentionnées et à la
valeur réelle des garanties détenues par la Banque ce qui pourrait impacter sérieusement ses
objectifs de résultat et de dividendes par actions.
Cette situation pourrait amener l'auditeur aussi à attirer l'attention de la Direction et de ceux
chargés de la gouvernance que la Banque gagnerait à revoir l'évaluation des hypothèques
qu'elle détient sur le secteur de la promotion immobilière par exemple dans sa lettre de
contrôle interne.
Exemple :
Une entité a acheté une cimenterie déjà implantée sur le territoire tunisien à 250 millions de
dinars et ce dans le but de satisfaire le marché et principalement l’approvisionnement du
chantier de « SAMA DUBAI » à Tunis. L’investisseur qui va réaliser le projet de « SAMA
DUBAI » est en crise (avec des dettes totales de 100 milliards de $ en 2007). L’objectif est
compromis toutes les stratégies sont compromises risque sur la continuité d’exploitation
(marché local saturé + aucun nouveau mégaprojet à réaliser dans les années futures).
Exemple :
L’importation de la banane est soumise au droit de douane (0,600 millimes / kg). Poulina a
décidé d’acheter des hectares et de planter des arbres de banane. L’année suivante, l’Etat a
soulevé les droits de douane forte concurrence inattendue surtout en terme de qualité
(climat) risque de continuité d’exploitation.
Exemple :
Le cas des Banques ayant accordées des crédits de financement de stocks au secteur de l'huile
d'olive, qui passe par une crise d'écoulement sur le marché national et international et d'un
effondrement des prix. Les auditeurs de telles Banques devraient accorder une attention
particulière à cet aspect puisque la valeur des stocks ne couvre plus le montant des crédits en
principal et intérêts.
Exemple :
C'est aussi le cas des auditeurs des Banques fortement engagées avec le secteur avicole qui
ont dû revoir l'évaluation des provisions concernées lors de la crise de la grippe aviaire.
NB : Cette étape permet de s’assurer de l’exhaustivité des risques d’affaires pris en compte
par l’auditeur et l’évaluation par la suite de la possibilité de l’existence d’anomalies
significatives provenant de ces risques.
ISA 315 (Annexe 2) : Circonstances et événements qui peuvent indiquer l’existence de risques
d’anomalies significatives
La présente annexe donne des exemples de circonstances et d’événements qui pourraient indiquer
l’existence de risques d’anomalies significatives. Les exemples suivants couvrent un large éventail de
circonstances et d’événements, mais ne sont pas tous pertinents pour toutes les missions d’audit, et la
liste des exemples n’est pas nécessairement exhaustive :
• activités dans des régions économiquement instables (par exemple, pays dont la monnaie a subi une
dévaluation importante ou dont l’économie est fortement inflationniste);
• activités exposées à des marchés volatils (par exemple, marchés à terme);
• activités faisant l’objet d’une réglementation poussée et très complexe;
• problèmes de continuité de l’exploitation et de liquidité, y compris la perte de clients importants;
• contraction du capital et du crédit;
• changements dans le secteur d’activité de l’entité;
• changements dans la chaîne d’approvisionnement;
• développement ou offre de nouveaux produits ou services, ou orientation vers de nouvelles branches
d’activité;
• expansion vers de nouveaux lieux d’implantation;
• changements au sein de l’entité tels que d’importantes acquisitions ou restructurations ou d’autres
événements inhabituels;
• vente probable d’entités ou de branches d’activité;
• existence d’alliances et de coentreprises complexes;
• recours à des opérations de financement hors bilan, à des entités ad hoc ou à d’autres mécanismes
complexes de financement;
• opérations importantes avec des parties liées;
• manque de personnel possédant les compétences appropriées en comptabilité et en information
financière;
• changements dans le personnel clé, y compris le départ de dirigeants importants;
• déficiences du contrôle interne, notamment celles que la direction n’a pas cherché à résoudre;
• manque de cohérence entre la stratégie informatique de l’entité et ses stratégies opérationnelles;
• changements dans l’environnement informatique;
• installation de nouveaux systèmes informatiques importants liés à l’information financière;
• enquêtes sur les activités ou les résultats financiers de l’entité par les autorités de réglementation ou
des organismes publics;
• anomalies et erreurs dans le passé ou volume important d’ajustements en fin de période;
• volume important d’opérations non courantes ou non systématiques, notamment des opérations intra-
groupe et des opérations générant d’importants montants de produits en fin de période;
• opérations enregistrées en fonction des intentions de la direction (par exemple, refinancement de la
dette, actifs destinés à la vente et classement des titres négociables);
• application de nouvelles règles comptables;
• évaluations comptables faisant appel à des processus complexes;
• événements ou opérations pour lesquels il existe une incertitude de mesure, y compris les estimations
comptables;
• procès en cours et passifs éventuels (par exemple, garanties après-vente, cautionnements financiers et
coûts de dépollution).
Evénement Correction
activités de
très contrôle
probable pertinentes pour
sur des l'audit
transactions RAS ?
Activités significatives l'auditeur n'est pas obliger
de peu de les identifier et de les
contrôle sur des l'auditeur probable comprendre --> jugement
transactions non peut les professionnel
significatives négliger
2. Évaluation préliminaire des procédures (dégager les points forts et points faibles dans la
conception du SCI) ;
Techniques d’appréciation du CI
Remarque : Tout contrôle mis en place par l’entreprise doit être apprécié par rapport à 4
facteurs essentiellement :
Remarque : L’auditeur doit informer, dès que possible, les personnes constituant le
gouvernement de l’entreprise ou la direction au niveau approprié de responsabilité, des
faiblesses majeures qu’il a relevées dans la conception ou la mise en œuvre du C.I.
dynamiques
L’E.A.P. permet de :
Outils nécessaires :
NB : L’auditeur entrera, rarement, dans le détail des comptes au niveau de cette phase d’audit.
NB : L’E.A. est un puissant outil pour détecter les changements de méthodes et principes
comptables.
NB : L’auditeur doit tenir compte de la fiabilité des données disponibles pour l’établissement
de l’E.A.P. : sources externes ou internes, comparabilité (informations sectorielles)...
Augmentation des soldes clients d’une façon significative alors que les ventes n’ont
pas évolué au même rythme possibilité de ventes fictives pour l’exercice N-1.
Augmentation du C.A. dont la majorité des clients sont des passagers
généralement, les clients passagers sont à haut niveau de risque provision (impayé).
Les marges brutes ont augmenté d’une manière imprévue, ce qui peut révéler
l’existence d’erreur potentielle dans les ventes, le coût des ventes et/ou les stocks.
Les niveaux de stocks ne sont pas en corrélation avec les niveaux des achats.
Baisse des charges d’exploitation d’une manière significative alors qu’aucune
politique de réduction des coûts n’a été relevée par l’équipe d’audit (risques de
charges non comptabilisées ou comptabilisées au niveau du mauvais exercice).
Les ventes ont augmenté sensiblement alors que la capacité de production avait
diminué sensiblement pour cause d’incendie (6 mois d’arrêt de production) et que les
stocks de départ sont insuffisants pour justifier cet accroissement.
Un taux de rotation élevé des stocks est révélé par l’analyse de l’auditeur alors que les
dépôts sont remplis de stocks obsolètes.
L’entité vend des équipements qui sont fortement influencés par la technologie
risque de dépréciation du stock compte de stock risqué provision sur stock.
Le secteur immobilier passe par une crise alors l’entité auditée (appartenant au secteur
précité) est bénéficiaire : - contrats fermes/non recours aux crédits bancaires / achats
non comptabilisés (charge salariale non constatée…) ;
Acquisition de nouvelles immobilisations automatiquement la dotation aux
amortissements doit augmenter mais elle a réellement diminué :
- Achat d’un terrain (immobilisation non amortissable) (aucun risque) ;
- Achat au cours du mois de Décembre (aucun risque) ;
- Retard au niveau de la date de mise en service ;
- Erreur au niveau des taux d’amortissement…
Obtention d’un nouveau emprunt normalement augmentation des charges
financières sauf s’il s’agit d’un emprunt spécifique, dans ce cas, ces charges seront
capitalisées.
Prix des articles en stock > VRN provision sauf s’il s’agit d’un contrat de vente
ferme.
Entité déficitaire pression sur la direction l’auditeur doit s’intéresser aux ratios
de liquidités pour savoir si l’entité reste solvable ou non.
Remarque : Si l’auditeur conclut que le SCI est efficient (conception et application), il pourra
accorder une confiance importante aux résultats de l’examen analytique préliminaire. Dans
une entreprise qui dispose, par exemple, d’un bon système de contrôle de gestion (résultat
analytique par service, étude des écarts entre les réalisations et le budget…), l’auditeur sait
que toute variation significative non expliquée est révélatrice d’un problème non dominé par
l’entreprise et pour lequel il doit faire des recherches approfondies. Par contre, pour une entité
ayant un SCI inefficient, il est difficile de savoir à l’avance si les variations sont dues à des
anomalies ou à des modifications effectives de l’activité. Le SCI est une garantie importante
pour la fiabilité des imputations.
Etat de résultat
CA en concordance avec les affirmations du dirigeant
Revenus CA doit suivre les tendances du secteur d’activité
CA doit suivre l’évolution du compte Client (B) avec une pente plus
La rotation des stocks : Pour le stock de produits finis : Coût des ventes/Stock moyen
Le taux d’endet : Dettes totales/Total des capitaux propres et passifs (vérifier si dettes LMT )
L’ISA 320 précise qu’une information est significative si son omission ou son inexactitude
peut influencer les décisions économiques que prennent les utilisateurs sur la base des E.F.
50 Achraf MAALOUL – Expert comptable
Résumé Audit financier CES RC
Le caractère significatif et le risque d’audit sont liés puisque l’auditeur financier n’est
concerné que par les anomalies significatives Il ne peut être rendu responsable des
anomalies non détectées qui ne sont pas significatives au regard des états financiers pris dans
leur ensemble.
L’auditeur examine si l’effet des anomalies détectées et non corrigées, prises individuellement
et en cumulé, sont significatives au regard des états financiers pris dans leur ensemble.
Définition du SSP : C’est le montant à partir duquel une inexactitude (anomalie) dans les
comptes risque d’influencer la prise de décision des utilisateurs des états financiers. Sa
détermination relève d’un jugement professionnel.
Les utilisateurs : selon leur besoins L’auditeur : pour fixer les travaux
- Si SCI efficace RAS faible SSP relativement élevé Etendue des travaux
relativement faible RND élevé.
- Si SCI défaillant RAS élevé SSP faible Etendue des travaux important RND
faible.
NB : Le critère de calcul du SSP doit être positif et stable (dans le temps) : un critère volatil
ou négatif doit être écarté.
NB : Le SSP est fixé selon des critères quantitatifs et ceux qualitatifs puisqu’une inexactitude
peut s’avérer significative sur le plan qualitatif même si son montant est inférieur au SSP
(Fraude).
La fraude est significative quelque soit son montant à mentionner au niveau du rapport
d’audit financier même si la situation est régularisée ≠ erreur. Les infractions légales
(conventions interdites, Situation Nette Comptable < 50% des capitaux propres (Article 388
CSC), non application des dispositions légales et juridiques…) sont toujours significatives.
NB : Lorsque l’auditeur se trouve dans une situation où l’entité est en difficultés économiques
(résultat déficitaire ou très faible) (au cours d’un redressement judiciaire, corona), l’auditeur a
une obligation de choisir entre les capitaux propres et/ou le total des actifs.
NB : L’auditeur financier a une possibilité de réviser le seuil à mesure que progresse l’audit.
Base pertinente du SS
Oui Non
Base pertinente du SS
Oui Non
Allocation du SSG/SSP :
- Le SSP (SSG) est un seuil global à défalquer sur les rubriques des E.F. (du bilan)
- La partie allouée à chaque rubrique est le seuil de travail.
- La somme des S.T. (Erreur tolérable) est inférieure au SSG. La différence constitue une
marge de sécurité pour l’auditeur financier.
SSP ou global = Erreur tolérable + marge de sécurité.
- L’allocation du SSG s’effectue seulement pour les rubriques du bilan (L’ISA 330
exige que l’allocation du SSG s’effectue sur les rubriques du bilan car chaque montant
significatif au niveau du bilan est automatiquement significatif au niveau de l’état de
résultat).
L’importance relative des rubriques (Rubrique Risquée > Rubrique non risquée) ;
Jugement professionnel de l’auditeur, expérience et connaissance du dossier ;
Coût d’audit de chacune des rubriques et le coût total de la mission.
Linéaire : Hypothèse : les risques sont les mêmes pour toutes les rubriques (Ce type
d’allocation est non recommandée car les rubriques n’ont pas le même niveau de risques et
n’ont pas aussi le même coût d’audit).
Selon l’importance et le degré de risque des rubriques (es risques des rubriques sont
variables selon l’activité de l’entité auditée).
Immobilisations non risquées solde inchangé ;
Oui Non
Allocation du SS Faible allocation du SS
moyenne/importante car ce sont des rubriques
non risquées
(C.P./A.A.C./A.P.C./Frs)
Exemple : Soit une société commerciale dont le total actifs est 2 000 000 TND, soit un SSG
de 2 000 000 * 1% = 20 000 TND.
Erreur
Erreur
tolérable
Total tolérable
Rubriques selon Critique Recommandation
rubriques linéaire
degré de
(E.T.)
risque
Rubrique non E.T. faible soit
Immobilisations 1 000 000 10 000 7 500 risquée 7 500 au lieu de
RAS faible 10 000
Rubrique
E.T. élevée soit
Stocks 600 000 6 000 8 500 risquée
8 500
RAS élevé
Rubrique
E.T. élevée soit
Clients 300 000 3 000 3 500 risquée
3 500
RAS élevé
Rubrique non
risquée (SCI
Liquidités 100 000 1 000 500 E.T. faible soit 500
efficient)
RAS faible
Total des actifs 2 000 000 20 000 20 000 20 000
NB : Sont significatifs les postes dont le solde ou le mouvement est supérieur à l’E.T. ainsi
que les autres comptes dont le solde ou le mouvement est inférieur à l’E.T. mais qui
présentent des caractéristiques de R.I. ou de R.L.C. conduisant à l’existence d’un risque
d’audit. Ceux-ci incluent les comptes dont :
La taille et la composition inclut le fait qu’il puisse être manipulé ou enregistre des
abus (cash) ;
Le volume des mouvements qui transitent par ces comptent ;
54 Achraf MAALOUL – Expert comptable
Résumé Audit financier CES RC
- demander une déclaration écrite qui prévoit une indication que la direction atteste
que selon son avis l’incidence des anomalies détectées et non corrigées n’est pas,
individuellement ou collectivement, significative par rapport aux états financiers ;
- s’assurer que l’incidence des anomalies détectées et non corrigées n’est pas,
individuellement ou collectivement, significative par rapport au seuil de
signification après jugement final ;
- communique aux PCGE en temps opportun et sous la forme d’un rapport écrit
l’incidence des anomalies détectées et non corrigées qui est, individuellement ou
collectivement, significative par rapport au seuil de signification après jugement
final
- une demande de correction de ces anomalies détectées et non corrigées par la
direction.
NB 1 : L’auditeur doit fixer une stratégie générale d’audit des E.F. (dans leur globalité).
NB 2 : Par la suite et pour chaque rubrique, pour chaque compte et même pour chaque
assertion, l’auditeur doit évaluer le RAS lié à l’assertion de chaque rubrique Il doit choisir
la stratégie d’audit correspondante.
Oui Non
fortement informatisées ou
dont le volume d’information
NB 2 : Risque significatif :
Remarque : La stratégie corroborative est plus préférée au niveau d’une mission d’audit
initiale (puisque généralement le contact avec le personnel de l’entité est faible). Par la
suite, l’auditeur peut appliquer la stratégie mixte pour les années suivantes à condition
que le SCI soit efficient.
NB : Il existe des cas où il n’est pas possible ou faisable de réduire le RAS à partir des seuls
T.S. :
Une masse d’informations est initiée, enregistrée, traitée ou présentée par informatique
comme dans un système intégré (STEG : édition de presque 10 millions de factures) ;
Une entité qui gère son activité en utilisant un système informatique pour lancer les
commandes d’approvisionnement et réceptionner les marchandises selon des règles
pré-déterminées.
NB 2 : Le plan d’audit doit être discuter avec tous les membres de l’équipe d’audit.
Le plan de mission est ensuite complété par un programme de travail détaillé par
section ou cycle qui traduit les orientations décidées et justifiées dans le plan de
mission.
L’établissement du programme de travail s’appuie sur l’évaluation du risque
d’anomalies significatives dans les comptes réalisés lors de la prise de connaissance de
l’entité et de son contrôle interne.
Il n’y a pas de programme type. C’est à l’auditeur financier qu’il appartient d’adapter
son programme aux spécificités de chacune des entités qu’il contrôle.
NB1 : L’auditeur doit collecter les éléments probants (E.P.) suffisants (quantité) et
appropriés (qualité) pour fonder son opinion + réduire le risque d’audit à un niveau faible
acceptable.
NB2 : Les éléments probants peuvent être : des factures, relevés, feuille de travail, des
contrats, des PV, E.F. prévisionnels, informations orales ou écrites, lettre d’affirmation, lettre
de confirmation externe.
NB3 : - RAS important RND faible étendue des travaux important E.P.
collectés importants + qualité exigée pour ces éléments probants par l’auditeur sera élevée
- RAS faible RND élevé étendue des travaux +/-faible E.P. collectés
moins élevés.
Rien à signaler L’auditeur doit mettre des P.A.S. pour résoudre ces
Contradictions.
Les E.P. fiables NB: L’importance des coûts ne justifie pas l’absence
de l’auditeur à effectuer les P.A.C. pour collecter
les EP suffisants et adéquats.
NB 6 : Les demandes d’information sont des E.P. très importants dans la mission d’audit
mais elles ne sont pas suffisantes pour conclure l’absence d’anomalies significatives.
NB 8 : Les E.P. collectés auprès de l’entité qui sont antérieurs peuvent être pertinents au
niveau des missions d’audit portant sur les années ultérieures à conditions qu’ils restent
pertinents.
NB 9 : Les E.P. collectés lors de l’évaluation des risques sont pertinents mais insuffisants.
Ils doivent être accompagnés par les T.P. et les T.S.
NB 10 :
Exemple :
litige/incendie/
redressement
Evaluatio -R.I. faible + -R.I. élevé (incertitude)
R.I. élevé
n des - RLC élevé si SIC -RLC élevé pour absence
(incertitude :
risques défaillant de conception de
changement fréquent
Faible si SCI procédures pour les
des situations)
efficace RLC
transactions N.R. élevé :
intervention
importante de la DG
dans les estimations
+ absence de pièces
justificatives
RAS élevé
Stratégie -Si RI élevé + RLC élevé RAS élevé stratégie RAS élevé
stratégie corroborative corroborative stratégie
-Si R.I. élevé + RLC faible corroborative
stratégie mixte
L’auditeur doit :
Pour l’auditeur :
A. lors de la planification :
- Prendre connaissance du référentiel comptable et son impact sur les estimations
comptables ;
- Les méthodes retenues pour le calcul des provisions ;
- savoir les comptes qui peuvent être affectés par les estimations comptables ;
- savoir les hypothèses retenues par la direction (afin de les évaluer) ;
- comparaison entre les estimations précédentes et les résultats réels
L’auditeur doit évaluer le RAS lié à chaque estimation comptable.
B. Lors de la mise en œuvre de l’audit
- Evaluer les hypothèses retenues (réalistes/raisonnables) et les méthodes appliquées
(appropriées) par la DG ;
- Vérification des calculs ;
- L’obtention d’une déclaration écrite auprès de la direction et le cas échéant du personnel
constituant le gouvernement d’entreprise quant au caractère raisonnable des hypothèses
retenues par la direction pour l’établissement des estimations comptables ;
- Revue et test de la procédure suivie par la direction pour procéder à l’estimation ;
- L’utilisation d’une estimation indépendante pour la comparer avec celle faite par la
direction ; ou
- Revue des événements postérieurs à la date de clôture permettant de fournir des éléments
probants sur le caractère raisonnable de l’estimation ;
- Comparaison entre les estimations faites par l’auditeur et les estimations de la DG ;
- Analyse des écarts entre les deux estimations : non significatifs RAS
64 Achraf MAALOUL – Expert comptable
Résumé Audit financier CES RC
C. Lors de l’achèvement
L’auditeur doit avoir une déclaration écrite signée par la DG comportant, entre autres,
l’exactitude des estimations comptables (les hypothèses utilisées pour les estimations sont
raisonnables).
NB : L’auditeur peut même recourir aux travaux d’un expert (ISA 620).
NB 2 :
1. Anomalie Mauvaise foi intentionnelle Camouflée difficile à détecter il
s’agit d’une fraude RND élevé
2. Anomalie Bonne foi non intentionnelle Non camouflée +/- facile à détecter
il s’agit d’une erreur RND faible
NB 3 :
L’auditeur doit discuter avec les membres de l’équipe d’audit de la possibilité d’existence de
fraudes dans les zones de risques identifiées et ce abstraction faite de l’avis précédent des
membres de l’équipe d’audit sur l’honnêteté et l’intégrité de la direction et des personnes
constituant le gouvernement de l’entreprise.
NB 5 : Les fraudes commises par la DG sont plus difficiles à détecter par rapport aux fraudes
commises par le personnel (pouvoirs étendus de la direction).
L’auditeur peut concevoir un T.P. à réaliser de façon concomitante avec une vérification de
détail portant sur la même opération. (Test à objectif double : examen d’une facture)
Techniques utilisées :
- Demandes d’informations auprès du personnel (n’est pas à elle seule suffisante)
- Inspections des documents et rapports tirés du contrôle interne
- La réexécution des contrôles
- Observation physique de l’application des contrôles.
NB : L’auditeur doit porter à la connaissance du gouvernement de l’entreprise les lacunes du
SCI par écrit, et ce conformément à l’ISA 265, (Lettre au conseil ou à la direction) lorsque :
L’entité n’a pas prévu un contrôle pour un risque significatif; ou
Les contrôles mis en place sont inadéquats; ou
L’auditeur doit procéder aux T.P. à un moment particulier, ou sur toute la période sur
laquelle il a l’intention de s’appuyer.
NB : Si l’auditeur prévoit de s’appuyer sur des contrôles dans un domaine qu’il estime être
avec un risque important (stock), il doit tester ces contrôles au cours de l’audit de la période
en cours.
NB : Les TS sont obligatoires quelques soit l’efficacité du SCI (0,7) : rapprochement des
E.F. avec la comptabilité sous-jacente + examen des écritures comptables significatives et des
autres ajustements enregistrés lors de l’établissement des E.F. (surtout au 31/12).
4.2.Tests de permanence
Les vérifications de détail sont plus adaptées à des volumes importants d’opérations dont la
tendance est prévisible dans le temps.
1. Nature des TS
- Vérifications de détail : (a) ne donnent pas une assurance globale sur les E.F. +
détection précise des anomalies pour chaque opération.
- Procédures analytiques de substance : (b) : donnent une assurance globale sur les
E.F. + détection les anomalies mais sans précision et sans preuves : très efficace pour
les comptes de gestion : assertions types A : ventes, achats + volume importants des
opérations.
Si les T.S. sont réalisés à une date intermédiaire, l’auditeur doit couvrir la période restante
par des T.S. supplémentaires sur cette période, et/ou, des T.P.
Des T.S. à une date intermédiaire peuvent révéler l’existence des anomalies significatives qui
peuvent être signalées par l’auditeur financier aux PCGE avant l’achèvement de la mission.
Exemple : vérification du GL ventes avec les factures de ventes / circularisation des clients /
contrôle des écritures de paie / vérification des amortissements.
Analyse globale
Focaliser les zones de risques
NB : A travers l’évaluation définitive des risques liés au contrôle (RLC) (), les résultats à
obtenir à travers les T.S. seront en fonction du jugement de l’auditeur :
Question : Est-ce-que les assertions type « B » peuvent être couvertes par les assertions de
type A ? Non. Exemple : j’ai acheté un ordinateur pour 2 000 TND le 01/01/N. Le
31/12/N, il y a une dépréciation d’un actif et non un flux d’opération assertion type « B ».
Il est commun également de voir dans la pratique un troisième dossier dénommé « Dossier de
synthèse » qui récapitule les conclusions des tests ainsi que les ajustements et la justification
des corrections ainsi que la note de synthèse.
Ventes :
Achats :
Suffisantes Insuffisantes
Rien à signaler (E.P. collectés Impossibilité d’exprimer Réserve
suffisants et adéquats) une opinion sur le stock (car les
opérations sont très importantes le
SCI est inefficace)
- En cas de disponibilité du stock chez un tiers ?
Obtenir une lettre d’affirmation signée par la direction de l’entité
auditée sur l’existence d’un stock chez un tiers
Avoir une confirmation écrite du tiers (intégrité du tiers)
Obtenir une autorisation auprès de la DG de l’entité auditée pour
contacter le tiers (généralement un fournisseur) et l’auditeur de ce tiers
sont suffisantes
Suffisantes Insuffisantes
JV>VCN JV<VCN
Réponse raisonnable appuyés par des pièces Rapprochement entre la provision déjà
comptabilisée par la société et la
justificatives Rien à signaler provision estimée par l’auditeur
Cette technique permet de s’assurer des assertions existence, droits et obligations, exhaustivité
et rattachement.
Pour se prononcer sur un compte, il faut vérifier l'ensemble des assertions. En conséquence, le
procédé de confirmation externe n'est pas suffisant pour se prononcer sur les comptes. Ce
procédé peut être corroboré avec d’autres Procédures d’Audit Complémentaires.
D'après le §7 l'ISA 505 : « Lorsqu’il a recours à des procédures de confirmation externe,
l’auditeur doit conserver le contrôle des demandes de confirmation (l’envoi et la réception des
confirmations externes)... ».
Une demande de confirmation positive (confirmation expresse) est une demande priant le tiers
confirmant de répondre directement à l'auditeur, soit en précisant son accord ou son désaccord
avec l'information mentionnée dans la demande, soit en fournissant l'information demandée.
Une demande de confirmation négative (confirmation tacite) est une demande priant le tiers
confirmant de ne répondre directement à l'auditeur que s'il est en désaccord avec l'information
mentionnée dans la demande. Cependant, lorsque aucune réponse n’est obtenue à une
demande de confirmation négative, l’auditeur garde à l’esprit qu’il n’existe pas d’éléments
probants explicites établissant que les tiers ont reçu la demande de confirmation ou qu’ils ont
vérifié que l’information fournie dans cette demande était correcte.
En conséquence, l’utilisation des demandes de confirmation négative apporte généralement
des éléments probants moins fiables que les demandes de confirmation positive ; l’auditeur
envisage donc de mettre en œuvre d’autres contrôles de substance en complément de
l’utilisation des confirmations négatives.
Les demandes de confirmation négative peuvent être utilisées pour réduire le risque
d’anomalies significatives à un niveau acceptable lorsque :
Par exemple, dans les situations où le total de la balance clients comprend un petit nombre de
comptes avec des soldes importants et un grand nombre de comptes avec des soldes de faible
valeur, l’auditeur peut considérer qu’il est approprié de confirmer de manière positive tous les
comptes, ou un échantillon des comptes présentant des soldes importants, et de confirmer de
manière négative un échantillon des comptes avec des soldes de faible valeur.
Le recours aux nouvelles technologies pour la confirmation est possible. Toutefois, l'auditeur
considère l'authenticité des réponses et procède aux investigations qu'il juge utile en cas de
doute.
31/12
Date de
Date du rapport publication
31/12 ex : 30/04/N+1 pour les tiers
+ E.F. ajustés
Rien à
Non
signaler
Si l'évènement
est jugé Absence d'une
significatif ? Réserve(s)
note
Notes aux E.F.
Oui
?
Existence §
d'une note d'observation
Techniques de détection :
Demande d’information
PV (CA, AGO, AG réunie d’urgence)
Les EF intermédiaires de N+1
Principe : L’auditeur n’est pas plus responsable. Toutefois, la direction est responsable
d’informer l’auditeur sur les événements ayant un impact sur les EF même après l’émission
de son rapport.
Accepte
Oui Non*
Demande de restitution du rapport Rapport d’audit modifié
Oui Non
Accepte Non
§ d'observation Réserve(s)
Oui Non
Demande à la D.G. de corriger Rien à signaler
1. La direction informe les tiers que les E.F. N 1. Demande à la direction d’informer les tiers que
et que l’ancien rapport de l’auditeur seront son rapport d’audit déjà publié sera modifié
modifiés à ne pas les utiliser 2. Si la direction n’accepte pas cette information
aux tiers, l’auditeur doit les informer après
2. Ajustement des E.F. de N consultation d’un avocat
3. Nouveau rapport d’audit modifié sur la base
3. 2ème rapport d’audit des. E.F. version initiale à publier par la
direction, à défaut, par l’auditeur
+
-Date du 2ème rapport > date de publication des E.F.
version initiale + 1er rapport d’audit
-L’auditeur doit mentionner les raisons de
modifications des E.F. N + son rapport d’audit
(Voir tableau)
Rien à
Non
signaler
Si l'évènement
est jugé Absence d'une
significatif ? Réserve(s)
note
Notes aux E.F.
Oui
?
Existence §
d'une note d'observation
1 2 3
01/01/N Date du rapport
4. Fixation définitive du SS :
On a effectué une fixation préliminaire
Flexibilité et souplesse s’il convient de modifier le seuil de signification (pour éviter le
refus de certification)
NB : Date de la L.A. < Date du rapport (Très proche de la date du rapport d’audit) (J-1)
Lorsque
la direction refuse toujours de fournir la déclaration écrite ; ou
le doute sur l’intégrité et la compétence est suffisamment important pour conclure la
non fiabilité de la déclaration
l’auditeur a une obligation de :
considérer le refus de fournir déclaration ou la non fiabilité de la déclaration
comme une limitation de l’étendu des travaux et que l’auditeur n’a pas pu
collecter des E.P. suffisants et appropriés pour fonder son opinion mais
l’auditeur juge qu’il se peut qu’il y a des anomalies non détectées qui sont
significatives et ont incidence généralisée et donc appliquer les diligences de la
norme ISA 705 en exprimant une impossibilité d’exprimer une opinion.
3. Paragraphe d’opinion : nom de l’entité + indiquer que ces E.F. ont été audités + intitulé
de chacun des E.F. + référentiel + date ou période couverte.
« Nous avons audité les EF de la société XYZ, comprenant la situation financière
(bilan) au 31/12/N, l’état de résultat global, l’état de variation de KP et l’état de flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date et un résumé des principales méthodes
comptables et d’autres informations explicatives ».
NB4 : L’auditeur ne doit pas exprimer une opinion sur l’efficacité du SCI.
1. Paragraphe d’observations :
- Possibilité de l’insérer immédiatement après le § de fondement de l’opinion s’il porte sur
un référentiel d’information financière applicable inacceptable ou non prescrit par des
textes légaux ou réglementaires. (§A16. ISA 706)
- Avant ou après la section de Q.C.A. selon l’importance relative.
Exemple :
- incertitude quant au dénouement ultérieur d’un litige/réglementation ;
- évènement postérieur important survenu entre le 31/12 et la date de son rapport ;
- évènement postérieur à la date de publication des E.F. et dont la direction a accepté
d’effectuer le traitement comptable approprié nouveau rapport d’audit avec double
datation et un paragraphe d’observation ;
- application anticipée (lorsqu’elle est permise) d’une nouvelle norme comptable qui a une
incidence significative sur les états financiers ;
- catastrophe majeure qui a eu, ou continue d’avoir, une incidence importante sur la
situation financière de l’entité…
Oui, Significative et diffuse sur tous les EF Non, Anomalie Significative mais non diffuse
NB : Le rapport d’audit peut être modifié même si l’opinion est pure et simple :
Diligences
Q1 : Evénements/situations relevés
Incertitudes significatives
Oui Non
§ d’observation §21.Opi. Défavorable
pour attirer l’attention du lecteur sur cette base (liquidative)
et les raisons qui ont conduit à son utilisation
NB : §A35. Si la direction a refusé de prolonger son évaluation : Réserve ou impossibilité
(pour impossibilité de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant
l’application par la direction du principe comptable de continuité d’exploitation lors de la
préparation des états financiers).
NB : §A.1. Une incertitude significative liée à des événements ou situations susceptibles de
jeter un doute important sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation constitue, par
sa nature, une question clé de l’audit.