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UNIVERSITE DE SFAX

Ecole Supérieure Privée des Etudes


Administratives et Commerciales

Résumé cours : Audit financier et


éthique professionnelle

PREPARE PAR :
ACHRAF MAALOUL

Année universitaire : 2021/2022


Résumé Audit financier CES RC

Missions menées en respect du cadre conceptuel des missions d’assurance


E.F. à Elément isolé E.F.
Audit E.F. Procédures Compilation
usage / rubrique des résumés Assurance Examen limité
annuels convenues
particulier E.F.
Assurance Pas Pas
% Assurance Assurance Assurance Assurance Assurance Modérée ou
modérée/limitée d’assurance d’assurance
assurance Raisonnable Raisonnable Raisonnable Raisonnable Raisonnable
Type
+ + + + -/+ - N/A N/A
d’opinion
Relater les Identification
faits des
Forme du
Nouvelle Nouvelle Ancienne Ancienne Ancienne Ancienne selon les informations
rapport
procédures compilées
convenues
ISA ISA
ISA 100720
100720 ISA 100720 100720
+ code ISAE 3000+3400 ISRE 2400+2410
Normes +ISA 800+ +ISA 805+ +ISA 810+ ISRS 4400 ISRS 4410
d’éthique + +3402+3410+3420 + code d’éthique
code code d’éthique code
ISQC 1
d’éthique d’éthique
Audit des
Non Non
E.F. - Obligatoire - Non obligatoire - -
obligatoire obligatoire
annuels
-Informations financières
CAC comptes Audit rubrique prévisionnelles (Avis sur E.F. intermédiaires Justification Tenue de la
annuels ou stock des prévisions budgétaires) des comptabilité
consolidés Prospectus d’émission + comptes
Exemple prospectus d’admission
-Conformité à la règle
-Avis sur des évaluations
-Avis sur des procédures
-Constatation de faits

1 Achraf MAALOUL – Expert comptable achraf_maaloul@yahoo.fr


Résu

Source de normalisation :

Pour réaliser une mission d’assurance, il faut essentiellement deux référentiels :

- référentiel décrivant les diligences d’audit ou d’examen limité (normes de


comportements professionnels, techniques de vérification, de contrôle qualité,
d’éducation ainsi que des notes et recommandations) ;
- référentiel décrivant le cadre, les techniques et les méthodes de comptabilisation.

Référentiel comptable acceptable :

Q.1. E.F. ?

pour des utilisateurs spécifiques E.F. pour un large éventail d’utilisateurs

ISA 800 (8) ISA 210 (6 (a)  A2-A10)

Q.2. Référentiel comptable acceptable ?

E.F. publiés par un organisme Référentiel comptable Inexistence d'organisme


reconnu/autorisé + dispositions légales reconnu

Oui, IFRS, PCGA du SCE Oui, mais pas de <->, Identifier un référentiel

si non, ISA 705 applicable (IFRS) ou utiliser

les conventions comptables

généralement reconnues

NB : Avant la fin de ses travaux, le professionnel peut être pressenti pour modifier l’objectif
de sa mission dont le but était de donner une assurance de niveau élevée pour la ramener â
une autre forme d’assurance.  Le professionnel examine la demande avec circonspection
(précaution) et ne donne son acceptation qu’après avoir vérifier l’existence de justification
valable ayant motivé la modification.

2 Achraf MAALOUL – Expert comptable achraf_maaloul@yahoo.fr


Résumé Audit financier CES RC

Evaluation du risque Lettre de mission Prise de connaissance Activités et textes Examen analytique
professionnel de l’entité applicables préliminaire

/environnement/SCI
Stratégie d’audit
Seuil de signification Identification et Détermination des
préliminaire évaluation du RAS réponses
Plan de mission

Etablissement des Etablissement des Collecte des Synthèse des


T.P. T.S. éléments probants anomalies détectées

La DG accepte de Rapport non modifié Opinion pure et


corriger simple
Synthèse des écritures
d’ajustement proposées
La DG n’accepte pas Rapport modifié Observation/réserve(s)/refus
de corriger de certification/impossibilité

NB :

Audit des soldes d’ouverture

Audit des estimations comptables

Audit des justes valeurs

Audit des événements postérieurs à la date de clôture


Lettre de T.P. T.S. Rapport
mission Audit de la continuité d’exploitation

Obtention de la lettre d’affirmation


01/01/N 31/12/N Autres E.P. A.G.O.
Examen analytique de cohérence
3 Achraf MAALOUL – Expert comptable achraf_maaloul@yahoo.fr
Résumé Audit financier CES RC

Approches d’audit :
Risque d’audit : (ISA 200) risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée lorsque
les E.F. comportent des anomalies significatives.
Question : Pourquoi existe le risque d’audit ?

R.A. = RLC*RI*RND

RI dépend de l’entité
RAS (risque d’anomalies significatives)
RA RLC dépend de l’entité
RND dépend de l’auditeur

Anomalie : Différence entre le montant, le classement, la présentation ou l'information


fournie relatif à un élément des états financiers et le montant, le classement, la présentation ou
l'information fournie qui est exigée pour ce même élément pour être en conformité avec le
référentiel comptable applicable. Les anomalies peuvent résulter d'erreurs ou provenir de
fraudes.

Le risque inhérent correspond à la possibilité qu'une assertion comporte une anomalie qui
pourrait être significative, soit individuellement, soit cumulée avec d'autres anomalies,
nonobstant les contrôles existants ». (p 7)

Définition : c’est le risque qu’une assertion comporte une anomalie significative même avec
l’existence d’un SCI : Risques relatifs à une assertion: calculs complexes,
estimation, charges à répartir, difficultés de comptage,
éléments exceptionnels, progrès technologiques
Risques généraux concernant l’entité et son environnement :
secteur d’activité (déclin, activité saisonnière (hôtel)…),
risques spécifiques à l’entité (FR négatif, parties liées, client/
fournisseur important, agences multiples, ≠ d’audit en N-1
intégrité des dirigeants, fraudes…)
Exemples de risques inhérents :

- Les erreurs inhérentes à toutes activités humaines


- Les lacunes de formation et de compétence de personnel
- Les changements non maîtrisés (administratif, juridique)
- L’absence de prise en compte des évolutions technologiques et informatiques
- Les manquements déontologiques (fraudes, irrégularité…)
- Les évènements extérieurs (notamment politiques, fluctuations importantes des prix du
fait de la détérioration de la monnaie nationale…)

4 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Le risque lié au contrôle est le risque qu'une anomalie qui pourrait se produire au niveau d’une
assertion portant sur une catégorie d’opérations, un solde de compte ou une information à fournir et
qui pourrait être significative, individuellement ou cumulée avec d'autres anomalies, ne soit ni
prévenue, ni détectée et corrigée en temps voulu par le contrôle interne de l'entité. (P 10)

Définition : Risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ou ni détecté et corrigé


en temps voulu par le CI de l’entité :

RLC : Facteurs de risques liés à la conception des procédures (opérations répétitives pour

Les systèmes informatisés  effet de boule de neige : tarif de STEG)

Facteurs de risques liés à l’application des procédures(mauvaise application, collusion)

Le RLC est aussi évalué à différents niveaux d’agrégation (EF, Compte..) et dans différentes
phases d’audit. RLC : le SCI n’offre pas une efficience à 100% (comportement des dirigeants,
problèmes humains, taille de l’entité, collusion et malversation…), absence de contrôles
préventifs, absence de contrôles de détection.

Indicateurs d’un R.L.C. élevé à l’échelle des E.F. :


- Direction générale averse aux procédures de contrôle interne
- Absence de politique de contrôle interne
- Absence de définition d’une politique d’autorisation
- Absence d’une unité de contrôle interne (ou mal structurée)
- Absence de politique au niveau des technologies d’information
- Absence d’une politique claire au niveau de la gestion des RH

NB : Pour que le CI soit efficace, il faut séparer les tâches incompatibles :


- Dans un milieu non informatisé : opérationnelle, conservation, enregistrement,
contrôle.
Opérationnelle Conservation Enregistrement Contrôle
GRH, commercial Magasinier, caissier comptable Comité d’audit

- Dans un milieu informatisé : développement et programmation, exploitation, contrôle

L’auditeur : SCI efficace  moins de risque RLC (confiance au niveau du SCI) 


(-) étendue des travaux d’audit  RND élevé

SCI non efficaceRLC élevé(+)étendue des travaux d’audit RND faible

Donc l’auditeur doit : 1ère étape : évaluer le RLC et le RI (des risques liés à l’entité)

2ème étape : évaluer le RND = R.A. (RND : risque lié à l’auditeur)

RLC*RI

5 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Risque de non détection RND : Risque que l’auditeur ne détecte pas une anomalie dans une
assertion en fonction de l’efficacité des tests d’audit (équipe d’audit ne disposant pas des
compétences et de l’expérience nécessaire, l’utilisation des sondages…). (P11)

RND

Risque imputables aux tiers Risques imputables à l’auditeur


Méthode statistique de sondage Mauvaise conception des tests d’audit
Informations trompeuses reçues auprès des tiers Mauvaise application des tests d’audit
Informations dépendantes d’événements futurs mal Mauvaise interprétation (conclusion)
maitrisées Evaluation incorrecte des systèmes comptables
et de CI
Mauvaise organisation de la mission
(équipe, contrôle qualité)
Mauvaise définition de l’étendue des travaux
(SS élevée  mauvaise étendue des travaux faibles)

Si RAS  RND  augmenter les tests substantifs  Approche corroborative (p19)


Si RAS  RND  alléger les tests substantifs  Approche mixte (Même si RAS
faible (SCI efficace), l’auditeur doit effectuer quelques tests substantifs sur les comptes.
Si l’auditeur évalue séparément le RI et le RLC, l’évaluation peut être erronée  il est
préférable de combiner les deux risques.
Risques d’affaires (business risk) :

- Risque de rentabilité : Secteur en déclin/ maturité ; la société dispose d’une capacité


de production de 40 pièces alors qu’elle ne produit actuellement que 20 pièces 
impact sur la valorisation des stocks (affectation des dotations aux amortissements :
frais fixes) ;
- Risque d’autonomie financière : Fonds de roulement insuffisant, Liquidités
insuffisantes pour régler le passif à court terme…
- Progrès technologique/innovation : risque de dépréciation de l’outil de production ;
- Nouveau concurrent ;
- Economie ouverte : ouverture des frontières ;
- Intégration en amont ou en aval des fournisseurs et des clients ;
- L’orientation vers les marchés internationaux… ;
- Risque de liquidité et de solvabilité…

6 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Les assertions :
survenance C.A. fictif
Type A : Flux Exhaustivité C.A. non déclaré
d’opérations : Exactitude Erreur de saisie
classes 6 et 7 séparation des périodes
imputation comptable C.A. 18%, suspension, export
Existence
Type B : Soldes droits et obligations Stock (-ventes non encore livrées
des comptes : + achats non encore reçues)
classes 1  5 Exhaustivité
valorisation et affectation Stock (FIFO ou CMP), provision ?
Type C : survenance, droits et obligations
Présentation et les Exhaustivité Engagements hors bilan
informations classification et compréhension
fournies dans les exactitude et valorisation
E.F. : 1  7

NB : Les assertions de type « C » ne peuvent être approchées que par les T.S. : je me réfère au
référentiel comptable qui m’oblige à fournir une telle information au niveau des E.F. :
Exemple : note sur les engagements hors bilan.

7 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Etapes de la mission d’audit :

I.Diligences III. Mise en


préalables à oeuvre + collecte
l'acceptation E.P.

II. Planification IV. Achèvement


de la mission

Section 4 : Les étapes préalables à l'acceptation d'une mission d'audit (1ère phase)

Le professionnel ne peut accepter une mission d’assurance que si ses connaissances


préliminaires des circonstances de la mission indiquent que 35-37:
1. Evaluation de l’indépendance : être et paraître indépendant
2. Evaluation de la compétence pour accomplir l’audit : technique, expérience,
volume des missions en cours, nécessité de consultation externe…
3. Appréciation de l’intégrité de la direction : (prise de connaissance, lettre
d’affirmation, disponibilités des informations…)
- la direction est intègre ou non : ex-auditeur, les conseillers de l’entité, les
expériences passées avec l’entité…
4. Identification des circonstances spéciales et des risques inhabituels
- Sté en difficultés économiques  possibilité de manipulation des résultats
- pressions sur l’auditeur, opinion shopping, délai limité
- démission de l’ex-auditeur : non paiement des honoraires, manque de
coopération
- absence d’audit pour l’exercice précédent,
- en cas de faillite : SSP plus faible qu’une mission normale
- Conflits entre les associés
5. Détermination de la capacité à appliquer les diligences normales :
 Le sujet (objet de l’assurance) est approprié ;
 Les critères sont adaptés et disponibles aux prétendus utilisateurs ;
 Le professionnel a accès à des éléments de preuve appropriés pour étayer ses
conclusions (vérifiabilité) ;
 Les conclusions seront présentées dans un rapport écrit ;
 La mission est menée dans un but rationnel ;
6. Vérification du paiement des honoraires de l’ex-auditeur ;
7. Vérification du motif de non renouvellement du mandat de l’ex-auditeur ;
8. Evaluer périodiquement la liste des clients potentiels et celle des clients
existants (ISA 220).
9. Etablir une lettre de mission.

8 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

L.M. obligatoire
pour une mission
initiale
Principe : établir une lettre de mission (L.M.)
L.M. encouragée
Modalités pour une mission
d'acceptation récurrente
Exception : dans le cadre d'une mission récurrente,
l'auditeur peut signer le PV de l'AGO qui l'a désigné
sans préparer une lettre de mission

NB : Mission récurrente : la L.M. est envisageable lorsqu’il y a des changements dans


l’environnement (structure d’activité, commencement de difficultés sérieuses), dans la
direction (remaniement), structure d’actionnariat…

Lettre de mission : mentions obligatoires dans la lettre de mission : droits et obligations p39

1. Objet de la mission : audit des E.F./audit d’une rubrique/audit contractuel


2. Responsabilité réciproque : D.G. : préparation et présentation des E.F.
Auditeur : exprimer une opinion sur les E.F.
3. L’étendue des travaux sera effectué en respectant les normes ISA / autres normes
4. Forme des rapports à émettre
5. L’existence du RND (sondage, circularisation…)
6. Nécessité d’avoir un libre accès aux informations : documents nécessaires pour
l’accomplissement de la mission
7. Les délais à respecter et la nécessité d'obtenir une lettre d'affirmation de la direction et l'accord
de cette dernière pour la remettre
8. Les conditions financières et le cas échéant la prise en charge par l'entité des frais accessoires
de mission (déplacement, hébergement)
9. La demande de confirmation des termes et conditions de la mission
(Signature de la lettre de mission ou document d’acceptation)

Remarques :

- la date de nomination du CAC est ultérieure à la date d’inventaire physique :

Diligences complémentaires Limitation (réserve)


- le CAC de la mère et de la filiale au même temps  lettre de mission pour le groupe
mais l’ISA stipule qu’il est de préférence d’établir une lettre de mission à chacune des
missions.
- Mission d’audit conjoint (co-audit) : une L.M. commune (voir norme de l’OECT sur le
co-CAC (2006)) (p38)

9 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

CHAPITRE 2 : LA PLANIFICATION DE L'AUDIT (2ème phase)

1.Etapes de la planification

1. Compréhension de l'entité et de son secteur d'activité


2. Compréhension des objectifs, des stratégies et des risques d'affaires
3. Compréhension des composantes du contrôle interne & processus clés
4. Examen analytique préliminaire
5. Seuil de signification global
6. Appréciation des risques d'anomalies significatives au niveau des assertions & la définition
de la stratégie préliminaire d'audit
7. Formalisation du plan d'audit (Nature/Timing/Etendue)

Section 1 : La compréhension de l'entité et de son secteur d'activité


(Produits de substitution, forte ou faible concurrence…)
ISA 315

Procédures de connaissance de l’entité Analyse PESTEL (p54)


Procédures d’Evaluation des Risques : Politique Sociale
1.Demande d’information auprès de la Economique Technologique
direction et d’autres personnes de l’entité. Ecologique Législative
2.Procédures analytiques.
3. Observation physique de l’activité de l’entité
4.Inspection des documents comptables. (p52/53) (Mars 2017, question 2)

NB : Les réponses de l’auditeur réponses globales (Pr. Ev. Risques)

Procédures d’audit complémentaires (P.A.C.) : MEO

Les E.P. collectés lors de l’évaluation des risques sont pertinents mais insuffisants. Ils
doivent être accompagnés par des T.P. et des T.S. car ils ne fournissent pas par elles-
mêmes, des E.P. suffisants et appropriés pour fonder une opinion.

Section 2 : Compréhension des objectifs, risques d’affaires et processus d’appréciation


des risques (ISA 315)
Auditeur : - Entretien avec la D.G.: savoir les objectifs stratégiques (part de marché…)

+ stratégies adoptées pour réaliser ces objectifs

-Evaluer le processus d’évaluation des risques : qualité du SCI + l’auditeur

10 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Section 3 : Compréhension des composantes du SCI :


Prévention Détection

Evénement Correction

a. Environnement de contrôle : degré de sensibilisation de la D.G. envers l’importance


du SCI
- Philosophie et style de direction
- Participation du gouvernement de l’entité dans la conception du SCI
- Intégrité de la direction et communication des valeurs d’éthique
- Existence d’un organigramme
- Attribution des pouvoirs et responsabilités (pas de cumul de tâches
incompatibles, existence des fiches de fonction…)
- Facteurs clés de recrutement (compétence <-> minimum de charges …)
- Engagement à l’égard de la compétence : le plus compétent sera
récompensé.
b. Processus d’appréciation des risques (déjà étudié) : la manière dont la direction
identifie les risques liés à l’établissement des E.F. (chan. Env. ; nouv. Technologie…)
c. Activité de contrôle :
- Autorisation : pour les transactions significatives
- Analyse des écarts : revue des performances
- Vérification (calcul…)
- Contrôle physique (alarme, accès à travers des mots de passe, inventaire
périodique, rapprochement caisse…)
- Séparation des tâches incompatibles
d. Pilotage et surveillance des contrôles : (sanctions (mauvaise fois) / motivation (bonne
fois) :
- Est-ce que les rapprochements sont établis en temps oppurtun
- Respect des textes législatifs (service contentieux)
- Examen des réclamations des tiers (clients, CNSS…)
 Contrôle inopiné (non programmé) / Contrôles continues / Activités
d’encadrement
e. Système d’information :
- Information fiable et transmise en temps opportun
- Communication rapide et écrite  pour ne pas être déformée.

Conclusion : A travers la compréhension préliminaire du SCI, l’auditeur peut identifier les


zones de risques et ce pour évaluer le risque d’anomalies significatives  aide à définir la
nature, le calendrier et l’étendue des P.A.C.

NB : Lors de la mise en œuvre de l’audit (après la phase de planification), l’auditeur doit


procéder à une évaluation détaillée du SCI et effectuer les tests de procédures nécessaires
(TP).

11 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Section 4 : Examen analytique préliminaire : EAP


- E.A.P. (obligatoire) (ISA 315) : - focaliser les zones de risques
- évaluer le R.A.S.

Examen  Il s’effectue à travers une lecture individuelle de l’auditeur sans


analytique investigation de détail.
 C’est un examen général (préliminaire) (dans le temps + dans l’espace)
- E.A. de substance (facultatif) (ISA 520) (mise en œuvre) : de détail et par
rubrique  investigation davantage sur les comptes risqués d’une
manière détaillée (assertions type A pour les comptes de gestions :
séparation de période + exhaustivité)
- E.A. de cohérence (obligatoire) (ISA 520) (lors de l’achèvement de la
mission)  contrôler les travaux de l’auditeur (auto - contrôle) +
s’assurer de la suffisance des tests d’audit + s’assurer de la cohérence des
E.F. suite aux ajustements d’audit.

E.A.P. : Ratios statiques

dynamiques

Tendances (l’analyse horizontale (temps) et l’analyse verticale)

Exemples de techniques : (ISA 520 parag. A1)

 les informations correspondantes des périodes antérieures ;


 les résultats escomptés de l’entité, par exemple les budgets ou les prévisions, ou les
attentes de l’auditeur, par exemple son estimation de la charge d’amortissement ;
 des données sectorielles similaires (rotation clients…).

NB : Rarement, l’auditeur entrera dans le détail des comptes au niveau de cette phase d’audit.

NB : L’E.A. est un puissant outil pour détecter les changements de méthodes et principes
comptables.

E.A.P. : exemples de corrélations financières inhabituelles ou imprévus, susceptibles de


révéler l’existence de risques accrus :

 Augmentation des soldes clients d’une façon significative alors que les ventes n’ont
pas évolué au même rythme  possibilité de ventes fictives pour l’exercice N-1.
 Augmentation du C.A. dont la majorité des clients sont des passagers 
généralement, les clients passagers sont à haut niveau de risque  provision (impayé).
 Les marges brutes ont augmenté d’une manière imprévue, ce qui peut révéler
l’existence d’erreur potentielle dans les ventes, le coût des ventes et/ou les stocks.
 Les niveaux de stocks ne sont pas en corrélation avec les niveaux des achats.

12 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 Baisse des charges d’exploitation d’une manière significative alors qu’aucune


politique de réduction des coûts n’a été relevée par l’équipe d’audit (risques de
charges non comptabilisées ou comptabilisées au niveau du mauvais exercice).
 Les ventes ont augmenté sensiblement alors que la capacité de production avait
diminué sensiblement pour cause d’incendie (6 mois d’arrêt de production) et que les
stocks de départ sont insuffisants pour justifier cet accroissement.
 Un taux de rotation élevé des stocks est révélé par l’analyse de l’auditeur alors que les
dépôts sont remplis de stocks obsolètes.
 L’entité vend des équipements qui sont fortement influencés par la technologie 
risque de dépréciation du stock  compte de stock risqué  provision sur stock
 Le secteur immobilier passe par une crise alors l’entité auditée (appartenant au secteur
précité) est bénéficiaire : - contrats fermes/non recours aux crédits bancaires / achats
non comptabilisés (charge salariale non constatée…) ;
 Acquisition de nouvelles immobilisations  automatiquement la dotation aux
amortissements doit augmenter mais elle a réellement diminué :
- Achat d’un terrain (immobilisation non amortissable) (aucun risque) ;
- Achat au cours du mois de Décembre (aucun risque) ;
- Retard au niveau de la date de mise en service ;
- Erreur au niveau des taux d’amortissement…
 Obtention d’un nouveau emprunt  normalement augmentation des charges
financières sauf s’il s’agit d’un emprunt spécifique, dans ce cas, ces charges seront
capitalisées.
 Prix des articles en stock > VRN  provision sauf s’il s’agit d’un contrat de vente
ferme.
 Entité déficitaire  pression sur la direction  l’auditeur doit s’intéresser aux ratios
de liquidités pour savoir si l’entité reste solvable ou non.

L’auditeur a une obligation d’utiliser des procédures analytiques en tant que


procédure d’évaluation des risques (PER) pour identifier les incohérences entre les
comptes de résultat au niveau d’un état de résultat sachant que ces procédures analytiques ne
fournissent qu’une indication initiale et générale (Red flags) sur l’existence d’une anomalie
significative.

Les comptes N-1 N Variation en valeur Variation en %

Remarque : Si l’auditeur conclut que le SCI est efficient (conception et application),


il pourra accorder une confiance importante aux résultats de l’examen analytique préliminaire.
Dans une entreprise qui dispose, par exemple, d’un bon système de contrôle de gestion
(résultat analytique par service, étude des écarts entre les réalisations et le budget…),

13 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

l’auditeur sait que toute variation significative non expliquée est révélatrice d’un problème
non dominé par l’entreprise et pour lequel il doit faire des recherches approfondies. Par
contre, dans une entreprise où le SCI est inefficient, il est difficile de savoir à l’avance si les
variations sont dues à des anomalies ou à des modifications effectives de l’activité. Le SCI est
également une garantie importante pour la fiabilité des imputations.

Etat de résultat
Revenus CA en concordance avec les affirmations du dirigeant
CA doit suivre les tendances du secteur d’activité
CA doit suivre l’évolution du compte Client (B) avec une pente plus
importante en cas de paiement d’une partie de la créance à la
facturation.
Autres produits Subvention…
d’exploitation
Production immobilisée
Variation des stocks
Achat Achat doit suivre l’évolution du CA
Achat doit suivre l’évolution des stocks
Frais de carburant <-> C.A.
Charge du personnel Charge personnel doit suivre l’évolution de l’effectif du personnel
(secteur travaux publics : CNSS, RS) + évolution du C.A. : pour le
salaire du commercial, il dépend directement du niveau du C.A.
Dotation d’amortissement Amortissement doit suivre l’évolution du compte
« Immobilisations » (B)
Dotation aux provisions Provision doit augmenter suite à la stabilité du compte Client
(clients)
Résultat d’exploitation
Produits de placement Il doit suivre l’évolution des comptes d’immobilisations financières
+ placements courants
Charges financières nettes L’existence des charges financières dépend de l’existence de
concours bancaire / Emprunts / Leasing
Autres gains ordinaires
Autres pertes ordinaires
Résultat des activités ordinaires avant impôt
Impôt sur les sociétés L’impôt doit suivre l’évolution du résultat avant impôt sauf en cas
d’existence d’un avantage fiscal
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires Il ne doit pas être un élément récurrent
Résultat de l’exercice

14 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Liste des ratios

Le ratio de marge brute : Marge brute/CAHT

Le ratio de marge nette : Bénéfice net (après impôt)/CAHT

Le ratio de rentabilité économique : BAII/Total des actifs » ou « Return on Investment

Le ratio de rentabilité de l’actif : Résultat net (après impôt)/Total des actifs

Le ratio de rentabilité financière : Résultat net (après impôt)/Capitaux propres

Le fonds de roulement : FR = Capitaux propres + DLMT – ANC

Le besoin en fonds de roulement : BFR = Stocks + Créances – Passifs courants

La trésorerie nette : TN = FR - BFR

Le ratio de liquidité générale : Actifs courants/Passifs courants

Le ratio de liquidité relative : (Actifs courants – Stocks)/Passifs courants

Le ratio de liquidité immédiate : Liquidités/Passifs courants

La rotation des stocks : Pour le stock de produits finis : Coût des ventes/Stock moyen

La rotation des créances clients : CATTC/Clients et comptes rattachés

Le délai de recouvrement des créances : (Clients et comptes rattachés/CATTC)*360

La rotation des dettes fournisseurs : Achat à crédit TTC/Fournisseurs

Le délai de règlement fournisseur : (Fournisseurs Achat à crédit/TTC)*360

La rotation des immobi corp : CAHT/Total des immobilisations corporelles immobilisés

La rotation des actifs : La rotation des actifs « CAHT/Total des actifs

Le ratio d’immobilisation : Immobilisations corporelles nettes ou immobilisés/Actif total

Le ratio d’âge des immobili : Amortissements cumulés/Valeur brute des immobilisations

Le ratio des stocks : Stocks/Actif Total

Le ratio des créances : Clients et comptes rattachées/Actif total

Le ratio de liquidités : Liquidités et équivalents de liquidités/Actif total

Le taux d’endet : Dettes totales/Total des capitaux propres et passifs (vérifier si dettes LMT )

Le ratio de solvabilité : S.N.R./ Dettes de l’entité (CT+LT) ou capitaux propres/ PNC

Le ratio de l’autonomie financière à long terme : S.N.R./Capitaux permanents

15 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Section 5 : Seuil de signification préliminaire (SSP)


ISA 320 : Une information est significative si son omission ou son inexactitude peut
influencer les décisions économiques que prennent les utilisateurs sur la base des E.F.

Le caractère significatif et le risque d’audit sont liés : L’auditeur n’est concerné que par les
anomalies significatives  Il ne peut être rendu responsable des anomalies non détectées qui
ne sont pas significatives au regard des états financiers pris dans leur ensemble.

L’auditeur examine si l’effet des anomalies détectées et non corrigées, prises individuellement
et en cumulé, sont significatives au regard des états financiers pris dans leur ensemble.

 SSP : Montant à partir duquel une inexactitude (anomalie) dans les comptes risque
d’influencer la prise de décision des utilisateurs des états financiers. Sa détermination relève
d’un jugement professionnel.

- Utilisateurs : besoins des actionnaires (SS1) ≠ besoins des clients (SS2) ≠


besoins des bailleurs de fonds (SS3)
Relativité du SS - Dans l’espace : le SS de la société XYZ ≠ du SS de la société ABC (C.A.
/ capitaux propres…)
- Dans le temps : SS de la société XYZ en (N-1) ≠ de celui de la même
société en (N)
 Si SCI efficace  RAS faible  SSP relativement élevé  Etendue des travaux
relativement faible  RND élevé
 Si SCI défaillant  RAS élevé  SSP faible  Etendue des travaux important 
RND faible

NB : Base stable (positive) (dans le temps) de calcul du SSP :

• Le résultat des activités poursuivies (Avant Charges financières)/ou (Avant impôt) :


entre 3% et 7% ;
• Les capitaux propres : entre 3% et 5% ;
• Total actifs : entre 1% et 3% ;
• Revenus : entre 1% et 3%.
• Une combinaison de ces facteurs pour un exercice (moyenne) à condition que les
montants ne divergent pas d’une façon importante.
• Une combinaison de ces facteurs sur plusieurs exercices (moyenne).
• Une combinaison entre les facteurs de deux exercices consécutifs.
 Si le RAS est élevé  borne inférieure ;
 Si le RAS est faible  borne supérieure ;
 Absence d’information sur le RAS  La moyenne.

16 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Cas particulier : Une inexactitude peut s’avérer significative sur le plan qualitatif même si
son montant est inférieur au seuil de signification (Fraude).
NB : Lorsque l’auditeur se trouve dans une situation où l’entité est en difficultés
économiques (résultat déficitaire ou très faible) (au cours d’un redressement judiciaire,
corona), l’auditeur a une obligation de choisir entre les capitaux propres et/ou le total des
actifs.
NB : L’auditeur a une possibilité de réviser le seuil à mesure que progresse l’audit.

NB : Le SS est fixé selon des critères quantitatifs et ceux qualitatifs :

- Quantitatifs : le SS doit être calculé sur la base d’un indicateur


stable et positif. Le Résultat des activités ordinaires avant charges
financières ou avant impôt (RAOAI) constitue généralement l’indicateur
le plus stable. (un résultat volatil ou négatif ne constitue pas un indicateur
pertinent pour la fixation du SSG).

Q 1. RAOAI est-il positif + stable dans le temps ?

Oui, Q 2. RAOAI est important ? (Ex 2014) Non

Oui Non (faible) Q3.Capitaux propres ?

Base pertinente du SS

Oui Non

Base pertinente du SS

Q4. Total actifs

Oui Non

Base pertinente du SS Q5. Revenus

- Qualitatifs : la fraude est significative quelque soit son montant  à


mentionner au niveau du rapport d’audit financier même si la situation est
régularisée ≠ erreur.
NB : les infractions légales (conventions interdites, Situation Nette
Comptable < 50% des capitaux propres (Article 388 CSC), non
application des dispositions légales et juridiques) sont toujours
significatives.

Allocation du SSG/SSP :

- Le SSP (SSG) est un seuil global  à défalquer sur les rubriques des
E.F. (du bilan)
- La partie allouée à chaque rubrique est le seuil de travail.

17 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

- La somme des S.T. (Erreur tolérable) est inférieure au SSG. La différence


constitue une marge de sécurité pour l’auditeur financier.
 SSP ou global = Erreur tolérable + marge de sécurité.
- L’allocation du SSG s’effectue seulement pour les rubriques du bilan
(l’ISA 330 exige que l’allocation du SSG s’effectue sur les rubriques du
bilan car chaque montant significatif au niveau du bilan est
automatiquement significatif au niveau de l’état de résultat).

RAS fixé par l’auditeur lors de Seuil pour la réalisation des


l’appréciation du RAS travaux = Erreur tolérable
RAS fixé comme faible 90% SSP – 95% SSP
RAS fixé comme modéré 85% SSP – 90% SSP
RAS fixé comme élevé 75% SSP – 85% SSP

Allocation du SSG aux différentes rubriques des EF :

Cette allocation est basée sur :

 L’importance relative des rubriques (Rubrique Risquée >>> Rubrique non risquée) ;
 Jugement professionnel de l’auditeur, expérience et connaissance du dossier ;
 Coût d’audit de chacune des rubriques et le coût total de la mission.

Les rubriques qui risquent de comporter plus d’anomalies (Stock)  Allocation pour un
montant plus important que des rubriques peu risquées (immobilisations incorporelles).

L’allocation aux rubriques peut être :

 Linéaire : Hypothèse : les risques sont les mêmes pour toutes les rubriques (Ce type
d’allocation est non recommandée car les rubriques n’ont pas le même niveau de risques et
n’ont pas aussi le même coût d’audit).
 Important pour les rubriques les plus risquées : immo  non risqué  solde
inchangé ; liquidité  normalement risqué mais le SCI est fiable  le taux d’erreur
n’est pas important  donc on peut réduire l’ET de cette rubrique et l’accorder à la
rubrique stock  plus d’économie pour la mission. (Si on a commencé l’affectation
par la rubrique stock, ceci n’était pas possible.

18 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Section 6 : Evaluation du RAS préliminaire et choix de la stratégie d’audit globale


L’ISA 315 Distingue entre :
- Les RAS liés à des flux d’opérations (assertions type A) ;
- Les RAS liés aux soldes des comptes (assertions type B) ;
- Les RAS liés aux notes aux E.F. (assertions type C) ;
- Les RAS liés d’une manière générale aux EF et qui touchent plusieurs assertions

NB 1 : L’auditeur doit fixer une stratégie générale d’audit des E.F. (dans leur globalité).

NB 2 : Par la suite et pour chaque rubrique, pour chaque compte et même pour chaque
assertion, l’auditeur doit évaluer le RAS lié à l’assertion de chaque rubrique  Il doit choisir
la stratégie d’audit correspondante.

Remarque : La stratégie corroborative est plus préférée au niveau d’une mission d’audit
initiale (puisque généralement le contact avec le personnel de l’entité est faible). Par la suite,
l’auditeur peut appliquer la stratégie mixte pour les années suivantes à condition que le SCI
soit efficient.

NB : Il existe des cas où il n’est pas possible ou faisable de réduire le RAS à partir des seuls
T.S. :

 Une masse d’informations est initiée, enregistrée, traitée ou présentée par informatique
comme dans un système intégré (STEG : édition de presque 10 millions de factures) ;
 Une entité qui gère son activité en utilisant un système informatique pour lancer les
commandes d’approvisionnement et réceptionner les marchandises selon des règles
pré-déterminées.

19 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Section 7 : Formalisation du plan d’audit :


Le plan d’audit doit comprendre :

1. Définition de la mission (légale, contractuelle, une seule rubrique ou


la totalité des E.F….)
2. Synthèses des données essentielles sur l’entité et son environnement
3. Principes comptables et référentiel comptable du client
4. L’évaluation préliminaire du RAS (RI*RLC)
5. Résultat de l’examen analytique Préliminaire (E.A.P.)
6. Fixation du SSG
7. Description des domaines significatifs et zones de risques
8. L’approche globale d’audit
9. Les tests d’audit à effectuer (T.P. et T.S. : selon le programme de
travail à attribuer à chaque collaborateur)
10. Timing d’intervention (date du déroulement de la mission)
11. Composition de l’équipe d’audit + tâches et budget temps attribués à
chaque membre
12. Le recours, le cas échéant, à des experts dans le domaine
13. Utilisation, le cas échéant, des travaux des auditeurs internes (en cas
de stratégie mixte)
14. Utilisation, le cas échéant, des TAAO (techniques d’audit assistées par
ordinateur).

Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux et comprend notamment :


- l’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux ;
- et les lignes directrices nécessaires à la préparation du programme de travail.
 Le plan de mission est ensuite complété par un programme de travail détaillé par
section ou cycle qui traduit les orientations décidées et justifiées dans le plan de
mission.
 L’établissement du programme de travail s’appuie sur l’évaluation du risque
d’anomalies significatives dans les comptes réalisés lors de la prise de connaissance de
l’entité et de son contrôle interne.
 Il n’y a pas de programme type. C’est à l’auditeur financier qu’il appartient d’adapter
son programme aux spécificités de chacune des entités qu’il contrôle.

20 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

CHAPITRE 3 : LA MISE EN OEUVRE DU PLAN D'AUDIT ET LA COLLECTE


DES ELEMENTS PROBANTS (3ème phase)

Facteur de confiance associe Niveau de confiance (NC)


0,7 50%
1,0 63%
1,3 74%
2,0 86%
2,3 90%
3,0 95%
Sachant que NC = 1- risque

Risques élevés Identifiés Risques élevés non Identifiés


Utilisation des Non-Utilisation Utilisation des Non-utilisation des
Sources de contrôles des Contrôles Contrôles Contrôles Internes et
confiance internes et Mise Internes et Mise Internes et Mise Mise en œuvre de
en œuvre de en œuvre de en œuvre de tests substantiels
tests substantiels tests substantiels tests substantiels Intermédiaires
minimum étendues minimum
Confiance Préalable 0,0 0,0 1,0 1,0
Confiance Allouée
aux Contrôles 2,3 0,0 1,3 0,0
Internes
Confiance Allouée
aux Procédures de 0,7 3,0 0,7 2,0
Validation
Confiance Globale 3,0 3,0 3,0 3,0

NB : - RAS important  RND faible  étendue des travaux important  E.P.


collectés importants + qualité exigée pour ces éléments probants par l’auditeur sera élevée
- RAS faible  RND élevé  étendue des travaux +/-faible  E.P. collectés
moins élevés.

21 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Estimations comptables (ISA 540) :

L’auditeur doit :

A. lors de la planification :
- Prendre connaissance du référentiel comptable et son impact sur les
estimations comptables ;
- Les méthodes retenues pour le calcul des provisions ;
- savoir les comptes qui peuvent être affectés par les estimations
comptables ;
- savoir les hypothèses retenues par la direction (afin de les évaluer) ;
- comparaison entre les estimations précédentes et les résultats réels
 L’auditeur doit évaluer le RAS lié à chaque estimation comptable.
B. Lors de la mise en œuvre de l’audit
- Evaluer les hypothèses retenues (réalistes/raisonnables) et les méthodes
appliquées (appropriées) par la DG ;
- Vérification des calculs ;
- L’obtention d’une déclaration écrite auprès de la direction et le cas
échéant du personnel constituant le gouvernement d’entreprise quant au
caractère raisonnable des hypothèses retenues par la direction pour
l’établissement des estimations comptables ;
- Revue et test de la procédure suivie par la direction pour procéder à
l’estimation ;
- L’utilisation d’une estimation indépendante pour la comparer avec celle
faite par la direction ; ou
- Revue des événements postérieurs à la date de clôture permettant de
fournir des éléments probants sur le caractère raisonnable de l’estimation ;
- Comparaison entre les estimations faites par l’auditeur et les estimations
de la DG ;
- Analyse des écarts entre les deux estimations : non significatifs  RAS
écart significatif  savoir
les causes + suivi des Evénements Postérieurs à la Date de Clôture

Causes convaincantes + causes non convaincantes 

Evénements postérieurs à la date de clôture Demande de correction auprès de la DG

qui confirment l’estimation de la direction Accepte Refuse

Rien à signaler (version 2 des E.F.) Refus/réserve

C. Lors de l’achèvement

L’auditeur doit avoir une lettre d’affirmation signée par la DG comportant, entre autres,
l’exactitude des estimations comptables (les hypothèses utilisées pour les estimations sont
raisonnables).

22 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 240 : Fraudes comptables :


NB 1 : L’auditeur ne doit s’intéresser qu’aux fraudes liées :
- A l’élaboration des E.F. mensongers ;
- Les détournements d’actifs

NB 3 : L’auditeur doit discuter avec les membres de l’équipe d’audit de la possibilité


d’existence de fraudes dans les zones de risques identifiées et ce abstraction faite de l’avis
précédent des membres de l’équipe d’audit sur l’honnêteté et l’intégrité de la direction et des
personnes constituant le gouvernement de l’entreprise.
- DG : responsable de la prévention et de la détection des fraudes. La DG
Responsabilité
doit communiquer à l’auditeur toutes les fraudes commises ;
réciproque
- Auditeur : Il n’est pas responsable des fraudes commises dans l’entité 
Sa mission est d’exprimer une opinion sur les E.F. et non pas de détecter
les fraudes + avoir une assurance raisonnable que les anomalies
significatives provenant de fraudes ou d’erreurs ont été détectées.

NB : Les diligences en cas où l’auditeur a identifié un cas avéré ou suspecté de fraude


qui peut avoir une incidence significative sur les états financiers
 déterminer s’il a une obligation d’informer les autorités sans qu’il y’a manquement
au secret professionnel ;
 s’interroger sur la fiabilité de la déclaration écrite ;
 communiquer à la direction ou le niveau hiérarchique approprié dès que possible :
les cas suspectés ou avéré de fraude sauf si la direction est impliquée
 communiquer aux PCGE dès que possible et d’une manière écrite :
 les cas suspectés ou avérés de fraude impliquant la direction ;
 les cas suspectés ou avérés de fraude impliquant un personnel qui a un rôle
important dans le contrôle interne.
 demander une déclaration écrite à la direction quant à :
 la responsabilité de la direction de prévention et détection de fraude
 exhaustivité de communication des cas avéré ou suspecté de fraude
 exhaustivité de communication du résultat de son évaluation des risques de
fraude

23 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

NATURE, ETENDUE ET CALENDRIER DES TESTS D’AUDIT

RAS Procédures d’audit complémentaires


Réponses globales -inspection des enregistrements et des
détaillées documents (facture-signature) ;
-rappeler aux membres de l’équipe d’audit la -inspection des actifs corporels (assertions
nécessité de garder un esprit critique lors de type B : existence) ;
la collecte et de l’évaluation des éléments -demande d’informations : TP+TS ;
probants ; -observation physique (que pour le SCI)
-affecter à la mission du personnel plus PER et TP : examiner le processus ou la
expérimenté ; façon dont une procédure est exécutée ;
-renforcer la supervision ; -demande de confirmation : TP+TS mais non
-intégrer un degré supplémentaire PER ;
d’imprévisibilité lors du choix des PAC à -Réexécution : TP et PER ;
mettre en œuvre ; -procédures analytiques  TS mais aussi
-modifier la nature, calendrier et l’étendue PER ;
des travaux… -Contrôle arithmétique.

I. Les tests de procédures (TP)


1. Nature des T.P.
L’auditeur doit pour un contrôle donné, vérifier :

- L’existence et la validité théorique du contrôle  test de compréhension


- L’efficacité du fonctionnement du contrôle + la permanence de l’application du
contrôle  test de permanence

Techniques utilisées :
- Demandes d’informations auprès du personnel (n’est pas à elle seule suffisante)
- Inspections des documents et rapports tirés du contrôle interne
- La réexécution des contrôles
- Observation physique de l’application des contrôles.

2. Calendrier des T.P.

L’auditeur doit procéder aux T.P. à un moment particulier, ou sur toute la période sur
laquelle il a l’intention de s’appuyer.

- Principe : audit des opérations courantes après la clôture des E.F.


- Exception 1 : l’auditeur peut procéder à des TP sur une période intermédiaire (avant
la clôture) à condition de :
 s’assurer des changements importants sur la période restante
 collecter des E.P. supplémentaires pour la période restante.
- Exception 2 : l’auditeur peut utiliser des E.P. collectés au cours des audits précédents
(mission récurrente) à condition :

24 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 tester l’efficacité de fonctionnement des contrôles qui n’ont pas


changé au moins une fois tous les 3 audits (en totalité ou en partie
chaque année) (ISA 330) ;
 s’assurer que ces éléments probants déjà collectés restent
pertinents ; et
 suivre les changements intervenus depuis le dernier audit.

NB : Si l’auditeur prévoit de s’appuyer sur des contrôles dans un domaine qu’il estime être
avec un risque important (stock), il doit tester ces contrôles au cours de l’audit de la période
en cours.

3. Etendue des T.P. (taille de l’échantillon, nombre d’observations…)


- SCI efficace : étendue des travaux concernant les TP est élevé et l’étendue des TS est
faible
- SCI inefficace : étendue des travaux concernant les TP est faible et l’étendue des TS
est élevé

NB : Les TS sont obligatoires quelque soit l’efficacité du SCI (0,7) : rapprochement des
E.F. avec la comptabilité sous-jacente + examen des écritures comptables significatives et des
autres ajustements enregistrés lors de l’établissement des E.F. (surtout au 31/12).

4. Types des T.P.


4.1.Tests de conformité

Bonne description des procédures + Utilisation des questionnaires ouverts.


4.2.Tests de permanence

Après la compréhension des procédures, il y a lieu de tester leur application.


Les tests de permanence visent à tester l’application des points forts.

Il existe deux types de contrôle interne :


- Le contrôle interne préventif (contrôle à priori): vise à éviter les erreurs.
- Le contrôle interne de détection (contrôle à postériori): vise à détecter les Anomalies
Pour la compréhension des procédures  L’auditeur utilise des questionnaires ouverts.
Pour l’évaluation des procédures  L’auditeur utilise des questionnaires fermés avec des
réponses oui ou non pour déterminer :
- Les faiblesses de conception ;
- Les faiblesses d’application.
La fixation définitive du risque lié au contrôle nécessite :
- Identifier les RAS (anomalies potentielles)
- Savoir les contrôles préventifs ou de détection mis en place par l’entité pour lutter ses
anomalies.
- S’assurer de l’efficacité de ces contrôles
- Evaluer l’efficacité des contrôles (en fonction du nombre des exceptions de contrôle
par rapport au nombre toléré) et fixer définitivement le RLC.

25 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

II. Les tests substantifs (TS)


1. Nature des TS

L’auditeur doit effectuer des TS si :

 1. SCI inefficace ou coût des T.S. < coût des T.P.


 2. Même si le SCI est efficace, l’auditeur doit effectuer un
minimum de T.S. (soit 0,7 du niveau de confiance).
indépendamment de l’évaluation des RAS.

Les T.S. comportent selon l’« ISA 330 » :

- Vérifications de détail : (a) ne donnent pas une assurance globale sur les E.F. +
détection précise des anomalies pour chaque opération.
- Procédures analytiques de substance : (b) : donnent une assurance globale sur les
E.F. + détection les anomalies mais sans précision et sans preuves : très efficace pour
les comptes de gestion : assertions types A : ventes, achats + volume importants des
opérations.

2. Calendrier des T.S.

Si les T.S. sont réalisés à une date intermédiaire, l’auditeur doit couvrir la période restante
par des T.S. supplémentaires sur cette période, et/ou, des T.P.

Les tests supplémentaires dépendent de l’efficacité du SCI, l’appréciation du RAS,


l’importance de la période restante et la nature des opérations durant cette période (Exemple:
audit des stocks tournants à une date antérieure à la date de clôture comme celui de
Carrefour).

a. Les vérifications de détail des flux d’opérations, des soldes de comptes et


des informations fournies dans les états financiers

NB : Les coûts de ces tests sont plus importants que ceux de l’examen analytique.

NB : Ces vérifications visent donc à s’assurer de l’existence, l’enregistrement, le classement


adéquat et de la présentation au niveau des E.F.

Exemple : vérification du GL ventes avec les factures de ventes / circularisation des clients /
contrôle des écritures de paie / vérification des amortissements.
b. Les procédures analytiques de substance
- l’E.A. est très important mais il n’est pas suffisant pour collecter les E.P. nécessaires
lors d’une mission d’audit  l’E.A. n’est pas à lui seul une procédure de validation 
l’E.A. a une assurance limitée.  il doit être corroborer par d’autres P.A.C.

26 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

3. Etendue des T.S.


- Plus de RAS est élevé, plus les T.S. sont étendus ;
- Puisque l’évaluation du RAS tient compte du C.I., les T.S. peuvent être étendus
davantage en raison des résultats peu convaincants des Tests d’efficacité du
fonctionnement des contrôles.

NB : A travers l’évaluation définitive des risques liés au contrôle (RLC), les résultats à
obtenir à travers les T.S. seront en fonction du jugement de l’auditeur :

- E.P. suffisants  entamer la phase d’achèvement de la mission


- E.P. insuffisants  ajouter d’autres tests d’audit : P.A.S.

III. Moyens de collecte des Eléments probants


L’ISA 500 prévoit 8 moyens (paragraphe A.2. de l’ISA 500) :

1. Inspection des enregistrements et des documents (papier, support électronique, PV,


manuel des procédures… (fiabilité) : existence + droits et obligations TS
2. Inspection des actifs corporels (existence) : exemple : inventaire physique TS+TP
3. Observation physique (de la procédure : déroulement de l’opération, les opérations de
contrôles) TP
4. Demande d’informations (écrite et orale) : auprès de la direction et des employés :
TP+TS
5. Demande de confirmation (circularisation des tiers) : 2 types de confirmation :
- Négative : réponse des tiers seulement qu’en cas de non-conformité des soldes
- Positive : réponse du tiers quelque soit la situation : conforme ou non
RQ : on peut utiliser la conformation par les nouvelles technologies : fax,
mail…
6. Contrôle arithmétique (contrôle des calculs) : exactitude TP+TS
7. Réexécution des contrôles (coût d’application des procédures) : refaire la balance par
ancienneté d’âge des créances) TP
8. Procédures analytiques (surtout pour les comptes de gestion) TP + TS

NB : Le sondage est une technique d’audit transversale aux procédures d’audit.

NB : En pratique, il existe deux types de dossiers communément appelés :

- Dossier permanent : il correspond aux E.P. collectés lors de la phase de


« Procédures d’audit PER » (lors de la phase de compréhension de l’entité) ;
- Dossier de l’exercice (de travail) : il comprend les E.P. collectés lors de la phase de
P.A.C. Il englobe par conséquent les T.P. et les T.S.

27 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Ventes :

- Procédures d’examen analytique détaillées (de substance)…


- Rapprochement entre les B.C. client, B.L. et factures de vente ;
- Vérification de la séquence numérique des factures de ventes et des B.L. ;
- Circularisation des clients ;
- Vérification, à travers un échantillon de factures, de la comptabilisation des ventes
(journal ventes seulement) ;
- Rapprochement entre les sorties du stock et les ventes comptabilisées (en termes de
quantité) ;
- Vérification des ventes effectuées avec les parties liées (prix de vente appliqués :
minoration ou majoration) ;
- Détermination des quantités vendues (SI+Achats-SF) puis comparer ces quantités
avec celles réellement facturées ; (comptabilité matière)
- Vérification des comptes clients créditeurs (encaissement sans facture de vente) 
risque de vente non déclarée ;
- Vérifier si tous les BL ont été facturés ou non (exhaustivité du C.A.) ;
- Vérification des ventes du déchet ;
- Rapprochement des ventes déclarées <-> comptabilisées <-> commercial ;

Achats :

- Vérification de la variation de la marge brute entre N et N-1 (Marge N = (Ventes –


achat consommés) / achat consommés NB : Achat consommés = SI + Achat – SF) ;
- Rapprochement des BC de l’entité, Bon d’entrée et la facture d’achat ;
- Rapprochement des prix d’achat sur le BC avec ceux figurant au niveau de la facture
d’achat ;
- Circularisation des fournisseurs et rapprochement des soldes ;
- Vérification de la TVA déductible déclarée avec les factures d’achat correspondantes;
- Vérification du rattachement des charges aux produits ;
- Justification des comptes fournisseurs débiteurs et s’assurer que les chèques payés
aux fournisseurs sont réellement des avances (revue postérieure) ;
- Vérification des conventions conclues avec les fournisseurs pour ne pas constater des
ristournes fictives.

Stock : pages 31-32 de la partie 3 du cours


Procès et contentieux :
- Entretien avec la direction (identification des procès et contentieux)  obtenir une
Lettre d’affirmation sur l’exhaustivité de la liste (écrite) des procès et conflits en
cours (probabilité du sort des actions en justice + montant) ;
- Entretien avec les conseillers juridiques internes de l’entité et ce après l’obtention de
l’autorisation de la D.G. ;

28 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

- Entretien avec les conseillers juridiques externes de l’entité et ce après l’obtention de


l’autorisation de la D.G. ;
- Demande d’information auprès du conseiller externe + Obtention d’une confirmation
écrite sur le caractère raisonnable des provisions constituées ;
- Auditer le compte « 622 : Honoraires » et extraire la liste des conseillers dont l’entité
a eu recours ;
- Rapprochement de la liste obtenue de la D.G. avec celle obtenue des conseillers ;
- Investigation plus approfondie sur l’objet des conflits…

Participations à long terme : intention de détention

- 1.Obtenir une L.A. auprès de la direction sur son intention de détention des titres à
plus d’une année. Si la direction refuse  limitation des travaux  réserve au
niveau du rapport.
- 2.Vérification du coût d’entrée des titres : (CT : prix d’achat sans hono. d’étude et de
conseil) ≠ (LT : prix d’achat + hono. d’études et de conseil)
- 3.Rapprochement à la date de clôture entre la V.C. et la J.V. des titres

La demande de confirmation (circularisation) : voir cours : 4 points

29 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Achèvement de la mission d’audit :

1. Revue des événements postérieurs à la date de clôture (E.P.D.C.)


2. Examen des PV et réunions du C.A.
3. Procédures analytiques de cohérence
4. Fixation définitive du seuil de signification
5. Revue des papiers de travail (contrôle qualité)
6. Obtention d’une lettre d’affirmation
7. Formalisation de l’opinion d’audit
8. Communication avec le gouvernement d’entreprise
 Après la réalisation de ces 8 diligences, l’auditeur rédige son rapport

30 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

1 2 3
01/01/N Date du rapport

31/12/N Date de publication des E.F.

Responsabilité L’auditeur La direction La direction


Nouveau rapport ou rapport initial modifié
+ § d’observation qui fait référence à une
La direction accepte de modifier les E.F. Rien à signaler Rien à signaler
note aux E.F. (raisons des modifications) +
double datation du rapport d’audit
Rapport non délivré Opinion modifiée (réserve ou refus) Opinion modifiée (ISA 705)
à l’entité si Anomalie(s) significative(s) (réserve ou refus)
La direction refuse de
Demander à la direction de ne pas Demander à la D.G. de prévenir les tiers qui
modifier les E.F. Rapport délivré à
diffuser le rapport. A défaut  s’appuient sur son rapport. A défaut 
l’entité
1,2,3,4,5 1,2,3,5 et non 4 car AGO déjà tenue
Diligences ISA 560.§7 ISA 560.§10 ISA 560.§14
a) acquérir une compréhension des procédures mises en place par la direction pour identifier les événements a) s’en entretenir avec la direction et, le cas
postérieurs ; échéant, avec les responsables de la gouvernance ;
b) faire, auprès de la direction (+ responsables de la gouvernance) des demandes d’informations concernant la b) déterminer si les états financiers doivent être
survenance d’événements postérieurs susceptibles d’avoir des incidences sur les E.F. ; modifiés ;
c) lire les P.V. des A.G. et des réunions de la direction et des responsables de la gouvernance tenues après la date de c) dans l’affirmative, s’enquérir auprès de la
clôture, le cas échéant, et s’enquérir des questions abordées lors des assemblées ou réunions pour lesquelles les P.V. direction de la façon dont elle entend résoudre la
ne sont pas encore disponibles; 1 question dans les états financiers.
d) prendre connaissance, le cas échéant, des derniers E.F. intermédiaires de l’entité établis postérieurement à la date
de clôture. 2 3
+ Déterminer si chacun de ces événements est correctement reflété dans les E.F. conformément au réf. Comp. ;
+ Obtenir une déclaration écrite de la direction.
* 1 obtenir un avis juridique (A18) ;
2 informer les actionnaires et les tiers par lettre recommandée que le rapport est nul ;
3 publier dans un journal quotidien + JORT que le rapport est nul ;
4 être présent au niveau de l’A.G. et informer les actionnaires que le rapport est nul ;
5 informer le procureur de la république (présentation erronée des E.F.)

31 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

1. Examen des PV des réunions du CA :


Une technique en même temps une diligence
2. Procédures analytiques de cohérence :
Vérifier la cohérence des EF après les tests d’audit effectués
(Suffisance des éléments probants collectés + tests d’audit)

Tests d’audit suffisants à travers la Si on a détecté des incohérences


cohérence globale des E.F. au niveau des E.F.
Rien à signaler Evaluer les risques anomalies significatives

Ajustement du plan d’audit


Effectuer les tests d’audit supplémentaires

3. Fixation définitive du SS :
On a effectué une fixation préliminaire
 Flexibilité et souplesse s’il convient de modifier le seuil de signification (pour éviter le
refus de certification)

4. Revue finale des papiers de travail :


Facilite le contrôle
Nécessaire pour 3 personnes :
 Qui a effectué les tests?
 Le superviseur (contrôleur).
 L’auditeur de l’année suivante.

5. Obtention d’une lettre d’affirmation (voir cours):


NB : A signer par la D.G. et à remettre à l’auditeur (responsabilité de la D.G.)

NB : Date de la L.A. < Date du rapport (Très proche de la date du rapport d’audit) (J-1)

NB : Cette lettre doit être obtenue avant la communication du rapport.


- Si l’auditeur peut collecter des E.P.  la L.A. ne suffit pas et n’exonère
pas l’auditeur de sa responsabilité
- Si l’auditeur n’a pas d’autres moyens pour vérifier l’affirmation écrite de
la direction (ne peut pas collecter des E.P.)  la L.A. permet de protéger
l’auditeur.

32 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

L’auditeur doit obtenir cette lettre. A défaut  manque de diligences


NB : ISA : A signer par la D.G. et à remettre à l’auditeur (responsabilité de la D.G.)

En Tunisie : article 13 quinter : à signer par la D.G. et le D.A.F.

NB : Date de la L.A. = < Date du rapport (Très proche de la date du rapport d’audit) (J-1)

NB : Cette lettre doit être obtenue avant la communication du rapport.


- Si l’auditeur peut collecter des E.P.  la L.A. ne suffit pas et n’exonère
pas l’auditeur de sa responsabilité ;
- Si l’auditeur n’a pas d’autres moyens pour vérifier l’affirmation écrite de
la direction (ne peut pas collecter des E.P.)  La L.A. permet de protéger
l’auditeur.

NB : L’auditeur financier peut demander une déclaration écrite au cours de la mission d’audit
lorsque cette déclaration est liée à une opération spécifique.

Cette lettre porte sur :


 La responsabilité de la direction de l’élaboration des EF (préparation et présentation
sincère et régulière conformément au SCE) ;
 Toutes les informations pertinentes ont été communiquées à l’auditeur ;
 Exhaustivité de fournir de tout l’accès nécessaires pour la mission ;
 Toute les transactions ont été enregistrées (exhaustivité) et ont été survenues
(survenance) ;
 Le choix et l’application des méthodes comptables sont exacts ;
 L’exhaustivité des notes pertinentes aux EF ;
 L’exhaustivité d’identification des parties liées (ISA 550) ;
 La communication exhaustive des fraudes ainsi les actions prises par la direction (ISA
240) ;
 L’exhaustivité de communications des procès et contentieux (ISA 501) ;
 L’exhaustivité de communication de tous les cas de non respect des textes législatifs
(ISA 250) ;
 Les hypothèses de base des estimations comptables sont raisonnables (ISA 240) ;
 Tous les événements postérieurs à la date de clôture ont été communiqués à
l’auditeur ;
 La continuité de l’exploitation n’est pas menacée et chaque incertitude a été
mentionnée au niveau des notes (ISA 570)…

Lorsque l’auditeur se trouve dans une situation où il est engagé dans deux missions envers
l’entité  l’auditeur a une obligation de prévoir deux déclarations écrites séparées pour
chaque mission.
Lorsque l’auditeur se trouve dans une situation où :
 la direction refuse de fournir une déclaration écrite ; ou

33 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 l’auditeur a un doute sur l’intégrité et la compétence de la direction (généralement


lorsqu’il existe une incohérence qui ne peut pas être résolue entre les éléments
probants collectés par l’auditeur et celles collectés par la déclaration écrite)
 l’auditeur a une obligation de :
 s’entretenir avec la direction ;
 s’interroger sur la fiabilité de toute déclaration (verbale ou écrite) faite par la
direction ;
 remettre en cause son évaluation de l’intégrité et de la compétence de la
direction.

Lorsque
 la direction refuse toujours de fournir la déclaration écrite ; ou
 le doute sur l’intégrité et la compétence est suffisamment important pour conclure la
non fiabilité de la déclaration
 l’auditeur a une obligation de :
 considérer le refus de fournir déclaration ou la non fiabilité de la déclaration
comme une limitation de l’étendu des travaux et que l’auditeur n’a pas pu
collecter des E.P. suffisants et appropriés pour fonder son opinion mais
l’auditeur juge qu’il se peut qu’il y a des anomalies non détectées qui sont
significatives et ont incidence généralisée et donc appliquer les diligences de la
norme ISA 705 en exprimant une impossibilité d’exprimer une opinion.

NB : La déclaration écrite peut couvrir tous les états financiers et toutes les périodes audités y
compris les périodes antérieures sachant que le fait qu’un membre de la direction refuse une
partie de la déclaration écrite vu qu’il n’été pas à l’entité durant cette période, l’auditeur doit
signaler à cette personne que cela ne l’exonère pas de sa responsabilité en tant qu’un membre
de la direction et donc ce membre de la direction a une obligation de singer une déclaration
écrite.

6. Formalisation de l’opinion d’audit


- Evaluer la suffisance des EP collectés ainsi que la qualité ;
- Avoir une certitude raisonnable que les tests d’audit effectués sont suffisants ;
- Savoir l’impact des anomalies détectées et non corrigées sur l’opinion de l’auditeur
(réserve/refus/pure et simple).

7. Communication avec le gouvernement d’entreprise (ISA 260) (voir cours)


But : - Informer le gouvernement des faits relèves et leurs conséquences
-Donner la possibilité de correction ou communiquer des arguments de défense.
Sujets à communiquer :

34 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 Responsabilité de l’auditeur : opinion à exprimer mais cette opinion n’exonère pas la


responsabilité de la direction.
 Etendue et calendrier des travaux d’audit
 Les éléments importants relevés lors de l’audit (méthodes comptable inappropriés,
défaillance du système de CI, difficultés rencontrées au cours de la mission…)
 Informer que l’auditeur est indépendant et respecte les règles d’éthique (surtout pour
les entités cotées)
 Cette communication peut être  Orale : Documentation : Dossier
 Ecrite : Photocopie

35 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 700 : Rapport d’audit standard


1. Intitulé : rapport de l’auditeur indépendant : distinguer des autres rapports.

2. Destinataire : Organe qui a désignée l’auditeur  rapport


Mission : -audit légal (C.A.C) à l’attention des actionnaires de l’entité
-Audit contractuel : à l’attention des actionnaires de la société ou les
membres du Conseil d’administration ou les personnes constituant le
gouvernement d’entreprise.
-Expertise judiciaire  à l’attention de Mr. le Juge.

3. Paragraphe d’opinion : nom de l’entité + indiquer que ces E.F. ont été audités + intitulé
de chacun des E.F. + référentiel + date ou période couverte.
« Nous avons audité les EF de la société XYZ, comprenant la situation financière
(bilan) au 31/12/N, l’état de résultat global, l’état de variation de KP et l’état de flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date et un résumé des principales méthodes
comptables et d’autres informations explicatives. »

4. Paragraphe sur le fondement de l’opinion : selon les normes ISA + déclaration


d’indépendance de l’auditeur <-> de l’entité + respect des règles de déontologie +
collecte des E.P.

5. Incertitude significative liée à la continuité de l’exploitation : seulement en cas


d’incertitude significatives + existence d’informations appropriées au niveau des notes
E.F.

6. Paragraphe sur les QCA

7. Paragraphe sur les autres informations (ISA 720) : non obligatoire

8. Paragraphe sur la responsabilité pour les E.F. (Direction) :


La direction est responsable de l’établissement et la présentation sincère (ou donnant une
image fidèle) ou (conformément a un référentiel comptable) des EF conformément aux
normes comptables internationales IFRS ou nationales SCE ainsi qu’aux procédures de CI
qu’elle juge nécessaire pour établir des EF sans anomalies significatives résultant
d’erreurs ou de fraudes.

9. Paragraphe sur la responsabilité de l’auditeur :


NB 1 : Responsabilité : exprimer une opinion sur les E.F. selon un référentiel accepté.
NB 2 : L’auditeur doit indiquer qu’il a fournit aux responsables de gouvernance une
déclaration sur son respect des règles de déontologie concernant l’indépendance
(Seulement pour les entités cotées).
NB 3 : L’auditeur réalisera la mission selon les normes d’usage (ISA) (article 269 CSC)
afin de collecter des E.P. suffisants et adéquats pour fonder son opinion  Ces éléments
donnent une assurance raisonnable (et non absolue (risque d’audit)).

36 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

NB4 : L’auditeur ne doit pas exprimer une opinion sur l’efficacité du SCI.
10. Paragraphe sur les autres obligations en matière de rapport :
NB1 : Ce § n’a pas d’incidence sur l’opinion.
NB2 : Exemples des obligations :
- Livres d’inventaire ;
- Respect des articles 12-16 CSC
- Evaluation du SCI (266 CSC)
- Exactitude des inf. au niveau du rapport de gestion ;
- Comptabilité des titres…
11. Nom de l’associé responsable de la mission, la signature, l’adresse de l’auditeur et la
date :
- Nom de l’associé responsable de la mission :(sauf en cas de risque
important pour la sécurité de la personne.
- Date (après la date de l’obtention de la lettre d’affirmation +
approbation des E.F.(269 CSC))
Présomption : l’auditeur a effectué toutes les diligences requises par l’ISA 560 «
E.P.D.C. » : il a examiné les événements significatifs entre la date de clôture et la date du
rapport.  possibilité de double datation (ISA 560).

- Signature : (cachet + signature) Au nom de l’auditeur ou au nom du


cabinet d’audit ou les deux.
NB 1 : Il est de préférence préciser son titre professionnel (expert comptable).
NB 2 : La signature électronique est permise.

ISA 701 : QCA


- Obligatoire pour les entités cotées ;
- Ce § doit toujours exister même en cas d’inexistence de QCA.
- Ce sont les questions les plus importantes parmi celles communiquées au gouvernement
de l’entreprise ;
- ne remplace pas l’expression, par l’auditeur, d’une opinion modifiée (ISA 705)
- ne remplace pas le § d’observation en cas d’incertitudes significatives (ISA 570) :
((Section / paragraphe d’observation « Incertitude significative liée à la continuité de
l’exploitation » et elle doit figurer au dessus des QCA)).
- interdit de les communiquer si l’auditeur formule une impossibilité d’exprimer une
opinion ;
- Forme d’une QCA : note explicative dans les E.F. + explication des raisons de la
considérer comme importantes + comment la question a été dressée (traitée) par les
travaux d’audit.
- Questions à ne pas communiquer :
 Empêchement par la loi ;
 Inconvénients > avantages ;

37 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 Celle qui a donné lieu à la modification du rapport (ISA 705 ou ISA 570)
- NB : Il faut communiquer les QCA aux responsables de gouvernance : risque de
divulgation du secret professionnel
- Si l’auditeur doit décider de choisir entre § d’observation et QCA  QCA (A3.ISA706).

ISA 706 : Paragraphe d’observations et paragraphes


sur d’autres points sans incidence sur l’opinion

1. Paragraphe d’observations :
- Possibilité de l’insérer immédiatement après le § de fondement de l’opinion s’il porte sur
un référentiel d’information financière applicable inacceptable ou non prescrit par des
textes légaux ou réglementaires. (ISA 706 parag A16)
- Avant ou après la section de QCA selon l’importance relative.
Exemple :
- incertitude quant au dénouement ultérieur d’un litige/réglementation ;
- événement postérieur important survenu entre le 31/12 et la date de son rapport ;
- application anticipée (lorsqu’elle est permise) d’une nouvelle norme comptable qui a une
incidence significative sur les états financiers ;
- catastrophe majeure qui a eu, ou continue d’avoir, une incidence importante sur la
situation financière de l’entité…

2. Paragraphe sur d’autres points :


Exemple :
- rapport sur plus d’un jeu d’E.F. ;
- délimitation de l’étendue des travaux ;
- raisons de l’impossibilité de démissionner (cas de la Tunisie : §A10.ISA 706)…
- Les E.F. de N-1 ont été audités par un autre auditeur/n’ont pas été audités.
NB : Si le rapport de l’auditeur est destiné à des utilisateurs particuliers  insérer un §
NB : à insérer :
- immédiatement après le § de fondement de l’opinion ou le § d’observation s’il concerne
les E.F. ; ou
- après § d’observation s’il concerne une autre obligation de communication.

38 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 570 : Continuité de l’exploitation


Bien fondé de l’utilisation
de la convention de continuité
d’exploitation

Responsabilité de la D.G. : Responsabilité de l’auditeur :

Evaluer la validité de Apprécier la validité de

cette convention comptable cette convention comptable

Diligences

lorsque les faits sont relevés :

- Revoir les plans d’actions

- Collecte des E.P. nécessaires pour

évaluer l’existence d’incertitudes

- Déclaration écrite portant sur ces plans

- à examiner si des faits ou éléments

nouveaux sont apparus depuis la date à

laquelle la direction a procédé à son évaluation

39 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

Q1 : Evénements/situations relevés

Incertitudes significatives

§20. Non/Q2 : Inf. finan. Fournie ? Oui/Q2 : Application appropriée

du principe de continuité d’exploitation ?

Oui Non

Jugement professionnel : fournir des Oui/Q3 : Inf. fournie ? Non

inf. au niveau des E.F. et non dans le rapport Oui Non

Insérer section : « Incertitude §A1.Incertitudes multiples

significative » + opinion Impossibilité d’exprimer une opinion

non modifiée (§A33.ISA 570 + §10.ISA 705)

Opi. avec Rvé (ex2. §23a) Opi. défavorable (ex3. §23b)

+ indiquer dans le fondement de l’opinion

l’existence d’incertitude signi + absence d’inf. adéquate

§A27. la direction a préparé les E.F.

sur une autre base (valeur liquidative)

Oui Non

§ d’observation §21.Opi. Défavorable

Pour attirer l’attention du lecteur sur cette base (liquidative)

et les raisons qui ont conduit à son utilisation

NB : §A35. Si la direction a refusé de prolonger son évaluation : Réserve ou impossibilité (pour


impossibilité de recueillir des éléments probants suffisants et appropriés concernant l’application par
la direction du principe comptable de continuité d’exploitation lors de la préparation des états
financiers).

NB : §A.1. Une incertitude significative liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un
doute important sur la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation constitue, par sa nature, une
question clé de l’audit.

40 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 710 :

Si on a été auditeur des E.F. de 2017, est-ce-que ces E.F. (N-1) ont été modifié après notre
audit (ISA 560 ou pour motif de manipulation) / le rapport de (N-1) comporte-t-il une opinion
modifiée ou non ?  cette opinion a-t-elle un impact sur les E.F. de (N) ou non ?

Si non, audités par un prédécesseur  quel type d’opinion a-t-il exprimé ?

Non audités  risque.

Responsabilité de l’auditeur

Chiffres correspondants E.F. comparatifs

Il n’est responsable que de (N). il doit faire référence à chacune

Le rapport de l’auditeur se réfère des périodes dans son rapport

à la période N

Actifs 2018 2017 Actifs 2018 Actifs 2017

Tunisie Il peut exprimer plusieurs opinions


Exprime une seule opinion : sur (N) sur (N), (N-1),…

41 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 510
Soldes d’ouverture
Soldes des comptes N-1 Mêmes méthodes comptables
exacts sauf si le changement a
fait l’objet d’une information appropriée

Problématique : E.F. (N-1)


Non audités audités par un prédécesseur
Il faut s’assurer
Des soldes des comptes N-1 l’application constante des méthodes
exacts comptables (N-1) ; (N)
Diligences :
- Lire les E.F. de N-1 ;
- Lire le rapport du prédécesseur (surtout s’il a exprimé une opinion modifiée)
- Obtenir des éléments probants attestant la non existence d’anomalies significatives :
 Si les soldes de N-1 ont été correctement repris à l’ouverture de N ;
 Si les soldes de N-1 reflètent l’application appropriée des méthodes
comptables ;
  si les E.F. (N-1) ont été audités  revoir le dossier du travail du
prédécesseur ;
 évaluer si les P.A. mises en N permettent d’obtenir des E.P. sur les soldes
d’ouverture ;
 procéder à des P.A. spécifiques pour obtenir des E.P. (en cas d’existence
d’anomalies significatives.
- Dettes et créances à C.T. : revue post-clôture + confirmation externe
- Dettes et créances à L.T. : examen des documents comptables + confirmation externe
+:
 Revue des contrats et des échéanciers de crédit (emprunts)
 Examen des PV des AG : KP
 Revue de la base extra comptable de gestion des immobilisations et de calcul
des amortissements ;
 Revue des PV des organes de gestion et de délibération des filiales
comptabilisées parmi les immobilisations financières…
- Stocks :
 Observation et l’inspection des stocks de (N-1) à travers une prise d'inventaire
physique en N + la reconstitution et le rapprochement des quantités en stock
existant avec celles à l'ouverture (Cette procédure risque d’être extrêmement
lourde et non pertinente surtout que ses chantiers sont repartis sur tout le
territoire (ce qui pose le problème des stocks sur chantiers et de la traçabilité et
le pesage de certains stocks fongibles comme le sable, le gravier, le ciment…).
 Apprécier et contrôler les méthodes de valorisation des éléments en stock à
l'ouverture et à la clôture,

42 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

 Procéder à un examen analytique (tel qu’examiner l’évolution de la marge


brute …)
 Vérifier le respect de la césure des exercices. (contrôle des mouvements
intervenus entre le 15 décembre et le 15 janvier des exercices N-1 et N)…
 La revue subséquente des documents constatant les cessions de production
- Capitaux propres : examen des PV
 A.G.E. : pour vérifier les modifications du capital
 A.G.O. : pour s’assurer de l’affectation des résultats et des résultats reportés ;
 C.A. : préparation des E.F.
Opinion :
- Limitations : réserves/impossibilité
- Désaccord : réserves/défavorable : exemple : méthodes comptables non appliquées
d’une manière uniforme entre (N-1) et (N), changement en (N) qui n’a pas fait l’objet
d’information appropriée…
NB : si le rapport de (N-1) est modifié  le rapport de (N) n’est pas automatiquement
modifié.
 Exemple : le rapport de (N-1) contient 2 réserves : stock pour sur-évaluation de ….
dinars et provision clients non constatée de ….. dinars.
 L’auditeur doit prendre en comptes ces réserves tout en les mettant dans le nouveau
contexte de l’arrêté des comptes de (N) :
 Si le même stock reste avec cette sur-évaluation  il existe 0% de probabilité
pour le vendre  provision à constater car il s’agit de stock à rotation lente ;
 Provision clients : l’auditeur doit évaluer les chances de recouvrabilité :
Si les chances augmentent  il faut diminuer la provision ;
Si les chances diminuent  il faut augmenter la provision.

ISA 720 :

But : inexistence d’incohérences significatives de ces informations avec les E.F. sachant que
l’auditeur n’a pas de responsabilité quant à leur présentation (correcte ou non).

Rapport annuel contient

E.F. Rapport de l’auditeur Rapport de gestion Autres informations

Exemples :

- Des données financières résumées ;


- Des ratios financiers ;
- Noms des cadres supérieurs et d’administration ;
- Dépenses d’investissement prévues ;
- Données sur l’emploi…

43 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISA 600 : Travaux

Composante importante (§.27) composante non importante (§.28)

S.S. de la composante P.Analy. Procédures analytiques

Audit de plusieurs comptes/flux

NB : Si l’auditeur ne pourra pas obtenir des E.P. sur les E.F. du groupe + sur les composantes
importantes : (§.29)

- Sélectionner des composantes non importantes ;


- S.S. de la composante ;
- Audit de plusieurs comptes/flux ;
- P.Analy…

ISA 620

NB 1 : Notion d’Expert

Expert : dans le domaine de la comptabilité et l’audit  ISA 220. (§A10+A20+A21+A22)

Expert : autres que dans le domaine de la comptabilité et l’audit  ISA 620. (expert interne
(€ le cabinet) // (expert externe (n’appartient pas au cabinet).

Expert : autres que dans le domaine de la comptabilité et l’audit mais pour l’aider dans le
domaine de la préparation des E.F. ISA 500. (§8+A34+A35 surtout  A48)

NB 2 : L’auditeur assume l’entière responsabilité de l’opinion d’audit qu’il exprime  ne pas


faire mention des travaux de l’expert (sauf si la loi l’oblige).

Nature, calendrier et étendue des procédures d’audit

§8. La nature, le calendrier et l’étendue des procédures d’audit visées par les exigences des
paragraphes 9 à 13 de la présente norme ISA varieront selon les circonstances. Lors de la
détermination de la nature, du calendrier et de l’étendue de ces procédures, l’auditeur doit
notamment tenir compte des facteurs suivants :

a) la nature de l’objet des travaux de l’expert ;

b) les risques d’anomalies significatives liés à l’objet des travaux de l’expert ;

c) l’importance des travaux de l’expert dans le cadre de l’audit ;

44 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

d) les connaissances et l’expérience que possède l’auditeur au sujet des travaux réalisés
antérieurement par l’expert ;

e) le fait que l’expert soit soumis ou non aux politiques et procédures de contrôle qualité du
cabinet.

Compétence, capacités et objectivité de l’expert choisi par l’auditeur

§9. L’auditeur doit évaluer si l’expert possède la compétence, les capacités et l’objectivité
nécessaires par rapport à ses besoins. Dans le cas d’un expert externe, l’évaluation de
l’objectivité doit comprendre des demandes d’informations concernant les intérêts ou
relations pouvant constituer une menace à l’objectivité de l’expert.

Acquisition d’une compréhension du domaine d’expertise de l’expert choisi par


l’auditeur

45 Achraf MAALOUL – Expert comptable


Résumé Audit financier CES RC

ISQC 1 : Contrôle qualité des cabinets réalisant des missions d’audit ou d’examen
d’états financiers, ainsi que d’autres missions d’assurance et de services connexes

Autorité de la présente norme ISQC


§4. La présente norme ISQC s’applique à tous les cabinets de professionnels comptables pour
les missions d’audit et d’examen d’états financiers, ainsi que les autres missions d’assurance
et de services connexes. La nature et l’étendue des politiques et des procédures élaborées par
un cabinet pour se conformer à cette norme ISQC dépendent de différents facteurs tels que la
taille du cabinet et les caractéristiques de son fonctionnement, ainsi que de son appartenance
ou non à un réseau.
Définitions
§12. Dans les normes ISA, on entend par :
« Revue de contrôle qualité de la mission » : un processus conçu pour évaluer de façon
objective, au plus tard à la date du rapport, les jugements importants portés par l’équipe de
mission et les conclusions auxquelles elle est parvenue aux fins de la formulation du rapport.
Le processus de la revue de contrôle qualité de la mission vise les audits d’états financiers
d’entités cotées, et, le cas échéant, les autres missions d’audit pour lesquelles le cabinet a
déterminé qu’elle était nécessaire ;
« Responsable du contrôle qualité de la mission » : un associé, une autre personne du
cabinet, une personne externe qualifiée ou une équipe composée de telles personnes, dont
aucune ne fait partie de l’équipe de mission, ayant l’expérience et l’autorité suffisantes et
appropriées pour évaluer de façon objective les jugements importants portés par l’équipe de
mission et les conclusions auxquelles elle est parvenue aux fins de la formulation du rapport.
« Equipe de mission » : tous les associés et le personnel professionnel réalisant une mission,
ainsi que toute personne dont le cabinet ou un cabinet membre du réseau a retenu les services
et qui met en œuvre des procédures au cours de la mission. Les experts externes dont les
services ont été retenus par le cabinet ou un cabinet membre du réseau sont exclus de cette
définition.
« Personne externe qualifiée » : une personne extérieure au cabinet ayant la compétence et
les capacités nécessaires pour agir en tant qu’associé responsable d’une mission, par exemple
un associé d’un autre cabinet, ou un employé (possédant l’expérience requise) soit d’un corps
professionnel comptable dont les membres peuvent réaliser des missions d’audit ou d’examen
d’informations financières historiques ou d’autres missions d’assurance ou de services
connexes, soit d’une organisation qui fournit des services de contrôle qualité pertinents.
46 Achraf MAALOUL – Expert comptable
Résumé Audit financier CES RC

Éléments d’un système de contrôle qualité


§16. Le cabinet doit mettre en place et maintenir un système de contrôle qualité qui comporte
des politiques et procédures couvrant chacun des éléments suivants :
a) responsabilités d’encadrement pour la qualité au sein du cabinet ;
b) règles de déontologie pertinentes ;
c) acceptation et maintien de relations clients et de missions spécifiques ;
d) ressources humaines ;
e) réalisation des missions ;
f) suivi.
§17. Le cabinet doit consigner par écrit ses politiques et procédures de contrôle qualité et les
communiquer à ses membres. (Réf. : par. A2 et A3)

Responsabilités d’encadrement pour la qualité au sein du cabinet


§18. Le cabinet doit établir des politiques et procédures destinées à promouvoir une culture
interne qui reconnaît la qualité en tant qu’élément essentiel de la réalisation des missions. Ces
politiques et procédures doivent requérir du directeur général du cabinet (ou son équivalent)
ou, selon le cas, du conseil des associés (ou son équivalent), qu’il assume la responsabilité
ultime du système de contrôle qualité du cabinet. (Réf. : par. A4 et A5)
§19. Le cabinet doit établir des politiques et procédures faisant en sorte que la ou les
personnes auxquelles le directeur général ou le conseil des associés attribue la responsabilité
fonctionnelle du système de contrôle qualité du cabinet possèdent l’expérience et les
capacités suffisantes et appropriées ainsi que l’autorité nécessaire pour assumer cette
responsabilité. (Réf. : par. A6)

Indépendance
§24. Au moins une fois l’an, le cabinet doit obtenir, de tous ses membres tenus d’être
indépendants selon les règles de déontologie pertinentes, une confirmation écrite du respect
de ses politiques et procédures relatives à l’indépendance. (Réf. : par. A10 et A11)

Acceptation et maintien de relations clients et de missions spécifiques


§28. Le cabinet doit établir des politiques et procédures visant le maintien de la mission et de
la relation client, qui traitent des cas où le cabinet prend connaissance d’une information qui
l’aurait conduit à refuser la mission si cette information avait été connue plus tôt. Ces
politiques et procédures doivent prévoir la prise en compte des points suivants :
47 Achraf MAALOUL – Expert comptable
Résumé Audit financier CES RC

a) les obligations professionnelles et légales qui s’imposent dans la situation, y compris


l’obligation éventuelle pour le cabinet d’informer la ou les personnes qui l’ont nommé
ou, dans certains cas, les autorités de réglementation ;
b) la possibilité de démissionner, ou encore de démissionner et de mettre fin à la relation
client. (Réf. : par. A22 et A23)
Compétence, capacités et ressources (Réf. : alinéa 26 a))
§A18. Aux fins de déterminer si le cabinet dispose de la compétence, des capacités et des
ressources nécessaires pour entreprendre une nouvelle mission pour un client nouveau ou un
client existant, il y a lieu d’examiner les exigences spécifiques de la mission et le profil des
associés et du personnel professionnel, à tous les niveaux pertinents, et notamment de se
demander si :
 les membres du cabinet connaissent les secteurs d’activité pertinents ou les objets sur
lesquels porte la mission ;
 les membres du cabinet possèdent une expérience concernant les exigences
réglementaires ou les obligations d’information applicables, ou ils sont capables
d’acquérir effectivement les aptitudes et la connaissance nécessaires ;
 le cabinet dispose d’un nombre suffisant de membres ayant la compétence et les
capacités nécessaires ;
 des experts sont disponibles, si nécessaire ;
 des personnes répondant aux critères et possédant les qualifications requises pour
effectuer la revue de contrôle qualité de la mission sont disponibles, le cas échéant ;
 le cabinet est en mesure de réaliser la mission dans les délais requis.

Réalisation des missions


Revue de contrôle qualité de la mission
§35. Le cabinet doit, pour certaines missions, établir des politiques et procédures imposant
une revue de contrôle qualité de la mission qui fournit une évaluation objective des jugements
importants portés par l’équipe de mission et des conclusions tirées aux fins de la formulation
du rapport. Ces politiques et procédures doivent :
a) rendre obligatoire la revue de contrôle qualité pour tous les audits d’états financiers
d’entités cotées ;
b) définir des critères au regard desquels doivent être évalués tous les autres audits et les
examens d’informations financières historiques ainsi que les autres missions

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d’assurance et de services connexes afin de déterminer si une revue de contrôle qualité


devrait être effectuée ; (Réf. : par. A41)
c) rendre obligatoire la revue de contrôle qualité pour toutes les missions répondant le
cas échéant aux critères définis par application de l’alinéa 35 b) ci-dessus.
Nature, calendrier et étendue de la revue de contrôle qualité de la mission
§36. Le cabinet doit établir des politiques et procédures précisant la nature, le calendrier et
l’étendue de la revue de contrôle qualité de la mission. Ces politiques et procédures doivent
imposer que le rapport de mission ne porte pas une date antérieure à l’achèvement de la revue
de contrôle qualité de la mission. (Réf. : par. A42 et A43)
§A42. Le rapport de mission ne porte pas une date antérieure à l’achèvement de la revue de
contrôle qualité de la mission. Toutefois, la documentation de la revue de contrôle qualité de
la mission peut être achevée après la date du rapport.

Critères de qualification des responsables du contrôle qualité des missions


§39. Le cabinet doit établir des politiques et procédures traitant du mode de désignation des
responsables du contrôle qualité des missions et définissant des critères en ce qui concerne :
a) la qualification technique requise pour remplir cette fonction, y compris l’expérience et
l’autorité nécessaires ; (Réf. : par. A47)
b) la mesure dans laquelle le responsable du contrôle qualité de la mission peut être consulté
au sujet de celle-ci sans que son objectivité soit compromise. (Réf. : par. A48)
Expertise technique, expérience et autorité suffisantes et appropriées (Réf. : alinéa 39 a))
§A47. Le niveau suffisant et approprié d’expertise technique, d’expérience et d’autorité
dépend des circonstances de la mission. Par exemple, le responsable du contrôle qualité d’une
mission d’audit des états financiers d’une entité cotée aura vraisemblablement l’expérience et
l’autorité suffisantes et appropriées pour assumer la fonction d’associé responsable de telles
missions.

Documentation de la mission
Constitution des dossiers de mission définitifs
§45. Le cabinet doit établir des politiques et procédures visant à ce que les équipes de mission
achèvent la constitution des dossiers de mission définitifs en temps opportun après la
finalisation du rapport de mission. (Réf. : par. A54 et A55)
§A54. Il se peut que des textes légaux ou réglementaires prescrivent des délais au terme
desquels la constitution des dossiers de mission définitifs pour des types particuliers de
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Résumé Audit financier CES RC

missions doit être achevée. Lorsque tel n’est pas le cas, le paragraphe 45 exige que le cabinet
fixe des limites de temps qui tiennent compte de la nécessité d’achever la constitution des
dossiers de mission définitifs en temps opportun. Dans le cas d’un audit, par exemple, le délai
fixé serait normalement d’au plus 60 jours à compter de la date du rapport de l’auditeur.

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ISA 220 : Contrôle qualité d’un audit d’états financiers

La présente norme internationale d’audit (ISA) traite des responsabilités particulières de


l’auditeur concernant les procédures de contrôle qualité applicables à un audit d’états
financiers. Elle traite aussi, le cas échéant, des responsabilités du responsable du contrôle
qualité de la mission. La présente norme ISA est à lire conjointement avec les règles de
déontologie pertinentes.
§8. L’associé responsable de la mission doit assumer la responsabilité de la qualité globale de
la mission d’audit qui lui est attribuée. (Réf. : par. A3)

Acceptation et maintien de relations clients et de missions d’audit


§12. L’associé responsable de la mission doit s’assurer que les procédures appropriées
concernant l’acceptation et le maintien de relations clients et de missions d’audit ont été
suivies, et que les conclusions auxquelles elles ont abouti sont appropriées. (Réf. : par. A8 et
A9)
§13. Lorsque l’associé responsable de la mission prend connaissance d’une information qui
aurait conduit le cabinet à refuser la mission d’audit si cette information avait été connue plus
tôt, il doit la communiquer sans délai au cabinet afin que ce dernier et lui-même puissent
prendre les mesures nécessaires. (Réf. : par. A9)

Affectation à l’équipe de mission


§14. L’associé responsable de la mission doit s’assurer que l’équipe de mission, ainsi que les
experts choisis par l’auditeur qui n’en font pas partie, possèdent collectivement la compétence
et les capacités qui sont nécessaires pour :
a) réaliser la mission d’audit conformément aux normes professionnelles et aux
exigences des textes légaux et réglementaires applicables ;
b) permettre la délivrance d’un rapport d’audit approprié aux circonstances.

Revues
§16. L’associé responsable de la mission doit assumer la responsabilité de veiller à ce que les
revues soient effectuées conformément aux politiques et procédures de revue du cabinet. (Réf.
: par. A16, A17 et A20)

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Revue de contrôle qualité d’une mission


§19. Pour les audits d’états financiers d’entités cotées, et pour les autres missions d’audit pour
lesquelles le cabinet a déterminé qu’une revue de contrôle qualité est requise, le cas échéant,
l’associé responsable de la mission doit :
a) s’assurer qu’un responsable du contrôle qualité de la mission a été désigné ;
b) s’entretenir avec le responsable du contrôle qualité de la mission des questions
importantes relevées au cours de la mission d’audit, y compris celles identifiées lors
de la revue de contrôle qualité ;
c) s’assurer que la date du rapport de l’auditeur n’est pas antérieure à l’achèvement de la
revue de contrôle qualité de la mission. (Réf. : par. A23 à A25)
§21. Pour les audits d’états financiers d’entités cotées, le responsable du contrôle qualité de la
mission qui effectue une revue de contrôle qualité de la mission doit en outre prendre en
considération les aspects suivants :
a) l’évaluation que l’équipe de mission a faite de l’indépendance du cabinet par rapport à
la mission ;
b) la tenue de consultations appropriées sur des questions ayant donné lieu à des
divergences d’opinions ou sur d’autres questions complexes ou controversées, et les
conclusions tirées de ces consultations ;
c) si la documentation de l’audit sélectionnée pour la revue rend compte des travaux
effectués par rapport aux jugements importants et étaye les conclusions dégagées.
(Réf. : par. A28 à A31)

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