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JEUNES JURISTES ENGAGES POUR LA PROMOTION DU DROIT

CONCOURS DE PLAIDOIRIE « JE MAÎTRISE LES TEXTES DE MON PAYS »


(5ème Edition)
**********
PHASE : QUART DE FINALE
***
EQUIPE : LAW’S DEFENDERS

THEMATIQUE :

UNE INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PEUT-ELLE AVOIR LA QUALITE


D’AUTEUR ?

Membre de l’équipe :
1- ABDOULAYE ALPHAA OROU Faizath
2- AGOSSOU Benedicte
3- ATAYI Aimérance
4- SOUMANOU Asmah
5- VIGNAKINNOU Ezéchiel

Mars 2024
PLAN

INTRODUCTION

I- L’IMPOSSIBLE QUALIFICATION D’AUTEUR DE L’IA

A- DU DEFAUT DU CRITERE HUMAIN

B- DU DEFAUT DU CRITERE D’ORIGINALITE

II- VERS UN RENFORCEMENT DU REGIME DE PROTECTION DES


ŒUVRES DE L’IA

A- DES MODES DE PROTECTION DES ŒUVRES GENEREES PAR L’IA

B- VERS UNE PROBABLE CONSECRATION D’UN REGIME SUI

GENERIS DE L’IA

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ii
INTRODUCTION
Création de photos, d’œuvres artistiques, numériques ou littéraires etc, l’intelligence
artificielle (IA) reste aujourd’hui un des fulgurants progrès des temps modernes dont les effets
révolutionnent le monde tant industriel que juridique. Elle dispose d’une redoutable capacité de
simulation du processus créatif humain qui laisse subsister néanmoins la question de savoir si
elle est susceptible de revêtir la qualité d’auteur.

En effet, l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) définit l’IA au sens de la


« capacité d’une unité fonctionnelle à exécuter des fonctions généralement associées à
l’intelligence humaine, telles que le raisonnement et l’apprentissage 1». De même, le terme
auteur reste perçu au sens du dictionnaire Larousse comme une personne à l’origine de quelque
chose de nouveau, qui en est le créateur, et le concepteur. Mieux, la loi n° 2005-30 du 05 avril
2006 relative à la protection du droit d'auteur et des droits voisins en République du Bénin
appréhende la notion au sens d’une personne physique ayant créé une œuvre2.

Ainsi, étudier la question de la qualité d’auteur ou non de l’IA, revient à s’interroger sur
la qualification qu’il convient de consacrer à l’intelligence artificielle, en l’état actuel du droit
et en référence aux débats de la doctrine. Il ne s’agira pas donc d’un jugement de valeur porté
sur ce progrès de la science encore moins encore moins sur son utilisation ou ses effets.

A ce propos, la question semble diviser la doctrine avec un courant majoritaire


foncièrement opposé à la qualification d’auteur de l’IA3. De même, en droit comparé, la
majorité des législations aussi bien en Afrique qu’ailleurs, se montre réticente à remettre en
cause la conception classique d’auteur qui ne retient que les seules personnes physiques.

L’étude de ce sujet revêt un intérêt tant théorique que pratique. Au plan théorique, elle
lèvera un coin du voile sur les différents débats de la doctrine sur la question en passant par les
principaux courants. Au plan pratique, elle pourrait présenter, l’intérêt de susciter l’idée d’une
évolution des différentes législations sur le régime juridique de protection de l’IA.

Ainsi, les œuvres générées par une IA peuvent-elles être protégées par le droit d’auteur ?
Mieux, l’IA peut-elle être titulaire de droits de propriété intellectuelle ?

1
Norme ISO 2382-28
2
Article 1er alinéa 3 ; Article 5 alinéas 1er et 3 de la loi 2005-30 du 05 avril 2006 relative à la protection du droit
d'auteur et des droits voisins en République du Bénin
3
Peut-on citer dans ce courant, les auteurs comme : C. CARON ; P.-Y. GAUTIER ; Le professeur Merabet ; A.
LUCAS, A. LUCAS-SCHLOETTER et C. BERNAULT ; Les professeurs Vivant et Bruguière etc

1
Telle est la problématique qui nous amènera à développer d’une part l’impossible
qualification d’auteur de l’IA (I) bien que la réalité actuelle d’une concurrence entre l’homme
et la machine pourrait conduire au renforcement du régime de protection de cette dernière (II)

I- L’IMPOSSIBLE QUALIFICATION D’AUTEUR DE L’IA


La qualité d’auteur n’est reconnue que suivant un certain nombre de conditions
auxquelles ne répond pas l’IA. Il s’agit entre autres du critère humain relatif au bénéficiaire de
la protection (A) puis de celui d’originalité de l’œuvre (B).

A- Du défaut du critère humain

La majorité des systèmes juridiques exigent un critère humain strict pour qualifier une
personne d’auteur. Au terme de la loi béninoise n° 2005-30 du 05 avril 2006 sus énoncée et du
principe posé par le droits français4, la qualité d’auteur appartient à celui ou à ceux sous le nom
de qui l’œuvre est divulguée5. Ainsi, l’exercice du droit d’auteur revient à la personne qui a
créé l’œuvre, soit pour son propre compte soit dans le cadre du travail ou aux personnes qui ont
contribué à la création de ladite œuvre. Lorsque l’œuvre est créée pour un compte propre,
l’auteur est défini comme le titulaire originaire des droits moraux et patrimoniaux sur son
œuvre6. Dans le cadre d’une œuvre créée par plusieurs personnes, s’il s’agit d’une œuvre de
collaboration, le droit de propriété est commun aux coauteurs. Ces principes abondamment
relayés par plusieurs législations posent ainsi que seules les personnes physiques peuvent
bénéficier de la qualité d’auteur. Dès lors une personne morale ne peut donc créer une œuvre
de l’esprit. Toutefois, le législateur béninois, précise que la personne morale peut bénéficier de
droits patrimoniaux sur une œuvre créée pour son compte dans le cadre d’un contrat de travail
notamment7. De même, la cour de cassation française a estimé qu’une personne morale ne peut
être investie à titre originaire des droits d’auteur que dans le cas où une œuvre collective 8 est
créée à son initiative et divulguée en son nom. Il appert dès lors que la principale condition à
remplir par le bénéficiaire du droit d’auteur, est d’avoir la qualité de personne physique. A ce
propos, le professeur Caron écrivait que « le duo formé par la notion de création et de personne
physique est indissociable ». De ce fait, le créateur d’une œuvre ne peut être une personne

4
Article L113-1 de la loi 92-597 du 1er juillet 1992
5
Article 5 alinéa 3 de la loi n° 2005-30 du 05 avril 2006 relative à la protection du droit d'auteur et des droits
voisins en République du Bénin
6
Au terme de l’article 32 de l’accord Bangui annexe VII
7
Article 5 alinéa 4 de la loi n° 2005-30 du 05 avril 2006
8
Les œuvres collectives sont sous la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elles
sont divulguées.

2
morale, un animal encore moins un robot. L’œuvre en réalité, est la projection même de l’auteur.
Dès lors, si l’œuvre est protégée, c’est parce que l’auteur y est présent. Cette position du droit
reste d’ailleurs illustrée par une abondante jurisprudence en la matière. C’est le cas notamment
d’un Américain nommé docteur Thaler qui a déposé plusieurs demandes de brevet auprès de
nombreux offices des brevets, notamment ceux des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Australie,
d’Allemagne, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud, devant l’OEB, en désignant comme
inventeur une IA nommée Dabus. Toutes ces demandes ont été refusées par les offices ou les
tribunaux compétents9 au motif qu’en l’état des textes applicables, la qualité d’inventeur ne
peut être attribuée qu’à une personne physique10. Mais en plus de ne pas satisfaire au critère
humain, l’IA ne constitue à nul égard une œuvre d’esprit présentant un critère d’originalité.

B- Du défaut du critère d’originalité

Au sens des articles 2 de la loi béninoise 2005-30 et L111-1 de la loi française n°2020-
1674 du 24 décembre 2020, seules une œuvre d’esprit ou œuvre originale peut bénéficier du
régime de protection du droit d’auteur. Si le législateur n’a pas défini la notion d’œuvre de
l’esprit, la doctrine, en revanche, renvoie majoritairement à la notion de création intellectuelle
au sens propre, à savoir « un fait juridique résultant d’une activité humaine consciente qui
entraîne une modification de la réalité 11». De même, en droit français, il est ainsi considéré
que pour être originale, une œuvre doit être empreinte de la personnalité de son auteur, ce qui
suppose une démarche consciente ; dès lors, le critère d’originalité constitue une condition sine
qua non à la protection de l’œuvre par le droit d’auteur12, de sorte que les créations issues de
l’IA ne sont pour l’heure pas protégeables par le droit d’auteur.

En Europe où la question bat son plein, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE)
a pour sa part, abondamment affirmé que le droit d’auteur ne s’appliquait qu’à des œuvres
originales et que l’originalité allait de pair avec « une création intellectuelle propre à son
auteur13. L’originalité s’appréciant dès lors au sens de l’âme même de l’œuvre, elle s’analyse
en référence à des choix libres et créatifs. Or, les intelligences artificielles plus précisément les
IA génératives ont besoin d’un enrichissement de leurs données par l’intervention humaine.

9
Sauf en Afrique du Sud
10
Jean-Christophe Ienné, Intelligence artificielle et propriété intellectuelle : concilier l’inconciliable ? in Le
Village de Justice ; https://www.village-justice.com/articles/intelligence-artificielle-propriete-intellectuelle-
concilier-inconciliable,44791.html
11
C. CARON, Droit d’auteur et droits voisins, LexisNexis, 6e éd., 2020, p. 60, n° 45.
12
Convention de Berne, art. 2.3 évoquant les œuvres « originales ».— Crim. 7 oct. 1998, RIDA 1999, n° 180, p.
327 : une œuvre n’est protégée « qu’à la condition de présenter un caractère original ».
13
CJUE, 16 juillet 2009, Infopaq International A/S c. DanskeDagbaldesForening

3
Elles consistent en des algorithmes utilisant des contenus préexistants au service de leur propre
apprentissage en vue de générer de nouveaux contenus. Il s’en déduit dès lors, que l’IA ne
produit aucune œuvre par elle-même. Elle se nourrit de milliards de textes et d’images existant
sur le Web et protégés par le droit d’auteur pour concevoir. Ainsi pourrait-on même dire qu’elle
procède non à une création mais plutôt à une contrefaçon 14. Elle est programmée dans un but
précis et ne saurait prendre une initiative d’elle-même pour concevoir ou modeler un objet d’une
manière qui ne correspond pas à sa fonctionnalité finale. A ce propos, en septembre 2022,
plusieurs députés français ont présenté une proposition de loi visant
à encadrer l’intelligence artificielle par le droit d’auteur en protégeant, qu’elle exploite15.
Il ressort de manière évidente de ces analyses, que l’IA ne saurait bénéficier de la qualité
d’auteur. Toutefois, son développement permanent et les progrès de plus en plus fulgurants,
amènent à se demander si nous ne tendons pas progressivement vers cette consécration.

II- VERS UN RENFORCEMENT DU REGIME DE PROTECTION DES ŒUVRES DE


L’IA

S’il est vrai que les œuvres de l’IA ne sont pas protégées par le droit d’auteur, il reste
néanmoins évident qu’il existe une diversité des modes de protections des œuvres de l’IA (A),
bien que la tendance puisse conduire vers la consécration d’un régime sui généris (B).

A- Des modes de protection des œuvres générées par l’IA

La question du titulaire de droit sur les œuvres générées par l’IA reste une préoccupation
non résolue et qui est diversement appréhendée par les différentes législations. Mais de manière
générale, la réponse varie selon qu’il s’agit d’une création assistée par ordinateur (CAO) ou
d’une création générée spontanément par l’IA et sans intervention humaine. Dans le premier
cas, (CAO), c’est-à-dire celui où la personne humaine n’est pas totalement exclue du processus
créatif et utilise une machine comme moyen technique pour créer, elle est titulaire des droits
d’auteur sur son œuvre16. C’est l’exemple d’un artiste-interprète à qui a été reconnu un droit
d’auteur sur une œuvre musicale créée avec l’assistance d’un logiciel de composition. Dans le
second cas, cette production ne peut pas être qualifiée « d’œuvre » au sens du droit d’auteur,

14
Elle peut être définie comme la « reproduction, l’imitation ou l’utilisation totale ou partielle d’un droit de
propriété intellectuelle », tel que le droit d’auteur, sans l’autorisation de son propriétaire.
15
« Face à l’IA, écosystème qui avance à pas de géant, le législateur doit protéger impérativement les auteurs et
artistes de la création et de l’interprétation [...] en accord juridique avec le Code de la propriété Intellectuelle »
Déclaration des députés en préambule de leur proposition de loi.
16
Betty Jeulin, "PROMPT ART", INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DROIT D’AUTEUR : GUIDE
PRATIQUE ; in Le Village de la Justice

4
car la qualité « d’auteur d’une œuvre » est réservée aux humains ainsi qu’il a été développé
supra. Cependant, la Grande Bretagne reste un des rares pays à offrir une protection par le droit
d’auteur aux œuvres générées par ordinateur sans auteur humain. En outre, il existe en
Australie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis un système de protection Copyright des créations
générées par les IA17. C’est un système qui permet d’octroyer un brevet qui permet la protection
des œuvres produites par l’IA. A titre indicatif en septembre 2022, une Bande Dessinée produite
par Kris KASHATANOVA graphiste à New-York assistée par une IA est placée sous la
protection du Copyright américain. Tout cet état de chose témoigne d’une avancée progressive
du régime de protection des œuvres générées par l’IA, ce qui bien évidemment est susceptible
de conduire à la consécration d’un régime de protection propre à l’IA.

B- Vers une probable consécration d’un régime sui généris de l’IA

« Il ne faut pas revoir le logiciel politique, […] il s’agit d’accueillir cette nouvelle vague
de technologies comme on a accueilli les précédentes, c’est-à-dire en les mettant au service de
notre projet de société ». A l’instar de ces propos de l’ancien ministre français délégué chargé
la transition numérique et des télécommunications, Jean-Noël Barrot en 2022, plusieurs
mesures et revendications se font pour exiger la protection des œuvres de l’IA par le droit
d’auteur, mieux la consécration d’un régime spécifique de l’IA. D’autres regrettent que tous les
investissements financiers et humains impliqués par le développement et l’utilisation de
technologies novatrices et créatives ne soient pas récompensés par l'octroi d'un droit exclusif.
Les coûts d’élaboration, d'acquisition, d'utilisation et de maintenance de cette technologie
peuvent être considérables et les bénéfices échapper à leurs investisseurs en l’absence de
protection spécifique. Une solution consisterait à créer un droit sui generis permettant un retour
sur investissement récompensant l’effort matériel et financier. A cet effet en 2020, le Conseil
Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA) a rendu un rapport sur l’utilisation
de l’intelligence artificielle dans la culture. Le Conseil semble enclin à discuter, car selon lui
« le droit positif doit accueillir d’autres évolutions technologiques dans le passé. » Dans cette
optique le droit spécial devrait permettre une protection ajustée. De même, le parlement
européen saisi sur la question en 2015 semble être enclin à une évolution. A l’occasion de
recommandation faites à la commission européenne concernant des règles de droit civile sur la
robotique il ressort que : « Considérant que maintenant que l’humanité se trouve à l’aube d’une

17
Par exemple, le droit anglais a fait le choix dès 1988 de protéger par le droit d'auteur les « computer generated
works », à savoir les créations générées par ordinateur dans des conditions excluant toute intervention humaine
directe. L’auteur sera considéré comme la personne qui prend les dispositions nécessaires pour la création de
l'œuvre (Copyright, Designs, Patents Act, 1988, art 9).

5
ère où les robots , les algorithmes intelligents , les androïdes et les autres formes d’intelligence
artificielle de plus en plus sophistiqués, semblent être sur le point de déclencher une nouvelle
révolution industrielle qui touchera probablement toutes les couches de la société , il est d’une
importance fondamentale pour les législateurs d’examiner les conséquences et les effets
juridiques et éthiques d’une telle révolution sans pour autant étouffer l’innovation ». Il a
d’ailleurs été élaboré le « AI ACT » une proposition de nouvelle règlementation sur l’IA
démontrant l’importance stratégique de l’IA.
De même, une proposition de règlement sur l’intelligence artificielle a été publiée le 21
avril 2021 par la Commission européenne et une version finale du projet aurait pu adoptée en
2023. Si la proposition règlement n’aborde pas directement la question du droit d’auteur, elle
donne cependant au fournisseur d’un système d’intelligence artificielle une place centrale,
notamment vis-à-vis de la responsabilité en cas de dommages créés par une intelligence
artificielle.

6
CONCLUSION

Les créations générées par l’IA laissent finalement beaucoup plus de questions que peut-
être elles n’en résolvent. L’inflexibilité des lois et des textes ainsi que les problèmes éthiques
font systématiquement rejeter toute qualification d’auteur de l’IA et ne facilitent encore moins,
la mise en place d’un système stable encadrant la protection de l’IA et de ses œuvres. La
question de savoir si l’IA peut avoir la qualité d’auteur soulève donc un débat complexe.
Attribuer un droit d’auteur à une intelligence artificielle n’est vraisemblablement pas la
meilleure perspective pour encadrer les créations des intelligences artificielles. Dès lors, il
apparaît plus judicieux, d’envisager l’intelligence artificielle, non pas comme sujet de droit,
mais comme objet de droit ou encore non pas comme un créateur en soi mais plutôt tel le stylo
du créateur. De ce fait, il reviendrait alors aux organisations et aux états de penser à une
meilleure alternative pour la protection des œuvres générées par l’IA. Au demeurant, existe-il
un réel besoin de faire intervenir la propriété intellectuelle à cet effet ?

7
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
➢ Législation et règlementation International
- Accord sur les aspects des droits intellectuels qui touchent au commerce
- Accord Canada, Etats-Unis-Mexique (ACEUM) ,30 Novembre 2018, (2020)
R.T Can n°6 (entrée en vigueur au Canada le 1er juillet 2020)
- Convention de Paris pour la protection industrielle le 20 mars 1883
- Convention internationale sur la protection des artistes interprètes ou exécutant
des procédures de phonogrammes et organismes de radiodiffusion du 26
Octobre 1961
- Norme ISO 2382-28

➢ Législation au plan national

- La loi n°2005-30 d’avril 2006 relative à la protection du droit d’auteur et des


droits voisins en République du Bénin
- Décision PCC 05-143 du 29 Novembre 2005 de la cour constitutionnelle pour
mise en conformité avec la constitution
- CJUE, 16 juillet 2009, Infopaq International A/S c. DanskeDagbaldesForening

➢ OUVRAGES

- Betty Jeulin, "PROMPT ART", INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DROIT


D’AUTEUR : GUIDE PRATIQUE ; in Le Village de la Justice
- C. CARON, Droit d’auteur et droits voisins, LexisNexis, 6e éd., 2020, n° 45.
- Convention de Berne, art. 2.3 évoquant les œuvres « originales ». — Crim. 7
oct. 1998, RIDA 1999, n° 180,
- Droit de la propriété intellectuelle de Patrich
- L’influence normative de l’IA en droit de la propriété intellectuelle (Mélanie
Clément -Fontaine)
- Monnier Soleica 2022 mémoire
➢ Webographie
- https://avocat-lbv.com/lintelligence-artificielle-et-le-droit-de-la-propriete-
intellectuelle/
- https://info.haas-avocats.com/droit-digital/intelligence-artificielle-droit-d-
auteur-et-propriete-intellectuelle
- https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/une-intelligence-artificielle-peut-
elle-un-auteur-958292.html?amp=1
- https://www.vaughan-avocats.fr/categories/revue-de-presse-
12918/articles/lintelligence-artificielle-peut-elle-etre-auteure-dune-uvre-
95188.htm
- https://www.village-justice.com/articles/intelligence-artificielle-propriete-
intellectuelle-concilier-inconciliable,44791.html

iii
- https://www.village-justice.com/articles/prompt-art-intelligence-artificielle-
droit-auteur-guide-pratique,43649.html
- https://www.village-justice.com/articles/intelligence-artificielle-propriete-
intellectuelle-concilier-inconciliable,44791.html
- https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-une-proposition-de-loi-
veut-soumettre-l-ia-au-droit-d-auteur-91709.html

iv

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