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Corrigã© Sã©rie 4. Suite
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c) Quel devrait être le volume pour qu’il ne reste qu’un grain de carbamate d’ammonium ? quelle serait la
pression du système
AO (T)
O AO T = μ∗NH CO NH − 2μO − μO
K T = e RT 2 2 4 NH3 CO2
Soit l’équilibre hétérogène suivante
2 3
PCO PNH 4𝑃CO
A l′ équilibre K O T = 2
3
3 On a aussi : PNH = 2 PCO
3 2
𝐾𝑂 𝑇 = 3
2
P0 P0
PCO = 0,2 bar et : PNH = 0,4 bar la pression totale P = PNH + PCO = 0,6 bar
2 3 3 2
il ne reste qu’un grain de carbamate d’ammonium donc P = 0,6 bar mais 𝜉𝑒 = 𝜉𝑚𝑎𝑥 = 0,5 mol
Introduction à P et T constantes de dn(N2) mol diazote: n(N2) varie de dn(N2) et nT(g) varie de dn(N2)
2 1 RT 1
dA = −RTdnN2 − = dn −2
nT,g nN2 nT,g N2 xN2
or, xN2 = 0,165; la parenthèse est positive, donc dA > 0 et le système évolue vers une consommation de N2
Introduction à P et T constantes de dn(H2) mol dihydrogène: n(H2) varie de dn(H2) et nT(g) varie de dn(H2)
RT 3
dA = dnH2 −2
nT,g xH2
or, xH2 = 0,495; la parenthèse est positive, donc dA > 0 et le système évolue vers une consommation de H2
Introduction à P et T constantes de dn(NH3) mol d’ammoniac : n(NH3) varie de dn(NH3) et nT(g)
varie de dn(NH3)
RT 2
dA = − dnNH3 +2 <0
nT,g xNH3
or, x𝑁H3 = 0,34 la parenthèse est positive, donc dA < 0 et le système évolue vers une consommation de NH3
Dissociation de l’oxyde de mercure
Porté à une température voisine de 400°C cet oxyde donne lieu à l’équilibre hétérogène suivant:
Hg2O(s) ===== 2Hg(g) + ½ O2(g) ΔrH° > 0
On introduit à 25°C, dans un récipient vide l’oxyde de mercure solide puis on porte l’ensemble à 700K
À l’équilibre, le système contient 3 espèces (n = 3), liées par un équilibre chimique (R = 1) , le système
contient deux phases : une solide et une gazeuse (φ = 2)
V = n− R + 2 − φ = 3 – 1 + 2 – 2 = 2
Il existe une contrainte particulière due à l’introduction de Hg2O(s) pur dans le réacteur, en effet , à
l’équilibre on a: P(Hg; g) = 4 P(O2; g)
L’équilibre est mono variant
V’ = V – 1 = 1
La fixation d’un paramètre intensif , T par exemple , permet de déterminer les autres paramètres
intensifs: PO2, PHg, P
2. Étudier l’influence d’une augmentation de température sur l’état d’équilibre
∆r H °
dA= dT avec ∆r H ° >0 et dT > 0 ;donc dA > 0 évolution dans le sens 1
T
pour obtenir la solubilité s exprimée en mol l-1, on divise la solubilité exprimée en grammes par la
masse molaire du diiode soit M(I2) = 253,8 g mol-1
2) Calculer l’enthalpie standard de la réaction de dissolution en supposant que celle-ci est constante
dans l’intervalle de température [0 °C, 40 °C]. La masse molaire atomique de l’iode est M(I) = 126,9
g·mol−1.
La réaction étudiée est : I2 (solide) ==== I2 (aqueux)
Le tracé de LnK°(T) en fonction de1/T (ne pas oublier d’exprimer les températures en kelvin) donne une
droite d’ordonnée à l’origine 1,98 et de coefficient directeur −2550 (coefficient de corrélation 0,998).
L’hypothèse de l’enthalpie standard de réaction indépendante de la température est donc vérifiée entre
LnK°(T)
0°C et 40°C ; ceci correspond à une enthalpie standard de réaction :
1/T
La réaction de dissolution est ici endothermique, ce qui est souvent (mais pas toujours) le cas.
3) Déterminer l’entropie standard de dissolution.
D’autre part, l’entropie standard de réaction s’exprime en fonction des entropies standard des
constituants : ΔrS° = S°m (I2 (aqueux)) − S°m (I2 (solide))
Si un constituant gazeux est introduit à température et pression fixées; l’affinité chimique s’écrit :
a) Introduction du produit NH3
Donc, quelles que soient les conditions initiales, c’est-à-dire la composition du mélange que l’on soumet
à perturbation, l’affinité chimique est négative et donc l’ajout d’ammoniac se traduit par le déplacement
du système vers la gauche, c’est-à-dire dans le sens de la disparition d’ammoniac (constituant
introduit).
b) Introduction du réactif H2
Nous avons ν(H2) = − 3/2 et donc :
Donc quelles que soient les conditions initiales, l’ajout de dihydrogène se traduit par le déplacement du
système vers la droite, c’est-à-dire dans le sens de formation d’ammoniac (disparition du constituant
introduit).
c) Introduction du réactif N2
Nous avons ν(N2) = − ½ et donc :
Il apparaît ici, que selon la composition du mélange initial, le signe de l’affinité chimique change :
Réactions simultanées
On envisage la conversion du méthane par la vapeur d’eau à T = 900 K, sous une pression totale ptot, à
partir d’un mélange initial contenant 4 mol d’eau et 1 mol de méthane. On doit envisager les deux
équilibres chimiques suivants, dans lesquels les constituants sont des gaz parfaits :
Écrivons les deux réactions en effectuant un bilan de quantité de matière dans chaque cas :
2. Exprimer les constantes d’équilibre en fonction de la pression totale ptot, de la pression standard p◦,
des quantités de matière initiales n0(CH4) et n0(H2O) et des avancements ξ1 et ξ2.
Le mélange gazeux se comportant comme un mélange parfait de gaz parfaits, la pression partielle du
constituant i est égale au produit de la pression totale par la fraction molaire en phase gazeuse :
Pi =xi Pt = [ni/nT(g)] Pt
Nous avons donc les relations suivantes :
3. Calculer la pression totale ptot pour laquelle la quantité de matière de dioxyde de carbone à
l’équilibre est égal à 0,5 mol. Quelle est alors la composition à l’équilibre ?
Le principe du calcul est assez simple : les conditions initiales (n0(CH4) et n0(H2O)) sont connues et on
souhaite obtenir une certaine quantité de matière en dioxyde de carbone, donc ξ2 =0,5 mol. Les
constantes sont connues, aussi l’expression de la constante K°2 permet d’accédera ξ1. En remplaçant
dans l’expression de K°1 , on obtient donc la valeur de la pression totale.