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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur


Université de Sfax
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax
Département Génie Mécanique

COMPTE RENDU : TP Nº 2
Contrôle par photoélasticité

Nom et Prénom :

AKKARI Rayhane

Groupe :
GEM2S3/G1

Professeur:
Mme ALLOUCH Marwa

Année Universitaire :2023/2024

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TP contrôle destructif et non destructif

I. But de manipulation :
Le but de ce TP est de déterminer la valeur de coefficient de frange f d’un matériau d’une
Éprouvette à travers l’étalonnage d'une région soumise à un état de contrainte uni axiale à l’aide
du polariscope circulaire et la méthode de Tardy.

II. Principe de photoélasticité :


La photoélasticité est une technique utilisée pour visualiser les contraintes dans les matériaux
en les rendant visibles sous forme de couleurs. Voici les étapes détaillées du processus de
photoélasticité :
1. Choix du matériau : Tout d'abord, il faut choisir un matériau transparent, tel que le
plastique ou le verre, qui présente des propriétés photoélastiques. Ces matériaux ont la
capacité de changer leur indice de réfraction en fonction des contraintes qui leur sont
appliquées.
2. Préparation de l'échantillon : L'échantillon doit être taillé et poli pour obtenir des
surfaces lisses et homogènes. Les formes les plus couramment utilisées sont des plaques,
des disques ou des barres.
3. Montage de l'échantillon : L'échantillon est ensuite monté dans un dispositif de
photoélasticité, tel qu'un polariscope. Ce dispositif est composé de deux polariseurs
croisés, l'un appelé polariseur et l'autre appelé analyseur.
4. Application des contraintes : Les contraintes sont appliquées à l'échantillon par
différentes méthodes selon l'application. Cela peut être fait en utilisant des charges, des
forces, des températures, ou d'autres moyens pour induire des déformations dans le
matériau.
5. Observation des couleurs : Lorsque l'échantillon est soumis à des contraintes, il subit des
déformations qui modifient ses propriétés optiques. Sous le polariscope, ces déformations
sont visibles sous forme de couleurs appelées franges d'interférence. Les couleurs et motifs
observés indiquent les zones de contraintes et de déformations dans le matériau.
6. Analyse des résultats : Les images obtenues sont analysées pour interpréter les contraintes
présentes dans le matériau. Les zones de couleur correspondent à des niveaux de contrainte
différents, permettant ainsi de visualiser et d'étudier les distributions de contraintes dans
l'échantillon.

ENIS 1 2023/2024
TP contrôle destructif et non destructif

III. Manipulation ;
1. La machine photoélasticité :

Le matériel utilisé comprend :


- Un polariscope équipé d'un système rotatif pour les filtres.
- Deux filtres polaroids gradués (polariseur et analyseur).
- Deux lames quart-d’onde.
- Une source de lumière blanche.
- Un modèle en plexiglas avec un trou central.
- Ainsi que des poids et divers autres équipements nécessaires.

2. Manipulation :
La manipulation commence avec l'utilisation d'un polariscope plan pour examiner les
isoclines. On ajuste les polariseurs jusqu'à l'extinction totale de la lumière pour déterminer leur
orientation. En plaçant le modèle perforé avec un poids léger, on observe une isocline à travers
l'analyseur pour identifier son orientation spécifique, puis on marque cette orientation. Ensuite, on
passe à l'utilisation d'un polariscope circulaire pour étudier les isochromes. Après avoir ajouté des
lames quart-d'onde au polariscope plan et verrouillé les polariseurs alignés verticalement et
horizontalement, on marque les orientations après extinction pour l'étude des isochromes dans le
matériau.
Pour déterminer le coefficient de frange f du matériau, on réalise un étalonnage statique en
choisissant deux points A et B dans une région soumise à une contrainte uniaxiale.

ENIS 2 2023/2024
TP contrôle destructif et non destructif

3. Détermination du coefficient de frange f du matériau :


Pour cette détermination, on fait un étalonnage statique dont on choisit deux points A et B
dans une région soumise à un état de contrainte uni axiale.
Tableau pour les contraintes maximales au frontière RB, RV, RB
Au point A :

Au point B :

 σ = P /d×b
 b = 35mm : largeur du modèle
 d = 6mm : épaisseur du modèle

o Traçage de N’k(p) :

D eux droites sont approximativement linéaires pour les deux points

ENIS 3 2023/2024
TP contrôle destructif et non destructif

f = 1 /SK×b
On a besoin de Sk qui est la pente de la droite.
 Pour la droite de point A(bleu) : s = 2 − 1 /6 − 3.5 = 0.4
Donc f = 0.07
 Pour la droite de point B(orangé) : s = 3 − 1.5 /15.5 − 8 = 0.2
Donc f = 0.14

Conclusion :
La photoélasticimétrie offre une méthode visuelle et pratique pour étudier les contraintes et les
déformations dans les matériaux. Notre travail pratique a permis de mieux comprendre comment
les contraintes se traduisent par des déformations, en utilisant les franges de photoélasticité pour
cartographier les zones de contraintes. Nous avons également pu évaluer qualitativement les
niveaux de contraintes dans différentes configurations expérimentales et comparer nos
observations aux modèles théoriques pour valider nos hypothèses sur le comportement des
matériaux. Ces connaissances ont des implications importantes pour l'ingénierie des matériaux, en
particulier pour la conception de structures et de composants soumis à des charges mécaniques.
Malgré certaines limitations techniques, telles que la sensibilité aux conditions expérimentales, la
photoélasticimétrie reste une méthode précieuse qui peut être améliorée grâce à l'utilisation de
techniques numériques et d'imagerie avancées. En conclusion, notre expérience avec la
photoélasticimétrie a enrichi notre compréhension de la mécanique des matériaux et ouvert des
perspectives intéressantes pour des applications futures dans le domaine de l'ingénierie.

ENIS 4 2023/2024

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