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Architecture D'un Système Automatisé
Architecture D'un Système Automatisé
automatisé
1. Définition d’un système automatisé
L’objectif de l’automatisation des systèmes est de produire, en ayant recours le moins
possible à l’homme, des produits de qualité et ce pour un coût le plus faible possible. Un
système automatisé est un ensemble d’éléments en interaction, et organisés dans un but
précis : agir sur une matière d’œuvre afin de lui donner une valeur ajoutée. Le système
automatisé est soumis à des contraintes : énergétiques, de configuration, de réglage et
d’exploitation qui interviennent dans tous les modes de marche et d’arrêt du système.
• Le plus utilisé,
• L’aller et le retour du piston d’un vérin à
double effet sont obtenus en faisant agir l’air
comprimé alternativement sur l’une ou l’autre
des faces du piston. L’orifice du coté opposé
au déplacement est mis à l’échappement.
Vérin simple effet (VSE)
Le repérage ainsi que la codification des différents orifices d’un distributeur suivent
une règle normalisée. Ainsi, le repérage des connexions sera identique d’un
fabricant à un autre.
L’alimentation en pression est repérée 1.
Les orifices d’échappement sont repérés 3 et 5 (lorsqu’il n’y en a qu’un, c’est le
numéro 3 qui est conservé).
Les orifices d’alimentation des chambres du vérin sont repérés 2 et 4 (lorsqu’il n’y
en a qu’un, c’est le numéro 2 qui est conservé).
Les pilotages sont repérés 12 et 14 :
o Le pilotage 12 permet de mettre en relation l’alimentation 1 avec la chambre 2
o Le pilotage 14 permet de mettre en relation l’alimentation 1 avec la chambre 4
Application:
Quel distributeur permet d'actionner le vérin simple effet ?
Fonctionnement pour sortir le vérin :
Fonctionnement pour rentrer le vérin :
Quel distributeur permet d'actionner le vérin double effet ?
Fonctionnement pour sortir le vérin :
Fonctionnement pour rentrer le vérin :
3.2. Effecteurs
L’effecteur est l’élément terminal de la chaine d’action d’une chaine fonctionnelle. Il
agit directement sur le produit et concrétise la valeur ajoutée recherchée par
l’action ou la tache opérative. Il est en général, lié à l’actionneur pat une chaine
cinématique qui est une structure composée d’éléments de transmission, de
transformation, de guidage,…
Exemple:
Module de pincement
3.3. Capteurs
❖ Capteurs
Un capteur est un dispositif capable de mesurer une grandeur physique (grandeur d’entrée) en
une grandeur électrique (grandeur de sortie) qui la plupart du temps est une tension électrique,
une intensité ou une charge électrique.
Les signaux transmis par un capteur sont de différents types:
• Logiques: à partir d’une information binaire(présence OUI=1 ou absence NON=0). C’est le cas
des capteurs Tout ou Rien (TOR) qui sont aussi appelés: détecteurs car ils servent surtout à
prélever l’information présence d’un objet.
• Numériques: ils délivrent un signal de sortie sous la forme, soit d’un train d’impulsions dont
le nombre ou la fréquence est l’image de la grandeur d’entrée, soit d’un numérique binaire
prise en compte par une interface (API). On trouve parmi les principaux capteurs numériques
industriels: les capteurs de position angulaires, incrémentaux, les codeurs absolus, les
lecteurs à code à barres …
• Analogiques: ils délivrent un signal de sortie sous la forme d’une tension ou d’un courant
variant continuellement. Sur les capteurs industriels, les plages de variation courantes sont
±50mV, ±1V, ±5V, ±10V pour les tensions et 0-20 mA, 4-20mA pour les courants. De tels
signaux nécessitent un traitement particulier (conversion analogique numérique ) pour être
exploitables par les API.
❖ Exemples
Un détecteur photoélectrique réalise la détection d'une cible, qui peut être un objet ou une
personne, au moyen d'un faisceau lumineux. Les détecteurs photoélectriques se composent
essentiellement d'un émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible. La détection est
effective quand l'objet pénètre dans le faisceau lumineux et modifie suffisamment la quantité de
lumière reçue par le récepteur pour provoquer un changement d'état de la sortie.
Elle est réalisée selon deux procédés :
• blocage du faisceau par la cible
• renvoi du faisceau sur le récepteur par la cible
Avantages
•pas de contact physique avec l'objet détecté
•détection d'objets de toutes formes et de matériaux de toutes natures
•détection à très grande distance
•sortie statique pour la rapidité de réponse ou sortie à relais pour la commutation de charges
jusqu'à 2 A
•généralement en lumière infrarouge invisible, indépendante des conditions d'environnement
Détections
•tout objet
•dépend de l'opacité et de la réflexion de l'objet
Portée de détection
•jusqu'à plusieurs mètres
•dépend du système employé
Technologie
3 fils
Utilisations
•détection d'objets et de produits dans la manutention et le convoyage
•détection de pièces dans les secteurs de la robotique
•détection de personnes, de véhicules ou d'animaux dans les secteurs des ascenseurs et du bâtiment en
général
Pour réaliser la détection d'objets dans les différentes applications, 3 systèmes de base sont proposés:
Système barrage: l’émetteur et le récepteur sont de part et d’autre de l’élément à détecter qui coupera le
faisceau lumineux. La portée peut aller jusqu’à 30 m.
Système réflex:
L’émetteur et le récepteur sont dans le même boitier. Le faisceau lumineux est
réfléchi par un réflecteur. La portée peut aller jusqu’à 10m.
Système proximité:
L’émetteur et le récepteur sont dans le même boitier. C’est l’objet lui-même qui
assure la réflexion du faisceau lumineux. La cible doit être réfléchissante et la
portée est de l’ordre de 1,5m.
Codeur incrémental
https://sitelec.org/cours/abati/flash/codeur.htm
Le disque du codeur incrémental comporte :
• 2 pistes extérieures A et B
• 1 piste intérieure Z
Les pistes extérieures sont décalées d’un quart de période (90 °) et divisées en N intervalles égaux
alternativement opaques et transparents.
En un tour complet, le faisceau est interrompu N fois et délivre donc N signaux consécutifs.
Derrière les pistes, 2 phototransistors délivrent deux signaux A et B déphasés de 90 °
Les pistes extérieures sont décalées d’un quart de période (90 °) et divisées en N intervalles égaux
alternativement opaques et transparents.
En un tour complet, le faisceau est interrompu N fois et délivre donc N signaux consécutifs.
Derrière les pistes, 2 phototransistors délivrent deux signaux A et B déphasés de 90 °
Ce décalage permet de déterminer le sens de rotation :
• dans le sens de rotation 1, B = 0 au front montant de A.
• dans le sens de rotation 2, B = 1 au front montant de A.
La piste intérieure comporte une seule fenêtre transparente et délivre un signal par tour.
Ce signal Z de durée électrique 90° et appelé « top zéro » est synchrone avec A et B. Il
définit une position de référence et permet une réinitialisation à chaque tour.
Codeur incrémental
Codeur incrémental
Le codeur incrémental:
Un codeur incrémental est un "générateur d'impulsions". La fréquence des impulsions dépend de la vitesse de rotation. Le
comptage des impulsions permet de connaître la position du disque par rapport à une position de départ.
Pour connaître le sens du déplacement (vers la droite ou vers la gauche), on rajoute un deuxième disque décalé de 90°.
Codeur incrémental
Signaux émis
Ces codeurs délivrent à leur sortie une suite d’impulsions si ils sont mis en mouvement (rotation ou
translation).
Sortie du codeur
: Position angulaire
La résolution
Entre 2 impulsions successives le codeur s’est déplacé de quelques degrés (ou mm), ce déplacement s’appelle la
résolution
La résolution: c’est le déplacement angulaire qui correspond à une période, notée: R en degrés
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Codeur incrémental
Voie A
Voie B
Voie Z
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Codeur incrémental
Le nombre de voies
Décalage de T/4
entre les voies A et B
Sortie A du codeur
: Position angulaire
Entre ces 2 informations le codeur a fait
1 tour complet
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Codeur incrémental
Sortie A du codeur
: Position angulaire
Position à l’instant t
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✓ LE CODEUR ABSOLU
Les codeurs absolus sont destinés à des contrôles de déplacement et de positionnement d’un mobile par
codage.
Le disque comporte « n » pistes concentriques divisées en segments égaux.
Chaque piste est représentative d’un bit.
La piste intérieure est composée d’une moitié opaque et d’une moitié transparente permet de déterminer
dans quel demi-tour on se situe.
La piste suivante est divisée en quatre quarts alternativement opaques et transparents.
La lecture de cette piste combinée avec la précédente permet de déterminer dans quel quart de tour on se
situe.
Les pistes suivantes permettent successivement de déterminer dans quel huitième de tour, seizième de
tour, etc, on se situe.
Le disque fournit donc un code pour chaque position angulaire de l’axe.