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Formulaire Et Déf Physique Chimie 2024Vf
Formulaire Et Déf Physique Chimie 2024Vf
Afin d’augmenter la
précision des mesures
d’absorbance la longueur
d’onde d’étude est celle du
maximum d’absorption
λmax
Pour identifier une espèce chimique, on pourra utiliser une spectroscopie infrarouge (IR)
Les gaz parfaits
Un gaz est dit « parfait » si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions
entre elles sont également négligeables. À basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.
Équation d’état du gaz parfait : 𝑷 × 𝑽 = 𝒏 × 𝑹 × 𝑻 𝑉 𝑅×𝑇
Loi d’Avogadro-Ampère : 𝑉𝑚 = =
𝑛 𝑛
P : pression en Pa (1 bar=105Pa=103hPa), V : volume en
3 -1,
m3 (1 m3=103 L, 1 dm3=1 L, 1 cm3=1 mL), n : quantité de Vm : volume molaire en m .mol il ne dépend pas du gaz
matière en mol, R : constante des gaz parfaits en supposé parfait étudié.
Pa.m3.mol-1.K-1
T température en kelvin (K), 𝑻(𝑲) = 𝜣(°𝑪) + 𝟐𝟕𝟑, 𝟏𝟓
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Chapitre 3 - Méthodes chimiques d’analyse
𝑝 𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é
𝒑% = = ; p: pourcentage massique sans unité ou en pourcentage %, msoluté et msolution en g. Ex:p=37% = 0,37
100 𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝝆𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 = ; ρsolution en g.mL-1, msolution : en g et Vsolution : volume de la solution en mL.
𝑽𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝝆𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒅= ; d : densité sans unité, ρsolution et ρeau : dans la même unité. ρeau = 1,0 kg.L-1 = 1,0 g.mL-1
𝝆𝒆𝒂𝒖
La réaction support d’un titrage doit être totale, rapide et unique. Ex : aA +bB → cC + dD
À l’équivalence, les espèces chimiques titrantes et à titrer ont été mélangées dans les proportions stœchiométriques.
𝑛(𝐴)𝑖𝑛𝑖 𝑛(𝐵)𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐𝐴 ×𝑉𝐴 𝑐𝐵 ×𝑉𝑒𝑞
= ⟺ =
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
À l’équivalence, il y a changement de réactif limitant. Un grand volume d’eau est versé dans le bécher de titrage
conductimétrique pour négliger les effets les variations des concentrations en ions dus aux ajouts de solution titrante.
t : temps en s t : temps en s
Le temps de demi-réaction t1/2 est la durée au bout de laquelle (à partir de l’instant initial) l’avancement de la réaction
𝒙
vaut la moitié de l’avancement final 𝑥 f. 𝒙(𝒕𝟏/𝟐 ) = 𝟐𝒇 avec 𝑥( t1/2) : avancement à la date t1/2 en mol, 𝑥 f : avancement final
[𝑹𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 ]𝒊𝒏𝒊 [𝑷]𝒎𝒂𝒙
en mol. On a : [𝑹𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 ](𝒕𝟏/𝟐 ) = et [𝑷](𝒕𝟏/𝟐 ) =
𝟐 𝟐
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Reconnaitre une Loi de vitesse d’ordre 1
Une réaction est d’ordre 1 par rapport à un réactif A si la vitesse volumique de disparition de A ou d’apparition d’un
produit est proportionnelle à la concentration molaire de ce réactif.
𝒅[𝑨]
𝒗=− = 𝒌[𝑨], 𝑣 ∶ en mol.L-1.s-1, [A] : en mol.L-1 et k : constante de vitesse en s-1
𝒅𝒕
𝝉 = 𝟏 ou 𝟏𝟎𝟎% si la transformation est totale (𝑥 f = 𝑥 max), 𝟎 < 𝝉 < 𝟏, si la transformation est non totale (𝑥 f < 𝑥 max).
Pour une réaction chimique : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
[𝑪] 𝒄 [𝑫] 𝒅
( 𝟎 ) ×( 𝟎 )
𝒄 𝒄
𝑸𝒓 = ; Qr : quotient de réaction : sans unité, concentrations en mol.L-1
[𝑨] 𝒂 [𝑩] 𝒃
( 𝟎 ) ×( 𝟎 )
𝒄 𝒄
L’eau en tant que solvant et les espèces solides n’interviennent pas dans le quotient de
réaction et c0 = 1 mol.L-1.
À l’équilibre chimique, 𝑲(𝑻) = 𝑸𝒓,𝒆𝒒 K(T) constante d’équilibre qui ne dépend que de
la température, 𝑄𝑟,𝑒𝑞 quotient de réaction à l’équilibre.
Lors d’une réaction d’oxydoréduction, un transfert spontané d’électron a lieu du Critères d’évolution
réducteur vers l’oxydant.
Une pile est constituée de deux demi-piles, contenant chacun un couple oxydant
réducteur généralement du type M n+(aq)/M(s) et reliés par un pont salin (papier
imprégné d’une solution ionique) dont le rôle est de fermer le circuit et d’assurer la
neutralité électrique des solutions. La plaque métallique M(s) est appelée
électrode.
Une pile convertit l’énergie chimique en énergie électrique. Les électrons circulant
en sens inverse, ils se déplacent, à l’extérieur de la pile, de la borne négative vers la
borne positive : cette dernière consomme les électrons, il y a donc une réduction à
la borne positive (ox + ne- →red) et à l’inverse, une oxydation à la borne négative (red→ox + ne-). A l’intérieur de la
pile, les porteurs de charge sont les ions.
L’équation de la réaction de
fonctionnement de la pile s’effectue en
combinant les réactions aux électrodes
(demi-pile).
Lorsque l’état d’équilibre est atteint, la
pile qui ne fonctionne plus.
L’intensité I du courant (en ampère, A)
𝑄
délivré par une pile est 𝐼 = Q (en
∆𝑡
coulomb, C) ∆t (en s).
La quantité d’électricité est la charge
électrique de la quantité de matière d’électrons n(e-) ayant traversé le circuit pendant la durée ∆t : 𝑸 = (𝒆−) × 𝑵𝑨 × 𝒆,
avec n(e-) en mol, NA = 6,02x1023 mol-1 la constante d’Avogadro et e = 1,60x10-19 C la charge électrique élémentaire.
On trouve aussi : 𝑄 = 𝑛(𝑒−) × 𝐹 où 𝐹 = 𝑁𝐴 × 𝑒 = 9,63x104 C.mol-1 est la constante de Faraday.
La capacité électrique d’une pile correspond à la quantité d’électricité maximale 𝑄max qu’elle peut faire circuler jusqu’à
ce que la pile soit à l’équilibre chimique. Elle s’exprime en coulomb ou en milliampère.heure (mA.h) et dépend de la
quantité de matière initiale du réactif limitant.
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Chapitre 9 - Force des acides et des bases
Réaction d’autoprotolyse de l’eau. 2 H2O(l) ⇄ H3O+(aq) + HO-(aq)
[𝑯𝟑 𝑶+ ]𝒇 ×[𝑯𝑶− ]𝒇
𝑲𝒆 = (𝒄𝟎 )𝟐
Ke : produit ionique de l’eau sans unité, concentrations en mol.L-1 ; c0 = 1 mol.L-1
𝒑𝑲𝒆 = − 𝒍𝒐𝒈 𝑲𝒆 ⇔ 𝑲𝒆 = 𝟏𝟎−𝒑𝑲𝒆
Un acide faible est un acide qui réagit partiellement avec l’eau : la transformation conduit à un état d’équilibre
chimique. AH(aq) + H2O(l) ⇌A-(aq) + H3O+(aq)
Une base faible est une base qui réagit partiellement avec l’eau : la transformation conduit à un état d’équilibre
chimique. A-(aq) + H2O(l) ⇌ AH(aq)+ HO- (aq)
Un acide fort réagit totalement avec l’eau. AH(aq) + H2O(l) → A-(aq) + H3O+(aq)
On a alors [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = 𝑐, concentration en acide apportée donc 𝑝𝐻 = −𝑙𝑜𝑔 [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = −𝑙𝑜𝑔 𝑐
Une base forte réagit totalement avec l’eau. A-(aq) + H2O(l ) → AH(aq)+ HO-(aq)
𝐾𝑒 𝐾
On a alors [𝑂𝐻 − ]𝑓 = 𝑐, concentration en base apportée et 𝑝𝐻 = −𝑙𝑜𝑔 [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = −𝑙𝑜𝑔 ( ) = −𝑙𝑜𝑔 ( 𝑒 )
[𝐻𝑂− ]𝑓 𝑐
Pour la réaction d’un acide faible avec l’eau, AH(aq) + H2O(l) ⇌ A-(aq) + H3O+(aq)
[𝑨− ]𝒆𝒒×[𝑯𝟑 𝑶+ ]𝒆𝒒
𝑲𝑨 = [𝑨𝑯]𝒆𝒒
avec KA : constante d’acidité sans unité, c0=1,0 mol.L-1, les concentrations sont en mol.L-1.
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Chapitre 17 – Modélisation microscopique de l’évolution d’un système chimique
A l’échelle microscopique, le passage des réactifs aux produits peut nécessiter plusieurs étapes, appelées actes élémentaires ;
l’ensemble de ces étapes constituent le mécanisme réactionnel.
Toutes les espèces qui apparaissent dans le mécanisme réactionnel ne sont pas forcément présentes dans l’équation de la réaction.
Parmi elles, on distingue :
→ les intermédiaires réactionnels : un intermédiaire réactionnel est une entité chimique initialement absente dans le système,
qui ne figure pas dans l’équation de la réaction et qui a une durée de vie très courte. Elle apparaît dans un acte élémentaire et
disparaît dans un acte suivant.
→ les catalyseurs : un catalyseur est une entité chimique qui augmente la vitesse d’une transformation chimique sans modifier
l’état final du système chimique. Il est consommé puis régénéré en égale proportion au cours de la transformation.
Mécanisme des flèches courbes : Le transfert d’un doublet d’électrons se schématise par une flèche
courbe issue du site donneur et pointant vers le site accepteur.
Un site donneur d’électrons est un site riche ou excédentaire en électrons : doublet non liant, atome
porteur d’une charge électrique ionique ou partielle négative, liaison multiple.
A l’inverse, un site accepteur d’électrons est un site pauvre ou déficitaire en électrons : atome porteur d’une charge électrique
ionique ou partielle positive et/ou d’une lacune électronique.
Facteurs cinétiques : → La température : Augmenter la température d’un milieu réactionnel conduit à une augmentation de
l’agitation thermique : les entités ont alors une plus grande énergie cinétique ; davantage de collisions deviennent « efficaces » et la
vitesse de la réaction augmente. → La concentration : Augmenter la concentration des entités chimiques dans le milieu réactionnel
conduit à une augmentation de la fréquence des collisions ; la probabilité de rencontre des réactifs et de chocs efficaces augmente
alors et par suite la réaction est plus rapide.
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FORMULAIRE ET DEFINITIONS DE PHYSIQUE A CONNAITRE
Thème 2 Mouvement et interactions
Chapitre 4 - Cinétique et dynamique newtoniennes
Pour un mouvement dans le plan :
Vecteur position ; OM en m Vecteur vitesse ; v en m.s-1 Vecteur accélération ; a en m.s-2
𝑑𝑥 𝑑𝑣𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑 𝑂𝑀 𝑣𝑥 = 𝑑𝑣 𝑎𝑥 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑥(𝑡)
𝑶𝑴 ⃗ (𝐭) =
𝒗 ⃗ {
=𝒗 𝑑𝑡 ⃗ (𝐭) =
𝒂 ⃗ {
=𝒂 𝑑𝑡
𝑦(𝑡) 𝑑𝑡 𝑑𝑦 𝑑𝑡 𝑑𝑣𝑦
𝑣𝑦 = 𝑎𝑦 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Cas d’un mouvement circulaire :
Un repère à privilégier pour l’étude des mouvements circulaires est le repère de Frenet (𝑴 ; ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝒏 ).
𝒖𝒕 ; 𝒖
𝒅𝒗 𝒗𝟐 M
⃗ = 𝒗. ⃗⃗⃗
𝒗 ⃗ =
𝒖𝒕 ; 𝒂 ⃗⃗⃗⃗
𝒖 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 = ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑻 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑵 avec R le rayon de la trajectoire.
𝒅𝒕 𝒕 𝑹 𝒏
𝑑𝑣
Pour un mouvement circulaire uniforme, 𝑣 est constante et =0
𝑑𝑡
Deuxième loi de Newton : Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces exercées sur
un système est égale au produit de la masse du système par le vecteur accélération de son centre de
masse. 𝚺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎 ⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝐺 en m.s-2.
𝒂𝑮 ; Valeur de Σ 𝐹 en N, m en kg et valeur de ⃗⃗⃗⃗
𝑑 2𝜋𝑟 𝒓𝟑
𝑣= = ⟹ 𝑻 = 𝟐𝝅√ avec v : vitesse en m.s-1 ; T : période de révolution en s ; R : rayon du cercle en m
∆𝑡 𝑇 𝑮×𝑴
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Lois de Kepler :
Première loi : loi des orbites : Dans le référentiel
héliocentrique, la trajectoire du centre de masse d’une
planète est une ellipse dont le centre de masse du Soleil est
l’un des foyers.
Deuxième loi : loi des aires : Le segment de droite reliant
les centres de masse du Soleil et de la planète balaie des
aires égales pendant des durées égales.
Troisième loi : loi des périodes :
𝑻𝟐
Pour toutes les planètes du système solaire, = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 a : demi-grand axe en m
𝒂𝟑
D’après la loi des mailles ou loi d’additivité des tensions : D’après la loi des mailles ou loi d’additivité des
𝑢𝑅 + 𝑢𝐶 = 𝐸 tensions : 𝑢𝑅 + 𝑢𝐶 = 0
D’après la loi d’Ohm, 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 avec 𝑞 = 𝐶𝑢𝐶 et D’après la loi d’Ohm, 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 avec 𝑞 = 𝐶𝑢𝐶 et
𝑑𝑞 𝑑(𝐶𝑢𝐶 ) 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑞 𝑑(𝐶𝑢𝐶 ) 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶
𝑖= = =𝐶 ; on obtient : 𝑢𝑅 = 𝑅𝐶 𝑖= = =𝐶 ; on obtient : 𝑢𝑅 = 𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶
La loi des mailles s’écrit : 𝑅𝐶 + 𝑢𝐶 = 𝐸 La loi des mailles s’écrit : 𝑅𝐶 + 𝑢𝐶 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
L’équation différentielle lors de la charge est : L’équation différentielle lors de la décharge est :
𝒅(𝒖𝑪 ) 𝟏 𝑬 𝒅(𝒖𝑪 ) 𝟏
+ 𝒖𝑪 = + 𝒖 =𝟎
𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑪
𝑏
On sait que pour une équation différentielle de la forme : 𝑦’ = 𝑎𝑦 + 𝑏, la solution est : 𝑦 = 𝐾 × 𝑒 𝑎𝑡 −
𝑎
𝒅𝒖𝑪 𝟏 𝑬 𝒅𝒖𝑪 𝟏
=− 𝒖𝑪 + =− 𝒖
𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑪
1 𝐸 1
𝑎=− et 𝑏 = 𝑎=− et 𝑏 = 0
𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶
1 1
− 𝑅𝐶 𝑡
𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐾𝑒 +𝐸 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 𝑡
1 1
𝑢𝐶 (𝑡 = 0) = 0 ; 𝑢𝐶 (0) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 ×0 + 𝐸 𝐾 = −𝐸 𝑢𝐶 (𝑡 = 0) = 𝐸 ; 𝑢𝐶 (0) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 ×0 𝐾 = 𝐸
𝟏 𝒕 𝟏
𝒖𝑪 (𝒕) = −𝑬 × 𝒆− 𝑹𝑪 𝒕 + 𝑬 = 𝑬 (𝟏 − 𝒆− 𝑹𝑪 ) 𝒖𝑪 (𝒕) = 𝑬 × 𝒆− 𝑹𝑪 𝒕
La constante de temps est 𝝉 =RC ; τ en s, R en Ω et C en F (Farads)
Lorsque : Lorsque :
𝑡 ⟶ + ∞, 𝑢𝐶 ⟶ 𝐸 𝑡 ⟶ +∞, 𝑢𝐶 ⟶ 0
𝑢𝐶 (τ) = E(1 - 𝑒−1) 𝑢𝐶 (𝜏) = 𝐸(e-1)
= 0,63E
= 0,37𝐸
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Chapitre 11 - La lunette astronomique
𝟏 𝟏 𝟏
Rappels de 1ère : Relation de conjugaison : ̅̅̅̅̅ − ̅̅̅̅ = ̅ ; OA’, OA et f’ s’expriment dans les mêmes unités.
𝑶𝑨′ 𝑶𝑨 𝒇′
̅̅̅̅̅̅̅
𝑨′𝑩′ ̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′
Grandissement d’une image A’B’ par rapport à un objet AB : 𝜸 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅ ; OA’, OA, AB et A’B’ dans les mêmes unités
𝑨𝑩 𝑶𝑨
Dans une lentille, le rayon lumineux issus de B passant par le centre optique O n’est pas dévié.
Le rayon lumineux issus de B parallèle à l’axe optique sort de la lentille en passant par le foyer image F’.
Le rayon lumineux issus de B passant par le foyer objet F de la lentille sort de la lentille parallèle à l’axe optique.
Une lunette afocale donne d’un objet situé à l’infini une image à l’infini donc observable sans accommodation pour un
œil normal, le foyer image F’1 de l’objectif et le foyer objet F2 de l’oculaire sont confondus.
𝜽′
𝑮= ; G : grossissement sans unité ; 𝜃’ : angle sous lequel l’image définitive A’B’ est vue à travers la lunette et 𝜃 :
𝜽
angle sous lequel l’objet AB est vu à l’œil nu, exprimés dans la même unité d’angle.
𝐹′1 𝐵1 𝐴1 𝐵1 𝐹2 𝐵1 𝐴1 𝐵1
Dans l’approximation de petits angles, 𝑡𝑎𝑛 𝜃 = 𝜃 = = et tan 𝜃 ’ = 𝜃’ = =
𝑂1 𝐹′1 𝑓′1 𝑂2 𝐹2 𝑓′ 2
𝐴1 𝐵1
𝜽′ 𝑓′ 2 𝐴1 𝐵1 𝑓′ 1 𝒇′ 𝟏
𝑮= = 𝐴1 𝐵1 = × ⟺𝑮= ; si 𝑓 ′1 > 𝑓 ′ 2 ⟺ 𝑮 > 𝟏 ; 𝑓 ′1 𝑒𝑡𝑓 ′ 2 dans les mêmes unités
𝜽 𝑓′ 2 𝐴1 𝐵1 𝒇′ 𝟐
𝑓′ 1
Le phénomène de diffraction est caractérisé par un angle de diffraction, angle entre la direction de propagation de l’onde
en l’absence de diffraction et la direction définie par le milieu de la première extinction.
𝝀
Pour une fente : = ; 𝜃 : angle caractéristique de la diffraction en radian ; λ : longueur d’onde en (m) et a : taille de
𝒂
𝑳
𝑳 𝜆 𝑳 𝝀
l’ouverture en (m) ; 𝒕𝒂𝒏 = 𝟐
= et pour des petits angles 𝑡𝑎𝑛 = avec = donc : =
𝑫 𝟐𝑫 𝑎 𝟐𝑫 𝒂
𝝀
Pour un trou ou un obstacle circulaire, le phénomène est le même et on a : = 𝟏, 𝟐𝟐 ×
𝒂
Les interférences : Les interférences sont constructives lorsque les deux ondes sont décalées d’un multiple de la
longueur d’onde λ, les ondes sont alors en phase. Les amplitudes des deux ondes s’ajoutent. On a alors des franges
brillantes. La différence de chemin optique est : 𝜹 = 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 = 𝒌𝝀 avec k entier relatif, 𝛥𝑡 = 𝑘𝑇
Les interférences sont destructives lorsque les deux ondes sont décalées d’un multiple de la
demi-longueur d’onde 𝜆/2, les ondes sont alors en opposition de phase. Les amplitudes des deux
ondes s’annulent. Les franges sont sombres.
𝟏 1
𝜹 = (𝒌 + )𝝀 avec k entier relatif, 𝛥𝑡 = (𝑘 + )𝑇
𝟐 2
𝝀𝑫
𝒊= ; i : interfrange (m) ; λ : longueur d’onde (m) ; D : distance entre les deux trous
𝒃
et l’écran (m) et b : écart entre les deux trous (m).
Un thermostat est un système capable d’échanger de l’énergie sous forme de transferts thermiques sans que sa
température ne soit modifiée.
Considérons un verre d’eau chaude initialement à la température T 0 (le système étudié) en contact avec l’air d’une pièce
(le milieu extérieur). Le milieu extérieur joue le rôle de thermostat pour le système étudié.
Le transfert thermique a lieu du corps le plus chaud vers le corps le plus froid : de l’eau vers l’air extérieur donc.
Le système cède donc de l’énergie à l’extérieur : Q est négatif (puisque T ext < T).
Loi de Newton est : 𝜱 = 𝒉 × 𝑺 × (𝑻𝒆𝒙𝒕 − 𝑻) avec 𝛷 flux thermique (W), h coefficient d’échange convectif (W.m-2.K-1),
S surface d’échange (m2) et les températures en Kelvin ou dans la même unité.
Selon le premier principe de la thermodynamique, ∆U = W + Q. En l’absence de travail mécanique sur l’eau, le premier
principe s’écrit : ∆U = Q.
Ainsi, ∆U < 0. L’énergie interne de l’eau a donc diminué : cela est dû à une agitation moins forte des molécules. Si, à
présent, on considère une variation élémentaire d’énergie interne alors dU = dQ = m × c × dT et : dU = m × c × dT .
D’après la loi de Newton et dQ = 𝛷 × dt on a : dQ = h x S x (Text – T)dt donc m × c × dT = h x S x (Text – T)dt
𝑑𝑇 ℎ𝑆 𝒅𝑻 𝒉𝑺 𝒉𝑺
Soit = × (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇) et = − ×𝑻+ × 𝑻𝒆𝒙𝒕
𝑑𝑡 𝑚𝑐 𝒅𝒕 𝒎𝒄 𝒎𝒄
Cette équation différentielle linéaire du type T’ = − aT + b admet pour solution la fonction T(t) = A e-kt + B où A et B
ℎ𝑆
sont des constantes et 𝑎 = − .
𝑚𝑐
Les conditions initiales (t = 0 s), l’eau est à la température T 0 : T(t=0) = T0 = A e−kx0 + B = A + B soit T0 = A + B.
Lorsque t → +∞, l’eau est à la température de la pièce : T tend vers T ext, T(t → +∞) = Text = B car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑎𝑡 = 0
𝑡→+∞
𝒉𝑺 ℎ𝑆 ℎ𝑆
− 𝒎 𝒄×𝐭 − 𝑚 𝑐×t
B = Text et A = T0 - B = T0 - Text . Les solutions sont : T(t) = (T0 - Text) 𝐞 + Text = Text (1 - e ) + T0 × e− 𝑚 𝑐×t
L’évolut° de la température est une fonction exponentielle décroissante qui tend vers la température du thermostat.
Le bilan radiatif de la Terre permet de quantifier l’énergie reçue et perdue sous forme de rayonnement
par la Terre. Tout corps chauffé émet un rayonnement thermique dont le flux
thermique par unité de surface est relié à sa température par la loi de Stefan-
Boltzmann : 𝝋 = 𝝈 T4 ; 𝜑 s’exprime en W.m-2, T en K et 𝜎 en W.m-2.K-4. Si le corps
considéré est un « corps noir » c’est-à-dire un objet idéal qui émet sous forme
de rayonnement toute l’énergie qu’il reçoit : 𝜎 = 5,67x10-8 W.m-2.K-4. En
appliquant la loi de Stefan-Boltzmann à la Terre, qui reçoit un flux thermique
surfacique égal à 340 W.m-2 (1 sur schéma ci-contre), on trouve une
4 𝜑𝑚 4 340
température moyenne à la surface : 𝑇 = √ =√ = 278 𝐾 = 5 °𝐶
𝜎 5,67×10−8
Or, la température moyenne terrestre est de 15 °C. Cette valeur diffère de la
valeur théorique car la Terre n’est pas un « corps noir » : en effet, elle réfléchit vers l’espace 30 % de l’énergie qu’elle
reçoit (2 sur schéma). L’albédo mesure la proportion du rayonnement solaire directement réfléchi vers l’espace par la
𝜑𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖
surface terrestre. Plus le revêtement est clair, plus l’albedo est important. L’albédo de la Terre est : 𝛼 =
𝜑𝑟𝑒ç𝑢
100
𝛼= = 0,294 = 29,4% ; Plus l’albédo diminue et plus la température moyenne de la surface terrestre augmente.
340
Seuls 240 W.m-2 parviennent donc à la surface de la Terre, ce qui augmente sa température. Or, tout corps porté à une
certaine température émet à son tour des radiations. Ainsi, la Terre émet vers l’espace un rayonnement
électromagnétique infrarouge, d’une longueur d’onde voisine de 10 μm (3 sur le schéma). Dans l’atmosphère, certains
gaz (dioxyde de carbone, méthane, eau …) absorbent puis réémettent en direction de la Terre une fraction de ce
rayonnement : c’est l’effet de serre (4 sur le schéma). La température moyenne de la surface de la terre qui, sans effet
de serre, serait de -18°C atteint ainsi une valeur de 15°C. Mais l’humanité a libéré dans l’atmosphère une quantité
importante de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement global de la planète et au dérèglement climatique.
Plus l’effet de serre est important, plus la température moyenne de la surface terrestre augmente.
Ce réchauffement entraîne notamment une augmentation de la fonte des neiges, qui provoque une baisse de l’albédo
et par suite une augmentation accrue de la température.
En considérant tout de même que la température à la surface de la Terre est constante et que l’équilibre thermique est
atteint, le flux thermique reçu est égal au flux thermique émis et la loi de Stefan-Boltzmann donne alors :
4 𝜑 4 340 − 100 + 150
𝑇 = √ =√ = 288 𝐾 = 15 °𝐶
𝜎 5,67 × 10−8
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Chapitre 20 – La lumière – Flux de photons
L’effet photoélectrique est le phénomène d’éjection d’électrons d’un métal sous l’effet de radiations lumineuses.
Pour un métal donné, cet effet ne se manifeste que pour des photons d’énergie suffisamment grande.
L’effet est alors quasi instantané. Un photon est un quantom d’énergie associé à un rayonnement électromagnétique de
masse nulle et de vitesse c = 3,00×108 m.s-1. L’énergie d’un photon est égale au produit de la constante de Planck ℎ par
𝒄
la fréquence de la radiation associée à ce photon : 𝑬𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝒉 × = 𝒉 avec h = 6,63×10-34 J.s : constante de
𝝀
Planck ; 𝜐 : fréquence du rayonnement en Hz et λ : longueur d’onde du rayonnement en m.
L’effet photoélectrique se produit à partir d’une fréquence seuil, quelle que soit l’intensité
du rayonnement.
La fréquence seuil dépend du matériau étudié. L’énergie du photon incident est alors
transférée à un électron pour l’extraire du réseau cristallin métallique ; le surplus d’énergie
𝟏
est emporté par l’électron sous forme d’énergie cinétique. 𝑬𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝒉 × 𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝑾𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 + × 𝒎𝒆 × 𝒗𝒎𝒂𝒙 𝟐
𝟐
avec 𝐸𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑛 en Joule, 𝑊𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 en Joule, 𝑚𝑒 en kg et 𝑣𝑚𝑎𝑥 en m.s-1
L’effet photovoltaïque est utilisé sur les cellules photovoltaïques. Elles sont souvent constituée de silicium recevant
une onde électromagnétique (énergie lumineuse), permettant l’excitation des électrons. L’énergie solaire est donc
convertie en énergie électrique. On définit alors un rendement h. Il caractérise la différence entre la puissance (ou
énergie) utile et la puissance (ou énergie) fournie ou reçue par le système.
𝑷é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
Ce nombre s’exprime en pourcentage. h = × 𝟏𝟎𝟎. Ce rendement peut atteindre jusqu’à 20 %.
𝑷𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒔𝒆
Enoncé de la poussée d’Archimède : Tout corps immergé, (tout ou en partie), dans un fluide, subit de la part de ce
fluide, une force (poussée) verticale, vers le haut et de valeur (en Newton) égale au poids du volume de fluide déplacé
𝑷𝑨 = 𝝆𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 ∙ 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é . 𝒈 avec 𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é : le volume immergé du corps en 𝑚3 ; 𝜌𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 ∶ masse volumique du fluide
en 𝑘𝑔. 𝑚−3 ; 𝑔 ∶intensité de pesanteur 𝑁. 𝑘𝑔−1 .
Dans le cas de l’écoulement d’un fluide incompressible en régime permanent, il n’y a pas de perte de matière, il y a
conservation du débit volumique à travers toutes les sections droites d’un même tube de courant. Si le fluide s’écoule
avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐴 à travers une section SA et avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐵 à travers une section SB, l’équation de continuité des
débits s’écrit : 𝑫𝑽 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 ⇔ 𝑫𝑽 𝑨 = 𝑫𝑽 𝑩 ⇔ 𝒗𝑨 ∙ 𝑺𝑨 = 𝒗𝑩 ∙ 𝑺𝑩
Conséquence logique : La vitesse du fluide augmente lorsque la section du conduit rétrécie.
Relation de Bernoulli : Pour l’écoulement d’un fluide parfait incompressible en régime
permanent et sans frottement (donc sans échange d’énergie ni par travail, ni par transfert
thermique), la relation de Bernoulli modélise les évolutions de la pression 𝑃, de la vitesse 𝑣 et
de l’altitude 𝑧 le long d’une ligne de courant dans un fluide de masse volumique 𝜌 dans un
𝟏
champ de pesanteur 𝑔 : 𝑷 + × 𝝆 × 𝒗𝟐 + 𝝆 × 𝒈 × 𝒛 = 𝑪𝒔𝒕𝒆 avec 𝑃 ∶ pression du fluide
𝟐
en 𝑃𝑎 ; 𝜌 ∶ masse volumique du fluide en 𝑘𝑔. 𝑚 −3 ; 𝑧 ∶altitude en 𝑚 ; 𝑔 ∶intensité de pesanteur
en 𝑁. 𝑘𝑔−1 et 𝑣 : vitesse du fluide en 𝑚. 𝑠 −1 .
Effet Venturi : Pour un conduit horizontal, on a ℎ𝐴 = ℎ𝐵 , la relation de Bernoulli s’écrit :
𝟏 𝟏
𝑷𝑨 + 𝝆 ∙ 𝒗𝟐𝑨 = 𝑷𝑩 + 𝝆 ∙ 𝒗𝟐𝑩 . En régime permanent, la pression 𝑃 d’un fluide diminue lorsque
𝟐 𝟐
sa vitesse 𝑣 augmente (et inversement).
Cela signifie que lors d’une dépression locale, il y a une aspiration par le fluide subissant la dépression.
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