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FORMULAIRE DE CHIMIE ET DEFINITIONS A CONNAITRE

Thème 1 Constitution et transformations de la matière


Chapitre 1 - Transformations acide-base
Un acide selon Brönsted est une espèce chimique susceptible de céder un ou plusieurs
ions hydrogène H+(ou proton).
Une base selon Brönsted est une espèce chimique susceptible de capter un ou plusieurs
ions hydrogène H+.
L’acide AH et la base A- conjuguée forment un couple acide-base AH/A- s’il est possible
de passer de l’un à l’autre par transfert d’un ion hydrogène.
Une espèce chimique amphotère est à la fois l’acide d’un couple acide-base et la base
d’un autre couple acide-base (H2O est une espèce amphotère).
Couples acide-base à connaître : H3O+(aq)(ion oxonium)/H2O(l) ; H2O(l)/HO-(aq) (ion
hydroxyde); CO2(aq), H2O(l)/ HCO3-(aq) (ion hydrogénocarbonate) ; HCO3-(aq)/CO32-(aq)
(ion carbonate) ; NH4+(aq)/NH3(aq) ion ammonium/ammoniac.
Solution d’acide chlorhydrique : HCl(aq) + H2O(l) → H3O+(aq) + Cl-(aq)
Solution de soude : NaOH(aq) → Na+(aq) + HO-(aq)
Solution d’acide sulfurique : H2SO4(aq) + H2O(l) → 2H3O+(aq) + SO42-(aq)
[𝐻3 𝑂+ ]𝑓
pH d’une solution aqueuse : 𝑝𝐻 = −𝑙𝑜𝑔 ( ) avec [𝐻3 𝑂+ ]𝑓 : concentration en ion oxonium en mol.L-1 et c0 :
𝑐0
la concentration standard c0=1,0 mol.L-1 ; On en déduit la relation : [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = 𝑐 0 × 10−𝑝𝐻

Chapitre 2 - Méthodes physiques d’analyse


𝑪𝒎è𝒓𝒆 𝑽𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆
𝑭= = F : facteur de dilution, cmère et cfille concentration des solutions mère et fille en mol.L-1,
𝑪𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆 𝑽𝒎è𝒓𝒆
Vfille volume de la fiole en L et Vmère volume de la solution mère prélevée en L.
Dosage par étalonnage (à partir de solutions étalons)
Utilisant des mesures spectrophotométriques, cas d’une Utilisant des mesures conductimétriques, cas d’une
solution colorée solution ionique
Loi de Beer-Lambert : Pour des solutions diluées et pour Loi de Kohlrausch : Pour des solutions diluées,
une longueur d’onde λ donnée, 𝑨 = 𝒌 × 𝒄 ; 𝝈 = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝛌𝒊 × [𝑿𝒊 ] ; σ conductivité en S.m-1,
-1
𝐴 = 𝜀 × 𝑙 × 𝑐 ; A : absorbance sans unité, k en L.mol , λi : conductivité molaire ionique en S.m².mol-1 et [Xi]
c : mol.L-1 ; l : épaisseur de la solution traversée par la concentration en ion en mol.m-3.
lumière en cm et ε : coefficient d’absorption molaire de Dans le cas d’un seul soluté ionique, elle s’écrit :
l’espèce absorbante en L.mol-1.cm-1. 𝝈 = 𝒌 × 𝒄, k en S.L.m-1.mol-1.

Afin d’augmenter la
précision des mesures
d’absorbance la longueur
d’onde d’étude est celle du
maximum d’absorption
λmax
Pour identifier une espèce chimique, on pourra utiliser une spectroscopie infrarouge (IR)
Les gaz parfaits
Un gaz est dit « parfait » si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui les sépare et si les interactions
entre elles sont également négligeables. À basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.
Équation d’état du gaz parfait : 𝑷 × 𝑽 = 𝒏 × 𝑹 × 𝑻 𝑉 𝑅×𝑇
Loi d’Avogadro-Ampère : 𝑉𝑚 = =
𝑛 𝑛
P : pression en Pa (1 bar=105Pa=103hPa), V : volume en
3 -1,
m3 (1 m3=103 L, 1 dm3=1 L, 1 cm3=1 mL), n : quantité de Vm : volume molaire en m .mol il ne dépend pas du gaz
matière en mol, R : constante des gaz parfaits en supposé parfait étudié.
Pa.m3.mol-1.K-1
T température en kelvin (K), 𝑻(𝑲) = 𝜣(°𝑪) + 𝟐𝟕𝟑, 𝟏𝟓
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Chapitre 3 - Méthodes chimiques d’analyse
𝑝 𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕é
𝒑% = = ; p: pourcentage massique sans unité ou en pourcentage %, msoluté et msolution en g. Ex:p=37% = 0,37
100 𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒎𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝝆𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 = ; ρsolution en g.mL-1, msolution : en g et Vsolution : volume de la solution en mL.
𝑽𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝝆𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏
𝒅= ; d : densité sans unité, ρsolution et ρeau : dans la même unité. ρeau = 1,0 kg.L-1 = 1,0 g.mL-1
𝝆𝒆𝒂𝒖

La réaction support d’un titrage doit être totale, rapide et unique. Ex : aA +bB → cC + dD
À l’équivalence, les espèces chimiques titrantes et à titrer ont été mélangées dans les proportions stœchiométriques.
𝑛(𝐴)𝑖𝑛𝑖 𝑛(𝐵)𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐𝐴 ×𝑉𝐴 𝑐𝐵 ×𝑉𝑒𝑞
= ⟺ =
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏

Titrage d’une espèce chimique


Titrage suivi par pH-métrie (La réaction support du titrage Titrage suivi par conductimétrie (La réaction support du
est une réaction acido-basique.) titrage fait intervenir des ions).
Courbe et exploitation Schéma Courbe et exploitation

À l’équivalence, il y a changement de réactif limitant. Un grand volume d’eau est versé dans le bécher de titrage
conductimétrique pour négliger les effets les variations des concentrations en ions dus aux ajouts de solution titrante.

Chapitre 7 - Modélisation macroscopique de l’évolution d’un système chimique


Les facteurs cinétiques (température, concentration en réactifs, catalyseur) sont les paramètres qui ont une influence
sur la durée d’une transformation chimique.
Un catalyseur est une espèce chimique qui ne figure pas dans l’équation de la réaction et qui accélère ou oriente une
transformation chimique sans modifier l’état final du système chimique.
𝒅[𝑷] 𝒅[𝑹]
𝒗= 𝑣 : vitesse volumique d’apparition du produit P 𝒗=− v : vitesse volumique de disparition du réactif
𝒅𝒕 𝒅𝒕
-1 -1 -1
𝑣 en mol.L .s , [P] : concentration du produit en mol.L , 𝑣 en mol.L .s-1, [R] : concentration en réactif en mol.L-1,
-1

t : temps en s t : temps en s

Le temps de demi-réaction t1/2 est la durée au bout de laquelle (à partir de l’instant initial) l’avancement de la réaction
𝒙
vaut la moitié de l’avancement final 𝑥 f. 𝒙(𝒕𝟏/𝟐 ) = 𝟐𝒇 avec 𝑥( t1/2) : avancement à la date t1/2 en mol, 𝑥 f : avancement final
[𝑹𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 ]𝒊𝒏𝒊 [𝑷]𝒎𝒂𝒙
en mol. On a : [𝑹𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 ](𝒕𝟏/𝟐 ) = et [𝑷](𝒕𝟏/𝟐 ) =
𝟐 𝟐
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Reconnaitre une Loi de vitesse d’ordre 1
Une réaction est d’ordre 1 par rapport à un réactif A si la vitesse volumique de disparition de A ou d’apparition d’un
produit est proportionnelle à la concentration molaire de ce réactif.
𝒅[𝑨]
𝒗=− = 𝒌[𝑨], 𝑣 ∶ en mol.L-1.s-1, [A] : en mol.L-1 et k : constante de vitesse en s-1
𝒅𝒕

La loi d’évolution de la concentration du réactif dans


une réaction d’ordre 1 est : 𝑡1/2 =
ln 2
t1/2 est
𝑘
[𝐴] = [𝐴]0 × 𝑒 −𝑘𝑡 indépendant de la
soit 𝑙𝑛([𝐴]) = 𝑙𝑛([𝐴]0 ) − 𝑘𝑡 concentration en
La courbe représentant 𝑙𝑛([𝐴]) = réactif A.
𝑓(𝑡) est une fonction affine.
𝑣 = 𝑘[𝐴] ⇔ Fonction linéaire

Chapitre 8 - Sens d’évolution spontanée d’un système


𝒙𝒇 𝒙𝒇
𝝉= ou 𝝉(%) = × 𝟏𝟎𝟎 avec 𝜏 taux d’avancemt final sans unité, 𝑥 f avancemt final et 𝑥 max avancemt max en mol.
𝒙𝒎𝒂𝒙 𝒙𝒎𝒂𝒙

𝝉 = 𝟏 ou 𝟏𝟎𝟎% si la transformation est totale (𝑥 f = 𝑥 max), 𝟎 < 𝝉 < 𝟏, si la transformation est non totale (𝑥 f < 𝑥 max).
Pour une réaction chimique : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
[𝑪] 𝒄 [𝑫] 𝒅
( 𝟎 ) ×( 𝟎 )
𝒄 𝒄
𝑸𝒓 = ; Qr : quotient de réaction : sans unité, concentrations en mol.L-1
[𝑨] 𝒂 [𝑩] 𝒃
( 𝟎 ) ×( 𝟎 )
𝒄 𝒄
L’eau en tant que solvant et les espèces solides n’interviennent pas dans le quotient de
réaction et c0 = 1 mol.L-1.
À l’équilibre chimique, 𝑲(𝑻) = 𝑸𝒓,𝒆𝒒 K(T) constante d’équilibre qui ne dépend que de
la température, 𝑄𝑟,𝑒𝑞 quotient de réaction à l’équilibre.
Lors d’une réaction d’oxydoréduction, un transfert spontané d’électron a lieu du Critères d’évolution
réducteur vers l’oxydant.
Une pile est constituée de deux demi-piles, contenant chacun un couple oxydant
réducteur généralement du type M n+(aq)/M(s) et reliés par un pont salin (papier
imprégné d’une solution ionique) dont le rôle est de fermer le circuit et d’assurer la
neutralité électrique des solutions. La plaque métallique M(s) est appelée
électrode.
Une pile convertit l’énergie chimique en énergie électrique. Les électrons circulant
en sens inverse, ils se déplacent, à l’extérieur de la pile, de la borne négative vers la
borne positive : cette dernière consomme les électrons, il y a donc une réduction à
la borne positive (ox + ne- →red) et à l’inverse, une oxydation à la borne négative (red→ox + ne-). A l’intérieur de la
pile, les porteurs de charge sont les ions.
L’équation de la réaction de
fonctionnement de la pile s’effectue en
combinant les réactions aux électrodes
(demi-pile).
Lorsque l’état d’équilibre est atteint, la
pile qui ne fonctionne plus.
L’intensité I du courant (en ampère, A)
𝑄
délivré par une pile est 𝐼 = Q (en
∆𝑡
coulomb, C) ∆t (en s).
La quantité d’électricité est la charge
électrique de la quantité de matière d’électrons n(e-) ayant traversé le circuit pendant la durée ∆t : 𝑸 = (𝒆−) × 𝑵𝑨 × 𝒆,
avec n(e-) en mol, NA = 6,02x1023 mol-1 la constante d’Avogadro et e = 1,60x10-19 C la charge électrique élémentaire.
On trouve aussi : 𝑄 = 𝑛(𝑒−) × 𝐹 où 𝐹 = 𝑁𝐴 × 𝑒 = 9,63x104 C.mol-1 est la constante de Faraday.
La capacité électrique d’une pile correspond à la quantité d’électricité maximale 𝑄max qu’elle peut faire circuler jusqu’à
ce que la pile soit à l’équilibre chimique. Elle s’exprime en coulomb ou en milliampère.heure (mA.h) et dépend de la
quantité de matière initiale du réactif limitant.
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Chapitre 9 - Force des acides et des bases
Réaction d’autoprotolyse de l’eau. 2 H2O(l) ⇄ H3O+(aq) + HO-(aq)
[𝑯𝟑 𝑶+ ]𝒇 ×[𝑯𝑶− ]𝒇
𝑲𝒆 = (𝒄𝟎 )𝟐
Ke : produit ionique de l’eau sans unité, concentrations en mol.L-1 ; c0 = 1 mol.L-1
𝒑𝑲𝒆 = − 𝒍𝒐𝒈 𝑲𝒆 ⇔ 𝑲𝒆 = 𝟏𝟎−𝒑𝑲𝒆
Un acide faible est un acide qui réagit partiellement avec l’eau : la transformation conduit à un état d’équilibre
chimique. AH(aq) + H2O(l) ⇌A-(aq) + H3O+(aq)
Une base faible est une base qui réagit partiellement avec l’eau : la transformation conduit à un état d’équilibre
chimique. A-(aq) + H2O(l) ⇌ AH(aq)+ HO- (aq)
Un acide fort réagit totalement avec l’eau. AH(aq) + H2O(l) → A-(aq) + H3O+(aq)
On a alors [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = 𝑐, concentration en acide apportée donc 𝑝𝐻 = −𝑙𝑜𝑔 [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = −𝑙𝑜𝑔 𝑐
Une base forte réagit totalement avec l’eau. A-(aq) + H2O(l ) → AH(aq)+ HO-(aq)
𝐾𝑒 𝐾
On a alors [𝑂𝐻 − ]𝑓 = 𝑐, concentration en base apportée et 𝑝𝐻 = −𝑙𝑜𝑔 [𝐻3 𝑂 + ]𝑓 = −𝑙𝑜𝑔 ( ) = −𝑙𝑜𝑔 ( 𝑒 )
[𝐻𝑂− ]𝑓 𝑐
Pour la réaction d’un acide faible avec l’eau, AH(aq) + H2O(l) ⇌ A-(aq) + H3O+(aq)
[𝑨− ]𝒆𝒒×[𝑯𝟑 𝑶+ ]𝒆𝒒
𝑲𝑨 = [𝑨𝑯]𝒆𝒒
avec KA : constante d’acidité sans unité, c0=1,0 mol.L-1, les concentrations sont en mol.L-1.

𝒑𝑲𝑨 = −𝒍𝒐𝒈𝑲𝑨 ⟺ 𝑲𝑨 = 𝟏𝟎−𝒑𝑲𝑨 ; Un acide est d’autant Diagramme de


plus fort qu’il réagit avec l’eau, KA du couple auquel il prédominance
appartient est élevé, c’est-à-dire que le pKA est faible.
[𝑨− ]𝒆𝒒
𝒑𝑯 = 𝒑𝑲𝑨 + 𝐥𝐨𝐠 ( )
[𝑨𝑯]𝒆𝒒
Un indicateur coloré est une solution contenant un couple acide/base dont les espèces
conjuguées n’ont pas la même teinte. Il est adapté à un titrage si sa zone de virage contient le Diagramme
pH à l’équivalence pHE. de
Une solution tampon est une solution dont le pH varie peu par dilution modérée ou par ajout distribution

de petites quantités de solutions acides ou basiques.

Chapitre 16 - Stratégie en synthèse organique


Revoir la nomenclature : A apprendre par cœur
𝒏𝒆𝒙𝒑 𝒎𝒆𝒙𝒑 𝒏𝒆𝒙𝒑 𝒎𝒆𝒙𝒑
Le rendement : 𝜼 = = et 𝜼(%) = × 𝟏𝟎𝟎 = × 𝟏𝟎𝟎 avec
𝒏𝒎𝒂𝒙 𝒎𝒎𝒂𝒙 𝒏𝒎𝒂𝒙 𝒎𝒎𝒂𝒙
𝑚exp : masse obtenue expérimentalement en g et 𝑚max : masse maximale possible en g.
𝑛exp : quantité de matière exp en mol et 𝑛max : quantité de matière max possible en mol.
Afin d’optimiser une synthèse on peut agir sur la vitesse ou sur le rendement. Pour agir
sur la vitesse on modifie au moins un facteur cinétique. Pour agir sur le rendement, il faut
modifier l’état d’équilibre chimique de la transformation. On introduit un réactif en excès
ou on élimine un produit du milieu réactionnel (𝑄 r < K) cela permet, selon le critère
d’évolution spontanée d’un système hors équilibre chimique, de déplacer l’équilibre
chimique et la transformation évolue dans le sens direct.
Lors d’une extraction liquide-liquide, le solvant extracteur choisi n’est pas miscible avec celui de la transformation et
l’espèce chimique à isoler est plus soluble dans le solvant extracteur que dans celui de la transformation.
Les étapes d’une synthèse sont : 1- Prélèvement des réactifs, 2- Transformation chimique, 3- Séparation des produits,
4- Purification du produit souhaité, 5- Identification du produit obtenu.
Il existe plusieurs catégorie de réactions : Addition : A + B → C ; Elimination : A → B + C ; Substitution : AB + C → AC + B
Protection – Déprotection : De nombreuses molécules de la chimie organique sont polyfonctionnelles : elles possèdent
plusieurs groupes caractéristiques. Ces groupes sont susceptibles d'être transformés au cours d'une même réaction
chimique. Pour transformer un seul de ces groupes sans modifier les autres, on protège les fonctions qui ne doivent pas
réagir et on active celles qui doivent réagir.

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Chapitre 17 – Modélisation microscopique de l’évolution d’un système chimique
A l’échelle microscopique, le passage des réactifs aux produits peut nécessiter plusieurs étapes, appelées actes élémentaires ;
l’ensemble de ces étapes constituent le mécanisme réactionnel.
Toutes les espèces qui apparaissent dans le mécanisme réactionnel ne sont pas forcément présentes dans l’équation de la réaction.
Parmi elles, on distingue :
→ les intermédiaires réactionnels : un intermédiaire réactionnel est une entité chimique initialement absente dans le système,
qui ne figure pas dans l’équation de la réaction et qui a une durée de vie très courte. Elle apparaît dans un acte élémentaire et
disparaît dans un acte suivant.
→ les catalyseurs : un catalyseur est une entité chimique qui augmente la vitesse d’une transformation chimique sans modifier
l’état final du système chimique. Il est consommé puis régénéré en égale proportion au cours de la transformation.

Mécanisme des flèches courbes : Le transfert d’un doublet d’électrons se schématise par une flèche
courbe issue du site donneur et pointant vers le site accepteur.
Un site donneur d’électrons est un site riche ou excédentaire en électrons : doublet non liant, atome
porteur d’une charge électrique ionique ou partielle négative, liaison multiple.
A l’inverse, un site accepteur d’électrons est un site pauvre ou déficitaire en électrons : atome porteur d’une charge électrique
ionique ou partielle positive et/ou d’une lacune électronique.
Facteurs cinétiques : → La température : Augmenter la température d’un milieu réactionnel conduit à une augmentation de
l’agitation thermique : les entités ont alors une plus grande énergie cinétique ; davantage de collisions deviennent « efficaces » et la
vitesse de la réaction augmente. → La concentration : Augmenter la concentration des entités chimiques dans le milieu réactionnel
conduit à une augmentation de la fréquence des collisions ; la probabilité de rencontre des réactifs et de chocs efficaces augmente
alors et par suite la réaction est plus rapide.

Chapitre 18 – Forcer l’évolution d’un système chimique


Une transformation chimique forcée par le passage d’un courant électrique
consiste à inverser le sens d’évolution d’un système en utilisant un générateur
de tension continue. La technique utilisée est une électrolyse, ce procédé 𝑄r s’éloigne de la
consiste à convertir l’énergie électrique en constante
énergie chimique. d’équilibre 𝐾

La quantité d’électricité 𝑸 est la charge électrique de la quantité de matière


d’électrons n(e-) ayant traversé le circuit pendant la durée ∆t :
𝑸 = 𝒏(𝒆−) × 𝑵𝑨 × 𝒆 et 𝑸 = 𝑰 × ∆𝒕 ; C en Coulomb ; I en ampère ; Δt en seconde

Chapitre 19 – Evolution d’un système siège d’une transformation nucléaire


Certains noyaux atomiques sont instables. Ils finissent donc par se désintégrer. Le noyau est dit radioactif. Cette
désintégration radioactive a la propriété d’être : spontanée : le noyau instable est le seul réactif ; aléatoire : la date à
laquelle intervient la désintégration d’un noyau est imprévisible ; inéluctable : un noyau radioactif finit forcément par se
désintégrer.
Lors d’une transformation nucléaire, il y a conservation du nombre de nucléons (ou nombre de masse) 𝐴 et
conservation du nombre de charges électriques 𝑍.
On considère un échantillon d’une population de noyaux radioactifs, l’activité moyenne 𝑨(𝒕) de l’échantillon est le
nombre de désintégrations radioactives par seconde. Unité : Le Becquerel (Bq).
𝑁(𝑡) est le nombre de noyaux non désintégrés à la date 𝑡 ; Δ𝑡 est une durée supposée faible
𝑑𝑁(𝑡)
pour le phénomène considéré ; on a alors : 𝐴(𝑡) = −
𝑑𝑡
L’activité est proportionnelle au nombre de noyaux restants donc : 𝐴(𝑡) = −𝜆𝑁(𝑡) ; 𝜆 est la
𝒅𝑵(𝒕)
constante radioactive en s-1 ; On obtient alors l’équation différentielle : = −𝝀𝑵(𝒕).
𝒅𝒕
-λt
La solution générale est : N(t) = N0 e . C’est la loi de décroissance radioactive de
l’échantillon. De la même manière, on peut écrire : A(t) = A0 e-λt avec A0 = λN0. La demi-vie est
la période radioactive est la durée, t1/2, au bout de laquelle la moitié d’une quantité donnée
𝒍𝒏 (𝟐)
d’un nucléide radioactif s’est désintégrée. 𝒕𝟏/𝟐 =
𝝀

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FORMULAIRE ET DEFINITIONS DE PHYSIQUE A CONNAITRE
Thème 2 Mouvement et interactions
Chapitre 4 - Cinétique et dynamique newtoniennes
Pour un mouvement dans le plan :
Vecteur position ; OM en m Vecteur vitesse ; v en m.s-1 Vecteur accélération ; a en m.s-2
𝑑𝑥 𝑑𝑣𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑 𝑂𝑀 𝑣𝑥 = 𝑑𝑣 𝑎𝑥 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑥(𝑡)
𝑶𝑴 ⃗ (𝐭) =
𝒗 ⃗ {
=𝒗 𝑑𝑡 ⃗ (𝐭) =
𝒂 ⃗ {
=𝒂 𝑑𝑡
𝑦(𝑡) 𝑑𝑡 𝑑𝑦 𝑑𝑡 𝑑𝑣𝑦
𝑣𝑦 = 𝑎𝑦 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Cas d’un mouvement circulaire :
Un repère à privilégier pour l’étude des mouvements circulaires est le repère de Frenet (𝑴 ; ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝒏 ).
𝒖𝒕 ; 𝒖
𝒅𝒗 𝒗𝟐 M
⃗ = 𝒗. ⃗⃗⃗
𝒗 ⃗ =
𝒖𝒕 ; 𝒂 ⃗⃗⃗⃗
𝒖 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖 = ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑻 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑵 avec R le rayon de la trajectoire.
𝒅𝒕 𝒕 𝑹 𝒏
𝑑𝑣
Pour un mouvement circulaire uniforme, 𝑣 est constante et =0
𝑑𝑡
Deuxième loi de Newton : Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces exercées sur
un système est égale au produit de la masse du système par le vecteur accélération de son centre de
masse. 𝚺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎 ⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝐺 en m.s-2.
𝒂𝑮 ; Valeur de Σ 𝐹 en N, m en kg et valeur de ⃗⃗⃗⃗

Chapitre 5 - Mouvement dans un champ uniforme


Pour l’étude, il faut rédiger une phrase précisant : - Système ; - Référentiel supposé galiléen ; - Bilan des forces ;
- Application de la deuxième loi de Newton pour déterminer les coordonnées du vecteur accélération dans un repère
défini. 𝚺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎 ⃗⃗⃗⃗
𝒂𝑮
On étudie 2 cas, un système dans un champ de pesanteur ou un système dans un champ électrique :
Le poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⃗⃗⃗⃗𝐺 ⟺ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝒂𝑮 = 𝒈
𝒒
ou force électrique ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⃗⃗⃗⃗𝑮 =
⃗⃗⃗⃗𝐺 ⟺ 𝒂 ⃗ ;
𝑬
𝒎
𝑈
Pour l’électron 𝑞 = −𝑒, pour le proton, 𝑞 = +𝑒, 𝐸 =
𝑑
Les deux cas s’étudient de la même manière :
Par intégration et grâce aux conditions initiales, on obtient les équations horaires,
l’équation de la trajectoire, donc les coordonnées du vecteur vitesse et du vecteur
position. Au sommet de la parabole, 𝑣𝑦 = 0 car 𝑣 est tangent à la trajectoire. (On en déduit la durée pour laquelle la
hauteur est maximale tF et l’abscisse correspondant à la hauteur maximale du système x F). La portée est telle que 𝑦 = 0
(on en déduit la durée de la chute tp et l’abscisse finale xp).
𝑬𝒑𝒑 = 𝒎𝒈𝒛 Epp énergie potentielle de pesanteur en joules (J), m en kg, g en N.kg -1 et z en m
𝟏
𝑬𝒄 = 𝒎𝒗² Ec énergie cinétique en joules (J), m en kg et v en m.s -1
𝟐
𝑬𝒎 = 𝑬𝒄 + 𝑬𝒑𝒑 Em énergie mécanique
En l’absence de frottements, l’énergie mécanique est constante. Em(initiale) = Em(finale) ⟺ Em(A) = Em(B)
Le théorème de l’énergie cinétique est : La variation de l’énergie cinétique d’un système se déplaçant d’un point A à un
point B est égale à la somme des travaux des forces qui s’appliquent sur le système lors de son déplacement.
𝑬𝒄 = 𝑬𝒄 (𝑩)– 𝑬𝒄 (𝑨) = ∑ 𝑾𝑨→ 𝑩 (𝑭 ⃗ 𝒆𝒙𝒕 ) = 𝑭
⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Chapitre 6 - Mouvement dans un champ de gravitation


Pour l’étude, il faut rédiger une phrase précisant : - Système ; - Référentiel supposé galiléen ; -
Application de la deuxième loi de Newton dans le repère de Frenet. - Bilan des forces (force
𝒎×𝑴 𝒎×𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d’interaction gravitationnelle) 𝑭 𝑺/𝑷 = −𝑮 ⃗
𝟐 .𝒖 = 𝑮
⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐 . 𝒖𝑵
𝒓 𝒓
avec 𝑟 = 𝑅𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒 + ℎ
𝑚×𝑀 𝑴 𝒗𝟐 𝒅𝒗
Σ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝐺 ⟺ 𝐺 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑁 𝑎𝐺 ⟺ ⃗⃗⃗⃗
= 𝑚 ⃗⃗⃗⃗ 𝒂𝑮 = 𝑮 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖𝑵 = . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖𝑵 + ⃗⃗⃗⃗
𝒖
𝑟2 𝒓𝟐 𝒓 𝒅𝒕 𝑻
𝑑𝑣 𝑣2 𝑀 𝑮×𝑴
= 0 donc 𝑣 = constante, le mouvement de S est uniforme et =𝐺 ⟺𝒗=√
𝑑𝑡 𝑟 𝑟2 𝒓

𝑑 2𝜋𝑟 𝒓𝟑
𝑣= = ⟹ 𝑻 = 𝟐𝝅√ avec v : vitesse en m.s-1 ; T : période de révolution en s ; R : rayon du cercle en m
∆𝑡 𝑇 𝑮×𝑴

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Lois de Kepler :
Première loi : loi des orbites : Dans le référentiel
héliocentrique, la trajectoire du centre de masse d’une
planète est une ellipse dont le centre de masse du Soleil est
l’un des foyers.
Deuxième loi : loi des aires : Le segment de droite reliant
les centres de masse du Soleil et de la planète balaie des
aires égales pendant des durées égales.
Troisième loi : loi des périodes :
𝑻𝟐
Pour toutes les planètes du système solaire, = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 a : demi-grand axe en m
𝒂𝟑

Thème 4 Ondes et signaux

Chapitre 10 - Dynamique d’un système électrique


Etude de la charge (condensateur initialement déchargé) et de la décharge (condensateur initialement
déchargé)
Charge d’un condensateur Décharge d’un condensateur

D’après la loi des mailles ou loi d’additivité des tensions : D’après la loi des mailles ou loi d’additivité des
𝑢𝑅 + 𝑢𝐶 = 𝐸 tensions : 𝑢𝑅 + 𝑢𝐶 = 0
D’après la loi d’Ohm, 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 avec 𝑞 = 𝐶𝑢𝐶 et D’après la loi d’Ohm, 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 avec 𝑞 = 𝐶𝑢𝐶 et
𝑑𝑞 𝑑(𝐶𝑢𝐶 ) 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑞 𝑑(𝐶𝑢𝐶 ) 𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶
𝑖= = =𝐶 ; on obtient : 𝑢𝑅 = 𝑅𝐶 𝑖= = =𝐶 ; on obtient : 𝑢𝑅 = 𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑢𝐶 𝑑𝑢𝐶
La loi des mailles s’écrit : 𝑅𝐶 + 𝑢𝐶 = 𝐸 La loi des mailles s’écrit : 𝑅𝐶 + 𝑢𝐶 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
L’équation différentielle lors de la charge est : L’équation différentielle lors de la décharge est :
𝒅(𝒖𝑪 ) 𝟏 𝑬 𝒅(𝒖𝑪 ) 𝟏
+ 𝒖𝑪 = + 𝒖 =𝟎
𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑪
𝑏
On sait que pour une équation différentielle de la forme : 𝑦’ = 𝑎𝑦 + 𝑏, la solution est : 𝑦 = 𝐾 × 𝑒 𝑎𝑡 −
𝑎
𝒅𝒖𝑪 𝟏 𝑬 𝒅𝒖𝑪 𝟏
=− 𝒖𝑪 + =− 𝒖
𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝒅𝒕 𝑹𝑪 𝑪
1 𝐸 1
𝑎=− et 𝑏 = 𝑎=− et 𝑏 = 0
𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶
1 1
− 𝑅𝐶 𝑡
𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐾𝑒 +𝐸 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 𝑡
1 1
𝑢𝐶 (𝑡 = 0) = 0 ; 𝑢𝐶 (0) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 ×0 + 𝐸  𝐾 = −𝐸 𝑢𝐶 (𝑡 = 0) = 𝐸 ; 𝑢𝐶 (0) = 𝐾𝑒 − 𝑅𝐶 ×0  𝐾 = 𝐸
𝟏 𝒕 𝟏
𝒖𝑪 (𝒕) = −𝑬 × 𝒆− 𝑹𝑪 𝒕 + 𝑬 = 𝑬 (𝟏 − 𝒆− 𝑹𝑪 ) 𝒖𝑪 (𝒕) = 𝑬 × 𝒆− 𝑹𝑪 𝒕
La constante de temps est 𝝉 =RC ; τ en s, R en Ω et C en F (Farads)

Lorsque : Lorsque :
𝑡 ⟶ + ∞, 𝑢𝐶 ⟶ 𝐸 𝑡 ⟶ +∞, 𝑢𝐶 ⟶ 0
𝑢𝐶 (τ) = E(1 - 𝑒−1) 𝑢𝐶 (𝜏) = 𝐸(e-1)
= 0,63E
= 0,37𝐸

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Chapitre 11 - La lunette astronomique
𝟏 𝟏 𝟏
Rappels de 1ère : Relation de conjugaison : ̅̅̅̅̅ − ̅̅̅̅ = ̅ ; OA’, OA et f’ s’expriment dans les mêmes unités.
𝑶𝑨′ 𝑶𝑨 𝒇′
̅̅̅̅̅̅̅
𝑨′𝑩′ ̅̅̅̅̅
𝑶𝑨′
Grandissement d’une image A’B’ par rapport à un objet AB : 𝜸 = ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅ ; OA’, OA, AB et A’B’ dans les mêmes unités
𝑨𝑩 𝑶𝑨
Dans une lentille, le rayon lumineux issus de B passant par le centre optique O n’est pas dévié.
Le rayon lumineux issus de B parallèle à l’axe optique sort de la lentille en passant par le foyer image F’.
Le rayon lumineux issus de B passant par le foyer objet F de la lentille sort de la lentille parallèle à l’axe optique.
Une lunette afocale donne d’un objet situé à l’infini une image à l’infini donc observable sans accommodation pour un
œil normal, le foyer image F’1 de l’objectif et le foyer objet F2 de l’oculaire sont confondus.

𝜽′
𝑮= ; G : grossissement sans unité ; 𝜃’ : angle sous lequel l’image définitive A’B’ est vue à travers la lunette et 𝜃 :
𝜽
angle sous lequel l’objet AB est vu à l’œil nu, exprimés dans la même unité d’angle.
𝐹′1 𝐵1 𝐴1 𝐵1 𝐹2 𝐵1 𝐴1 𝐵1
Dans l’approximation de petits angles, 𝑡𝑎𝑛 𝜃 = 𝜃 = = et tan 𝜃 ’ = 𝜃’ = =
𝑂1 𝐹′1 𝑓′1 𝑂2 𝐹2 𝑓′ 2
𝐴1 𝐵1
𝜽′ 𝑓′ 2 𝐴1 𝐵1 𝑓′ 1 𝒇′ 𝟏
𝑮= = 𝐴1 𝐵1 = × ⟺𝑮= ; si 𝑓 ′1 > 𝑓 ′ 2 ⟺ 𝑮 > 𝟏 ; 𝑓 ′1 𝑒𝑡𝑓 ′ 2 dans les mêmes unités
𝜽 𝑓′ 2 𝐴1 𝐵1 𝒇′ 𝟐
𝑓′ 1

Chapitre 12 - Les ondes sonores


Un son est une onde mécanique longitudinale transportant une perturbation de pression dans un fluide (liquide ou gaz)
𝑷 𝑷
𝑰= = ; I : intensité sonore en W.m-2, P : puissance sonore en W, S en m² et d en m
𝑺 𝟒𝝅𝒅²
𝑳
𝑰
𝑳 = 𝟏𝟎 × 𝐥𝐨𝐠 ( ) ; L : niveau d’intensité sonore en dB, I et I0 en W.m-2. On en déduit : 𝑰 = 𝑰𝟎 × 𝟏𝟎 𝟏𝟎
𝑰𝟎
𝐀 = 𝑳𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆 − 𝑳é𝒍𝒐𝒊𝒈𝒏é ; A atténuation du niveau d’intensité sonore, L et L’en décibels (dB)
L’atténuation peut être par absorption ou géométrique.
Effet doppler : Une onde électromagnétique ou mécanique émise avec une fréquence f E est perçue avec une fréquence
fR différente lorsque l’émetteur et le récepteur sont en déplacement relatif :
c’est l’effet Doppler. Il constitue une méthode de mesure de vitesses.
𝑣𝐸
⃗⃗⃗⃗
Considérons une ambulance qui se déplace à une vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑣𝐸 produisant des «
bips » sonores de période TE et de fréquence fE qui se propagent à la célérité
𝑐. Lorsque l’émetteur s’approche de l’observateur A, la longueur d’onde
perçue par l’observateur est plus petite que la longueur d’onde émise : λA < λ
soit λA/v < λ/v et en prenant l’inverse fA > f. La fréquence reçue est plus élevée
que la fréquence émise, le son perçu est plus aigu. Inversement, lorsque 𝐵 𝐴
l’émetteur s’éloigne, la longueur d’onde perçue par l’observateur B est plus grande que la longueur d’onde émise :
λB > λ soit fB < f. La fréquence reçue est plus faible que la fréquence émise, le son perçu est plus grave.
𝒗
Si la vitesse v est faible devant la célérité c de l’onde, le décalage doppler en fréquence 𝜹f est : ∆𝒇 = 𝒇 × 𝑬
𝐜
Si l’observateur et la source se rapprochent, la fréquence perçue augmente de ( f + ∆f) Si l’observateur et la source
s’éloignent, la fréquence perçue diminue de (f – ∆f)

Chapitre 13 - Les phénomènes ondulatoires


Le phénomène de diffraction est une propriété des ondes (mécaniques ou électromagnétiques). Il correspond à un
étalement des directions de propagation d’une onde lorsqu’elle traverse une ouverture ou lorsqu’elle rencontre un
obstacle de taille a du même ordre de grandeur ou inférieure à la longueur d’onde λ (a ≤ λ).
𝛌
On rappelle que : 𝒄 = = 𝛌 × 𝐟 avec f : fréquence en Hz ; c : célérité de l’onde en m.s-1 ; T : la période l’onde en s et λ :
𝑻
la longueur d’onde en m.
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Dans le cas des ondes lumineuses monochromatiques, le phénomène est encore bien apparent avec des ouvertures
ou des obstacles de tailles en ordre de grandeur jusqu’à 100 fois plus grandes que la longueur d’onde (a ≤ 100λ).

Le phénomène de diffraction est caractérisé par un angle de diffraction, angle entre la direction de propagation de l’onde
en l’absence de diffraction et la direction définie par le milieu de la première extinction.
𝝀
Pour une fente :  = ; 𝜃 : angle caractéristique de la diffraction en radian ; λ : longueur d’onde en (m) et a : taille de
𝒂
𝑳
𝑳 𝜆 𝑳 𝝀
l’ouverture en (m) ; 𝒕𝒂𝒏  = 𝟐
= et pour des petits angles 𝑡𝑎𝑛  =  avec  = donc : =
𝑫 𝟐𝑫 𝑎 𝟐𝑫 𝒂
𝝀
Pour un trou ou un obstacle circulaire, le phénomène est le même et on a :  = 𝟏, 𝟐𝟐 ×
𝒂

Les interférences : Les interférences sont constructives lorsque les deux ondes sont décalées d’un multiple de la
longueur d’onde λ, les ondes sont alors en phase. Les amplitudes des deux ondes s’ajoutent. On a alors des franges
brillantes. La différence de chemin optique est : 𝜹 = 𝑺𝟐 𝑴 − 𝑺𝟏 𝑴 = 𝒌𝝀 avec k entier relatif, 𝛥𝑡 = 𝑘𝑇

Les interférences sont destructives lorsque les deux ondes sont décalées d’un multiple de la
demi-longueur d’onde 𝜆/2, les ondes sont alors en opposition de phase. Les amplitudes des deux
ondes s’annulent. Les franges sont sombres.
𝟏 1
𝜹 = (𝒌 + )𝝀 avec k entier relatif, 𝛥𝑡 = (𝑘 + )𝑇
𝟐 2
𝝀𝑫
𝒊= ; i : interfrange (m) ; λ : longueur d’onde (m) ; D : distance entre les deux trous
𝒃
et l’écran (m) et b : écart entre les deux trous (m).

Thème 3 L’énergie conversion et transferts


Chapitre 14 - Premier principe de la thermodynamique
Premier principe de la thermodynamique : La variation d’énergie interne ΔU d’un système fermé, qui n’échange pas de
matière avec l’extérieur, au repos macroscopique, est égale à la somme des énergies échangées par le système avec
l’extérieur par travail W et par transfert thermique Q.
𝜟𝑼 = 𝑾 + 𝑸 ; ΔU, W et Q en joules (J).
Le travail et le transfert thermique sont des grandeurs comptées :
- positivement s’ils sont reçus par le système ; - négativement s’ils sont cédés par le système.
Pour un système incompressible, W = 0 et 𝜟𝑼 = 𝑸 :
𝜟𝑼 = 𝒎 × 𝒄 × 𝜟𝑻 = 𝒎 × 𝒄 × (𝑻𝒇 – 𝑻𝒊 ) = 𝒎 × 𝒄 × (𝜽𝒇 – 𝜽𝒊 ) ; ΔU en J, m en kg, T en K, 𝜃 en °C, c : capacité thermique
massique en J.kg-1.K-1 ou J.kg-1.°C-1 ; 𝑪 = 𝒎 × 𝒄 ; C : capacité thermique en J. K-1 ou J.°C-1
𝑬 = 𝑷 × 𝜟𝒕 ; E : énergie en Joules (J), P : puissance en Watts (W) et Δt : durée en s.
Le transfert d’énergie a lieu spontanément de la source chaude vers la source froide ; il est naturellement irréversible.

Chapitre 15 - Les transferts thermiques


Les modes de transfert :
Conduction thermique : elle se produit dans les solides. L’agitation se transmet de proche en
proche dans la matière, sans déplacement d’ensemble de celle-ci.
Convection thermique : elle se produit dans les fluides. L’agitation thermique se transmet de
proche en proche dans le fluide, avec déplacement d’ensemble de celui-ci : des courants de
fluide circulent.
Rayonnement thermique : il se produit dans tout milieu matériel ou dans le vide.
𝑸
𝜱= ; 𝛷 flux thermique (W), Q transfert thermique (J) et Δt durée (s).
∆𝒕
∆𝑻 𝑻 −𝑻
𝜱= = 𝑪 𝑭 ; TC-TF : différence de température en K ou °C entre la source chaude (C) de température et la source
𝑹𝒕𝒉 𝑹𝒕𝒉
froide (F) et Rth : résistance thermique en K.W-1.
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𝒆
𝑹𝒕𝒉 = ; Avec e : épaisseur de la paroi en m, S : surface de la paroi en m²,
𝝀×𝑺
λ : conductivité de la paroi en W.m-1.K-1 et Rth en K.W-1.

Un thermostat est un système capable d’échanger de l’énergie sous forme de transferts thermiques sans que sa
température ne soit modifiée.
Considérons un verre d’eau chaude initialement à la température T 0 (le système étudié) en contact avec l’air d’une pièce
(le milieu extérieur). Le milieu extérieur joue le rôle de thermostat pour le système étudié.
Le transfert thermique a lieu du corps le plus chaud vers le corps le plus froid : de l’eau vers l’air extérieur donc.
Le système cède donc de l’énergie à l’extérieur : Q est négatif (puisque T ext < T).
Loi de Newton est : 𝜱 = 𝒉 × 𝑺 × (𝑻𝒆𝒙𝒕 − 𝑻) avec 𝛷 flux thermique (W), h coefficient d’échange convectif (W.m-2.K-1),
S surface d’échange (m2) et les températures en Kelvin ou dans la même unité.
Selon le premier principe de la thermodynamique, ∆U = W + Q. En l’absence de travail mécanique sur l’eau, le premier
principe s’écrit : ∆U = Q.
Ainsi, ∆U < 0. L’énergie interne de l’eau a donc diminué : cela est dû à une agitation moins forte des molécules. Si, à
présent, on considère une variation élémentaire d’énergie interne alors dU = dQ = m × c × dT et : dU = m × c × dT .
D’après la loi de Newton et dQ = 𝛷 × dt on a : dQ = h x S x (Text – T)dt donc m × c × dT = h x S x (Text – T)dt
𝑑𝑇 ℎ𝑆 𝒅𝑻 𝒉𝑺 𝒉𝑺
Soit = × (𝑇𝑒𝑥𝑡 − 𝑇) et = − ×𝑻+ × 𝑻𝒆𝒙𝒕
𝑑𝑡 𝑚𝑐 𝒅𝒕 𝒎𝒄 𝒎𝒄
Cette équation différentielle linéaire du type T’ = − aT + b admet pour solution la fonction T(t) = A e-kt + B où A et B
ℎ𝑆
sont des constantes et 𝑎 = − .
𝑚𝑐
Les conditions initiales (t = 0 s), l’eau est à la température T 0 : T(t=0) = T0 = A e−kx0 + B = A + B soit T0 = A + B.
Lorsque t → +∞, l’eau est à la température de la pièce : T tend vers T ext, T(t → +∞) = Text = B car 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑎𝑡 = 0
𝑡→+∞
𝒉𝑺 ℎ𝑆 ℎ𝑆
− 𝒎 𝒄×𝐭 − 𝑚 𝑐×t
B = Text et A = T0 - B = T0 - Text . Les solutions sont : T(t) = (T0 - Text) 𝐞 + Text = Text (1 - e ) + T0 × e− 𝑚 𝑐×t
L’évolut° de la température est une fonction exponentielle décroissante qui tend vers la température du thermostat.

Le bilan radiatif de la Terre permet de quantifier l’énergie reçue et perdue sous forme de rayonnement
par la Terre. Tout corps chauffé émet un rayonnement thermique dont le flux
thermique par unité de surface est relié à sa température par la loi de Stefan-
Boltzmann : 𝝋 = 𝝈 T4 ; 𝜑 s’exprime en W.m-2, T en K et 𝜎 en W.m-2.K-4. Si le corps
considéré est un « corps noir » c’est-à-dire un objet idéal qui émet sous forme
de rayonnement toute l’énergie qu’il reçoit : 𝜎 = 5,67x10-8 W.m-2.K-4. En
appliquant la loi de Stefan-Boltzmann à la Terre, qui reçoit un flux thermique
surfacique égal à 340 W.m-2 (1 sur schéma ci-contre), on trouve une
4 𝜑𝑚 4 340
température moyenne à la surface : 𝑇 = √ =√ = 278 𝐾 = 5 °𝐶
𝜎 5,67×10−8
Or, la température moyenne terrestre est de 15 °C. Cette valeur diffère de la
valeur théorique car la Terre n’est pas un « corps noir » : en effet, elle réfléchit vers l’espace 30 % de l’énergie qu’elle
reçoit (2 sur schéma). L’albédo mesure la proportion du rayonnement solaire directement réfléchi vers l’espace par la
𝜑𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖
surface terrestre. Plus le revêtement est clair, plus l’albedo est important. L’albédo de la Terre est : 𝛼 =
𝜑𝑟𝑒ç𝑢
100
𝛼= = 0,294 = 29,4% ; Plus l’albédo diminue et plus la température moyenne de la surface terrestre augmente.
340
Seuls 240 W.m-2 parviennent donc à la surface de la Terre, ce qui augmente sa température. Or, tout corps porté à une
certaine température émet à son tour des radiations. Ainsi, la Terre émet vers l’espace un rayonnement
électromagnétique infrarouge, d’une longueur d’onde voisine de 10 μm (3 sur le schéma). Dans l’atmosphère, certains
gaz (dioxyde de carbone, méthane, eau …) absorbent puis réémettent en direction de la Terre une fraction de ce
rayonnement : c’est l’effet de serre (4 sur le schéma). La température moyenne de la surface de la terre qui, sans effet
de serre, serait de -18°C atteint ainsi une valeur de 15°C. Mais l’humanité a libéré dans l’atmosphère une quantité
importante de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement global de la planète et au dérèglement climatique.
Plus l’effet de serre est important, plus la température moyenne de la surface terrestre augmente.
Ce réchauffement entraîne notamment une augmentation de la fonte des neiges, qui provoque une baisse de l’albédo
et par suite une augmentation accrue de la température.
En considérant tout de même que la température à la surface de la Terre est constante et que l’équilibre thermique est
atteint, le flux thermique reçu est égal au flux thermique émis et la loi de Stefan-Boltzmann donne alors :
4 𝜑 4 340 − 100 + 150
𝑇 = √ =√ = 288 𝐾 = 15 °𝐶
𝜎 5,67 × 10−8

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Chapitre 20 – La lumière – Flux de photons
L’effet photoélectrique est le phénomène d’éjection d’électrons d’un métal sous l’effet de radiations lumineuses.
Pour un métal donné, cet effet ne se manifeste que pour des photons d’énergie suffisamment grande.
L’effet est alors quasi instantané. Un photon est un quantom d’énergie associé à un rayonnement électromagnétique de
masse nulle et de vitesse c = 3,00×108 m.s-1. L’énergie d’un photon est égale au produit de la constante de Planck ℎ par
𝒄
la fréquence  de la radiation associée à ce photon : 𝑬𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝒉 ×  = 𝒉  avec h = 6,63×10-34 J.s : constante de
𝝀
Planck ; 𝜐 : fréquence du rayonnement en Hz et λ : longueur d’onde du rayonnement en m.
L’effet photoélectrique se produit à partir d’une fréquence seuil, quelle que soit l’intensité
du rayonnement.
La fréquence seuil dépend du matériau étudié. L’énergie du photon incident est alors
transférée à un électron pour l’extraire du réseau cristallin métallique ; le surplus d’énergie
𝟏
est emporté par l’électron sous forme d’énergie cinétique. 𝑬𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝒉 × 𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏 = 𝑾𝒆𝒙𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 + × 𝒎𝒆 × 𝒗𝒎𝒂𝒙 𝟐
𝟐
avec 𝐸𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑛 en Joule, 𝑊𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 en Joule, 𝑚𝑒 en kg et 𝑣𝑚𝑎𝑥 en m.s-1

L’effet photovoltaïque est utilisé sur les cellules photovoltaïques. Elles sont souvent constituée de silicium recevant
une onde électromagnétique (énergie lumineuse), permettant l’excitation des électrons. L’énergie solaire est donc
convertie en énergie électrique. On définit alors un rendement h. Il caractérise la différence entre la puissance (ou
énergie) utile et la puissance (ou énergie) fournie ou reçue par le système.
𝑷é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
Ce nombre s’exprime en pourcentage. h = × 𝟏𝟎𝟎. Ce rendement peut atteindre jusqu’à 20 %.
𝑷𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒔𝒆

Chapitre 21 – Modélisation de l’écoulement d’un fluide


La loi fondamentale de l’hydrostatique : Au sein d’un fluide incompressible (liquide) homogène de
masse volumique 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 , au repos dans le champ de pesanteur (supposé uniforme, de valeur 𝑔), la
pression est la même en tout point d’un plan horizontal et augmente quand l’altitude diminue. 𝑔
La différence de pression entre 2 points ne dépend alors que de la différence d’altitude (notée ∆𝑧 =
𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 ) entre ces points : 𝑷𝑩 − 𝑷𝑨 = 𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 × 𝒈 × (𝒛𝑨 − 𝒛𝑩 )

Enoncé de la poussée d’Archimède : Tout corps immergé, (tout ou en partie), dans un fluide, subit de la part de ce
fluide, une force (poussée) verticale, vers le haut et de valeur (en Newton) égale au poids du volume de fluide déplacé
𝑷𝑨 = 𝝆𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 ∙ 𝑽𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓𝒈é . 𝒈 avec 𝑉𝑖𝑚𝑚𝑒𝑟𝑔é : le volume immergé du corps en 𝑚3 ; 𝜌𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 ∶ masse volumique du fluide
en 𝑘𝑔. 𝑚−3 ; 𝑔 ∶intensité de pesanteur 𝑁. 𝑘𝑔−1 .

Lorsqu’un fluide incompressible s’écoule en régime permanent, le débit volumique (𝑒𝑛 𝑚3 . 𝑠 −1 )


𝐷𝑉 est le volume de fluide qui traverse une section 𝑆 du tube d’écoulement de longueur 𝓁
𝑽
pendant une durée Δ𝑡. 𝑫𝑽 = = 𝑺 × 𝒗 avec 𝑉 = 𝑆 × 𝓁, le volume de fluide écoulé en 𝑚3 ;
∆𝒕
𝑆 ∶ surface de la section traversée par le fluide en 𝑚2 ; 𝑣 ∶ vitesse du fluide en 𝑚. 𝑠 −1 et
∆𝑡 ∶durée de l'écoulement en 𝑠.

Dans le cas de l’écoulement d’un fluide incompressible en régime permanent, il n’y a pas de perte de matière, il y a
conservation du débit volumique à travers toutes les sections droites d’un même tube de courant. Si le fluide s’écoule
avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐴 à travers une section SA et avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐵 à travers une section SB, l’équation de continuité des
débits s’écrit : 𝑫𝑽 = 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 ⇔ 𝑫𝑽 𝑨 = 𝑫𝑽 𝑩 ⇔ 𝒗𝑨 ∙ 𝑺𝑨 = 𝒗𝑩 ∙ 𝑺𝑩
Conséquence logique : La vitesse du fluide augmente lorsque la section du conduit rétrécie.
Relation de Bernoulli : Pour l’écoulement d’un fluide parfait incompressible en régime
permanent et sans frottement (donc sans échange d’énergie ni par travail, ni par transfert
thermique), la relation de Bernoulli modélise les évolutions de la pression 𝑃, de la vitesse 𝑣 et
de l’altitude 𝑧 le long d’une ligne de courant dans un fluide de masse volumique 𝜌 dans un
𝟏
champ de pesanteur 𝑔 : 𝑷 + × 𝝆 × 𝒗𝟐 + 𝝆 × 𝒈 × 𝒛 = 𝑪𝒔𝒕𝒆 avec 𝑃 ∶ pression du fluide
𝟐
en 𝑃𝑎 ; 𝜌 ∶ masse volumique du fluide en 𝑘𝑔. 𝑚 −3 ; 𝑧 ∶altitude en 𝑚 ; 𝑔 ∶intensité de pesanteur
en 𝑁. 𝑘𝑔−1 et 𝑣 : vitesse du fluide en 𝑚. 𝑠 −1 .
Effet Venturi : Pour un conduit horizontal, on a ℎ𝐴 = ℎ𝐵 , la relation de Bernoulli s’écrit :
𝟏 𝟏
𝑷𝑨 + 𝝆 ∙ 𝒗𝟐𝑨 = 𝑷𝑩 + 𝝆 ∙ 𝒗𝟐𝑩 . En régime permanent, la pression 𝑃 d’un fluide diminue lorsque
𝟐 𝟐
sa vitesse 𝑣 augmente (et inversement).
Cela signifie que lors d’une dépression locale, il y a une aspiration par le fluide subissant la dépression.

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