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THEME 4 : Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques

Avant patrimoine-) arts, uniquement l’aspect artistique (peinture, ouvrages, architecture,


sculptures...). Aujourd’hui, il existe le patrimoine naturel et immatériel, associe souvent un rapport
du passé mais avec une notion identitaire (civilisations, ethnie).

Fait l’objet de + en + de protection et de tensions, conflits par rapport à la revendication


(ex :destruction). Il y a de la protection à plusieurs échelles (région, état, monde) ; existe des
subventions pour protéger le patrimoine.

Chapitre 1/ Usages sociaux et politiques du patrimoine


-) construction sociale qui rassemble les hommes et les femmes à différentes échelles (régional,
national et international) mais qui peut aussi les diviser, souvent instrumentalisé par le pouvoir
politique, le patrimoine est au centre de débats/conflits dans le monde.

Exemple : la pyramide du Louvre très moderne face au palais historique.

Quelles utilisations fait-on du patrimoine et comment a-t-il été progressivement utilisé depuis
l’Antiquité ?

I. Le patrimoine, une construction sociale en évolution


1. L’émergence d’une conscience patrimoniale

Patrimoine : vient du latin Pater, étymologiquement l’héritage paternel. Lié aux biens privés qui
s’héritent par le père ; se transmet de génération en génération. Patrimoine de César : lié aux biens
de l’état avec l’empire romain, on distingue le patrimoine public et privé.

A partir de l’antiquité, la religion est une source majeure de la patrimonialisation (objets/lieux de


culte). Exemple avec les temples grecs, les offrandes sont considérées comme étant la propriété de
Dieu. Les temples étaient des lieux de rassemblement des richesses patrimoniales qui étaient sous la
protection des Dieux. Chaque cité disposait de sanctuaires pour éviter les vols et protéger les
richesses. 2 sanctuaires communs à toutes les cités grecques : Olympe et Delphes.

Autre période : Le Moyen-Age ; patrimonialisation liée à la religion chrétienne, les sanctuaires +


reliques étaient considérés comme des trésors. Il y avait des objets (morceau de la croix), ossements
(os des saints) et de l’artistique (peinture/sculpture). Les trésors du Vatican fait parti du patrimoine
collectif qui appartient à tous les chrétiens, et le patrimoine de l’église regroupe tous les bâtiments.

Renaissance : période très artistique, ce qui a donné lieu à du mécénat, consacrer une partie de sa
fortune à l’art. les peintures sont très chères à l’époque.

Exemples : 1462 le pape PIE II décide de protéger les arts de l’Antiquité (qui sert de modèle pour les
artistes de la renaissance. -) va faire rechercher toutes les œuvres pour les ramener et les
conserver/protéger. 1471 Pape SIXTE IV possède une collection d’œuvres romaines, va en faire
cadeau et il crée le premier musée : le musée du Capitole. Il y a une prise de conscience que l’art doit
être admiré.

Le mécénat va être à l’origine des collections d’arts personnels d’une grande richesse. Par exemple,
le duc de Milan avait une collection des tableaux de Léonard de Vinci (son premier mécène) et la
famille des Médicis sont à l’origine du musée des offices à Florence.
2. La construction progressive du patrimoine

A partir du XVIème siècle, les cabinets de curiosité touche les objets exotiques (Amérique + Asie). Ce
sont des particuliers qui font des collections de ces arts qui viennent de la colonisation. On va déjà
assister à une forme de pillage artistique : soit « échange » soit vol. Les populations colonisées sont
considérées comme étant ne pas être capables de faire de l’art par les européens : cabinets de
curiosité + l’art c’est européen.

Pendant la Révolution française, il existe 2 formes de conduites par rapport au patrimoine :

- Le vandalisme, destructions objets liés à la religion catholique.


- Soucis de conservation : patrimoine national 1793 : muséum central des arts au Louvre

Le code civil de 1804 établit un ordre des héritiers : peut avoir des tensions entre remariages, c’est la
loi qui règle les conflits et les dettes font aussi parties de l’héritage.1819 : musée du Prado à Madrid,
il faut attendre le XIX pour avoir des lois patrimoniales.

XIX : siècle important, création des premières institutions pour défendre/protéger le patrimoine.
Dans le cas de la France, il y a un inventaire du patrimoine (art, architecture), il faut identifier ce qui
peut rentrer dans ce cadre -) former des spécialistes pour ça. 2 écoles sont créées : l’école des
Chartres (1821) et l’école du Louvre (1882). Elles travaillent dans l’identification, la restauration, la
conservation et la promotion.

Les premières lois de protection sont liées à l’industrialisation (bcp de pollution, monuments qui se
dégradent). L’air est pollué et les bâtiments se noircissent à cause de l’activité industrielle.

1913 : loi du principe du droit de patrimoine (concerne l’architecture et les arts, notion d’œuvre
nationale)

- L’inaliénabilité (ne peut pas être cédé ou vendu)


- L’imprescriptibilité (ne peut pas être supprimé)

Aux usa : apparait la notion de patrimoine naturel ; 1872 : parc de Yellow Stone qui est le premier
parc naturel au monde. Il existe aujourd’hui une définition européenne de patrimoine, cela part de
l’idée que cette définition ne tient pas en compte des traditions orales et des autres approches
culturelles hors Europe. -) Européo-centrée.

Difficulté de définir le patrimoine matériel, doit-on rendre compte qu’il a été restauré ? Est-ce que
c’est le même patrimoine alors qu’il a subi des transformations ? Exemple avec la ville de
Carcassonne, rempart du Moyen-Age mais restaurations du XIX.

Les Japonais en 1994, mettent en place le document de Nara, définit l’authenticité, parle
d’emplacement du bâtiment et non pas d’époque. Prendre l’exemple d’un temple : l’emplacement
apporte une crédibilité, placé là ou ça été construit donc patrimoine. En Afrique de l’ouest, au Mali,
les édifices/mosquées sont en Pisé (paille, terre, caca d’animaux) = pas très solide. Obligé de refaire
une restauration/an. La notion patrimoniale est donc différente, cela reste un bâtiment construit de
façon traditionnelle.

3. Des patrimoines nationaux au patrimoine mondial

XIX ; époque cruciale++, notion qui se dvpt en Europe. L’état-nation met en avant des valeurs
nationales, le patrimoine symbolise la nation. En 1837, Louis-Philippes 1er fait du château de
Versailles un musée national (depuis 1792, n’est pus une résidence).Musée de l’histoire de France.
Depuis 2008 : l’article 75 de la constitution désigne les langues régionales comme faisant parties du
patrimoine de la France.

A l’échelle mondiale :

- Reconnaissance des Amérindiens par le Canada


- Unesco 1946 à l’ONU, en 1972, il dresse une liste des sites à préserver (sites
historiques/naturels et immatériels en 2003)
- UICN : pour la protection de la nature 1948, regroupe des états et des ONG qui se sont
spécialisées dans la biodiversité.

II. Le patrimoine, usages et conflits


1. Le patrimoine instrumentalisé

La préservation du patrimoine concerne les monuments et l’archéologie. Et la protection du


patrimoine concerne les sites naturels (faire attention à/restaurer).

Il peut y avoir plusieurs formes d’enjeux : éco et social (aménagement des territoires, tourisme,
urbanisme) ou politique et géopolitique (dans une ville monde, un pays en guerre, un site menacé).
Les conséquences peuvent être : la création d’emplois, apporte des fonctions de commandement,
villes en concurrence, entretenir l’attractivité. Néanmoins, le patrimoine n’est pas la priorité dans les
pays en guerre (risque pour la population directement).

Il peut être instrumentalisé par les états totalitaires, au XX : Italie, Allemagne et Russie. Cas de l’Italie
1926-1938, Mussolini ordonne des grands travaux à Rome, veut faire le nouvel empire romain,
passer par l’embellissement de la capitale. En Allemagne, veut le retour du SERG, notion de l’espace
vital, développement de la race aryenne (art : décadence). En Russie, seul l’art communiste est
accepté.

Volonté d’effacer le patrimoine, empire du Japon : ère MEIJI 1868-1912, veulent moderniser le
Japon, faire sortir du Moyen-Age. Une guerre va être menée pour effacer le passé, manière
d’imposer les choses par la destruction, mettre en avant des valeurs purement japonaises, rejeter le
colonialisme européen. La seule religion autorisée est le shintoïsme, les temples bouddhistes sont
détruits et remplacés par les nouveaux.

Exemple chinois : période de Mao Zedong, 1949 chine communiste et en 1966-68, il y a une
révolution culturelle, bcp de destructions de bâtiments traditionnaux, vieux quartiers détruits pour
les remplacer par des bâtiments communistes. Il fallait détruire le patrimoine chinois d’avant.

Le patrimoine est donc source de conflits mémoriels. Exemple de la Valée de los Caillos (lieu
franquiste) construit entre 1942-1959, franco veut faire de ce lie un lieu mémorial, met en avant une
période espagnole totalitaire.

2011 : le ministère de la culture française veut fêter le 50ème anniversaire de la mort de Louis-
Ferdinand Céline qui était un grand écrivain mais aussi un collaborateur et antisémite durant la
WW2, pose problème, l’idée est finalement abandonnée. En 2015, la France retire la corrida à
l’Unesco, procès gagné par les associations de protection des animaux. Dernier exemple : Jean-Marie
Le Pen avait décider de faire de la fête Jeanne d’Arc, la fête du RN, du coup plus de fête JDA.

2. Le patrimoine convoité

Le patrimoine peut-être un outil de diplomatie mais aussi de récupération politique.


Panda chinois= classé trésor national. Les Chinois s’en servent comme outil diplomatique, ils font
louer des pandas dans les zoos du monde (beauval depuis 2012). Un panda vaut 800 000€/panda/an.
En plus, les bébés pandas attirent plus de visiteurs.

Château de Versailles : 1961, De Gaulle réhabilite pour accueillir les chefs d’états étrangers (lieu
républicain), c’est toujours le cas aujourd’hui. C’est l’exportation du patrimoine national à l’étranger
comme par exemple le Louvre à Abu Dhabi ( il fallait déjà que la France accepte que les EAU appelle
ça le Louvre). Autre exemple : La Grèce réclame les marbres du Parthénon qui sont à Londres, conflit
géopolitique depuis 1816.

Patrimoine= évocation de l’art, existe le marché de l’art avec plusieurs ventes aux enchères
(Christie’s, Sotheby’s, Articurral). En 2017, un tableau de L. De Vinci à été vendu pour 382 millions€.
Ce qui se vend le plus sont les voitures de collection. Mais il existe également le marché de l’art
illégal. Exemple : à partir de 2015, Daesh a vendu des œuvres de musées pour financer ses actions.

3. Le patrimoine en débat

En 1964, est créé la charte de Venise qui une référence dans le patrimoine architecturel. Faire une
restauration la + proche de l’identique (dans le dernier état connu). Mais une polémique est créée,
quel est le dernier état connu si il n’y a pas de témoins/photos et si le bâtiment a été peint. Cette
charte n’a aucune valeur juridique, on ne peu pas contraindre un état -) incendie de Notre-Dame,
polémique sur la flèche qui date du XIX donc pas du XII.

Berlin entre 2006 et 2008, a décidé de détruire le « le palais du peuple », construit à l’époque de la
RDA. Il était considéré comme étant avec une idéologie communiste mais certains disaient que
c’était effacer une partie de l’histoire de la ville. Aussi, on a reconstruit un bâtiment détruit par la
guerre, château appartenant à la famille royale Prusse Holenzollenn, polémique parce que c’est une
reconstruction. Compromis trouvé, ils ont reconstruit ¾ façades, ce n’est pas vraiment l’original du
coup.

En 1998, 44 états signent la déclaration de Washington (prise de conscience), venu au départ d’un
constat, on a retrouvé des œuvres d’art juives cachées par des Nazis. Il fallait donc retrouver à qui
appartenait ces œuvres. Cela à amener les états qui avaient piller des œuvres de les rendre (ex
colonisation). (Question parthénon Grèce/UK). Mais cela est toujours très complexe.

Chapitre 2/ La préservation du patrimoine né entre tensions et concurrences


Le patrimoine est de + en + valorisé, souvent dans un but touristique (attractivité) compris par les
états développés et ceux en développement vu qu’il y a une possibilité de développement éco. L’état
protège le patrimoine (marche dans les deux sens). Les sites patrimoniaux sont sauvés grâce au
tourisme.

Politique culturelle des territoires mais avec des cotés négatifs : concurrence, inégalité entre les
territoires, mise en danger à cause de la guerre (menacé ou instrumentalisé).

Comment protéger le patrimoine face aux risques de dégradations et de conflits ?


I. Patrimoine et tourisme : une relation ambivalente

C’est en Europe, dès le XIX, qu’on peut en place cette politique. Evocation de la notion de
patrimonialisation (mise en valeur). Processus qu’on tient en compte pour rendre certains sites
touristiques. Puis progressivement, la patrimonialisation des sites naturels (les Alpes au XX).
Également, les biens immatériels : flamenco en Andalousie, Carnaval de Venise, cuisine japonaises,
conteurs au Maroc. Avec un intérêt de + en + important.

Créer un dvpt éco au travers du tourisme, voir s’installer des activités parallèles (hébergements,
restaurants, boutiques). Situation bénéfique pour la population locale. Ce processus a sauvé
certaines régions (ex : bassin minier du NPDC).

Cependant, le tourisme de masse peut mettre en danger certains sites (à partir des années 60) à
cause/grâce aux avancées sociales (congés payés) et au développement des transports, possibilité de
voyager. Exemple : la plage de Maya Bay en Thaïlande, bcp trop de monde : faune et flore en danger.
On pourrait faire payer une entrée ou rendre seulement la plage disponible quelques heures. Mont
Uluru en Australie, lieu sacré mais dégradations (les touristes prennent un bout de pierre).

Beaucoup de municipalités prennent des mesures de protection contre le tourisme de masse.


Exemple avec Venise ou les bateaux de croisière n’ont plus le droit d’accoster trop près de la ville, ce
qui avait créé de petites inondations précédemment. En Croatie, Dubrovnik, ville médiévale qui a
conservé ses remparts lieu très attractif donc inaccessible en été.

Des états qui ont pris conscience du patrimoine qu’ils avaient : prennent des mesures. Exemple au
Costa Rica, tourisme vert, bcp de nature donc de sites naturels-) c’est un tourisme écologique. Il y a
des règles à respecter sinon amende et pas tous les sites qui se visitent.

A partir du moment ou les sites sont touristiques, les couts augmentent -) Prague, république
tchèque, les personnes doivent aller s’installer en périphérie. Mais il y a des pays qui mettent en
place des mesures particulières pour aider les populations locales : hôtels chers pour les étrangers et
pas chers pour les locaux. Aussi, certains lieux sont très visités parce qu’ils servent de décors de
séries/films : exemple Marseille (plus belle la vie).

II. Urbanisation, développement éco et patrimoine : entre concurrence et complémentarité

UNESCO peut intervenir pour sauver du patrimoine urbain-) droit de regard peut mettre en place une
liste « le patrimoine en péril ». Protection qui se met en place, refuser des projets urbains
fantaisistes/ trop modernes. L’UNESCO peut donc s’opposer, exemple : DOCKS de Lisbonne, la
municipalité à décider de réhabiliter ce quartier, conserver un aspect d’entrepôts qui étaient sur ces
quais pour faire des bars, restaurants.

Caractère de patrimonialisation, remise en valeur d’un patrimoine urbain en lui donnant une autre
activité. Exemple : quartier industriel de Berlin la ou il y a des concerts et des expositions. La
muséification est une volonté politique de mettre en valeur un patrimoine urbain pour le tourisme et
la culture.

Aspect de concurrence, coté néfaste, métropoles en concurrence : objectif : être la mieux


positionnée dans les classements. Mais les habitants peuvent se plaindre des difficultés
occasionnées. Cela crée des inégalités sociales et spatiales, phénomène de gentrification. C’est la
reconquête des centres par les classes aisées des hypercentres parce que les classes populaires ne
peuvent plus y vivre -) ségrégations urbaines.
III. Destruction et protection du patrimoine : des enjeux géopolitiques

Premières causes : les guerres (puis les tremblements de terre). WW1 et WW2 mais aussi
destructions en Irak et en Ukraine. Exemples : Reims à la fin de la WW1, subit des bombardements
massifs, cathédrale a bcp souffert, on ne peut pas retrouver le même aspect. Dresde 1945, plus un
seul bâtiment debout, ville historique du royaume Prusse.

Sites patrimoniaux sont parfois ciblés pour des raisons symboliques médiatisés pour se faire
connaitre. Implosion de la Yougoslavie 1991, serbes ont bombardé une bibliothèque à Sarajevo -)
nationalisme serbe qui veut s’imposer, ce n’est donc pas un hasard si on a bombardé la bibli.

Palmyre en Syrie, un des + beaux sites antiques du monde, Daesh a fait sauter certains vestiges-)
représentation occidentale donc pas de l’islam. Autre sorte de dégradations qui touche la
biodiversité : braconnage de l’ivoire des éléphants.

Finalement, la patrimonialisation n’apporte pas que toujours des choses positives mais peut être
aussi au service de la paix. En 1945, on se demandait qu’es ce qu’on allait faire de Auschwitz-
Birkenau -) démonstration de la terreur des nazis. Même chose avec l’esclavage.

Il y a eu aissi des parcs naturels transfrontaliers, collaboration entre plusieurs Etats grâce au
patrimoine pour arrêter les conflits ( exemples : argentine et chili / mozambique et Afrique du sud).

Chapitre 3/ La France et le patrimoine, des actions majeures de valorisation


et de protection.
La France est un des états en Europe qui a mis en place une politique d’aménagement des territoires
pour le patrimoine. Politique de décentralisation, pas que à Paris, considérer le patrimoine sur
l’ensemble du territoire. Les touristes viennent visiter que paris et ses monuments, image parisienne
de la France alors qu’il y a une diversité patrimoniale (aussi en outre-mer). =) lié fortement au
tourisme.

Quels sont les enjeux de la valorisation et de la protection du patrimoine en France ?

I. Une histoire du patrimoine en France

La conscience patrimoniale nait à partir de la rev fr, beaucoup de destructions (surtout religieux). A
l’origine l’Abbé Grégoire s’insurge contre le vandalisme, va essayer de faire prendre conscience que
c’est aussi un lieu patrimonial et qui représente la culture de la France. Les objets de culte (or ou
argent) étaient pris pour être brulés, les manuscrits détruits. =) en 1790, l’Assemblée nationale met
en place les archives nationales.

1794 : conservatoire national des arts et métiers (manuscrits, machines et prototypes). Prospère
Mérimée, 1er à la tête de l’inspection nationale générale des monuments historiques -) « cette
institution doit constater l’existence et faire la description critique de tous les édifices du royaume »
(juste après la chute de Nap1).

Premières querelles, querelle gothique affrontement entre les architectes du patrimoine dont Viollet-
le-Duc : pourquoi une flèche en bois sur un bâtiment gothique ? Lois sur les monuments historiques,
vise la protection et la conservation du patrimoine monumental français, lieux publics qui
appartiennent à l’Etat.
Se préoccuper des collections privées avec une attention très particulière (l’état peut apporter des
subventions). Le grand public s’empare des questions patrimoniales, musée de la Gare d’Orsay 1986,
pyramide du Louvre…

II. Actions et acteurs du patrimoine

1964 : André Malraux, ministre de la Culture met en place l’inventaire, service chargé de recenser et
de faire connaitre le patrimoine (sera fait par canton). Architecture, monuments puis à partir des
années 80, on élargit (photo, industriel, art contemporain). Années 90’s on va + parler du patrimoine
naturel et immatériel.

1983 : lois de décentralisation, changer la répartition des compétences, tout n’est plus à Paris.
Confier des choses aux régions/départements, désengorger le ministère de la culture.

Autre acteur : les mécènes, peut concerner des particuliers ou une entreprise. Exemple : Dior avec
l’église de la Madeleine, LVMH met en valeur le patrimoine de la mode, l’artisanat, le vignoble,
valoriser un savoir-faire. Et UNESCO siège à Paris.

III. Le patrimoine, facteur de valorisation des territoires et des entreprises.

Le patrimoine a sauvé des régions économiquement, patrimoine est en constant danger, c’est aux
communes d’intervenir parfois dans ce qui se passe, en priorité -) toujours l’aspect financer/
économique.

Système des labels : entreprise du patrimoine vivant, valoriser un savoir-faire rare renommé ou
ancestral reposant sur la maitrise de techniques traditionnelles ou de hautes technicités et circonscrit
à un territoire. Obtenir protection + subventions, le label le plus recherché est celui de l’UNESCO.
Entrer dans un système de cercle vertueux. Restaurer-) touristique-) entretenu.

La France est la 1ère destination touristique, l’attraction touristique entraine des dégradations à cause
de la fréquentation touristique. Exemple : pollution au mont blanc.

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