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Semio Affections Infantiles 1
Semio Affections Infantiles 1
Objectifs :
1- Définir la sémiologie
2- Citer au moins 5 signes pathologiques de chaque appareil chez l’homme
I-INTRODUCTION
Le rôle du médecin est toujours d’établir un diagnostic et de prescrire un traitement. Mais le
médecin est aussi le partenaire d’une relation affective, la fameuse relation triangulaire :
Parents-Enfant-Médecin.
La pédiatrie c’est « la médecine de l’enfant » Le pédiatre doit donc suivre le bon
développement de l’enfant sain (croissance, acquisitions motrices etc…) ainsi que celui de
l’enfant malade. L’enfant n’est pas un adulte en miniature.
En pédiatrie, il faut bien distinguer les « âges de la pédiatrie » ++ :(retenir surtout les deux
Premiers en gras)
0-28 j : nouveau-né
1 mois – 2ans : nourrisson
2-6 ans : petit enfant
6-10 ans : grand enfant
10-18 ans : adolescent
Sachez que :
• à terme signifie : entre 37 et 42 semaines après la date des dernières règles (DDR)
• post mature : > 42 semaines d’âge gestationnel
• prématuré : < 37 semaines d’âge gestationnel
Points essentiels à comprendre :
Sémiologie : c’est l’étude des signes
A/ Symptôme : Le symptôme sont des signes que provoque dans l’organisme l’état de la
maladie. On distingue deux sortes de symptômes :
- Symptômes subjectifs : Ce sont des signes ressentis par le malade lui-même et qu’il peut
décrire, mais ne sont pas perceptibles extérieurement exemple : (Douleur, point de coté).
- Symptômes objectifs : Ils sont perçus par le médecin ou l’infirmier soit par l’observation
directe du malade soit à l’aide de procédés cliniques ou para cliniques.
B / Syndrome :
C’est une association ou un ensemble de signes ou symptômes qui vont dans le même sens et
peuvent caractériser une maladie exemple : Syndrome méningé : vomissements en jet, raideur
de la nuque, hyperthermie).
C/ Les signes :
Ce sont les phénomènes caractéristiques d’une maladie et qui permettent au médecin de poser
le diagnostic. Les signes sont tirés des symptômes de la maladie et se divisent en 3 groupes :
- Les signes fonctionnels : correspondent aux symptômes subjectifs car ils sont perçus par le
malade
- Les signes physiques : Ce sont tous les signes que le médecin recueil ou perçoit lorsqu’il
examine le malade.
- Les signes généraux : Ce sont des signes en rapport avec l’état général du malade et non
pas reliés au fonctionnement d’un appareil déterminé.
Ils traduisent l’altération, l’évolution ou l’amélioration de la maladie : température, pouls,
TA.
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1- SEMEIOLOGIE DE L’APPAREIL DIGESTIF :
Gastralgie : ou douleur épigastrique est un signe subjectif important de la pathologie
digestive et difficile à interpréter.
Il faut donner les caractéristiques de la douleur
- Mode de début (brutal, progressif)
- L’irradiation de la douleur
- Le type de la douleur (crampes, brulure, pesanteur, colique paroxystique…)
- Les facteurs favorisants et calmants
- Le siège de la douleur
- L’intensité de la douleur
Les Gingivorragies : Hémorragie survenant au niveau des gencives.
Les aphtes : ce sont des petites ulcérations arrondies de la taille d’une lentille, de
couleur beurre frais, cerclées d’un bord rouge vif.
La régurgitation : reflux de liquide ou d’aliment provenant de l’œsophage ou de
l’estomac se produisant sans effort, sans nausées.
Polydipsie : C’est une soif excessive et intense, incitant le sujet à boire très souvent
Polyphagie : C’est un besoin excessif de manger en grande quantité avec une absence
de sentiment de satiété.
L’anorexie : c’est une diminution ou une perte d’appétit
La dysphagie : c’est une difficulté à avaler les aliments parfois même les liquides
Les nausées : c’est une envie de vomir précéder d’une sensation de malaise général,
avec pâleur, vertige
Les vomissements : brusque rejet d’une partie ou de la totalité du contenu gastrique
-Aspect des vomissements :(Alimentaire, bilieux, aqueux, fécaloïde, sanglant…)
La constipation : C’est l’élimination des selles dures du a un séjour trop long dans
l’intestin
La diarrhée : augmentation de la fréquence des selles de plus de 3 selles liquides par
24heures
Différentes sortes de diarrhée(hydrique, glaireuse, candidosique)
- Diarrhée aigue : début brutal dont l’évolution est courte
- Diarrhée chronique :début brutal et qui se prolonge dans le temps
Il faut apprécier la couleur et la consistance des selles
L’hématémèse : C’est le rejet de sang par la bouche dans un effort de vomissement
d’une quantité plus ou moins abondante de sang. Le sang est rouge vif si l’hémorragie
est récente, noir si le sang est digéré.
Hépatomégalie : une augmentation du volume du foie
Splénomégalie : une augmentation du volume de la rate
Rectorragie : émission de sang rouge vif par l’anus
Ballonnement – Météorisme Abdominal : c’est l’augmentation du volume des gaz
contenus dans l’abdomen
L’ascite : est un épanchement liquidien dans la cavité péritonéale
2- SEMEIOLOGIE PULMONAIRE
La toux : c’est un reflex ou un acte volontaire qui a pour but d’expulser de l’air ou un
corps étranger des voies respiratoires
Elle peut être sèche, grasse, quinteuse, émétisante
L’expectoration : rejet par la bouche de secrétions bronchiques. Elle peut être
(séreuse, muqueuse, purulente, muco purulente, hémorragique…)
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L’hémoptysie : c’est le rejet par expectoration, de sang en provenance des voies
respiratoires inferieures.
La vomique :c’est le rejet par la bouche d’apparition brutale d’une collection
purulente ayant pénétré par effraction dans les voies respiratoires
La dyspnée :c’est la difficulté ou gène à respirer
La polypnée :c’est l’accélération des mouvements respiratoires au-delà de 30 cycles
par minute chez l’enfant
La bradypnée :c’est une diminution des mouvements respiratoires, elle est en
fonction de l’âge
L’orthopnée :c’est une gêne respiratoire ou dyspnéeempêchant le malade de rester
couche et l’obligeantà respirer dans sa position assise
Apnée : arrêt plus ou moins prolonge de la respiration
Le cornage : c’est une respiration sifflante
Le tirage : c’est une dépression, au moment de l’inspiration des parties molles du
thorax
La cyanose : c’est une coloration bleue ou violacée des téguments et muqueuses
L’épistaxis : il s’agit d’un saignement en provenance des fosses nasales
L’hippocratisme digital : c’est une déformation de l’extrémité des doigts qui associe
une hypertrophie de la pulpe des dernières phalanges qui sont élargies en baguettes de
tambour
3- SEMIOLOGIE DE LAPPAREIL CARDIOVASCULAIRE
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Dysurie :c’est une gêne a la vidange vésicale ; soit par obstacle, soit par insuffisance
et faiblesse de la muqueuse vésicale
Rétention urinaire : c’est l’impossibilité d’évacuer les urines alors que l’envie
d’uriner est intense et douloureuse
Glycosurie : présence de glucose dans les urines
Hématurie : présence de sang dans les urines
Pyurie :émission d’urines mélangé au pus
Cystalgie : c’est une douleur vésicale sous forme de pesanteur sus pubienne
généralement exagéré au moment de la miction
5- SEMIOLOGIE DE LA PEAU
Les macules :sont des lésions caractérisées par une modification de la couleur de la
peau, sans soulèvement épidermique (relief) ni infiltration. Les macules rouges sont
les plus fréquentes : l'érythème (s'efface à la vitro pression), et lepurpura (ne s'efface
pas).
L'érythème : traduit une vasodilatation des vaisseaux cutanés superficiels
Les papules :sont des lésions caractérisées par un soulèvement épidermique (lésions
en reliefet palpables), solides (sans contenu liquidien) mais non indurées, de petite
taille (< 1 cm dediamètre).
Les nodules :sont également des lésions caractérisées par un soulèvement
épidermique (lésionsen relief et palpables), solides (sans contenu liquidien) mais
indurées.
Les nodosités sont des nodules de petite taille (0,5-1 cm de diamètre).
Les nouures : sont des indurations circonscrites de l'hypoderme et de grande taille
(≥1 cm de diamètre).
Les vésicules :sont des lésions caractérisées par un soulèvement épidermique (lésions
en relief et palpables), translucide (infiltration liquidienne), de petite taille (1-2 mm de
diamètre).
Les bulles :sont des lésions caractérisées par un soulèvement épidermique (lésions en
relief et palpables), translucide (infiltrat ion liquidienne), de grande taille (≥ 5 mm de
diamètre).
Les pustules : sont définies par le caractère purulent du contenu liquidien d'une
vésicule ou d'une bulle.
Tuméfaction : c’est une enflure localisée, due à une exsudation séreuse dans les
tissus qui peut évoluer vers la résorption ou la suppuration
L’ankylose : c’est une raideur avec abolition complète ou partielle des mouvements
d’une articulation mobile
Scoliose : déviation latérale de la colonne vertébrale
Impotence fonctionnelle : c’est la privation de l’usage d’un ou des membres
L’arthralgie : c’est une douleur articulaire sans lésion appréciable de l’articulation
Myalgie : c’est une douleur musculaire
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7- SEMIOLOGIE NEUROLOGIQUE
La névralgie : c’est une douleur dans le territoire d’un nerf donné
La parésie : c’est une paralysie partielle ou légère se manifestant par une diminution
de la force musculaire
Paresthésie : c’est une sensation anormale
Paralysie : c’est une déficience ou perte de la fonction motrice dune partie du corps
due le plus souvent a des lésions nerveuses centrales ou périphérique
Anesthésie : c’est une privation partielle ou générale de la faculté de sensation
L’aréflexie : c’est absence de reflexes
L’amyotrophie : c’est une diminution du volume des masses musculaires
Les vertiges : c’est une sensation erronée de déplacement du corps ou des objets fixes
Les convulsions : ce sont des mouvements tonico clonique, qui peuvent être
partiel ou totale lie à la contraction des muscles.
On apprécie la conscience par le score de GLASGOW ou de BLANTYRE, le déficit
neurologique recherche les signes d’irritation de la série méningée (raideur de la nuque, signe
de KERNING et de BURZIENSKI) ; examine la fontanelle antérieure qui peut être bombée
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1er sourire, 1ere syllabe, 1e r mot, propreté nocturne, propriété diurne, graphisme
- Pathologies antérieures : nombre ; nature
- Hospitalisation : Age durée- diagnostic- traitement – suivi
- Conditions socioéconomiques : profession des parents et type d’habitation
Familiaux : Age et état de santé des parents ; Fratrie ; Consanguinité ; Origine
ethnique ; Tare héréditaire dans la famille
Collatéraux: les cousins, tantes, oncles
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disponibilité ;Il doit être l’occasion de s’informer de la bonne adaptation de
l’enfant à son environnement, de s’enquérir de son statut vaccinal, d’évaluer la
qualité de ses apports nutritionnels, de confirmer l’harmonie de son
développement psychomoteur.
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Les patients présentant au moins l’une de ces complications ou une anémie sévère ces
patients doivent être hospitalisés immédiatement.
4- Diagnostic
Diagnostic parasitologique
Microscopie
Le frottis sanguin et la goutte épaisse permettent de détecter le parasite, d’identifier
l’espèce, de quantifier etsuivre l’évolution de la parasitémie.
Tests de diagnostic rapide (TDR)
Les tests rapides détectent les antigènes parasitaires. Ils donnent un résultat qualitatif
uniquement (c.-à-d. positifou négatif) et peuvent rester positifs plusieurs jours ou semaines
après un traitement efficace.
Remarque : exclure une autre cause de fièvre, même si le diagnostic est positif .
Examens complémentaires
Hémoglobine (Hb)
A mesurer systématiquement en cas d’anémie clinique et de paludisme sévère.
Glycémie
A mesurer systématiquement pour détecter une hypoglycémie (< 3,3 mmol/l ou < 60 mg/dl)
en cas de paludismesévère ou de malnutrition associée.
5- Traitement :
Paludisme simple :
- Le traitement est une combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (CTA) par
voie orale pendant 3 jours.
- Si des vomissements répétés empêchent de prendre un traitement oral, le
traitement est débuté par voie parentérale (artésunate IV ou IM ou artéméther IM)
ou par voie rectale (suppositoire d’artésunate), selon les moyens disponibles,
jusqu’à ce que le patient tolère un traitement oral complet de 3 jours avec une
CTA.
Traitement symptomatique
- Paracétamol PO (per os) uniquement en cas de fièvre élevée
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Donner au moins 3 doses puis, si le patient peut tolérer la voie orale, prendre le relais avec
une CTA.
Enfant et adulte :
Arthémeter 3,2 mg/kg à l'admission (J1) puis 1,6 mg/kg/jour en une injection IM
Dès que le patient peut tolérer la voie orale, prendre le relais par une CTA.
La quinine IV est encore recommandée dans certains protocoles nationaux. La posologie est
exprimée en termesde sel de quinine :
– dose de charge : 20 mg/kg à administrer en 4 heures, suivis d’une perfusion de
glucose à 5% en garde veine pendant 4 heures ; puis
– dose d'entretien : 8 heures après le début de la dose de charge, 10 mg/kg toutes les 8
heures (alterner 4 heures de quinine et 4 heures de glucose à 5%).
Traitement symptomatique et prise en charge des complications
Prévention
Dans les régions où le paludisme est saisonnier, une chimio prophylaxie pendant la
période de transmission chez les enfants < 5 ans diminue la mortalité : traitement une
fois par mois par une association telle que amodiaquine +SP.
Dans les pays endémiques et dans les zones à risque d’épidémie de paludisme, tous
les services d’hospitalisation, y compris les centres de nutrition, de traitement du HIV,
etc. doivent être équipés de moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée
(MILD).
Eliminer tous les gites d’eau a cote des habitations
Parfois, la diarrhée aiguë est due à un virus : c'est le cas de la fameuse gastro-
entéritemajoritairement d'origine virale dans 60 % des cas (rota virus, entérovirus).
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Des vomissements (gastroentérite) et une fièvre de degré variable sont souvent
associés. D'autres pathologies comme le paludisme, l’otite moyenne aiguë, les
infections respiratoires hautes et basses, etc. peuvent s’accompagner de ce type de
diarrhée.
IV) TRAITEMENT
Principes de base :
Prévenir ou traiter la déshydratation : la réhydratation consiste à remplacer les pertes
en eau et électrolytes, au fur et à mesure qu’elles surviennent, jusqu’à ce que la
diarrhée cesse.
Supplémenter en zinc les enfants de moins de 5 ans.
Prévenir la malnutrition.
Donner à boire suffisamment a l’enfant diarrhéique,tous les liquides sont les
bienvenus sauf le lait et les jus de fruit purs.
- De l’eausucrée et salée
- L’eau de riz
- Des bouillons de légumes
- Du jus de carotte
- De la banane
- Du the léger froids, tiède ; glaces selon le gout de l’enfant
Ne pas utiliser systématiquement les antibiotiques : seules certaines diarrhées
justifient leur prescription
Utiliser les antis diarrhéiques et d’antiémétique au besoin
Traiter la pathologie sous-jacente (paludisme, otite, infection respiratoire, etc.).
Prévention de la déshydratation (en ambulatoire)
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Le sulfate de zinc est utilisé en complément de la réhydratation orale, dans le but de réduire la
durée et la sévérité de la diarrhée ainsi que le risque de récidive dans les 2 à 3 mois suivant le
traitement : il renforce l’immunité
- Enfant de moins de 6 mois : 10 mg/jour (1/2 comprimé) en une prise pendant 10 jours
- Enfant de 6 mois à 5 ans : 20 mg/jour (1 comprimé) en une prise pendant 10 jours
Mettre un 1/2 ou 1 comprimé dans une cuillère à café, ajouter un peu d'eau pour le dissoudre
et donner le contenude la cuillère à l'enfant.
1- Définir le vomissement
2- citer 3 étiologies des vomissements chez l’enfant
.
I-DEFINITION
Rejet actif du contenu gastrique ou intestinal par la bouche, c’est-à-dire s’accompagnant de
contractions musculaires abdominales. Ils sont souvent précédés de nausées, de pâleur,
d'hypersalivationet de sueurs diffuses.
A différencier :
- Des régurgitations : remontées passives par la bouche de petites quantités de lait ou de
Liquide gastrique,
- Du mérycisme : remontée volontaire ou automatique d’aliments dans la bouche
(rumination), symptôme rare, conséquence d’un trouble grave du comportement.
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III-MODE D’ALIMENTATION
Il faut recueillir, surtout chez le nourrisson :
- Mode de préparation et de reconstitution des laits artificiels
- Quantité proposée et l’apport énergétique reçu
- Nombre de prises alimentaires
- Nature des aliments proposés depuis la naissance, avec leur date d’introduction
(protéines du lait de vache, gluten notamment) et éventuels changements diététiques pratiqués
depuis l’apparition des symptômes
ETIOLOGIES :
Causes chirurgicales
Invagination intestinale aiguë
Appendicite aiguë
Occlusion intestinale
Hernie étranglée
Malrotation digestive…
Causes médicales
Unfacteur diététique : à rechercher systématiquement, erreur quantitative,
qualitatives ou non-respect des rythmes biologiques chez le nourrisson
Infections communes : ORL ;infections respiratoires (habituellement d'origine
virale) ; infections digestives ; infection urinaire ; méningites ;
Hypertension intra crânienne
Autres causes : gastrite ; pancréatite ; ulcère gastrique…
TRAITEMENT
Le traitement des vomissements est étiologique.
Le traitement symptomatique est surtout celui de la déshydratation et arrêter le
vomissement
DESHYDRATATION
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OBJETIFS:
1) Définir la déshydratation
2) Enumérer les causes d’une déshydratation
3) Citer les signes cliniques d’une déshydrations modérée et sévère
4) Faire la classification de la déshydratation
5) Connaitre la prise en charge pour chaque type de déshydratation
1- Définition la déshydratation
La déshydratation est l’ensemble des troubles engendrés par une perte importante et rapide
d'eau et de sels minéraux. C’est le déséquilibre entre la perte et l’apport hydro-
électrolytique.
Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, l'eau représente 65% du poids
d'un nourrisson et 60 % chez l'adulte.
2- Classification :
L’évaluation d’une perte en poids est fondamentale :il convient donc de peser l’enfant et de
comparer à un poids antérieur récent et fiable.
Le % de perte en poids = poids actuel -poids récent / poids récent
Nous avons :
Déshydratation légère : perte de poids ˂ 5%
Déshydratation modérée : perte de poids 5-10%
Déshydratation sévère : perte de poids > 10%
Complication :
- Neurologiques : troubles de la conscience, convulsions
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- Rénales : elles sont conséquence d’une hypovolémie (hématurie, oligurie ou polyurie)
Hémodynamiques : choc hypovolémique
5- Classification de la déshydratation
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Plan C : ringer lactate à administrer par voie intra veineuse
< 12 mois : 30 ml/kg en 1 heure puis 70ml/kg en 5 heures
>12 mois : 30 ml/kg en 30 mn puis 70ml/kg en 2heures 30 mn
Surveillance:
• Peser pour surveiller la prise du poids
• Compter le nombre de selles et de vomissement
• Surveiller le comportement du patient
• Poursuivre l'allaitement si c'est un nourrisson
C- FACTEURS DE RISQUE :
Un risque accru d’IRA est associé à :
Des facteurs saisonniers et climatiques : saison froide et saison des pluies, influence
directe du climat (température ambiante, teneur en eau de l’atmosphère) et indirecte
(mode de vie, promiscuité),
L’environnement : surpeuplement, pollution de l’air ambiant (tabagisme, fumées
domestiques : feux de cuisine, chauffage au bois),
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L’âge : le risque de décès le plus élevé est chez le nourrisson de 1 à 3 mois,
La prématurité,
L’état nutritionnel : arrêt de l’allaitement maternel, malnutrition protéino-énergétique,
Un déficit immunologique congénital ou acquis (infection à VIH/Sida),
Un bas niveau d’éducation du père et de la mère,
Un bas niveau socio-économique du pays.
D- TRANSMISSION :
Les IRA sont transmises par contact direct avec les sécrétions respiratoires par le biais des
Gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements (malades, porteurs sains).
Les deux grands groupes d’infection respiratoire aigüe sont :
b.)Angines
Elles sont classiquement dues à des virus (adénovirus, entérovirus, rhinovirus). L’origine
bactérienne à streptocoque β hémolytique du groupe A est systématiquement évoquée vu le
risque de rhumatisme articulaire aigu (séquence angine-polyarthrite-cardite).
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La prise en charge d’une obstruction des VAS impose :de ne pas examiner la gorge (pas
d’abaisse-langue) et de ne pas allonger l’enfant en raison du risque de mort subite,
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4- Faire la différence entre une crise modérée et une crise sévère
I) Définition : L’asthme est défini comme une atteinte inflammatoire chronique des voies
aériennes. Elle est responsable d’épisodes récidivants de sifflements, dyspnée, gêne
respiratoire et toux.
En général, ces symptômes sont dus à une obstruction bronchique, habituellement réversible,
spontanément ou sous traitement.
Survient le plus souvent sur un terrain allergique
II) Les facteurs déclenchant/aggravant l’asthme sont nombreux : allergènes, infections,
exercice physique, certains médicaments (aspirine), tabac, etc.
Chez les enfants, la plupart des premiers épisodes asthmatiformes sont liés à une infection
respiratoire.
Crise d’asthme (asthme aigu)
La crise d’asthme est un accès paroxystique de symptômes. Sa durée et sa gravité sont
variables et imprévisibles.
III) Signes cliniques :le diagnostic est le plus souvent évoqué cliniquement devant
Des épisodes intermittents de dyspnée
De wheezing (Sifflements ou des râles sibilants) à l’auscultation des poumons
De toux
Survenant volontiers la nuit ou le matin au réveil sur un terrain allergique personnel ou
familial
Augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque
Les signes de lutte (tirage intercostal, battement des ailes du nez, balancement thoraco
abdominale…)
Incapacité de parler ou d’articuler les mots, cyanose
Tous les signes ne sont pas nécessairement présents au même moment
Degré de gravité de la crise d’asthme chez l’enfant de plus de 2 ans
Traitement :
La prise en charge dépend de la gravité de la crise et de la réponse au traitement :
Il repose sur les bronchodilatateurs
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Crise légère à modérée
– Rassurer le patient et l’installer en position demi-assise.
– Administrer :
• Salbutamol (ventoline en aérosol) : 2 à 4 bouffées toutes les 20 à 30 minutes, jusqu’à 10
bouffées si nécessaire pendant la 1reheure. Chez l’enfant, utiliser une chambre d’inhalation
pour faciliter l’administration (avec un masque facial chez l’enfant de moins de 3 ans). Pour
chaque bouffée administrée, laisser respirer 4 à 5 fois le contenu de la chambred’inhalation
puis recommencer.
•Corticothérapie : par exemple :Prednisolone PO : 1 à 2 mg/kg en une prise
– Si l’amélioration clinique est complète : garder le patient en observation pendant une heure
(4 heures s’il habite loin) puis poursuivre le traitement à domicile : salbutamol pendant 24 à
48 heures (2 à 4 bouffées toutes les 4 à 6heures selon l’évolution clinique) et prednisolone PO
(1 à 2 mg/kg/jour en une prise) pour compléter 3 jours de traitement.
– Si l’amélioration est incomplète : poursuivre avec 2 à 4 bouffées de salbutamol toutes les 3
ou 4 heures en cas de crise légère ; 6 bouffées toutes les 1 à 2 heures en cas de crise modérée,
jusqu’à la résolution des symptômes puis, lorsque l’amélioration clinique est complète,
procéder comme ci-dessus.
– En l’absence d’amélioration ou en cas de détérioration, traiter comme une crise grave.
Crise grave :
– Hospitaliser le patient dans un service adapté pour une prise en charge correcte, l’installer
en position demi-assise.
Suivi médical :
Apprécier la connaissance par l’enfant et sa famille :
- Des facteurs déclenchant de la maladie
- Des mesures à prendre pour prévenir les symptômes
- De la conduite à prendre en cas de crise débutante
Apprécier l’environnement ou vie l’enfant
Le suivi consiste en une véritable éducation progressive de l’enfant asthmatique et de sa
famille, c’est une prise en charge qui exige beaucoup de temps.
LA POLIOMYELITE
OBJECTIFS :
1- Définir la poliomyélite
2- Citer les signes cliniques
3- Décrire la Conduite à tenir devant un cas de paralysie flasque aiguë (PFA)
4- Prévention
1- Définition :la poliomyélite est une infection virale aiguë due à un poliovirus
(sérotypes 1, 2 et 3).
2- La transmission : elle est
Directe (féco-orale) où
Indirecte(ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par des selles).
L’homme est le seul réservoir du virus. En principe, lamaladie peut être éradiquée par la
vaccination de masse.
En zone endémique, les épidémies touchent principalement les enfants de moins de 5 ans.
En zone non-endémique, lorsque la couverture vaccinale est faible, les jeunes adultes sont
souvent les plustouchés.
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3- Signes cliniques
Dans plus de 90% des cas, l’infection est asymptomatique.
Il ya deux formes :
Forme non paralytique : syndrome fébrile non spécifique, avec douleurs
musculaires, céphalées, vomissements,lombalgies ; sans signes neurologiques.
Le diagnostic est rarement posé en dehors d’un contexte épidémique d’autant que l’évolution
s’effectue en généralvers la guérison spontanée en une dizaine de jours.
Forme paralytique : dans moins d’1% des cas, après ces signes non spécifiques, le
malade développe desparalysies flasques aiguës, asymétriques, d’installation rapide
(le matin au réveil), prédominant aux membresinférieurs, avec extension ascendante.
Les muscles sont mous avec une diminution des réflexes. La sensibilité estconservée.
Le pronostic vital est en jeu lorsque les paralysies touchent les muscles respiratoires ou de la
déglutition. Une rétention urinaire est fréquente au début. Des troubles digestifs (nausées,
vomissements,diarrhées), des myalgies, un syndrome méningé peut s’y associer.
Diagnostic :
Laboratoire :Recherche de poliovirus dans les selles. Le virus est excrété pendant un mois
après la contamination, mais de façonintermittente. C’est pourquoi deux prélèvements
doivent être réalisés à 48 heures d’intervalle.
4- Traitement
– Hospitaliser les formes paralytiques : repos, prévention d’escarres chez les malades
alités, antalgiques (ne pasfaire d’injection IM lors de la phase fébrile), ventilation assistée si
paralysie respiratoire.
Rééducation fonctionnelle dès la stabilisation des lésions pour éviter l'amyotrophie et les
rétractions.
– Prise en charge des séquelles : physiothérapie, chirurgie et appareillage.
Conduite à tenir devant un cas de paralysie flasque aiguë (PFA)
Considérer tout cas de PFA (paralysie flasque aigue) comme une suspicion de
poliomyélite.
Confirmer le diagnostic en isolant le virus : adresser au laboratoire de référence les
deux prélèvements de sellesaccompagnés d’une description clinique de la maladie.
Les selles doivent être stockées et transportées entre 0°C et8°C.
En attendant la confirmation, vacciner tous les enfants de moins de 5 ans vivant à
proximité (du même village, desvillages voisins), quel que soit leur statut vaccinal.
Dès confirmation du cas, organiser une campagne de vaccination de masse :
l’étendue et la tranche d’âge sontdéterminées en fonction des données
épidémiologiques.
Surveillance : pour chaque cas de PFA, il y a 100 à 200 cas sub-cliniques. Une
surveillance active des nouveaux casest donc essentielle pour contrôler les épidémies.
Prévention :
– Il existe 2 types de vaccin :
• un vaccin injectable à virus inactivé trivalent (VPI),
• un vaccin oral à virus vivant atténué bivalent (VPO).
Les protocoles varient selon les pays, se conformer aux recommandations nationales. A titre
indicatif, l’OMSrecommande :
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* Pays d’endémie de la poliomyélite et zones très exposées au risque d’importation et de
propagation ultérieure depoliovirus.
La 1re dose de VPOb est administrée à la naissance ou dès que possible pour
optimiser les taux deséroconversion avec les doses ultérieures et induire une
protection mucosale.
Pour les enfants qui débutent tardivement la vaccination de routine (après l’âge de 3 mois), la
dose de VPI estadministrée en association avec la 1re dose de VPO, suivie de 2 doses de
VPO seul à 4 semaines d’intervalleenviron.
Il existe un schéma vaccinal « tout VPI » avec 3 doses administrées à 4 semaines d’intervalle
(p.ex., 6, 10 et 14semaines) et une dose de rappel au moins 6 mois plus tard.
LA COQUELUCHE
OBJECTIFS :
1) Définir la coqueluche
2) Citer les signes cliniques dune coqueluche
3) Expliquer la conduite à tenir devant un cas suspect et les cas contacts
I) Définition :
La coqueluche est une infection bactérienne très contagieuse des voies respiratoires
inférieures, d'évolution longue, due à Bordetella pertussis.
II) Mode de transmission :
La transmission s’effectue par inhalation de gouttelettes émises par les personnes infectées
(toux, éternuements).
La majorité des cas surviennent chez les personnes non vaccinées ou incomplètement
vaccinées. La coqueluche touche tous les groupes d’âge.
III) Signes cliniques
Après une période d’incubation de 7 à 10 jours, la maladie évolue en 3 phases :
Phase catarrhale (1 à 2 semaines) : écoulement nasal et toux. A ce stade, la maladie
est confondue avec une infection banale des voies respiratoires supérieures.
Phase paroxystique (1 à 6 semaines) :
- Forme typique : toux persistant au moins 2 semaines avec quintes évocatrices, suivi
d’une reprise inspiratoire difficile, bruyante (« chant du coq ») ou de vomissements.
La fièvre est absente ou modérée, l’examen clinique est normal entre les quintes mais
le patient se sent de plus en plusfatigué.
- Formes atypiques : Chez l’enfant de moins de 6 mois : quintes mal tolérées avec
apnées, cyanose ; les quintes ou la reprise inspiratoire sonore peuvent être absentes.
-
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Complications :
Majeures : chez les nourrissons, surinfection pulmonaire (l’apparition d’une fièvre est un
Indicateur) ; retentissement des quintes sur l'état général avec gêne de l'alimentation et
vomissements, favorisant la déshydratation et la malnutrition ; plus rarement, convulsions,
encéphalites ; mort subite.
Mineures : hémorragies conjonctivales, pétéchies, hernie, prolapsus rectal.
Phase de convalescence : les symptômes régressent en quelques semaines ou mois.
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ICTERES DU NOUVEAU-NE
OBJECTIFS :
1- Définir l’ictère
2- Faire la différence entre l’ictère physiologique et l’ictère pathologique
3- Enumérer les signes cliniques
4- Connaitre les précautions à prendre avant de mettre l’enfant sous photothérapie
I- INTRODUCTION :
L’ictère est le symptôme le plus fréquent observé à la période néonatale.L’hyper
bilirubinémie (à bilirubinémie libre) est un phénomène fréquent et transitoire de la
période néonatale. Pourtant, cette hyper bilirubinémie, surtout lorsqu’elle est associée à
des cofacteurs de morbidité, peut présenter une toxicité neurologique dont la forme la
plus sévère est l’ictère nucléaire
1- DEFINITION :
L’ictère est la coloration jaune des téguments et des muqueuses, et apparaît pour des valeurs
de bilirubinémie supérieures à 50-80 μmol/l.
Selon la date d’apparition nous avons :
Ictère précoce du nouveau-né : apparition d’un ictère avant 24 heures de vie
Ictère prolongé du nouveau-né : ictère persistant à plus de 10-15 jours de vie chez
un nouveau-né à terme, eutrophe et persistant au-delà de trois semaines pour le
nouveau-né prématuré ou de petit poids.
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4- LES CAUSES :
L’ictère par incompatibilité rhésus qui apparait précocement mais qui est
devenu rare depuis la mise en place d’une prévention de l’incompatibilité rhésus
par l’injection de gamma globines anti D. elle est indiqué chez toutes les femmes
rhésus négatif non porteuse d’anticorps anti rhésus et qui vient d’accoucher d’un
enfant rhésus positif
L’ictère par incompatibilité sanguine du système ABO se rencontre chez
les nouveau ne de groupe A ou B lorsque la mère est de groupe O. cet ictère
apparait également avant 24 h
Les ictères infectieux lies à l’atteinte des cellules hépatiques et s’intègrent
dans le tableau d’un syndrome infectieux sévère avec troubles digestifs,
respiratoires, neurologiques…
Les ictères cholestatiques : sont en rapport avec une atrésie biliaire ou une
malformation des voies biliaires extra hépatiques ou des canaux intra
hépatiques.
7- COMPLICATIONS :
L’ictère nucléaire est une complication grave mais rare
Il est associé à un taux très élevé de bilirubine, qui se dépose dans le cerveau, ce qui
entraine des lésions cérébrales, une infirmité motrice
8- TRAITEMENT (ictères à bilirubine libre)
Les mesures validées du traitement de l’hyper bilirubinémie du nouveau-né sont :
- La Photothérapie qui s’adresse aux ictères physiologiques
- L’exsanguinotransfusion dans les hyper bilirubinémies sévères de l’allo immunisation
fœto-maternelle rhésus.
La photothérapie s’adresse aux ictères à bilirubine libre : c’est L’exposition à des rayons
lumineux (lumière bleue, 430-490 nm) qui permet de convertir la bilirubine en produits de
dégradation hydrosolubles.
Les complications de la photothérapie doivent être prévenues :
Hyperthermie et la déshydratation (apport hydrique, tétées fréquentes, contrôle de la
température)
Conséquences oculaires (lunettes)
Conséquences gonadiques (couches)
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LE TETANOS
1- Définition :
Le tétanos est une infection sévère due au bacille Clostridium tétanie présent dans le sol et
les déjections humaines et animales.
L’infection n’est pas contagieuse. C. tétanie est introduit dans l’organisme à partir d’une plaie
et produit une toxine dont l’action sur le système nerveux central est responsable des
symptômes du tétanos. Le tétanos est entièrement évitable par la vaccination.
Il survient chez les personnes qui n’ont pas été correctement vaccinées avant l’exposition ou
n’ont pas bénéficié d’une prophylaxie adéquate immédiatement après l’exposition.
Chez ces personnes, la plupart des effractions cutanées ou muqueuses comportent un risque
de tétanos, mais les plaies comportant le plus de risque sont :
- Le moignon du cordon ombilical chez le nouveau-né,
- Les plaies punctiformes, les plaies avec perte de substance ou corps étrangers ou
souillées de terre,
- Les plaies par arrachement ou écrasement,
- Les sites d’injections non stériles,
- Les plaies chroniques (p.ex. ulcères des membres inférieurs),
- Les brûlures et morsures.
- Les interventions chirurgicales et obstétricales réalisées dans des conditions d'asepsie
insuffisantes
2) Signes cliniques
Le tétanos généralisé est la forme la plus fréquente et la plus sévère de l’infection. Il se
manifeste par : une rigidité musculaire qui s’étend rapidement à l’ensemble du corps et par
des spasmes musculaires très douloureux. La conscience n’est pas altérée.
Chez l’enfant :
Le délai médian d’apparition des symptômes est de 7 jours (3 à 21 jours).
– La rigidité musculaire débute au niveau des muscles de la mâchoire (difficulté puis
impossibilité d’ouvrir la bouche [trismus], empêchant le malade de parler, de s’alimenter),
s’étend à la face (sourire figé), au cou (troubles de la déglutition), au tronc (limitation des
mouvements respiratoires ; hyper extension du rachis [opisthotonos]), à L’abdomen (défense
abdominale) et aux membres (membres sup. en flexion, membres inf. en extension).
– Les spasmes musculaires, très douloureux, apparaissent d’emblée ou lorsque la rigidité
musculaire s’est généralisée.
Ils sont déclenchés par des stimuli (bruit, lumière, toucher) ou surviennent spontanément. Les
spasmes du thorax et du larynx peuvent provoquer une détresse respiratoire ou une fausse route .
Chez le nouveau ne :
Dans 90% des cas, les premiers signes apparaissent dans les 3 à 14 jours suivant la naissance.
– Les premiers signes sont une grande irritabilité et une difficulté à téter (rigidité des lèvres,
trismus) puis la rigidité musculaire devient générale, comme chez l’adulte. Un nouveau-né
qui tète et pleure normalement au cours des 2 premiers jours de vie puis devient irritable,
cesse de téter entre le 3e et le 28e jour de vie et présente une rigidité et des spasmes
musculaires, est atteint du tétanos.
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Facteurs de 1 0
pronostic
Incubation < 7j ≥7 j
3) Traitement
L’hospitalisation est indispensable et dure en moyenne 3 à 4 semaines. La mortalité peut être
réduite si la prise en charge est correcte, même dans les hôpitaux à ressources limitées.
Soins de base
– Assurer une surveillance infirmière intensive.
– Placer le patient dans une chambre calme et sombre. Pour le nouveau-né, placer un bandeau
sur les yeux.
– Manipuler le patient avec précaution, sous sédation et le moins possible ; changer de
position toutes les 3 à 4 heures pour éviter les escarres.
– Apprendre à la famille les signes de gravité et leur demander d’appeler l’infirmière au
moindre symptôme respiratoire (toux, difficulté à respirer, apnée, sécrétions abondantes,
cyanose, etc.).
– Poser une voie veineuse : hydratation, injections dans la tubulure de la perfusion.
– Aspiration douce des sécrétions (nez, oropharynx).
– Poser une sonde gastrique pour hydratation, alimentation et administration des
médicaments oraux.
– Hydrater et alimenter en repas fractionnés sur 24 heures. Chez le nouveau-né, donner le lait
maternel (tire-lait) toutes les 3 heures (risque d’hypoglycémie).
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Neutralisation de la toxine :
Immunoglobuline humaine antitétanique IM
Nouveau-né, enfant et adulte : 500 UI dose unique, à injecter dans 2 sites séparés
Vaccination antitétanique
La vaccination antitétanique est administrée une fois le patient guéri étant donné que le
tétanos n’est pas unemaladie immunisante.
En cas de tétanos néonatal, penser également à entreprendre la vaccination de la mère.
Prévention du tétanos
La prévention est capitale compte tenu de la difficulté à traiter le tétanos déclaré.
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Une destruction accrue des globules rouges (hémolyse) : infections parasitaires
(paludisme) bactériennes etvirales (HIV) ; hémoglobinopathies (drépanocytose,
thalassémie), prise de certains médicaments (primaquine,dapsone, cotrimoxazole,
etc.) chez les déficitaires en G6PD
3- Signes cliniques
Signes communs : pâleur des conjonctives palpébrales, muqueuses, paumes des
mains et plantes des pieds ;asthénie, vertiges, dyspnée, tachycardie, souffle cardiaque.
Signes de gravité mettant en jeu le pronostic vital : sueur, soif, extrémités froides,
œdèmes des membresinférieurs, détresse respiratoire, angor, état de choc.
Signes d’orientation diagnostique : chéilite et glossite (carence nutritionnelle),
ictère, hépato-splénomégalie,urines foncées (hémolyse), saignements (méléna,
hématurie, etc.), signes de paludisme, etc.
Laboratoire
– Taux d'Hb
– Numération-formule-sanguine (NFS) si disponible pour orienter le diagnostic.
4- Traitement étiologique
L’anémie n’est pas en soi une indication transfusionnelle. La plupart des anémies sont bien
tolérées et peuvent êtrecorrigées par un traitement étiologique simple.
Le traitement étiologique peut être donné seul ou en complément de la transfusion.
Déficit en fer
Fer élément par voie orale pendant 3 mois
Enfant < 2 ans : 30 mg/jour en une prise = 1/2 cp/jour
Enfant 2 à 12 ans : 60 mg/jour en une prise = 1 cp/jour
Enfant > 12 ans et adulte : 120 à 180 mg/jour à diviser en 2 ou 3 prises = 2 à 3 cp/jour
Carence en acide folique (rarement isolée)
Acide folique par voie orale pendant 4 mois
Enfant < 1 an : 0,5 mg/kg/jour en une prise
Enfant ≥ 1 an : 5 mg/jour en une prise
Transfusion sanguine :
Indications :
Pour décider de transfuser, plusieurs paramètres sont à prendre en compte :
Tolérance clinique de l’anémie
Présence de pathologies associées (cardiovasculaire, infection, etc.)
Rapidité de l’installation de l’anémie.
Taux d’Hb
Une fois la transfusion décidée, elle doit être réalisée sans délai.
Volume à transfuser
20 ml/kg de sang total en 4 heures ou
Utiliser la formule suivante :
Q=P × (Hb normal – Hb pathologique) × 6 → cette formule si sang total
Q = P × (Hb normal – Hb pathologique) × 3 → cette formule si concentré globulaire
Renouveler éventuellement, selon l’état clinique.
5- Surveillance :
Surveiller l'état du patient et les constantes (pouls, tension artérielle, fréquence respiratoire,
température).
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Pendant la transfusion :5 minutes après le début de la transfusion puis toutes les
15 minutes pendant la première heure puis toutes les 30 minutes jusqu'à la fin de la
transfusion.
Après la transfusion :4 à 6 heures après la fin de la transfusion.
Si des signes de surcharge volémique apparaissent :
Arrêter provisoirement la transfusion.
Installer le patient en position demi-assise.
Administrer de l’oxygène.
Administrer furosémide IV lente :
Enfant : 0,5 à 1 mg/kg
Renouveler l’injection après 2 heures si nécessaire.
Une fois le patient stabilisé, reprendre la transfusion après 30 minutes.
Prévention :
– Carence en fer ou en acide folique :
• Supplémentation médicamenteuse
• Supplémentation nutritionnelle si la ration de base est insuffisante
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