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Droit International Public 1
Droit International Public 1
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- Territoire et population : entre les deux concepts, la relation est directe et
nécessaire : pas de territoire étatique sans population.
- Territoire et gouvernement : le lien entre ces deux notions est lui aussi
nécessaire, car on ne peut imaginer d’état sans pouvoir stable.
La possession d’un territoire s’impose donc comme condition préalable de
l’existence d’un « gouvernement ». Inversement, le territoire est l’espace
sur lequel l’Etat exerce l’ensemble des pouvoirs reconnus aux entités
souveraines par le droit international.
- Consistance du territoire étatique : le territoire est l’espace ou s’applique le
pouvoir de l’Etat. Là où l’état exerce l’ensemble des compétences déduites
de la souveraineté il y a territoire étatique.
Les différentes composantes du territoire. Tout espace répondant à
cette condition est inclus dans le territoire stricto sensu. Il s’agit d’abord
de l’ensemble du territoire terrestre, y compris les voies d’eau et les
lacs. On doit y adjoindre certains espaces maritimes.
La d’élimination du territoire étatique est utile pour prévenir des conflits
entre Etats limitrophes.
c-Un gouvernement :
Rapports entre Etat et gouvernement : Un appareil politique est tout
aussi nécessaire à l’existence de l’état qu’une population et un
territoire. Personne juridique, l’Etat a besoin d’organe pour le
représenter et exprimer sa volonté. Un territoire sans gouvernement
dans l’acception moderne du terme ne peut être un Etat au sens du
droit international.
Exigence de l’effectivité gouvernementale : L’effectivité signifie ici la
capacité réelle d’exercer toutes les fonctions étatiques y compris le
maintien de l’ordre et de la sécurité à l’intérieur, et l’exécution des
engagements extérieurs.
Portée limitée de la reconnaissance de gouvernement :
La reconnaissance ne constitue pas un « élément constitutif » de l’Etat :
l’existence de celui-ci est un fait qui s’impose aux autres Etats que ceux –ci
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le reconnaissent ou non. Il en va de même de la reconnaissance de
gouvernement.
3-La reconnaissance de l’État : (p620)
A. Nature et portée de la reconnaissance d’Etat:
Reconnaissance et naissance d’un nouvel Etat :
Ce résultat est atteint par un simple examen objectif des faits, réalité de
l’indépendance politique d’un gouvernement effectif, sans qu’il soit nécessaire
d’ajouter une condition, la reconnaissance de l’entité en cause comme Etat par la
communauté internationale. Cette conception objective de l’existence de l’Etat
est cependant conteste par les tenants de la portée constitutive de la
reconnaissance d’Etat.
Dans la quasi-totalité des cas, chaque Etat reconnait l’Etat nouveau par un acte
individuel qui juridiquement, n’engage que lui.
La reconnaissance expresse de son cote prend les formes les plus diverses. Elle
peut résulter d’un acte unilatéral de l’Etat ancien engageant celui-ci de la
conclusion d’un traité bilatéral entre l’Etat nouveau et l’Etat préexistant ou entre
deux Etats issus de la dissolution d’un Etat prédécesseur.
b-Expose des motifs : le préambule contient aussi l’expose des motifs sous la
forme de déclarations générales relatives à l’objet et au but du traite et exprimant
parfois un véritable programme politique.
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2. Le dispositif est constitué par le corps du traité :
1) Les articles
B. Adoption du texte :
Définition et procédure : L’adoption du texte du traité marque la fin
de la phase d’élaboration. L’adoption se décompose en deux
opérations distinctes : l’arrêt du texte et son
authentification .Procédure qui consiste à déclarer que le texte
rédigé correspond à l’intention des négociateurs et qu’ils le tiennent
pour définitif. En principe, un texte authentifie n’est plus susceptible
de modification. Le texte est d’abord vote ou adopte par consensus
par la conférence puis il est signe par les chefs de délégation. En
revanche, les traites bilatéraux sont en général arrêtés et
authentifies par un acte unique : la signature.
C. Conclusion en forme solennelle :
La ratification est l’acte par lequel l’autorité étatique la plus haute, détenant la
compétence constitutionnelle de conclure les traites internationaux, confirme le
traite élabore par ses plénipotentiaire, consent à ce qu’il devienne définitif et
obligatoire et s’engage solennellement au nom de l’état à l’exécuter.
« L’expression du consentement d’un état a être lie par un traite qui a été
obtenue par la contrainte exercée sur son représentant au moyen d’actes ou
de menaces dirigées contre lui est dépourvue de tout effet juridique. »(Pouvoir
politique)
« Est nulle tout traite qui, au moment de sa conclusion, est en conflit avec une
norme impérative du droit international général. Aux fins de la présente
convention, une norme impérative du droit international général est une norme
acceptée et reconnue par la communauté internationale des états dans son
ensemble, en tant que norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui
ne peut être modifiée que par une nouvelle norme du droit international général
ayant le même caractère ».
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Principe du consentement mutuel : (p826)
Le droit de légation, dont la positive n’est pas douteuse est assurément une
compétence appartenant à l’État mais ce n’est pas un droit parfait. Il n’existe pas
d’obligation de légation passive en ce sens qu’un état n’est pas en droit d’exiger
qu’un autre état reçoive ses représentants. « L’établissement de relations
diplomatiques entre états et l’envoi de missions diplomatiques permanentes se
font par consentement mutuel ».
La rupture est normalement automatique en cas de guerre entre les deux états.
La rupture des relations diplomatiques peut également être décidée sans guerre
si le diffèrent entre eux est d’une gravite telle que les autres mesures possibles
(expulsion de diplomates, rappel du chef de mission) apparaissent insuffisantes.
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1. Accréditation :
a. Le chef de mission : ne peut entrer en fonction qu’avec l’accord préalable
du gouvernement étranger. Cet accord se nomme agrément. Au moment
de la prise effective de ses fonctions, le chef de mission doit encore
accomplir une autre formalité : la remise de ses lettres de mission doit
encore accomplir une autre formalité ; la remise de ses lettres de créance
par lesquelles son propre état l’accrédite auprès de l’état accréditaire. La
désignation des autres membres de la mission est faite unilatéralement
par le gouvernement national sous réserve d’une réserve d’une simple
notification au gouvernement de l’état d’accueil. La fonction de tout
membre du personnel diplomatique prend fin dans l’état accréditaire si
celui-ci le déclare persona non grata et demande son rappel.
b. Représentation commune : (p830) « Plusieurs états peuvent accréditer la
même personne en qualité de chef de mission auprès d’un autre état, à
moins que l’état accréditaires ne s’y oppose ». Outre les économies qu’elle
induit, une telle représentation sert et entretient la solidarité entre des
états accréditant unis par des intérêts communs probablement, l’état
accréditaire ne l’accepte que si, de son cote, il éprouve un même
sentiment et poursuit une même politique a l’égard de tous les états
accréditaires associes en la circonstance.
2. Organisation de la mission : (p831)
3. Fonction de mission :
a) Représenter l’état accréditant auprès de l’état accréditaire.
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b) Protéger dans l’état accréditaire les intérêts de l’état accréditant et
de ses ressortissants.
c) Négocier avec le gouvernement de l’état accréditaire.
d) S’informer par tous les moyens licites des conditions et de l’évolution
des évènements dans l’état accréditaire et faire rapport a ce sujet au
gouvernement de l’état accréditant.
e) Promouvoir des relations amicales et développer les relations
économiques, culturelles et scientifiques entre l’état accréditant et
l’état accréditaire.
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2) Privilèges et immunités de la missions diplomatique : (p834-835)
Elle se traduit d’abord, par l’immunité de la valise diplomatique qui se doit être ni
ouverte ni retenue. C’est le principe du secret et de l’inviolabilité de la
correspondance officielle de la mission.
Les locaux de la mission sont inviolables. Ils se peuvent faire l’objet d’aucune
perquisition et contrôle. Les agents de l’état accréditaire ne peuvent y pénétrer
qu’avec le consentement du chef de la mission. L’état accréditaire a aussi
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b. Immunité juridictionnelle : (p837) L’agent diplomatique jouit de l’immunité
de juridiction pénale. Cette immunité est absolue, que l’agent soit ou non
dans l’exercice de ses fonctions au moins dans toute la mesure ou des
crimes internationaux dont la répression intéresse la communauté
internationale dans son ensemble ne sont pas en cause.
c. Exemptions fiscales et franchises douanières : L’agent diplomatique ne peut
être contribuable dans l’état accréditaire car, sur le plan des principes, le
paiement de l’impôt est un acte de sujétion et d’allégeance. L’article 34 de
la convention de 1961 proclame l’immunité fiscale tout en créant certaines
exceptions parmi lesquelles figurent notamment les impôts fonciers dus
pour des immeubles prives et ceux qui frappent les revenus prives ayant
leur source dans l’état accréditaire.
Réunie à Genève en 1958 la première conférence des nations unies sur le droit de
la mer a adopté quatre conventions consacrées respectivement à la mer
territoriale a la haute mer a la pèche et au plateau continental.
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Depuis 1960 la remise en cause du droit de la mer est née d’un double
mouvement dont les états du Tiers Monde ont été les instigateurs. Ils ont craint
de ne pouvoir profiter des importantes ressources potentielles des océans dont
l’exploitation nécessite des moyens financiers et techniques que seuls les pays
industrialisés peuvent mobiliser. L’initiative d’une refonte radicale du droit de la
mer fut prise en 1967 par l’Ambassadeur de Malte Arvid Pardo, lors de la 22e
session de l’assemblée générale et conduisit à l’adoption, sans opposition mais
avec 14 abstentions de la déclaration des principes régissant le fond des mers et
des océans au-delà des limites de la juridiction nationale.
La troisième conférence des nations unies sur le droit de la mer se réunit 1973 et
acheva ses travaux avec la signature 1982 de ka convention de Montego Bay sur
le droit de la mer. La Convention de Montego Bay est entrée en vigueur en 1994
mais corrélativement.
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sanitaire ou de maintien de l’ordre. La décision de fermeture doit être
rendue publique.
Durant son séjour dans les eaux intérieures le navire prive est entièrement
soumis à la souveraineté de l’état côtier dont la compétence territoriale prime
celle de l’état du pavillon.
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compétences exclusives tant au point de vue économique (pèche,
exploitation des ressources minérale).qu’en matière de police (navigation,
douane, sante publique, protection de l’environnement, sécurité). En ce
sens la mer territoriale s’intègre dans le territoire de l’état.
b. Droit de passage inoffensif : Principe, la limitation que le droit international
coutumier impose à l’état côtier découle du droit de passage inoffensif des
navires étrangers dans sa mer territoriale. « L’état côtier peut prendre,
dans sa mer territoriale, les mesures nécessaires pour empêcher tout
passage qui n’est pas inoffensif ».
L’idée est que dans une portion de mer « contiguë » a la mer territoriale, l’état
riverain devrait conserver certains pouvoirs exclusifs mais limites. La zone
contiguë apparait ainsi comme une zone de transition dont la fonction est
d’atténuer le contraste entre le régime de la haute mer et celui de la mer
territoriale. La convention de Genève sur la mer territoriale et la zone contiguë
interdisait aux états d’étendre celle-ci « au-delà de douze milles à partir de la
ligne de base ». La convention de 1982 porte à 24 milles marins la largeur
maximale de la zone contiguë depuis la ligne de base.
-Réprimer les infractions à ces mêmes lois et règlements commises sur son
territoire ou dans sa mer territoriale ».
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fonctionnelles de prévention ou de répression des infractions commises dans les
espaces places sous sa souveraineté. Ces compétences peuvent être exercées de
la même manière que celles lui appartenant à des fins plus larges dans sa mer
territoriale.
Délimitation : Pouvant s’étendre jusqu’à 200 milles des lignes de base soit
sur 188 milles pour les états qui ont établi une mer territoriale de 12 milles.
« La délimitation de la zone économique exclusive entre états dont les cotes sont
adjacentes ou se font face est effectuée par voie d’accord conformément au droit
international. »
-Tous les états jouissent, dans la zone économique exclusive, de libertés étendues
il s’agit « des libertés de navigation et de survol et de la liberté de poser des
câbles et pipelines sous-marins. »Qui s’exercent dans les mêmes conditions que
dans la haute mer.
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- La mise en place et l’utilisation d’iles artificielles, d’installations et
d’ouvrages.
- La recherche scientifique marine
- La protection et la préservation du milieu marin.
« Le plateau continental d’un état côtier comprend les fonds marins et leur sous-
sol au-delà de sa mer territoriale sur toute l’étendue du prolongement naturel du
territoire terrestre de cet état jusqu’au rebord externe de la marge
continentale ».
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-Les droits de l’état côtier sur son plateau continental sont « souverains »
exclusifs l’essentiel des ressources naturelles n’étant pas « renouvelables »
inhérents et fonctionnels.
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En réalité « la » liberté de la haute mer se décompose en libertés que la
convention de Montego Bay énumère :
- Liberté de navigation
- Liberté de survol
- Liberté de la pèche
- Liberté de poser des câbles et des pipelines sous-marins
- Liberté de construire des iles artificielles
- Liberté de la recherche scientifique
2) Règles d’exploitation : Dès la fin de XIX e siècle on a su que les grands fonds
océaniques sont partiellement tapisses de concrétions métalliques dans lesquels
domine le manganèse, mais où l’on trouve aussi en grandes quantités du nickel,
du cuivre, du cobalt, etc… l’objet fondamental de la notion de « patrimoine
commun de l’humanité » est de repartir équitablement les avantages que l’on en
attend dans une perspective à long terme.« Les activités menées dans la zone le
sont dans l’intérêt de l’humanité tout entière indépendamment de la situation
géographique des états qu’ils s’agissent d’états côtiers ou sans littoral et compte
tenu particulièrement des intérêts et besoins des états en développement ».Ceci
implique que c’est « l’humanité tout entière » et non les états, qui est « investie
de tous les droits sur les ressources » les ressources biologiques sont tenues pour
négligeables.
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droit ; les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées ». Dans
l’un et autres cas, l’éventuelle règle internationale n’est pas formulée dans un
acte juridique international.
Le processus coutumier n’est parfait que par la réunion de deux éléments, « Ainsi
que la cour international de justice l’a déclaré, la substance de droit international
coutumier doit être recherchée en premier lieu dans la pratique effective et
l’opinio juris des états. Un premier élément consiste dans l’accomplissement
répète d’actes dénommes « précédents » : c’est l’élément matériel qui peut
n’être au départ du processus qu’un simple usage. Le second est constitué par le
sentiment, la conviction des sujets de droit l’exige : d’où la qualification d’élément
psychologique ou le recours à la formule latine de l’opinio juris sive necessitatis.
a. L’uniformité : c’est la concordance des actes successifs d’un même état qui
doivent être, en principe, semblables les uns aux autres.
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b. l’appréciation de la constance continuité est plus incertaine : Combien de
fois et pendant combien de temps un précèdent doit –il être répété pour
qu’il donne naissance à une règle coutumière.
Répétition du précèdent dans l’espace : (p360) Il n’est pas suffisant que la
répétition soit le fait du même Etat, auteur du premier précèdent : il ne
s’agit dans ce cas, que d’une simple confirmation de sa revendication. La
dispersion est nécessaire.
B. L’élément psychologique : (p361-362)
Exigence de l’opinio juris : on admet en général que la simple répétition de
précédents ne suffit pas et qu’une règle coutumière n’existe que si l’acte
pris en considération est motivé par la conscience d’une obligation
juridique. Il faut que les états aient le sentiment d’être juridiquement lies :
ce que traduit la formule classique de l’opinio juris sive necessitatis.
Néanmoins, depuis que l’exigence de l’opinio juris a été inscrite dans
l’article 38, & 1, du statut de la CPJI puis de la CIJ –« une pratique générale
acceptée comme étant le droit ».
Opposabilité de la norme coutumière : (p363) Dans quelle mesure une
norme coutumière est-elle opposable à un sujet de droit ? La difficulté
provient, d’abord, de ce que l’abstention, l’opposition ou l’absence d’un
état de la société internationale –cas des états nouveaux – n’empêche pas
toujours l’apparition d’une norme générale ou particulière.
Reprenant les termes de l’article 38-III du statut de la CPIJ, l’article 38, &1,-c du
statut de la CIJ dispose que la cour applique « les principes généraux de droit
reconnus par les nations civilisées, notion discutée dont on a nié a tort le
caractère de véritable source du droit international.
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solution, avant tout, par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de
conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organisations ou
accords régionaux, ou par d’autres moyens pacifiques de leur choix.
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l’occasion d’un litige, les commissions de conciliation peuvent certes
procéder a un examen des faits mais surtout elles devront étudier le litige
dans tous ses aspects pour pouvoir élaborer une solution.
D. Caractères de la justice internationale : (p958-959)
a- Une première différence essentielle tient au fait que les principaux
justiciables sont des états et que tout le système juridictionnel international
a été conçu pour en tenir compte. La souveraineté des états leur donne les
moyens de freiner toute tentative de rapprochement rapide du règlement
juridictionnel avec le règlement juridictionnel dans un état de droit.
b- Caractère facultatif de la justice internationale : dans l’ordre interne, la
justice est obligatoire, en ce sens que toute partie à un litige est en droit de
saisir les tribunaux par une requête unilatérale (citation directe), et son
adversaire est tenu de comparaitre. Dans l’ordre international, le recours à
une procédure juridictionnelle ou arbitrale est subordonne au
consentement de toutes les parties a un litige. Aussi longtemps que
survivra la souveraineté étatique, il sera difficile d’établir une justice
internationale obligatoire, autorisant chaque état à citer unilatéralement
un autre état devant une juridiction internationale à propos de n’importe
quel différend.
E. Evolution de l’arbitrage: (p 964)
Dans l’antiquité, il était déjà utilise pour résoudre certains conflits religieux entre
cites grecques. Au moyen âge, tant que la papauté et le saint empire ont été en
mesure d’imposer leur autorité aux princes. Ceux-ci ont parfois soumis leurs
différends à l’arbitrage de ces instances « superétatique ».
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3- Tribunal collégial : le plus souvent, aujourd’hui, les parties établissent un
organe comprenant trois à cinq membres, selon diverses pondérations :
soit trois neutres constituant la majorité et chaque partie désignant un
membre, soit deux arbitres nationaux et un neutre, soit uniquement des
neutres.
4- La cour permanente d’arbitrage (CPA) : cette institution a été créée par la
convention de la Haye. La CAP n’est pas une juridiction. De plus, elle
n’apporte même pas une réponse satisfaisante à la question de la
constitution automatique de l’organe d’arbitrage. La CPA consiste en une
liste internationale d’arbitres, constituée par l’addition des listes
« nationales » d’arbitres, listes établies par les états parties.
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B. Les juges ad hoc : (p 990)
A la différence des membres de la CIJ, qui sont des juges permanents, les juges ad
hoc sont des juges occasionnels spécialement désignes pour un litige détermine
et dont la mission prend fin en même temps que le procès qui a motivé leur
nomination.
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