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INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE ET


TECHNIQUE

ISPT/LIKASI

Notes d’Unités d’Enseignement d’Introduction


aux Méthodes de Recherche et Méthodologie de
Travail
Bac 1 Tous

Par

Christian ILUNGA BUMUTE

Docteur en Sciences de l’Education

Prof. Christian Ilunga Bumute


Pour tout contact relatif à ce cours, merci de me contacter au 00243 99 53 29 685 ou par mail :
ilungabumutechris@gmail.com
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ANNÉE ACADEMIQUE 2019-2020

INTRODUCTION

0.1. Informations de base


- Intitulé du cours : Introduction aux Méthodes de recherche et Méthodologie de
travail
- Nombre de crédit : 3
- Intéressées : Etudiants de BAC1 tous
- Titulaire : Prof Christian Ilunga Bumute

0.2. Description du Cours

Un des premiers objectifs de l'activité scientifique est « d’élaborer des


explications ». L’explication est le résultat d’une analyse systématique d'un
ensemble de faits de réalité plus ou moins bien connus. Elle introduit une
cohérence dans la diversité des faits apparemment épars. Par cette analyse nous
découvrons la nature des divers éléments présents, les rapports qui les unissent
et, finalement, leur action sur le phénomène total.
Si l’un des buts de la science est d’expliquer, c'est-à-dire de nous mieux faire
percevoir et comprendre le monde réel qui nous entoure, à quelles exigences
particulières un mode d’analyse doit-il satisfaire pour être considéré comme
scientifique ? Est-il possible de distinguer le mode scientifique des autres types
d’explication ? Toute réponse à ces questions doit s'élaborer à partir d'une
conception spécifique de la science et de l'activité scientifique. Aussi, c'est dans
cette voie que nous nous engagerons.
Ce pourquoi, ce document constitue un guide à la recherche scientifique
destiné aux « jeunes étudiants de BAC » qui ont besoin d’être initier à la recherche
scientifiques et auront besoins à la fin de leur formation d’élaboration et de rédiger
leurs travaux de fin d’études, les mémoires, les articles et autres publications
scientifiques.

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Nous y avons mis à contribution notre modeste expérience en matière de


direction et d’encadrement de tels travaux de recherche scientifique, nos
enseignements, assistance et discutions scientifique dans les cours et séminaires
de méthodologie de Recherche scientifique.

0.3. OBJECTIFS DU COURS :


a) Objectif General
Cette unité permet d’initier l’étudiant de BAC 1 aux Méthodes de recherche
documentaire et d’apprentissage. Elle offre à l’étudiant un savoir théorique et
pratique, relatif à la conception, aux stratégies et méthodes pour réussir ses études
à l’enseignement supérieur et universitaire, la recherche documentaire, les règles
et présentation d’un travail et les règles d’éthique en recherche scientifique.
0.4. Visées de l’apprentissage
1) Objectif cognitif : le savoir-savoir
- Au terme de ce cours, l’apprenant doit être capable d’expliquer les
concepts, notions fondamentales, de la recherche en sciences en sciences
techniques ;
2) Objectif psychomoteur : le savoir-faire
- L’étudiant doit être capable de mener une recherche et de présenter les
résultats selon les normes de présentation d’un travail scientifique en
sciences techniques.
- D’interpréter objectivement un phénomène ou un fait.
3) Objectif affectif : le savoir- être

- L’apprenant doit définir un cadre d’éthique en se comportant dignement en


respectant la propriété intellectuelle, et le respect des sujets dans une
investigation scientifique.
4) Objectif managérial : savoir-faire-faire

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- L’étudiant doit être capable de guider, d’orienter stratégiquement une


investigation scientifique de formation.
5) Objectif projectif : savoir-faire devenir
- L’étudiant doit être capable de mener une recherche afin de préparer son
projet de recherche en contribuant au développement future de la science
et de nôtre milieu.
0.5. Contenus du Cours
Nos propos s’est articulé autour de points importants à savoir :
- Cadre conceptuel sur la recherche scientifique
- Recherche documentaire
- Règles et Présentation d’un Travail scientifique.
- Règles d’éthique en recherche scientifique

0.6. Stratégies d’enseignement- apprentissage


Pour développer les compétences par les étudiants, des activités
d’enseignement ainsi que celles d’apprentissage seront organisées :
- Exposer magistraux interactifs,
- Analyse des textes scientifiques, débats, gamme nuancée d’exercices
corriges
- Organiser des séances pratiques sur quelques thèmes à développer
systématiquement.
0.7. Évaluation des apprentissages
Comme évaluation, nous avons prévu ce qui suit :
- Des travaux dirigés, travaux pratiques, exposés individuels ou en
groupes, épreuves orales et écrites.
0.8. Matériel d’enseignement-apprentissage (ressources)
- Ressources imprimées : Chaque étudiant doit posséder les notes de cours,
en plus de sa synthèse tirée des commentaires ou des explications de
l’enseignant en classe.

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- Ressources en ligne : d’où la nécessité d’avoir chacun une adresse


électronique
0.9. Bibliographie
- B. Kalunga Mawazo et T. Kazadi Kimbu, les méthodes de recherche et d’analyse
en sciences sociales et humaines, edupc / Lubumbashi, 2013
- Code d’éthique de la recherche scientifique en Belgique, Politique Scientifique
Fédérale, Bruxelles, 2009
- Diane Duquet et Marc Couture, Guide pratique et méthodologique, la recherche
en sciences et en génie, Presses de l’Université Laval, 1997
- Grawitz M. (1990), Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz
- Justens D (1990), Statistique pour les décideurs, Louvain-la-
- Katako Mulangua, l’élaboration d’un travail scientifique et la généralisabilité des
résultats, inedit, FPSE, UNILU, 2006
- Lidgis, (1991), Communications et marketing, Paris, Eyrolles
- Lubamba Kibambe, séminaire de méthodologie de recherche scientifique, FPSE,
UNILU, 2012
- Massart-Pierard (1993), La langue, vecteur d’organisation internationale,
Louvain-la-Neuve, Académia Neuve, De Boeck Université
- Pua Andjelani, initiation à la recherche scientifique, inédit FPSE, UNILU, 2004
- Pycke J. (1992), La critique historique, Louvain-la Neuve, Academia-Erasme
- Quivy R. et Van Campenhoudt L. (1988), Manuel de recherche en sciences
sociales, Paris, Dunod
- Raymond Boudon et François Bourricaud (1990) : Dictionnaire critique de la
sociologie, 3ème Ed., Paris PUF

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CHAPITRE PREMIER

CADRAGE CONCEPTUEL SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


Ce chapitre consiste à familiariser les étudiants à l’usager de certains
concepts en rapport avec la recherche scientifique.

1.1. Définition des concepts


- Le Phénomène : est un élément matériel d’un fait empirique d’une
expérience observable, d’un événement remarquable qui peut être l’objet
d’expérience ou d’étude scientifique.
- Le Fait : est une situation, une unité analysable dans le cadre de toute
science.
- La Loi : Ilunga Bumute(2017) définit la loi comme une réglemention
fondamentale naturelle des phénomènes. C’est une mise en relation causale
des faits observés et analyse, généralisation.
- La Théorie : est une représentation abstraite et générale d’une portion de
l'univers applicable à un ensemble d'objets ou de situations; elle est
constituée d'une suite d'énoncés définissant des variables et les relations
entre ces variables. C’est ensemble de lois concernant un phénomène donné
en corps explicatif Global et synthétique
- Le modèle : La logique explicative utilisée par Boudon dans le cas présent
est de construire un modèle. Mais qu’est-ce qu’un « modèle » ? Le mieux,
sans doute, est de laisser l’auteur le définir lui-même : « Lorsque la théorie
explicative prend la forme d’un ensemble de propositions d’où il est
possible de déduire de manière mécanique un ensemble de conséquences
directement liées au phénomène étudié, on dira qu’on a affaire à un modèle
du phénomène » C’est une représentation figurée d'une réalité. Le modèle
est une conceptualisation intermédiaire entre l'objet concret et la théorie :
le modèle est une représentation simplifiée et conceptuelle de l'objet, alors
que la théorie est la formulation abstraite et générale du modèle.
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1.1.4. SCIENCE
Le concept de « science » est une abstraction générale qui recouvre une
réalité très complexe, multidimensionnelle. Pour nous en rendre compte, nous
examinons un certain nombre de définitions proposées par des hommes de science
appartenant à des disciplines variées : Jean-René Roy ? Conant, Pasteur, Huxley
et Einstein.
Le Professeur Jean-René Roy argumente que : « La science est d’abord
une démarche intellectuelle visant à comprendre et à expliquer le monde. Elle
signifie aussi le vaste ensemble de connaissances encyclopédiques que nous avons
du monde et de l’Homme par les laboratoires, les universités et les centres de
recherches ».
Pour le chimiste James B. Conant, la science « est le processus par lequel
on fabrique un ensemble de concepts et de cadres théoriques interdépendants.
Ces schèmes conceptuels découlent de l'expérimentation et de l'observation et
deviennent utiles à d'autres expérimentations et à d'autres observations ».
Le biologiste Thomas Huxley, lui, conçoit la science en ces termes « Ce
sont des notions systématisées du sens commun ». Cette définition, parce qu'elle
identifie science et classification, science et systématisation des connaissances
courantes, ne distingue pas suffisamment le mode scientifique de connaissance de
tous les autres.
Louis Pasteur, pour sa part, affirme que la science est « la connaissance
obtenue par l'observation systématique, l'expérimentation et le raisonnement ».
Pour Ilunga Bumute Christian la science est l’ensemble des
connaissances systématique sur les lois, les règles et principes qui gouvernent les
phénomènes naturels.
Nous retenons des définitions des autres que : « la science est un concept de
base renfermant plusieurs définitions ».

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- C’est l’ensemble de connaissances sur un fait, un domaine ou un objet


vérifiées par des méthodes expérimentales.
- De manière simple, «la science » est un ensemble de connaissances, des
lois des processus naturels ;
- C’est un ensemble de connaissances susceptibles d’amener les hommes qui
s’y consacrent à des conclusions concordantes. La science n’est pas une
connaissance aléatoire ou hasardeuse, mais une connaissance systématique
(scientifique).
- Au sens substantiel du mot, une science est une gnoséologie, un ensemble
cohérent des connaissances ayant un objet propre, un champ d’investigation
ou d’expérimentation propre ainsi que des méthodes de recherche et
d’analyse propres.
Ainsi conçue, la science est dynamique. Elle est une recherche qui se fonde sur
des démarches antérieures et se prolonge par les observations nouvelles que ces
expériences antécédentes suggèrent. C'est affirmer, du même coup, qu'une science
doit éviter de rompre avec ses traditions. L'activité scientifique acquiert son
caractère, prend de l'ampleur et atteint sa plénitude dans la mesure où elle s'insère
dans un processus de continuité. La science doit, de plus, permettre la formulation
de concepts. Ceux-ci sont des abstractions qui recouvrent des aspects de la réalité
et deviennent des éléments essentiels tant dans l'élaboration des cadres théoriques
que dans la construction des théories.
La curiosité pousse l’homme à rechercher, le pourquoi et le comment des
choses. Auguste comte stipule que la science semble être née du besoin de la
raison de vouloir expliquer tout ce qui existe. Il explique que l’esprit humain, dans
son effort d’explications intégrales a évolué en parcourant trois étapes
caractéristiques. C’est la loi de trois étapes. La science a connu Trois grandes
étapes.

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- Etapes théologique : c’est un essai d’explication des faits naturels par le


surnaturel en faisant intervenir les dieux, les génies ...
- Etape métaphysique : qui fait intervenir non pas des êtres ou des dieux,
mais des notions trop abstraites, obscures, compliquées.
- Etape positive : ici, l’homme renonce à tout ce qui est surnaturel, à la
recherche des causes intimes des choses pour s’occuper seulement de ce
qu’il peut observer, des phénomènes et des relations invariables et
nécessaires pouvant exister.
1.1.4. 1. La Nature des Connaissances Scientifiques
1. L’exactitude de la Science
Dans sa conception la plus étendue, la connaissance scientifique s'applique à
toutes sortes d'informations et d'observations obtenues rigoureusement et
systématisées. Rigueur et systématisation sont deux caractéristiques qui
distinguent d'une façon globale les connaissances scientifiques de celles qui
résultent de certains phénomènes comme :

- les traditions ;
- Les croyances populaires ;
- Les superstitions ;
- Les données du sens commun. Ce sont les connaissances que l'on acquiert
durant la vie et qui nous paraissent certaines.
2. La continuité de la Science
La science progresse lentement par essais et erreurs. De fausses
conclusions sont continuellement tirées et les hypothèses admises au départ sont
corrigées, formulées à nouveau, confrontées à l’expérience et à l’observation. Les
idées s’entrechoquent, sans aucun égard aux sentiments et aux croyances des
scientifiques. Nos connaissances de la nature évoluent. La science ne peut
progresser qu’en s’autocritiquant et qu’en s’auto-corrigeant. Marcel Lacroix
(1997)
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1.1.4. 2. Fonctions : la recherche scientifique a comme fonction ;

1) de répondre à des interrogations de l’homme. De façon plus simple, on


dirait :
2) de vérification. En effet, lorsqu’une première connaissance est acquise sur
un sujet donné, tout chercheur non convaincu ou, pour le moins, soucieux
d’en avoir la certitude…
3) de décrire et expliquer les faits, les phénomènes
4) de prédire les faits, des phénomènes, etc.

1.1.4. 3. Classification des sciences


Il existe une diversification des disciplines scientifiques qui se présentent
comme suit :
- Les sciences naturelles : ce sont des sciences qui étudient les rapports entre
les phénomènes naturels telles que les sciences chimiques
- Les sciences appliquées : qualifiées de sciences exactes à cause de la
cohérence mathématique et de la rigueur qu’elles affichent par le recours
aux grandeurs chiffrées et à l’expérimentation, les sciences appliquées se
différencient des sciences fondamentales par leur recherche de l’application
des connaissances.
- Les sciences humaines et sociales : sont généralement définies comme des
sciences qui étudient les rapports entre les phénomènes naturels et l’homme
d’une part et d’autre part, entre les hommes eux-mêmes.
- Les sciences sociales : qui étudient les rapports entre les hommes en
société. (des sciences politiques, des sciences économiques, des sciences
de gestion, des sciences de juridiques ; des sciences sociologiques)
• Les sciences religieuses et les sciences occultes
- Les sciences religieuses : les tenants du point de vue affirmatif soutiennent
que la religion est une science dans la mesure où elle est un corpus de

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connaissances ou un ensemble de connaissances cohérentes et approfondies


ayant pour objet la saisie et la maîtrise des rapports entre les hommes et un
être suprême détenteur d’un pouvoir surnaturel. Les théologiens ne se sont
jamais mis d’accord sur les méthodes utilisables et vérifiables par tous, par
lesquelles ils accèdent aux manifestations de l’Être suprême.
- Les Pseudosciences occultes : du latin occultus, qui signifie ce qui est
caché et inconnu par la nature, les sciences occultes sont définies comme
des doctrines et pratiques secrètes qui font recours aux forces qui ne sont
reconnues ni par la science ni par la religion et qui requièrent une profonde
initiation. Ce sont des pratiques comme la magie, la cartomancie, la
chiromancie, l’alchimie, la télépathie, la divination, etc. L’occultisme
embrasse ainsi l’ensemble des sciences occultes aussi bien que les pratiques
particulières qui les caractérisent telles que les cabales, l’ésotérisme,
l’hermétisme, l’illuminisme, la théosophie, le spiritualisme, etc.
Retenons à nôtre information que la superstition et les pseudosciences sont
omniprésentes dans les médias électroniques et les journaux. Un des salons les
plus courus à Montréal est le salon des sciences occultes. Les librairies populaires
regorgent de livres à propos d’ésotérisme, d’arts divinatoires, d’OVNIs,
d’extra-terrestres, d’énergies pyramidale, affective, amoureuse ou sexuelle,
d’anges gardiens, de sorcières, de réincarnation, de prophéties des Andes, du
tarot, de la cartomancie, d’astrologie, de magie, des nombres du bonheur,
d’affinités astrales, des rêves et des symboles mystérieux, de vies antérieures,
des codes secrets de la bible, etc.
NB les croyances et pratiques occultes ne peuvent être qualifiées de scientifiques
ou des manifestations scientifiques dès lors que l’acquisition des connaissances y
afférentes relève du mysticisme, domaine qui se veut contraire à l’universalisme
de la science.

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1.1.5. Recherche
Une recherche est une investigation ou en ensemble d’actions pour arriver à
découvrir et à pénétrer un phénomène. Elle a un objet d’étude et s’effectue selon
une méthode systématique élaborée.

C’est l’ensemble des activités pratiques et intellectuelles engagées dans le


progrès de la science. Elle est l’effort que fournit l’esprit pour arriver à la
connaissance.

1.1.6. Recherche Scientifique


La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche
rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et
d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. Ce processus se
caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition
de nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche sont de décrire,
d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et
des conduites.
La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que
le chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la
communauté scientifique.

Une recherche scientifique est une investigation (étude) systématique réalisée


dans le but de découvrir de connaissances ou relation nouvelles, de vérifier et de
répandre les connaissances existantes. Elle vise, en définitive, l’élaboration d’une
théorie (loi) ou la pratique d’un art.

1.1.6. 1. Les différents niveaux de recherche


Il y a trois niveaux essentiels dans la recherche en sciences sociales et
science humaines:
1) La description

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La description consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des


phénomènes et parfois à établir les associations entre eux. La description peut
constituer l’objectif d’une recherche: par exemple faire ressortir tous les aspects
d’un service, d’un département, d’une agence ou d’une entreprise.
La description peut aussi constituer le premier stade d’une recherche; dans ce cas
elle peut exposer les résultats d’une observation ou d’une enquête exploratoire.
Ce niveau doit être soutenu par une méthode rigoureuse et des hypothèses.
2) La classification
La classification consiste à catégoriser, regrouper, mettre en ordre pour
permettre des comparaisons ou des rapprochements. Les faits observés, étudiés,
sont ainsi organisés, structurés, regroupés sous des rubriques, sous des catégories
pour être mieux compris.
3) L’explication / compréhension
Expliquer, c’est répondre à la question « POURQUOI? ». C’est faire voir
comment un phénomène est né et comment il est ce qu’il est. L’explication
consiste à clarifier les relations entre des phénomènes et à déterminer pourquoi ou
dans quelles conditions tels phénomènes ou tels événements se produisent.
1.1.6. 2. Les modes d’investigation
Les modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes de
recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes
d’investigation: l’approche quantitative, l’approche qualitative et l’approche
mixte.
1) L’approche quantitative
Cette approche vise à recueillir des données observables et quantifiables.
Ce type de recherche consiste à décrire, à expliquer, à contrôler et à prédire en se
fondant sur l’observation de faits et événements « positifs », c’est-à-dire existant
indépendamment du chercheur, des faits objectifs.

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Cette méthode s’appuie sur des instruments ou techniques de recherche


quantitatives de collecte de données dont en principe la fidélité et la validité sont
assurées. Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses
descriptives, des tableaux et graphiques, des analyses statistiques de recherche de
liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation ou d’association,
etc.
Exemple :
- « La consommation des ménages croît avec le revenu » ;
Cette proposition contient les concepts « consommation des ménages », « revenu
» et le lien entre les deux est exprimé par les mots « croît avec ».
Pour rapprocher les propositions théoriques de la réalité, ou pour confronter
les hypothèses à l'observation, il faut opérationnaliser les concepts, c'est-à-dire
établir une relation systématique entre les concepts et la réalité observable, au
moyen d'indicateurs. On peut définir les indicateurs comme des « signes,
comportements ou réactions directement observables par lesquels on repère au
niveau de la réalité les dimensions d'un concept »
Opérationnaliser un concept, c'est donc lui associer un ou plusieurs
indicateurs qui permettront de distinguer avec exactitude les variations observées
dans la réalité par rapport au concept. Distinguer les variations, cela veut dire
mesurer : l'opérationnalisation d'un concept conduit donc à la mesure.
2) L’approche qualitative
Dans l’approche qualitative, le chercheur part d’une situation concrète
comportant un phénomène particulier qu’il ambitionne de comprendre et non de
démontrer, de prouver ou de contrôler. Il veut donner sens au phénomène à travers
ou au-delà de l’observation, de la description de l’interprétation et de
l’appréciation du contexte et du phénomène tel qu’il se présente.
Cette méthode recourt à des techniques de recherche qualitatives pour
étudier des faits particuliers (études de cas, observation, entretiens semi-structurés
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ou non-structurés, etc.). Le mode qualitatif fournit des données de contenu, et non


des données chiffrées.
3) L’approche mixte
Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au
chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du
mode qualitatif. Cette conduite aide à maitriser le phénomène dans „toutes‟ ses
dimensions.
Les deux approches ne s’opposent donc pas. Elles se complètent:
L’approche qualitative, par observation, par entretien, par protocoles (etc.…)
permet de récolter énormément d’informations. Certaines d’entre elles n’étaient
pas attendues. Elles font progresser la recherche. Cependant la durée d’une
enquête qualitative limite son recours à des sujets de recherche pour lesquelles on
dispose de peu d’informations. L’enquête qualitative sera choisie dans une phase
exploratoire d’un nouveau sujet de recherche. Elle permet de développer une
théorie et relève donc d’un processus inductif. Cependant ce qui fait la force de
l’approche quantitative (profondeur des entretiens) est source de faiblesses (durée
de l’entretien) : on ne peut interroger qu’une faible partie des individus. La validité
externe de la recherche est questionnable.
L’approche quantitative repose sur un corpus théorique qui permet de poser
des hypothèses. La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en
conduisant une enquête par questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger
un beaucoup plus grand nombre d’individus. Mais le format de l’enquête ne
permet de recueillir que les informations relatives aux questions.
1.1.6. 3. Caractéristiques d’une Recherche Scientifique
- Elle est objective : dépourvue de préjugés indépendants des intérêts ;
- Elle est originale : une nouveauté pas une copie des autres ;
- Elle est systématique : n’est pas hasard mais utilise de méthode et
technique scientifique connues.

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1.1.6. 4. Types de Recherche


Il existe deux principaux types de recherche : la recherche fondamentale et
la recherche appliquée.
1.1.6.4.1. Recherche fondamentale

C’est l’ensemble des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris


essentiellement en vue d'acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements
de phénomènes ou de faits observables, sans qu'aucune application ou utilisation
pratiques ne soient directement prévues.

Elle vise à augmenter la base des connaissances d’une discipline


uniquement à des fins cognitives. Une part de ces connaissances pourrait être mise
en application ultérieurement.
Exemple :
- les lois de l’apprentissage,
- effet de la chaleur sur la microcirculation du tissu musculaire et conjonctival
1.1.6.4.2. Recherche appliquée

La recherche appliquée consiste également en des travaux originaux


entrepris en vue d’acquérir des connaissances nouvelles. Cependant, elle est
surtout dirigée vers un but ou un objectif pratique déterminé.

Elle a pour objet la découverte des connaissances nouvelles qui utilisent


pour se développer les progrès des sciences fondamentales.
Elle se compose de plusieurs sous types de recherche dont :
1.1.6.4.2.1.Recherche opérationnelle
La recherche opérationnelle est un processus d’analyse scientifique des
phénomènes d’organisation afin d’obtenir des résultats optimisés. Elle est une
approche systémique de résolution de problème.
Son but est de permettre aux décideurs de choisir parmi plusieurs solutions celle
qui garantit la meilleure efficience et efficacité.
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1.1.6.4.2.2. Recherche épidémiologique


C’est une étude menée sur une population déterminée durant une période
précise en vue de rechercher des informations sur une maladie ou un phénomène
morbide. Elle vise à décrire les caractéristiques statistiques de la maladie ou du
phénomène, son mode de distribution, la chaîne épidémiologique et les mesures
prophylactiques.
1.1.6.4.2.3. Recherche développement
C’est un ensemble de travaux ayant pour objet la découverte des
connaissances applicables à la croissance et à l’organisation harmonieuse d’une
communauté, d’un pays.
1) Recherche industrielle: la recherche planifiée ou des enquêtes critiques
visant à acquérir de nouvelles connaissances et aptitudes en vue de mettre
au point de nouveaux produits, procédés ou services, ou d'entraîner une
amélioration notable de produits, procédés ou services existants. Elle
comprend la création de composants de systèmes complexes, nécessaire à
la recherche industrielle, notamment pour la validation de technologies
génériques, à l'exclusion des prototypes. Cette forme de recherche repose
sur la créativité et l’innovation.
2) Développement expérimental: l'acquisition, l'association, la mise en
forme et l'utilisation de connaissances et de techniques scientifiques,
technologiques, commerciales et autres existantes en vue de produire des
projets, des dispositifs ou des dessins pour la conception de produits, de
procédés ou de services nouveaux, modifiés ou améliorés. Il peut s'agir
notamment d'autres activités visant la définition théorique et la
planification de produits, de procédés ou de services nouveaux, ainsi que la
consignation des informations qui s'y rapportent. Ces activités peuvent
porter sur la production d'ébauches, de dessins, de plans et d'autres
documents, à condition qu'ils ne soient pas destinés à un usage commercial.

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La création de prototypes et de projets pilotes commercialement


exploitables relève également du développement expérimental lorsque le
prototype est nécessairement le produit fini commercial et lorsqu'il est trop
onéreux à produire pour être utilisé uniquement à des fins de démonstration et de
validation.

Le développement expérimental ne comprend pas les modifications de


routine ou périodiques apportées à des produits, lignes de production, procédés de
fabrication, services existants et autres opérations en cours, même si ces
modifications peuvent représenter des améliorations.

1.1.6.4.2.4. Recherche-action
C’est un processus qui met en relation chercheurs et acteurs qui aboutit à
l’instauration d’un va et vient entre l’analyse et l’action. Son but est d’apporter
une solution à un problème posé par les intéressés eux-mêmes et non par
l’expertise des chercheurs extérieurs au problème.
Exemple : comportements des agents de santé par rapport à l’accueil
1.1.7. Exigences de la recherche
a) La lecture : Le chercheur doit posséder un esprit analytique et critique,
ainsi qu’une méthode de lecture éprouvée. Les textes sont souvent
techniques et difficiles : impossibles de les comprendre sans une
préparation adéquate. D’autre part, le chercheur doit être prompt à repérer
l’essentiel et, tout en sondant sans cesse la valeur de ce qu’il lit, ne jamais
se perdre dans les détails accessoires. Une lecture analytique et critique
fournira des notes aux Références précises, des résumés concis et nuancé,
des jugements de valeur ; le tout, selon une méthode suivie et utilisable. Le
lecteur avisé fait une référence complète et précise dès la première lecture
d’un document.

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C’est dans les bibliothèques que le chercheur trouvera bon nombre des
matériaux nécessaires à la préparation de son sujet de travail. Là se trouve les
sources de sa documentation C’est dire qu’il doit savoir consulter les
catalogues, les index, les répertoires et les autres guides du bibliothécaire, afin
d’y trouver sans perte de temps les ouvrages utiles.

b) Consultation : la consultation en recherche scientifique c’est la recherche


d’informations dans un ouvrage, un logiciel, au près d’une personne,…

c) La rédaction :

Nous dirons en son lieu, quand il sera question de la rédaction du travail,


les qualités qui doivent caractériser ce genre d’écrit. Qu’il suffise de rappeler ici
que le candidat doit savoir avant tout s’exprimer avec correction et clarté, sobriété
et précision.
1.2. Qualités du Chercheur
L’étudiant ambitionne d’une haute compétence. S’il veut atteindre son
idéal, il doit développer en lui les qualités essentielles du véritable savant : le
sens critique, l’expression précise et le soin constant de la vérification, le souci
de la beauté et de la perfection.

a) Le sens critique
Sans tomber dans le cynisme ni dans la critique amère, il doit désormais
faire preuve de discernement et apprécier avec justesse la valeur d’un homme,
reconnaître l’université à laquelle il se rattache, le classer parmi ses pairs, porter
sur sa doctrine et sur son œuvre un jugement nuancé, marqué de maturité
intellectuelle. Ce sens critique est le premier critère de la compétence.
b) La précision
Le chercheur fuira comme la peste les expressions vagues, à-peu-près
fatal à toute science, les généralités banales et insignifiantes. Lubamba

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Kibambe Langay estime que’ « Une science sans précision n’a l’apparence
de la lumière que dans le monde obscur des ignorants ».

c) La vérification
Tout autant que des généralisations hâtives, le scientifique aura horreur
des affirmations gratuites. Il n’oubliera pas que la science moderne exige
constamment des preuves ; aussi aura-t-il toujours à donner ses références.

d) Le souci de l’à-propos
Son désir de beauté rendra l’étudiant observateur scrupuleux des règles de
la méthodologie. Dans la présentation de son travail, il bannira toute originalité
de mauvaise loi, par laquelle d’aucuns tentent parfois de remplacer l’originalité
de la pensée. Il évitera aussi toute extravagance ou puérilité ostentatoire.
e) Le désir de perfection
Le souci de perfection ne doit pas immobiliser le scientifique dans une
impuissance stérile. La hantise d’un idéal élevé ne doit pas le paralyser. Il faut
produire quand le temps est venu et se résigner à l’inévitable imperfection. La
bonne formule, c’est de faire tout son possible présentement, quitte à conserver
l’espoir de faire mieux la prochaine fois.

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CHAPITRE DEUX

RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Toutes recherche scientifique exige le maniement des certains outils ou
instruments de travail. Certains sont d’ordre littéraire, institutionnel, et
archéologique.

2. 1. La recherche documentaire
On ne se documente pas au hasard mais en fonction d’une recherche. Sans
cette référence constante, on risque de s’égarer sur de fausses pistes ou dans des
démarches de documentation tout à fait inutiles. Dans cette perspective, la
recherche documentaire se présente comme une méthode de collecte et de
vérification de données ; elle vise l’accès aux sources pertinentes, écrites ou non,
et à ce titre elle fait partie intégrante de l’heuristique de la recherche. Elle ouvre
souvent la voie à l’utilisation d’autres techniques d’investigation avec lesquelles
elle se trouve régulièrement en relation complémentaire (observation, enquête,
analyse de contenu, recherche-action).
2.1.1. Recherche de la documentation sur le thème ou sujet choisi

Le sujet étant choisi, il faudra alors faire le tour de la documentation dans


les bibliothèques universitaires, dans les bibliothèques privées ou personnelles des
professeurs, dans les bibliothèques publiques. A l’intérêt en naviguant avec les
mots-clés de votre sujet dans les services ou entreprises concernées. Il faut aussi
prendre des contacts préliminaires avec le terrain sur lequel vous aller travailler
entreprisse, service, zone rurale, quartier ou commune de la ville… pour cela,
il faudra s’organiser pour prendre note de tout ce que vous lisez ou observez dans
le cadre de votre travail de recherche avec références précises de personnes et des
documents consultes.

2.1.2. Dictionnaire
- C’est un livre qui explique le sens des mots d’une langue ;

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- C’est un recueil de mots d’expressions d’une langue, présentés dans un


ordre convenu et destiné à apporter une information ;
- C’est un recueil de mots classés par ordre alphabétique et accompagnés
d’une traduction ou d’une définition.
- C’est un recueil de mots d’une langue ranges par ordre alphabétique ou
par ordre matières et Suivis de leurs définitions.
- par extension, on parle d’un dictionnaire vivant pour désigner une
personne qui sait tout : une encyclopédie ; L’usage ou la consultions facile
du dictionnaire nécessite la maîtrise préalable de l’alphabet ainsi que
l’orthographe du mot cherche.

2.1.3. l’Encyclopédie
- une encyclopédie est un ouvrage ou l’on traite de toutes les sciences et de
tous les arts ;
C’est un ouvrage qui fait le tour de connaissance dans tous les domaines
par article range dans un ordre alphabétique.

C’est ouvrage dans lequel sont exposées les connaissances humaines


(encyclopédie générale, thématique, spécialisée).

- par extension : une encyclopédie vivante est une personne aux


connaissances extrêmement étendues et variées.

2.1.4. Atlas
Désigne l’ensemble ordonné, constitué exclusivement ou principalement de
cartes géographiques historiques, etc. c’est aussi un ensemble montagneux de
l’Afrique du nord. Il est formé de plusieurs chaînes. En mythologie grecque il
s’agit d’un Géant révolté contre les dieux, condamné par Zeus à soutenir sur ses
épaules la voûte du ciel.

2.1.5. L’ouvrage
- un ouvrage est une production littéraire ;
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- c’est un texte scientifique ou littéraire (un écrit ou une) ;


- c’est le résultat produit par une investigation (travail) scientifique.
2.1.5. La bibliothèque
On appelle bibliothèque, toute collection organisée de livres, de
périodiques ou de n’ importe quel document audiovisuel ou graphique servant à
des fins d’information, d’éducation, de recherche ou de distraction. Pour la
recherche documentaire, il y a lieu de distinguer diverses catégories de
bibliothèques en fonction des besoins et des services rendus:
C’est une collection des livres, des manuscrits et le lieu où ils sont rangent.
Elle est aussi un meuble à tablettes servant à ranger les livres.
Par extension : une bibliothèque vivante est un homme très savant. La
bibliothèque est un cadre propice à la lecture. Elle est, à la fois, source
d’information et instrument de travail nécessaire à la disposition du professeur,
d’étudiant et de la recherche.
L’étudiant doit consacrer une bonne partie de son temps à la lecture qui
permettra la compréhension du monde qui nous entoure. La lecture n’est pas
seulement une curiosité scientifique, mais, bien plus, elle permet d’assimiler de
nouvelles connaissance, analyser les événements et d’épanouir l’imagination.
C’est pourquoi nous disons avec l’écrivain anglais sir Richard STEELE cité par
NDINDIR SENKAY que «la lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps ».
Dans la bibliothèque, on trouve un éventail des documents scientifiques. Ils
permettent d’informer, d’observer et de critiquer, avec objectivité ; les
découvertes récentes et des méthodes nouvelles.
Certains étudiants, malheureusement, terminent l’année voire leurs
études sans avoir consulté un seul ouvrage à la bibliothèque soit par incapacité
d’y trouver la documentation nécessaire soit par manque informations suffisantes
sur l’usage de la bibliothèque (comment retirer un ouvrage ou comment faire une
référence à un ouvrage). Toutes ces raisons ont fait qu’on organise un programme

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ou un cours ou un séminaire de méthodologie de recherche scientifique à


l’intention de tous les étudiants des promotions de recrutements.
2.1.5. 1. La classification de Dewey
Pour faciliter le placement des livres et permettre aux lecteurs de repérer
facilement les ouvrages ; une classification des ouvrages en rayons se présente
comme suit :
- de 000 : les généralités ;
- 100 : Philosophie et psychologie ;
- 200 : Sciences religieuses ;
- 300 : Sciences sociales ;
- 400 : langues ;
- 500 : les sciences naturelles ;
- 600 : technologie et sciences appliquée ;
- 700 : arts, beaux-arts et arts décoratifs ;
- 800 : littérature et techniques d’écriture ;
- 900 : géographie et histoire
2.1.5.2. Types de bibliothèques
- Les bibliothèques de lecture publique : les bibliothèques publiques sont
celles qui desservent une collectivité ou une région. Moyennant une
cotisation minimale, elles mettent à la disposition du public un ensemble
de documents couvrant un très grand nombre de domaines pouvant
répondre aux besoins les plus variés. Ce sont les bibliothèques locales
(communales), principales agglomérations ou fédérations de communes),
centrales (provinciales, régionales ou communautaires), itinérantes,
spéciales (pour les personnes qui ne peuvent fréquenter les autres
bibliothèques publiques) ou libres (paroissiales) qui sont reconnues par les
Communautés.
- les centres de documentation et les bibliothèques spécialisées : Les
bibliothèques spécialisées relèvent d’une association ou d’une organisation
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publique ou privée et leurs collections concernent une discipline bien


déterminée. Il s’agit des bibliothèques administratives (ou de
ministères), des bibliothèques ecclésiastiques (diocésaines, monastiques,
abbatiales), des bibliothèques d’entreprises, des bibliothèques de
recherche, et des bibliothèques de sociétés savantes.
- Les bibliothèques scientifiques et les bibliothèques d’institutions
d’enseignement supérieur ou universitaire,
Les bibliothèques scientifiques : sont des bibliothèques d’érudition
non spécialisées orientées vers la recherche scientifique en général ou vers
des secteurs de connaissance ou de spécialisation plus particuliers. Par
certains de ses aspects et par l’étendue de ses fonds, la Bibliothèque Royale
appartient également à cette catégorie.
Les bibliothèques universitaires ou d’établissement
d’enseignement : sont les bibliothèques rattachées à un établissement
d’enseignement supérieur universitaire ou autre. Elles servent
premièrement les membres de leur institution (professeurs et étudiants),
mais sont très souvent ouvertes au public. Elles ont un caractère scientifique
ou d’érudition, sans être toutefois limitées à un seul domaine.
- les bibliothèques nationales.
2.1.6. Internet
L’internet est un réseau informatique qui relie des ordinateurs du monde
entier entre eux et qui leur permet d’échanger des informations. C’est un réseau
international de communication entre utilisateurs d’ordinateurs. C’est un véritable
gestionnaire de l’informatique scientifique. Il est constitué d’un ensemble des
réseaux interconnectés à partir des ordinateurs. C’est le réseau de réseaux. En
effet les données sont transmises par l’intermédiaire de lignes téléphoniques, de
câbles ou de satellites. Pour communiquer entre eux, les ordinateurs connectés à

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Internet utilisent un langage commun (nommé protocole) et sont équipés de


logiciels (ou programmes) permettant l’échange de données.
2.2. Les principales étapes du processus de recherche
Nécessité de procéder par étapes, chacune précisant la précédente pour structurer
le raisonnement
- La question de départ
- L’exploration
- La problématique et l’hypothèse
- La construction du dispositif d’observation
- L’observation ou recueil de données
- L’analyse des données
- Discussion
2.3. Définition et caractéristiques générales du mémoire de fin d’études
Le mémoire de fin d’études (MFE) est un ensemble de travaux théoriques
et pratiques, considérés et articulés comme un tout, par lequel l’étudiant, seul
ou en équipe, s’attache à identifier, investiguer et comprendre, énoncer et
médiatiser, et enfin évaluer et compléter (par un article) un ou plusieurs
problèmes de communication sociale appliquée.

- Sur le plan théorique, l’étudiant doit faire la preuve qu’il maîtrise des
méthodes pertinentes et adaptées à son projet, utilisées dans la
communauté scientifique d’aujourd’hui, quelles que soient les disciplines.
De façon générale, il fait la preuve de sa capacité à user de l’esprit critique
positif qui caractérise l’intellectuel.
- Des points de vue tant scientifiques que professionnels, l’étudiant
prendra en considération la problématique intellectuelle de son temps : soit
qu’il s’inscrive dans son mouvement, soit qu’il juge meilleur et
possible de la contester ou de la dépasser.

Typologie des Mémoires :

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- rapport de stage : rendre compte d’un stage et de la mission confiée au


stagiaire
- Mémoire de projet professionnel : il est question de réaliser un projet
professionnel mobilisant les connaissances acquises dans un ou plusieurs
cours
- Mémoire de projet d’intégration : réaliser un projet transversal
mobilisant les connaissances dans plusieurs cours.
- Mémoire de recherche : il s’agit de réaliser un travail personnel lié à un
projet de recherche conceptuel

2.3.1. Caractéristiques d’un travail scientifique


Un travail scientifique rassemble de nouvelles connaissances ou des
données venant des premières sources. Il peut aussi porter sur un travail déjà mené
dont les investigations s’effectuent sur un nouveau champ ou le même, avec un
objectif bien déterminé. La recherche se caractérise par son originalité, sa
systématisation des investigations, son objectif et sa forme logique.

1) Originalité : L’originalité est la marque qui permet de distinguer


une recherche d’une autre. Quoique l’on amorce le sujet dans le
même domaine, chacun aura son aspect spécifique pour sa recherche.
L’originalité différencie une recherche des recherches précédentes.
La recherche de l’originalité marque le progrès dans le domaine de
recherche scientifique.
2) investigation systématique : La recherche scientifique est
systématique, c'est-à-dire que le chercheur ne néglige aucun aspect
pendant les investigations ; toute source capable de lui fournir des
informations est bien considérée. La collecte des données ne se fait
pas de façon hasardeuse, plutôt par une descente sur terrain avec
l’appui d’une technique appropriée. Les données sont soigneusement

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enregistrées et analysées avec exactitude, en faisant recourt aux


techniques approuvées.
3) Objectif : Une recherche scientifique ne s’amorce pas sans objectif.
Le chercheur vise à atteindre un aspect bien défini à l’issue de ses
investigations et de l’interprétation des résultats. Une recherche
lancée sans objectif est celle qui n’aboutira pas à une conclusion car
celle-ci tient compte de l’orientation de départ que s’était donnée
l’investigateur. Amorcer une recherche sans objectif, c’est comme
débuter une course sans savoir le point d’arrivée ; autrement dit, une
manière de perdre du temps.
4) Logique : La recherche scientifique se mène dans le respect de la
chronologie des investigations. Le chercheur respecte l’ordre bien
déterminé, de la conception du sujet à la conclusion, selon qu’on est
dans tel ou tel domaine. Il n’enjambe aucune étape. Le chercheur
développe l’esprit d’honnêteté scientifique qui le guide dans sa
démarche pour rechercher la vérité. Il doit tenir à la rigueur, c'est-à-
dire, la constitution du questionnaire, en respectant toutes les étapes,
lors de la collecte des données. Que ce soit par questionnaire ou par
autre technique, le chercheur doit rester fidèle et garder pour ainsi
dire les données telles qu’elles sont collectées.

Pour développer la recherche scientifique, le chercheur doit être honnête


lors de cet exercice car un sujet peut faire l’objet des vérifications constantes.
Pour ce faire, il évitera tout facteur susceptible de fausser les résultats ; il évitera
des préjugés, de sentiment personnel, il ne devra pas chercher à persuader mais à
prouver par des démonstrations l’authenticité des résultats. En plus, toutes les
sources seront signalées.

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Paul N’DA (2002, p.15) parlant en termes de la recherche scientifique,


stipule qu’elle est avant tout un processus, une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre et d’obtenir des réponses
précises à partir des investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est
systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances.

2.4. Les variables


2.4.1. Définition de variable
On appelle variable tout ce qui varie dans un système expérimental ou
d’observation particulière. Le concept s’applique donc à tout élément discernable
du système qui prend plusieurs états différents. Sockeel et Anceaux (2008)
définissent la variable comme étant « une dimension caractéristique de notre
environnement physique ou social, une dimension d’un ou de plusieurs
comportements, dont les manifestations peuvent être classées en catégories ou
mesurées et prendre plusieurs valeurs ou états différents ».

2.4.2. Les variables indépendantes et les variables dépendantes


On définit aussi les variables suivant la relation qui existe entre les variables.
En effet, on a souvent besoin de connaître la manière dont une variable est liée à
une autre ou à d’autres variables. C’est ce que les statisticiens appellent la
régression.
Ainsi, un chercheur qui veut étudier la liaison entre deux variables est
obligé de faire varier une variable, pour observer le résultat qu’entraîne cette
variation sur l’autre variable.
La variable dépendante (ou variable effet, ou encore variable de réponse),
c’est ce que l’expérimentateur mesure ; c’est ce qu’il observe.
La variable dépendante est reliée à un aspect de comportement (facteur) que le
chercheur essaie, à travers l’expérience, d’influencer, de modifier, de manipuler,
et par là, de comprendre.

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N.B. : L’expérimentateur n’a aucun pouvoir sur la VD. Il se contente d’observer


ses variations en fonction des modifications des V.I choisies.
La variable dépendante est une réponse qui varie en fonction d’une variable
indépendante ou de plusieurs variables indépendantes. On pourrait alors dire que
: la variable indépendante agit sur, cause, détermine, provoque, entraîne la
variable dépendante.
2.4.3. Variables parasites et causes d’erreur
Par le biais des variables dépendantes et des variables indépendantes, on
isole les composantes d’un comportement ou d’un phénomène dont on veut
étudier les variations en fonction de certains facteurs de l’environnement ou de la
personnalité des sujets. On veut dans chaque -expérience s’assurer que les
éventuels changements de la variable dépendante seront attribuables aux
changements de degrés de variables indépendantes.

Voici quelques variables parasites susceptibles d’affecter la validité interne de la


recherche.

a) L ‘instrumentation:
Un système de mesure non fiable va produire des erreurs qui pourront, si elles
sont importantes, masquer les variations de la VD attribuables aux facteurs
expérimentaux.
- Les instruments mal conçus
- Les tâches répétées sur les mêmes sujets peuvent produire les effets
d‘apprentissage, de transfert ou d ‘interférence.
b) La nature et les propriétés du phénomène étudié
On peut faire l’hypothèse que la vitesse de lecture d’un mot dépend de la
longueur de ce mot. On sait aussi maintenant que la vitesse de perception d’un
mot dépend de sa fréquence dans la langue pariée et de sa nature.

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Si l’expérimentateur ne contrôle que la longueur des mots, les résultats


obtenus seront parasités par les effets de la fréquence et de la nature des mots.

Si un chercheur veut étudier le rendement des enseignants en émettant


l’hypothèse que le rendement de l’enseignant (VD) dépend de sa satisfaction
professionnelle (VI), il y a beaucoup de risque que ses résultats soient parasités
par le niveau de départ des apprenants, la qualification de l’enseignant, son
ancienneté, etc.

2.5. Le choix d’un sujet et de directeur de recherche


2.5.1 le choix d’un sujet de recherche
Le chercheur commence par laisser naître en lui une idée avec laquelle il
« jongle » pour orienter sa recherche. Liée peut lui venir d’une observation, de ses
expériences personnelles dans la vie courante ou dans la vie professionnelle, ou
des écrits se rapportant au domaine d’étude, ou d’une insatisfaction par rapport à
ce domaine particulier. La connaissance des travaux existants lui permet de savoir
si une recherche est envisageable dans le domaine et peut lui suggérer le type de
question à poser et le sujet précis à étudier empiriquement.

Il n’y a pas de thèmes de recherche bons ou mauvais dans l’absolu. Mais quelques
critères peuvent vous aider à juger si le thème retenu est bon ou mauvais. En voici
quelques conditions ou critères

- Le thème doit répondre à vos intérêts et compétences, avez-vous des choses


à dire sur ce thème le sujet peut être proposé par vous-même ou par votre
directeur de cherche ;

- Avez-vous de la documentation récente dans ce domaine ?

- Votre sujet entre - t-il dans le champ d’intérêt et de compétences de votre


Directeur de recherche,

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- Votre sujet est-il abordable scientifiquement selon vos capacités


scientifiques et méthodologiques.

- votre sujet n’a pas encore été traite par d’autres chercheurs ?

- Avez-vous les temps, les moyens matériels et financiers nécessaires ?

- Le sujet doit être formulé avec précision et concision pour éviter des
situations d’ambiguïté ou d’équivoque. D’où il faudra :

- Eviter des sujets larges tels que « les pays pétroliers », « le cuivre dans le
monde », « la crise en RDC », « la mondialisation aujourd’hui », etc.

- éviter des titres entonnoirs c’est-a dire des sujet formulés avec 3 ou 4 sous
titres hiérarchisés ; tels que « le problème du sous-développement ; le cas
de l’Afrique, cuivre en RDC et à Likasi » ;

- Les sujets bipolaires sont souvent difficiles à traiter par exemple « la


gestion des entreprises en RDC et au CANADA ». Mais un titre qui portée
sur les relations entre deux pôles n’est pas un titre bipolaire exemple « les
relations entre le président de la république démocratiques du Congo et
l’assemblée Nationales en 1960 et 1965 » Le sujet de recherche doit être
délimité dans le temps dans l’espace et même sur le plan conceptuel. En
effet toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de
la réalité au plan spatial et temporel.

2.5.2. Le choix du directeur de recherche


Votre directeur entretient-il de bonne relations sociales avec des étudiants
a-t-il l’habitude de lire régulièrement les travaux Est-il disponible avez-vous
d’autres lecteurs intéressés en dehors du directeur ?

Le succès de la recherche peut dépendre de considérations qui interviennent


dans le choix du sujet d’étude. L’étudiant doit tenir compte de l’intérêt qu’il porte
au sujet. Il pourra d’autant plus investir dans cette recherche qu’il est captivé par
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le sujet. Il doit s’enquérir des travaux antérieurs sur le sujet ainsi que de la
faisabilité du sujet. Cette faisabilité se fonde sur un ensemble d’exigences des
pratiques scientifiques homologuées ainsi que les contraintes qui y sont attachées
(disponibilité des instruments, compétences intellectuelles, accessibilité des
données, temps, espace, contraintes budgétaires, contraintes administratives,
disponibilité de directeur de recherche…).

En ce qui concerne le directeur, est choisi en raison de ses compétences par


rapport au sujet qu’on veut étudier; il devra être le spécialiste le plus indiqué en
la matière pour aider à conduire à bon port la recherche à entreprendre. On peut,
secondairement tenir compte de sa disponibilité, son caractère… Il faut toutefois
retenir que le directeur de recherche n’est pas un auteur du travail, il n’est pas
disponible en permanence, ni par sa présence, ni par son intérêt, il n’a pas pour
rôle de tout vérifier.

2.5.3. Formulation d’un sujet de recherche scientifique


Un sujet de recherche doit répondre à la loi de cause à effet, et doit avoir trois
parties systématiques;

- La variable indépendante ; ici l’étudiant doit définir un facteur qu’il aura


testé son effet sur les autres ou un autre facteur.
- La variable dépendante ; l’étudiant doit déterminer les facteurs subissant
l’effet, de la variables indépendantes
- La cible ; c’est l’endroit où la recherche sera effectivement menée.

Exemples :

NORMES ARCHITECTURALES ET ETAT DE LIEU DES LATRINES DANS


LES ECOLES DE LA COMMUNE DE LIKASI

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CARACTERISATION PHYSICO-MECANIQUE DE BRIQUE CUITE DE


(14X14X28 Cm), ET FORMATION DES BRIQUETIERS DANS LA
COMMUNE DE PANDA A LIKASI

Par : Eric KABULO MWANABUTE,

2.5. Stratégies et méthodes pour réussir ses études à l’enseignement supérieur et


universitaire
2.5.1. Engagement Académique et autorégulation
L'autorégulation et l'engagement explicitent les processus liés à
l'apprentissage pour comprendre le fonctionnement des apprenants et leurs
performances académiques. De ce fait, ils rendent compte des efforts des
individus pour prendre une part active à leur apprentissage, ils estiment la qualité
des processus mis en œuvre et la quantité d'énergie investie. Comme il a été noté
plus haut, l'entrelacs de l'autorégulation et de l'engagement doit être desserré pour
poser un cadre théorique ouvert et pertinent servant l'analyse de la problématique
proposée.

2.5.2. L’apprentissage académique autorégulé


La définition de l'apprentissage autorégulé mélange des processus
spécifiques qui diffèrent suivant l'orientation théorique des chercheurs. Certains
chercheurs (Zimmerman, 1990) présentent l'apprenant autorégulé comme un
modèle d'étudiant autonome qui se reconnaît à sa manière d'approcher les tâches
académiques. Il a conscience de connaître tel ou tel fait, tel ou tel processus mais
il sait également reconnaître lorsque ce n'est pas le cas. Il recherche de manière
proactive les informations dont il a besoin et suit une liste d'étapes successives
pour réussir. Même confronté à un environnement défavorable, il sait trouver
les moyens de sa réussite.

Un apprenant autorégulé considère les acquisitions comme un processus


systématique et contrôlable et il accepte la responsabilité de ses résultats. Les
étudiants qui s'autorégulent sont ainsi présentés comme un idéal d'étudiant
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autonome et persévérant. Il faut bien admettre qu'un tel étudiant est plus facile à
reconnaître qu'à trouver. Cette approche place les notions d'effort et d'autonomie
au cœur de l'apprentissage. Mais l'introduction de l'atteinte d'un but et la prise en
considération de la multiplicité des buts possibles en situation d'apprentissage,
chez soi, à la bibliothèque ou en classe, amènent à penser que
réguler son apprentissage pour atteindre un but peut prendre des formes assez
éloignées de l'idéal dressé plus haut (Boekaerts & Corno, 2005).

L'autorégulation se résume en une fonction de compensation et


une fonction d'amélioration. Compensation pour neutraliser les perturbations,
amélioration dans la recherche du chemin optimal qui mène au but fixé.
Cependant, la nature du but autorise à penser que cette autorégulation peut
déboucher sur un apprentissage inefficace et qu'une partie des stratégies mises en
œuvre peut l'être de manière relativement inconsciente. Pour remplir ces deux
fonctions, l'individu va utiliser tout un ensemble de stratégies, et les stratégies
cognitives n'y suffiront pas. Il conviendra de déployer simultanément des
ressources motivationnelles et des stratégies nécessaires à la protection des
actions et des intentions initiées pour ces ressources.

- La phase initiale est une phase préparatoire qui active un certain nombre de
représentations issues de trois ensembles distincts : la tâche à effectuer et
son contexte, les savoirs à la fois disciplinaires et métacognitifs possédés
par l'apprenant et les croyances motivationnelles. L’intégration de ces trois
ensembles peut aboutir à la définition de buts spécifiques. L'objet de ces
buts peut être orienté plutôt vers le bien-être ou plutôt vers l'acquisition de
connaissances. Un but orienté vers le bien-être entraînera probablement une
certaine inefficacité cognitive de l'apprentissage.
- La deuxième phase représente le cœur de l'apprentissage autorégulé,
lorsque l'apprenant entre dans des phases comportementales pour atteindre

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le ou les buts désirés. Engagé dans l'action, il s'efforce de la contrôler pour


atteindre son but. L'individu déploie un ensemble de stratégies
d'apprentissage, de contrôle de l'action, de son environnement et des
ressources disponibles. C'est une autorégulation au niveau situationnel, à
l'instant.
- La troisième phase concerne l'évaluation globale de l'écart entre le but
poursuivi en phase 2 et la réalité. Cette évaluation globale peut amener à
actualiser ses croyances ou ses connaissances, à interpréter différemment
le contexte.

2.2.3. L'engagement étudiant : comportements, cognition et émotions


L’engagement sera le médiateur des effets du processus motivationnel.
Toute la motivation du monde n'aurait que peu d'effet sur l'apprentissage si elle
ne se traduisait pas à un moment ou à un autre par un engagement dans un acte
d'apprentissage. Tout le soutien possible d'un enseignant n'aura que peu d'impact
s'il n’entraîne pas les étudiants à s'engager dans l'action d'apprentissage. Toutes
les expériences d'apprentissage seraient sans intérêt si elles n'amenaient pas à
choisir la bonne stratégie d'apprentissage ou du moins à s'écarter des mauvaises.
L'engagement est donc un concept unificateur, à trois composantes, sensible à la
perception des étudiants et médiateur entre la motivation et la réussite.

2.2.3.1. L'engagement cognitif


L’engagement cognitif se focalise sur l'investissement psychologique
de l'individu dans son apprentissage. Il souligne la qualité interne et
psychologique de cet investissement : l'investissement et les efforts sont dirigés
vers l'apprentissage, vers la compréhension et la maîtrise de connaissances, vers
les compétences que le travail académique est supposé promouvoir. L'implication
psychique vis-à-vis de ses cognitions et de leurs usages durant les épisodes
d'apprentissage va permettre à l'élève, puis à l'étudiant, de construire au fil
du temps une certaine capacité autorégulatrice de ses propres
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fonctionnements cognitifs en acte. Ainsi l'engagement cognitif se traduira-t-il


surtout par la qualité des stratégies cognitives utilisées durant l'exécution des
tâches.

2.2.3. 2. L’engagement comportemental


La définition de ce type d'engagement suit habituellement trois directions
(Fredricks et al., 2004). La première concerne les conduites positives comme le
respect des règles ou l'adhésion aux normes. La seconde concerne l'engagement
dans l'apprentissage et les tâches académiques, elle inclut les
comportements tels que les efforts, la persistance, la concentration ou l'attention.
La troisième voie porte sur la participation aux activités liées à l'institution
d'enseignement comme les conseils de classe ou d'administration, ou le bureau
des étudiants par exemple.

1.2.3. 3. Les efforts face aux distractions


Face à une tâche difficile, le choix d'une stratégie d'apprentissage
particulière permettra de s'orienter vers l'analyse des erreurs ou la recherche de
solutions nouvelles par exemple. L'autorégulation possède alors une fonction
d'amélioration. Cet indicateur de l'engagement cognitif est une réponse à la
difficulté des tâches proposées. Cependant, dans l'environnement académique
courant, la difficulté des tâches n'est pas le seul obstacle qui se présente : de
multiples motifs de distraction peuvent surgir et venir concurrencer les buts
d'apprentissage. Devant toutes les activités concurrentes à un instant donné, la
capacité à contrôler ses efforts et son attention pour repousser d'éventuelles
distractions ou pour persister devant une tâche inintéressante, peut avoir un impact
notable sur la performance. Le contrôle des efforts est une gestion de soi-même,
cette autorégulation possède alors une fonction compensatrice pour protéger son
engagement envers un but d'étude, même en présence de distractions. Les efforts
ainsi déployés se rapportent au souci de faire son travail et relèvent plus du

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comportement que de la cognition même si la frontière entre les deux formes


d'efforts est difficile à tracer.

2.2.3. 4. Le temps et l'environnement de travail


Au-delà du contrôle des efforts face aux distractions, l'engagement
comportemental peut se diriger vers la gestion et la régulation de son temps et de
son environnement. Il a alors pour objectif de faire décroître la probabilité d'être
détourné de son objectif et/ou accroître les ressources disponibles pour l'atteindre.
La gestion du temps implique la planification, l'usage d'un calendrier et la gestion
quotidienne de son propre temps d'études. Ceci n'inclut pas seulement la mise en
place de créneaux horaires pour l'étude, mais également l'usage effectif de ce
temps et une définition réaliste des objectifs. La gestion du temps varie en niveau,
depuis la planification d'un après-midi d'études, d'un week-end jusqu'à
l'organisation d'un semestre complet. La gestion de l'environnement d'étude fait
référence aux conditions dans lesquelles l'étudiant fait son travail de
classe. Idéalement, l'environnement de travail d'un étudiant doit être organisé,
calme et relativement libre de toutes distractions visuelles et auditives.

2.2.3. 5. L'apprentissage avec les pairs et la recherche d'aide


Finalement, l'engagement comportemental peut se tourner vers autrui. Le
dialogue avec ses pairs peut aider un étudiant à clarifier le contenu d'un cours et
atteindre des connaissances qu'il n'aurait pas pu atteindre seul. Rechercher cet
échange permet souvent d'obtenir le soutien des autres. Comme le montre la
revue de la littérature pour l'université de (Johnson & Johnson, 2002),
les efforts coopératifs, comparés à leurs formes compétitive ou individuelle, sont
liés à tout un pattern de résultats positifs : meilleur réussite, moins d'abandon,
apprentissage plus profond ou plus de soutien social perçu. Au niveau individuel,
le simple fait d'avoir à se confronter à des points de vue opposés au sien peut
amener l'étudiant à une certaine décentration ; ce conflit cognitif a toutes les

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chances d'amener au développement de nouvelles compétences ou à la remise en


cause de croyances erronées.

2.2.3.6. L’engagement émotionnel


L'engagement émotionnel fait référence aux réactions affectives des
étudiants en classe qui peuvent se manifester par de l'intérêt, de l'ennui, de la joie,
de la tristesse et de l'anxiété (Fredricks et al., 2004). Cet engagement peut être vu
comme les réactions émotionnelles à l'institution d'enseignement ou aux
personnes qui la composent, ou bien comme les réactions vis-à-vis des tâches
académiques ou des résultats obtenus.

Les processus d'autorégulation, omniprésents lorsqu'un étudiant est engagé


dans un apprentissage, s'appuient sur un va-et-vient constant entre monitoring et
contrôle. Ces allers-retours demandent une attention accrue vis-à-vis de soi-même
et de son environnement ; or le sentiment de contrôle, ou d'absence de contrôle,
éprouvé envers une situation donnée est une cause avérée d'émergence
d'émotions (Pekrun, Frenzel, Goetz, & Perry, 2007). De la sorte, cette vigilance
tend à faire naître des émotions parfois négatives comme la frustration de
constater que le contrôle exercé n'a pas permis d'atteindre le but poursuivi ou
l'anxiété de ne pouvoir exercer un contrôle suffisant pour atteindre l'objectif visé.
Ces affects brouillent le processus d'autorégulation et influencent négativement
un grand nombre de facteurs liés à la performance par le désengagement qu'ils
peuvent provoquer.

Parmi l'ensemble des émotions possibles, celles qui sont directement liées
au fonctionnement cognitif et à la performance académique sont qualifiées
d'émotion d'accomplissement (Pekrun et al., 2007). Elles se distinguent suivant
les circonstances durant lesquelles elles émergent : réalisation d'activités ou
obtention de résultats. L'excitation ou l'ennui sont des exemples d'émotions
relatives à une activité alors que la fierté ou la frustration sont des exemples

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d'émotions plutôt liées à des résultats. La dichotomie entre activités et résultats


représente l'objet sur lequel les émotions s'expriment. Ajouter à l'objet de ces
émotions leur valence et leur degré d'activation permet d'obtenir une taxonomie à
trois dimensions. Ainsi, les émotions liées aux activités ou aux résultats
peuvent être positives ou négatives ; ces émotions négatives ou positives
peuvent s'avérer activantes ou désactivantes.

Parmi les émotions négatives désactivantes, l'anxiété a fait l'objet de très


nombreuses recherches et influence de nombreux facteurs liés à la performance
(Zeidner, 2014). L'anxiété peut être envisagée à la fois comme un trait de la
personnalité ou comme un état transitoire. L'état d'anxiété transitoire apparaît en
réponse à des événements caractérisés par un sentiment subjectif de
tension, d'appréhension, de nervosité et d'inquiétude. Le trait de personnalité sera
alors la prédisposition d'une personne à percevoir les situations stressantes comme
potentiellement dangereuses et à y répondre avec un niveau d'anxiété
systématiquement faible ou élevé. L'anxiété peut être envisagée suivant deux
dimensions, une dimension émotionnelle et une dimension cognitive. La
dimension émotionnelle fait référence aux réactions physiologiques,
automatiques et immédiates. La dimension cognitive recouvre les conséquences
que la situation stressante engendre pour l'individu en termes cognitif notamment.

Dans l'environnement éducatif, de nombreux types d'anxiété peuvent être


évoqués : l'anxiété liée aux mathématiques, aux relations sociales, à la pratique du
sport ou d'une langue étrangère par exemple.

Cependant, la performance passant par des épisodes d'évaluation, il paraît


particulièrement pertinent de focaliser l'attention sur l'anxiété liée aux tests et aux
situations d'évaluation. Ce type d'anxiété est évoqué lorsqu'une personne estime
que ses capacités intellectuelles, motivationnelles ou sociales sont mises à
l'épreuve ou insuffisantes pour répondre aux exigences d'un test ou
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d'une situation d'évaluation. Du point de vue du modèle proposé par Pekrun et


al. (2007) c'est le couplage entre une valeur subjective élevée et un sentiment de
contrôle faible qui va expliquer le sentiment d'anxiété vis-à-vis de la situation
d'évaluation. Cette anxiété va engendrer des difficultés durant toutes les phases
du traitement de l'information, provoquer des interférences cognitives et des
pensées parasites aussi bien durant les évaluations que pendant le travail
préparatoire. Les ressources attentionnelles nécessaires à l'activité cognitive et à
sa régulation sont ainsi en partie préemptées par ces dysfonctionnements cognitifs
et ces pensées intrusives.

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CHAPITRE TROIS
REGLES ET PRÉSENTATION D’UN TRAVAIL
SCIENTIFIQUE
3 .1. Etapes Pratiques d’Élaboration d’un Travail Scientifique
3.1.1. Le choix et intérêt d’un sujet de recherche
Il faut amener le sujet, l’introduire, c’est-à-dire indiquer d’où il sort et
comment on en est venu à le choisir parmi tant d’autres du domaine de recherche.
Le chercheur évoque ensuite les motivations qui ont suscité son intérêt pour le
sujet. Toutefois, “son intérêt” doit conduire à l’intérêt “objectif du sujet”.

- Intérêt social du sujet : Il s’agit de montrer en quoi la recherche apporte


des réponses aux préoccupations des décideurs sociaux (directeurs), des
hommes politiques, des praticiens, etc.
- Intérêt scientifique du sujet : Le chercheur exprime la pertinence ou
portée scientifique du sujet en indiquant en quoi ce sujet s’inscrit dans les
préoccupations scientifiques d’autres chercheurs ou simplement a fait
l’objet de travaux de devanciers. On montre en quoi ce sujet contribuera à
l’avancement des connaissances. Le chercheur doit montrer que le sujet est
original et d’actualité, surtout sous l’angle abordé.

3.1.2. La revue de la littérature ou État de la question

Il est recommandé de vérifier les résultats de recherches antérieures ainsi


que toute la documentation sur la théorie qui pourraient se rapporter au thème ou
examen. L’exploration des travaux antérieurs sur le sujet d’étude peut amener le
chercheur à traduire facilement ses concepts en opérations concrètes et apporter
ainsi une garantie sur sa contribution réelle au progrès de la science dans son
domaine.

En effet, l’originalité d’un travail scientifique, sa contribution particulière


aux progrès des connaissances peut se situer à plusieurs niveaux d’intelligibilité.
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- soit au niveau de la nouveauté du thème retenu

- soit au niveau des particularités méthodologiques et techniques


envisagées,

- soit au niveau des nouvelles possibilités de généralisation offertes pour les


résultats escomptent. L’état de la question n’est pas à confondre avec un simple
alignement des opinions des auteurs sur un sujet donné. Il est plutôt une synthèse
critique des écrits existants sur deux plans : les considérations théoriques et les
résultats des recherches empiriques, antérieurs sur la question ou autres aspects
ou question connexes ou apparentes.

3.1.3 Problématique

La problématique est une étape essentielle dans le travail d’élaboration d’un


travail scientifique il n’y a pas de bon travail scientifique (TFC, TFE Mémoires
ou Thèse sans une bonne problématique. La problématique signifie problème à
résoudre par des procédés scientifique. Il s’agit d’un ensemble de questions
posées dans un domaine de la science, en vue d’une recherche des solutions. En
d’autres termes, la problématique est un ensemble d’idées qui spécifient la
position du problème suscité par le sujet d’étude.

En effet, après avoir choisi un thème, le chercheur doit être capable de


formuler un problème spécifique qui se prête à l’investigation scientifique. Le
chercheur doit s’assurer.

- Que le problème posé existe réellement

- Que ce problème mérite d’être étudie scientifiquement, c’est-à-dire qu’il


n’est pas une simple évidence

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- Que les concepts sont suffisamment clairs et peuvent être représentés par
des faits que l’on peut collecter par l’une ou l’autre technique de récolte des
données.

Une bonne problématique procède par « entonnoir » c’est-a dire du général


au particulier du global au local, du lointain au proche du monde au local…
(Par exemple : comment la question se pose dans le monde, en Afrique, En RDC
et enfin à Likasi ou dans telle autre commune.

La problématique doit déboucher naturellement sur un problème central


avec une ou quelques questions principales de votre problématique. Il faut
demander pourquoi avez-vous besoin de réaliser la présente recherche et de
connaitre ses résultats »

Il faut veiller à la relation, à l’adéquation sujet-problématique pour éviter


toute discrétion. Il faut noter cependant que la problématique évolue, murit
au fur et à mesure qu’avance l’élaboration du travail. La problématique
permet d’organiser le plan de travail.

3.1.4 Hypothèses de recherche

L’hypothèse est une réponse anticipée à la question posée qui fait l’objet de
la recherche ; l’hypothèse désigne une proposition relative à l’explication de
phénomènes naturels qui doit être vérifiée par les faits. (Dictionnaire le Robert
Méthodique).

On peut retenir que l’hypothèse est une série de réponses qui permettent de
prédire la vérité scientifique, vraisemblable au regard des questions soulevées par
la problématique et dont la recherche vérifie le bien-fondé ou mal fondé (shamba
Tshundolela sité par Katako M UNILU, 2006).

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La vérification d’une hypothèse consiste soit à la confirmer (accepte) ou


soit à l’infirmer (rejeter). Une hypothèse confirmée devient une loi scientifique
et dans le cas contraire, l’hypothèse est remise en question ou rejetée.

Une bonne hypothèse doit être adéquate par rapport aux objectifs et à la
question posée, vraisemblable et vérifiable (c’est à dire les données ou les faits à
récolter doivent permettre de la confirmer ou l’infirmer). Elle doit aussi tenir
compte des connaissances existantes sur la question.

Toutefois, formuler des hypothèses de travail fécondes demeure une tache


individuelle reposant sur l’expérience scientifique de chaque chercheur » esprit
inventif créatif ou l’intuition du chercheur joue un rôle déterminant faut lire
beaucoup mener quelques pré-enquêtes sur le sujet, discuter avec d’autres
chercheure et faire la synthèse soi-même dans un essai original de réponse
anticipée à soumettre à la vérification.

Dans sa présentation, l’hypothèse peut prendre l’une ou l’autre des formes


suivantes

Exemple en informatique :

- Question : qu’est ce qui serait à la base de baisse de production de cuivre


brut à la GCM ?
- Hypothèse proposition : la vétusté des machines serait à la base de la
baisse de production du cuivre brut à la GCM
Les hypothèses jouent un rôle capital dans tout travail de recherche
scientifique elles lancent et orientent toute investigation. Sans hypothèse la
recherche scientifique est impossible dans le processus de toute recherche
scientifique. Le chercheur doit veiller à l’adéquation à la cohérence entre « sujet
problématique hypothèse méthodologie recherche ».

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3.1.5. Les objectifs de recherche

La problématique à étudier doit être résumée avec clarté, précision et


concision par des objectifs de la recherche. Les objectifs sont des déclarations
affirmatives qui expliquent ce que le chercheur vise, cherche à atteindre. Ils
expriment l’intention générale du chercheur ou le but de la recherche et spécifient
les opérations ou actes que le chercheur devra poser pour atteindre les résultats
escomptés.

Les objectifs se formulent avec des verbes d’action pouvant conduire à des
observations, tels que: observer, étudier, décrire, définir, énumérer, vérifier,
identifier, construire, mesurer, évaluer, analyser, comparer.

3.1.6. Description du milieu, de la population, de l’échantillon


3.1.6.1. Le milieu

C’est défini l’espace et le lieu où l’étude doit se dérouler. Le chercheur délimite


dans l’espace, dans le temps et dans le domaine, la portée et l’étendue de l’étude
et en donne les raisons.

3.1.6.2. La population

C’est la collection d’individus ou ensembles d’unités élémentaires sur lesquels


l’étude est portée. Ces unités partage des caractéristiques communes.

3.1.6.3. L’échantillon

L’échantillonnage permet au chercheur de tirer des conclusions au


sujet d'un tout, en n’en examinant qu’une partie. Les chercheurs ne s'intéressent
pas à l'échantillon lui-même, mais à ce qu'il est possible d'apprendre à partir
de l'enquête et à la façon dont on peut appliquer cette information à
l'ensemble de la population. A la différence d’un recensement où tous les sujets
de

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la population sont « examinés », dans l’échantillonnage, une partie des sujets de


la population est étudiée. Plusieurs échantillons peuvent être constitués.
L’échantillon en lui-même n’est pas.

3.2. Techniques de Production des données


Alain REY définit, la technique comme « un ensemble de procédés
méthodiques, fondés sur les connaissances scientifiques, employés à la production
d’une œuvre ou à l’obtention d’un résultat déterminé ».

Kalunga Mawazo Bienvenu, et al., (2013, p.28) affirment que


généralement, l’on désigne par technique, l’ensemble d’outils, d’instruments et
des procédés mis en œuvre par le chercheur dans la collecte et l’analyse des
données devant le conduire à la découverte de la vérité par la confirmation ou
l’infirmation de ses hypothèses de départ. La technique, dit-on, est une pensée des
mains et des outils.

Pour certains auteurs, elle est un ensemble d’instruments, de procédés et


d’outils utilisés pour collecter, analyser et interpréter les données. Cette
production systématique d’informations est faite à l’aide des instruments choisis.

Il existe plusieurs techniques de production des données, notamment :

- les techniques documentaires : Comme indiqué plus haut, la recherche


documentaire se présente comme une technique de production et de
vérification de données ; elle vise l’accès aux sources pertinentes, écrites
ou non, et à ce titre elle fait partie intégrante de l’heuristique de la
recherche. Elle ouvre souvent la voie à l’utilisation d’autres techniques
d’investigation avec lesquelles elle se trouve régulièrement en relation
complémentaire (observation, enquête, analyse de contenu, recherche-
action).

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Elle consiste à produire les documents écrits, documents technologiques


(archéologiques…), documents iconographiques (dessins, images, peintures,
gravures) documents phonétiques ou audio-visuels ;

- Le questionnaire d’enquête : il ne s’improvise pas, c’est un instrument de


recherche qui doit respecter certaines règles pour son élaboration et revêtir
certaines qualités métrologiques (fidélité, validité).

Pour son élaboration : on part de la littérature existante et/ou de la près enquêtes


avec une question ouverte sur le problème a étudier, applique a quelques sujet, on
dépouiller les quelques protocoles pour identifier les variables ou le thème a
explorer ; autour de chaque thème ou variables retenue on formule une ou
quelques questions fermée ou ouvertes.il faut poser suffisamment des questions
pour explorer tous les aspects du problème a étudier. La consigne du questionnaire
doit être claire et compréhensibles pour les sujet enquêtes et le questionnaire
définit doit présenter les questions en évitant le regroupement par variable. Ce
regroupement se fera lors de l’analyse et interprétation du résultat.

• La forme des questions

La forme des questions dépend en partie de l’objet de l’enquête. Elle dépend aussi
du milieu dans lequel doit s’effectuer l’enquête afin d’aider les enquêtés à
s’exprimer sans les influencer. Enfin, on tiendra compte de leur caractère
opératoire, de leur facilité d’utilisation au niveau de l’administration du
questionnaire et au niveau de l’exploitation des réponses recueillies. On peut
cependant distinguer quelques grands types de questions valables pour n’importe
quelle sorte d’enquête.

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Question ouverte Question fermée Question à évaluation Question à éventail ou


ou dichotomique QCM

Estimez-vous utile Avez un système Utilisez-vous un Quelle marque


d’installer un réseau dans votre ordinateur ? d’ordinateur utilisez-
système intranet entreprise ? vous?
- Régulièrement
dans votre
• Oui - Lenovo
entreprise ? - Assez souvent
• Non - Toshiba
…………….. - Rarement
- Samsung
…………….. - Jamais
- Hp
……………..

- Autre

- La technique d’Interview ou d’entretien : c’est un procède


d’investigation scientifique utilisant un processus de communication
verbale pour recueillir des informations en relation avec le but fixe.il s’agit
de recueillir auprès des sujets enquêtes les informations susceptibles de
vérifier les hypothèses que s’est formulée le chercheur. L’Interview peut
revêtir plusieurs formes : interview libre ou structurée (clinique, sans guide
mais centre sur le but) interview dirigée ou structurée (avec un guide
d’entretien sus forme de questionnaire oral), interview de groupe (focus
group) ;

- La technique d’observation systématique d’un comportement (ou des


comportements), qu’on veut observer et quand il faut observer. Dans
certains cas on peut même utiliser des échelles d’observation ou des check
List ou l’on décrit le comportement a observé chez les sujets enquêtes (une
sorte de protocoles types).l’observation peut être aussi clinique c’est-à-dire

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sans retour aux procèdes instrumentaux comme les magnétophones, les


appareils photo ou autres moyens techniques.

- Internet comme source de données : étant une technologie qui relie


plusieurs pages web dans le monde, ces pages sont accessibles par tout le
monde grace au programme d’application comme les moteurs de
recherches : Google, Wikipedia, Wikibook, Bind,

Remarques : il Ya aussi la techniques d’observation participante ou le chercheur


se fait aussi lui-même sujet de l’enquete.il vit et se comporte comme ses sujets
d’enquêtes pour mieux les observer en tant que membre de leur communauté.

3.3. Les stratégies de vérification

La stratégie de vérification est le choix que l’on fait par rapport au nombre
de cas à utiliser et au type de recherche à réaliser pour assurer la vérification la
plus complète possible de l’hypothèse. Cette décision est importante dans la
mesure où la détermination de la nature de l’observation, le type d’information à
recueillir et le type de traitement de données à effectuer en dépendent. Dans le
cadre du cours nous pouvons citer quatre types de stratégie de vérification :

3.3.1. L’observation

Elle consiste à observer le fait et à découvrir « tous » les facteurs qui


le composent ou qui l’influence. Elle est pratiquée à l’aide des sens de perception
ou d’instruments spécifiques.

3.3.2. La stratégie expérimentale

C’est une observation provoquée dans laquelle le chercheur contrôle et


manipule à la fois la variable indépendante et la variable dépendante. Il peut
manipuler les facteurs d’intervention pour en déterminer les effets possibles sur
l’objet de l’intervention.

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3.3.3. L’enquête

Elle est l’une des stratégies les plus sollicitées dans les sciences sociales.
Dans cette stratégie, le chercheur ne contrôle aucune des variables en cause. En
général, l’enquête qui est une quête d’informations réalisée par interrogation
systématique de sujets d’une population déterminée favorise l’utilisation du
questionnaire, du sondage et de l’entretien. Cette stratégie permet de connaître des
ensembles statistiques.

3.3.4. L’étude de cas

Elle est fréquemment utilisée en sciences sociales. Ici, le chercheur n’agit


pas non plus sur les variables en cause; il cherche seulement à observer les
interrelations possibles entre ces variables. Au lieu de porter son investigation
sur un grand nombre de personnes ou de faits, il étudie un nombre limité de
cas considérés comme significatifs. L’objectif est de comprendre en profondeur
une situation sociale, un fait social, un groupe de personnes, un individu,
etc. Le chercheur peut décrire un cas unique (les décisions managériales de
changement de l’entreprise x), ou une étude à cas multiples (les décisions de
changement dans les entreprises japonaises). C’est une étude de description et
de compréhension d’un fait.

3.4. Règles et rédaction d’un travail scientifique


Apres le traitement des données, on doit passer à l’étape de la rédaction et
de la publication des résultats.

La première chose à faire est d’établir un plan de rédaction bien construit


et cohérent c’est- à- dire donnant l’impression d’un discours linéaire liant les idées
les unes aux autres d’un paragraphe à un autre dans un même chapitre, et d’un
chapitre à un autre dans l’ensemble du travail. On parle à ce propos du « fil
conducteur » du travail (ou de la thèse) qui est en fait l’idée directrice qui oriente

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tout le travail et qu’il ne faudrait pas perde de vue dans le développement des
idées.

Il faut bien numéroter dans un ordre logique les différents chapitres et sous
chapitres : pas de point « 1 » non suivi de « 2 », ou des « a » qui ne sont pas suivis
de « b », etc.

Lors de la rédaction d’un travail scientifique. Beaucoup d’idées fourmillent


dans la tête du chercheur, même quand il s’adonne à autre chose ou qu’il est en
promenade. Il faut prendre l’habitude de se promener avec de petites fiches en
papier bristol pour y noter des bonnes idées qui jaillissent spontanément en
rapport avec le travail en cours.

Quand on écrit le « manuscrit » ou le « tapuscrit » de son travail, voici


quelques conseils pratiques :

1. Ecrire lisiblement et proprement pour faciliter la relecture, les


photocopies et éviter les erreurs de frappe ;
2. Ecrire sur une seule face de la feuille pour permettre les découpages et
les collages éventuels ;
3. Laisser une large marge à gauche et à droite, en haut et en bas pour
permettre des ajouts ;
4. Eviter d’employer des sigles et abréviations fantaisistes ;
5. Employer le « nous » de majesté dans la rédaction du travail de TFC,
Mémoire ou Thèse par modestie car on devrait tenir compte du fait que
le travail a bénéficié d’autres apports extérieurs du rapporteur ou
encadreur et du directeur le pronom « je» ou « «moi » est réserve aux
maîtres :

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6. Employer le temps passé car la rédaction vient après la recherche


proprement dite dans les perspectives d’avenir le temps futur serait
indiqué :
7. Repartir le texte en paragraphes pour aérer le texte et surtout pour séparer
les idées les unes des autres :
8. Respecter la règle de coupure des mots au bout d’une ligne qui ne peut
se faire qu’entre deux syllabes d’un mot (par exemple : tam-bour et non
tambour) ;
9. Respecter les règles de ponctuation ;
10.Mettre entre guillemets ou trémas les mots étrangers ou les mots-clés
(exemple : « kibwisa pimpa»
11.Mettre les titres de section et chapitres en majuscules, ou avec
soulignement. Ou en gras.
Le style doit être clair, bien châtie et conforme au discours ou langage
scientifique : choix des termes appropries, concision des idées respect des règles
de la grammaire et de la composition. Il faut veiller aussi à l’orthographe correcte
des mots. Chaque science élabore son jargon (= langage et vocabulaire propres).

Quand on a consulté un auteur pour prendre (ou exploiter) certaines de ses


idées ou même quand on s’est inspire de ses idées, il faut en indiquer la source.
C’est l’honnêteté scientifique. Si l’on n’indique pas la source c’est du plagiat.

Les citations d’auteurs peuvent provenir de plusieurs sources dont il faut


indiquer la référence :

1) Citation puisée d’un ouvrage


Dans le cas d’une citation puisée d’un ouvrage, la référence à indiquer doit
mentionner :

- Le nom de l’auteur suivi d’une virgule ;

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- Son post nom ou prénom qui peut être abrégé juste par l’initiale, suivi d’un
point ;
- Le titre de l’ouvrage qui sera souligné et suivi d’une virgule ;
- La maison d’édition suivie d’une virgule ;
- Le lieu d’édition suivi d’une virgule ;
- L’année d’édition suivie d’une virgule ;
- La page d’où est tiré le passage cité.
Exemple : Pierre Merle, la démocratisation de l’enseignement, Ed. la
Découverte, Paris, 2009. P. 23. Ou (Pierre Merle, 2009, p23)

2) Citation puisée d’un article de revue


S’agissant d’une citation provenant d’un article publié dans un revue, on
reprendra les indications suivantes dans la présentation de la référence :
- Nom de l’auteur suivi d’une virgule ;
- Post nom ou prénom de l’auteur en entier ou abrégé suivi d’un point ;
- Le titre de l’article entre guillemets et suivi d’une virgule et de la
préposition latine in (qui signifie dans) ;
- Le nom de la revue qui sera souligné ou noté en italique et suivi d’une
virgule ;
- Les numéros du volume ou du cahier suivis d’une virgule ;
- L’année de publication suivie d’une virgule ;
- Le lieu de publication ;
- La page d’où est tiré le passage.
Exemple : Ilunga Bumute, « La Lecture au degré élémentaire : problèmes et
perspectives », dans cahier de psychologie, Presse Universitaire de Lubumbashi,
psycho, vol. III, n7, Lubumbashi pp.128

3) Citation venant d’une allocution non publiée :


Dans un tel cas, il suffira d’indiquer le nom et post nom et/ou prénom de
l’auteur de l’allocution et d’ajouter : la date, le lieu, l’occasion de la ladite
allocution, suivie de la mention : « inédit », celle-ci étant placée entre parenthèses.

Exemple : Emma Banuesize, Discours académique prononce à l’occasion de


l’ouverture de l’année académique 2019-2020 Institut Supérieur pédagogique et
Technique, nov. 2019
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4) Citation venant des propos recueillis à une occasion donnée :


Il arrive souvent qu’un chercheur soit amené à citer des propos recueillis
par lui lors d’un entretien avec un informateur. Même dans un tel cas, son statut
ainsi que le lieu, la date voire les circonstances s’imposent.

Exemple : Inspecteur Kasandro, Propos recueillis par nous lors de nos enquêtes
à la division provinciale de L’agriculture, Likasi, le 07 sept 2013

5) Citation venant d’autres sources : il faut indiquer :


- qui fait-on parler ?
- ou a-t-il dit ou écrit cela ?
- quand ?
6) Citation de seconde main.
Il arrive souvent qu’un lecteur sente la nécessité de citer un auteur qu’il n’a
cependant pas lu, mais dont il a pris connaissance des idées à partir d’un autre
auteur. Illustrons ceci par un exemple.

Exemple : Lubamba K., Cite par Ilunga Bumute, suivi de titre de l’ouvrage avec
référence complète et page.

7) Citation de données puisées de l’Internet.


- cas d’un ouvrage ou chapitre tiré d’un ouvrage :
Auteur (année). Titre de l’ouvrage. Pages consultées le. Adresse URL : http://

Auteur (année). »Titre du chapitre » dans titre de l’ouvrage. Page consultée le.

Adresse URL : http://

- Cas d’au article tiré d’une revue :


Auteur (année, mois). « Titre de l’article ». Revue, vol., n°

Pages consultées le.

Adresse URL : http://


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8) Citation d’une œuvre collective : si il s’agit de 2 ou 3 auteurs. On peut


citer tous les noms de préférence. Mais pour plus de 3 auteurs, on peut
donner le nom et post-nom ou prénom du 1er auteur suivis de la mention « et
al. » du latin alii= les auteurs.
9) Emploi de « idem.» : lorsqu’un auteur est cite une seconde fois sur une
même page ou avait déjà donne sa référence complète (idem=la même
chose)
10) Emploi de « ibidem.» : l’lorsqu’on cite un auteur pour le 3eme fois
on plus sur la même page du travail et pour la même page de la source.
11) Emploi de « op.cit. » : d’opus citetum qui signifie œuvre cite. Si on
a cité le même auteur pour d’autres ouvrages. op.cit, doit être précède par
les première mois du titre de l’œuvre. Pour les articles publiés dans une
revue on utilise « art.cit»ou « «loc.cit. » au lieu de op.cit.
12) Adopter un même système des références bibliographiques pour
l’ensemble du travail :
- Soit opérer dans le texte une numérotation continue de toutes les citations
et produire à la fin du travail une liste des références bibliographiques
- Soit reprendre dans le corps du texte après la citation et entre parenthèses,
juste le nom, post-nom et prénom de l’auteur, l’année de publication de
l’œuvre et la page de citation. Pour plus d’un l’ouvrage cite d’un même
auteur il faut utiliser soit un système de chiffres, soit des lettres, soit des
astérisques pour différencier les œuvres. (système anglo-saxon) ex : (Ilunga
Bumute, 2013, p13)
- Soit placer les références au bas de la page avec numérotation des citations
page par page.
On tire une ligne pour séparer le texte proprement dit des références en bas de la
page. On veillera lors de la dactylographie ou saisie du texte à ce que toutes les
références trouvent au bas de la page qui contient les citations.
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13) Il faut veiller à la bonne pagination de votre texte : c’est mieux


d’avoir une pagination continue.
14) Ne pas confondre « avant-propos » et « remerciements ». Dans
l’avant-propos, le chercheur présente sommairement l’objet de son étude.
Remarque : Un travail de recherche est comme un serpent qui se mord la queue
l’introduction pose clairement l’essentiel du travail à mener et la conclusion
apporte la lumière aux interrogations de la problématique du départ.

3.3 : Les parties essentielles d’un travail scientifique


1) Introduction générale
Celle-ci est le lieu où sont abordées des questions ayant trait à la
problématique, à l’état de la question, à la définition et à la limitation de l’objet
de l’étude ; aux objectifs ; à l’hypothèse ; aux méthodes et techniques ; aux
difficultés rencontrées. Lorsqu’une introduction est bien présentée, elle doit
permettre au lecteur de se faire, dès le départ, une idée aussi exacte que possible
de l’étude qui a été menée. Un problème bien posé, dit-on, est plus facile à
résoudre qu’un autre qui ne le serait pas.
2) Le corps du travail
Le corps du travail peut être subdivisé à son tour en parties, en chapitres,
en sections et sous-sections.
- Une partie est un ensemble de chapitres se rapportant à un vaste aspect du
travail. Une étude consacrée à l’économie du Congo pourrait avoir, par
exemple, deux grandes parties. L’une regrouperait tous les chapitres qui
abordent les questions théoriques et l’autre, tous les chapitres traitant les
données du terrain.
- Par contre, un chapitre se rapporte, par principe, à une matière précise. Dans
l’exemple précédent, les données géographiques au Congo pourraient faire
l’objet d’un chapitre.

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A l’intérieur d’un tel chapitre, l’hydrographie, le relief, le climat, la flore,


la faune, etc…constitueraient différentes sections. En considérant la section : « le
relief », les plaines, les plateaux, les hautes montagnes, la cuvette centrale serait
des sous-sections acceptables.
Au-delà de ces subdivisions, il nous reste à indiquer qu’un travail fort
volumineux est souvent reparti en tomes ou volumes. Il s’agit en fait de rendre la
manipulation de l’ouvrage aisée.
3) La conclusion générale
Alors que l’introduction doit annoncer clairement ce dont il est question
dans le travail, la conclusion, elle, dira ce qui a été fait, comment on y est arrivé.
Elle doit découler logiquement du développement du travail.
4) La bibliographie générale
Pourquoi une bibliographie ? La science, on le sait, procède par
accumulations successives. Les résultats atteints dans une discipline par des
chercheurs donnés servent de point de départ pour ceux qui viennent après. C’est
justement dans les ouvrages (d’autres moyens existent) que sont conservés et
exposés ces résultats.
3.4. Les préliminaires
Les préliminaires sont les autres éléments essentiels dans la présentation
d’un travail scientifique en dehors du travail proprement dit. Il s’agit
notamment de.

1) Le frontispice
Le frontispice est la première page qui porte en grand le titre de l’ouvrage
et d’autres indications. La dissertation scientifique aura un frontispice composé
d’éléments suivants : en haut de la page, le nom de l’Université ou de l’Institut où
le travail a été fait. Cette indication se met en lettres capitales.

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En dessous de l’Institut ou de l’Université, et vers le milieu de la page, on place


le titre du travail et, éventuellement le sous-titre.(Le sous-titre peut s’écrire en
minuscules)
Le genre du travail scientifique se met en-dessous du titre vers la droite en retrait :
Travail de fin de cycle, mémoire de licence, thèse de doctorat, présenté pour
l’obtention du grade de,…
Ensuite, les noms complets de l’auteur
En dessous, on écrit les noms du directeur du travail (sauf à la couverture)
Enfin, au bas de cette page, on aura le nom de la ville où se trouvent l’Institut ou
l’Université et l’année où le travail a été fait.
2) Epigraphes
Ce sont des courtes citations ou des proverbes ayant de rapport avec le
travail ou les aspirations de l’auteur. L’épigraphe se met en haut à droite et en
simple interligne. Elles ne sont pas obligatoires dans un texte.
3) In mémorium (pas obligatoire)
4) Dédicace (pas obligatoire)
5) Les remerciements (pas à confondre à l’avant-propos)
L’avant-propos a pour objet d’exposer les raisons qui ont poussé l’auteur à choisir
ce thème, les difficultés et éventuellement les personnes qui l’ont aidé à réaliser
le travail.N.B. La pagination des préliminaires se fait en chiffres romains et tout
le reste du texte en chiffres arabes. Le frontispice ou la page de garde ne sera pas
numéroté.

6) L’emploi des chiffres


L’emploi des chiffres dans la rédaction d’un travail scientifique est soumis
à quelques règles. Leur non-respect est considéré comme signe d’ignorance ou
tout au moins de négligence. Il entame le crédit accordé à la forme du travail lui-
même.

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La plus simple de ces règles enseigne qu’il ne faut jamais commencer


une phrase par un chiffre. Par exemple : 400 tonnes de maïs ont été distribuées
aux populations sinistrées. Dans un cas pareil, l’auteur devra s’organiser pour que
le tonnage soit repris ailleurs qu’au début de la phrase.
Par ailleurs, et c’est une deuxième règle, les nombres ronds
(100,1000,…..) et les nombres plus petits que cent (28, 65, 75,….) seront toujours
écrits en entier, c’est-à-dire en toutes lettres (cent, mille, vingt-huit, soixante-
cinq,…….).
Le troisième principe concerne les chiffres non ronds et supérieurs à
cent (135, 1334, 13455). Il est permis d’écrire ces nombres en chiffres. Le faire
en lettres serait fastidieux.
Par ailleurs, il arrive que l’on soit amené à parler de deux séries de
nombres. Dans un tel cas, la règle veut que la première série soit écrite en lettres
et la seconde en chiffres. Exemple : Les secouristes ont évacué au premier tour
six cent trente blessées et 462 au second convoi.
En dehors de ces quelques règles, le lecteur se référera à la grammaire
quant aux autres subtilités sur l’emploi ou l’écriture des chiffres.
7) La pagination
En matière de la pagination, on recourt à plusieurs pratiques.

8) Pages non numérotées


Dans les ouvrages et autres travaux publiés, la couverture, l
a feuille de garde et la page de reconnaissance ne sont jamais numérotées.
C’est une convention devenue une habitude.

9) Pages numérotées en chiffres romains


Certains travaux commencent par une dédicace, une préface et/ou un avant-
propos. Les pages consacrées à ces parties sont généralement numérotées en

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chiffres romains. Il s’agit là des préliminaires qui ne font pas partie de l’essentiel
de l’œuvre.
10) Pages ne portant pas un numéro, mais comptées
Dans certains ouvrages ou œuvres, on notera des pages ne portant pas un
numéro, mais qui en fait sont comptées. Ainsi, il y aura une page qui porte, par
exemple, le numéro 2, alors qu’on ne voit pas sur la page précédente le chiffre 1.
Les pages non numérotées mais comptées peuvent être :
- la première introduction ;
- celle du début d’un chapitre ;
- celle du début d’une partie ;
- celle du début d’un tome ;
- la première de la conclusion ;
- celle du début de la bibliographie, de la table des matières, de l’index et du
lexique.
11) Les autres pages
Toutes les pages, autres que celles reprises dans les paragraphes
précédentes, sont numérotées en chiffres arabes. La numération peut être continue
ou discontinue. Dans le premier cas, la pagination va de la première à la dernière
page de façon continue. C’est le procédé le plus courant qui donne une idée sur le
volume général de l’œuvre en se référant au numéro repris sur la dernière page.
Par contre, la numération discontinue est celle qui veut que la pagination soit
reprise à 1 au début de chaque chapitre et reste continue jusqu’à la fin de ce
dernier. Dans ce cas, le total général du nombre des pages de l’ouvrage s’obtient
par addition des volumes paginaux de tous les chapitres.

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CHAPITRE QUATRE

ETHIQUE ET REGLES EN RECHERCHE


4.1. Notions d’Éthique
4.1.1. Ethique
Le mot Éthique vient du Grec Ethos, qui fait référence au comportement
et au caractère d'un individu, et sa manière d'être en général. C'est aujourd'hui
une branche de la philosophie qui étudie l'ensemble des normes morales qui
influencent nos actions et leur fondement.
C'est en quelques sortes la science de la morale qui essai de définir ce qui
est bien et ce qui est mal. La finalité de l'éthique est de définir les comportements
des hommes dans le but d'obtenir une société idéale et le bonheur de tous.
4.1. 2. Déontologie
Le mot Déontologie nous vient lui aussi du grec, plus précisément du
mot deontos qui signifie devoir. C'est une branche de l'éthique qui établit les
fondements des devoirs d'une personne en fonction de la morale.
La déontologie s'applique au monde professionnel en établissant une série de
règles et de devoirs auxquels sont soumis les membres d'une même activité
professionnelle ou d'un corps de métier.
4.1. 3. Morale
Théorie relative à la conduite humaine en tant qu'elle a le bien pour objet.
Elle se réfère aussi aux mœurs, aux habitudes et aux règles de conduite admises
et pratiquées par la société comme relevant du bien.
Elle se réfère également aux institutions qui permettent à une société
d'atteindre ses objectifs, plus particulièrement aux institutions d'ordre juridique
ou quasi-juridique. Le discours moral est le plus souvent prescriptible.
- Devoir: Direction précise de la conduite commandée par des valeurs
données.
- Obligation: Lien d'ordre éthique qui assujettit l'action de l'individu aux
impératifs du devoir.
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- Responsabilité: Obligation qui consiste d'une part à rendre compte de ses


actes et de ceux dont on a la charge, et d'autre part, à assumer les
conséquences de ses actes.
- Valeur: Ce qui est vrai, beau et bien, selon un jugement personnel plus ou
moins en accord avec celui de la société dans laquelle on vit. La valeur est
donc liée à nos aspirations individuelles ou collectives; elle constitue une
préférence et une référence pour la conduite qui inspire nos gestes et nos
décisions.
4. 2. L’éthique dans les pratiques scientifiques
Le respect des normes de fonctionnement de la pratique scientifique
constitue un gage de la qualité de la recherche effectuée. Toutefois, comme on l’a
vu au début de l’ouvrage, la recherche ne s’effectue pas en vase clos mais dans
un environnement professionnel et social qui peut parfois mettre à rude
épreuve l’échelle de valeurs de chacun dans un contexte où la productivité et la
compétition se sont taillé une place importante.
C’est ainsi que dans des activités inhérentes au travail d’un chercheur ou
d’une chercheuse comme l’évaluation par les pairs et la publication d’articles
scientifiques, la probité scientifique repose à la fois sur une bonne connaissance
des faiblesses de la nature humaine et des règles institutionnelles mises en place
pour indiquer les façons de faire les plus appropriées et réprimer les autres.
4. 2. 1. La propriété intellectuelle
Un dernier point sur lequel il convient de jeter un peu de lumière, c’est celui
de la propriété intellectuelle. En ce domaine aussi, au même titre que le conflit
d’intérêts ou les pratiques de cosignatures, l’évolution de la recherche
universitaire en particulier l’intérêt accordé aux activités de transfert
technologique et à l’impact grandissant des contenus accessibles par voie
informatique (réseau Internet et autres) constitue un facteur non négligeable de
l’importance qu’a prise la propriété intellectuelle en milieu universitaire, même
chez des étudiants et étudiantes de premier cycle, à l’occasion.
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Il y a, bien sûr, les retombées économiques éventuelles de certains produits


de recherche (dans les domaines pharmaceutique ou informatique, par exemple),
mais aussi les retombées professionnelles associées à la paternité d’une idée, d’un
processus, d’une découverte, qu’il s’agisse de distinctions honorifiques, de
rayonnement international ou de promotion institutionnelle.
La majorité des universités, pour ne pas dire toutes, ont donc mis en
place des politiques sur la propriété intellectuelle dans le but de protéger
les intérêts des différents partenaires en cause (étudiants, chercheurs, bailleurs
de fonds) et de l’établissement universitaire qui fournit souvent l’infrastructure
et une partie des ressources qui permettent la réalisation des projets de recherche.
La dimension éthique de la notion de propriété intellectuelle joue
principalement dans le cas d’étudiants et d’étudiantes dont les droits pourraient
être lésés par des personnes plus expérimentées ou simplement carriéristes,
comme dans le cas décrit au début de cette section, ou encore dans des projets de
recherche menés dans le cadre d’une commandite d’entreprise; mais ils peuvent
aussi être eux-mêmes coupables de viols de propriété intellectuelle par une
utilisation inconsidérée des ressources informatiques (le piratage d’information
ou de logiciels) ou même, en toute rigueur, par la simple photocopie, si l’on
considère que la reproduction d’une proportion significative d’un ouvrage est
interdite, même pour un usage personnel.
La dimension éthique se fait également sentir avec acuité dans les cas
de bris d’association entre partenaires ou de départ vers un autre établissement
universitaire ou un autre laboratoire de recherche.
4. 2. 2. La fraude scientifique
Les scientifiques sont constamment appelés à faire valoir leurs réalisations
auprès d’instances qui jouent un rôle capital dans l’évolution de leur carrière :
comités de sélection, d’évaluation, de promotion, d’attribution de subventions,

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etc. On a vu aux chapitres précédents que parmi ces réalisations, ce sont les
articles scientifiques qui sont, et de loin, jugés les plus significatifs.
Or les règles de plus en plus sévères appliquées par ces instances, à cause
de la stagnation (voire du déclin) des ressources consacrées à la recherche,
soumettent les chercheurs à une pression qui ne peut que favoriser les
diverses pratiques susceptibles de diminuer le temps et l’effort requis pour
produire un article scientifique. Une de ces pratiques est la fraude, qu’il convient
toutefois de distinguer d’autres situations qui ne mettent pas automatiquement en
cause l’intégrité mais qui peuvent elles aussi, si elles ne sont pas révélées,
entraîner de lourdes conséquences : l’erreur, la négligence et l’illusion
scientifiques.
Les conséquences de ces fraudes peuvent être toutefois suffisamment
graves pour qu’on accorde au phénomène toute l’importance qu’il mérite, surtout
si l’on considère que la fraude proprement dite ne constitue que l’extrême d’un
continuum de pratiques susceptibles de nuire au bon fonctionnement de l’appareil
scientifique.
Les mécanismes de contrôle propres à la science et au fonctionnement
de la recherche permettent généralement de détecter les erreurs ou fraudes
les plus grossières. Cependant, c’est souvent l’intervention d’un pair, collègue
chercheur ou étudiant en formation, qui entraîne la mise au jour de pratiques qui
vont à l’encontre de l’intégrité scientifique.
4. 2. 2. 1. La fabrication et la falsification de données
La fabrication de données comme telle pose peu de difficultés
d’interprétation : ou des résultats sont inventés de toutes pièces ou ils ne le
sont pas et se prêtent alors au processus de vérification et de reproduction.
Il peut s’agir non seulement d’inventer des résultats qu’on n’a jamais obtenus
mais aussi de rapporter des expérimentations fictives, des processus ou une
méthodologie qui n’ont jamais été mis en place, ou des collaborations qui n’ont

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pas eu lieu. Sur un plan autre que celui des données numériques, on peut aussi
signaler la création de citations (faire dire à quelqu’un de connu et de respecté ce
qui aurait peut-être l’air banal ou resterait sans impact venant de soi),
l’enrichissement du curriculum vitæ par des articles fictifs, la contrefaçon pure et
simple (diplômes, lettres de référence ou de recommandation, etc.).
Alors que la fabrication de données crée à partir de rien, la falsification
repose sur du concret. De façon générale, falsifier des données c’est transformer
d’une manière ou d’une autre les données obtenues lors d’un processus
d’expérimentation (ou au moyen de toute autre méthode scientifique) afin que les
résultats correspondent le plus près possible à l’hypothèse de recherche ou à des
résultats d’une recherche antérieure ou concurrente, qu’il s’agisse de les invalider
ou de les corroborer.
C’est ainsi, par exemple, que des résultats peuvent être volontairement omis
parce qu’ils viennent semer un doute sur la confirmation d’une hypothèse,
nécessiteraient de nouvelles expérimentations et risqueraient d’entraîner un retard
dans la publication et la diffusion des résultats de recherche, voire le
renouvellement d’une subvention. Par ailleurs, préalablement à l’obtention des
résultats, il peut aussi arriver que les données d’expérimentation soient falsifiées,
par exemple en modifiant un protocole de recherche pour y inclure
4. 2. 2. 2. Le plagiat
L’usurpation du travail ou des idées de quelqu’un d’autre en totalité ou de
façon partielle, pour une utilisation à son propre profit, décrit bien ce qu’est le
plagiat. Ses limites, cependant, ne sont pas toujours faciles à déterminer. En effet,
entre l’appropriation pure et simple du texte d’un auteur, d’un extrait de texte (y
compris les traductions personnelles de textes étrangers), d’un protocole de
recherche ou d’un processus d’expérimentation (tirés de l’évaluation de demandes
de subvention ou de l’examen de manuscrits pour une revue scientifique, par
exemple), sans mention d’aucune sorte de sa provenance, et la mémorisation

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inconsciente d’une phrase d’un auteur ou de l’expression d’une idée


particulièrement intéressante sur un sujet donné, la gamme des « emprunts » est
passablement étendue et comprend même l’auto-plagiat où l’on recycle indûment
un texte personnel à différentes fins.
Compte tenu du nombre sans cesse croissant de revues scientifiques
et de chercheurs qui publient, le plagiat peut être très difficile à détecter par les
mécanismes de contrôle conventionnels de la recherche.
Dans la plupart des cas qui sont signalés à ce sujet, c’est souvent par hasard
qu’un chercheur constate qu’un ou qu’une collègue s’est livré au plagiat et la
répression de cette pratique frauduleuse repose donc presque essentiellement sur
la dénonciation par les pairs. Parce que le système de récompenses du milieu
scientifique repose en grande partie sur la reconnaissance du travail du
chercheur et de la chercheuse grâce aux citations et références qui permettent
d’en signaler la pertinence et l’utilité pour l’avancement des connaissances, le
défaut de se rallier et de se conformer aux pratiques décrites au paragraphe
précédent doit être réprimé.
Ajoutons aussi qu’en matière d’éthique quant à l’utilisation des fonds
publics à des fins de recherche, les formes les plus sévères de plagiat signifient un
usage frauduleux des sommes versées et un investissement collectif dans de la
recherche déjà faite.
4. 3. Code d’éthique en recherche scientifique
4. 3. 1. Rigueur
Les chercheurs travaillent avec rigueur s’ils appliquent avec précision
les règles généralement reconnues de leur discipline.
1) Dans l’exécution et la publication d’un travail scientifique, le chercheur
agit de façon précise et nuancée. L’obligation de résultats ne peut pas nuire
à ce principe.
2) Les chercheurs doivent concevoir et exécuter leurs protocoles de la façon
la plus précise possible. Dans leurs travaux de recherche, les
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chercheurs doivent prendre en compte le dernier état de l’art dans leur


domaine. Ils doivent préalablement obtenir les compétences nécessaires en
termes de connaissances et de maîtrise des techniques, tout en développant
un esprit cri -tique. Des missions pour lesquelles ils ne sont pas
qualifiés ou dont on peut considérer raisonnablement qu’elles ne peuvent
pas être exécutées, doivent être refusées.
3) Le chercheur doit vérifier si les outils qu’il a l’intention d’utiliser (par
exemple, équipements de laboratoire, matériel de mesure, questionnaires
standard) sont adaptés au travail à Entreprendre et prêts à être utilisés
dans des conditions techniques optimales.
4) Le responsable d’une recherche doit exercer un contrôle suffisant sur la
mise en œuvre de la recherche par ses collaborateurs. Les responsabilités
qui en découlent sont clairement définies et sont toujours respectées.
5) Lors de communications ou présentations dans les médias, le chercheur
présente ses résultats de recherche de façon véridique et compréhensible.
Il évite de susciter des craintes ou des espoirs non justifiés.
6) Un chercheur assume ses responsabilités vis-à-vis du développement de sa
discipline et, par conséquent, s’oblige à participer à des peer-reviews.
4. 3. 2. Prudence
Le comportement d’un chercheur est prudent lorsqu’il agit avec prévoyance
et précaution et est guidé par le souci d’éviter de nuire à autrui.
1) Bien que le premier souci du chercheur soit d’acquérir ou d’accroître les
connaissances, la prudence requiert de ne pas faire courir des risques sans
nécessité ou de façon disproportionnée. Une analyse consciencieuse des
avantages mais également des risques à court et moyen termes d’une
recherche doit être élaborée et, en cas de risques pour des tiers, être soumise
à l’avis de pairs (le cas échéant à la commission d’éthique si elle existe).

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2) Le chercheur fait preuve de respect pour les sujets d’expériences,


d’enquêtes et de sondages, et ceci d’autant plus attentivement que les
sujets se trouvent dans une position de Vulnérabilité. Les sujets
d’expérience et les répondants donnent leur consentement informé: ils
ont le droit de savoir qu’ils font l’objet d’une recherche, ils reçoivent les
informations les plus complètes possibles et donnent leur accord préalable
en connaissance de cause. Toute déviation de ce principe doit être soumise
à l’avis de personnes ou d’institutions qualifiées pour donner un avis tant
sur les aspects scientifiques que sur la portée éthique de la question (comité
d’éthique, comité de suivi du programme, autorités académiques…).
3) Les animaux utilisés dans les expériences doivent être traités de façon
prudente en minimisant leur nombre et leurs souffrances, dans l’esprit des
trois R (réduction, remplacement, raffinement).
4) Lors d’expériences ayant un impact potentiel sur l’environnement, les
investigations devraient au préalable porter sur une analyse inspirée par
le principe de précaution.
5) Dans le cas de projets à l’étranger, les chercheurs appliqueront le présent
code en tenant compte aussi des codes et règles en vigueur dans les pays
concernés, pour autant qu’ils existent. Dans ce contexte, le respect pour la
culture et l’environnement locaux revêt une importance essentielle. Ce
souci sera d’autant plus vif dans les cas où les règles et codes éthiques
locaux font défaut ou ne sont pas appliqués.
6) Les fautes et omissions commises, ainsi que les dommages aux tiers qui en
découlent doivent être assumés et réparés au maximum.
4. 3. 3. Fiabilité et vérifiabilité
4. 3. 3. 1. Fiabilité
Les chercheurs sont fiables s’ils agissent d’une façon telle que des tiers
peuvent avoir confiance dans le fait qu’ils procèdent de façon professionnelle, tant
dans le travail scientifique que dans la manière d’en faire rapport.
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1) Un chercheur s’efforcera de présenter son expertise, son travail et ses


résultats le plus correctement possible et il évitera dans tous les cas de
créer auprès de ses commanditaires et collègues, envers les média ou
toute autre tierce personne une idée trompeuse ou sur faite de son travail.
2) Des données issues d’observations, d’expériences ou de la littérature
existante ne peuvent pas être fabriquées ni falsifiées. On ne peut pas susciter
l’impression que des données sont disponibles si ce n’est pas le cas.
L’échantillonnage, les techniques d’analyse et les méthodes statistiques ne
peuvent pas être choisis ou manipulés en vue d’obtenir ou de justifier
un résultat défini d’avance.
3) Les résultats de recherche sont intégralement repris dans des
publications et les résultats non désirés ne sont pas omis de façon sélective.
Les résultats qui ne correspondent pas aux hypothèses postulées sont
toujours mentionnés dans les publications des résultats de recherche. Les
degrés d’incertitude et les limites des résultats doivent être clairement repris
dans les publications, présentations et rapports.
4) Dans ses rapports et communications, le chercheur établit une distinction
claire entre les résultats de recherche et les conclusions qui en découlent
directement d’une part et les hypothèses et spéculations de l’autre.
5) Les principes généraux en matière de propriété intellectuelle sont
respectés. Le chercheur ne présente pas les travaux de terrain, les
données et les résultats réalisés ou obtenus par d’autres chercheurs
comme étant les siens ; il ne plagie pas les publications d’autrui. Les
personnes ayant collaboré à une recherche sont citées de façon correcte ; ne
sont mentionnés comme (co) auteurs que ceux qui ont effectivement
contribué à la recherche.
6) La pensée des collègues et chercheurs est respectée ; leurs idées ne sont pas
indûment appropriées. Ceci vaut spécialement dans le cas de nouveaux
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thèmes de recherche, de théories ou de technologies qui sont encore au


stade du développement.
7) Le chercheur ne publiera pas simultanément le même texte dans plusieurs
journaux scientifiques internationaux avec peer-review. Il ne soumettra pas
non plus le même texte en même temps à plusieurs revues pour évaluation.
4. 3. 3. 2. Vérifiabilité
Le travail des chercheurs est vérifiable lorsqu’il permet à leurs
collègues de suivre l’intégralité de leurs recherches et, le cas échéant, de les
reproduire.
1) Les informations sont vérifiables. Les résultats de l’étude de la littérature,
les hypothèses, l’organisation de la recherche, les méthodes de recherche et
d’analyse ainsi que les sources sont décrits en détail (dans un livre de
bord de la recherche, un journal de laboratoire ou un rapport
intermédiaire) afin que d’autres chercheurs puissent vérifier l’exactitude
du processus en le reproduisant. Au cas où des objets d’observations
seraient détruits (par exemple, lors d’excavations), ces observations sont
enregistrées aussi bien que possible. Toutes les décisions, conventions,
ainsi que tous les accords, sont notés et sauvegardés.
2) La publication des résultats est la base de l’évaluation par les pairs. Les
résultats d’une recherche sont publiés et/ou rendus accessibles à d’autres
chercheurs dans les meilleurs délais. Dans certains cas, des conventions
peuvent être établies concernant les délais de publication.
3) Les données primaires d’une recherche et les protocoles doivent être
conservés et rendus accessibles pendant une période de durée déterminée
et suffisante. Lorsque des publications, spécialement des articles de
review et de synthèse, ne mentionnent pas toutes les données nécessaires
à une vérification, celles-ci doivent être néanmoins disponibles.

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4. 3. 4. Indépendance et impartialité
4. 3. 4. 1. Indépendance
Dans leurs activités scientifiques, les chercheurs sont guidés par des règles
de nature scientifique, condition de leur indépendance.
1) Les chercheurs doivent pouvoir réaliser leur recherche en toute liberté
et indépendance car leur créativité en dépend.
2) La recherche scientifique sur commande est mise en œuvre sans
intervention de la part du commanditaire au cours de l’exécution du travail
scientifique confié au chercheur. La politique du commanditaire (public ou
privé) se traduit dans le choix des thèmes de recherche. Le chercheur ne
manque pas à son indépendance en acceptant des contrats ou en répondant
à des appels à projets dans ce contexte, pour autant qu’il garde sa liberté
dans la mise en œuvre de la recherche en ce qui concerne les modalités de
recherche, les hypothèses, les méthodes utilisées et la formulation des
conclusions. Une conclusion scientifique ne peut être formulée que sur base
d’arguments scientifiques.
3) Les commanditaires et bailleurs de fonds externes, ainsi que leurs rapports
avec le chercheur, sont rendus publics lors de la publication des résultats.
Les liens éventuels entre commanditaires et chercheurs tels des fonctions
d’expert ou de conseiller sont également mentionnés. Tout conflit d’intérêt
doit être déclaré lors des communications et publications scientifiques.
4) Commanditaires et chercheurs ou institutions de recherche élaborent des
conventions contractuelles claires, entre autres en ce qui concerne la
liberté de publication et la propriété des résultats. Dans la mesure où des
restrictions sont imposées à la liberté du chercheur, celles-ci sont
mentionnées explicite -ment.
5) Lors de travail en équipe, on précisera les droits et obligations des différents
acteurs, y compris de l’institution de recherche où la recherche est
réalisée ainsi que des organismes sources de financement. Les accords
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relatifs à la propriété des résultats, à leur utilisation et à leur diffusion sont


clairement établis.
4. 3. 4. 2. Impartialité
Les chercheurs sont impartiaux lorsqu’ils ne se laissent pas influencer par
leurs préférences, sympathies, intérêts ou préjugés personnels dans l’exécution de
leur travail scientifique.
1) Les chercheurs ont droit à leurs opinions et préférences (par exemple,
en ce qui concerne l’utilité économique ou sociétale de certaines activités)
mais ils en font abstraction lors de leur travail scientifique.
2) Si une mission risque d’engendrer un conflit ou une confusion d’intérêt, le
chercheur ne peut l’accepter que dans des conditions où son impartialité
ne serait pas mise en danger. La solution qu’il aura donnée à ce problème
sera mentionnée de façon explicite lors de la présentation des résultats de
la recherche.
3) Lors de la publication des résultats de recherche, notamment des
conclusions et recommandations d’application qui pourraient en être
tirées, le chercheur fait une distinction claire entre ses jugements
scientifiques et ses préférences personnelles
4) En participant à un «peer-review», le chercheur ne peut être guidé que par
des considérations d’ordre scientifique. La confi -dentialité des données est
garantie.
5) L’évaluation de manuscrits pour des revues scientifiques doit se faire de
manière impartialeet dans un délai raisonnable.
6) Lors de désaccords avec les positions scientifiques d’autres chercheurs, il
n’en sera débattu qu’à l’aide d’arguments scientifiques.

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CONCLUSION
L’une des missions fondamentales de l’université est celle de former les
chercheurs, « en recherche scientifique, la vulgarisation de l’enseignement, et la
préparation de jeunes à la vie active ». C’est pourquoi avec Lubamba Kibambe,
nous avons voulu faire voir aux jeunes chercheurs que « la recherche en
scientifique suit une démarche analogue à celle du chercheur de pétrole ». Ce
n’est pas en forant n’importe où que celui-ci trouvera ce qu’il cherche. Au
contraire, le succès d’un programme de recherche pétrolière dépend de la
démarche suivie. Etude des terrains d’abord, le forage ensuite. Il importe, en
sciences, avant tout, que le chercheur soit capable de concevoir et de mettre en
œuvre un dispositif d’élucidation du réel, c’est-à-dire, dans son sens le plus large,
une méthode de travail.
Une des grandes préoccupations, sinon la plus grande, des étudiants aux
cours supérieurs et universitaire, est la préparation d’un travail de fin de cycle. Ce
travail long et ardu pose une multitude de problèmes. Pour les résoudre à bon
escient, il faut connaître la tradition de l’université et faire l’apprentissage du code
accepté en cet endroit.
Cependant, nous avons voulu faire voire les généralités sur quelques
instruments utilisés dans la recherche scientifique dont le jeune chercheur aura
besoin, puis la langage dont il doit se servir pour communiquer avec style et
prestige lors de la rédaction de son travail, et enfin les étapes à suivre pour
l’élaboration de travail de fin d’études.

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Table des matières


INTRODUCTION ................................................................................................................................. 2
0.1. Informations de base ............................................................................................................. 2
0.2. Description du Cours ................................................................................................................ 2
0.3. OBJECTIFS DU COURS ..................................................................................................... 3
0.4. Visées de l’apprentissage ...................................................................................................... 3
0.5. Contenus du Cours ................................................................................................................ 4
0.6. Stratégies d’enseignement- apprentissage ........................................................................... 4
0.7. Évaluation des apprentissages .............................................................................................. 4
0.8. Matériel d’enseignement-apprentissage (ressources)......................................................... 4
0.9. Bibliographie.......................................................................................................................... 5
CHAPITRE PREMIER ........................................................................................................................ 6
CADRAGE CONCEPTUEL SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ........................................ 6
1.1. Définition des concepts .......................................................................................................... 6
1.1.4. SCIENCE ................................................................................................................................. 7
1.1.4. 1. La Nature des Connaissances Scientifiques ...................................................................... 9
1.1.4. 2. Fonctions ............................................................................................................................ 10
1.1.4. 3. Classification des sciences ................................................................................................. 10
1.1.5. Recherche ............................................................................................................................... 12
1.1.6. Recherche Scientifique .......................................................................................................... 12
1.1.6. 1. Les différents niveaux de recherche ................................................................................ 12
1.1.6. 2. Les modes d’investigation ................................................................................................. 13
1.1.6. 3. Caractéristiques d’une Recherche Scientifique .............................................................. 15
1.1.6. 4. Types de Recherche ........................................................................................................... 16
1.1.6.4.1. Recherche fondamentale ................................................................................................. 16
1.1.6.4.2. Recherche appliquée ....................................................................................................... 16
1.1.6.4.2.1.Recherche opérationnelle.............................................................................................. 16
1.1.6.4.2.2. Recherche épidémiologique ......................................................................................... 17
1.1.6.4.2.3. Recherche développement ........................................................................................... 17
1.1.6.4.2.4. Recherche-action .......................................................................................................... 18
1.1.7. Exigences de la recherche ..................................................................................................... 18
1.2. Qualités du Chercheur ............................................................................................................. 19
CHAPITRE DEUX............................................................................................................................. 21

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RECHERCHE DOCUMENTAIRE................................................................................................... 21
2. 1. La recherche documentaire .................................................................................................... 21
2.1.1. Recherche de la documentation sur le thème ou sujet choisi............................................. 21
2.1.2. Dictionnaire............................................................................................................................ 21
2.1.3. l’Encyclopédie ........................................................................................................................ 22
2.1.4. Atlas ........................................................................................................................................ 22
2.1.5. L’ouvrage ............................................................................................................................... 22
2.1.5. La bibliothèque ...................................................................................................................... 23
2.1.5. 1. La classification de Dewey ................................................................................................ 24
2.1.5.2. Types de bibliothèques ....................................................................................................... 24
2.1.6. Internet ................................................................................................................................... 25
2.2. Les principales étapes du processus de recherche ................................................................. 26
2.3. Définition et caractéristiques générales du mémoire de fin d’études .................................. 26
2.3.1. Caractéristiques d’un travail scientifique ........................................................................... 27
2.4. Les variables ............................................................................................................................. 29
2.4.1. Définition de variable ............................................................................................................ 29
2.4.2. Les variables indépendantes et les variables dépendantes................................................. 29
2.4.3. Variables parasites et causes d’erreur ................................................................................. 30
2.5. Le choix d’un sujet et de directeur de recherche................................................................... 31
2.5.1 le choix d’un sujet de recherche ............................................................................................ 31
2.5.2. Le choix du directeur de recherche ................................................................................... 32
2.5.3. Formulation d’un sujet de recherche scientifique .............................................................. 33
2.5. Stratégies et méthodes pour réussir ses études à l’enseignement supérieur et universitaire
........................................................................................................................................................... 34
2.5.1. Engagement Académique et autorégulation ....................................................................... 34
2.5.2. L’apprentissage académique autorégulé ............................................................................. 34
2.2.3. L'engagement étudiant : comportements, cognition et émotions ...................................... 36
2.2.3.1. L'engagement cognitif ........................................................................................................ 36
2.2.3. 2. L’engagement comportemental ........................................................................................ 37
1.2.3. 3. Les efforts face aux distractions ....................................................................................... 37
2.2.3. 4. Le temps et l'environnement de travail ........................................................................... 38
2.2.3. 5. L'apprentissage avec les pairs et la recherche d'aide ..................................................... 38
2.2.3.6. L’engagement émotionnel .................................................................................................. 39
CHAPITRE TROIS ............................................................................................................................ 42
REGLES ET PRÉSENTATION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE........................................... 42

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3 .1. Etapes Pratiques d’Élaboration d’un Travail Scientifique ................................................. 42


3.1.1. Le choix et intérêt d’un sujet de recherche............................................................................ 42
3.1.2. La revue de la littérature ou État de la question ................................................................ 42
3.1.3 Problématique......................................................................................................................... 43
3.1.4 Hypothèses de recherche........................................................................................................ 44
3.1.5. Les objectifs de recherche ..................................................................................................... 46
3.1.6. Description du milieu, de la population, de l’échantillon .................................................. 46
3.1.6.1. Le milieu .............................................................................................................................. 46
3.1.6.2. La population ...................................................................................................................... 46
3.1.6.3. L’échantillon ....................................................................................................................... 46
3.2. Techniques de Production des données ...................................................................................... 47
3.3. Les stratégies de vérification .................................................................................................. 50
3.3.1. L’observation ..................................................................................................................... 50
3.3.2. La stratégie expérimentale................................................................................................ 50
3.3.3. L’enquête ............................................................................................................................ 51
3.3.4. L’étude de cas .................................................................................................................... 51
3.4. Règles et rédaction d’un travail scientifique .................................................................................. 51
3.3 : Les parties essentielles d’un travail scientifique .................................................................. 57
3.4. Les préliminaires ...................................................................................................................... 58
8) Pages non numérotées ......................................................................................................... 60
9) Pages numérotées en chiffres romains ............................................................................... 60
CHAPITRE QUATRE ........................................................................................................................ 62
ETHIQUE ET REGLES EN RECHERCHE.................................................................................... 62
4.1. Notions d’Éthique ..................................................................................................................... 62
4.1.1. Ethique ................................................................................................................................... 62
4.1. 2. Déontologie ............................................................................................................................ 62
4.1. 3. Morale.................................................................................................................................... 62
4. 2. L’éthique dans les pratiques scientifiques ............................................................................. 63
4. 2. 1. La propriété intellectuelle ................................................................................................... 63
4. 2. 2. La fraude scientifique ......................................................................................................... 64
4. 2. 2. 1. La fabrication et la falsification de données .................................................................. 65
4. 2. 2. 2. Le plagiat .......................................................................................................................... 66
4. 3. Code d’éthique en recherche scientifique.............................................................................. 67
4. 3. 1. Rigueur ................................................................................................................................. 67
4. 3. 2. Prudence ............................................................................................................................... 68
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4. 3. 3. Fiabilité et vérifiabilité ........................................................................................................ 69


4. 3. 3. 1. Fiabilité ............................................................................................................................. 69
4. 3. 3. 2. Vérifiabilité ...................................................................................................................... 71
4. 3. 4. Indépendance et impartialité .............................................................................................. 72
4. 3. 4. 1. Indépendance ................................................................................................................... 72
4. 3. 4. 2. Impartialité ...................................................................................................................... 73
CONCLUSION .................................................................................................................................... 74

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