Le Diabète de Type Un

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Le diabète de type 1

 INTRODUCTION :

Imaginez un monde où chaque bouchée de nourriture, chaque activité


physique, chaque moment de stress nécessite un calcul précis et une prise de
décision immédiate. C`est le quotidien des personnes atteintes de diabète de
type 1, une maladie auto-immune où le corps se bat contre lui-même,
détruisant les cellules productrices d`insuline.

Aujourd`hui, nous allons explorer cette condition médicale non seulement


comme un trouble métabolique, mais aussi comme une fenêtre sur la résilience
humaine et l`innovation médicale. Nous verrons comment les recherches
avancent à grands pas, offrant de nouvelles perspectives et espoirs pour
transformer cette lutte en une histoire de victoire sur la maladie.

 Définition et symptômes du diabète :

Le diabète est une maladie chronique qui se manifeste lorsque le pancréas ne


produit pas suffisamment d`insuline ou que le corps ne peut pas utiliser
efficacement l`insuline produite.

Il existe plusieurs types de diabète, mais les plus courants sont le diabète de
type 1, le diabète de type 2 et le diabète gestationnel.

Le diabète de type 1 : également appeler diabète juvénile ou diabète


insulinodépendant est généralement diagnostiqué chez les enfants et les jeunes
adultes c’est une réaction auto-immune où le corps attaque par erreur les
cellules productrices d`insuline dans le pancréas.

 Mais quelle sont ces symptômes ?

Les symptômes du diabète de type 1 :

a) La polyurie : qui est l’augmentation du besoin d’uriner.


b) La polydipsie : qui est la soif excessive.
c) La perte de poids : le poids peut diminuer de plusieurs kilos en
quelques semaines.
d) Polyphagie : qui est l’augmentation de l'appétit.
e) La fatigue : excessive, chronique et inexpliquée.
f) Vision trouble.
g) Irritabilité ou changement d’humeur.
h) Infections fréquentes y compris des infections de la peau de la vessie
ou de la gencive.
i) Cicatrisation lente des plaies.
j) Des picotements ou une perte de sensation au niveau des extrémités
(mains et pieds).

 Facteurs de risque de la maladie :

Plusieurs facteurs contribuent au risque qu’une personne développe le diabète.


Ils peuvent également influer sur le risque de complications de la maladie ainsi
que sur la façon dont une personne prend cette dernière en charge.
 Une prédisposition génétique : le risque d’apparition du diabète est plus
important lorsqu’un parent proche est déjà atteint.
 Une réaction auto-immune : la maladie survient lorsque le système
immunitaire attaque les cellules du pancréas responsable de la
production d’insuline.
 L’âge de la maternité : un âge plus tardif de la maternité pourrait être un
facteur de risque.
 Le comportement de la mère lors de la grossesse.
 L’alimentation : tel que la consommation précoce de lait de vache ou de
céréales.
 Une pathologie : les maladies du pancréas peuvent être déclencheurs.
 Les infections virales ou bactériennes.
 Les facteurs environnementaux.

 Dysfonctionnement et trouble immunitaire :

Dans la majorité des cas, le diabète juvénile est causé par des facteurs externes
agissant sur une prédisposition génétique, principalement liée aux variantes
génétiques du système HLA, notamment les gènes HLA-DR et HLA-DQ. Ces
variantes peuvent altérer la présentation des antigènes aux lymphocytes T
entraînant une réponse auto-immune contre les cellules bêta du pancréas.

L'insuffisance d'insuline entraîne des altérations corporelles, notamment :

1. La Polyurie : due à l'élimination du glucose par les reins. Entraînant la


polydipsie en raison de la déshydratation.
2. La perte de poids, souvent accompagnée de polyphagie, est résultante de
l’incapacité du corps à utiliser le glucose comme source d’énergie
conduisant à la décomposition des protéines et des graisses.
3. Et Enfin, l'acidocétose du sang : une complication assez grave résultant
d'une hyperglycémie et d'un manque d'insuline, entraînant une
accumulation de corps cétoniques et une acidification du sang.

Par ailleurs, le DT1 peut avoir des répercussions à long terme sur la santé en
raison de l'hyperglycémie chronique, qui peut endommager les vaisseaux
sanguins, les nerfs et divers organes, augmentant ainsi le risque de maladies
cardiaques, vasculaires, rénales, oculaires et cutanées.

 Diagnostique de la maladie :

Contrairement aux autres maladies, il n’y a pas de différence entre les tests de
dépistage et les épreuves diagnostiques. Ainsi, les mêmes épreuves seront
utilisées pour dépister et diagnostiquer le diabète. En présence de symptômes,
le médecin ou le pédiatre prescrit des examens :

 Soit d’urines par bandelette montrant la présence de sucre dans les


urines (glycosurie) et éventuellement de corps cétoniques (cétonurie).

 Soit sanguins capillaire par bandelette montrant un taux élevé de sucre


dans le sang (hyperglycémie).

 Soit un test de tolérance au glucose par voix orales pour évaluer la façon
dont le corps traite le glucose.
 Soit un teste d’hbA1c, qui mesure le taux d’hémoglobine glyquée dans le
sang offrant une indication des niveaux de glucose sanguins moyens sur
une période de deux à trois mois.

 Quant aux méthodes immunologiques :

Elles ont pour but de rechercher


Les principales cibles reconnues de la réponse immune qui sont :
• l'insuline et la pro-insuline ;
• la GAD (décarboxylase de l'acide glutamique) ;
• l'antigène IA2, (apparenté à une tyrosine phosphatase).
Ainsi que les autoanticorps témoins circulants suivant détectable dans 97 % des
cas au diagnostic :
• les anticorps anti-GAD ;
• les anticorps anti-IA2 ;
• les anticorps anti-insuline ;
• les anticorps anti-ZnT8 (transporteur du zinc de la cellule β).
Tous ces autoanticorps sont des témoins de la réponse immune. La lésion
pancréatique caractéristique est l'insulite (inflammation avec infiltration
cellulaire de l'îlot de Langerhans), siège de la destruction des cellules bêta par
les lymphocytes T (au phénotype CD8 essentiellement chez l'Homme) mais
aussi vraisemblablement par des cytokines macrophagiques. La destruction des
cellules bêta est un processus lent.
La fréquence des associations avec d'autres maladies auto-immunes incite à
informer les patients des risques qu'ils ont de développer des infections. Un
dépistage systématique des autoanticorps doit être proposé au moins une fois.

 Traitements et immunothérapies :
 Les préventions :

Actuellement il n’existe pas encore de méthode efficace et sécuritaire pour


prévenir cette maladie même si on consulte très tôt, la prévention du diabète
juvénile est un domaine actif de recherche, et il est crucial de rester informé
des développements scientifiques dans ce domaine.

Les mesures de préventions générales :

• Vitamine D : Des études ont montré que la supplémentation de cette vitamine


pourrait réduire significativement le risque du DT1.

• Immunothérapie : Différentes formes d’immunothérapie sont en cours


d’expérimentation, telles que les vaccins ou des autogreffes cités
précédemment.

• Vitamine B3 (Niacinamide) : Des études in vitro et sur des animaux ont


suggéré qu’elle pourrait protéger les cellules bêta du pancréas. Cependant, des
essais cliniques plus vastes sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

Bien qu’il n’existe pas encore de méthode efficace et sûre pour prévenir cette
maladie il est essentiel de collaborer étroitement avec un médecin si vous avez
des antécédents familiaux ou d’autres facteurs de risque, pour des conseils
personnalisés et adaptées à votre situation.

 Conclusion :

En définitive, le diabète de type 1 est plus qu’une maladie, c’est un défi de vie
qui requiert courage et détermination. Malgré l’absence de guérison, l’espoir
réside dans les avancées médicales constantes qui promettent un avenir
meilleur. La clé réside dans la sensibilisation et l’éducation, qui permettent une
détection précoce et une gestion efficace, minimisant ainsi les complications
potentiellement dévastatrices.

Il est essentiel de souligner que, malgré les défis, les personnes atteintes sont
capables de mener une vie riche et épanouissante avec le soutien adéquat et les
soins appropriés. Ce dernier n’est pas une condamnation, mais une invitation à
embrasser la vie avec résilience et force.

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