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COURS DE THEORIES DES ORGANISATIONS_085918
COURS DE THEORIES DES ORGANISATIONS_085918
RABISA)
Par le
0
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Sommaire
Prolégomènes
Introduction partielle
Introduction partielle
1
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Conclusion partielle
Partie III. Fonctionnement de l’organisation
Introduction partielle
VI.1. Définition
VI.2. Applications des indices
VI.3. Indices élémentaires des prix
VI.4. Propriétés des indices élémentaires de prix
VI.5. Indices élémentaires de quantité ou de volume
VI.6. Indice élémentaire de valeur
VI.7. Indices élémentaires en chaîne
VI.8. Problèmes posés par le calcul des indices
VI.9. Emploi des moyennes
VI.10. Tests théoriques sur les indices
VI.11. Notation
VI.12. Méthode de la somme
VI.13. Méthode de la moyenne des indices élémentaires
VI.14. Méthode de la somme pondérée
VI.15. Indice idéal de Fisher
VI.16. Indice de Marshall-Edgeworth
VI.17. Méthode de la moyenne pondérée des indices élémentaires
VI. 18. Indices de quantité ou de volume
VI.19. Indices de valeur
VI.20. Changement de la période de référence des indices
VI.21. Déflation des séries chronologiques
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Conclusion partielle
Conclusion générale
Bibliographie sélective
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Prolégomènes
1
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., Management des organisations, Bruxelles, Ed. De Boeck, 2014, p. XIX.
5
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2
ECHAUDEMAISON, C.-D. e.a, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Paris, Ed. Nathan, 2014, p. 313-
314.
6
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1. Aptitude à se gérer
« L’aptitude à se gérer englobe la capacité générale d’évaluer ses points
forts et se points faibles, de définir et de poursuivre ses objectifs
professionnels et personnels, d’équilibrer vie professionnelle et vie personnelle
et de s’engager dans de nouvelles formations – portant notamment sur
l’acquisition ou la modification de compétences, de comportements et
d’attitudes. C’est une aptitude sous-jacente aux six autres compétences de
base. Sa possession passe par un processus d’apprentissage et de gestion de
carrière qui se déroule tout au long de la vie »3.
3
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 37.
7
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4
Ibidem, p. 6-7.
8
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Alors que la philosophie décrit l’esprit humain tel qu’il est, sans
qualification du bien ou du mal, en étudiant toutes les formes de l’esprit ; la
6
Ibidem, p. 37-38.
7
Ibidem, p. 38.
10
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8
Ibidem.
9
Ibidem.
11
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transformations totales nécessaires, des gens, des tâches, des stratégies, des
structures ou des techniques dans le champ de responsabilité de quelqu’un.
Les formes techniques sont l’un des premiers vecteurs de changement. En
augmentation constante, le rythme de changement, ou flou, a été défini
comme une fonction de la vitesse, multipliée par la connectivité et par les
facteurs impondérables. L’Internet est l’un des principaux tremplins de
l’accroissement de la vitesse et de l’état de flou »10.
10
Ibidem.
12
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Partie I.
Principales écoles de théories
des organisations
13
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Introduction partielle
Approche sociale
I.2. Description des axes
En examinant le schéma ci-dessous, l’on découvre deux axes, à
savoir l’axe horizontal et l’axe vertical. Le premier par du système fermé
jusqu’au système ouvert, qui représente l’approche systémique. Le
second va de l’approche rationnelle à l’approche sociale.
11
R. AIM, O.C., p. 19.
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17
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12
Ibidem, p. 27.
18
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Hiérarchie fonctionnelle.
3) Henry Ford fonde ses réflexions sur le fordisme qui souligne,
globalement, les principaux éléments suivants :
Le travail à la chaîne continue ;
La standardisation de la production ;
La politique de Five dollars a day.
4) Henri Fayol concentre ses réflexions sur l’Organisation Administrative
du Travail (OAT) qui sous-tend les mentions suivantes :
Une classification des six opérations ou fonctions essentielles de
l’entreprise ;
La capacité managériale qui est soulignée par les opérations
administratives ou les fonctions administratives.
5) Max Weber qui théorise sur le modèle weberien de l’autorité présentant
les composantes suivantes :
La légitimité traditionnelle ;
La légitimité charismatique ;
La légitimité rationnelle ou légale.
6) Mary Parker Follett est l’unique femme de cette école. Elle a décrit les
principales idées ci-après :
Le pouvoir et l’autorité ;
La gestion du conflit ;
Les quatre principes d’organisation.
II.2. Ecole des relations humaines
« L’Ecole des relations humaines est née en réaction à un modèle ou la
machine impose ses cadences de travail à l’homme et réduit l’ouvrier à une
condition plus basse que n’est celle de la machine qui l’emploie. Le chef
d’industrie, l’ingénieur, admettent que cette machine ait ses faiblesses, ses
erreurs et ses imperfections. Ils y remédient, ils la soignent et l’entretiennent
comme un être délicat et sensitif […].
19
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13
Ibidem, p. 47.
20
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Selon Herzberg, si on veut motiver les individus au travail, il faut jouer sur les
facteurs valorisants, après avoir accompli les facteurs d’hygiène.
7) Douglas Mac Gregor a mis en place les théories X et Y de
management. Ainsi, elles s’opposent entre elles. En effet :
D’une part, la théorie X considère que naturellement, l’être
humain n’aime pas le travail et l’évitera s’il le peut. Les individus
n’aiment pas les responsabilités et désirent la sécurité avant tout.
Ainsi, ces individus doivent être contrôlés, voire menacés, afin
qu’ils travaillent suffisamment. Les travailleurs ne fournissent
l’effort attendu que sous la contrainte ou comme une récompense
attendue comme le salaire par exemple. En d’autres termes, la
théorie X est un type de management assez autoritaire.
D’autre part, la théorie Y considère que l’homme cherche dans le
travail une certaine satisfaction, mais également à améliorer ses
résultats et à avoir des responsabilités au sein de son entreprise.
21
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14
Ibidem, p. 60.
15
Ibidem, p. 62.
22
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16
B. GUERRIEN, O. GUN, Dictionnaire d’analyse économique, Paris, Ed. La Découverte, 2018, p. 375-377.
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que fait, par exemple, Douglas North dans Structure and Change in Economic
History, Norton, 1981) ; pour eux, les rapports dans n’importe quelle société
s’interprètent comme des contrats implicites entre individus qui cherchent à
maintenir leur utilité (l’esclave vend " implicitement " sa force de travail comme
un emploi permanent, le serf effectue des corvées pour le seigneur qui, en
échange, lui offre le " service " de protection contre les brigands, etc.). Comme
dans le cas de l’" efficience " du partage entre marché et organisation, c’est là
une proposition indémontrable (ou une tautologie : on peut toujours dire que
n’importe quelle relation entre deux personnes relève d’un contrat implicite,
derrière lequel se cache l’intérêt de chacun). Toutefois, et comme toujours
avec les néoclassiques, ce type d’approche suppose données les diverses
formes d’organisation sociale, sans en expliquer l’origine.
VI.4. Appréciations
29
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Partie II.
Aptitudes managériales et de
leadership
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Introduction partielle
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HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 81-82.
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18
Par lieu de contrôle, l’on entend le degré de conviction avec laquelle les personnes considèrent avoir la
maîtrise des événements qui leur surviennent. D’un côté, les individus doté d’un lieu de contrôle interne
élevé (les sujets internes) croient que leur conduite et leurs actions personnelles déterminent
principalement, mais non nécessairement totalement, de nombreux événements de leur existence. D’un
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autre côté, les individus dotés d’un lieu de contrôle externe élevé (les sujets externes) estiment que le
hasard, le destin ou autrui déterminent prioritairement ce qui leur arrive. Classiquement, le lieu de
contrôle est jugé faire partie de facteur conscience morale.
19
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 94.
20
Ibidem, p. 113.
35
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21
Ibidem, p. 119.
22
Ibidem.
23
Ibidem.
24
La défense perceptive est la tendance des gens à se protéger contre des idées, des situations ou des objets
menaçants. Un air folklorique connu laisse entendre que les gens « entendent ce qu’ils veulent et ignorent
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le reste ». Une fois formée, la vision qu’un homme a du monde peut résister fortement au changement. Il
arrive que la défense perceptive ait des conséquences négatives. Elle peut mettre un manager dans
l’incapacité de percevoir la nécessité d’une attitude créative pour résoudre les problèmes. De ce fait,
l’individu se borne à répéter les actions passées, même devant les preuves montrant que « continuer
comme avant » n’aboutit à rien.
25
Le stéréotypage est la conviction que tous les membres de groupes donnés partagent des traits et des
comportements semblables. Le recours aux stéréotypes peut avoir des effets puissants sur les décisions des
managers. Le Directeur des ressources humaines qui est convaincu de la paresse des membres de certains
groupes, tels la génération sacrifiée ou les handicapés, s’abstiendra peut-être à dessein de recruter des
personnes qui en proviennent. Il peut estimer faire preuve d’un jugement sain, en réunissant toutes les
informations nécessaires et en écoutant attentivement les candidats. Il reste que, sans qu’il en ait
conscience, le stéréotype auquel il adhère peut influer sur le jugement qu’il porte sur eux.
26
Par effet de halo, l’on entend l’évaluation d’une autre personne en fonction d’un seul attribut, favorable ou
défavorable. En d’autres termes, le halo cache au sujet percevant d’autres attributs qu’il faudrait également
évaluer pour obtenir une impression complète et exacte de l’autre personne. Les managers doivent se
prémunir contre l’effet de halo en notant la productivité d’un salarié. Ils peuvent mettre en valeur un trait
et l’exploiter pour fonder leur jugement sur tous les autres critères de performance. Par exemple, un bilan
de présence excellent peut amener à juger que l’intéressé (e) a une productivité élevée, fait un travail de
qualité et est industrieux (se), que ces jugements soient fondés ou non.
27
La projection est la tendance des gens à voir leurs propres traits chez les autres personnes. Autrement dit, ils
projettent sur d’autres des sentiments, des traits de personnalité, des attitudes ou des motifs qui leur sont
propres. La projection peut être particulièrement forte pour des traits indésirables caractérisant les sujets
percevants mais que ceux-ci ne reconnaissent pas chez eux. Les gens dont la personnalité se caractérise
notamment par l’avarice, l’obstination et la confusion tendent à surévaluer ces traits chez les autres, à la
différence de ceux dont les personnalités sont exemptes de ces caractéristiques.
28
Les effets d’attente ou de prévision désignent l’ampleur avec laquelle des attentes antérieures faussent les
perceptions d’événements, d’objets et de personnes. Il arrive que les gens ne perçoivent que ce qu’ils
s’attendent à percevoir. Les effets de prévision peuvent également fausser la perception dans des situations
même moins ambiguës
29
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 120.
37
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sur le succès et l’échec des tâches, à des attributions qui ont les effets
importants sur le management des organisations30.
I.3. Promotion d’apprentissage et le renforcement
30
Ibidem.
38
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39
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31
Les humains sont en mesure de recourir à des symboles pour réagir à leur milieu. L’emploi de symboles leur
permet de traiter des expériences visuelles et d’exploiter les souvenirs qu’ils en ont pour guider leur
conduite. Ils imitent notamment leurs parents, leurs amis, leurs enseignants et leurs héros parce qu’ils
peuvent s’identifier à eux. Le processus symbolique produit des orientations de conduite. En société, ceux
qui, à la tête de la table, commencent le repas lors d’un dîner officiel permettent aux autres convives de
savoir que le moment est venu de se mettre à dîner.
32
L’anticipation, la planification et l’orientation des comportements et des actions passent par l’exploitation de
la prévoyance.
33
Presque toutes les formes d’apprentissage peuvent se faire par substitution, par l’observation du
comportement d’autrui et de ses conséquences. La capacité des salariés à apprendre de la sorte leur
permet d’obtenir des informations exactes sans avoir à adopter ces comportements par rectification
successives.
34
Tout le monde n’est pas fait pour exercer la profession d’agent au sein d’une compagnie aérienne, de
vendeur ou de travailleur du bâtiment ou pour devenir manager. Beaucoup de gens ne font jamais acte de
candidature à des emplois donnés parce la vision qu’ils en ont ne correspond pas à leurs idées propres sur
le type d’emploi qu’ils veulent. L’autonomie conduit à l’apprentissage d’un nouveau comportement, en
l’absence même de pressions extérieures, à cette fin.
35
Par efficacité professionnelle, l’on entend l’évaluation par une personne de sa capacité à accomplir une
tâche donnée dans une situation précise. Plus le salarié se juge apte à remplir une tâche, plus son efficacité
personnelle sera grande. Les salariés dotés d’une grande efficacité personnelle estiment qu’ils possèdent
l’aptitude requise, qu’ils sont capables du travail indispensable et qu’aucune circonstance extérieure ne les
empêchera d’effectuer un travail de haut niveau. Le salarié dont l’efficacité personnelle est faible croient
qu’indépendamment de l’énergie de leurs efforts, il se produira quelque chose pour les empêcher
d’atteindre le niveau de performance souhaité. L’efficacité personnelle influe sur le choix des tâches par les
personnes et sur la durée des efforts qu’elles feront pour atteindre leurs objectifs.
36
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., 196-197.
40
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C’est dire que, pour être efficace, une organisation doit relever les défis
qui, en matière de motivation, contribuent à éveiller, chez les salariés, le désir
d’être des membres productifs de la structure »37.
37
Ibidem, p. 166.
41
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Deux modèles de motivation fondés sur les besoins humains font l’objet
d’une acceptation générale. Selon la thèse de Maslow, les humains
connaissent cinq types de besoins : physiologiques, de sécurité,
d’appartenance, d’estime et d’accomplissement. Selon McClelland, les
humains éprouvent trois besoins acquis (accomplissement, appartenance et
pouvoir), enracinés dans la culture d’une société.
42
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43
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38
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 229-230.
44
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39
Ibidem, p. 265-266.
45
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agents stressants. Ceux-ci peuvent prendre des formes diverses, mais ils ont
tous un élément en commun : ils génèrent du stress ou un potentiel de stress
quand une personne y voit l’expression d’une exigence qui peut dépasser son
aptitude à y répondre »40.
47
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41
Ibidem, p. 254.
42
Ibidem, p. 260.
48
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Les usages sont les éléments de fait qui caractérisent, pour un temps et
dans un milieu déterminé, les pratiques suivies dans les rapports sociaux.
I.7.2. La sociabilité
43
Ibidem, p. 262.
44
SERRES, J., Le protocole et les usages, Paris, PUF, 1993, p. 11-12.
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I.7.3. La politesse
50
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I.7.4. La bienséance
I.7.5.L’inconvenance
I.7.6. L’impertinence
I.7.7. L’insolence
I.7.8. Le snobisme
I.7.9. Le savoir-vivre
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I.7.10. Le protocole
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La pratique des préceptes : " Ménagez-vous les uns les autres " ou " Ne
faites pas à autrui, ce que tu ne veux pas que l’on fasse de toi " soulignent le
devoir minimum d’un individu qui ne veut pas se heurter constamment à ses
semblables, tout en énonçant trois idées de base de conduite, à savoir : se
respecter, ménager autrui et se surveiller.
L’obligation la plus élémentaire, qui paraît simple mais qui n’est pas
toujours pratiquée avec assez de minutie, est celle de la toilette. Celle-ci est
une marque de respect envers soi-même et à l’égard de ses hôtes. Il faut être
propre corporellement et ne pas avoir une apparence qui éloigne.
53
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Bien des jolies filles et dames qui cherchent à se faire remarquer par
leur coiffure négligée et leurs sweaters ou pantalons provocants dans la ville
de Kinshasa, doivent savoir qu’elles suscitent la pitié discrète du Kinois, expert
d’instincts en élégances féminines. L’élégance associe le souci plus subtil de
se distinguer à celui de ne pas se faire remarquer.
Les étrangers qui adorent la R.D. Congo pour l’ambiance et la vie qu’on
y mène croient que si les Congolaises (surtout les Kinoises) perdent le sens,
le goût et l’appétit de l’élégance, la RDC perd au même moment son charme.
Le snobisme de la crasse et du négligé doit disparaître le plus tôt possible.
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45
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 308-309.
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56
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Les rôles des équipiers peuvent être axés sur la tâche, relationnels ou
égocentriques. Les normes se distinguent des règles par des modalités
importantes et peuvent avoir un impact positif ou négatif sur la productivité.
Les pressions poussant à l’adhésion aux normes peuvent déboucher sur une
conformité par approbation ou par acceptation personnelle.
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58
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2. Expliquer les cinq sources de pouvoir sur les personnes qui influent
sur la gestion des conflits
46
Ibidem, p. 329.
47
Ibidem.
59
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Les cinq styles de gestion des conflits entre personnes sont le style de
l’esquive, le style fonceur, le style conciliant, le style coopératif et le style sur la
48
Ibidem, p. 330.
49
Ibidem.
50
Ibidem, p. 331.
60
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51
Ibidem, p. 332.
61
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52
Ibidem, p. 332-333.
53
Ibidem, p. 333-334.
54
Ibidem, p. 335.
62
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55
Ibidem.
56
Ibidem, p. 363.
63
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57
Ibidem, p. 388.
65
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70
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59
Ibidem, p. 530-531.
72
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Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
60
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., O.C., p. 571-572.
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75
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61
Ibidem, p. 565.
76
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62
Ibidem.
63
Ibidem, p. 567-568.
78
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64
Ibidem.
79
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65
Ibidem, p. 610-611.
80
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PICQ, Th., Manager une équipe de projet. Pilotage, Enjeux, Performance, Paris, Ed. Dunod, 2011, p. 48.
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Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
que des ressources qui doivent y être consacrées. Ces acteurs sont
rarement engagés dans la mise en œuvre : ils sont cependant
régulièrement informés pour prendre les décisions qui s’imposent
concernant l’organisation, tout au long de son déroulement. Il s’agit
typiquement du cas des dirigeants auxquels une équipe d’organisation
doit rendre des comptes (comité de direction d’une entreprise, ou
comités de projet par exemple).
• Les membres du contexte dans lequel s’insère l’organisation, mais qui
ne font pas partie de l’équipe d’organisation et qui ne sont pas en
position de décideurs officiels. Ils sont affectés par l’organisation, soit
parce qu’ils lui fournissent des ressources (techniques, humaines,
information, temps, etc.) soit parce qu’ils en subissent directement ou
non les conséquences. Il peut s’agir des grandes fonctions
traditionnelles dans le cas d’une entreprise industrielle ou de service
(R & D, production, commercial, marketing, gestion-finance,
ressources humaines, etc.), des diverses instances sportives
nationales dans le cas des jeux olympiques (fédérations, comité
olympique, ministère de la jeunesse et des sports, etc.), de l’ensemble
des étudiants d’une promotion dont quelques-uns se sont chargés
d’organiser un projet de week-end de fin d’année, etc.»67.
• Les fournisseurs de ressources externes de l’organisation est
l’ensemble des acteurs qui interviennent dans sa mise en œuvre ;
sans toutefois demeurer dans l’équipe d’organisation ou les premiers
bénéficiaires. On peut distinguer les sous-traitants, les fournisseurs,
les partenaires, les consultants, les bailleurs de fonds, etc.
• « Les destinataires du projet : le terme destinataire est volontairement
large et englobe aussi bien les clients, commanditaires, maître
d’ouvrage, etc., que les utilisateurs intermédiaires, finaux, directs,
67
Ibidem, p. 46-47.
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indirects, etc. Bref tout acteur qui achète et/ou utilise le projet et/ou en
tire parti »68.
68
Ibidem, p. 47.
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69
Ibidem, p. 57-58.
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• Les déchirés présentent des avis perplexes, parfois oui et parfois non.
Mais, en général ce sont des personnes qui soutiennent le projet en
préservant les intérêts communautaires.
70
Ibidem, p. 63-64.
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CHAGNEAU, M., GAYARD, L., PRUDHOME, A. e.a, O.C., p. 381-431.
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Introduction partielle
Pour un meilleur fonctionnement d’une organisation en général, et de
celle économico-financière en particulier, l’on doit poursuivre le but général de
rentabilité. Ainsi donc, il sied de maîtriser, avec dextérité, les fondamentaux
suivants :
90
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
91
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
92
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
+ Rentabilité ̶
+ 20 % +
Vedettes Dilemmes
Taux de
croissance 10 % Besoins financiers
du marché/an Vaches à Poids
lait morts
̶ 0% ̶
10 1 0
+ Part de relative de marché ̶
Les vedettes sont les activités ou les produits ayant une part relative de
marché élevée dans un marché en forte croissance. Autofinancées,
lesdites activités contribueront directement à la croissance de
l’organisation. Elles pourraient se transformer vraisemblablement en
vaches-à-lait. Cependant, ces activités ou produits ont besoins
d’importantes liquidités en vue de continuer leur croissance et conserver
leur position commerciale.
Les dilemmes sont des activités ou les produits disposant de taux de
croissance élevé, mais ce sont des activités ou produits qui
engloutissent beaucoup de ressources financières, ou qui exigent des
investissements très importants.
De toute façon, trois choix possibles se présenteraient au manager :
93
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Entrants potentiels
Menace de services ou
produits substituables
94
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
96
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
97
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
1. Croissance interne
Avantages Inconvénients
Sauvegarde de l’indépendance Croissance plus lente
de l’organisation Risque de perte de parts de
Coût moins élevé que pour la marché
croissance externe (le coût de la Possibilité d’entraînement de
croissance est réparti dans le retard par rapport aux
temps) concurrents
Gains de productivité plus Difficulté d’éliminer des
importants concurrents
Evitement de la réorganisation
de l’entreprise
Simplicité de la gestion
2. Croissance externe
Avantages Inconvénients
Implantation rapide sur un Perte d’indépendance
nouveau marché Organisation plus complexe
Diversification de l’activité de Inaccessibilité pour les PME et
l’organisation les organisations en difficulté
Possibilité de contrer l’offensive
de concurrents, voire de les
éliminer
Réduction des coûts avec des
économies d’échelles
98
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
99
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
100
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Direction
Générale
103
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Direction
Générale
Ressources Recherche
Humaines et Dévelop.
104
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
105
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Direction
Générale
Direction
Générale
Fonction Fonction Fonction
Production Commerciale Achats
Responsable :
Produit 1 ••• ••• •••
Produit 2
107
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
108
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
72
CHAGNEAU, M., GAYARD, L., PRUDHOME, A. e.a, O.C., p. 405-406.
109
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Les théories X et Y ont été développées dans les années 1960 par
Douglas McGregor. Elles s’opposent entre elles. En effet :
112
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Selon Herzberg, si on veut motiver les individus au travail, il faut jouer sur les
facteurs valorisants, après avoir accompli les facteurs d’hygiène.
113
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
5. La théorie de Taylor
L’analyse de Taylor se base sur le postulat que " l’homme est un être
rationnel ". Sa seule motivation est le salaire qu’il reçoit pour satisfaire ses
besoins. Taylor préconise un salaire au rendement, avec des primes pour
récompenser les efforts des salariés, et des sanctions pour punir le manque
d’investissement au travail (retraits de salaire…).
114
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
115
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Pour cet aspect de gestion de l’organisation, tout manager quel qu’il soit
devra s’impliquer personnellement pour appréhender les principaux objectifs
de la comptabilité, et la lecture intelligente des documents comptables et
financiers.
117
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
75
DOBILL, M., Comptabilité Ohada Tome III, Paris, Ed. Karthala, 2013, p. 29.
76
PALUKU VAGHENI, N., Comptabilité générale OHADA, Kampala, 2014, p. 36-37.
118
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
77
Ibidem.
119
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
78
MUTABAZI, A., BAHATI LUKWEBO e.a.., Système comptable OHADA, Bukavu, Ed. UCB, 2014, p. 3-4.
79
Ibidem.
80
Ibidem.
120
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
IV.1.4.1. Le bilan
81
Ibidem.
82
GARNIER, Y. (Direction), Larousse Mémo, Paris, Ed. Larousse, 2008, p. 794.
121
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
Actif Passif
Actifs immobilisés Capitaux propres
Terrains Capital
Matériels Bénéfice mis en réserve
Brevets
Licences
Actifs circulants Dettes
Stocks Dettes à L. & M. termes
Créances Dettes à court terme
Liquidités
• « les capitaux propres, qui représentent les fonds apportés par le ou les
propriétaires de l’entreprise (capital social) ainsi que les ressources
provenant de l’activité de celle-ci et qui n’ont pas été distribuées
(bénéfice mis en réserve) ;
• les dettes, sommes prêtées à l’entreprise par les personnes extérieures
à celle-ci. Il peut s’agir de dettes à moyen et à long terme (emprunt de
plus d’un an consenti par une banque, par exemple) ou de dettes à
court terme (crédits consentis par les fournisseurs de l’entreprise,
découverts bancaires), exigibles à moins d’un an. Les dettes à moyen et
à long terme ainsi que les capitaux propres constituent les capitaux
permanents »83.
83
Ibidem.
122
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
84
PALUKU VAGHENI, N., O.C., p. 77.
123
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
A titre d’exemple :
85
Ibidem, p. 78.
124
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
125
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
I. Actif (Emplois) Bilan de J.P.Rabisa & Fils au 1er janvier 2021 Passif (Ressources)
Rubriques/Comptes Montant Rubriques/Comptes Montant
23 Bâtiments 231.746.533,88 10. Capital 988.762.117,38
24. Matériels 530.696.098,50
52. Banque 129.325.420,00
57. Caisse 96.994.065,00
II. Actif (Emplois) Bilan de J.P.Rabisa & Fils au 1er janvier 2021 Passif (Ressources)
Rubriques/Comptes Montant Rubriques/Comptes Montant
23 Bâtiments 231.746.533,88 10. Capital 988.762.117,38
24. Matériels 696.971.638,50 Capitaux propres 988.762.117,38
Actifs fixes 928.718.172,38
31. Marchandises 83.137.770,00 16. Emprunts et dettes assimilées 187.059.982,50
Actifs circulants 83.137.770,00
52. Banque 98.148.756,25 Dettes 187.059.982,50
57. Caisse 65.817.401,25
Trésorerie-Actif 163.966.157,50
Total 1.175.822.099,88 Total 1.175.822.099,88
0
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
III. Actif (Emplois) Bilan de J.P.Rabisa & Fils au 2 janvier 2021 Passif (Ressources)
Rubriques/Comptes Montant Rubriques/Comptes Montant
23 Bâtiments 231.746.533,88 10. Capital 988.762.117,38
24. Matériels 696.971.638,50 13. Résultat 3.695.012,00
Actifs fixes 928.718.172,38 Capitaux propres 992.457.129,38
31. Marchandises 78.519.005,00
41. Clients 8.313.777,00 16. Emprunts et dettes
Actifs circulants 86.832.782,00 assimilées 187.059.982,50
52. Banque 98.148.756,25 Dettes 187.059.982,50
57. Caisse 65.817.401,25
Trésorerie-Actif 163.966.157,50
Total 1.179.517.111,88 Total 1.179.517.111,88
1
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
IV. Actif (Emplois) Bilan de J.P.Rabisa & Fils au 5 janvier 2021 Passif (Ressources)
Rubriques/Comptes Montant Rubriques/Comptes Montant
22. Terrains 36.950.120,00 10. Capital 988.762.117,38
23 Bâtiments 231.746.533,88 13. Résultat — 923.743,00
24. Matériels 696.971.638,50 Capitaux propres 987.838.354,38
Actifs fixes 965.668.292,38
31. Marchandises 87.756.535,00 16. Emprunts et dettes
41. Clients 8.313.777,00 assimilées 242.485.162,50
Actifs circulants 96.070.312,00 Dettes 242.485.162,50
52. Banque 107.386.296,25
57. Caisse 61.198.636,25
Trésorerie-Actif 168.584.932,50
Total 1.230.323.536,88 Total 1.230.323.536,88
2
Notes de cours de Théories des organisations en Master 1 FED (Pr J.P. RABISA)
V. Actif (Emplois) Bilan de J.P.Rabisa & Fils au 10 janvier 2021 Passif (Ressources)
Rubriques/Comptes Montant Rubriques/Comptes Montant
22. Terrains 36.950.120,00 10. Capital 988.762.117,38
23 Bâtiments 231.746.533,88 13. Résultat 31.407.612,00
24. Matériels 696.971.638,50 Capitaux propres 1.020.169.729,38
Actifs fixes 965.668.292,38
31. Marchandises 106.231.595,00 16. Emprunts et dettes
41. Clients 36.026.367,00 assimilées 242.485.162,50
Actifs circulants 142.257.962,00 40. Fournisseurs 36950120,00
52. Banque 107.386.296,25 Dettes 279.435.282,50
57. Caisse 84.292.461,25
Trésorerie-Actif 191.678.757,50
Total 1.299.605.011,88 Total 1.299.605.011,88
3
« La valeur monétaire de l’ensemble de ressources utilisées par
l’entreprise ou capital économique investi peut être analysée sous deux
formes différentes soit l’emploi économique qui en a été fait dans l’entreprise.
A cet effet les ressources dont dispose une entreprise peuvent provenir soit
des apports initiaux ou successifs effectués par exploitation ou les associés,
soit des bénéfices laissés dans l’entreprise, soit des avances, prêts ou des
crédits consentis par les prêteurs, les fournisseurs, créanciers,… Les deux
premières catégories s’appellent Capitaux Propres et la troisième catégorie
ce sont les Capitaux Empruntés.
86
PALUKU VAGHENI, N., O.C., p. 69-70.
0
• Emploi = Capital + Dette + Résultat (Bénéfice) ou
• Emploi + Résultat (Perte) = Capital + Dette.
1
La trésorerie-Actif regroupant les disponibles, les valeurs à
encaisser et les titres de placement :
Banque ;
Caisse ;
Compte Courant Postal (CCP), etc.
Les écarts de conversion-Actif enregistrant les pertes probables
de change ou les différences sur les créances et dettes libellées
en monnaie étrangères.
• Pour le Passif, les rubriques principales sont les suivantes :
Les Capitaux propres et ressources assimilées constitués du
capital, des réserves, du résultat de l’exercice, du report à
nouveau, des subventions d’investissements… ;
Les Dettes financières et les ressources assimilées composées
principalement des dettes ou emprunts contractés par l’entreprise
dont le délai de remboursement est supérieur à un an (Dettes et
emprunts à long et moyen termes);
Le Passif circulant composé des dettes cycliques ou créances
des tiers détenues par l’entreprise à rembourser dans un délai
inférieur à un an (fournisseur, personnel, divers organismes
sociaux, Etat, créanciers divers) ;
La trésorerie-Passif constituée de banque, crédits de trésorerie,
d’escomptes et découverts bancaires ;
Les écarts de conversion-Passif découlant des probables gains
de change, surtout sur les créances et dettes libellées en
monnaies étrangères.
87
MAPAPA MBANGALA & WANDA, R., Comptabilité générale OHADA, Paris, Ed. Droit-Afrique.com, 2013, p. 47.
88
Ibidem, p. 49.
3
Charges Compte de résultat Produits
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Charges financières Produits financiers
Charges HAO Produits HAO
A. Calcul de la CAFG
4
donc donnée par l’EBE auquel on ajoute la différence entre compte de produit
et certains comptes de charge. La CAFG = EBE + produits encaissables
restants — charges décaissables restants (sont exclus les charges et les
produits de cession d’immobilisation). Le tableau suivant regroupe les charges
et les produits restant après le résultat brut d’exploitation (EBE) »89.
Il est à noter que l’on ne doit pas inclure les variations des éléments HAO.
89
Ibidem, p. 60.
5
Tableau de Variation des stocks
6
dettes circulantes …………... …………...
Variat° du BFE = (A)+(B) + (C) …………... ou …………...
Intitulés n n—1
Excédent Brut d’Exploitation (EBE) ….. …..
Variation du BFE (— si emplois, + si ressources (-ou +) ….. …..
Production immobilisée ….. …..
Excédent de Trésorerie d’Exploitation (ETE) ….. …..
« Cette partie est synthétisée par le Fonds de roulement. Elle a pour but
de recenser les ressources e l’entreprise et essaie d’expliquer l’utilisation qui
en a été faite. Elle explique aussi l’incidence de l’investissement sur la
structure financière de l’entreprise. Le Fonds de Roulement doit se calculer
par le haut et par le bas :
Dans le TAFIRE, la somme des emplois doit être égale à la somme des
ressources ; il doit se dégager une égalité entre la somme des emplois et celle
des ressources. Cette rubrique correspond à la synthèse des emplois
économiques. Le TAFIRE (dans sa deuxième partie en particulier) permet de
répondre à un certain nombre de préoccupation à savoir :
7
a) Quels ont été les besoins de l’entreprise en matière d’investissement
au titre de l’exercice qui vient de s’écouler ?
b) D’où viennent les ressources qui ont permis à l’entreprise de faire face
à ses besoins ? »90.
90
Ibidem, p. 62.
91
Ibidem, p. 62-63.
8
est inscrit dans le volet emplois. Le cas contraire, c’est-à-dire les
emplois inférieurs aux ressources, le solde doit être inscrit dans les
ressources. Cependant, cette logique ne peut pas être vérifiée pour les
entreprises en liquidation ou en démembrement ;
e. La variation du BFE qui a été calculé à la première partie ;
f. Les emplois économiques à financer constitués de la synthèse des
deux précédents soldes ;
g. Les emplois/ressources (BFEHAO) qui concernent la variation du
Besoin de Financement d’Exploitation Hors Activités Ordinaires
(BFEHAO), dégagé de la synthèse de la variation de l’Actif HAO et de la
variation du Passif HAO ;
h. Les emplois financiers contraints, une rubrique qui concerne « les
remboursements d’emprunts et d’autres dettes financières selon les
échéances prévues dans les contrats. Elle prend également en compte
les remboursements de dette de crédit-bail, sauf les remboursements
anticipés portés séparément en emplois dans les postes FQ ou FR du
TAFIRE. Les intérêts courus sont rattachés aux comptes d’emprunts et
dettes financières sans aucun retraitement »92 ;
i. Les emplois totaux à financer qui concernent les emplois ou
ressources BFEHAO (FI) et des emplois financiers contraints (FJ) ;
j. Les dividendes /CAFG déjà obtenus dans la première partie ;
k. Le financement par les capitaux propres qui est obtenu suite :
• À l’augmentation du capital par des nouveaux apports (apports
en nature ou en numéraires des associés, y compris les primes
d’émission. Cependant, les reports à nouveau et les réserves
incorporés dans le capital ne constituent pas de nouveaux apports.
De même, la réduction du capital, pour éponger les pertes ne peut
pas influencer cette rubrique) ;
• Aux subventions d’investissement (toutes les subventions y
afférentes bénéficiées par l’entreprise au cours de l’exercice) ;
92
Ibidem.
9
• Aux prélèvements sur le capital (comme d’ailleurs les retraits de
l’exploitant, les prélèvements sur le capital constituent des
emplois) ;
l. Les nouveaux emprunts et diverses dettes financières (tous les
emprunts et diverses dettes contractés par l’entreprise au cours de
l’exercice constituent des ressources. Mais, leur remboursement anticipé
est inscrit comme emploi) ;
m. L’excédent ou l’insuffisance des ressources de financement (Au cas
où les ressources sont supérieures aux emplois, il se dégage un
excédent ; dans le cas contraire, il s’agit d’insuffisance) ;
n. La variation de la trésorerie qui « est obtenue par la différence entre la
trésorerie nette globale de fin d’exercice et celle du début de l’exercice.
Cette variation doit assurer l’équilibre des flux :
• Une variation négative explique le dégonflement de la trésorerie,
d’où un recours au crédit de la trésorerie pour combler
l’insuffisance de ressources de financement (FT). La trésorerie
apparaît ainsi en tant que "ressources" (diminution de la trésorerie
nette) ;
• Une variation positive indique en revanche une amélioration de la
trésorerie grâce à l’excédent de ressources de financement (FT).
La trésorerie ainsi apparaît en tant qu’"emplois" (augmentation de
la trésorerie nette) »93.
o. Le contrôle de la trésorerie :
La comparaison des masses des bilans n et n—1 permet un
contrôle de ces variations :
• Variation FDR = FDRn— FDRn—1 ;
• Variation BFG = BFGn— BFGn—1 ;
• Variation de la trésorerie (T) = Tn — Tn—1
93
Ibidem, p. 64-65.
10
"historiques". Toutes créances et dettes corrigées des pertes et gains de
changes latents (Ecart de conversion – Actif et Passif) et ramenées à leurs
montants "historiques" (valeur d’entrée). Procédure à appliquer aux postes
BH, BI, BJ, DK, DM, DN, DN, FD, FI, FQ, FR du tableau, ainsi qu’aux deux
premières lignes du tableau de contrôle à la fin du tableau »94.
Emplois Ressources
Postes Valeurs Postes Valeurs
Investis. / Acquis. 4.970.000 Cession d’immob. 3.100.000
BFE HAO 2.000.000 BFE 30.051.548
Dettes 5.453.637 CAFG 28.394.216
Dividendes 500.000 Dettes 2.129.032
Trésorerie 50.751.159 --------
Total 63.674.796 Total 63.674.796
94
Ibidem.
11
humaines… Il existe donc un décalage dans le temps, entre les dépenses et
les recettes ; c’est ce qui détermine les besoins de financement de
l’organisation.
Exemple :
12
IV.4. Equilibre financier à court terme
13
Chapitre V. Détermination de prix de biens et services
14
Pour les objectifs sociaux, dans ce cas les prix de produits ou services
offerts aux consommateurs ne reflètent pas la politique de vérité de
prix, et seraient de caractère public. Ainsi, ce sont les volontés
politique, sociale et culturelle qui sous-tendent cette politique de prix.
La méthode de Full Costing exige que l’on prenne en compte toutes les
charges afférentes à la production et au fonctionnement de l’entreprise ou de
l’organisation, pour arriver à fixer le coût de revient unitaire. Pour ce faire,
toutes les charges doivent être répertoriées, à savoir les charges directes –
celles liées à la production d’un seul service - et les charges indirectes –
celles relatives à plusieurs services ou produits à la fois, sans oublier les
charges fixes et variables.
95
J. STAFFORD, Microéconomie du tourisme., Québec, Ed. PUQ, 1996, p. 86-87.
15
Après la détermination du coût de revient, on doit ajouter une marge,
pour la fixation du prix de revient. Ladite marge peut être exprimée en
pourcentage du coût de revient (taux de marge ou marge brute) ou en
pourcentage de prix de vente hors taxe (taux de marque ou marge nette).
D’une manière générale, l’entreprise pourra fixer sa marge eu égard à son
positionnement sur le marché, au standing des produits commercialisés ou à
la largeur de son réseau de distribution.
« Il est possible d’établir les prix à partir des coûts. Ceux-ci peuvent
provenir des états financiers de l’entreprise elle-même ; ils peuvent aussi être
tirés de " coûts standards " qui sont établis à partir des résultats d’études
échantillonnales faites à l’intérieur de l’industrie. La méthode de Hubbard
permet de calculer le prix en fonction des coûts de production »96.
96
IBIDEM, p. 89.
16
D’une manière pratique, l’organisation devrait établir un document dénommé
Compte de résultat différentiel pour présenter toutes les données chiffrées y
afférentes. Ledit document peut être présenté comme suit :
En outre, le prix de vente peut être ajusté selon les différents segments
des clientèles (jeunes, familles, retraités, etc.). Ce prix peut aussi varier selon
chaque produit, selon les périodes de l’année (haute et basse saisons) et
d’après la situation générale du marché.
Charges fixes
SRclients = --------------------------------------------------------
(PV unitaire – Charges variables unitaires)
17
Concernant la deuxième procédure, on se base sur le nombre de clients
et le chiffre d’affaires (CA), d’après les formules ci-après :
Charges fixes
SRCA = ------------------------------------------
Taux marge sur coûts variables
SRCA
SRclients = ---------------------------------------------
Prix unitaire du forfait ou package
En ce qui concerne la dernière procédure, on dégage le SR en chiffre
d’affaires, selon la formule suivante :
Les consommateurs ont une idée relativement fiable du prix d’un produit
ou service. Ils ne souhaitent pas que le produit soit trop cher, mais si le prix
est trop bas, ils considéreront qu’il est de mauvaise qualité. De ce point de
vue, apparaît alors la notion de prix psychologique (ou prix d’acceptabilité).
C’est le prix accepté par le plus grand nombre de consommateurs potentiels.
97
M. CHAGNEAU, O.C., p. 331-334.
18
Pour fixer le prix psychologique, l’organisation réalise une enquête
auprès de consommateurs potentiels. Deux questions, ci-dessous, leur sont
posées :
t2 x p (1 − p)
n = ------------------
e2
19
A. Les résultats du dépouillement des questionnaires administrés
a. Kinshasa
Les prix en USD estimés par les enquêtés, par ordre croissant, en
tranche de 50 USD, sont : 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000
et 1050 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que ces prix sont chers
sont, respectivement, de 0, 0, 14, 56, 62, 68, 115, 140, 25 et 20 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que le service serait de
qualité médiocre, au regard des prix proposés, sont, respectivement, de
178, 122, 67, 54, 31, 24, 15, 10, 0 et 0.
b. Lubumbashi
Les prix en USD estimés par les enquêtés, par ordre croissant, en
tranche de 50 USD, sont : 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850
et 900 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que ces prix sont chers
sont, respectivement, de 0, 10, 20, 48, 63, 75, 108, 125, 30 et 21 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que le service serait de
qualité médiocre, au regard des prix proposés, sont, respectivement, de
155, 117, 56, 50, 37, 32, 25, 18, 10 et 0.
c. Kisangani
Les prix en USD estimés par les enquêtés, par ordre croissant, en
tranche de 50 USD, sont : 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750
et 800 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que ces prix sont chers
sont, respectivement, de 0, 15, 37, 41, 59, 112, 131, 57, 28 et 20 ;
Les effectifs des 500 enquêtés ayant conclu que le service serait de
qualité médiocre, au regard des prix proposés, sont, respectivement, de
152, 108, 56, 48, 41, 33, 26, 21, 15 et 0.
20
B. Constitution des tableaux des réponses
a. Kinshasa
22
% de la colonne B et l’effectif 11 % de la colonne A. On doit arriver, en
fin de colonne, à 100 %, l’effectif global.
3) La colonne D (% cumulé décroissant) va cumuler les pourcentages de
la colonne C. On débute en haut de la colonne D par 100 %, le total des
effectifs. Puis on soustrait les pourcentages de la colonne C au fur et à
mesure. Exemple : 64 % est le résultat de 100 % (colonne D) – 36 %
(colonne C).
4) La colonne (Taux d’acceptabilité) va réaliser l’opération : 100 – (B + D).
Exemple : 57 % est le résultat de : 100 % – (3 % + 40 %).
b. Lubumbashi
c. Kisangani
23
550 59 12 30 41 8 27 43
600 112 22 52 33 7 19 29
650 131 26 78 26 5 12 10
700 57 12 90 21 4 7 3
750 28 6 96 15 3 3 1
800 20 4 100 0 0 0 0
Total 500 100 500 100
a) Un niveau maximum assez élevé pour être crédible (prix plafond) au-
dessus duquel le client n’accepterait plus d’acheter le produit (hors de
ses moyens) ;
b) Un niveau minimum suffisamment raisonnable pour être justifié (prix
plancher) en dessous duquel il ne l’achèterait pas non plus (manque de
confiance), c’est aussi le prix de revient.
a) La politique d’écrémage
25
et permet un gain optimal. Un prix élevé flatte l’image de l’offre : c’est cher,
donc c’est bon. Mais, plus le prix est élevé, plus la demande est faible.
b) La politique de pénétration
c) La politique de ″statu-quo″
26
Chapitre VI. Utilisation des indices dans l’organisation98
VI.1. Définition
98
M. R. SPIEGEL, Théorie et applications de la statistique, Paris, Ed. McGraw-Hill, 2018, p. 313-320.
27
Dans le cadre de cet enseignement, on s’intéressera surtout aux indices
variant par rapport au temps. Les méthodes envisagées sont d’ailleurs
valables pour les autres indices.
L’indice le plus simple est l’indice élémentaire des prix. Cet indice est
le rapport du prix d’un article pendant une certaine période, et de son prix
pendant une autre période appelée période de base ou de référence. Pour
simplifier les choses, on suppose que les prix sont constants pendant chaque
période. Sinon, afin de respecter cette hypothèse, on prend une moyenne
appropriée à chaque période.
Exemple 1 : Supposons que le prix d’achat d’un litre d’huile de palme ait été
respectivement 0,25 USD en 2015 et 0,30 USD en 2020. En prenant 2015
comme année de base et 2020 comme année déterminée, on a :
28
Exemple 2 : Dans l’exercice précédent, prenons 2020 comme année de base
et 2015 comme année déterminée, on aura :
Soit p1, p2, p3, … les prix correspondant à des intervalles de temps
successifs 1, 2, 3, … Soit ensuite P1\2, p2\3, p3\4, … les indices élémentaires de
prix de chaque intervalle de temps précédent, que l’on appelle indices
élémentaires en chaîne.
Exemple 1.
Si les prix d’un article sont respectivement 8, 12, 15, 18 USD en 2013,
2014, 2015, 2016, les indices élémentaires en chaîne sont P2013\2014 = 12/8 =
150 (%), P2014\2015 = 15/12 = 125 (%), P2015\2016 = 18/15 = 120 (%).
L’indice élémentaire des prix d’une période donnée par rapport à
n’importe quelle autre période prise comme base peut toujours s’exprimer en
fonction des indices en chaîne. Cela découle directement de la propriété
cyclique ou circulaire des indices élémentaires. Ainsi P5\2 = P5\4 P4\3 P3\2.
31
Exemple 2.
Exemple 3.
32
Il est évident que le calcul des indices de séries d’articles pose de
nombreux problèmes. Quand il s’agit de l’indice du coût de la vie, il faut choisir
les articles qui doivent être pris en considération et pouvoir pondérer leur
importance relative. Il faut rassembler les données relatives aux prix et à la
quantité des articles. Mais que faire quand on dispose d’un même article avec
des qualités différentes, ou bien encore quand certains instruments ou
articles ne sont disponibles que pendant une certaine année, et sont
introuvables durant l’année de référence ? Il faut en définitive voir comment on
pourra organiser toute l’information et parvenir à un seul indice du coût de la
vie ayant une signification pratique.
De même que l’on peut calculer les moyennes par différents moyens, on
peut calculer les indices par des méthodes différentes, chaque méthode ayant
ses propres avantages et inconvénients.
VI.11. Notation
Il est commode de désigner par p(1)n , p(2)n , p(3)n , ... les prix d’un
On désignera par p(1)n , p(2)n , p(3)n , etc. les prix correspondant à une période
de référence. Les nombres 1, 2, 3, … sont des indices supérieurs et ne
doivent pas être considérés comme des exposants. Avec cette notation, le prix
d’un article j pendant une période n devient p(j)n.
somme des prix de ces articles durant la période n est ∑ p(j)n ou ∑ p(j)n. Mais
j=1
quand aucune confusion n’est possible, il est plus simple de supprimer l’indice
supérieur et d’écrire ∑ pn . Avec cette convention, ∑ p0 désigne la somme des
prix de tous les articles relatifs à la période de référence. La notation est
identique pour les quantités et les valeurs.
34
et où le résultat est exprimé en pourcentage, comme le sont en général les
indices.
Bien que cette méthode soit simple, elle a deux inconvénients majeurs
qui la rendent peu satisfaisante :
35
formules possibles suivant que l’on prend les quantités de l’année de
référence, de l’année considérée ou d’une année type, notées
respectivement par q0, qn et qt.
On définit
36
Indice des prix de Marshall-Edgeworth = ∑ pn(q0 + qn) ∕ ∑p0(q0 + qn) (VI.10).
Il est à noter que l’équation (III.11) donne le même résultat que la formule
(III.6) de Laspeyres.
37
VI. 18. Indices de quantité ou de volume
Indice de la somme pondérée des volumes avec comme poids les prix
calculés sur l’année de référence = ∑qnp0 ∕ ∑q0p0 (VI.15)
Dans ces formules les poids ne sont autres que des prix. Cependant, on
aurait pu utiliser toute autre sorte de poids. On peut de la même façon,
modifier les formules (VI.8) et (VI.13).
De même que l’on a obtenu des formules pour les indices de prix et de
volume, on peut obtenir des formules pour les indices de valeur. L’indice de
valeur le plus simple a pour expression
38
Cet indice est un indice de somme simple puisque l’on n’a pas
pondéré les valeurs. On peut formuler d’autres expressions pour les
indices en introduisant des poids indiquant l’importance relative des
articles.
39
son côté, l’indice du coût de la vie a doublé pendant la même période, son
revenu réel en 2010 n’est égal qu’à 150/2 = 75 % de ce qu’il était en 2000.
40
Chapitre VII. Evaluation des performances de l’organisation
99
J. STAFFORD, Microéconomie du tourisme, Québec, Ed. PUQ, 1996, p. 77.
41
Coût Fixe (CF)
CFM = -------------------
Quantité (Q)
42
Dans le domaine organisationnel, des ratios sont déjà utilisés par les
entreprises. Ce sont les ratios de liquidité, les ratios de rentabilité, les ratios
d’endettement et les ratios de gestion. Ces ratios sont communs à l’ensemble
des entreprises, quelles qu’elles soient ».100
100
J. STAFFORD, O.C., p. 82.
43
b. Le rendement de la main-d’œuvre (RMO) :
Ce ratio mesure la richesse créée par l’activité de chaque salarié.
Valeur Ajoutée
RMO = ---------------------------------- x 100
Effectif du personnel
CAn – CAn – 1
1) Taux de variation du chiffre d’affaires (CA) = ---------------------- x 100
CAn – 1
Résultat
= ------------------
CA
102
J. TAFFORD, O.C., p. 96- 102.
45
effectivement profit (π). La recette totale (RT) est égale au prix (P) multiplié
par la quantité (Q) vendue :
RT = PQ
Recettes totales : RT = PQ
Coûts totaux :
CT = VQ + F
Le point mort est atteint lorsque : PQ = VQ+F
De même :
46
- La quantité des ventes minima exigée au point mort sera trouvée par la
formule : F
Q = -------------
P− V
F
R = --------------
1 − (V)
P
47
Conclusion générale
En guise de conclusion, il y a lieu de signaler que tout leader, dirigeant
ou manager devrait, pour réussir les missions lui assignées eu égard aux
finalités de l’Organisation, intérioriser les quatre phases d’apprentissage, le
paradoxe démocratique et la maxime de la gestion ou du management de
Confucius. En effet :
103
A. PARENTEAU, Le Marketing Pratique du Tourisme Réceptif Européen, Malakoff, Ed. Jacques Lanore, 1997,
p. 70.
104
A. ANTOINE, L’impensé de la démocratie, Paris, Ed. Fayard, 2003, p. 10-11.
105
Confucius, Maximes et pensées.
48
Bibliographie sélective
ANTOINE, A., L’impensé de la démocratie. Tocqueville, la citoyenneté et la
religion. Paris, Fayard, 2003. 410 p.
BLOCH, Ph., HABABOU, R., Dinosaures & caméléons. Neuf paradoxes
pour réussir dans un monde imprévisible. Paris, Ed. JC Lattès, 1991. 327 p.
BLOCH, Ph., HABABOU, R., XARDEL, D., Service compris. Les clients
heureux font les entreprises gagnantes. Paris, Ed. JC Lattès, 1986. 438 p.
CADIN, L.- GUERIN, Fr.- PIGEYRE, Fr. e.a., Pratiques et éléments de
théorie GRH. Paris, Ed. Dunod, 2012. 726 p.
CHAGNEAU, M., GAYARD, L., PRUDHOME, A. e.a, BTS Tourisme.
Gestion de la relation client. Elaboration de l’offre touristique. Levallois-
Perret, Ed. Groupe Studyrama, 2013. 594 p.
DOBILL, M., Comptabilité générale Ohada (2ème édition). Paris, Ed. Droit
Afrique, 2015. 509 p.
DOBILL, M., Comptabilité Ohada Tome I. Comptabilité générale. Paris, Ed.
Karthala, 2013. 428 p.
DOBILL, M., Comptabilité Ohada Tome II. Systèmes comptables, Travaux
de fin d’exercice, Opérations spécifiques. Paris, Ed. Karthala, 2013. 218 p.
DOBILL, M., Comptabilité Ohada Tome III. Comptabilité des sociétés. Paris,
Ed. Karthala, 2013. 358 p.
ECHAUDEMAISON, C.-D. (Sous la direction), Dictionnaire d’Economie et de
Sciences Sociales. Paris, Ed. Nathan, 1998. 480 p.
GARNIER, Y. (sous la direction de), Larousse Mémo. Paris, Ed. Larousse,
2012. 1388 p.
GUERROEN, B., GUN, O., Dictionnaire d’analyse économique. Paris, Ed. La
Découverte, 2012. 570 p.
HELLRIEGEL, D. – W. SLOCUM, J., Management des organisations.
Bruxelles, Ed. De Boeck, 2014. 727 p.
MALCOLM, G.-DWIGHT, H.P.-ROEMER, M. e.a., Economie du
développement. Bruxelles, Ed. De Boeck-Wasmael, 1990. 734 p.
MAPAPA MBANGALA, A., WANDA, R., Comptabilité générale Ohada.
Paris, Ed. Droit Afrique, 2013. 479 p.
49
MAPAPA MBANGALA, A., WANDA, R., Comptabilité générale Ohada (2ème
édition). Paris, Ed. Droit Afrique, 2015. 509 p.
MUTABAZI, A., BAHATI LUKWEBO, LOKO, B. CIRHUZA, M., Système
comptable Ohada. Tome I : Comptabilité générale. Bukavu, Ed. UCB, 2014.
342 p.
PALUKU VAGHENI, N., Comptabilité générale Ohada. Kampala, Ed. Fridi,
2014. 689 p.
PARENTEAU, A., Le Marketing Pratique du Tourisme Réceptif Européen.
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R. SPIEGEL, M., Théorie et applications de la statistique. Paris, Ed.
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des concepts et pratiques. Paris, Ed. Nouveaux Horizons, 2014. 579 p.
STAFFORD, J., Microéconomie du tourisme. Québec, PUQ, 1996. 132 p.
50