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SOMMAIRE :
INTRODUCTION :
CLASSIFICATION DE LA PROPRIETE :
-Le patrimoine de l’état :
-Les biens Melk :
-Les biens de habous :
-Les biens collectifs :
REGIMES DE FONCIER :
-Régime traditionnelle :
-Régime d’immatriculation foncier :
-Les dossiers techniques d’immatriculation foncière :
Bornage :
Copropriété :
I.F.E :
TITRE FONCIER :
INTRODUCTION :
Habous public : c’est un habous destiné à la communauté en général et pour tous le monde.
La gestion des terres collectives souffre d'un vide organisationnel à cause de la non-réglementation des délais d'appel. Plusieurs
jugements font l'objet d'un recours après plus d'une année de la notification des décisions de la Jemaâ des naïbs. A ce problème,
s'ajoute la non-existence de structures de tutelle régionales représentant le CT qui pourront alléger le poids des affaires portées
auprès du Conseil central.
Les terres collectives sont des terrains appartenant aux tribus qui y exercent un droit d'usage. Inaliénables, ces terres restent soumises
à la tutelle du ministre de l'Intérieur pour toute opération juridique comme la location.
Les terres collectives et guich sous leurs formes actuelles, sont considérées sur la base d'hypothèses, comme des obstacles majeurs au
développement agricole, car elles n'offrent pas les conditions de sécurité et de stabilité nécessaires à l'intensification agricole et à
l'investissement privé.
REGIMES DE FONCIER :
Le régime foncier au Maroc se caractérise par sa dualité. En fait, les immeubles non immatriculés, constituant une part
importante de la réserve foncière, sont régis par des prescriptions et des règles de droit musulman non codifiées et ne
pouvant procurer à leurs titulaires qu'une utilité restreinte.
Les immeubles immatriculés sont régis par le régime de l'immatriculation foncière. Ce régime, moderne et plus sécurisé, demeure
relativement restreint.
Par ailleurs, les deux régimes peuvent se concilier. Le Dahir organique sur l'immatriculation foncière permet aux
dispositions du droit musulman qui ne sont contraires ni aux règles édictées, ni au statut personnel ou successoral des
titulaires de droits réels, de s'appliquer aux immeubles immatriculés et aux droits qui s'y rapportent.
Régime traditionnelle :
Le régime traditionnel régit les pratiques ancestrales foncières qui sont inspirées du droit musulman et les coutumes locales
selon lesquelles les droits sont consacrés et authentifiés par des actes adoulaires. Le droit de propriété est fondé en cas
d'existence de documents écrits probants sur:
-La possession paisible, à titre de propriété, permanente (d'une durée supérieure à 10 ans quand elle est invoquée à
l'encontre de tiers et à 40 ans quand elle est invoquée à l'encontre des parents).
-L'acquisition au profit du possesseur au-delà de la durée précitée.
Par ailleurs, les immeubles soumis au droit traditionnel sont caractérisés par:
-L'absence de publicité des droits prétendus;
-La méconnaissance par les tiers (et parfois par les ayants droits) de l'immeuble concerné, sa situation, sa consistance, ses
limites, ainsi que de la nature et de l'étendue de droits qui s'y exercent et de leurs véritables détenteurs;
-L'insécurité des transactions, car le droit prétendu subsiste jusqu'à preuve du contraire;
-La difficulté d'accès aux crédits puisque la garantie réelle est incertaine;
-La multitude des litiges entre les riverains et d'autres prétendants, constituant ainsi plus de 50% des affaires devant les
tribunaux.
L'absence totale de publicité concernant les immeubles non immatriculés et leurs détenteurs rend le secteur traditionnel
d'une opacité impropre à la circulation des biens, à l'investissement et à la modernisation.
À cet effet, le législateur marocain sur la constitution d'un référentiel des droits réels inspiré des principes et règles du droit
musulman et qui devrait régir les propriétés non immatriculées. Ce régime est dans les circuits d'approbation du Secrétariat
Général du Gouvernement. Ainsi, le Conservateur Général, en tant qu'instance participante à l'enrichissement de la
législation foncière, a été consulté afin de veiller à l'harmonisation des régimes fonciers amenés à coexister dans le futur.
Régime d’immatriculation foncier :
Le régime de l'immatriculation foncière, qui a été instauré à partir de 1913, est caractérisé par la publicité et la force probante des
inscriptions au livre foncier.
Cette immatriculation consiste à inscrire sur les livres fonciers, suite à une procédure spéciales de purge, chaque immeuble
nettement délimité sur le terrain, sous un nom et un numéro d'ordre unique, avec les déterminations topographiques et
juridiques propres et à préciser exactement et définitivement les droits de son propriétaire et des autres ayants droits.
Ainsi, la décision d'immatriculation est l'aboutissement d'un processus long de reconnaissance du droit de propriété à un
particulier ou à ses successeurs légaux ou conventionnels sur un immeuble donné.
Ainsi, les objectifs de l'instauration de ce régime d'immatriculation sont:
-L'identification des immeubles et des droits immobiliers y rattachés.
-L'amélioration des structures foncières, notamment dans le domaine rural (remembrement, aménagement hydro agricole, ...).
-La stimulation des transactions sur le marché immobilier. La mobilisation des fonds bancaires pour le financement de
l'immobilier.
-La maîtrise de l'urbanisation (expropriation, lotissement, morcellement, aménagement urbain ...).
-La détermination précise de l'assiette fiscale.La conception et la mise à disposition des nappes cadastrales et des documents
topographiques.
Bornage :
I.F.E :
Il s’agit d’une procédure spéciale d’immatriculation prévue par le Dahir du 25 juillet 1969relatif à l’immatriculation
d’ensemble des propriétés rurales. Elle est facultative et gratuite, sauf en cas d’oppositions, car il incombe à
l’opposant de s’acquitter de la taxe judicaire et des droits de plaidoirie.
C’est une opération prise entièrement en charge par l’état ; (Agence Nationale de la Conservation Foncière du Cadastre
et de la Cartographie, ANCFCC).
La première expérience a démarré en 1951 en application de l’article 16 du dahir du12 août 1913
(Immatriculation groupée), pour des fins de remembrement; dans la vallée du Oued EL faregh, Région
des Doukkala, située au sud de la plaine centrale sur la côte atlantique.
TITRE FONCIER :
Un Titre Foncier est un droit de propriété définitif et inattaquable portant sur un bien
immeuble (bâti ou non).
La Réquisition d’Immatriculation, est l’étape de transformation de la Melkia en Titre
Foncier. Elle est plus sûre et plus précise que la Melkia, mais peut théoriquement
faire l’objet de contestations. Il faut entre 1 et 3 mois pour obtenir un numéro de
Réquisition d’Immatriculation, à la suite de quoi, il faut entre 2 et 4 ans pour obtenir
un numéro de titre foncier.
Tant que le bien est sous le régime de la Réquisition d’Immatriculation, les délais
d’opposition sont ouverts. Mais la pratique montre qu’il n’y a jamais eu de
contestations sur des réquisitions d’immatriculation passé le bornage par le cadastre.
En effet, la date du bornage fait l’objet d’une publication (B.O., administrations…), et
toute personne souhaitant s’opposer ou contester ce droit peut se présenter ce jour-là.
C’est en outre l’étape décisive qui fixe les limites de la propriété.
Les frais de notaire sont les mêmes que le bien soit titré ou en cours de titrage c’est-à-
dire en réquisition d’immatriculation.
CONCLUSION :