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Optimisation Fiscale Et Sociale-Paie-1
Optimisation Fiscale Et Sociale-Paie-1
FISCALE ET SOCIALE
DES SALAIRES
Plan
Présentation du thème
Définition du salaire
Les obligations des parties prenantes
Les éléments constitutifs du salaire
Le salaire brut imposable et
l’optimisation fiscale
Le salaire brut social et l’optimisation
sociale.
Les charges salariales
Les charges employeur
Les documents de fin d’exercice
(état 301, la DISA et complément
DISA )
Les allocations de congé
Les indemnités de licenciement
Les allocations de retraite ou le
solde de tout compte.
PRESENTATION DU THEME
L’optimisation fiscale est l’ensemble des
procédés que le contribuable utilise pour
réduire sa charge fiscale en se prévalant des
dispositions avantageuses de la loi . Dans cet
ordre d'idée, l'optimisation fiscale des salaires
signifie tirer le meilleur parti fiscal possible des
salaires. Concrètement, il s'agit de chercher les
possibilités de payer le moins d'impôt sur
salaires tout en respectant la législation fiscale.
CONCEPTION DE LA NOTION DE
SALAIRE
Définition:
Le salaire, c’est la contrepartie d’un
travail accompli.
• Les caractéristiques:
Il peut être payé en espèce
(rémunération) et en nature (logement
et accessoires, les domesticités).
Le salaire est différent des commissions et
honoraires, en raison du lien de subordination
qui existe entre l'employeur et le salarié. Le
travail effectué par le salarié est rattaché à un
contrat de travail et la rémunération est en
principe régulière. A ce revenu est appliqué
une fiscalité précisée par le Code Général des
Impôts. Les impôts qui en résultent sont à la
charge de l'employeur et du salarié.
L'optimisation permet de vérifier leur
conformité et d'amenuiser leur poids, ce qui
rend le thème choisi intéressant à plusieurs
titres.
LES OBLIGATIONS
DE L’EMPLOYEUR:
L’article 31-2 du code de travail de janvier
1995 stipule que pour un même travail ou un
travail de valeur égale, l’employeur est tenu
d’assurer l’égalité de rémunération entre les
salariés quels que soient leur sexe, leur âge,
leur ascendance nationale, leur race, leur
religion, leur opinions politique, religieuses,
leur origine sociale, leur appartenance ou non
à un syndicat.
Il est tenu de respecter la date limite de
paiement qui est fixé selon la convention
collective interprofessionnelle.
• Respect les textes législatives ( le droit du
travail et la convention collective
interprofessionnelle ).
• Respect du contrat du salarié.
DE L’EMPLOYE:
Travail demandé
Calculez sa prime d’ancienneté.
REPONSE
• Détermination de l’ancienneté:
30/05/2011
- 17/08/1993
13j/09 mois/17 ans
• Taux: 17%
• Prime: 240.475*17% = 40881 FCFA
Prime de gratification
• Appelé également prime de fin d’année, elle
est prévue par la CCI à son article 53.
• Cette prime est allouée aux personnels ayant
effectué 12 mois (1 an) de travail effectif à un
taux minimum de 75% du salaire catégoriel.
• En ce qui concerne les employés totalisant
une présence inférieur à 12 mois, elle sera
calculée au prorata temporis.
APPLICATION 2
M. Konan est agent de maîtrise à la société
AFRISOFTS. Son salaire catégoriel en 2011 est
de 240.000 FCFA
Travail demandé
Calculez sa prime de gratification selon les
hypothèses suivantes:
Il a travaillé toute l’année 2011;
Il est retraité le 30/05/2011
Il est embauché le 30/05/2011
REPONSE
• Il a travaillé toute l’année 2011
Prime de gratification: 240.000*75% = 180.000
FCFA
• Il est embauché le 30/05/2011
Prime de gratification: 240.000*75%*7/12=
105.000 FCFA
• Il est retraité le 30/05/2011
Prime de gratification: 240.000*75%*5/12=
75.000 FCFA
Prime de panier
• Elle allouée à un salarié ayant effectué
10 heures de travail consécutif le jour
c’est-à-dire de 8H à 18H ou de 21 heures
à 23 heures.
• Elle est égale à 3 fois le SMIG horaire
(211 FCFA) par panier au minimum.
Indemnité d’expatriation
Cette indemnité est allouée aux employés
expatriés ou qui détiennent un contrat
d’expatriation.
• Selon l’art 57 du CCI, une indemnité
d’expatriation destinée à dédommager un
salarié des dépenses et risques
supplémentaires auxquels l’expose sa venue
en Côte d’Ivoire est acquise à tout travailleur
recruté hors du territoire de la république de
Côte d’Ivoire et déplacé de sa résidence
habituelle par le fait de son employeur.
• Une indemnité de 40% du salaire contractuel
est dû chaque mois.
Cette prime est égale à 40% du salaire
Selon la Doctrine fiscale (1996-2002) page 80,
sont considérés comme expatriés dans le
cadre de la liquidation des impôts, les
salariés dont la situation répond aux critères
ci après :
• Critère de qualification
• Critère tenant au contrat de travail
• Critère tenant à la nationalité et aux
conditions de la rémunération
• PCA,PCA Adjoint , PDG , PDG Adjoint des
stés de nat. Etrangère.
REMUNERATION DES HEURES CHOMEES
DES JOURS FERIES
9 jours fériés chômés et payés ‘‘JFCP’’ et 7 jours
fériés et chômés ‘‘JCF’’
Art 64 de la CCI stipule 9 JFCP.
Décret n°96-205 du 7 mars 1996 du code de travail
• Travailleurs payés à l’heure, à la journée ou au
rendement :
Pour les JFCP les travailleurs ont droits a une
indemnité égale au salaire qu’ils ont perdu du fait
de ce chômage (décret 96-205 du 7mars 1996, art 3-
2e).
Pour les JCF: aucune indemnité n’est due au
travailleur.
Travailleurs mensuels
Pas d’indemnité.
Pas de réduction de salaire.
NB: Le chômage d’un jour férié
qu’il soit dit ‘‘payé’’ ou non n’a
aucun incident sur le salaire payé
en fin de mois.
RECUPERATION DES HEURES CHOMEES
• La récupération des heures perdues un jour férie se
fait par une prolongation de la durée journalière de
travail habituellement applicable au personnel.
L’employeur ne peut dépasser 2 heures par jour
(décret n°96-203, art 19 et 20).
• L’employeur doit simplement informer l’inspecteur
du travail de son intention de récupérer les heures
chômées d’un jour férié.
• Les heures récupérées, sont payés au tarif normal
qu’il s ‘agisse d’un mensuel ou un journalier.
LES HEURES SUPPLEMENTAIRES
• L’article 21-2 du code de travail de janvier
1995 et article 5 du décret n° 96-203 du 7
mars 1996 relatif à la durée du travail
stipulent que la durée hebdomadaire du
travail ne peut excéder :
• 40 heures pour les entreprises non agricole
• 48 heures pour les entreprises agricoles dans
la limite de 2.400 heures par an
• L’article 2 du Décret suscité autorise les entreprises
à appliquer à leur personnel effectuant un travail
discontinu ou intermittent impliquant des périodes
creuses à leur poste de travail, une durée
hebdomadaire de présence plus longue considérée
comme équivalente aux durée de 40h ou 48h.
• Ces durées équivalentes sont toutefois plafonnées
à :
44 heures pour les entreprises non agricoles
52 heures pour les exploitations agricoles
56 heures pour le personnel domestiques et le
personnel de gardiennage.
Pour ce type de personnel les heures
supplémentaires sont comptées au-delà de la durée
hebdomadaire considérée comme équivalente.
• les officines de pharmacie
relèvent de la durée
hebdomadaire de 24 heures.
• Toute heure effectuée au-delà
de 24 heures est considérée
comme heure supplémentaires.
DETERMINATION DES HEURES
SUPPLEMENTAIRES
• Traditionnellement c’est dans le cadre de la
semaine qu’il faut apprécier si des heures
supplémentaires ont été réalisées pour les
travailleurs mensuels.
• Il ne peut y avoir de compensation entre heures
normales et heures supplémentaires d’une semaine
à l’autre.
• Pour un travailleur journalier, les heures
supplémentaires au titre d’une journée sont celles
effectuées au-delà de la durée normale journalière
de service adoptée par l’entreprise.
• Dans les entreprises où le travail est organisé
selon le système de rotation du personnel
sous la forme de cycle de travail dépassant la
semaine, sont considérées comme heures
supplémentaires, les heures qui dépassent la
durée moyenne du travail calculées sur la
période du cycle complet.
• Dans tous les cas la durée du cycle est
plafonnée à 42 heures (Décret n°96-203, Art
10).
Sont exclus de ce régime:
• le personnel déjà soumis aux
dérogations permanentes de
durée journalière.
• le personnel de statut
‘‘cadre’’
• le travailleur payé au
rendement.
LES HEURES COMPLEMENTAIRES
• Les heures supplémentaires ne sont pas à confondre avec
les heures dites complémentaires.
• Les heures complémentaires sont des heures réalisées par
un travailleur à temps partiel au-delà de la durée
hebdomadaire ou mensuelle convenue dans le contrat de
travail (durée 30h par semaine ou 120h pas mois : Décret
n°96-202, 7 mars 1996, relatif au travail à temps partiel,
Art. 1er.) Par ailleurs, le total des heures effectuées y
compris les heures complémentaires devra être inférieur
à la durée légal de travail (Décret n°96-202, Art.10). Ce qui
explique que les heures complémentaires sont
rémunérées comme des heures normales de travail.
ASSIETTE DES RÉMUNÉRATIONS DES
HEURES SUPPLÉMENTAIRES
• Salaire catégoriel
• Sursalaire
• Prime de technicité
• Prime de rendement
• Indemnité de fonction ou de responsabilité ou de
représentation
N.B : L’indemnité d’expatriation entre dans l’assiette
des heures supplémentaires mais n’est pas prise
en compte pour le calcul des majorations
TAUX DE MAJORATION DES ÉLÉMENTS
D’ASSIETTE
(Décret n°96-203 du 7 mars 1996 relatif à la durée de travail, Art.24)
• 15% pour les 6 premières heures supplémentaires ‘41H à la 46ème
H) effectuées de jour dans la semaine
• 50% pour les autres heures supplémentaires effectuées de jour
dans la semaine (heures effectuées de jour au-delà de 46heures.)
• 75% lorsque les heures ci-après sont effectuées de nuit
• 75% pour les heures effectuées de jour les dimanches et les jours
fériés.
• 100% pour les heures effectuées de nuit les dimanches et jours
fériés.
NB: Ces taux de majoration s’appliquent à l’assiette des heures
supplémentaires ramenée à une base horaire. Cette base horaire
est obtenue en divisant l’assiette par 173,33 heures.
PLAFONNEMENT DU NOMBRE D’HEURES
SUPPLÉMENTAIRES
• Pour des impératifs d’une part de sécurité pour
l’entreprise d’autre part de sécurité et de santé
pour les travailleurs, le nombre d’heures
supplémentaires est plafonné à 15 heures par
semaine et par travailleur sans que la durée
journalière de travail effectif puisse être prolongée
de plus de 3 heures par jour.
• En outre le nombre d’heures supplémentaires ne
peut excéder 75 heures par an et travailleur (Décret
96- 203, Art.26.)
• La prolongation éventuelle de la
durée du travail de nuit (8 heures
consécutives entre 21H et 5H) pour
des raisons impérieuses de
fonctionnement de l’entreprise est
plafonnée à une heure pour tout
travailleur (Décret n°96-204, du 7
mars 1997 relatif au travail de nuit,
Art 6.
APPLICATION 4
Monsieur KONAN est agent de maîtrise. Il est
embauché par la société OHADA. Les
éléments de sa rémunération fin du mois se
présentent comme suit( extrait du bulletin):
• Salaire de base: 240.000 F
• Sursalaire: 450.000 F
• Prime d’ancienneté: 36.000 F
• Indemnité de fonction: 70.000 F
• Indemnité de transport: 40.000 F
• Prime de rendement: 45.000 F
Au cours du mois de février, KONAN a
effectué les heures supplémentaires
suivantes:
• 8 heures, la première semaine dont 3 H
dimanche jour;
• Dernière semaine, 12 H dont 4 heures la nuit
de la fête du ramadan
Travail demandé:
• Évaluez les heures supplémentaires de
KONAN
REPONSE
• Détermination du taux horaire:
salaire.réel
Taux horaire = 173,33H
8 5 3
12 6 2 4
20 11 2 3 4
• Évaluation des heures supplémentaires:
11*4645*115% = 58.789,25 FCFA
2*4645*150% = 13.935 F
3*4645*175% = 24.386,25 F
4*4645*200% = 37.160 F
Total: = 134.270,5 F
• Montant des heures supplémentaires
est de 134.271 FCFA
LES AVANTAGES EN NATURE
• Un avantage en nature alloué à un salarié peut-être défini
comme la mise à disposition gratuite (ou pour un prix
dérisoire) d’un bien ou d’un service non indispensable à
l’exercice de la fonction du salarié mais dont il a le libre
usage.
• Ainsi un logement attribué à un cadre supérieur constituera
un avantage en nature s’il a la libre jouissance de ce logement
dans sa vie extraprofessionnelle (Week-end, congés…)
• Par contre un local situé sur le lieu de travail et affecté
l’usage du gardien pendant ses heures de travail est un outil
de travail et non un avantage en nature.
EVALUATION DES AVANTAGES
EN NATURE
• Elle suit un barème administratif
(voir document page 12).
• Ce barème n’est appliqué que
dans la ville d’ABIDJAN.
LES AVANTAGES EN ARGENT
• Le code du travail et la Convention collective interprofessionnelle
ne retiennent que les seuls avantages en nature. Ils ne
mentionnent pas les avantages en argent.
• Par contre le code général des impôts (Art, 116 et 118 complétés
L.F.P. 1994) en fait et même nous donne un exemple :
« Cotisations patronales versées par les employeurs aux
organismes de retraite et prévoyance complémentaire ».
• Dans cet esprit fiscal, nous pensons qu’il faut également
considérer comme avantages en argent certaines cotisations ou
contributions patronales faites au profit du personnel
notamment :
Participation des employeurs au paiement des primes d’assurance
décès ou d’assurance-vie groupe ou individuel souscrit par le
personnel
Prise en charge directe par l’employeur des frais de scolarité des
enfants du personnel, etc…
APPLICATION 5
• Monsieur KONAN bénéficie, de la part de son
employeur, des éléments suivants:
• Il est logé dans une villa de 5 pièces avec une
piscine à Angré, meublée et 2 chambres sont
climatisées;
• La villa est gardée par la société de surveillance
BIT sécurité ou l’employeur paie 110.000/ mois
Travail demandé:
• Évaluez les avantages en nature
NB: Les factures d’eau et d’électricité sont à la
charge de l’employeur
REPONSE
Éléments Montant
Logement 480.000
Piscine 30.000
Mobilier 80.000
Climatisation 40.000
Électricité 50.000
Eau 40.000
Gardien 110.000
Total avantages en
nature
830.000 FCFA
LES CHARGES LIEES AU SALAIRE
Rémunération imposable:
• Les éléments imposés à 100%:
Le salaire catégoriel;
Le sursalaire;
Les primes.
• Les éléments exonérés à hauteur de 10% de la
rémunération totale:
Les indemnités inhérentes à la fonction ou à l’emploi
et effectivement utilisées conformément à leur objet.
( indemnité de fonction ou de représentation,
indemnité kilométrique, indemnité de transport versé
à un agent commercial, etc.).
Éléments Montant
Gardien 50.000
Jardinier 50.000
Total 400.000
• Salaire brut imposable (SBI):
SBI = 1.303.544 + 400.000
SBI = 1.703.544
LES CHARGES FISCALES SALARIALES
Impôt sur le salaire (IS)
IS = Base* taux
• Base = SBI*80%
• Taux = 1,5%
Contribution Nationale (CN):
Le calcul de CN suit un barème dégressif.
L’assiette du barème = SBI*80%
Le barème:
Tranches Taux
De 130.001 à 200.000 5%
Re venu.Net
Q=
N
N: Nombre de parts
N est determiné de la manière suivante:
une demi-part par enfant à la charge du
Contribuable. Selon l’article 250 du Code
Général des Impôts < sont considérés comme
étant à la charge du contribuable, les enfants
légitimes, les enfants naturels reconnus et les
enfants légalement adoptés qui sont mineurs
ou âgés de moins de 27 ans lorsqu’ils
poursuivent leurs étude>
Les enfants majeurs infirme donne droit à une
part.
Quel est le cas de la femme au regard de l’IGR?
Cas de la femme:
La femme quelle que soit sa situation
matrimoniale, a une seule part sauf si elle
bénéficie de la puissance paternelle. A savoir:
• produire les extraits d’acte de naissance de
ses enfants à charge;
• La copie des décisions du tribunal lui
attribuant la puissance paternelle
• La copie de l’accusé de réception des décisions
du tribunal reçues par le père des enfants ou
par son employeur, si celui-ci est salarié.
Les mesures d’allègement fiscal
Au regard de l’article 263 du CGI, les
personne qui investissent tout ou une
partie de leur revenu dans des
programmes de construction d’immeuble
constituant la première habitation
principale en qualité de propriétaire
peuvent bénéficier de la réduction de
leur impôt.
APPLICATION 6
• CALULEZ LES CHARGES FISCALES
SALARIALES DE MONSIEUR TAH QUI A UN
REVENU IMPOSABLE DE 1.663.544 F
• NB: IL EST MARIE ET PERE DE 4 ENFANTS
DONT UN ENFANT HANDICAPE
REPONSE
• IS = 1.663.544*1.2% IS = 19.963 F
• CN: assiette = 1.663.544*80% = 1.330.835 F
50.000*0% = 0
(130.000 – 50.000)*1.5% = 1.200
(130.000– 200.000)*5% = 3.500
(1.330.835 – 200.000)*10% = 113.084 F
Total CN = 117.784
• IGR
• Revenu net (R) = 85%[(SBI*80%) – (IS + CN)]
• Revenu net = 85%(1.330.835 –137.747 )
• Revenu net = 1.014.125 F arrondi au millier
de franc inférieur
• revenu net
• Quotient familial =
• nbre de part
• Nombre de part (N) = 2+1+0,5*3 = 4,5
• Quotient = 230.175,4667
• 220.334 < quotient <389.083
• IGR = (R *35/135) – 24.306*N
• IGR = 153.412F
CHARGE SOCIALE
• BASE SOCIALE
Sont exclus les éléments suivants selon l’arrêté :
Prime de déplacement ; prime de voiture ; prime de rappel,
prestations familiales ; prime de nourriture ; prime de lait ; prime
de blanchissage ; prime kilométrique ;
Prime de panier : 3 fois le SMIG horaire par panier
Prime mensuelle de salissure : 13 fois le SMIG horaire
Indemnité mensuelle de tenue : 7 fois le SMIG horaire
Prime mensuelle d’outillage : 10 fois le SMIG horaire
Prime mensuelle de transport : 10.550 F
• NB: les avantages en nature sont évalués à partir du barème des
impôts. Toutefois, les montants du barème constituent des
minima.
Les déductions autorisées selon une note de
service de la CNPS:
Prime de panier : 3 fois le SMIG horaire par panier
Prime mensuelle de salissure : 13 fois le SMIG
horaire
Indemnité mensuelle de tenue : 7 fois le SMIG
horaire
Prime mensuelle d’outillage : 10 fois le SMIG
horaire
Prime mensuelle de transport : 25.000 F
• NB: les avantages en nature sont évalués à partir
du barème des impôts. Toutefois, les montants du
barème constituent des minima.
• Charge sociale:
• la cotisation pour la retraite
• Retraite = base sociale * taux
• Base sociale est plafonnée à
45*36607 c’est-à-dire 1.647.315 F
• Taux = 3,2%
APPLICATION
• Calculez la charge sociale de monsieur TAH
Dont la rémunération totale = 1.577.271 F
Rémunération sociale = 1.577.271 – 60.000 (ind
de vêtement) = 1.517.271 F
Avantage sociale = 800.000 +60.000+50.000
Avantage sociale = 910.000 F
Base sociale = 910.000 + 1.517.271
Base sociale = 2.427.271 F
• Base sociale = 2.427.271 F est supérieur
à 1.647.315 F donc la base sociale de
monsieur TAH est de 1.647.315 F
• Retraite = 1.647.315*3.2%
• Retraite = 52.714 F
CHARGES PATRONALES
Charges fiscales:
• Impôts sur salaire
• Taxes FDFP
Charges sociales
• Retraite
• Accident de travail ou maladie professionnelle
• Prestation familiale
CHARGES FISCALES
(art 134 du CGI)
Impôt sur salaire = (total SBI)*taux
Taux est fonction du statut des salariés
• Personnel local: 1,2%
• Personnel expatrié: 10,4%
Taxes FDFP = (total SBI)*taux
• Taux d’apprentissage: 0,4% par mois
• Taxe FPC: 0,6% par mois et 1,2% par an.
CHARGES SOCIALES
Retraite = (total SBS)*taux
• SBS plafonné à 1.647.315 par salarié
• Taux =4,8%
Accident de travail = total SBS*taux
• SBS plafonné à 70.000 F par salarié
• Taux est fonction de la catégorie de l’entreprise:
minimum 2% et maximum 5%
Prestation familiale = (total SBS)*taux
• SBS plafonné à 70.000 F par salarié
• Taux 5,75%
Les documents de fin d’exercice
ETAT 301
DOCOMENT MENSUEL
DOCOMENT ANNUEL
1 DÉCLARATION RÉCAPITULATIVE DES
SALAIRES VERSÉS AU COURS DE
L'ANNÉE
Au 30 avril de chaque année, tous les
employeurs sont tenus de remettre aux
contributions directes (Sous Direction des
Impôts sur salaires), un état des salaires
attribués au personnel au cours de l'année
précédente (imprimé CDIR 301). Cet état
permet de déterminer le montant des impôts
sur salaire exigibles au titre de l'année en vue
de le comparer au montant acquitté dans
l'année.
La régularisation consiste:
PREMIERE PARTIE
Renseignements concernant le déclarant
Les renseignements à fournir par le déclarant sont:
• Sa raison sociale ;
• Sa profession
• Sa forme juridique
• Son adresse
• Son numéro de compte contribuable
• Le nom et l'adresse du comptable qui a rempli la déclaration
• Le nombre d'établissements que possède le déclarant
• L'effectif de l'entreprise
• L'exercice comptable (du 01l01/… au 31/12/…)
Tableau 1 - Etat récapitulatif des
versements effectués ou à effectuer
au titre des divers impôts sur salaire
Ce tableau récapitule mois par mois les versements
d'impôts sur salaires effectués par l'entreprise du 1er
janvier au 31 décembre. Pour le remplir, il convient de
reporter mois par mois, le contenu des déclarations
mensuelles d'impôts sur salaires déposés au cours de
l'année.
La dernière ligne permet de porter le montant des
régularisations d'impôts sur salaire à effectuer avant le
30 avril de l'exercice suivant.
Les versements d'impôts sur salaires effectués à titre
d'ajustement donnent lieu à l'établissement d’une
déclaration de « régularisation annuelle ».
Pour effectuer cette régularisation, il convient:
• D’additionner les rémunérations imposables
versées à chaque salarié.
• De relever les impôts correspondants au vu du
barème annuel;
• De retrancher de ces impôts, ceux effectués
pendant les douze premiers mois;
• De retenir la différence en cas de retenue
insuffisante ou restituer au salarié le montant
des sommes retenues en trop.
Tableau II - Etat récapitulatif des
salaires et rétributions de toute
nature versés aux salariés de
l'entreprise
Seules sont à porter sur ce tableau, les personnes
rétribuées par un seul employeur dont la
rémunération ramenée à l'année excède en pratique
450.000 francs. En ce qui concerne les pensions et
rentes, les noms des bénéficiaires percevant plus de 20
000 francs par an doivent être portés sur la
déclaration.
Les rémunérations des personnes qui exercent
simultanément des fonctions chez plusieurs
employeurs doivent obligatoirement être déclarées,
quel que soit le montant de ces rémunérations.
Colonne 3 : Nom, prénom du salarié
Vêtement
Aide sociale
Arbre de noël
Bilan
• 3. Présenter dans ces conditions le bulletin de salaire
de M. Diallo pour les mois de Décembre 2011 et
janvier 2012
• 4. quel est l’avantage direct sur le net à constater en
appliquant tout ce qui est optimisation fiscale et
sociale sur la liquidation des congés de M. Diallo le
30/09/2011
• 5. reprendre la liquidation des congés sans
optimisation fiscale et sociale
• 6. M. Diallo bénéficie d’une assurance maladie dont le
montant annuel est de 300000 FCFA
• présenter la ligne de M.Diallo sur l’état 301 au
31/12/2012
LES
INTERRUPTIONS
ET LA FIN DU
CONTRAT DE
TRAVAIL
• LES CONGES,
• LES LICENCIEMENTS,
• LES DEPARTS NEGOCIE,
• LES DEMISSIONS,
• LES DEPARTS A LA RETRAITE,
• LES DECES.
CONGES
• Durée
Période de référence:
Calcul de la durée
• Allocations
Méthode des 12 derniers mois
Méthode de la période de référence
PERIODE DE REFERENCE
• Selon l'article 3.2 du décret n° 98-39 du 28
janvier 1998 elle s'étend de la date de
l'embauchage du travailleur ou de celle de
son retour de congé, à l'occasion de son
précédent congé, au dernier jour qui précède
celui de son départ pour le nouveau congé.
APPLCATION
• Date de retour du dernier congé : 15
septembre 2008
• Date programmée du prochain départ : 1er
novembre 2009
• Travail demandé
Déterminez la période de réference
REPONSE
• 01/11/2009
• - 15/09/2008
• = 15J 01 mois 1 an
• C’est-à-dire 13,5 mois
DUREE DES CONGES
• L'article 69 de la CCI stipule que la durée du congé payé à la
charge de l'employeur est déterminée à raison de 2,2 jours
ouvrables par mois (plus favorable comparativement au Code du
Travail), la CCI est à retenir.
Pour la détermination de la durée du congé acquis, les périodes
d'absence ci-après sont considérées comme des périodes de
service actif (Code du Travail, article 25.3) :
• Les absences pour accident de travail ou maladie professionnelle
;
• Les périodes de repos des femmes en couche ;
• Les périodes de service militaire obligatoire ;
• Les absences pour activités syndicales prévues à l'article 10 de la
CCI ;
• Les absences pour maladie dans la limite de 6 mois ;
• Les permissions exceptionnelles accordées au travailleur à
l'occasion d'événements
familiaux et ce, dans la limite de 10 jours.
CALCUL DE LA DUREE
• Notions de jour ouvrable et de jour calendaire
Total = 11.436.630
Salaire moyen: 11.436.630:12 = 953.053
REPONSE
CNPS
• • Rémunération Nette (RN)
• RN = Rémunération totale - Impôt à prélever -
Retenues CNPS
• Rémunération totale = indemnité de
licenciement + indemnité de préavis +
indemnité de congé + quotte part de
gratification + le salaire du moi (cas du
licenciement du fait de l’employeur).
L'indemnité après décès du travailleur
La constatation du décès
• L'employeur est en droit d'exiger la production d'un
certificat de décès.
• Le décès du travailleur entraîne de plein droit, la
résiliation de son contrat de travail. Le salaire de
présence, l'allocation de congé, les indemnités de
toutes natures acquises à la date du décès
reviennent à ses ayant- droits (le montant des
indemnités équivaut à l'indemnité de licenciement)
article 5 du décret 96-201 du 7 mars 1996.
Participation de l'employeur aux frais funéraires
• L'article 42 de le CCI fait obligation à l'employeur de
verser aux héritiers du travailleur défunt, une
indemnité à titre de participation aux frais funéraires
déterminée comme suit :
• 1 à 5 années de présence : 3 fois le salaire
catégoriel mensuel.
• 5 à 10 années de présence : 4 fois le salaire
catégoriel mensuel.
• Au-delà de 10 années : 6 fois le salaire catégoriel
mensuel.
• Par ailleurs, si le travailleur avait été déplacé par le fait de
l'employeur, ce dernier en assurera les frais de transport de son
lieu de travail à son lieu d'habitation habituel à condition que
les parents en fassent la demande dans la limite maximum de 2
ans. Ces indemnités sont payées à l'Inspection du Travail du
ressort, en présence d'au moins deux délégués.
Exemple d'application
Monsieur Kakou Jean Claude, Agent de maîtrise, 12 ans
d'ancienneté, marié 2 enfants, salaire catégoriel : 200 000
francs, est décédé au cours d'une mission au Bénin.
• Calculer l'indemnité à verser par l'employeur à titre de
participation aux frais funéraires.
Solution :
• Indemnité : 200 000x6 = 1 200 000 F
FIN