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2 Plan
L’épreuve de la discussion :
• Pour un gouvernant, le parlement peut être une instance de
délibération, c'est-à-dire un lieu où les individus forment leur
volonté par la discussion et l'échange des arguments.
10 Démocratie de partis
L'élection des gouvernants :
• L'élargissement du droit de suffrage interdit une relation personnelle
entre l'élu et tous ses électeurs. Les électeurs votent, non pas pour un
individu qu'ils connaissent personnellement, mais pour quelqu'un qui
porte les couleurs d'un parti. Dans la démocratie de partis, les électeurs
votent avant tout pour un parti, non pour une personnalité.
La marge d’indépendance des gouvernants :
• Indépendance relative des gouvernants : Le député n'est plus un homme
libre de ses décisions au parlement, il est lié par le parti qui l'a fait élire.
• La démocratie de partis ne supprime pas dans les faits, la marge
d'indépendance des gouvernants vis-à-vis des gouvernés
11 Démocratie de partis
La liberté de l’opinion publique :
• Les partis organisent à la fois la compétition électorale et
l'expression de l'opinion publique (manifestations, pétitions,
journaux). Les associations, les organes de presse sont proches de
l'un ou l'autre parti.
• Il n'y a plus de décalage entre l'expression électorale et l'opinion
publique.
• Dans la démocratie de partis, la liberté de l'opinion publique signifie
l'existence d'une opposition.
12 Démocratie de partis
L’épreuve de la discussion :
• Contrairement au parlementarisme, les séances plénières du parlement
ne sont plus le lieu de la discussion délibérative et les députés
individuels ne peuvent pas changer d'avis sous l'effet de la discussion,
une fois que la position du parti a été fixée.
• Une véritable discussion délibérative se déroule entre les partis
(majoritaire et minoritaire)
• Une concertation avec des institutions comme les syndicats et le
patronat a été intégrée au processus de décision politique, en particulier
dans le domaine de la politique économique : c'est ce que la science
politique anglo-américaine a appelé le « néo-corporatisme ».
Démocratie du public
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L'élection des gouvernants :
• La personnalité des candidats en apparaît comme un des facteurs
essentiels de l’élection. Les électeurs votent différemment, d'une
élection à l'autre, selon la personnalité des candidats offerts à leur
choix. Les électeurs votent de plus en plus pour une personne, et
non plus seulement pour un parti ou un programme.
• Les techniques de communication jouent, tout d'abord, un rôle
essentiel : la radio et la télévision, qui tendent à devenir les moyens
de communication principaux, confèrent un caractère direct et
sensible à la perception des candidats et des élus par les électeurs.
• La démocratie du public est le règne de l'expert en communication
Démocratie du public
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La marge d’indépendance des gouvernants :
• Les études électorales s'accordent à reconnaître que les gouvernants sont
aujourd'hui élus sur ce que l'on appelle des « images », à la fois les images
personnelles des candidats, mais aussi celles des mouvements ou des partis
auxquels ils appartiennent.
Liberté de l’opinion publique :
• Les partis politiques ne possèdent en général plus de journaux à grand tirage
propres. D'autre part, la radio et la télévision se sont constituées sur une base
non partisane et leur statut est, à cet égard, demeuré inchangé depuis leur
apparition. Le résultat de cette neutralisation relative des médias vis-à-vis
des clivages partisans est que les individus forment leurs opinions politiques
en puisant aux mêmes sources d'information, quel que soit le parti politique
dont ils se sentent proches.
Démocratie du public
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L’épreuve de la discussion : :
• La discussion de problèmes spécifiques n'est donc plus cantonnée au
parlement (comme dans le parlementarisme) ou aux comités de
concertation entre partis et groupes d'intérêt organisés (comme dans la
démocratie de partis), elle est portée devant le public à travers les
médias.
• Toutes les études soulignent aujourd'hui l'importance numérique
croissante d'un électorat flottant qui ne vote pas en fonction
d'identifications partisanes stables, transmises de génération en
génération, mais change son vote selon les enjeux et les problèmes de
chaque élection.