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PARTICIPATIVE
Réalisé par: Encadré par:
Pr. EL KHOURCHI Baba
MOURTAKI Chaymae
SOUHAIL Boutaina
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1. LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA FINANCE ISLAMIQUE
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2. LES INSTRUMENTS DE LA FINANCE ISLAMIQUE
Mourabaha
Modarabah
Salam
musharakah
Istisnaa
Ijara
Le sukuk
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Les instruments participatives
Moudarabah
Il s’agit d’un partenariat d’investissement où
la banque joue le rôle de l’investisseur (Rab
el Mal), en s’engageant à financer
intégralement le projet. En contrepartie,
l’entrepreneur (Moudarib) doit assurer la
gestion du projet.
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Moucharakah
un contrat par lequel des personnes associent leur capital financier et humain pour créer une
entreprise ou développer une activité.
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Les instruments de financement
Mourabaha
est un contrat de vente où la banque acquiert sur demande d’un client un bien d’une tierce
partie, en vue de le revendre au client moyennant une marge de profit convenue d’avance.
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Al-salam
« celui qui fait le salam, qu’il le fasse pour un volume connu, pour un
poids connu et pour un délai connu (man aslafa falyouslif fi kayl
ma’aloum, oua waznin ma’loum ila adjalin ma’aloum).
Le Salam peut être défini comme un contrat de vente avec livraison différée de la marchandise.
Ainsi, contrairement à la Mourabaha, la Banque n’intervient pas comme vendeur à crédit de la
marchandise acquise sur commande de sa relation, mais comme acquéreur, avec paiement
comptant d’une marchandise qui lui sera livrée à terme par son partenaire
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Istisna’a
L’Istisna’a est défini comme un contrat par lequel le Client, en tant que "Acquéreur Final" ou
"Maître d’Ouvrage" "Mostasni’i" "JلمستصنعJJ "اsouhaite acquérir un bien nécessitant un processus
de fabrication. La Banque en tant que "Vendeur" ou "Maître d’œuvre" "Sani’i" "JلصانعJJ "اs’engage
à acheter les matières premières et à livrer le bien à fabriquer selon une description prédéfinie
des caractéristiques produit, à un prix fixé et payable selon les modalités convenues au
Contrat.
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Al-ijara
L’Ijara (ou Ijarah) est un mode de financement à moyen terme par lequel la banque achète
des machines et des équipements puis en transfère l’usufruit au bénéficiaire pour une
période durant laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens.
L’Ijara est l’équivalent du contrat crédit-bail. Toutefois, ce qui le diffère au crédit bail,
c’est l’absence de pénalité en cas de non paiement mensuel en cas de retard car
les pénalités qui surviendraient pour ces motifs seraient considérés comme des
intérêts, or la Finance Islamique réfute ce procédé. La Sharia réprouve également
toute provision dans un contrat financier qui pénalise un débiteur de bonne foi déjà
en difficulté.
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La différence entre le crédit bail et Al-ijara
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sukuk
Les Sukuk (pluriel de Sakk) sont les équivalents islamiques du financement obligataire pour les
entreprises et les émetteurs souverains qui souhaitent se conformer aux principes de la Sharia.
Il s'agit de produits financiers adossés à un actif tangible et à échéance fixe, le sakk confère un
droit de propriété sur les actifs de l’émetteur, et son porteur reçoit une partie du profit attaché
au rendement de l’actif sous jacent. Ainsi, L'intérêt est remplacé par un profit prévu à l'avance
à risque quasi-nul. Cette forme d'obligation est et similaire aux asset-backed securities, à la
différence que les sukuk ne versent pas d’intérêts mais des revenus corrélés aux actifs sous-
jacents.
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Takaful
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3. LA FINANCE
ISLAMIQUE AU MAROC
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Les activités dites islamiques ont fait leur appariation en octobre
2007 seule Attijari wafabank qui a pris l’initiative et l’aventure de
commercialiser ces produits pour la première fois
En 2014 le projet de loi relatif aux établissements de crédit qui
consacre une part importante au x banques islamiques dites banque
participatives à été adopté
En mars 2016 Bank Al Maghreb a donné les agréments relatifs aux
banques participatives ces agréments permettront le démarrage de
nouvelles banques purement participatives
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4. L’ÉXPERIENCE DE LA FINANCE ISLAMIQUE DANS LE
MONDE
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• Par ailleurs, on note depuis cinq ans une accélération significative de son encours. D’après
la Société islamique pour le développement du secteur privé, cette croissance ne devrait pas
ralentir au cours des années à venir. Elle estime, en effet, que l’encours financier des actifs
islamiques atteindra 3 693 milliards de dollars en 2024.
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5. LES CONTRAINTES DE LA FINANCE ISLAMIQUE
Les
contraintes
Les contraintes
techniques
humaines
Les différentes interprétations de la
jurisprudence musulmane, liées aux 4 La finance islamique manque de cadres dotés d’une double
écoles juridiques (Hanafites,malékites, compétence (Finance/Fiqh) notamment en Europe et aux
chafiites et hanbalites) par les Sharia Etats-Unis en ce qui concerne les techniques financières et
Board peut être source de divergences les compétences en droit musulman. L’université d’Harvard
dans l’élaboration de produits financiers a quant à elle, créer un département de finance islamique.
Les pays du Golfe sont, eux, déjà dotés de formation
sparticulières.Les plus pessimistes estimations chiffrent le
besoin des spécialistes à 2000 dans les 10 prochaines
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Conclusion
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