GES835 Cours3 Créativité 1

Créativité et innovation
3. Créativité et Talent
Par : Myriam Larouche-T M.ing cc-myriam.larouche-tremblay@etsmtl.ca
GES 835 Été 2023

Ordre du jour
1. Cadre de synthèse
2. Historique et définition
3. Le cerveau au cœur de la créativité
4. Cerveaux et pensées
5. Concepts, langage et sens
6. Processus de génération d’idées
7. Mise en situation
2
CADRE DE
1
SYNTHÈSE
3
CADRE DE SYNTHÈSE
1
Thèmes des
leçons
Gestion du Approche
Contexte de savoir et des Intégration
l’organisation systémique
connaissances des concepts
à l’innovation
Création de valeur
Défi de croissance
Innovation Fondements
Gestion de la complexité Discussion de cas
et de
Gestion du savoir entreprise l’innovation
Perspective globale
Approche systémique
Compétitivité
Culture de Créativité
l’organisation et
talent
Contexte Créativité
de Culture et Valeurs
l’individu
Collaboration / Coopération
Circulation des idées
Création en équipes
Communications
Les fondements de l’innovation
SYSTÈME D’INNOVATION (reflet de l’économie)
Politiques de l’innovation Politiques gouvernementales
Politique en sciences +
Stratégie de développement économique
Forces du marché
Δ+ Qualité de vie
Δ+ Emplois
Croissance Entreprise
Niveau de vie
Δ+ Savoir Soutenue
Δ Richesse
+ (productivité) innovante
Création de valeur Entreprise

Création de valeur
& PROGRÈS
Démocratie
Tolérance de la diversité Évolution du Entrepreneurship
Mobilité sociale caractère social, Innovation
Équité
Émergence de grandes opportunités
politique, et moral Créativité
Société Individu 5
Cadre d’apprentissage
Peter F. Drucker wrote that the society of organisations is unprecedented in
human history
George Bernard Shaw once observed that all progress depends on the
unreasonable man
Système d’innovation
Organisation
Équipe
Individu
6
HISTORIQUE ET
2
DÉFINITION
7
PERSPECTIVE HISTORIQUE
2
- Création divine
8
2
- Antiquité : Créativité = un don de la nature, que l’on ne contrôle pas.
C’est l’essence divine qui s’exprime à travers l’Homme pour créer son
œuvre
- « Daemon » Grec (dont les 9 Muses)
- « Génie » Romain : on n’était pas un génie, on avait un génie
9
2
- Renaissance : Créativité = la capacité humaine de créer, de
découvrir et de révéler son potentiel au monde. L’homme est
désormais libre et peut user de son libre-arbitre
- Arts : réappropriation des maîtres de l’Antiquité comme inspiration
- Sciences : nouvelles découvertes (Galilée)
- Géographie : découverte du « Nouveau-Monde »
- Économie : Évolution du commerce avec les bourgeois (Médicis)
- Connaissances : Diffusion avec l’imprimerie de Gutenberg
10
2
- Révolution industrielle : Créativité = capacité d’inventer
- Sciences : Machine à vapeur
- Économie : Activités manufacturières
- Arts : Romantisme : Créativité = capacité d’imaginer
11
2
- Darwin : Créativité = capacité de s’adapter
Être capable d’analyser (consciemment ou non) son environnement et de
développer sa capacité d’adaptation pour « survivre »
- L’Homme est un acteur du changement
- L’homme possède la capacité de trouver une solution à une problématique existante
12
2
- La créativité et l’équilibre psychologique
La créativité serait le résultat de la confrontation entre la réalité consciente de l’individu et
son inconscient.
La tension qui existe dans notre perception de la réalité et notre incompréhension de celui-ci
ou notre volonté de le changer sont sources de créativité.
13
2
- La créativité comme forme d’intelligence
Au départ, l’idée était que plus on était intelligent, plus on était créatif !
Puis, on a considéré que la créativité était reliée à l’un des différents types d’intelligence (il y
en aurait 9 !), et qu’elle serait principalement situationnelle
14
2
15
2
Aujourd’hui, la créativité est définie par un processus cognitif et qu’au

même titre que l’intelligence il serait donc possible de l’étudier en
profondeur en suivant les activités du cerveau !
16
2
- La créativité comme le résultat d’un facteur environnemental
Le débat « nature vs culture » se développe. La créativité n’est possible que lorsque l’individu
est un acteur social ! La créativité est désormais une action collective.
17
NOTRE DÉFINITION POUR LE COURS
La créativité est un processus mental

individuel impliquant la génération de
nouvelles idées ou concepts, ou de
nouvelles associations entre des idées et
des concepts préexistants.
18
DÉFINITIONS CONNEXES
2
n. Idée
Tout contenu de pensée, toute élaboration de l’esprit.
n. Concept
Représentation mentale d’une idée générale et
abstraite
19
QUELQUES DÉFINITIONS
2
adj. créatif, créative
Qui est capable de créer, d’inventer, d’imaginer qqch de
nouveau, d’original: Un esprit créatif (imaginatif, inventif)
n. créatif, créative
Dans la publicité, la mode, etc., personne chargée
d’avoir des idées originales pour créer ou lancer un
produit
n. créateur, créatrice
Personne qui crée, qui invente qqch de nouveau dans le
domaine artistique, scientifique, technique (fondateur,
auteur, inventeur)
20
LE CERVEAU AU
3 CŒUR DE LA
CRÉATIVITÉ
21
Pourquoi le cerveau ?
3
Pour avoir une idée …
… faut-il se creuser la tête ?
22
Pour penser « en

dehors de la boîte »,
encore faut-il connaître
la boîte et ce qu’il se
passe à l’intérieur
23
3
Mieux comprendre comment

fonctionne l’esprit pour un
gestionnaire permet
d’apprécier le facteur
humain sous une nouvelle
perspective. Steven Pinker
discute ce sujet de façon
lumineuse.
24
Quelques faits sur le cerveau
3
25
3
26
3
Un organe aussi coûteux à

entretenir doit s’être
développé pour satisfaire un
besoin vital.
Comment l’expliquer ?
27
3
Cerveau humain : 20 watts Ordinateur Watson : 90 serveurs : 90 000 watts
La consommation énergétique du cerveau humain est celle d’une ampoule à

basse consommation
28
3
« Pour l’équivalent d’un morceau de tissu cérébral
de la taille d’un grain de sable, notre cerveau
possède 100 000 neurones »
Chaque neurone est relié aux autres neurones à
travers 40 000 connexions, ce sont les synapses
Dr. Laeeq Evered,

professeur de neuropsychologie
à l'Institut Wright
29
3
« Les neurones de l’hippocampe fonctionnent à
basse énergie tout en proposant une puissance de
calcul phénoménale. Nos résultats montrent que
nous devons revoir la capacité de mémoire du
cerveau par un facteur de 10 pour une taille
d’environ un pétaoctet, soit la taille du web. Cela
signifie que chaque personne possède une
mémoire équivalente à la totalité du web. »
Salk Institute (2016)
30
Le fonctionnement du cerveau
3
Concrètement, ce traitement peut être observé par l’échange de
signaux entre les neurones, plus précisément les signaux suivent
une sorte de circuit :
“The brain is constantly 'looping signals', retracing neural pathways
over and over again. It's a "closed loop“
James Kozloski, Researcher, IBM
60 à 80 % de la
consommation énergétique
du cerveau est consacrée à
la communication entre les
neurones.
31
Ce circuit passe par 3 zones principales :

- Sensorielle
(what’s happening),
- Comportementale
(what can I do about it),
- Limbique
(what does it mean to me).
32
Au fur et à mesure que le circuit se répète, les

épisodes semblables se regroupent.
Physiologiquement, on voit apparaître des « nœuds »
ou « Brain maps »
33
3
En 1972, le spécialiste canadien des
neurosciences Endel Tulving
introduit la distinction entre
mémoire épisodique et mémoire
sémantique.
Mémoire épisodique: perception

directe d’entités concrètes dans le
temps
Mémoire sémantique: rappelle le
sens par une liaison entre des objets
et des idées.
34
3
Le cerveau a une nette tendance à condenser des épisodes
semblables qui se répètent en concepts
Les concepts deviennent des nœuds ou réseau de neurones qui

constitue la mémoire sémantique
Le sens se développe par l’association d’épisodes semblables ou

contigus, i.e., rapprochés dans le temps
Le sens se précise et adopte un caractère distinct en devenant un

concept.
Le concept résulte d’un savoir complexe qui prend forme par le

sens de plus en plus sophistiqué attribué aux épisodes associés
dans l’esprit.
35
3
L’associationnisme est issu d’une ancienne doctrine: l’association des
idées. Les philosophes britanniques John Locke, et David Hume (entre
autres) avançaient que la pensée est gouvernée par deux lois:
Contiguïté – les idées qui reviennent fréquemment ensemble s’associent

dans l’esprit. En conséquence, lorsque l’une est activée, l’autre l’est
également.
Ressemblance – quand deux idées sont similaires, tout ce qui a été associé
à la première est automatiquement associé à la seconde. L’associationnisme
devint le behaviorisme quand les idées furent remplacées par des stimuli-
réponses.
36
Contiguïté – les idées qui Ressemblance – quand deux idées

reviennent fréquemment sont similaires, tout ce qui a été
ensemble s’associent dans associé à la première est
l’esprit. En conséquence, automatiquement associé à la
lorsque l’une est activée, seconde. L’associationnisme devint
l’autre l’est également. le behaviorisme quand les idées
furent remplacées par des stimuli-
réponses.
IDÉES
SEMBLABLES
IDÉES IDÉES
ASSOCIÉES ASSOCIÉES
37
Exemple d’outil
38
Concrètement …
3
Comment interpréter cette information

pour mieux comprendre la créativité ?
39
Concrètement …
3
Dans une perspective d’apprentissage, cela permet de :
- Développer des habitudes
- Développer des habiletés ou un savoir-faire
- Développer une expertise
40
Concrètement …
3
Plus un individu aura accumulé de savoir dans un
domaine spécifique, plus il pourra faire des
associations inconscientes qui génèrent des idées
spontanées ;
on dira qu’il a de l’intuition.
41
3
Quand vient le temps d’allouer la puissance de traitement de
notre cerveau, les noeuds (brain maps) sont régies par la
concurrence pour les ressources précieuses (neurones).
On brain map – Use it or Lose it !
Si nous cessons d’utiliser nos habiletés mentales, nous les

oublions, et les noeuds (brain map) seront utilisés à
d’autres fins.
Il faut pratiquer régulièrement une habileté pour ne pas la
perdre.
42
3
Heureusement, le fonctionnement du cerveau n’est
pas immuable mais possède la capacité de modifier
les connexions de certains neurones
C’est le phénomène de Neuroplasticité
Ainsi le cerveau est capable de s’adapter, de se

transformer continuellement et donc de générer de
nouvelles associations, ce qui constitue le cœur
même de créativité.
43
Un exemple !
3
44
CERVEAUX ET
4
PENSÉES
45
MYTHE OU RÉALITÉ ?
4
46
Cerveau gauche & droite
4
Dans le cerveau humain,
A) l’hémisphère gauche s’est spécialisé pour les comportements auto-
générés, conscients et appris (principe de contrôle du haut vers le bas):
· le language
· la dextérité de la main droite
· la capacité de classer et ordonner
· le comportement routinier
B) l’hémisphère droit s’est spécialisé pour les comportements influencés

par l’environnement et inconscients (principe de contrôle du bas vers
le haut):
· la réaction aux urgences
· l’organisation spatiale des objets
· la reconnaissance des visages
· le traitement des émotions
47
4
L’hémisphère droit domine notre cerveau jusqu’à l’âge de trois ans.
Par la suite, l’hémisphère gauche se développe ainsi que le langage.
L’hémisphère gauche devient contrôlant, en limitant ou supprimant les
activités du cerveau droit.
Notre cerveau est exposé à des milliers de stimuli constamment, et nous
avons besoin d’une force qui inhibe et contrôlent ces activités, pour nous
garder sain d’esprit, organiser et en contrôle de nos activités.
Dr. Bruce Miller a découvert que certains talents artistiques (e.g., le dessin)
se développe plus facilement si on arrête l’expression verbale et analytique
du cerveau gauche durant l’exercice.
48
4
Spécialisation des
hémisphères
Une équipe de recherche demande
à des patients ayant des dommages
cérébraux d’étudier une image, et
de la redessiner de mémoire
Gauche Droit
Perçoit que les détails
Perçoit que la tendance globale
*Scientific American, Juillet 2009 49

4
 Rationnel, logique, linéaire  Imaginatif, intuitif,

 Traitement analytique fantaisiste
séquentiel  Vision holistique, synthèse
 Language, grammaire, des patrons d’ensemble
verbal  Visualisation, image et
 Conforme gestuel
 Objectif  Perceptif, métaphorique
 Sensible au temps  Subjectif
 Précis  Insensible au temps
 Ambiguité et paradoxe
*Harvard Business Review, Juin 2009, pp.79-86 50

Deux systèmes de pensée
4
Daniel Kahneman, recipient of the

Nobel Prize in Economics Sciences
in 2002.
Kahneman takes us on a
groundbraking tour of the mind and
explains the two systems that drive
the way we think and the way we
make choices.
Thinking, Fast and Slow, will

transform the way you think about
thinking.
51
4
Thinking, Fast and Slow
Daniel Kahneman
Le cerveau est un organe dont la fonction est de donner un sens au monde

environnant. Cela nous amène à voir le monde de façon plus ordonnée,
simple, prévisible et cohérente qu’il ne l’est en réalité.
Simplification et approximation.
 crée l’illusion de comprendre (règles, principes, lois, théories)
 crée l’illusion d’être valide (que l’évidence disponible compte)
Le cerveau est conçu pour sauter aux conclusions rapidement avec peu
d’évidences; c’est l’intuition. Le cerveau ne peut pas apprécier
l’importance des sauts.
52
4
INTUITION:
s’appuie principalement sur les habiletés et l’expertise acquise par des
expériences répétées. L’intuition génère souvent des idées qui sont
extrêmes; et nous sommes souvent enclin à les croire
la confiance envers une intuition (sa validité) est un sentiment basé sur la
cohérence de l’information et l’aisance cognitive à la traiter.
 pas de contradictions, ni de scénarios alternatifs
 basé sur un savoir fondamental (« true knowledge »)
Une forte intuition se développe au fil du temps selon la qualité et la rapidité de la

rétroaction qui a permis de développer l’expertise.
La force de l’intuition chez l’expert est fonction de la rapidité de la boucle

d’expérimentation, i.e., le cycle d’apprentissage.
53
4
SYSTÈME 1 : Thinking fast
• Génère des impressions, des sentiments et des penchants;
• Produit des réponses expertes et génère des intuitions habilitantes, suite à une formation
adéquate
• Opère automatiquement et rapidement, sans effort, et sans contrôle volontaire
• Crée un patron cohérent d’idées activées dans la mémoire associative
• Quelque fois, substitue une question plus facile à une question très difficile (heuristique)
• Supporte la substitution d’un concept par un autre plus simple (métaphore)
• Néglige l’ambiguïté et élimine le doute
• Lie le sentiment d’aisance cognitive à celui d’illusion de la vérité, aux sentiments plaisants,
et entraîne une vigilance réduite (principe de survie; Darwin)
• Distingue le surprenant du normal
• Comprend le langage; accède aux normes et aux catégories établissant des ensembles de
valeurs plausibles
• Supervise continuellement ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de l’esprit, et génère
constamment des évaluations
54
4
SYSTÈME 2 : Thinking Slow
• Plus lent, délibéré, et plus logique, requiert plus d’effort nécessitant de la

concentration et l’exercice de choix
• Notre identité perçue; notre raisonnement conscient; ce que l’on pense et
ce que l’on fait
• Peut construire une pensée selon une séquence ordonnée d’étapes
(réflexion)
• Système 1 fait appel au système 2 uniquement lorsqu’il n’a pas de
réponse à fournir;
• Système 2 est lent et paresseux
• Domaine de l’incertitude et du doute
• Reçoit et génère des questions; il dirige l’attention et fouille la mémoire
pour une réponse
55
La théorie du Cerveau Complet
(Herrmann)
4
56
(Herrmann)
4
57
(Herrmann)
4
58
(Herrmann) 4
59
CONCEPTS,
5 LANGAGE ET
SENS
60
Que voyez-vous ?
5
61
Lego : Un jeu concept
5
62
Le cerveau et les concepts
5
La contribution la plus importante du psychologue

russe Vygotsky traite de l’interrelation explicite et
profonde entre le langage, le développement de
concepts dans l’esprit et la pensée.
Langage Concept
63
5
La contribution la plus importante du psychologue russe
Vygotsky traite de l’interrelation explicite et profonde entre le
langage, le développement de concepts dans l’esprit et la
pensée.
L’apprentissage par l’intermédiaire de conversations et de
traditions orales pour élaborer des concepts du monde
environnant, et lui donner un sens.
Langage Concept Sens
(1) Lev Semyonovich Vygotsky (1896-1934) 64

5
L’enfant développe son hémisphère droit de façon accélérée (par rapport à
l’hémisphère gauche), de 0 à 26 mois – ce qui lui permet de développer les
communications non-verbales (e.g., reconnaissance des expressions
faciales; intonations du language; les émotions).
Dès l’âge de trois ans, le développement de l’hémisphère gauche s’accélère

ce qui permet le développement du language et de la mémoire épisodique
qui devient suffisamment mature vers l’âge de 4 ans. (Nous avons peu de
souvenir avant l’âge de 4 ans).
Language et mémoire se supportent mutuellement.
65
5
L’enfant développe d’abord des concepts simples qui se complexifient au
fur et à mesure de son apprentissage et de la diversité de ses expériences.
L’esprit de l’enfant acquiert une structure et des contenus de pensée qui
s’appuient sur ces concepts et qu’il exprime à son tour par le langage.
Plus ses concepts deviennent élaborés plus l’enfant génèrera des idées, ou
contenus de pensée, sophistiquées.
Les conversations stimulent la pensée et contribuent à la

génération d’idées.
(1) Lev Semyonovich Vygotsky (1896-1934) 66

5
APPRENTISSAGE Chaque cycle d’apprentissage
permet l’évolution des concepts et
donne un sens de plus en plus
sophistiqué au monde externe.
Langage Concept Conversations stimulent la

pensée et contribuent à la
génération d’idées
Concepts et sens évolués sont
Sens communiqués à leur tour par le
langage.
67
Un exemple
5
68
Un exemple …
5
69
Concepts et langage
5
Langage et symbolique sont deux véhicules de la

codification de nouveaux savoirs lors de
l’apprentissage et de l’expression de notre savoir en
phase créative. • Utilisation de
PowerPoint
comme outil de
gestion
Langage et symboles : • Multimedia
Codification de nouveaux savoirs • Une image
vaut 1000 mots
Développement de concepts et
génération d’idées
70
Concepts et langage
5
Connaissance à acquérir Univers des
Zone de proche connaissances
développement
+ +
+
+ +
+
+ + +
+
+
+
Zone de développement + +
Connaissance
Présent (Connaissances acquises du médiateur
par le sujet)
+
La métaphore pédagogique Le constituera
médiateurun deslemoyens
dont savoir estmis en œuvre par le
plus
médiateur susceptible de créerétendu,
des liens, donc du sens, entre ce qui est familier à
aide l’apprenant à faire les inférences
l’apprenant et la connaissance nouvelle à acquérir. La métaphore est donc un
nécessaires pour maîtriser la tâche.
instrument de compréhension
*Lev Semyonovich Vygotsky (1896-1934) 71
La métaphore comme outil …
de langage
5
? Celui qui apprend est invité à
? établir un lien, donc
La métaphore à donnerde
permet un
sens et ce de façon explicite.
clarifier les concepts en
?
établissant
Métaphore =des connexions
Instrument de
avec un domaine familier.
compréhension
Celui qui apprend peut souhaiter

pousser le questionnement plus
loin, donc explorer et réfléchir
plus en profondeur.
Métaphore = Instrument
d’exploration et de réflexion
72
de langage
5
Les individus interprètent ce qu’ils entendent à l’intérieur des limites de
leur cadre de référence actuel – de sorte que leur interprétation de ce qu’ils
entendent ne correspond pas nécessaire à la signification de ce qui leur est
communiquée.
C’est le cadre de référence à partir duquel ils cherchent à comprendre qui

interfère avec le processus de compréhension.
73
de langage
5
Depuis l’antiquité, la métaphore est bien définie comme un déplacement
d’un sens propre fondé sur la perception de ressemblances. La métaphore
est le transport à une chose d’un nom qui en désigne une autre.
La comparaison et la métaphore se distinguent à peine l’une de l’autre et

sont traités comme des analogies qui établissent des ressemblances dans
l’esprit entre des réalités à première vue différentes.
Métaphore: déplacement de sens
Crée une perception de ressemblances

74
de créativité
5
L’auteur Luc de Brabandere* associe:

Créativité: aux changements associés à la
perception (nouvelle vision)
Innovation: aux changements associés à la réalité
(transformation)
Utiliser analogie et métaphore pour changer la

perception!
*La Valeur des Idées, Luc de Brabandere, Dunod, 2008

75
La métaphore comme outil … de
design
5
76
marketing
5
77
vente
5
78
différenciation
5
GES835 Créativité et Innovation 79

fidélisation
5

PROCESSUS DE
6 GÉNÉRATION
DES IDÉES
81
Générer des idées
6
Premier temps: SATURATION. S’emplir l’esprit des difficultés du
problème et tenter de les surmonter, sur une période
de jours, semaines ou mois
Deuxième temps: INCUBATION. Cesser la réflexion consciente, tout en

continuant de porter le problème en nous
Troisième temps: ILLUMINATION. Soudainement, l’idée cruciale surgit

sans être sollicitée volontairement
Quatrième temps: VÉRIFICATION. Partir de l’idée cruciale et paufiner la

solution au problème
*Concept décrit par Hermann von Helmholtz (fin XIXè siècle) et par Henri Poincaré (1908)
82
Depuis l’Antiquité, il est admis au-delà de la simple génération d’une
6
idée, qu’il faut non seulement valider une idée (contenus de pensée
abstraite) en la testant dans le monde réel.
Cela signifie qu’il faut aussi formuler les idées, et surtout savoir les
présenter de telle sorte qu’elles recueillent l’assentiment de ceux à qui
elles sont destinées à des fins de communication ou carrément pour
convaincre.
Générer l’idée
Valider l’idée
Formuler l’idée
Communiquer l’idée (pour convaincre)
83
6
La métaphore participe fondamentalement au processus de découverte et
de création de savoir à partir duquel émergent les idées, et apparaît dans la
stratégie de validation des idées.
Générer l’idée Métaphore (découverte et

création de savoir)
Valider l’idée Utilisation de la métaphore pour
tester dans le monde réel

(expérimentation)
Formuler l’idée
84
6
Si générer une idée est une gymnastique complexe et mystérieuse de l’esprit, ce n’est
qu’une partie du défi. Ensuite, il faut pouvoir communiquer l’idée de façon
convaincante.
Générer l’idée
Valider l’idée
Formuler l’idée

6
LA DIFFICULTÉ D’EXPRIMER UNE IDÉE

(Épisode du Petit Prince de Saint-Exupéry)
GESTIONNAIRE Petit Prince: Dessine-moi un mouton!

EXÉCUTANT Saint-Exupéry: Il dessine
86
6
Conversation et Expérience
Images langagières et optiques
MÉTAPHORE
Mémoires
épisodique / sémantique
Hiérarchie de
Concepts / Noeuds
Sens
Idées
87
6
APPRENTISSAGE
EXPÉRIMENTATION 88
7 Mise en situation
89
Le
cheminement
typique
90
Cheminement typique
18
Start minutes
Orient Plan Build Ta-da !
91
Cheminement typique
18
Start minutes
Orient Plan Build Oh-No!
92
Quelques
exemples de
performance
93
Exemples de performance
30
20
10
0
ge dents ers ent
s eer
s Os mins
er a u y d in CE d
Av ool St Law nS
tu
En
g
xecA
te
s Sch rga
r
ect
s & +E 94
sin
es de hit Os
Bu Kin Arc CE
La récompense
est-elle un facteur
de succès ?
95
La performance moyenne
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
96
Teams
Récompense
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
97
Teams
La performance sans récompense
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
98
Teams
Performance avec récompense
30
20 Récompense + Compétence = Pas de Succès
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
99
Teams
30 4 mois
20
10
plus tard
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
100
Teams
La performance sans récompense
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
101
Teams
Récompense + Compétence + Expérience

= Succès
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Teams 102
Une activité
simple, pleine
d’apprentissages
103
Apprentissage # 1
L’importance
de la facilitation
104
Pourquoi ?
Fail Win
105
Exemples de performance
Compétences spécialisées +
Compétences de facilitation
= Succès
30
20
10
0
ge dents ers ent
s eer
s Os mins
er a u y d in CE d
Av ool St Law nS
tu
En
g
xecA
te
s Sch rga
r
ect
s & +E 106
sin
es de hit Os
Bu Kin Arc CE
Apprentissage # 2:
L’importance
des petites
victoires
107
Pourquoi ?
Fail Win
108
Apprentissage # 2
18
Start
minutes
109
Apprentissage # 2
• Trouver le meilleur plan avant de l’exécuter

• Focus sur la structure
18
Start
minutes
• Focus sur le marshmallow
• Jouer, prototype, expérimenter
110
Aprentissage # 3
L’importance de
l’objectif final vs
le processus
111
Apprentissage # 3
112
Apprentissage # 3
113
Pourquoi faire le
marshmallow
challenge ?
114
SOURCES - VIDÉO
‘Build a tower, build a team’

Tom Wujec (TED 2010)
115
Sommaire
1. Cadre de synthèse
2. Historique et définition
3. Le cerveau au cœur de la créativité
4. Cerveaux et pensées
5. Concepts, langage et sens
6. Processus de génération d’idées
7. Activité d’équipe
116
Sources
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Pour acheter le livre :
https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/neurosciences/comment-fonctionne-l-esprit_9782738107862.php , consulté le 18
septembre 2017
Edward O. Wilson, L’Unicité du savoir, de la biologie à l’art, une même connaissance, Éditions Robert Laffont, 2000,
396p.
Pour acheter le livre : http://www.laffont.fr/site/l_unicite_du_savoir_&100&9782221088777.html, consulté le 18
septembre 2017
Raun, K. (2014). Insights into the Brain and Learning.

Article : http://bcssa.org/wp-content/uploads/2014/11/1FV-Insights-into-the-Brain-andLearning.pdf , consulté le 18
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MacNeilage, P. F., Rogers, L. J., & Vallortigara, G. (2009). Origins of the left & right brain. Scientific American, 301(1),
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Articlle : https://www.researchgate.net/publication/26319337_Origins_of_the_Left_Right_Brain , consulté le 18
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Pour acheter le livre : https://us.macmillan.com/thinkingfastandslow/danielkahneman/9780374533557/ , consulté le 18
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Site web de l’auteur : http://www.normandoidge.com/?page_id=1259 , consulté le 18 septembre 2017
Pour acheter le livre : https://www.penguin.co.uk/books/56708/the-brain-that-changes-itself/ , consulté le 18 septembre 2017
117
Sources
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La Valeur des Idées, Luc de Brabandere, Dunod, 2008

Pour acheter le livre : https://www.dunod.com/entreprise-economie/valeur-idees-creativite-strategie-en-entreprise,
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Gibbs Jr, R. W. (2014). Louder than words: The new science of how the mind makes meaning by Benjamin K. Bergen. Language,
90(2), 531-533.
Pour acheter le livre : https://www.amazon.com/Louder-Than-Words-Science-Meaning/dp/0465028292 , consulté le 18
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Vidéos :
https://www.facebook.com/goalcast/videos/1554509677959550/, consulté le 18 septembre 2017
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https://youtu.be/gG-F_rRVdLc?t=4m26s, , consulté le 18 septembre 2017
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Sources
Sites web :
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http://www.salk.edu/news-release/memory-capacity-of-brain-is-10-times-more-than-previously-thought/ , consulté le 22 janvier
2018
119

GES835 Cours3 Créativité 1

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