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UE:MRH 26

La qualité en entreprise

Volume horaire: 30/2.5


Organisation du cours:
12 séances de 2.5h de cours &
1 séance de 2.5h de TD
Chargé du cours:
M. Ferreol TAKOPANI
MBA, Economiste, Chargé de cours
Plan du cours

Introduction générale

1 : Concept «qualité»

1.1: Définition de la qualité

1.2: Evolution de la qualité


Plan du cours

2 : Justification de la mise en place d’une


démarche qualité
2.1 : Les contraintes liées à l’environnement
interne de l’entreprise
2.2 : Les contraintes liées à l’environnement
externe de l’entreprise
Plan du cours
3 : Processus de mise en œuvre de la DQ
3.1 : le diagnostic
3.2 : définition de la politique qualité
3.3 : l’engagement de la direction
3.4 : mise en place des organes appropriés
3.5 : le timing
Plan du cours

4: Les normes qualité et la certification

4.1: les normes qualité et la normalisation

4.2: les référentiels qualité et la certification


Plan du cours

5: Les outils de résolution des problèmes

5.1: les outils utiles à la maîtrise des dysfonctionnements

5.2: les outils de recueil et d’analyse

des besoins des consommateurs

Conclusion générale
Introduction générale

Le mot qualité fait partie du vocabulaire habituel de

bon nombre d’entre nous. Et pourtant, s’il était

demandé a chacun de dire quoi c’était, chacun irait

bien sûr de sa propre définition, celle-ci étant

influencée par sa perception des choses ou par ses


habitudes de
Introduction générale

consommation (des biens ou services mis à sa disposition).

Vu ce qui précède, Il n’est donc pas aisé de définir la


qualité, ni de cerner facilement les différents contours de
ce concept, vu son caractère relatif.

Toutefois, nous retenons pour notre éclairage les deux


définitions suivantes:
Introduction générale

 Pour l’AFNOR (Association Française de


Normalisation), la qualité est «l’aptitude d’un bien
ou service à satisfaire les besoins de ses
utilisateurs.» Par ailleurs, la qualité comme

«l’ensemble des propriétés et des caractéristiques


d’un produit, processus ou service qui qui lui confère
Introduction générale

son aptitude à satisfaire des besoins exprimés

ou implicites». (Boyer, Hirigoyen, Thepot,

Tournois et Védrine, 2005).


Introduction générale

Concernant son historique, retenons que le


concept qualité est très vieux. Tenez, déjà en
1664 (XVIIeS), Colbert (ministre français d’alors)
déclarait : «Si nos fabriques, imposent, à force
de soins, la qualité supérieure de nos produits,
Introduction générale

les étrangers trouveront avantage à se fournir

en France et leur argent affluera dans notre

royaume.» (Derray et Lusseault, 2008).


Introduction générale

Toutefois, le concept qualité ne prend réellement


corps dans la sphère économique que dans les
années 40 (après la 2ème guerre mondiale), impulsé
par les Américains

E.W Deming et Joseph Juran.


INIntroduction générale

En effet, encouragés par les autorités japonaises de


cette époque, Deming et Juran ont aidé les entreprises
de ce pays à intégrer la dimension Qualité dans leur
processus de production.
Cette action a sans doute permis aux entreprises
nipponnes d’être très compétitives durant la période
dite des «Trois glorieuses» (1945-1975).
INIntroduction générale

Nous verrons dans la suite du cours que ce concept, à


l’instar de la pensée économique et d’autres
concepts, a beaucoup évolué dans l’espace et dans le
temps, et est sujette à controverse. C’est ainsi qu’on
est passé de l’inspection à la qualité totale (TQM), en
passant par le contrôle statistique et l’assurance
qualité.
INIntroduction générale

Parlant de controverse au sujet de qualité, nous


verrons bien qu’elle n’est pas un effet de mode
comme arguent certains penseurs qui ajoutent que,
vu son coût élevé, son intégration dans le
management des entreprises n’est pas bénéfique
pour ces dernières.
INIntroduction générale

A contrario, pour un autre groupe de penseurs (et ils


sont les plus nombreux), il a été prouvé que la mise
en place d’une DQ se traduit pour les entreprises qui
s’y mettent, in fine par des gains de compétitivité,
grâce à la réduction des coûts de non qualité et à la
satisfaction puis à la fidélisation des clients.
INIntroduction générale
Mais malgré les avantages mentionnés ci-dessus, la mise
en place d’une DQ n’est pas facile; elle nécessite la
mobilisation de tout le monde, du 1er dirigeant de
l’entreprise au dernier employé...
Il faut rassurer les uns et les autres, grâce à une bonne
communication; etc..
INIntroduction générale

Mais au-delà des controverses mentionnées


plus haut et des difficultés entourant sa mise
en œuvre, il apparait clairement de nos jours
que, vu l’environnement économique actuel,
caractérisé par une concurrence accrue et par
des exigences sans cesse élevées des clients,
INIntroduction générale

la DQ n’est plus une nécessité mais la condition


sine qua none de survie des entreprises.
Attention! Malgré les bénéfices attendus et vu
son coût, la mise en place de la DQ ne doit pas se
faire au détriment de la survie de l’entreprise – il
faut donc veiller à ce que l’obtention de la qualité
se fasse à moindre coût (efficiente).
INIntroduction générale
Dans ce cours consacré au management de la qualité,
mention sera également faite de quelques principaux
paradigmes qui s’y rattachent, à savoir:

 les normes et la normalisation;

 la certification, etc.

Enfin, l’étude de quelques outils d’analyse et d’amélioration


de la qualité viendra boucler ce cours.
1° Le concept qualité

Nous rappelons, en abordant le présent point, que le


concept qualité n’est pas facile à appréhender comme
dit en introduction, vu son caractère relatif.
En effet, l’appréciation de la qualité d’un bien par
chaque individu dépend de plusieurs facteurs :
l’éducation, l’influence du milieu de vie, les habitudes
de consommation, la connaissance du bien, etc.
1° Le concept qualité
Tout ce qui vient d’être énuméré a bien
entendu une influence sur la perception (la
manière de voir les choses) qu’a chaque
individu de la qualité des produits.
C’est d’ailleurs en fonction de cette perception
des choses que l’individu (après comparaison)
se dit satisfait ou non des produits mis à sa
disposition par les entreprises.
1° Le concept qualité

Dans ce sens, les entreprises centrés-client


doivent veiller à ce que la qualité reçue par le
client (ce que l’entreprise met à sa disposition)
soit conforme (ou égale) à la qualité perçue
(celle qui correspond à ses attentes).
1° Le concept qualité
• C’est ainsi que tout écart entre les deux, est

soit de la sur-qualité soit de la sous-qualité,


ce qui constitue pour le client, ni plus ni moins
que de la non qualité - Par conséquent, ne lui
offrir, stricto sensu, ni plus ni moins que ce
qu’il attend. Voilà ce qui est source de
satisfaction, et donc la clef du succès.
1° Le concept qualité

Dans la même lancée, ce qui suit, confère une fois de


plus au concept qualité, son caractère relatif. Tenez,
ce qui peut être considéré par l’un comme un bien (ou
un service) de qualité peut être banalisé par un autre.

Cette situation est plus complexe concernant les


services, du fait de leur caractère intangible.
1° Le concept qualité

Cet éclairage sur la compréhension du concept

qualité nous permet d’aborder les deux sous

points suivants: la définition (1.1) et

l’historique de la qualité (1.2).


1° Le concept qualité
1.1: Définition de la qualité

Nous avons déjà dit dans la partie introductive


du présent cours qu’il n’y a pas une définition
univoque de la qualité.
Toutefois, nous vous avions proposé à cet effet
deux définitions sur lesquelles nous reviendrons,
1° Le concept qualité

en y ajoutant celle de la perception qui est un


autre concept intimement lié à la qualité.

S’agissant de la qualité, l’AFNOR la définit


comme «l’aptitude d’un bien ou service à
satisfaire les besoins de ses utilisateurs.»
1° Le concept qualité
Pour (Boyer et al.), la qualité est «l’ensemble des
propriétés et des caractéristiques d’un produit,
processus ou service, qui lui confère son aptitude à
satisfaire des besoins exprimés ou implicites».
Une lecture attentive de ces deux définitions laisse
entrevoir une constante: la satisfaction.
1° Le concept qualité

Retenons ainsi que la satisfaction est au cœur du


management de la qualité.

C’est ainsi qu’un bien ou service est dit de qualité,


lorsqu’il procure une certaine satisfaction

à ses consommateurs (ou utilisateurs).


1° Le concept qualité

La difficulté ici est liée au fait que pour


l’entreprise, l’obtention de cette qualité est le
résultat de l’observation d’un certain nombre
d’exigences (souvent techniques), alors que ce qui
compte pour le client, c’est le résultat.
1° Le concept qualité

Il est important de noter que le consommateur


juge de la qualité d’un bien en fonction de ses
caractéristiques intrinsèques (durabilité,
flexibilité, etc.) et extrinsèques (couleur,
design, etc.).
1° Le concept qualité

Après la qualité, que retenir de la perception


qui est l’un de ses paradigmes essententiels?

A l’instar de la qualité, la perception revêt un


caractère subjectif car dépendant des
«situations extérieures».
1° Le concept qualité
En effet, la perception est «une expérience qui
est individuelle, perspective, contingente, et qui
est soumise à tous les aléas de mon corps.»
(DUPOND P., www.philopsis.fr, p.14, consultation
du 25/05/2013).
k1° Le concept qualité

On peut également la définir comme la


«représentation d’un objet, construite par la
conscience à partir des sensations… Elle est de
ce fait une réalité construite par une personne
dans une situation donnée» (Robbins & De
Cenzo, 2008). Asv ce 24/09/020
k1° Le concept qualité

L’exemple suivant nous permet d’élucider
davantage le caractère subjectif de la
perception : «La qualité d’un établissement
décrite par un usager comporte pratiquement
autant de perceptions de la qualité que
d’usagers.» (DUPOND P., op cite, p.16)
k1° Le concept qualité

Ici s’établit clairement, pour un individu donné, la


relation entre la perception et la «qualité perçue»
d’un produit (bien ou service).

Après la définition de la qualité et de la perception,


un concept qui lui est intimement lié, le point qui suit
est consacré à un survol de l’historique de la qualité.
k1° Le concept qualité
1.2: L’ historique de la qualité
Nous avons déjà dit que la qualité est un vieux concept qui a
connu plusieurs évolutions. Ce point est justement consacré à
la déclinaison de chacune des différentes phases de ce
processus.
k1° Le concept qualité

Pour commencer, retenons que dans sa phase


moderne, le concept qualité a vu le jour dans
l’industrie, au cours des années 40, aux USA,
avec le contrôle statistique des produits. C’est
la société US Dow Chemical qui est citée
comme pionnière en la matière.
k1° Le concept qualité

On rapporte que grâce à l’introduction de la


dimension qualité dans ses processus de
production, «la société Dow Chemical a réalisé
des améliorations qualitatives dans tous les
départements où les méthodes statistiques de
contrôle de la qualité ont été utilisées.
k1° Le concept qualité

Des économies de plusieurs centaines de millions de

dollars ont été faites par an et de nouvelles applications

ont été continuellement développées» (Anderson,

Sweeney et Williams, 2005).


k1° Le concept qualité

La précédente affirmation laisse déjà


transparaitre les avantages de la prise en
compte de la dimension qualité (Nous y
reviendrons plus tard) par une entreprise.
k1° Le concept qualité

S’agissant des phases, retenons que la qualité est


passée par les étapes suivantes:
 l’inspection;
 le contrôle statistique;

 l’assurance qualité (AQ);


 la qualité totale (TQM).
k1° Le concept qualité
 L’inspection:
L’inspection est l’opération qui consiste en la
«vérification à la fin de la production, la
conformité des produits à des spécifications des
produits préalablement lors de la conception.»
Nous constatons ici que la qualité se limite à la
sphère de la production et que le contrôle des
produits ne se fait qu’a postériori.
k1° Le concept qualité
Au fil du temps, ce mode de contrôle a montré
beaucoup de faiblesses:
 mobilisation de trop de personnel;
 contrôle à postériori des biens fabriqués;
 pertes de temps;
 coûts élevés de non-conformité; etc.
Ce mode de contrôle est caractéristique des
décennies 40 et 50.
k1° Le concept qualité
 Le contrôle statistique:

Les faiblesses énumérées ci-dessus,


concernant l’inspection, ont conduit à
l’instauration du contrôle statistique. Ce
contrôle est basé sur la méthode statistique
d’échantillonnage.
k1° Le concept qualité

De la sorte, les défauts constatés sur un échantillon de


produits donnés sont répercutés à l’ensemble des
produits concernés.
Le problème ici est que le contrôle se fait toujours a
postériori (en bout de chaîne) et ne permet pas
l’élimination au maximum les défauts durant le
processus de production.
k1° Le concept qualité

D’où, la persistance des coûts de non qualité et des

insatisfactions en interne comme en externe.

Il est aussi à noter que ce type de contrôle est difficilement

applicable au domaine des services; il n’est donc

applicable qu’au domaine de la production (des biens).


k1° Le concept qualité

Le contrôle statistique ayant ainsi montré à son tour des


limites, va céder la place à l’AQ.

Pour Anderson, Sweeney et Williams, «L’Assurance qualité


correspond à l’ensemble du système de politiques, de
procédures et de lignes directrices établi par une société
pour atteindre un niveau de qualité et le maintenir.»
k1° Le concept qualité

A travers la précédente définition, nous constatons


que la qualité n’est plus le seul apanage de la
production – même à ce niveau, le contrôle ne se fait
plus désormais qu’a posteriori, mais bien avant, tout
au long du processus de production. C’est à partir de
là qu’on intègre la notion d’auto-contrôle. Aussi, nous
voyons que la qualité est prise en
k1° Le concept qualité

compte depuis la définition des politiques


conduisant à la délivrance aux clients des
produits de qualité mais à moindre coût
(efficience). C’est la prévention qui est ici
privilégiée.
k1° Le concept qualité

Désormais, Prévention et amélioration forment


un couple inséparable – Plus question de subir
car les défaillances sont détectées et corrigées
tout au long du processus de production.

Enfin, retenons que l’Assurance qualité couvre


les décennies 60, 70 et 80. La décennie 80 en par-
k1° Le concept qualité
ticulier c’elle qui est caractérisée par la règle dite des
«ZERO DEFAUTS».
Mais tout comme l’inspection et le contrôle statistique,
l’AQ a eu sa part de faiblesses. Et sa principale faiblesse
c’est qu’elle n’a consisté qu’à «viser un niveau de qualité
et le maintenir».
k1° Le concept qualité

Toutefois, cette faiblesse ne doit pas ignorer


une avancée de taille qu’a permis l’AQ: c’est
l’intégration de la qualité à l’ensemble des
fonctions de l’entreprise.
k1° Le concept qualité

• La qualité totale (TQM) qui s’invite dans le


management des entreprises dans les années
90 vient corriger cette limite. C’est l’objet du
prochain point.
k1° Le concept qualité
 La qualité totale (TQM):

Le management par la qualité totale, TQM (Total


Quality Management, en anglais), est «l’ensemble de
principes et de méthodes organisés en stratégie
globale afin de mobiliser toute l’entreprise pour
obtenir une meilleure satisfaction du client au
moindre coût». (Derray et Lusseault, 2008).
k1° Le concept qualité

Notons que la logique TQM, au-delà de la


satisfaction-clients, vise la satisfaction de
l’ensemble des parties prenantes de
l’entreprise: l’Etat, les actionnaires, les
fournisseurs, les collectivités, etc.
k1° Le concept qualité

Notons par ailleurs que le TQM se caractérise à la


fois par l’amélioration continue et l’intégration
des préoccupations ou les recommandations des
parties prenantes (avec en tête le client), en
amont et en aval du processus de production. Le
schéma ci-après résume cette logique.
k1° Le concept qualité
k1° Le concept qualité

La roue de Deming ou PDCA résume cette logique


d’amélioration continue (schéma ci-après). Nous rappelons
que Deming est considéré comme l’un des «pères
fondateurs» du management de la qualité.

D’ailleurs, le prix japonais de la qualité porte son nom. En


Amérique, c’est le Malcom Baldwrige qui prime les
meilleures entreprises.
k1° Le concept qualité

k1° Le concept qualité
Le schéma ci-après résume l’évolution
chronologique de la qualité de sa genèse à
maintenant. Management de la
qualité, Progrès
permanent
Centré processus et
Assurance qualité orienté client
Maîtrise de la qualité
Centré processus
Contrôle a
posteriori
Centré produit

k1° Le concept qualité
Comme le montre le schéma suivant, la
démarche qualité doit permettre de toujours
viser en permanence l’excellence à tous les
niveaux.
k1° Le concept qualité

Après avoir défini la qualité et la perception et


appréhendé les différents contours du concept
qualité surtout, le point (1) que nous clôturons ici,
nous a également permis de faire un survol de
l’évolution chronologique dudit concept.

Chaque étape a également été examinée, de


l’inspection à l’excellence, en passant par
k1° Le concept qualité

le contrôle statique, l’AQ et le management


par la qualité totale (TQM).
Le point (2) qui suit, est consacré à la
déclinaison de quelques arguments en faveur
de la mise en place d’une DQ.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Nous avons vu dans la partie introductive du


cours que deux courants théoriques
s’opposaient au sujet de l’intérêt ou la
nécessité ou non de mettre en place la DQ.
La divergence porte surtout sur le coût de la
qualité.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Mais malgré les oppositions, de nos jours, la


mise en place de la DQ n’est même plus une
question de choix mais elle s’impose aux
entreprises.
En effet, l’environnement économique actuel,
caractérisé par une concurrence accrue et
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)

la disponibilité de l’information sur l’offre des


entreprises, font du client un arbitre, et qualité
devient son critère de choix par excellence.

Et la difficulté pour les entreprises est que cette


qualité doit être offerte au moindre. D’où, la
chasse aux coûts de non qualité.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)

Et cela ne peut se faire que par l’intégration de


la DQ dans les processus de production.
Nous voyons, au vu de ce qui précède que les
questions de qualité concernent autant
l’environnement interne que l’environnement
externe de l’entreprise.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)

Et chaque environnement a ses contraintes, dont


la non prise en compte peut avoir un impact
significatif sur les prestations de l’entreprise.
Les lignent qui suivent vont permettre l’examen
de chaque type de contrainte.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)

Nous verrons ainsi tour à tour les contraintes


liées à l’environnement interne (2°1) et les
contraintes liées à l’environnement externe
(2°2).
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)
2.1: Les contraintes liées à l’environnement interne de
l’entreprise.

Certaines causes endogènes à l’entreprise peuvent

conditionner la mise en œuvre d’une DQ.

En effet, de nos jours, la technologie évolue très vite,

impactant du coup les techniques de production et

partant, la qualité des produits.


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarque qualité (DQ)

Ainsi, face à ses concurrents, une entreprise qui


ne s’adapte pas aux avancées technologiques,
risque très vite de perdre ses parts de marché.
L’intégration de la qualité dans les processus de
production et l’intégration du client dans ces
processus est la clef du succès.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Notons que cette prise en compte de la


qualité est d’autant plus importante que les
dysfonctionnements et le retour des produits
non conformes dans l’entreprise sont sources
de surtravail et de surcoûts.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Par ailleurs, notons que de nos jours, une


entreprise qui ne traite pas bien ses RH, risque
de perdre des meilleurs salariés au profit de
ses concurrents - Nous savons du reste que le
recrutement comme la formation des
ressources humaines coûte cher.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Dans le même registre, il convient de retenir que des


salariés démotivés finissent par fragiliser l’entreprise
du fait:
 du travail mal fait;

 des services mal rendus ==˃ clients mécontents


 des sabotages divers;

 bref, de la dégradation de l’image de l’entreprise.


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Ce point n’est pas à négliger car plusieurs


travaux et une abondante littérature montrent
que les entreprises les plus performantes
aujourd’hui sont celles qui gèrent (traitent)
bien leurs salariés.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
Mais au-delà du salarié qui est le client interne, que
dire de l’«arbitre» principal en matière de qualité qui
est le client (externe).

Dans ce chapitre des partenaires ayant un impact


significatif sur l’entreprise, nous n’oublierons pas de
parler du fournisseur qui fait partie de cet
environnement interne de l’entreprise.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Concernant ces deux derniers partenaires


(client et fournisseur), nous parlerons dans un
premier temps des contraintes qui sont le fait
du client, avant dans un second temps de
présenter les contraintes ayant pour origine le
fournisseur.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 Les contraintes rattachées au client:

Nous avons déjà montré que le client occupe


la première place en matière de qualité.

D’ailleurs, les entreprises centrées-client ont


fait de lui un vrai partenaire; il est consulté en
amont et en aval du processus de production.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

C’est à ce titre qu’un penseur s’est exclamé ainsi: «C’est le


client qui paie mon salaire et non mon patron» car c’est lui
qui fait le CA de l’entreprise.

C’est certainement en prenant conscient de la place


occupée par le client dans la vie de l’entreprise que Léonard
a estimé pour sa part qu’il n’ y a que deux à observer pour
le gérer efficacement:
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

«Règle 1, le client a toujours raison et règle 2, si


jamais le client a tort, lire de nouveau la règle 1».

Eu égard aux développements précédents, il est


important que les managers ou les dirigeants
d’entreprises comprennent qu’aujourd’hui,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

«la réussite à long terme tient essentiellement


à la satisfaction du client, car c’est ce dernier
qui, en définitive, paye les factures et les

salaires.» (Stephen et De Cenzo, 2006).


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 Les contraintes rattachées au fournisseur:

En matière de gestion de la qualité, le fournisseur


joue également un rôle non négligeable car il se
situe au début de la chaîne de production.

L’impact des prestations du fournisseur est direct


sur celles de son client, ici l’entreprise.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Il est dans ce sens clair que des matières


premières de mauvaise qualité par exemple,
reçues du fournisseur, vont impacter
directement la qualité des produits finis.
De même, le non respect des échéances de
livraison des matières premières,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

empêchera l’entreprise de respecter ses


engagements vis-à-vis de ses clients.
C’est pour éviter de subir tous ces effets négatifs
que des entreprises certifiées exigent que leurs
fournisseurs le soient aussi car c’est elles qui ont un
contrat direct avec le client et non le fournisseur.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

• Après les contraintes internes, nous allons

dans les lignes qui suivent, examiner les

effets des contraintes externes.


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
2.2: Les contraintes liées à l’environnement
externe de l’entreprise:

Comme l’environnement interne étudié

précédemment, l’environnement externe a sa

part d’effets sur les prestations de l’entreprise

dans son ensemble.


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

En externe, l’entreprise doit faire face aux


pressions des ONG, aux contraintes
réglementaires (l’Etat), aux injonctions des
collectivités locales, etc.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

En externe, l’entreprise doit en effet faire face aux pressions des

ONG, aux contraintes réglementaires (l’Etat), aux injonctions des

actionnaires, sans oublier les collectivités locales qui les hébergent,

etc. Toutes ces entités interagissent avec l’entreprise; leurs actions

affectent inéluctablement ses prestations ou son agir.


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 L’Etat agit à travers la réglementation (la loi); l’entreprise est
de ce fait souvent soumise à des contrôles, autant qu’elle doit
se conformer à des exigences d’ordre réglementaire. Celles-ci
souvent consignées dans des normes.

C’est pour vérifier la conformité à ces normes que des


organismes de certification ont été institués.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Pour revenir aux normes, retenons que certaines ont


un caractère national (NF, pour la France), d’autres un
caractères sous-régional (l’EFQM, pour l’Europe),
d’autres encore un caractère international (cas de la
série des normes ISO).
Nous reviendrons sur les normes et la certification
dans la suite du cours.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 Les ONG

Face aux entreprises, les ONG s’érigent de plus


en plus en groupes de pressions, sans tenir
souvent compte des difficultés qu’ont les
entreprises à honorer leur cahier des charges.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

C’est le cas des ONG de défense des droits des


consommateurs qui ne s’occupent que des intérêts de
ces derniers, oubliant de tenir aussi comptes de ceux
de l’entreprise.
C’est d’ailleurs le souci de prendre en compte les
préoccupations des différentes parties prenantes qui a
conduit
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

les entreprises à mettre elles-mêmes en place des outils


comme la RSE (Responsabilité sociale des entreprises).
En clair, «corriger les défauts du système (capitaliste) et
de réparer les dommages occasionnés par les activités
de l’entreprise»  (Autissier, Bensebaa et Boudier, 2007),
tel est l’objet principal de la RSE. Mais comment se
définit la RSE?
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

A l’instar de la qualité, la RSE est un «concept fluide et


élastique». Pour cette raison, elle n’a pas une définition unique.

Toutefois, nous retenons ici celle du WBCSD (World Business


Council for Sustainable Developpement).

Le WBCSD définit la RSE «comme l’engagement continu des


entreprises à agir correctement sur le plan de l’éthique et de
contribuer au développement
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

économique, tout en améliorant la qualité de vie de ses


employés et de leurs familles, de la collectivité locale et de
l’ensemble de la société.»

Nous voyons ici, que sont prises en compte par l’entreprise,


les intérêts des partenaires internes comme externes. Pour
l’entreprise, sa survie est à ce prix. Mais que retenir des
injonctions des actionnaires?
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 Les actionnaires

Dans une SA, les actionnaires sont les


«propriétaires» de l’argent qui a servi à créer
l’entreprise. Ils ont par conséquent un mot à
dire sur mode fonctionnement. C’est même
eux qui,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

lors des conseils d’administration définissent la


politique générale de l’entreprise ainsi que les
objectifs à atteindre à une échéance donnée.

De ce fait, même l’engagement de l’entreprise


dans une DQ ne peut se faire sans leur aval.

Et que dire des collectivités locales dans tout ça?


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)
 Les actions des collectivités locales

Nous savons du reste qu’une entreprise est


forcément installée sur un espace donné qui
s’avère être généralement une collectivité
locale. Et les collectivités locales sont des
entités administratives régies par des lois.
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Ces lois ont généralement pour objet, la protection


des intérêts des habitants de ces localités.

Cela impose aux entreprises de veiller à la qualité


de leurs produits et/ ou de leurs prestations
(pollution, protection de l’environnement sont les
préoccupations récurrentes).
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

En somme, au regard de ces quelques


contraintes émanant des parties prenantes de
l’entreprise, nous venons de voir combien
l’amélioration de la qualité des produits s’impose
à la plupart des entreprises de nos jours.

Mais malgré ces contraintes, l’engagement d’une


2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

entreprise dans une DQ reste avant tout une démarche


volontaire, vu les avantages qui s’y rattachent. Nous
présentons ci-après quelques-uns de ces avantages:

 Même si «dans la plupart des cas, il n’y a pas de gain


visible à court terme»,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

«les avantages s’évaluent en termes de


réduction des gaspillages et de meilleure
adaptation à ses marchés. 
On se dote de moyens pour mieux répondre
aux attentes des clients.»;
http://www.bivi.qualité.afnor.org,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

«La démarche qualité est un facteur clé


d’économie qui doit engendrer des bénéfices
pour les entreprises privées et une utilisation
plus efficace de l’argent des contribuables pour
les services de l’Etat et les collectivités
territoriales.» http://www.bivi.qualité.afnor.org,
2° Justification de la mise en œuvre d’une
démarche qualité (DQ)

Après avoir montré, qu’au-delà des critiques et


des coûts inhérents à sa mise en œuvre, la DQ
est un processus qui est, à terme, bénéfique
pour les entreprises.
Le point (3) qui suit, est justement consacré à
l’étude du processus de sa mise en œuvre.
3° Mise en œuvre de la DQ

Nous avons dit précédemment que, malgré les


contraintes et les coûts liés à sa mise en œuvre,
l’engagement d’une entreprise dans une DQ reste
avant tout un acte volontaire.
Mais, combien-même une décision est prise dans ce
sens, sa réussite nécessite la maîtrise de l’ensemble du
processus qui mène à sa mise en place.
3° Mise en œuvre de la DQ
Cela peut paraître simple à première vue. Mais Il
est important de retenir que l’engagement dans
une DQ est une équation à plusieurs inconnues:
il faut obtenir l’engagement de la direction ainsi
que l’adhésion de l’ensemble du personnel par
exemple.
3° Mise en œuvre de la DQ

Par ailleurs, cette démarche induit forcément des


changements et de nouveaux challenges que nombreux
redoutent. D’où, la nécessité d’impliquer et de
rassurer tout le monde.

Enfin, pour réussir la mise en place d’une DQ, comme


nous l’avons dit plus haut, il faut suivre rigoureusement
le processus requis.
3° Mise en œuvre de la DQ

Le chapitre qui s’ouvre ici permet de dérouler


ledit processus. Mais de manière simple et
concise, mettre en place une DQ, c’est
«organiser l’entreprise pour produire
systématiquement bien, et ce,
3° Mise en œuvre de la DQ

dès la première fois:


 en s’appuyant sur le professionnalisme de chacun;
 en définissant et en partageant les responsabilités;
 en mettant à disposition des moyens adaptés;
 en favorisant des conditions de travail propices;
3° Mise en œuvre de la DQ
 en instituant des méthodes de travail claires et connues
de chacun;
 en mettant en œuvre un plan de contrôle pertinent des
produits;
 en pratiquant des réflexes d’autocontrôle (chaque
personne contrôle son propre travail) en cas de risques
importants de non qualité.
3° Mise en œuvre de la DQ


Poste 1 Poste 2 Poste 3
(contrôle) (contrôle) (contrôle)
3° Mise en œuvre de la DQ

Concernant le processus susmentionné, les

étapes de sa mise en œuvre sont ci-après

déclinés (nous examinerons par la suite

chacune d’elles, tour à tour):


3° Mise en œuvre de la DQ
 le diagnostic sans lequel la DQ ne se justifie
pas;
 la définition d’une politique qualité;
 l’engagement (écrit) de la direction;
 la mise en place des organes appropriés et
désignation des acteurs ;
 l’élaboration du timing (planning d’activités);
 l’exécution, avec chaque fois des évaluations
en mi-parcours.
3° Mise en œuvre de la DQ
3.1: Le diagnostic
Il s’agit ici du point de départ de toute DQ, car celle-ci
n’est pas un luxe, mais l’expression d’un besoin
d’amélioration de ses produits, de ses processus
internes ou de ses prestations dans l’ensemble, eu
égard aux faiblesses révélées par le diagnostic effectué.
3° Mise en œuvre de la DQ

Des outils managériaux comme le SWOT (nous


reviendrons sur cet outil dans la suite du
cours) et bien d’autres, permettent de réaliser
ce type d’opération.
3° Mise en œuvre de la DQ
3.2: La définition d’une politique qualité
Le diagnostic fait, les dysfonctionnements ou les
faiblesses mis en lumière, reste que l’entreprise
mette en place la politique appropriée pour
opérer les changements souhaités.
Mais qu’entendons nous par politique qualité?
3° Mise en œuvre de la DQ

La «politique qualité» est l’ensemble des


«orientations et objectifs généraux de qualité
exprimés par la direction et formalisés dans un
document écrit», en vue de la satisfaction-
clients (des clients clairement identifiés).
Ce document écrit est appelé Manuel qualité…
3° Mise en œuvre de la DQ

On entend par Manuel qualité, un document


écrit produit par la direction d’une organisation,
pour décliner sa politique qualité.
Celui-ci est constitué de deux parties:
 la première partie est consacrée à la brève
présentation de l’organisation ;
3° Mise en œuvre de la DQ
 la seconde partie renferme les engagements que
l’organisation prend (de manière volontaire) vis-à-vis des
bénéficiaires de ses produits (biens ou services rendus).

Ces engagements permettent aux partenaires de juger


du sérieux ou non de l’entreprise. Il s’agit

.
3° Mise en œuvre de la DQ

donc d’une sorte de charte qui engage


l’entreprise/organisation vis-à-vis de ses
clients surtout. Ci-après, sont présentés, en
guise d’illustration, les engagements pris
par un hôpital pour personnes vulnérables:
3° Mise en œuvre de la DQ
3° Mise en œuvre de la DQ
3.3: L’engagement écrit de la direction
En matière de mise en place d’une DQ,
l’engagement de la direction doit être écrit.
Cela vaut la peine car cet acte donne du crédit
à ce processus,
autant qu’il met tout le monde en confiance.
3° Mise en œuvre de la DQ

De même, l’engagement dans la démarche


qualité est une décision stratégique : elle
engage l’organisation sur le moyen ou le long
terme, et est source de surcoûts. Pour ces
raisons, cette décision ne peut être prise qu’au
plus haut sommet de l’organisation.
3° Mise en œuvre de la DQ

Nous clôturons ce point en insistant sur le fait que «si ce


projet de mise en place n’est pas guidé par la direction
et soutenu par le reste de l’organisation, cette démarche
se limite à une déclaration d’intention qui s’essouffle
rapidement ne changeant en rien les modes de
fonctionnement de l’organisation.» (Chaminade, 2008)
3° Mise en œuvre de la DQ
3.4: La mise en place des organes appropriés de
pilotage de la DQ

La mise en place réussie d’une DQ repose sur


le bon fonctionnement des organes chargés
de sa mise en œuvre. Nous regroupons ces
organes en trois (3) catégories:
3° Mise en œuvre de la DQ

• les organes de supervision ;

• les organes de pilotage ;

• les organes d’évaluation;

Nous examinons ci-après, tour à tour, le rôle


joué par chaque catégorie d’organe.
3° Mise en œuvre de la DQ
3.4.1: Les organes de supervision
Cette catégorie regroupe le Top management
(DG), la DRH et les autres directions. Mais au
lancement d’une DQ, c’est surtout la DRH qui est
en première ligne. Après que la DG ait donné sa
caution morale (l’engagement écrit déjà vu),
3° Mise en œuvre de la DQ

arrêté la stratégie globale et fixé les objectifs


généraux, c’est la DRH qui assure leur diffusion
(à travers des actions de communication).

C’est encore à elle qu’incombe la responsabilité


de «mobiliser les troupes» à cet effet.
3° Mise en œuvre de la DQ
De même, c’est encore elle qui doit former et/ ou recruter
les ressources utiles, en vue de l’atteinte des objectifs fixés.
Notons que pour les organisations ayant un Responsable
qualité, celui-ci servira d’interface entre les différents
organes en présence.
Après les organes de supervision, voyons ce qu’il en est des
organes de pilotage.
3° Mise en œuvre de la DQ
3.4.2: les organes de pilotage

Retenons que les organes de pilotage sont des


structures chargées de la mise en œuvre ou du
déroulement de la politique qualité ainsi
qu’elle a été définie puis déclinée par la DG.
3° Mise en œuvre de la DQ

Autrement dit, c’est à ce niveau que s’exécutent les


décisions prises par l’entreprise en matière de qualité.

Ici, les managers ont un grand rôle à jouer car «ils


doivent devenir tuteurs ou coachs de la qualité auprès
de chaque membre de leurs équipes, grâce à la qualité
et au soutien du service des RH.»
3° Mise en œuvre de la DQ

Notons par ailleurs que les managers sont chargés


de la supervision des «cercles de qualité».

Les «cercles de qualité» sont des petits groupes


homogènes de salariés qui débattent des
questions de qualité propres à leur service ou leur
entité.
3° Mise en œuvre de la DQ

Dans les années 60 et 70, aux USA, les cercles de qualité


étaient «de petits groupes d’ouvriers volontaires» qui
se réunissaient sous la supervision de leur chef d’équipe
afin d’aider à résoudre les problèmes de qualité de leur
entité et/ou service (ULRICH & DE BOECK, 2010).
3° Mise en œuvre de la DQ
Image d’un cercle de qualité
3° Mise en œuvre de la DQ

Le schéma ci-après résume la déclinaison


de la politique qualité dans une
organisation donnée, tel que nous
venons de le voir.
Analyse de la situation et décisions stratégiques (Direction ou top management)

3° Mise en œuvre de la DQ
Analyse de la situation
Et
Décisions stratégiques

Politique qualité
(Orientations et Objectifs généraux)

Objectifs spécifiques et
Plan d’actions
3° Mise en œuvre de la DQ
3.4.3: Les organes d’évaluation

Comme pour tout projet, la réussite de

l’implémentation d’une DQ dépend de la

capacité des acteurs à opérer des évaluations

en mi-parcours, tout au long de ce processus.


3° Mise en œuvre de la DQ

S’agissant de l’évaluation toujours, l’organisation

peut s’appuyer autant sur les compétences internes

(audit interne) qu’externes (experts ou groupes

d’experts indépendants/ Audit externe).


3° Mise en œuvre de la DQ

Des outils comme l’EFQM (European Foundation


for Quality Management) et l’ISO 9001, relatif
au management par la qualité, peuvent
constituer des outils précieux en la matière.

Notons que le pilotage efficace d’un projet


suppose une bonne planification des tâches.
3° Mise en œuvre de la DQ

3° Mise en œuvre de la DQ

3° Mise en œuvre de la DQ

3° Mise en œuvre de la DQ
Pour revenir à la norme internationale
ISO 9001, elle est également un outil précieux
d’évaluation des organisations.
Comme l’EFQM, l’évaluation se fait sur la base d’un
certain nombre d’exigences (critères).
Retenons par ailleurs que cette norme a beaucoup
évolué (diapo suivante).
3° Mise en œuvre de la DQ


3° Mise en œuvre de la DQ
3.5: Le timing

Après avoir mis en place les organes appropriés et


défini les responsabilités des uns et des autres,
l’atteinte des objectifs définis dans le cadre d’une
DQ passe aussi par une bonne programmation dans
le temps (timing) des tâches à exécuter ou des
actions à mener.
3° Mise en œuvre de la DQ

Après avoir examiné les différents contours de


la mise en place d’une DQ , le point qui suit
est consacré à l’étude successivement des
normes et de la normalisation puis des
référentiels et de la certification.
4° Les normes qualité et la certification

Au début du cours, nous avons indiqué que la


qualité était un concept relatif. De ce fait,
pour faciliter les échanges commerciaux et
donner une appréciation crédible aux biens,
les hommes en général,
4° Les normes qualité et la certification

et les acteurs économiques en particulier, se sont accordés


pour mettre en place des normes comme instruments
d’évaluation de la qualité.

Deux sections vont constituer l’ossature du présent chapitre: la


première section exposera sur les normes et la normalisation

(4.1); la seconde va s’intéresser aux référentiels qualité et à la

certification (4.2).
4° Les normes qualité et la certification

4.1: Les normes qualité et la normalisation

La présente section va nous permettre de


définir d’abord ce qu’est une norme, à donner
son intérêt économique (4.1.1) puis de définir
ce qu’est la normalisation, avant d’indiquer
également sa portée économique (4.1.2).
4° Les normes qualité et la certification

4.1.1: Définition et intérêt économique


d’une norme

Comme la plupart des concepts en sciences de


gestion, une norme est différemment définie. Mais
pour rester en phase avec l’esprit de ce qui vient
d’être dit plus haut, nous retenons celle donnée par
Canard.
4° Les normes qualité et la certification

Pour cet auteur donc, une norme est un «document


établi par consensus et approuvé par un organisme
reconnu, qui fournit, par des usages communs et
répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats
garantissant un niveau d’ordre optimal dans un
contexte donné.» (CANARD, 2009)
4° Les normes qualité et la certification

Retenons qu’en matière de normes, c’est la série des


normes ISO (International Standardization
Organization) qui est internationalement connue, avec
la norme ISO 9001 relative au management par la
qualité.
Après la définition de la norme, voyons maintenant
quel est son intérêt économique.
4° Les normes qualité et la certification

L’intérêt économique des normes transparait déjà dans la définition

déclinée ci-dessus, donnée par Canard.

Retenons en gros qu’elle facilite les échanges, pour le bien des

producteurs et des consommateurs.


4° Les normes qualité et la certification

En effet, pour ce dernier, une norme est un

document établi pour des «usages communs»

et qui donne des «lignes directrices»

(orientations) ainsi que des caractéristiques

pour des activités (économiques).


4° Les normes qualité et la certification

Dans ce sens, on peut dire que les normes facilitent et/


ou favorisent les échanges économiques entre
différents agents économiques (surtout entre les
entreprises).
Ex: Le papier strong A4 pour qu’il soit facilement
utilisable dans diverses machines (imprimante,
photocopieur, fax, etc.), il doit avoir les caractéris-
4° Les normes qualité et la certification

- tiques suivantes:
 poids: 80 g;
 dimensions: 90 X 29.7 Cm.

Autre exemple:
Dans le domaine des services, en général, on
tombe d’accord qu’un service est dit de qualité
4° Les normes qualité et la certification

lorsqu’il obéit aux caractéristiques suivantes:


 la rapidité;
 la promptitude (˂ ˃ la nonchalance);
 la complétude;
 la courtoisie;
 la cohérence (concordance);
 la réactivité;
 l’empathie, pour ne citer que ceux là.
4° Les normes qualité et la certification

Nous concluons le présent paragraphe en


déclinant ci-après quelques normes de qualité:
 ISO 9000, définit le vocabulaire en matière de
qualité;
 ISO 9004 «donne des lignes directrices pour
l’amélioration des performances» (RH);
 NF (Norme française), définit les
caractéristiques des services en France;
4° Les normes qualité et la certification

 ISO 21572 pour détecter la présence d’organismes


génétiquement modifiés (OGM) dans les aliments ;
 ISO 14001 qui est une norme relative à
l’environnement);
 ISO 9001 (version 2000) qui décrit le système de
management de la qualité; etc..
4° Les normes qualité et la certification

Après cet éclairage sur les normes au travers


de leur définition ainsi que de leur intérêt
économique, le paragraphe qui suit est
également consacré à l’étude de la
normalisation et de sa portée économique
(4.1.2).
4° Les normes qualité et la certification

4.1.2: Définition et portée économique de la


normalisation.

Commençons par la définition de la


normalisation. On entend par normalisation,

le processus qui permet la mise en place d’un


certain nombre de règles ou normes.
4° Les normes qualité et la certification

Au plan économique, retenons que la normalisation


est le processus qui «permet de simplifier et de
clarifier les relations entre entreprises».

Dans ce sens, elle élargit les échanges, en réduisant


les obstacles techniques, ceci, grâce à
4° Les normes qualité et la certification

la mise en place d’un certain nombre


d’exigences communes (ex. les dimensions du
papier de format A4, déjà évoqué plus haut) ;
Les puces utilisées dans nos téléphones; les
cartes bancaires - la vérification ou le contrôle
est assuré par les organismes de normalisation.
4° Les normes qualité et la certification

Enfin, retenons que la normalisation est aussi


considérée comme l’activité qui permet l’élaboration ou
la mise en place des normes.
Que retenir alors des organismes de normalisation? Il
s’agit des organismes ou entités habilitées à élaborer des
normes.
Nous allons décliner quelques-unes ci-après:
4° Les normes qualité et la certification

 AFAQ: Agence Française de Normalisation;

 A.N.S.I : American National Standards


Institute (USA);
 EG.A.C : Egyptian Acredidation Council ;

 B.A : Bureau d’Accréditation (Vietnam) ; etc..


4° Les normes qualité et la certification

Après cet exposé sur les normes et la


normalisation, le temps est venu des
référentiels et de la certification.
4° Les normes qualité et la certification

4.2: Les référentiels qualité et la certification

Cette section sera abordée en deux temps:

dans un premier temps, nous allons nous

attarder à définir ce qu’est un référentiel et à

décliner quelques référentiels qualité (4.2.1).


4° Les normes qualité et la certification

Dans un second temps, nous définirons ce qu’on

entend par certification, sans oublier de présenter

ses avantages pour les entreprises en particulier et

pour l’activité économique en général (4.2.2).


4° Les normes qualité et la certification

4.2.1: Qu’est-ce qu’un référentiel?

Un référentiel est un «un document technique


définissant les caractéristiques que doit
présenter un produit industriel ou un service
et les modalités du contrôle de la conformité à
ces caractéristiques.».
4° Les normes qualité et la certification

Comme nous pouvons le constater, il s’agit là d’un outil


d’audit en matière de qualité.
Pour les entreprises en quête de certification, le
«référentiel est un document de ‘référence’ sur lequel
l’entreprise s’appuie pour construire son système
qualité. » (Gillet-Goinard et Seno, 2011)
4° Les normes qualité et la certification

C’est donc sur ce genre de document que se


basent les organismes de certification pour
évaluer les organisations.
Nous présentons dans les lignes qui suivent
quelques référentiels souvent usités:
4° Les normes qualité et la certification

Retenons qu’en matière de références, c’est la


série des normes ISO qui fait aujourd’hui
référence au plan mondial.

En dehors des normes ISO, les autres


référentiels mondialement reconnues sont:
4° Les normes qualité et la certification

 CMMI: (Capability Maturity Model Integration): norme

us «définissant le niveau de qualité des pratiques de

développement de logiciels et de projets»;

 HACCP/ISO22000: référentiel afférent à l’industrie

agro-alimentaire;
4° Les normes qualité et la certification

 ISO TS 16949: c’est la norme qui fixe les exigences


dans le domaine de l’automobile;

 EN 9100: «norme européenne décrivant un


système qualité pour le marché aéronautique;

 BPF: «c’est le référentiel qualité dans le domaine


pharmaceutique (liste non exhaustive).
4° Les normes qualité et la certification

Après ce survol sur les référentiels qualité, le


paragraphe qui suit est consacré à l’examen de
la certification. Cet examen s’étendra à la mise
en exergue de ses avantages, pour les
entreprises en particulier, et pour toute
l’économie en général.
4° Les normes qualité et la certification

4.2.2: Certification: définition et avantages

Avant de définir la certification, retenons d’abord

que Certifier, c’est «assurer, attester qu’une chose

est vraie, certaine.» (Dictionnaire Universel, 1988)

S’agissant maintenant de la certification,


4° Les normes qualité et la certification

elle est « la reconnaissance écrite, par un tiers


indépendant, de la conformité d’un service,
d’un produit ou d’un système, à un niveau de
qualité qui se fait par rapport à une norme,
préférentiellement internationale.» (TAÏB, 2007).
4° Les normes qualité et la certification

Pour sa part Jean-Marie PERETTI définit la


certification comme une «démarche par
laquelle un organisme, indépendant et habilité,
atteste que des produits ou des procédures
sont conformes à des normes et à des
engagements contractuels.» (PERETTI, 2005). »
4° Les normes qualité et la certification

Après ces définitions de la certification, que dire

de ses avantages? S’agissant de ses avantages, il

convient de souligner qu’elle est une preuve de

confiance car elle offre des garanties aux clients

(qui font face à plusieurs offres


4° Les normes qualité et la certification

concurrentes) que les produits ou processus de


l’entreprise sont conformes aux normes établies.

Par ailleurs, la certification est un élément de


différenciation vis-à-vis des concurrents. Elle est aussi une
source de fierté pour les employés et leurs dirigeants qui
ont le sentiment d’un travail bien accompli et reconnu.
4° Les normes qualité et la certification

Un mot sur l’accréditation, un autre paradigme


du concept qualité?

Retenons simplement que l’ accréditation a pour


rôle de garantir la compétence des organismes
de certification. En d’autres termes, son rôle est
de «certifier les certificateurs» (CANARD, 2009).
4° Les normes qualité et la certification

Retenons, pour clore ce paragraphe, qu’en


guise de preuve, à l’instar d’un diplôme reçu
après avoir passé un examen, l’organisme
certificateur remet à l’entreprise certifiée un
certificat comme preuve de sa conformité à
une norme.
4° Les normes qualité et la certification

Après les normes qualité et la certification, le


moment est venu d’aborder le dernier chapitre
de notre cours.
Pour mémoire, retenez que la question de
l’insatisfaction qui a pour cause principale la
non qualité des produits, est source de
4° Les normes qualité et la certification

conflits récurrents entre les entreprises et leurs

clients. Face à cette menace permanente, la

tentation de se décourager ou d’abandonner est

grande. Mais malgré cela, faut-il vraiment

abdiquer?
4° Les normes qualité et la certification
4° Les normes qualité et la certification

Nous disons d’emblée non, car des moyens

(outils) d’y faire face existent – Il faut donc

chercher des solutions que se décourager ou

abandonner.
4° Les normes qualité et la certification
4° Les normes qualité et la certification

Le prochain chapitre a justement pour objet


de nous doter de quelques moyens (outils) de
résolution de ces problèmes.
5° Les outils de résolution
des problèmes
Ces problèmes concernent autant les relations
interpersonnelles dans l’entreprise qu’entre
l’entreprise et ses parties prenantes (avec en
tête, le client).
L’étude de ces outils est très importante dans
la mesure où ils permettent à l’entreprise
d’apporter des réponses efficientes à ses
problèmes de non qualité et/ou à ses
dysfonctionnements.
5° Les outils de résolution
des problèmes

Avant d’examiner ces outils, nous faisons


remarquer qu’il en existe une multitude.
Toutefois, en tenant compte du but visé par le
présent cours, nous avons juste ciblé
quelques-uns.
5° Les outils de résolution
des problèmes

Leur examen débutera par ceux inhérents aux

dysfonctionnements internes de l’entreprise (5.1) et

se terminera par ceux touchant les relations entre

l’entreprise et ses clients (5.2).


5° Les outils de résolution
des problèmes

Notons que cette subdivision est relative; elle n’a


qu’un rôle pédagogique, car tout concourt à la
satisfaction du client.
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1: Les outils utiles à la maîtrise des
dysfonctionnements internes
Ici, seront examinés tour à tour les outils
suivants:
 5.1.1: le SWOT;
 5.1.2: la roue de Deming ou PDCA;
 5.1.3: la relation client-fournisseur;
5° Les outils de résolution
des problèmes
 5.1.4: la fiche de dysfonctionnement;
 5.1.5: le brainstorming;
 5.1.6: le diagramme d’Ishikawa
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1.1: le SWOT
Le SWOT est un outil de diagnostic au service des
entreprises, au niveau stratégique.
Il permet en effet aux managers de faire l’état des
lieux de leur organisation,
en relevant, en interne, les faiblesses (à surmonter)
et les forces à (consolider).
5° Les outils de résolution
des problèmes

Ce même outil permet en externe, aux


entreprises, d’identifier les menaces éventuels
et les opportunités qui se présentent.

Retenir que les menaces sont à contrer et les


opportunités sont à saisir.

Sa représentation est donnée ci-après:


5° Les outils de résolution
des problèmes
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1.2: la roue de Deming ou PDCA
Le sigle PDCA se décline comme suit:
 P, pour plan (prévoir ce qu’on se propose de
réaliser ou définir les objectifs à atteindre);
 D, pour do (faire ce qui était prévu/ agir);
 C, pour check (vérifier/ évaluer en vue d’un
recadrage ou d’un changement de stratégie);
 A, pour act (Remédier/ corriger les erreurs…).
5° Les outils de résolution
des problèmes

En rappel, le PDCA est un outil managérial


d’amélioration continue de la qualité (confer
illustration ci-après). Il est le support essentiel
du TQM. Sa représentation graphique qui suit,
illustre bien l’idée de poursuite de l’excellence
de manière continue.
5° Les outils de résolution
des problèmes
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1.3: la relation client-fournisseur
Le travail en entreprise se déroulant
généralement dans une logique de synergie
des fonctions, chaque employé, quelque soit
son poste et/ ou sa fonction, est à la fois
client (dans la mesure où il reçoit des autres
5° Les outils de résolution
des problèmes

des informations ou instructions utiles à


l’exécution de ses tâches) et fournisseur (il est
à son tour géniteur d’informations ou
instructions à l’endroit des autres).
5° Les outils de résolution
des problèmes

C’est pour cette raison que nous conseillons de


travailler dans la logique du «TOUS ENSEMBLE!».
La représentation est schématisée dans la diapo
qui suit. (pour sa structure, confer syllabus).
Il s’agit là aussi d’un outil
d’amélioration personnelle.
5° Les outils de résolution
des problèmes
Mes activités Je fournis quoi? A qui?

Mes points forts

Mes axes de progrès

Plan d’action

Exigences vis-à-vis des autres

Etc.
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1.4: la fiche de dysfonctionnement
Cet outil, utilisé en interne, permet au
responsable qualité ou tout autre manager de
«recueillir l’ensemble des dysfonctionnements
vécus dans les services».
5° Les outils de résolution
des problèmes
Il sert à mobiliser tout le personnel dans une
logique de synergie des fonctions
(interdépendance de celles-ci), autour des
problèmes à résoudre.
Cet outil est très bon en ce qu’il permet de situer
le moment de survenance du dysfonctionnement
et de déterminer les responsabilités.
5° Les outils de résolution
des problèmes
FICHE D’AMELIORATION QUALITE

Emetteur/Service:   Date:

Constat du dysfonctionnement (QQOQCCP*)

En quoi ce dysfonctionnement est-il gênant pour vous ?

Avez-vous des suggestions d’amélioration ?

Suite donnée au dysfonctionnement Pilote de l’action


5° Les outils de résolution
des problèmes
La déclinaison du sigle QQOQCCP est:
 Qui? Quoi?
 Où?
 Quand ?
 Combien? Comment ?
 Pourquoi ? (+ Pour quoi?)
 
5° Les outils de résolution
des problèmes

5.1.5: le brainstorming

Le brainstorming ou remue-méninge en

français, est une séance de production

libre d’idées par les membres d’un groupe,


5° Les outils de résolution
des problèmes

autour d’une thématique donnée, quitte à choisir après,


les meilleures idées ou les meilleures propositions.
Cette séance qui permet de fédérer toute l’équipe
autour d’une problématique de qualité donnée doit sa
réussite à sa bonne organisation.
5° Les outils de résolution
des problèmes
Elle peut durer de 10 à 15 minutes, et sa
réussite, en dehors du cadre, est surtout
fonction de la qualité de l’animateur.
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.1.6: le diagramme d’Ishikawa

Le diagramme d’Ishikawa communément appelé les


5M, est également appelé à juste titre, le diagramme
cause-effet ou Diagramme en arêtes de poisson.
Il permet en effet de rechercher les causes (jusqu’aux
causes-racines) à la base d’un dysfonctionnement
quelconque survenu dans l’entreprise.
5° Les outils de résolution
des problèmes
Schématisation du diagramme d’Ishikawa
5° Les outils de résolution
des problèmes

Les 5M se déclinent comme suit:
 les Matières premières :

Elles peuvent être non conformes à la demande ou tout


simplement de mauvaise qualité;

 le Matériel (ou les Moyens) :

Il peut être inadapté, déréglé ou mal entretenu;


5° Les outils de résolution
des problèmes

 le Milieu :

Celui-ci peut être malsain (insalubre, humide,


rempli de nuisances sonores, trop de luminosité…)
ou inadapté (étroit, évacuation non prévue…). Cela
peut être source d’accidents ou ça peut impacter
négativement la santé des employés.
5° Les outils de résolution
des problèmes
 les Méthodes :

Elles peuvent être inadaptées, mal définies (on fait


allusion ici aux processus/procédures de production)
voire non appliquées.
Cela peut également être dû aux processus mal
définies ou manque de SAV ou tout simplement elles
sont incomprises.
5° Les outils de résolution
des problèmes
 la Main-d’œuvre :
Elle peut être incompétente, mal formée, démotivée, etc.
Cet outil peut être utilisé concomitamment avec certains
autres déjà étudiés…
Il a l’avantage de conduire aux causes-racine des
dysfonctionnements.
I l y a trois types de causes: les causes possibles, les
causes réelles et les causes-racine.
5° Les outils de résolution
des problèmes

Après cette section dévouée à l’examen des outils


inhérents aux dysfonctionnements internes à
l’entreprise, les développements qui suivent se
rattachent au déroulement de quelques outils
permettant à l’entreprise de recueillir l’avis de ses
clients sur ses prestations (5.2).
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.2: Les outils de recueil et d’analyse des besoins
des consommateurs
Il s’agit des outils servant d’interface entre
l’entreprise et ses clients. Ceux retenus (il y en a
plusieurs) dans le cadre de cours sont:
 le traitement des réclamations;
 le mapping satisfaction -client;
 l’enquête satisfaction client;
 l’ISO 9001;
 le SONCAS
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.2.1: le traitement des réclamations

Ne pas traiter les réclamations des clients


serait considéré comme un manque de
considération pour eux. C’est aussi la preuve
qu’on a affaire à une organisation qui n’est pas
en phase avec son environnement.
5° Les outils de résolution
des problèmes

Son insensibilité et sa surdité à l’égard de ses


partenaires finiront par ternir son image et
sonner à terme le glas de sa condamnation et
donc de sa disparition.
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.2.2: le mapping satisfaction-client
Cet outil a pour objet d’emmener les
managers à maîtriser le niveau de satisfaction
des clients, car ces derniers sont le «seul juge
de la qualité fournie» par l’entreprise.
Ce diagramme est conçu sur la base de
l’analyse qualitative des besoins des clients.
Pour sa structure, confer syllabus. 
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.2.3: l’enquête satisfaction client

C’est un outil qui permet aux clients de donner


leur avis sur les prestations d’une organisation
donnée. C’est une manière de les associer à
l’amélioration des pratiques de celle-ci.
Le client se sent de ce fait considéré.
5° Les outils de résolution
des problèmes

Il s’agit d’une grille de notation qui va de 1 à 5, 1


correspondant à Insuffisant et 5, à excellent.

Il laisse aussi la latitude aux clients de faire des


commentaires ou des suggestions sur quelques
aspects touchant la vie de l’entreprise. (Pour sa
structure, confer syllabus).
5° Les outils de résolution
des problèmes
5.2.4: l’ISO 9001

«La norme ISO 9001 (International Standardazation


Organization) est un texte international de référence
qui liste les exigences minimales auxquelles doit
satisfaire une organisation pour bénéficier du
certificat ISO.» (Gillet-Goinard et Seno, 2009)
•  
5° Les outils de résolution
des problèmes

Les 7 principaux chapitres constituant les

principes de la norme ISO 9001-2015

sont représentés par le schéma ci-après :


4.Approche processus
5.Amélioration
6.Prise de décision fondée sur des preuves

5° Les outils de résolution


7.Management des relations avec les parties intéressées

des problèmes

1. Orientation client
2. Leadership/Manager par les faits
3. Implication du personnel
ISO 9001- 4. Approche processus
2015 5. Amélioration (continue)
(7PRINCIPES)
6. Prise de décision fondée sur des
preuves
7. Management des relations avec les
parties intéressées
5° Les outils de résolution
des problèmes

5.2.5: le SONCAS
Pour sa déclinaison, confer figure ci-dessous:
5° Les outils de résolution
des problèmes

Il s’agit d’un puissant outil de vente pour


quiconque sait s’en servir.
En effet, il permet de connaître la vraie
motivation d’achat d’un client. Ainsi, on peut
mieux le conseiller ou l’orienter lors d’une
vente.
5° Les outils de résolution
des problèmes

En Bref, retenons que le SONCAS est


une technique commerciale qui permet
de booster les ventes.
Conclusion

Nous terminons le présent cours en faisant


quelques rappels:
 la qualité est un concept relatif car beaucoup
influencée par la perception qu’a chaque
personne des produits (biens ou services) mis
à sa disposition par les entreprises;
Conclusion

 il s’agit d’un vieux concept qui a beaucoup évolué

dans le temps – il n’est effectivement intégré dans

les processus de production de manière effective

que dans les années 40, aux USA.


Conclusion

Toutefois, les Japonais, impulsés par Deming et

Juran, deux expatriés us, sont considérés comme

des pionniers en la matière. D’où, l’«envolée»

économique du Japon durant la période qualifiée de

«Trois glorieuses » (décennies 40-70).


Conclusion
Pour revenir à l’historique de la qualité,
retenons que celle-ci est passée par quatre
phases (périodes) principales les que sont:
 l’inspection;
 le contrôle statistique;
 l’assurance qualité;
 la qualité totale (TQM).
Conclusion

Le passage d’une étape à la suivante a été dicté par


les limites (défauts) présentés par la précédente.
En effet, l’inspection et le contrôle statistique
ont eu pour faiblesse le contrôle a posteriori des
produits, et cela se traduisait par des surcoûts
importants.
Conclusion

Bien que le contrôle statistique a eu l’avantage


d’intégrer le contrôle tout au long du processus de
production et d’étendre celui-ci à l’ensemble des
fonctions et des processus de l’entreprise, sa
principale limite était la suivante: «Atteindre un niveau
de qualité et le maintenir».
Conclusion

Enfin, on est arrivé au TQM qui se caractérise


par le renforcement de l’ approche processus
et l’orientation client des entreprises.
Aussi, l’amélioration continue (symbolisée par
la roue de Deming) et la quête permanente de
l’excellence demeurent ses principaux leviers.
Conclusion

Il est également important de retenir que


l’engagement dans la DQ ne doit pas être
considéré comme un effet de mode – Il est
répondre à un besoin réel de changement
pour mieux satisfaire les parties intéressées ou
pour faire face à une concurrence accrue.
Conclusion

De même, sa mise en place nécessite un


engagement de tous, du premier dirigeant de
l’entreprise au dernier salarié – Une bonne
communication est la clef de son succès.
Par ailleurs, la mise en place réussie d’une DQ
passe les respect des étapes ci-après:
Conclusion
 le diagnostic sans lequel la DQ ne se justifie
pas;
 la définition d’une politique qualité;
 l’engagement écrit de la direction;
 la mise en place des organes appropriés et
désignation des acteurs ;
 l’élaboration du timing (planning d’activités);
 l’exécution, avec chaque fois des évaluations
en mi-parcours.
Conclusion

Nous avons également vu dans ce cours que


les échanges ou les flux économiques sont
rendus possibles ou sont facilités par la mise
en place, et ce, de manière consensuelle, des
normes-qualité par les agents économiques.
Conclusion

Dans ce même registre, nous avons parlé des


référentiels qui sont des outils d’évaluation (de
diagnostic) des produits, des processus ou carrément
des entreprises, en matière de qualité.
La certification a surtout l’avantage de rassurer les
clients et de donner une bonne image de l’entreprise
quant au respect des normes qualité.
Conclusion

Enfin, dans son fonctionnement interne


comme dans ses relations avec les différentes
parties prenantes, l’entreprise fait face des
problèmes de tout genre.
Conclusion

Pour cette raison, nous avons vu quelques


outils permettant à celle-ci de les régler, ou de
recueillir l’avis des clients sur ses prestations,
dans le but de mieux les servir.
Conclusion

En gros, nous pouvons dire que le présent


cours a permis aux étudiants d’avoir une vue
globale sur le concept qualité et de mieux
mesurer son impact dans le fonctionnement
des organisation, surtout dans le contexte
économique actuel.
Merci
de
 votre attention
 votre participation
 vos questions de qualité
 votre disponibilité
 votre discipline
 …………
!

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