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UE Chimie Analytique
Spectrométrie de masse
SM
Enseignant : Y. FRANCOIS
Yannis FRANCOIS
e-mail: yfrancois@unistra.fr
Spectrométrie de masse:
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le saviez-vous ?
La spectrométrie de masse est utilisée pour :
Exemple d’application :
m
z
Comment peser une molécule ?
1- Volatiliser
Séparer les molécules les unes des autres
Passer de l’état de matière condensée à un état gazeux
2- Ioniser
Transformer les molécules en ions
Utilisation d’un champs électriques
3- Analyser
Calculer masse moléculaire à partir du rapport :
m / z = masse / nb de charges
Ionisation et fragmentation
Ionisation :
1.Par protonation: A-BH+
2.Par déprotonation : A-B-
3.Par perte d’électron: A-B+.
4.Par cationisation: A-B-Na+
Fragmentation :
Lorsque les ions possèdent un trop plein d’énergie interne
A+ + B.
A-B+.
A. + B+
Quelles informations peut apporter la spectrométrie de masse ?
Pic moléculaire
Intensité relative
100
Fragments
0
m/z
Exemple du cholestane
1- La valeur m/z du pic moléculaire permet de calculer la masse moléculaire
2- Les pics de fragmentation permettent de reconstituer une partie de la structure
3- L’intensité des pics permet de faire de l’analyse quantitative
Cholestane
Pic moléculaire
100 217.0
m/z 217
m/z 149
218.0
% 149.0
108.9 357.1
372.1
55.0 81.0 94.9 148.0 150.0 219.0
175.0 203.0
262.1 302.1
232.0 373.2
315.1 343.1 410.1 416.2
0 Da/e
60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420
Fragments
Exemple: spectre en ionisation par impact électronique du cholestane.
Comment calculer la masse moléculaire ?
M M+1 M+2
9% 13
C 1,1% 1 isotope
4
N 99,64% 15
N 0,36% majoritaire
6
O 99,8% 17
O ε 18
O 0,2%
Distribution
8% 37
Cl 24,2% étendue
,8% 81
Br 50,2%
Quelle masse mesure-t-on ?
Masse monoisotopique
c’est la masse « exacte » du premier pic du profil
isotopique c’est-à-dire celle qui ne prend en compte que les
masses des isotopes les plus stables (C12, H1, O16, S32, N14,
…).
m/z
P P+1 P+2 P+3
Pourquoi chercher à obtenir
un profil isotopique?
Intensité relative
Intensité relative
63 64
63
64
62
m/z 62
m/z
HO―CH2―CH2―OH CH3―CH2―SH
Sous vide
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Le principe physique qui permet de volatiliser et d’ioniser un type de composé est choisi
par l’opérateur en fonction des caractéristiques de la molécule à analyser. Les étapes de
volatilisation et d’ionisation se font successivement ou simultanément selon le type de
source.
A-B+.
A-BH+ ou A-B-
A-B-Na+
Les sources d’ions se classent en
sources « dures » et en sources « douces »
• De très nombreuses méthodes d’ionisation ont été inventées pour ioniser et volatiliser
des molécules de plus en plus fragiles, grandes et polaires.
• Les « ionisations dures » génèrent souvent des ions moléculaires, à nombre impair
d’électrons, qui se fragmentent beaucoup et parfois même totalement avant d’avoir eu le
temps de sortir de la source. Leurs fragments peuvent être analysés et donnent des
informations de structures.
• Les « ionisations douces » génèrent des ions moléculaires à nombre pair d’électrons,
qui sont relativement stables et qui ont des durées de vie suffisantes pour traverser
l’analyseur, arriver jusqu’au détecteur, et donc être mesurés.
Sources d’ionisation
Ionisation ES (electrospray)
Ionisation APPI, APCI
douce
Ionisation MALDI (Matrix Assisted
Laser Desorption Ionisation)
Sources d’ionisation
- un filament porté à haute T°C par passage d'un courant émet des e- qui peuvent
être accélérés par une certaine ΔV.
- Ecin des e- influe sur le rendement d'ionisation et sur l'énergie d'excitation des
ions formés
Exemple de l'acétone
Pic moléculaire à
Intensité relative
m/z = 58
m/z
.
La notation M+ signifie qu'il s'agit de la molécule entière après perte d'un électron.
Elle est chargée positivement comporte un électron libre non apparié.
107-CH2=O
.
M+
107-HO2
M-NO2 M-OH
La source par ionisation chimique (CI)
Complémentaire de l'impact électronique car produit des ions avec un
faible excès d'énergie
peu de fragmentation
. .
GH GH+ GH+ + M MH+ + G
Ionisation du gaz réactif Ionisation de la molécule M
par impact électronique par transfert de proton
La source par ionisation chimique (CI)
La source par ionisation chimique (CI)
1. Le gaz réactif: exemple du méthane
1. Formation des espèces ionisantes par EI
BH+ B + H+ Δ H0 = AP (B)
M + H+ MH+ Δ H0 = - AP (M)
MH+
M-OH
L’ionisation par électronébulisation
(Electrospray)
…………
+ 3000 volts
+ + +
Fission
+ +
asymétrique
+ +
+ Ions
Evaporation du solvant désolvatés
explosions coulombiennes
+ +
+ + + ++
+ + + ++
+ +
Gouttelette mère
Fission +
symétrique ++
+
++
L’ionisation par électronébulisation (electrospray)
se fait à pression atmosphérique.
Pour faire passer les ions formés à pression atmosphérique dans l’enceinte sous vide de l’analyseur
du spectromètre de masse, il faut un dispositif appelé INTERFACE
Inconvénient de l’électrospray
Peu d’information structurale, sauf si on effectue de la MS/MS
suppression du signal
dessalage impératif
Interprétation d’un spectre electrospray
z=2
1001.1 L ’ES produit des ions multichargés
100
Intensité relative
z=1
2001.2
z=3
667.8
0
m/z (Thomson)
400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 2200
• Le MALDI est basé sur l’utilisation d’un composé (la matrice) qui absorbe
à 337 nanomètres
Mélange
matrice/échantillon
Principe MALDI-MS
Laser
Mélange
matrice/échantillon
Principe MALDI-MS
Laser
Echantillon
ionisé
Analyseur
Matrice
ionisé
Mélange
matrice/échantillon
Préparation de l’échantillon en MALDI-MS
solution de matrice :
solution d ’échantillon
acide a-cyano-4-hydroxycinnamique
eau 0,1 % TFA/acétonitrile (50/50)
dans eau 0,1 % TFA/acétonitrile (50/50)
. . . . . .
. . . . . .
Cible
Rôle :
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Il existe différents types d’analyseurs. Ils sont tous basés sur des principes
physiques différents, mais tous les analyseurs mesurent des valeurs m/z.
C’est une partie de l’appareil sous vide (10-5 – 10-7 Torr)
Les ions formés dans la source sont dirigés (extraction et focalisation) vers
l’analyseur par des champs électrostatiques qui peuvent être de quelques volts (Q,
IT, FT-ICR) ou de plusieurs dizaines de kilovolts (TOF, B).
Notion de libre parcours moyen
Le spectromètre de masse doit être sous un vide poussé car il faut
limiter les collisions entre les ions à analyser et les molécules de gaz
résiduelles:
- déviation de l'ion de sa trajectoire
- réactions non désirées (fragmentation de l'ion)
FAB TOF
MALDI/LD IT
ES/APCI FT-ICR
Les caractéristiques principales d'un analyseur sont :
• La résolution R
• La gamme m/z qu'il peut analyser
• La rapidité de balayage en m/z
• La sensibilité
• La vitesse avec laquelle les ions le traversent
M
M M + M
R = M/M
Vallée à 10 %
(les 2 pics se recouvrent
sur 10% de leurs hauteurs)
Résolution R
Postulat :
Détection de 2 produits
Bonne précision de
la mesure de masse
Cyclotron à résonance
des ions (FT-ICR) 1 000 000 4 000
L’analyseur quadripolaire
Formé de quatre barres de métal parallèles entre lesquelles les ions sont
injectés avec une énergie cinétique de quelques électron volts.
L’analyseur quadripolaire
Les ions oscillent entre les barres (slalom) grâce à des tensions électriques
oscillantes appliquées sur les barres.
Les ions d’une seule valeur m/z arrivent à traverser le système sans heurter les
barres
L’analyseur quadripolaire:
Les fonctions qui représentent les tensions appliquées sur les barres
permettent de calculer les équations de mouvement des ions
+(U-Vcos t) et -(U-Vcos t)
Équations de mouvement
Diagramme de stabilité :
Trajectoires stables
Trajectoires instables
L’analyseur quadripolaire:
Existance d’un diagramme de stabilité
U
U/V =
m/z éjecté résolution
m/z détecté
V
Diagramme de stabilité Trajectoires stables ou Trajectoires instables
V cos t
La trappe ionique
Les fonctions qui représentent les tensions appliquées sur l'anneau permettent
de calculer les équations de mouvement des ions.
Trajectoire des ions
V cos t
Gaz tampon : hélium
r0
Entrée des ions Sortie des ions
Courbe de Lissajous
Analyse MS et (MS)n dans une trappe ionique
Excitation
3
Accumulation
des ions Isolation Fragmentation
1 2 4
2 6
Int. Int.
Accumulation
m/z des fragments m/z
Détection Spectre MS Détection Spectre (MS)n
L’analyseur à temps de vol (TOF)
Les ions arrivent avec leur Ec (mv2/2) dans une zone libre de champs
- 100 V
Région
d’ionisation + 100 V
0V
+ 4200 V
+ 3700 V
Détecteur
- 100 V
Région
d’ionisation + 100 V
0V
+ 4200 V
+ 3700 V
Réflectron
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Le spectromètre de masse
Sous vide
Système
Source Analyseur Détecteur Enregistreur
d'introduction
Comme les analyseurs et les sources, il existe différents types de détecteurs. Ils
sont tous basés sur des principes physiques différents, mais leur rôle reste le
même, compter les ions.
C’est une partie de l’appareil sous vide (10-5 – 10-7 Torr)
Plaques photographiques
Cylindre de Faraday
Multiplicateur d’électrons
Mutiplicateur de photons
Le détecteur : pour compter les ions
Cylindre de Faraday :
Principe : transfert de charge de l’ion détecté sur une surface conductrice, puis
amplification du signal
Avantage : précis
Inconvénient : peu sensible, gros bruit de fond, lent dans la mesure
Le détecteur : pour compter les ions
Multiplicateur d’électron (détecteur le plus courant) :
Multiplicateur de photon :
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
La fragmentation
Introduction
Source
Analyseur 1 Analyseur 2 Détecteur
Ion
V
chambre de
Magnet Collision Magnet
ESI Quadrupole
Quadrupole
MALDI Ion trapp
Ion trapp
TOF TOF
FT-ICR FT-ICR
La fragmentation
Rôle du premier analyseur : sélectionne les ions avec un certain m/z (ion
parent)
Purification d’un ion présent dans un mélange complexe
Système d'introduction
Système d'introduction
Système d'introduction
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Pourquoi un couplage LC-GC/MS ?
Perte de sensibilité
Perte de résolution
Séparation d’un mélange afin d’obtenir une identification de tous les constituants
-
Colonne
Injection
Détecteur
Phase mobile
Le couplage LC-GC/MS
Echantillon Spectromètre
HPLC ou GC masse
A, B, C, ...
melange test 2pmol/ul
B44213JW 363 (36.931)
100 A10
858
%
A8
1072
A7
C
1224
42.42
1225
784 954
715 1086
575 590 684694 726 804 817 846 869 945 965 1189 1208
538558 593 635639 746 770 897 969 1011 1062 1087 1111 1241 129012971344
13861393 1451 1498m/z
m/z
0
500 550 600 650 700 750 800 850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450
%
A B
37.03
40.90
E
45.98
Spectre de masse
0 Time
temps
28.00 30.00 32.00 34.00 36.00 38.00 40.00 42.00 44.00 46.00 48.00
Chromatogramme
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (chromatogramme) :
UV
-50
Chromatogramme UV
21.571
21.989
-100
-150
-200
35.836
-250
-300
15 20 25 30 35 min
MSD1 TIC, MS File (D:\04192000\002-0301.D) API-ES, Neg, SIM, Frag: 40
ES-
30.930
50000
5 ug/ml d’ions
Chromatogramme
40000
34.119
30000
32.547
30.448
20000
22.579
25.944
25.394
19.559
24.415
18.505
10000
15 20 25 30 35 min
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (spectre de masse):
Pic 1 : Oxazepan
Pic 2 : Chlordiazepoxide
Pic 3 : Nordiazepam
etc…
Le couplage LC-GC/MS
Mode d’acquisition (spectre de masse):
Cas naturel : un pic correspond à plusieurs composés
M3317CS 649 (14.899) Scan EI+
74 3.00e6
100
Intensité
649 87
100 %
55
59 69 143 157
101
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
M3317CS 648 (14.881) Scan EI+
74 1.91e6
100
M3317CS 651 (14.936) Scan EI+
74 1.89e5
100
87
%
55
87
59 69 %101 143 157 169 %
55
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
69
83 101 143
0 m/z
60 80 100 120 140 160 180 200
0 Seconde
644 645 646 647 648 649 650 651 652 653 654
Temps
Le couplage GC/MS
Le Couplage GC/MS
Le Couplage LC/MS
O O CH3 O CH 3
H
H3 C N N H3 C N
N HN N
N N
O N O N N O N
CH3 CH3 CH 3
10000
40000
2) 5mM KH2PO4 (pH 2.5)
30000
CF Eluant non volatil
20000 TB TP
10000
0
2 4 6 8 min
LC conditions MS conditions
Column: ZORBAX Eclipse XDB-C18 Ionization: ESI
2.1 x 150 mm, 5μm Mode: Positive
Mobile Phase: 1) 5mM AcONH4 (pH Mass range: m/z 100~200
4.6)/MeOH=80:20 Capillary volt.: 3.5kV
2) 5mM KH2PO4 (pH
2.5)/MeOH=80:20 Fragmentor volt : 100V
Flow rate: 0.2mL/min Drying gas: N2
Temp: 40ºC (12.0L/min , 350℃)
Inj.volume: 5μL Nebulizer gas: N2 (50psi)
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
atrazine
216.1
100
80
218.1
60
40
20
298.1
100
Max: 850193
80
dimethenamide
300.1
60
276.1
40
240.1
20
100
80
bentazone
60
240.1
40
20
6000000
1
5000000 Atrazine
4000000
2
3000000
2000000
3
Terbumeton
1
0 100 Amount[ug/l] 400000
300000
2
200000
3
100000
4
Correlation: 0.99975
0
0 100 Amount[ug/l]
Le couplage LC-GC/MS
Exemple : Criblage de pesticide par HPLC/MS
Détection sélective de certains composés cibles dans un échantillon d’eau
EIC 239
30.900
Bentazone 8 ug/ml
34.101
40000
30000
22.579
30.416
20000
25.870
27.986
29.717
35.569
26.423
37.296
38.173
10000
0
15 20 25 30 35 40 min
25.368
EIC 231
19.779
2000
1500 18.869
Diuron 9 ug/ml
1000
500
15 20 25 30 35 40 min
2,4D 24 ug/ml
24.435
EIC 219
30.889
3500
3000
2500
2000
30.404
1500
1000
500
15 20 25 30 35 40 min
EIC 345
32.529
30000
25000
20000
Orizalin 27 ug/ml
15000
22.834
10000
5000
0
15 20 25 30 35 40 min
1. Présentation générale
3. Le couplage LC – GC/MS
4. Applications
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
500.5 500.5
501.5 501.0
502.5 501.5
m/z m/z
m/z=1 m/z=0,5
La différence de masse apportée par la présence d’1 isotope est de 1 Da
donc le rapport m/z varie de 1/z
Si z=1 m/z=1
z=2 m/z=0.5
z=3 m/z=0.33
etc
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé m/z = 0.32
z=3
M = 1682.85 Da
562.27
100 561.95
% 562.59
PG2
562.95
562.27
100 0 m/z
559 560 561 562 563 564 565 566
842.97
0 m/z
300 400 500 600 700 800 900 1000
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Problème : dépend de la résolution
17+
myo Si
l1801np 7 (1.028) TOF MS ES+
réso
A20 A19 9.32e3
100 848.604 893.205 A18
A21 942.742
808.225
A22
771.511
A17
998.161
A23
% 738.042
A16
Si 100
1060.454
A24
707.297 pas de réso On mesure la
A15
999.875
1131.120
A14
A13
masse moyenne
616.164 1211.838 A11 A10
1304.991 A12
1542.033 1696.147
1413.609 %
0 m/z
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800
X1 X2
A22
771.511
A17
998.161
A23
m/z
% 738.042
A16
1060.454
A24 M + z1 mH M + z2 mH
707.297
X1 = X2 =
A15
1131.120
z1 z2
A14
999.875 1211.838 A13
616.164 A11 A10
1304.991 A12
1413.609 1542.033 1696.147 z2 = z 1 - 1
0
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700
m/z
1800 Système de 2 équations
Exemple : myoglobine (MM ~ 17000 Da) à 2 inconnues
X2 - 1
Calcul de z: z1 =
X2 - X1
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Cas de mauvaise résolution La masse M et z sont
myo
l1801np 7 (1.028)
100
A20 A19
TOF MS ES+
9.32e3 d’abord calculées à partir de
893.205
A21
848.604
808.225
A18
942.742 2 pics.
A22
771.511
A17 Ensuite, M est calculée à
998.161
partir de chacun des pics de
la série d’ions multichargés.
A23
% 738.042
A16
1060.454
Dans cet exemple on
A24
707.297
observe 16 états de charges
A15
1131.120
différents (10 à 25 charges).
A14
999.875 1211.838 A13
616.164 A11 A10
1304.991 A12
1542.033 1696.147
1413.609
0 m/z
La masse mesurée sera
500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800
donc le résultat de la
Exemple : myoglobine (MM ~ 17000 Da) moyenne de ces 16
mesures, d’où la grande
Série d’ions multichargés. précision obtenue.
Tous ces pics correspondent à la même
molécule, mais avec un nombre de protons
différents.
Application 1
Détermination de l’état de charge d’un composé
Cas de mauvaise résolution
m/z z Masse
679,12 25 16953,00 La moyenne des valeurs
707,31 24 16951,44 trouvées pour la masse
737,99 23 16950,77 moléculaire est calculée avec
721,5 22 15851,00 une déviation standard.
808,28 21 16952,88
848,53 20 16950,60 Plus il y a d’ions multichargés,
893,24 19 16952,56 plus la masse pourra être
942,67 18 16950,06 mesurée avec précision
998,18 17 16952,06
1060,41 16 16950,56
1130,95 15 16949,25
1211,81 14 16951,34
Les masses calculées sont des masses chimiques et non pas des masses
monoisotopiques car la résolution n'est pas suffisante pour séparer les pics isotopiques