Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
Introduction
Conclusion
1
Projet usine
Introduction
• La séquence de l’exploitation,
• Calcul des réserves,
• Durée de vie de la mine,
• Dimensionnement des équipements,
• Méthode d’exploitation, et enfin
• Évaluation économique et calcul de rentabilité.
Lorsque cette faisabilité est satisfaite, on passe à l’étude de préfaisabilité afin de chercher
la méthode la plus adéquate pour la valorisation de notre minerai et l’obtention d’une
meilleure récupération dans le concentré final.
Dans notre projet on va faire une étude de préfaisabilité d’une usine de traitement
minéralurgique d’un minerai de sulfure métallique.
C’est un projet qui consiste à mettre en évidence les minéraux de valeur et de gangue à la
base des différentes méthodes d’analyse (fluorescence X, observation microscopique, DRX),
selon les propriétés des minéraux de valeur, on va déterminer le processus approprié, ensuite ;
on va dresser le Flowsheet adapté pour la méthode de valorisation qu’on a choisis, puis on va
passer au dimensionnements des équipements.
Enfin, on va faire une étude économique qui vise l’estimation des coûts
d’investissements totaux, les recettes de ventes des concentrés, et finalement un calcul de
rentabilité du projet, afin de déduire la rentabilité du projet.
2
Projet usine
50 Kg , -4 cm
échantillonnage
12 Kg , -4 cm
Réduction de la taille
12 Kg , -2 cm
échantillonnage
750 g , -2 cm
Réduction de la taille
750 g , -200 μm
échantillonnage
100 g , -200 μm
Réduction de la taille
100 g , -75 μm
échantillonnage
1 g , -75 μm
Analyse chimique
3
Projet usine
Lors d'analyses par absorption atomique, un échantillon liquide est introduit par un
tube capillaire vers un nébuliseur qui réduit l'échantillon en fines gouttelettes, lesquelles sont
introduites dans la flamme d'un brûleur (flamme 1700°C-3200°C).
Echantillon % Cu % Zn Ag ppm % Fe % Pb
1 1,53 9,85 83,66 20,77 0,21
2 1,59 9,00 80,11 21,76 0,22
3 1,66 9,34 86,36 19,22 0,23
4 1,60 9,37 81,77 19,34 0,22
5 1,56 9,69 84,86 20,20 0,26
6 1,54 9,24 79,48 21,08 0,23
Teneur moyenne 1,58 9,42 82,71 20,40 0,23
D’après les résultats obtenus, il est évidant que notre minerai est polymétallique.
2.2/- Fluorescence X :
4
Projet usine
Tout fois, ces propositions sont à confirmer par la diffraction aux rayons X.
La diffraction de rayons X (DRX) est une technique d'analyse basée sur la diffraction
des rayons X sur la matière. La diffraction n'ayant lieu que sur la matière cristalline, on parle
aussi de radiocristallographie.
L'appareil de mesure s'appelle un diffractomètre. Les données collectées forment le
diagramme de diffraction.
La longueur d'onde des rayons X étant de l'ordre de grandeur des distances
interatomiques (quelques angström), les interférences des rayons diffusés vont être
alternativement constructives ou destructives. Selon la direction de l'espace, on va donc avoir
un flux important de photons X, ou au contraire très faible ; ces variations selon les directions
forment le phénomène de diffraction X.
5
Projet usine
Les directions dans lesquelles les interférences sont constructives, appelées « pics
de diffraction », peuvent être déterminées très simplement par la formule suivante, dite loi de
Bragg :
λ = 2*d*sin(θ)
Avec :
d = distance inter-réticulaire, c'est-à-dire distance entre deux plans
cristallographiques.
θ = demi-angle de déviation (moitié de l'angle entre le faisceau incident et la
direction du détecteur).
λ = longueur d'onde des rayons X.
Les résultats de la DRX on permit de distinguer entre deux groupes de pic selon
leur l’intensité :
Cette méthode consiste à voir les sections polies et les lames minces par un
microscope optique et identifier les minéraux de valeurs et de gangue en se basant sur leurs
caractéristiques de forme, de couleur, de brillance ….etc.
6
Projet usine
Sphalérite
Les minéraux de valeur sont donc : Chalcopyrite (CuFeS2), Pyrite (FeS2) et Sphalérite
((Zn, Fe)S) alors que le minéral de gangue est le Quartz.
7
Projet usine
Propriétés de la sphalérite
3.2/-Pyrite ( FeS2) :
La pyrite est le sulfure le plus répandu dans la nature. On la rencontre souvent sous
forme de cubes mais aussi en pyritoèdres (dodécaèdres). La pyrite est fréquemment associée à
d'autres minéraux métalliques.
De par sa couleur jaune doré, on la
confond souvent avec l'or et le langage populaire
l'appelle "l'or des fous". Souvent aussi, la pyrite
renferme de l'or et peut dans ce cas constituer l'un
des principaux minerais d'or.
Au Maroc, de beaux cristaux de pyrite ont
été rencontrés à Ouichan dans le Rif Oriental, mais
d'autres cristaux ont été signalés un peu partout
dans les gîtes métallifères.
Propriétés de la Pyrite
8
Projet usine
La chalcopyrite, principal minerai de cuivre, est un minéral jaune doré souvent massif.
Elle est largement répandue et on la trouve dans tous les types de gisements de cuivre non
altérés où elle se présente en association avec d'autres sulfures.
9
Projet usine
Avec : C=f*l*m*g
Détermination de m :
( 1−a' )
×(μ2 × ( 1−a )+ μ 1 × a )
' '
On a que : m= '
a
10
Projet usine
( 1−a' )
μ1=
1 a = 3,26 : Densité du reste du minéral
'
−
μ μ2
D’où : m = 87 g/cm3
Se qui donne à la fin que l’erreur relative sur le 1er échantillon de chalcopyrite : θ = 0,122
De même, le tableau suivant donne l’erreur relative sur les échantillons de sphalérite :
11
Projet usine
t Cu M (Cu)
=
CuFeS 2 M (Cu)+ M (Fe)+2∗ M (S)
Application numérique :
% CuFeS2 = 4,56 %
% ZnS2 = 14,04 %
Pour pouvoir calculer la proportion pondérale de la Pyrite, il faudra d’abord déterminer la part
du fer dans la chalcopyrite pour ensuite déduire le pourcentage du fer qui se trouve sous forme de
Pyrite :
12
Projet usine
La valeur du minerai est définie comme étant la somme du produit du cours des
métaux et leur teneur. Donc, l’importance du minéral est donnée par la relation :
Le tableau suivant présente l’importance des différents métaux en se basant sur les
cours du 02/10/2008 sur la moyenne du mois passé :
Donc le zinc vient en premier position avec plus de la moitie de l’importance du minerai,
suivie du cuivre.
13
Projet usine
Dans l’analyse densimétrique, le plongent qui représente dans notre cas les minéraux
de valeur, a le plus grand pourcentage en poids (72%) dans la tranche ]0,15 ; 0,075]
mm.
De plus, la plus importante récupération du métal dans la globalité est rencontre chez
la même tranche granulométrique.
Donc, on peut en déduire que la maille de libération se situe entre 150 et 75 μm.
14
Projet usine
Pour attendre une bonne séparation gravimétrique plusieurs paramètres entre en jeu :
Maille de libération.
Masse volumique des divers constituants.
Présence de mixtes minéralogique.
Répartition granulométrique des espèces minérales.
Milieu dense.
Accélération différentielle.
Mappe pelliculaire fluante.
ρ 1− ρf
Ct =
ρ 2− ρf
Avec :
Critère Applicabilité
> 2.5 Séparation facile pour les particules > 74 μm
2.5 à 1.75 Séparation efficace jusqu’à 208 μm
1.75 à 1.50 Séparation possible mais difficile jusqu’à 1651 μm
1.50 à 1.25 Séparation possible mais difficile jusqu’à ¼ pouce
< 1.25 Séparation presque impossible
15
Projet usine
Donc la séparation est facile dans ce cas. Alors une pré-concentration gravimétrique
est possible pour séparé le minerai de valeur de la gangue, dans le but de soulagé les
opérations de valorisation qui vont suivre.
Mais les appareillages utilisés dans le cas de la séparation d’un produit de maille
inferieur à 75 μm, ne dépassent pas généralement les dizaines de tonnes par heur comme débit
de traitement. En plus si on adopte la flottation comme méthode de traitement
complémentaire au procédé de valorisation, on doit vérifie alors si vraiment une pré-
concentration est rentable du point de vu économique.
La flottation consiste en une séparation des particules sur base de leurs propriétés
physico-chimiques de surface. La séparation s'appuie sur un caractère hydrophobe le plus
souvent artificiellement conféré à une famille de particules par l'adsorption en surface de
molécules hydrophobes. Suite à la création de bulles de gaz dans la pulpe en suspension, par
exemple par injection d'air, les particules (rendues) hydrophobes sont collectées par la phase
gazeuse. En conséquence, et si la dimension de la bulle le permet, les particules collectées
lévitent au sein de la pulpe pour être concentrées dans une mousse surnageante en surface. La
mousse peut ensuite être récoltée, soit par raclage, soit simplement par débordement.
16
Projet usine
Flowsheet adopté
Les étapes du Flowsheet adopté montrent que le traitement du minerai passe tout
d’abord par une concentration du Cuivre puis celle du Zinc.
17
Projet usine
18
Projet usine
a)- Collecteurs :
Lors de la flottation des sulfures métalliques, les collecteurs les plus utilisés sont les
sulfhydrates comme les xanthates, les dithiophosphates. Vu la diversité des constituants à
flotter, le collecteur doit avoir une puissance et une sélectivité donnée envers l’élément à
flotter. Cette condition est difficilement réalisable d’où la nécessité d’une combinaison entre
réactifs pour avoir le dosage et les quantités optimales :
Xanthate AERO 343 : plus puissant et moins sélectif et qui est un Isopropyl
xanthate de sodium, de formule chimique (CH 3) 2 CHOCSSNa.
Dans le cas de la sphalérite, on doit utiliser des colleteurs plus puissants que ceux utilisés
pour la Chalcopyrite:
b)- Moussants :
Les moussants sont des produits hétéro polaires: leur groupe polaire se combine
avec les dipôles de l’eau avec lesquels le groupe non polaire ne réagit pas, restant donc dans
la phase gazeuse et diminuant ainsi la tension superficielle, ce qui stabilise la bulle d’air.
c)-Déprimants :
19
Projet usine
Les collecteurs utilisés agissent sur la Chalcopyrite mais aussi sur la sphalérite.
Puisqu’on désire d’abord flotter la Chalcopyrite, on doit donc empêcher la flottation de la
sphalérite et évidemment la pyrite.
d)-Activants :
La sphalérite ne flotte pas ou flotte mal avec des thiols à courte chaîne. Pour le flotter,
il est nécessaire de transformer sa surface en un autre sulfure susceptible d’adsorber un thiol
selon une réaction du type :
Cette réaction est possible thermodynamiquement pour les ions Ag+, Cu2+, Pb2+ et
Hg2+, mais les deux seuls cations utilisés industriellement sont Cu2+ et Pb2+, car ils sont soit
présents dans les minerais de zinc (en particulier Pb2+), soit ajoutés volontairement pour
activer la sphalérite.
La quantité de sulfate de cuivre nécessaire pour une activation approprié des minéraux
de zinc varie, mais elle est de l’ordre de 50 g/t pour chaque point de zinc, les sulfates de
cuivre sont ajoutés lors d’une étape de conditionnement, habituellement au même endroit que
la chaux ou après.
20
Projet usine
Pour la chalcopyrite :
Pour la sphalérite :
Teneur du cuivre :
Récupération du cuivre :
21
Projet usine
1 66.44 514.54 - - -
a 41.74 -13.54 -3.39 22.92 3.49
b 72.42 154.54 38.64 2985.33 454.39
ab 87.05 50.34 12.59 316.76 48.21
c 39.53 -20.76 -5.19 53.87 8.20
ac 32.29 6.6 1.65 5.45 0.83
bc 85.65 51.96 12.99 337.48 51.37
abc 89.42 -28.32 -7.08 100.25 15.26
Avec :
Donc les conditions opérationnelles pour une meilleure récupération de cuivre sont :
22
Projet usine
Avec :
Avec :
23
Projet usine
Avec :
Donc pour une teneur minimale de fer, on doit choisir les paramètres à des valeurs
minimales, donc 0g/t de cyanure.
Avec :
24
Projet usine
Donc pour une récupération minimale de fer, on doit choisir les paramètres à des
valeurs minimales, donc :
Teneur du zinc :
Avec :
Donc les conditions opérationnelles pour une meilleure teneur de zinc sont :
Récupération du zinc :
25
Projet usine
Donc les conditions opérationnelles pour une meilleure récupération de zinc sont :
26
Projet usine
Donc les conditions opérationnelles pour une meilleure teneur d’argent dans le
concentré de zinc sont :
temps de broyage est de 10 minutes
type de collecteur est AERO343
50 g/t de collecteur
Avec :
Donc les conditions opérationnelles pour une meilleure récupération d’argent dans le
concentré de zinc sont :
27
Projet usine
Avec :
Donc les conditions opérationnelles pour minimise la teneur du fer dans le concentré de
zinc sont :
Avec :
Donc pour minimise la récupération du fer dans le concentré de zinc il faut utiliser 0
g/t de collecteur
28
Projet usine
ES=RV −R g
Avec :
∂ ES
Donc maximiser ES implique que : =0
∂t
∂ RV ∂ Rg
C'est-à-dire : =
∂t ∂t
−K (t +θ)
R=R ∞ (1−e )
Avec :
RV =Rv ∞ ( 1−e−K t )
V
29
Projet usine
R g=R g ∞ ( 1−e− K t ) g
R v ∞∗K V
ln ( )
Donc le temps optimal de flottation est : R g ∞∗K g
t opt =
K V −K g
ln ( ( R ∞−R )
R∞ )=−kt−kθ
Récupération de Cu
0.00
0 1 2 3 4 5 6
-1.00
-3.00
Ln ()
-4.00
-5.00
-6.00
-7.00
Temps min
30
Projet usine
ln ( ( R ∞−R )
R∞ )
=−0.986∗t−1.335
D’où :
RV=94.57*(1-e(-0.986*t-1.335))
Récupération de la gangue
0.00
0 1 2 3 4 5 6
-0.50 f(x) = − 0.619524847746472 x − 0.0191493921571582
-1.00
-1.50
Ln ()
-2.00
-2.50
-3.00
-3.50
Temps min
ln ( ( R ∞−R )
R∞ )
=−0.619∗t – 0.019
D’où :
31
Projet usine
Rg=17.79*(1-e(-0.619*t-0.019))
94.57∗0.986
ln ( )
t opt =
17.79∗0.619 = 5.82 ≈ 6 min
0.986−0.619
Récupération de Zn :
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
-1
-2
f(x) = − 1.21244824183885 x − 1.5575034701005
Ln ()
-3
-4
-5
-6
Temps (min)
32
Projet usine
ln
(( R∞ )
R ∞−R )
=−1.212∗t – 1.557
D’où :
RV=62.67*(1-e(-1.212*t-1.557))
Récupération de la gangue :
0
0 1 2 3 4 5 6
f(x) = − 0.343433948357025 x − 0.00292391846474249
Ln ()
-1
-2
Temps (min)
33
Projet usine
ln
(( R ∞−R )
R∞ )
=−0.343∗t – 0.002
D’où :
Rg=23.57*(1-e(-0.343*t-0.002))
62.67∗1.212
ln ( )
t opt =
23.57∗0.343 = 2.57 ≈ 3 min
1.212−0.343
I- Section de concassage :
Le concassage primaire à été réalisé au fond de la mine à l’aide d’un concasseur à
mâchoire, avec un dimension de concassage inferieure à 8", donc on peut générer la
distribution granulométrique à la sortie de la mine.
34
Projet usine
100
90
80
70
60
Passant %
50
40
30
20
10
0
1 10 100
Ouverture de maille, en % de le dimension maximum
1- Concasseur secondaire :
Les données disponibles pour le dimensionnement :
35
Projet usine
Avec :
2- Crible 1 :
T
A= ¿
C×F×E×S×D×O×W×ρalignl¿ a ¿¿
Avec :
36
Projet usine
E: facteur de rendement.
S : facteur de forme des ouvertures du crible
D : facteur de plateau
O : facteur d’ouverture
W : facteur de criblage arrosé
ρa : masse volumique du minerai apparente divisée par 1602 kg/m3
La dimension de coupure est de 1/4" = 6,35 mm, qui est la dimension d’alimentation
de la section de flottation.
3- Concasseur tertiaire :
Le refus de premier crible va subir un concassage tertiaire. Pour ce faire, nous allons
utilisés un concasseur à cône à tète courte, il a pour rôle la réduction de la granulométrie du
minerai de quelques centimètres à quelques millimètres.
Pour un concasseur de type Symon tête court le rapport de réduction est de 4 à 6 :
37
Projet usine
d max (A )
L’ouverture du concasseur est donnée par : A= = 33.33 mm
1.02
R
D’abord, nous allons calculer la charge circulante (CC = ) du concasseur.
A0
A0=134.2 t/h
A=R+A0
Crible2
P× p
Nous allons prendre le rendement passé du crible 2 égale à : Ep= =90 %
A×a
En régime permanent : A0 = P et A= A0 + R
A0 R 1
Donc Ep= donc CC = = −1
( A 0+ R)× a A 0 Ep ×a
Déterminons de ‘a’ :
Il s’agit d’un minerai de dureté moyen, donc 70% du produit du concasseur à tête
courte passe à travers un tamis d’ouverture égale à l’ouverture du concasseur de 8.5 mm. On
trouve donc, pour une maille de crible2 (m= 8 mm) a = 67 %.
38
Projet usine
4- Crible 2 :
T
A= ¿
Avec :
C×F×E×S×D×O×W×ρalignl¿ a ¿¿
39
Projet usine
La dimension de coupure est de 1/4" = 6,35 mm, qui est la dimension d’alimentation
de la section de flottation. Donc on va prendre une maille carrée de 8 mm
5- Trémie :
Pour réguler l’alimentation de la section de broyage-flottation qui travaille en continu, le
produit de la section de concassage va être stocké dans une trémie.
On a :
40
Projet usine
2400
Donc le volume à stocker dans la trémie est V = = 728 m3
3.3
Pour ne pas avoir un angle de talus inferieur à celui du minerai, on va majorer avec un
angle de 45°, ce qui va nous donner la géométrie suivante :
R
En tenant compte de la charge circulante : CC = =200 %
A0
41
Projet usine
1- Broyeur 1 :
1 1
W = 10 W i( − ) x ∏ fi
√ 80
d (P ) √ 80
d ( A )
Avec:
Wi : work index =12.42 KWh/sht
d80(A) = 6350 µm
d80(P) = 75 µm
La formule ci-dessus n’est valable que dans les conditions spécifiques : pour un
broyeur à boulets, il faut que :
Le diamètre inter-blindage = 2.44 m
Voie humide
Circuit fermé
Si ce n’est pas le cas, il faut tenir compte des facteurs correctifs fi :
42
Projet usine
Alors D0=4092.33
Donc f 4 = 1.035
Le facteur f5 intervient lorsque le broyage est fin, c.à.d. lorsque d80(P) < 75 µm
Il est donné par la relation :
f 5 = (d80(P) + 10,3)/1,145 d80(P)
Donc f 5= 0.99
Le facteur f 6 est relatif au rapport de réduction R pour le broyeur à barres, il n’est pas
applicable dans notre cas : f 6 =1
Le facteur f 7 intervient pour RR<6.
On a RR = 84.67 donc f 7= 1
Le facteur f8 intervient pour les broyeurs à barres, il n’est pas applicable dans notre
cas : f 8= 1
Le revêtement est en acier, donc pas de majoration.
Wt=5068 KW
Puisque la puissance de broyage demandé est très grande pour pouvoir utiliser un
seul broyeur, donc on sera amené à utilisé deux broyeurs identiques travaillant en parallèle :
Donc : Wt=2534 KW
Le broyeur à boulets aura une décharge par grille avec un degré de remplissage de 45 %.
Après une opération d’itération sur le facteur f 3, lié au diamètre inter-blindage, on trouve une
puissance de Wt=2195 KW et un diamètre de 5,18 m = 17 ft.
43
Projet usine
2- Hydrocyclone 1 :
Pour le dimensionnement de l’hydrocyclone, nous allons utiliser le modèle de Plitt
pour déteniner le diamètre nominal Dc de l’hydrocyclone.
[ ]
1
∗1−φ
Donc : ρe 1
Qt= + ∗Qs
φ ρs
Avec :
44
Projet usine
1 ,76
1. 88∗Q exp(0 , 55 ϕ) 0 , 87
Δp= 2
) ¿ = 3 psi
0 , 25
D 0 , 37 D 0, 94 h ( D 2 + Dalignl¿ o ¿ ¿
c i u
Distribution volumique de la pulpe :
3- Conditionneur 1 :
Pour le dimensionnement du conditionneur ; on a comme données :
D=
√
3 2∗V = 2,81 m
π
45
Projet usine
On a le débit solide à l’entré = 112 t/h, car le taux d’utilisation est de 90 % pour
l’opération de flottation et que 20.5 % du solide passe dans le concentré de flottation. Si on
considère que la flottation est réalisée avec un % en poids de 30 %, on trouve le bilan
suivant :
Avec :
V ∗t
N=
0.85∗C
Avec :
Cellules d’ébauchage :
Le nombre de cellules adoptées dans l’industrie pour la flottation du cuivre est de 16.
46
Projet usine
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 300 ft3, alors on
aura besoin de 22 cellules.
Cellules d’épuisement :
Donc le volume d’une cellule d’épuissement pour une machine de 16 cellules est de 6.42 m3.
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 300 ft3, alors on aura
besoin de 13 cellules.
5- Conditionneur 2 :
Pour le dimensionnement du conditionneur ; on a comme données :
D=
√
3 2∗V = 2,49 m
π
6- Broyeur 2 :
1 1
W = 10 W i( − ) x ∏ fi
√ d 80 (P ) √ d 80 ( A )
47
Projet usine
Avec:
Wi : work index =12.42 KWh/sht
d80(A) = 50 µm
d80(P) = 30 µm
La formule ci-dessus n’est valable que dans les conditions spécifiques : pour un
broyeur à boulets, il faut que :
Le diamètre inter-blindage = 2.44 m
Voie humide
Circuit fermé
Si ce n’est pas le cas, il faut tenir compte des facteurs correctifs fi :
Le facteur f5 intervient lorsque le broyage est fin, c.à.d. lorsque d80(P) < 75 µm
Il est donné par la relation :
f 5 = (d80(P) + 10,3)/1,145 d80(P)
Donc f 5= 1.17
Le facteur f 6 est relatif au rapport de réduction R pour le broyeur à barres, il n’est pas
applicable dans notre cas : f 6 =1
48
Projet usine
Le facteur f8 intervient pour les broyeurs à barres, il n’est pas applicable dans notre
cas : f 8= 1
Wt = 361 KW
Le broyeur à boulets aura une décharge par grille avec un degré de remplissage de 45 %.
Après une opération d’itération sur le facteur f 3, lié au diamètre inter-blindage, on trouve une
puissance de Wt= 349 KW et un diamètre de 3,05 m = 10 ft.
7- Hydrocyclone 2 :
Pour le dimensionnement de l’hydrocyclone, nous allons utiliser le modèle de Plitt
pour déteniner le diamètre nominal Dc de l’hydrocyclone.
[ ]
1
∗1−φ
Donc : ρe 1
Qt= + ∗Qs
φ ρs
Avec :
A.N : Qt = 99 m3/h
49
Projet usine
8- Relavage du cuivre :
On a le débit solide à l’entré de : 38 t/h, car le taux d’utilisation est de 90 % pour
l’opération de flottation et que 20.5 % du solide passe dans le concentré de flottation.
50
Projet usine
Avec :
Cellule de relavage 1:
Le nombre de cellules adoptées dans l’industrie pour la flottation du cuivre est de 16.
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 150 ft3, alors on aura
besoin de 12 cellules.
Cellule de relavage 2:
On a : V = 0.52 m3/min et t = 20 min.
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 150 ft3, alors on aura
besoin de 3 cellules.
Cellule de relavage 3:
On a : V = 0.11 m3/h et t = 20 min.
51
Projet usine
9- Flottation du Zinc :
Pour le dimensionnement des cellules de flottation, il faut établir le débit volumique à
l’entré de chaque unité de flottation, c.à.d. de l’unité d’ébauchage, l’unité d’épuisement et de
relavage. Le débit solide à l’entré est de : 69 t/h pour la flottation du zinc et que 13 % du
solide passe dans le concentré de flottation
Avec :
Cellules d’ébauchage :
52
Projet usine
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 300 ft3, alors on
aura besoin de 17 cellules.
Cellules d’épuisement :
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 300 ft3, alors on aura
besoin de 10 cellules.
Cellules de relavage :
Où bien, si on considère qu’on va travailler avec des cellules de 150 ft3, alors on aura
besoin de 3 cellules.
53
Projet usine
Les données disponibles sur la flottation du cuivre sont représentées dans le tableau
suivant :
Avec :
Bilan Globale : A = C + R
Avec :
C R r
Cu 106.15 2293.85 0.11
Zn 104.71 2295.29 9.42
Ag 107.11 2292.89 0.03
54
Projet usine
Avant de pouvoir réaliser une technique de pondération, il faut tout d’abord réaliser
une propagation d’erreur.
C a−r
Si X= =
A c−r rendement poids relatif à C
Avec :
X =f ×X A +(1−f )× X B
2 2 2 2 2
δ X =f ×δ X A +(1−f ) ¿ δ XB
δ 2X A
Avec : f= 2
δ X A + δ 2X B
D’où :
Métal r (%)
Cu 0.11
Zn 9.42
Ag 0.02754
55
Projet usine
Les données disponibles sur la flottation du zinc sont représentées dans le tableau
suivant :
Avec :
Bilan Globale : A = C + R
Avec :
C R r
Cu 0.18 2293.67 0.11
Zn 216.64 2077.20 3.45
Ag 72.18 2221.66 0.028
56
Projet usine
C a−r
Si X= =
A c−r rendement poids relatif à C
δ 2x δa 2 δc 2 2 1 1 2
=( ) +( ) +δ r∗( − )
X 2 a−r c −r a−r c−r
Avec :
X =f ×X A +(1−f )× X B
2 2 2 2 2
δ X =f ×δ X A +(1−f ) ¿ δ XB
2
δX A
Avec : f= 2 2
δ X A+ δ XB
Pour le calcul du coût fixe dû à l’investissement dans les gros équipements, on utilise
la formule d’A.L.Mular « Mineral Proc. Equip. Cost and preliminary cost Estimation », qui
liée le coût de l’équipement Ci a la grandeur physique caractéristique de l’équipement
(puissance, aire d’ouverture …) Xi à l’aide d’indices : ai et bi telle que :
57
Projet usine
bi
C i=ai∗( X i)
Avec :
Vu que le prix obtenu est relative à 1975, on est obligé de le rapporté au prix
d’aujourd’hui par la relation :
'
Prix d Alors × Indice Actuel
Prix Actuel=
Indice d ' Alors
58
Projet usine
Donc le prix actuel des gros équipements est : 882180*1546.2/500 = 2 728 078 $
Soit 23 516 033 Dhs, pour un cours d’échange de 1 $ = 8.62 Dhs du 26/01/2009.
3)- Estimation de l’investissement total à la base du coût fixe des gros équipements :
59
Projet usine
Le coût annuel d’énergie est de : 15.33 * 2400 * 300 = 11 037 600 Dh/an
Le coût annuel d’énergie est de : 1.86 * 2400 * 300 = 1 339 200 Dh/an
60
Projet usine
Donc le coût total annuel de la main d’œuvre est : 956 160 DH /an
5)- Transport :
On transporte les concentrés vers la fonderie sur une distance de 600 km. Le total du
tonnage transporté par jour est de 322.5 t (106 t de Chalcopyrite, 216.5 t de Blende).
Le coût du transport = 322.5 x 1000 DH/j = 332 500 DH/j ou bien 99 750 000 DH/an
Le carreau Mines est données par : 2400 * 300 * 15 $/t = 93 096 000 Dh/an.
61
Projet usine
Le coût variable indirect représente les charges qui ne sont pas directement liées à la
production, (la direction, laboratoire d’analyse, achat et vente, administration, les véhicules
….). Il est estimé comme pourcentage du coût variable total. Dans notre cas, on a considéré
un pourcentage de 25 % du coût variable total.
Concentré Cu:
Contrat de vente
La quantité de cuivre extraite chaque année est de : 31800 * 0.335 = 10653 t/an
Avec des pertes annuelles de : 10653 t/an * 13 Kg/t = 138.5 t/an
Le cours du cuivre dans la bourse (LONDON METAL EXANCHE 27/01/2009) est 3330 $/t.
Donc le cuivre rapport annuellement : 10 514.5 * 3330 = 35 013 285 $ = 301 814 518 Dh/an
Pour l’élément de bonification l’argent qui titre de 1275 ppm dans le concentré, son
cours dans la bourse (27/01/2009) est de 389670 $/t.
62
Projet usine
Donc l’argent rapport annuellement : 0,9 * 389670 $ / t * 40.55 t = 122 585 077 Dh/an
Concentré Zn:
La quantité de zinc extraite chaque année est de : 64940 * 0.666 = 43 257 t/an
Le cours du zinc dans la bourse (LONDON METAL EXANCHE 27/01/2009) est 1130.5 $/t.
Donc le zinc rapport annuellement : 43 257 * 0.85 * 1130.5 = 358 305 236 Dh/an
Amortissement :
L’amortissement est réalisé sur l’usine physique : 63 625 451 Dhs, sur la durée de vie du
projet de 15 ans. Cet allégement fiscal accordé par le ministère des Finances est calculé selon
deux méthodes :
- Amortissement linéaire : qui est égale à la valeur nette comptable multipliée par un
taux donné par la relation : 100/ (nombre d’année qui reste).
- Amortissement dégressif : VNC * taux linéaire * coefficient dégressif (= 2.75 pour
une durée de projet > 6 ans).
Impôt/taxe :
63
Projet usine
Cash flow
Cash flow = Revenu métallurgique net - coût variable total - impôt et taxe - intérêt sur capital
Taux d'actualisation :
Son niveau est déterminé à partir du taux d'intérêt des obligations d'Etat (OAT) et ajusté
en fonction des facteurs de risques : de marché, de non-liquidité, sectoriel ou encore un risque
spécifique à l'entreprise. Plus le risque est élevé, plus le taux le sera.
Les résultats obtenus après calcul pour sur le présent projet sont représentées dans le
tableau ci-après :
CF i
VNA=∑ −CI
( 1+r )i
Avec :
64
Projet usine
Tout calcul fait on trouve que VNA = 1 473 274 424 Dhs > 0, ce qui veut dire que le projet
est rentable.
Conclusion
65
Projet usine
66