Epreuve de

questions
Sujets
transverses
Entraînements
A. Hardy 2023
 1. Exercices à trous
en plenière
( dosage de la réponse, utilisation de
l’énumération, illustration et insertion des
exemples, la structuration, le plan, le style, les
références, l’insertion des connaissances
professionnelles…)
 1. Bien doser la réponse des questions sur 1 ou 2 points (extension possible en fonction des
connaissances et du temps disposé mais la question reste évaluée sur 1 ou 2)

Dans le système juridictionnel français, qu’est-ce qu’une Cour d’Administrative d’Appel ? 1 point
Dans l’ordre juridictionnel administratif français les trois échelons veillent à assurer
l’équilibre entre les prérogatives de puissance publique et les droits des citoyens. Entre les
tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat, les juridictions d’appel, créées par la loi du 31
décembre 1987, sont appelées Cour administrative d’appel (CAA). Il existe …. CAA en
France. Elles sont donc saisies des recours dirigés contre la majorité des jugements rendus
par les tribunaux administratifs de leur ressort.
(Ajout pertinent : Ainsi, notamment à l’échelle des régions Bretagne et Pays de la Loire,
l’appel des jugements relatifs par exemple aux actions contentieuses mettant en cause les
collectivités territoriales et leurs établissements publics ou permettant à ces derniers de
défendre leurs droits doit en principe être formé devant la CAA de Nantes. C’est ce qui a
d’ailleurs amené… (ex.)
Prévoir sur le même format, les questions sur les institutions suivantes : Le Conseil d’Etat, le Tribunal des Conflits, le Conseil
Constitutionnel
Quelques exemples récents…
Justice / Portail / Organisation de la Justice
 Quelles sont les conditions à satisfaire pour prendre part aux
élections municipales ? 2 points
Les conditions à satisfaire pour prendre part aux élections municipales sont celles qui,
prévues par le Code Electoral, dans le prolongement de la Constitution, confèrent à un
citoyen la qualité d’électeur. Il s’agit donc :
-de posséder de nationalité française ou de celle d’un Etat de l’Union Européenne,
-d’avoir acquis l’âge de la majorité la veille du 1er tour du scrutin,
-de jouir des droits civils et politiques,
-d’être inscrit sur les listes électorales (générales ou complémentaires).
Ces quatre conditions générales sont bien évidemment cumulatives et non alternatives.
Si sont conditions sont relativement semblables, le périmètre des électeurs est susceptible
d’évoluer en raison de décisions externes ou internes aux institutions françaises. En effet, à
l’occasion des dernières élections municipales qui ont eu lieu en France, en 2020, ….
(conséquences du Brexit et de la loi portant réforme de la justice du 5 mars 2019 (NPO la
privation des droits civiques est devenue l'exception + abrogation l’article L5 du code
électoral qui soumettait le droit de vote des personnes sous tutelle à une décision du juge).
D’autres évolutions pourraient prochainement survenir, notamment en raison de réflexions
et propositions portant sur….
Dans le prolongement, rédaction en séance plénière :
Qu’est-ce qu’une délibération ? (1 point)

Délibérer signifie…………….
Ainsi au sein des collectivités territoriales et des établissements publics
locaux est appelée délibération, l…….
Récemment (exemples)…

Pratiquer le même exercice pour les actes suivants: arrêté, décision,

contrat administratif marché public…
 2. Structurer et rédiger une question sur 4 points ou plus
(remarques sur les plans logiques, efficaces et faciles à
construire)
Les départements, des collectivités territoriales à bout de souffle ? (5 points)
Créés à la Révolution Française, les départements, à l’instar des communes et les
régions, ont acquis grâce aux lois de décentralisation plus d’autonomie et plus de
compétences. Actuellement, ce sont près de 100 départements qui structurent le territoire
national et qui y dynamisent l’action publique locale. Si ces collectivités territoriales sont
censées s’administrer librement en vertu de l’article 72 de la Constitution, encore faut-il
qu’elles en aient réellement les moyens. La situation actuelle des départements se révèle
être critique, la question de l’avenir institutionnel des départements est désormais
régulièrement posée. Cependant est-il réaliste de considérer que les départements sont à
bout de souffle ?
Pour répondre à cette question, il importe de constater avant toute chose que si les
départements exercent des compétences multiples leur permettant d’accompagner les
citoyens à tous les âges de leur vie, ces compétences fragilisent, épuisent ces acteurs
incontournables de la décentralisation(1). Leur fin de vie apparaît comme une issue
largement annoncée mais pourtant cette voie doit être discutée (2).
1. Des départements épuisés par leurs compétences
1.1 Des compétences spécifiques et multiples
Les différentes lois transférant des compétences aux départements ont progressivement, considérablement, densifié les compétences
obligatoires de ces derniers sans forcément leur transférer les moyens nécessaires à une mise en œuvre sereine de leurs actions.
En effet, la loi a remis de multiples compétences aux départements, notamment dans le domaine social. Ainsi les départements
interviennent…… Mais si les départements sont souvent qualifiés de……………………… , ils n’interviennent pour autant pas exclusivement
dans ce domaine. Les départements disposent de compétences variées. Ainsi dans le domaine……….
1.2 Des compétences nécessitant incontestablement des moyens
L’ensemble de ces compétences est gourmand de moyens. Ainsi les dépenses……. Pour autant, les départements ont subi, plus que d’autres
catégories de collectivités, les effets de …………….. et de …………………..
La situation vécue par les départements révèle sans conteste une anomalie de la décentralisation française : le non respect ou la fragilité du
principe de compensation de …
La sortie de cette « crise départementale » est-elle possible ? Les dernières évolutions institutionnelles semblent augurer du contraire.

2. Une fin de vie des départements parfois annoncée mais discutable

2.1 Une orientation législative marquée
Ces dernières années, plusieurs textes et évolutions institutionnelles ont révélé une volonté non dissimulée d’engager un processus de
disparition des départements, en tant que collectivités territoriales.
Ainsi, par exemple………………….
Par ailleurs, la loi 3DS de 2022, en admettant la recentralisation du ….
2.2 Des collectivités territoriales toujours bien vivantes
En 2023, les départements disposent toujours du statut de collectivité territoriale. Cependant, il faut bien comprendre que pour l’heure, il s’agit
de supprimer….., ce qui permettra d’alléger le mille-feuille administratif. Les compétences actuelles des départements ne sont, quant à elles,
pas censées…… Se pose alors la question de savoir…… Le rapport publié par la Cour des Comptes au mois de mars 2023 apporte de
l’espoir….
D’autant que dans le cadre de la crise sanitaire de 2020-2021, les départements ont grandement fait preuve de réactivité et de …. 2-3 phrases
Les catégories de services publics locaux? (4 points)
Introduction : accroche (partir d’exemples de Services PL communs et plus
originaux) ; sujet : définition du SP + précision L ; problématique ; annonce
du plan
1. Une distinction permettant d’opposer les SP obligatoires aux SP facultatifs
révélant les spécificités de la décentralisation
1.1 Deux catégories faciles à établir
1.2 Une distinction résultant de la logique du processus de décentralisation
2. Une différenciation reposant sur la nature entre les services publics : la
complexité de la distinction SPA/SPIC
2.1 Une dualité ancienne mais des clés d’identification un peu complexes
2.2 La nature des services publics locaux décisive pour l’ensemble des acteurs
 2. Exercices en sous-
groupes
( recherche d’idées, construction de la
réponse, restitution : présentation de la trame
en pleinère…)
(Si necessaire, point connaissances en
amont et communication de références clés)
1. La continuité des services publics, un principe absolu ou un principe
fragile ?
2. Le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales, un
contrôle utile et moderne ?
3. La laïcité, une obligation pour les collectivités territoriales ?
 1. La continuité des services publics, un principe absolu ou un principe fragile ?

• Décision du Conseil constitutionnel : 25 janvier 1979, consacrant le principe de continuité du service public
• CGFP : Article L114-7: « Dans les collectivités territoriales et les établissements publics mentionnés à l'article L. 4,
l'autorité territoriale et les organisations syndicales qui disposent d'au moins un siège dans les instances au sein
desquelles s'exerce la participation des agents publics peuvent engager des négociations en vue de la signature
d'un accord visant à assurer la continuité des services publics mentionnés ci-après dont l'interruption en cas de
grève des agents publics participant directement à leur exécution contreviendrait au respect de l'ordre public,
notamment à la salubrité publique, ou aux besoins essentiels de leurs usagers :
1° Collecte et traitement des déchets des ménages ;
2° Transport public de personnes ;
3° Aide aux personnes âgées et handicapées ;
4° Accueil des enfants de moins de trois ans ;
5° Accueil périscolaire ;
6° Restauration collective et scolaire. »
Article L114-8 : »Afin de garantir la continuité du service public, l'accord mentionné à l'article L. 114-7 détermine les
fonctions et le nombre d'agents indispensables ainsi que les conditions dans lesquelles, en cas de perturbation
prévisible de ces services, l'organisation du travail est adaptée et les agents présents au sein du service sont affectés.
Cet accord est approuvé par l'assemblée délibérante.
A défaut de conclusion d'accord dans un délai de douze mois après le début des négociations, les services, les
fonctions et le nombre d'agents indispensables afin de garantir la continuité du service public sont déterminés par
délibération de la même assemblée. »
2. Le contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales, un contrôle utile et moderne ?
• Constitution, article 72
• CRPA : Article L100-2 « L'administration agit dans l'intérêt général et respecte le principe de légalité… »
• CGCT : Section 2 : Contrôle de légalité (Articles L2131-6 à L2131-13)
•Article L2131-6
Le représentant de l'Etat dans le département défère au tribunal administratif les actes mentionnés à l'article L. 2131-2 qu'il estime contraires à la légalité dans les deux mois suivant leur transmission.
Sur demande du maire, le représentant de l'Etat dans le département l'informe de son intention de ne pas déférer au tribunal administratif un acte des autorités communales qui lui a été transmis en application des
articles L. 2131-1 à L. 2131-5. Lorsque le représentant de l'Etat dans le département défère un acte au tribunal administratif, il en informe sans délai l'autorité communale et lui communique toutes précisions sur les
illégalités invoquées à l'encontre de l'acte concerné.
Le représentant de l'Etat peut assortir son recours d'une demande de suspension. Il est fait droit à cette demande si l'un des moyens invoqués paraît, en l'état de l'instruction, propre à créer un doute sérieux quant à
la légalité de l'acte attaqué. Il est statué dans un délai d'un mois.
Jusqu'à ce que le président du tribunal administratif ou le magistrat délégué par lui ait statué, la demande de suspension en matière d'urbanisme, de marchés et de délégation de service public formulée par le
représentant de l'Etat dans les dix jours à compter de la réception de l'acte entraîne la suspension de celui-ci. Au terme d'un délai d'un mois à compter de la réception, si le juge des référés n'a pas statué, l'acte
redevient exécutoire.
Lorsque l'acte attaqué est de nature à compromettre l'exercice d'une liberté publique ou individuelle, ou à porter gravement atteinte aux principes de laïcité et de neutralité des services publics, le président du
tribunal administratif ou le magistrat délégué à cet effet en prononce la suspension dans les quarante-huit heures. La décision relative à la suspension est susceptible d'appel devant le Conseil d'Etat dans la
quinzaine de la notification. En ce cas, le président de la section du contentieux du Conseil d'Etat ou un conseiller d'Etat délégué à cet effet statue dans un délai de quarante-huit heures.
L'appel des jugements du tribunal administratif ainsi que des décisions relatives aux demandes de suspension prévues aux alinéas précédents, rendus sur recours du représentant de l'Etat, est présenté par celui-ci.

• Observations définitives Contrôle de légalité et contrôle des actes budgétaires en préfecture (ccomptes.fr)
3. La laïcité, une obligation pour les collectivités territoriales ?

• Constitution ( Extrait) Article 1 : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle
assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte
toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux
responsabilités professionnelles et sociales. »
• CRPA : Article L100-2 « L'administration agit dans l'intérêt général et respecte le principe de légalité. Elle est
tenue à l'obligation de neutralité et au respect du principe de laïcité. Elle se conforme au principe d'égalité et
garantit à chacun un traitement impartial »
• CGFP : Article L121-2 « Dans l'exercice de ses fonctions, l'agent public est tenu à l'obligation de neutralité.
Il exerce ses fonctions dans le respect du principe de laïcité. A ce titre, il s'abstient notamment de manifester ses
opinions religieuses. Il est formé à ce principe.
L'agent public traite de façon égale toutes les personnes et respecte leur liberté de conscience et leur dignité. »
• LOI n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République Article 1 I. - Lorsque la
loi ou le règlement confie directement l'exécution d'un service public à un organisme de droit public ou de droit
privé, celui-ci est tenu d'assurer l'égalité des usagers devant le service public et de veiller au respect des
principes de laïcité et de neutralité du service public. Il prend les mesures nécessaires à cet effet et, en
particulier, il veille à ce que ses salariés ou les personnes sur lesquelles il exerce une autorité hiérarchique ou un
pouvoir de direction, lorsqu'ils participent à l'exécution du service public, s'abstiennent notamment de
manifester leurs opinions politiques ou religieuses, traitent de façon égale toutes les personnes et respectent
leur liberté de conscience et leur dignité.
Cet organisme veille également à ce que toute autre personne à laquelle il confie, en tout ou partie, l'exécution
du service public s'assure du respect de ces obligations.(….) + contrat d’engagement républicain
Répondre aux deux questions suivantes :
Les collectivités territoriales doivent agir
dans l’intérêt général. Que signifie cette
affirmation ? (2 points)
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Le caractère partenarial de l’action publique locale est-il
une réalité ? (3 points)
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