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6 thèmes :
1. Fonction juridique dans les CT
2. New : La cartographie des risques juridiques
3. Remanié : Règlement amiable des litiges (réforme de la médiation)
4. Le régime juridique des subventions
5. Les questions juridiques spécifique à l’intercommunalité
Présentation cours :
Examen écrit : 2 ou 3 questions de cours / 2 H / Min une question de cours sur une
connaissance parfaite du cours / apprendre cours dans le détail/ + question transversale –
Problématique principe exception / règle limite. Notation : De très haut à très bas.
- Politique
- Juridique
- Financière
- Humaine (RH)
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- Technique
Chaque dossier traité, ainsi que chaque tache matérielle réalisée par un agent public ont
potentiellement des incidences dans ces différentes dimensions. La dimension politique est
naturellement propre à la notion de politique publique et distingue l’activité administrative
de l’activité des autres acteurs économiques.
Notion de politique publique à ne pas confondre avec la notion de compétence des CT et la
notion de SP. Ces 3 notions sont imbriquées mais pas synonymes. Système de poupée Russe,
pour une politique publique donnée par exemple de protection de l’environnement elle va se
décliner en 1 ou plusieurs compétences de collectivité. (On va y retrouver la compétence de
protection contre les nuisances sonores / La gestion des déchets / assainissement) Chaque
compétence peut regrouper 1 ou plusieurs services publics. Exemple pour l’assainissement :
SP assainissement des eaux usées, SP gestion des eaux pluviales urbaines.
Le juriste territorial doit prendre en compte les 5 dimensions dans son analyse et les
solutions qu’il propose. En effet il doit veiller à éviter de se focaliser sur les seuls aspects de
théories juridique c’est à dire de travailler avec des œillères. Les analyses juridiques perdent
en pertinence si elles sont déconnectées de la réalité quotidienne de la collectivité.
Ces 5 dimensions sont touchées par des facteurs de complexification, qui demande une
adaptation des méthodes de travail des élus et fonctionnaire territoriaux. Quel sont les
facteurs ? (Liste non exhaustive)
→ Prise en compte des exigences du développement durable
→ Multiplication norme juridique et technique
→ Les contraintes de la démocratie locale
→ Développement des droits des administrés
Evolution de la mentalité de la société (vocabulaire, désignation de la population par
l’administration administré > usagers > 1921 bac d’Eloka : Client consommateur)
/Notion de Nimby : Le syndrome NIMBY désigne en particulier l'attitude des personnes
qui veulent tirer profit des avantages d'une technologie moderne, mais qui refusent de
subir dans leur environnement les nuisances liées aux infrastructures nécessaires à son
installation.
→ Raréfaction des ressources financière voir même humaine
→ Perte de représentation et d’influence des métiers du droit
Tant parmi les classes politiques que parmi les fonctionnaires décideurs, cela a pour csq
que la culture politique au sein des administrations tend à s’appauvrir. (De plus en plus
issu d’IEP ou science pol)
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2. Les modes d’organisations
Déconcentré
Présence d’un La responsabilisation La qualité de prestation est forcément hétérogène,
juriste ou pôle des services qui sont peu de chance d’avoir des juristes de même niveau
administratif moins clients que qualité au sein des services ou de la direction. (Si
juridique et partenaires même un problème la réponse ne sera pas
financier au sein de forcément la même, le juriste étant plus ou moins
chaque service ou doué)
direction
opérationnelle
Important : Quel que soit le mode d’organisation choisi il est souvent fait appel et il est
conseillé de faire appel à des cabinets d’avocats non seulement pour la représentation en
justice de la collectivité mais aussi pour le conseil. Le cas échéant il convient de passer un ou
plusieurs marchés d’assistance juridique. (Régime particulier : les prestations de
représentation de justice ne nécessitent pas d’être mis en concurrence contrairement à la
conclusion des marchés)
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3. Les principales missions d’un service juridique
→ Missions traditionnelles :
Organisation Tenu d’un tableau de bord dans tous les cas permettant d’avoir en
mixte permanence un état d’avancement des dossiers et des alertes liées à des
étapes de procédures
La Notion floue car cela peut englober la simple alerte sur un nouveau texte
documentation publié à l’analyse approfondi
et la veille
juridique
La gestion des (Revoir une vrai définition). Consiste à prendre en charge des honoraires
demandes d’avocat, contre l’auteur des injures menaces ou coup dont le fonctionnaire
d’octroi de la a été victime, soit en défense selon l’affaire. (Exemple prise d’Otage à la
protection métropole d’Orléans il y a 10 ans – Peut se porter partie civile à la place du
fonctionnelle fonctionnaire et/ou prendre en charge toutes les conséquences financières)
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4. Les autres services où la présence de juriste apparait comme indispensable
→ Il ne faut pas partir du principe que l’on a vocation exclusivement à faire partie
d’un service juridique.
Exemples :
- Service de la direction des finances
- Service de vie institutionnelle : La gestion des séances des assemblées au sens large, les
commissions.
- Service de la commande ou marché public.
- Service de contrôle de gestion et audit interne.
- Service de direction générale (attaché, chargé de mission directement rattaché)
- Service des ressources humaines
- Service d’urbanisme, logement, et affaires foncières.
1. Le fondement
Recommandations
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Monsieur : M / Madame (Me) / Mademoiselle (Mlle) / Maitre (Me). Abréviation admise que
dans le corps du texte. Usage correct de la ponctuation, guillemet pour retranscrire les
citations dont le texte est identique à l’original.
5. Utiliser un style et une forme approprié
Clarté, précision,
concision
Quel que soit le domaine professionnel il existe des habitudes et exigences particulières. Ce
constat ne vaut pas que dans les services de l’administration. Le secteur privé connait aussi si
ce n’est d’avantage des particularités de langage.
S’agissant de la longueur des phrases on sait qu’une phrase lisible ne devrait pas dépasser
vingt mots car le lecteur moyen ne peut enregistrer dans sa mémoire immédiate qu’une
phrase de 15 à 20 mots maximum. Par ailleurs compte tenu de l’évolution de la société, et
des techniques qui remplace l’écrit (notamment internet) le lecteur exige un message court.
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Dans les communes de 3500 habitants et +, ainsi que dans les EPCI département et région le
CGCT exige qu’une note explicative de synthèse sur toutes les affaires soumises à
délibération soit adressé avec la convocation aux membres du conseil.
Par conséquent la nécessité de concision doit s’accorder avec la nécessité d’accorder une
information suffisante s’agissant de la note de synthèse des délibérations. Le juriste doit
veiller à cet équilibre dans sa mission de contrôle des actes.
Une note juridique doit faire la démonstration que la question a bien été comprise elle
consiste en une démonstration méthodique complète et rigoureuse destinée à convaincre
et à faciliter la prise de décision finale.
Surtout si elle s’avère longue ou complexe. Une conclusion est recommandée qui peut
prendre la forme d’une réponse concise à la question posée. Elle peut même figurer en début
de note sous la forme ‘une réponse synthétique préalable au développement argumenté.
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On notera que les avocats ne cherchent pas systématiquement à adapter la longueur des
notes qu’ils produisent à la capacité de lecture du destinataire car d’une part il privilégie la
rigueur de la démonstration et d’autre part ils peuvent partir du principe que leurs notes
seront reformulées et résumer par un juriste de la collectivité (à chacun son travail).
A l’inverse une des contradictions auquel peut être confronté le juriste territorial est de
répondre à l’exigence de brièveté des notes de plus en plus exprimé par les élus ou la
direction générale, difficilement compatible avec la qualité de la démonstration juridique.
D’où l’importance de la conclusion évoquée si dessus.
De façon générale il est préférable de lutter contre la tentation de vouloir rédiger des notes à
la façon des universitaires ou avocats (important il insiste) avec des citations de JP à
profusion et des notes de bas de page pléthorique à partir du moment ou en interne, on ne
s’adresse pas à des juristes ou à des supérieurs qui auraient le temps d’aller vérifier les
références citées.
Une note juridique devra souvent exprimer des réserves, c’est vrai en particulier pour les
notes d’avocats qui sont susceptible d’engager la responsabilité professionnelle de leurs
auteurs. En tout état de cause il est nettement préférable d’exprimer des réserves sur une
solution dont on n’est pas certain, que d’éviter de la traiter. (Souvent le réflexe par facilité
c’est le refus pour esquiver l’analyse)
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Chapitre N° 2 : La cartographie des risques juridiques
Introduction
La cartographie des risques juridique constitue un outil de gestion des risques initialement
mis en place dans les entreprises du secteur privé et qui commence à être utiliser dans le
secteur public. Dont le but et d’identifier, hiérarchiser et traiter les risques juridiques,
cette pratique constitue le cœur de la politique de compliance.
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I. Les finalités de la cartographie des risques juridiques
La cartographie en permettant de mieux connaitre les risques réels que le décideur voit posé
sur lui sécurise l’exercice des responsabilités, et du pouvoir de décision dans les collectivités,
aussi bien des élus que les agents eux-mêmes. Les zones de risques de non-conformité
juridique sont variables et potentiellement nombreuses. On trouve les risques de fraudes avec
les risques pénaux notamment dans le domaine de la commande public, délit de favoritisme
dans le secteur des ressources humaine, les conflits d’intérêt, les conflit budgétaire et
financier. Les risques informatiques avec la question des données personnelles et réseau
sociaux, les risques générés par les entités satellites. (DSP/ Conception/ SEM/ SPL).
Il s’agit pour le juriste par la cartographie des risques de dépasser la simple validation des
projets en fin de processus décisionnel en étant associé dès le début du cycle. Associé le
juriste par la cartographie des risques.
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A. Un outil de dialogue interne
La CDR permet un échange sur l’existence des risques leurs conséquences et les moyens d’y
remédier entre les 3 groupes humains que sont les élus, l’encadrement à la direction générale
et les agents.
→ Les élus sont les représentants de la collectivité concerné par des contraintes de toutes
natures en leurs qualités de décideurs.
→ La direction générale et l’encadrement sont les garants de la mise en œuvre effective de
l’outils.
→ Les agents sont ceux qui sont en prise avec les sources de risques. Sans toutefois avoir la
capacité de les tester ou les prendre en compte au quotidien, notamment en raison du
poids des habitudes de travail de la faiblesse de la formation sur ce sujet, de la
survalorisation des résultats visibles immédiats, de la particularité de la relation entre élus
et agents, du phénomène connu de séparation entre les « opérationnels » et
« fonctionnels » etc.
→ La cartographie permet par l’identification des risques réel et des solutions pour y
remédier de produire de l’information qui vient éclairer l’organisation de
l’administration.
→ Elle permet de prioriser les actions collectives. Aussi bien en termes de prévention que
de correction.
→ De tirer les enseignements en termes d’organisation de la fonction juridique afin
qu’elles correspondent parfaitement au besoin de la collectivité. Par exemple la CDR
va permettre de corriger les causes de risques qui ne tiennent pas forcément à la mauvaise
maitrise de règles juridiques mais à un processus décisionnel défectueux. Voir un besoin
prégnant de formation.
III. La méthodologie
A. Implication collective
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Que la collectivité externalise sa CDR ou quelle souhaite l’établir avec ses propres moyens il
est impératif que toute la structure soit mobilisée à des degrés divers (min l’information).
Classiquement on fait appel à l’organisation duale avec d’un côté comité de pilotage et de
l’autre côté comité technique. Le COPIL est composé de représentant des élus, de la DG,
des juristes, et des chefs de services ou responsable de direction impacté par la cartographie.
C’est l’instance de validation des étapes de la cartographie et d’orientation ou réorientation
de la démarche. La présence d’élu majeurs permet de donner une onction politique au projet
et donc de la légitimer. Notamment dans la perspective de changement organisationnel
important. Le COTEC assure la conduite opérationnelle du projet à ce titre il ne doit être
composé que de technicien, un juriste, un financier, le prestataire extérieur éventuelle ou le
chef de projet interne si c’est fait en interne et les agents désignés par le service pour y
participer. Se réunit plus souvent que le COPIL. La CDR constitue un bon exemple de travail
en mode projet. Le travail en mode projet est le contraire du travail dans sa direction
séparer des autres, mode de travail par équipe transversal d’horizon divers et sur un projet
précis avec la particularité d’être pluridisciplinaire et l’absence de hiérarchie. Il y a toujours
1 chef de projet mais en dessous de lui tout le monde est placé sur un pied d’égalité.
1e étape :
Présentation En veillant à dissiper les contraintes et fantasmes. Il faut expliquer que l’on n’est
du projet à la pas en train de faire un audit ou faire une commission d’enquête.
collectivité
Étape du diagnostic donc la plus importante. Quels sont les risques auxquels est
confronté la collectivité. Cette étape est sur la base d’éléments objectifs notamment
les dossiers contentieux, les statistiques (réclamation usages, sinistralités, etc.)
2 e
étape : confronté aux agents qui vivent le risque au quotidien. Que va-t-on trouver
identification classiquement dans le risque de non-conformité dans les collectivités ? : La
du risque de question des subventions aux SPIC normalement non subventionné, les actes et
non- décisions à caractère rétroactif. (2/10 contrats rétroactif). La problématique des
conformité avenants, la prévention des conflits d’intérêt, Le renouvellement des prestataires, la
pratique non encadrée du sourcing. (Procédé de travail qui intervient dans le cadre
de la définition du besoin phase la plus importante en droit de la commande
publique la collectivité doit en 1er lieu définir son besoin, parfois dans des
domaines innovants la C a du mal à définir son besoin car elle a du mal à le
déterminer, comme solution pratique elle peut consulter de façon officieuse les
entreprises du secteur, pratique autorisé mais dangereuse en termes de légalité). La
répartition des financements entre l’EPCI et ses communes. Les liens avec les
structures satellites, dans quel cas doit-on les mettre en concurrence ? Les élus
entrepreneurs pour le compte des activités : risque d’inégéptibilité. Le harcèlement
moral, sanction déguisée en matière de personnel, discrimination à l’embauche
3 e
étape :
L’évaluation Cette étape se décompose en 2 temps, d’abord une phase d’analyse de chaque
du risque de risque identifié en fonction de deux critères la gravité et l’occurrence. Suivit d’une
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non- phase de mise en perspective du degré de fréquence avec un degré de gravité, la
conformité fréquence de survenance du PB. Le résultat de cette opération détermine le niveau
d’acceptation des risques, ça hiérarchise les risques
4e étape :
Formalisatio Cette étape se présente traditionnellement sous la forme d’un diagramme de
n de la FARMER. En fonction des collectivités.
cartographie
IL s’agit de la phase curative de la gestion des risques, la hiérarchisation va
délimiter naturellement le plan d’action, lesquels vont logiquement porter sur les
5e étape : situations ayant les impacts les plus lourds avec le plus fort degré de réalisation.
Traitement Une fois hiérarchiser chaque risque doit faire l’objet d’une fiche action qui
du risque de comprend a minima sa description sommaire l’indentification de ses causes directs
non- et indirects, le rappel des conséquences potentiels en cas de survenances, les
conformité mesures prévues pour y remédier, un phasage précis et réaliste de la réalisation de
la fiche action. Les critères de suivis et de contrôle de la réalisation des mesures de
la fiche action et enfin les collaborateurs qui ont spécifiquement la charge de la
réalisation de la fiche action. Chaque étape associe les deux instances mais à des
fréquences différente le COPIL valide 1 étape en général. (Le COTEC se réunit
une fois par mois ou tous les 15 jours)
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Chapitre 3 : Règlement amiable des litiges
Introduction
Dans certaine situation il convient de recourir à un mode de règlement amiable pour mettre
un terme à un litige. Le règlement amiable est lié au contexte particulier d’une opération
d’un dossier. Il s’inscrit dans la mission de gestion de risque relevant aussi des
attributions des juristes territoriaux.
La transaction est une solution face à une situation bloquée ou d’opposition franche des
intérêts avant la saisine inévitable du juge ou pendant l’instruction d’un recours
contentieux. La transaction s’inscrit donc dans un contexte contentieux ou pré contentieux.
C’est une technique d’évitement du judiciaire. La transaction simplement définit par l’art
2044 du Code Civil, n’est pas encadré par les textes mais d’avantage par la pratique et la
jurisprudence, sa procédure est donc libre. Les modes de transactions sont divers car la
transaction est un résultat et pas un moyen.
Historiquement elle est étrangère à la culture juridique Française elle s’est très peu
développer a fortiori dans les administrations en comparaison des pays de droit anglo-saxon.
Avec l’engorgement des tribunaux et la nécessité d’améliorer et fluidifier la relation avec le
monde économique il s’est avéré indispensable d’encourager le recours à cette pratique
empreinte de pragmatisme. Le législateur a commencé par timidement inscrire dans le code
de justice administrative des procédures de règlements amiables susceptible de faciliter des
transactions. Tel que la conciliation décidée à l’initiative par le président du TA & la
médiation dont le champ était limité.
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Ces circulaires qui s’adressent aux services de l’état sont néanmoins transposables aux
collectivités. Les collectivités territoriales et établissement public locaux peuvent
transiger librement depuis la loi du 2 mars 1982. La transaction est donc liée au principe
de la libre administration de l’état. (Liberté contractuelle – liberté de transiger).
L’organe délibérant doit se prononcer sur ‘’Tous les éléments essentiels du contrat à
intervenir au nombre desquels figures notamment la contestation précise que la transaction
a pour objet de prévenir ou de terminer et les concession réciproque que les parties se
concentrent à cette fin.’’ CE 11 septembre 2006 Commune de Théoule sur mer.
Le nouveau code entre la republique
Plus récemment sous l’influence du droit de l’UE, lui-même influencé par le droit anglo-
saxon et le monde économique, les états membres ont été incités à encore davantage
accélérer le processus pour étendre la logique du règlement amiable, à des litiges de moindre
gravité ou sensibilité public n’ayant pas forcément le caractère contentieux ou pré
contentieux, justifiant un traitement transactionnel.
La Loi J21 donne une définition légale de la médiation : « Tout processus structuré quel
qu’en soit la dénomination par lequel 2 ou plusieurs parties tente de parvenir à un accord en
vue de la résolution amiable de leurs différends avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisis
par elle ou désigner avec leurs accords par le juge saisi du litige ».
Au final les collectivités ont désormais le choix entre la transaction traditionnelle extra
judiciaire qui est contractuelle et exige des concessions réciproque mais pas nécessairement
l’intervention d’un tiers d’une part et d’autre part la médiation moderne.
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Les deux pouvant néanmoins se succéder dans un même litige : Illustration : une médiation
peut déboucher sur une transaction dans les affaires à fort enjeux inversement des
pourparlers transactionnels qui échoue peuvent aboutir à une médiation par la saisine du
juge. Les points communs sont la protection de la confidentialité des échanges (notamment
en droit des affaires) et la rédaction d’un acte final devant être exécuté pour résoudre le
litige. Pour la transaction : protocole transactionnel & médiation : accord de médiation.
Il sera question ici d’étudier plus en détail la transaction traditionnelle dans la mesure où
elle n’est pas encadrée par le CJA. Présente davantage de complexité notamment au travers
de la rédaction du protocole et peut amener les juristes à conduire directement la négociation
sans la présence d’un médiateur. Il est encore trop tôt pour affirmer que la direction du CJA
va faire tomber en désuétude la transaction pour les administrations.
→ Solution plus économique qu’un contentieux du fait de sa durée sensiblement inférieure qui
évite les frais de justice et intérêt moratoire.
→ C’est une solution équitable permettant d’éviter une décision de justice fondée en droit mais qui
s’avèrerait injuste dans les faits, on concilie droit & équité.
→ Solution pratique permettant d’éviter les conséquences juridiques difficile à gérer des
annulation et déclaration de nullité des contrats par le juge.
→ Cela donne une meilleure image de l’administration, refusant de jouer la montre. Une
administration qui ne veut pas balader les usagers ou les entreprises.
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Définie par l’art 244 du CC : « contrat écrit par lequel les parties décide de clore une
contestation née ou prévienne une contestation à naitre dans le sens d’un litige inévitable
même s’il n’est pas encore matérialisé par une réclamation officielle mais on désigne le
contrat en tant que tel sous l’appellation courante de protocole transactionnelle, le terme de
transaction désignant l’accord formalisé par le protocole ».
Deux cas de figure 1- la transaction destinée à payer les transactions fournis par le titulaire
du contrat illégal ou inexistant. La situation à régler est la suivante, d’un côté le paiement est
interdit à la collectivité en cas de contrat illégal ou inexistant (cas les plus courants :
dépassement montant max dans les MP à bon de commande, dépassement durée du marché
ou carrément la prestation sans contrat) si les prestations ont été effectués il est interdit de
recourir au marché de régularisation des marchés complémentaires et aux avenants CE 27
mai 1998 Comme d’Agde, d’un autre coté le co-contractant sur le fondement de la
responsabilité quasi contractuelle ou de la responsabilité quasi délictuelle de
l’administration. CE 19 avril 1974 Soc entreprise Louis Segrette Donc en l’absence de
contrat le protocole transactionnel (contrat de transaction) constitue un titre juridique
permettant le paiement des prestations effectuées.
Deuxième cas de figure : la transaction destinée à réparer les dommages subis par les parties
en cas de nullité du contrat prononcé par le juge. La nullité de ce contrat fait obstacle à son
paiement et à la réparation des préjudices subis par l’administration du fait de la mauvaise
exécution du fait du co-contractant du fait de ses obligations, elle s’oppose notamment à la
mise en œuvre de la garantie décennale et de bon fonctionnement en matière de construction.
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C’est pourquoi il est nécessaire dans ce cas de rechercher la responsabilité quasi
contractuelle ou délictuelle des co-contractants. En conclusion en cas de nullité du contrat
existant le protocole transactionnel peut être le support d’indemnisation.
Il Dans cette hypothèse le contrat existe et il est valide, la transaction peut alors avoir pour
objet de mettre fin au contrat pour régler la situation juridique délicate née de l’annulation
des actes préparatoires au contrat sans que le contrat lui-même n’ai été annulé. CE 29
décembre 2000 Comparat. Elle peut également avoir pour objet de permettre la poursuite de
l’exécution du contrat lorsqu’une partie menace de le dénonce. Lorsqu’une transaction
intervient dans un litige pendant devant le juge le requérant devra adresser à la juridiction un
mémoire en désistement d’action pure et simple et le défendeur devra de son côté déposer un
mémoire en acceptation de ce désistement. Ensuite par une ordonnance (décision par un juge
unique) le président de chambre de la juridiction saisi devra donner acte aux parties de leurs
désistements ce qui mettra un terme à l’instruction de la requête. Les juridictions
administratives tiennent des statistiques relatives aux affaires donnant lieux à des
désistements à destination du CE. Qui encourage cette pratique pour lutter contre
l’engorgement des juridictions.
Il est nécessaire de s’interroger sur les risques encourus en cas d’action contentieuse ou de
poursuite de l’instance (si déjà en cours) phase préalable d’analyse de risque. On conseille à
cet égard de recourir à la transaction dans les situations ou la responsabilité administrative
est clairement engagée. Et lorsque le dommage est facilement chiffrable. C’est notamment le
cas dans les domaines ou la JP abonde. A contrario il vaut mieux recourir au juge lorsque des
doutes subsistent et en particulier dans un domaine où l’administration aurait intérêt à faire
dire le droit pour l’avenir autrement dit la question juridique émergeante. En outre on doit
définir en amont les concessions susceptibles d’être accordé et les engagements attendus du
Co contractant. Ici deux cas de figure :
- Si le Co contractant a commis une faute on est en droit d’exiger des concessions
importantes de sa part
- Si l’administration a commis un vice de procédure dans ce cas-là peu ou pas de
concession de la part du Co contractant puisqu’l n’y est pour rien en général.
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Il est conseiller d’associer la direction des finances pour apprécier le risque financier, il peut
également être opportun d’associer le comptable public lequel à une fonction de conseil à
l’égard des collectivités.
Art L124-2 du code des assurances : « les contrats d’assurances peuvent stipuler qu’aucune
transaction intervenue sans l’accord de l’assureur ne lui est opposable « a contrario cela
signifie que l’assureur peut donc être associé à la transaction voir être signataire du protocole
au côté de l’administration ou en lieu et place. L’absence d’accord de l’assureur ne fait pas
obstacle à la partie des transactions on peut rechercher son accord ou laisser l’assureur agir
directement.
CE 11 juillet 2008 Société Krupp Hazemag (Le + important sur ce sujet. En vertu de cet
arrêt un protocole transactionnel peut être conclu) à tout stade de la procédure contentieuse.
Que l’administration soit en demande ou défense (régime libéral).
Il peut être opportun mais jamais obligatoire de faire appel à un intermédiaire pour régler le
litige, dont le rôle sera de rechercher un accord entre les parties, un point de convergence ce
qui n’est pas le rôle d’un juge.
Il existait historiquement 3 possibilités (d’intermédiation) :
1) Les conditions dans lesquels l’administration doit exercer des prérogatives qui lui sont
dévolues. Notamment la police administrative, la gestion du domaine public et les
questions relatives à la légalité des actes.
2) Le montant des intérêts moratoires dû à l’exécution des marchés public (on ne peut en
faire cadeau).
3) La commande de nouvelles prestations au co-contractant en cas d’obligation de publicité
et mise en concurrence ie de profiter des transaction pour contourner contre le marché
public en faisant appel à une nouvelle en douce a1 travers des protocoles transactionnels.
4) L’application des garanties contractuelles ou post contractuelle afférente au marché
public valide. (La garantie décennal post contractuelle = la + importante)
Pour terminer sur les protocoles il convient de préciser que ceux qui sont conclus par
l’administration afin de prévenir ou d’éteindre un litige relevant de la compétence de la
juridiction administrative constitue des contrats administratifs et présentent le caractère de
documents administratifs communicables dans le cadre des dispositions du code des relations
entre le public et l’administration. Toutefois s’il porte sur un litige faisant l’objet d’un
recours pendant devant la juridiction administrative (s’il s’agit d’une transaction à vocation
extinctive) il relève alors de la catégorie des documents judicaire et juridictionnel (et non
plus administrative : le régime de communicabilité va changer) et leur communication ne
peut intervenir qu’après que l’instance en cause ait pris fin. Afin de ne pas porter atteinte au
déroulement de la procédure. CE 18 mars 2019 Min de l’économie et des finances.
= même régime accord de droit commun que pour les accords de médiations
1ère incidence : en vertu de l’art 2052 du code civil les transactions ont entre les parties
l’autorité de la chose jugée en dernier ressort et sont exécutoires de plein droit
2e incidence : Le comptable public ne peut contrôler que l’existence des pièces justificatives
(contrôle limité à la forme, il n’intervient pas sur le contenu de la transaction). Il va contrôler
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que le protocole signé comporte la signature du préfet, l’existence d’un avis du CCRA s’il
est obligatoire)
3e incidence : Les comptables publics ne peuvent refuser le paiement que pour des motifs
limitativement énumérés par le décret du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire des
comptables publics qui a abrogé le décret de 1962 portant règlement général de la
comptabilité public. CE n’est que dans ces cas qu’ils peuvent exiger l’homologation des
transactions par le juge administratif ou l’émission d’un ordre de réquisition. L’ordre de
réquisition est un ordre de l’ordonnaterur qui sert le comptable d’exécuter un paiement ou
une recette. (Les circulaires rappel les limites du pouvoir de nuisance des comptables public
aux administré)
C. La transaction n’efface pas les faits susceptibles d’être sanctionné par le juge
pénal
La transaction permet d’éviter un contentieux indemnitaire mais ne peut pas faire obstacle
aux poursuites pénal prévues notamment pour les violations des règles du droit de la
commande publique.
o L’intérêt de l’homologation judiciaire réside dans le fait que la décision du juge est
exécutoire et peut donner lieu à l’utilisation des voies d’exécution permettant après
commandement de forcer l’autre partie qui refuserait d’exécuter la transaction ou
omettrait de s’y conformer.
o Le jugement qui intervient dans ces conditions est appelé « jugement d’expédiant ». Il est
susceptible de recours conformément à l’avis du CE 4 avril 2005 société cabinet
JPR( Jean-Pierre Raoul) ingénierie.
Introduction
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Le mouvement de décentralisation a engendré une collaboration de plus en plus étroite
entre collectivité et association qui a pris la forme d’un véritable partenariat cette
relation particulière s’explique par le rôle d’échelon intermédiaire joué entre
l’administration et les citoyens par les associations.
Les subventions entre collectivités ce sont multipliées jusqu’à poser un vrai problème de
lisibilité des politiques publiques.
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« Constitue des subventions au sens de la présente loi, les contributions facultatives de
toutes natures valoriser dans l’acte d’attribution décidé par les autorités administratives et
les organismes chargé de la gestion d’un SPIC, justifié par un IG et destiné à la réalisation
d’une action ou d’un projet d’investissement à la contribution au développement d’activités
ou au financement globale de l’activité de l’organisme de droit privé du bénéficiaire. Ces
actions projets ou activités sont initiés définit et mis en œuvre par les organismes de droit
privé bénéficiaire. » « Ces contributions ne peuvent constituer la rémunération de
prestation individualisé répondant aux besoins des autorités ou organisme qui les
accordes. »
L’art 7 de l’Ordonnance n°2015-8199 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics rappel
expressément que les subventions ne sont pas des marchés publics car elle se distingues d’un
prix versé à un opérateur en contre partie de la satisfaction des besoins d’un acheteur public.
En effet les MP sont des contrats conclus à titre onéreux par un ou plusieurs acheteurs, avec
un ou plusieurs opérateurs éco pour répondre à leurs besoins en matière de travaux de
fourniture ou de service. Art 4 de l’ordonnance. Noter l’importance de la phase de
détermination du besoin dans le processus d’achat public. La nature contractuelle exclut
toute décision unilatérale. Dans la majorité des cas le MP donnera lieu à un règlement
financier autrement dit le versement d’un prix néanmoins en l’abs d’un tel versement le
caractère onéreux peut aussi bien résulter d’un abandon par l’acheteur d’une possibilité de
recette liée à l’exécution du marché (clause d’abandon de recette).
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Exemple n°2 : (mécanique d’abandon de recette) Le droit de vendre le Sable et le gravier tiré
d’un cours d’eau ou port dans le cadre d’un MP de travaux de …..
Exemple : MPP pour l’organisation d’un festival musical avec abandon des recettes de
billetterie à l’organisateur. CE 23 mai 2011 Commune de six-fours-les-plages. Ainsi c’est
dans le cadre de la commande public que les collectivités doivent acheter des place …… et
en outre la JP tend à restreindre les possibilités de conclure des marchés publics dans ce
domaines d’achat de place culturel et sportive sans mise en concurrence. CAA 15 décembre
2011 asso des contribuables actifs du Lyonnais.
La distinction entre marché public et subvention ne repose pas sur l’objet du contrat mais sur
l’existence d’un besoin préalablement définit par l’administration pour la satisfaction
duquel elle recourt aux services d’un prestataire rémunéré. Mesure d’urgence à
caractreManques une phrase qui se finit par applicable.
2) …dans le cadre d’un contrat confiant à un tiers la gestion d’un SP dont elle a la
responsabilité (DSP)
27
a) Les subventions de fonctionnement
Et la suite il y a le cour sur la facebook sur le groupe messenger de lq promotion
Elles sont destinées à être utiliser dans le cadre de la gestion de l’organisme bénéficiaire
(gestion courante), on distingue d’un côté les subventions d’exploitations qui couvrent les
charges habituelles ou courantes de gestion et de l’autre côté les subventions exceptionnelles
qui comble les déficit d’exploitation (subvention d’équilibre). On peut distinguer dans les
subventions de fonctionnement d’un côté els subvention sans affectation accordé sans
condition particulière d’utilisation dans la limite de l’objet social de la structure des
subventions affecté attribué pour la réalisation d’un projet particulier (aide à projet).
Ce sont les aides qui permettent aux associations d’améliorer sur les plans quantitatifs et
qualitatif leurs patrimoines, en faisant des acquisition ou … sur l’existent afin d’être plus
efficace dans la réalisation de leur objet statutaire (club de foot pour refaire sa toiture). Les
subventions d’investissement sont en principe affecté.
Les concours ou avantage en nature (main d’œuvre, matériaux, matière première) peuvent
être direct ou indirect et réalisé sous la forme de mise à disposition de moyen ( les locaux,
des biens divers, mobiliers véhicules, prêt à taux gratuit ou garantis d’emprunt) La
distinction entre subvention financière et nature est faite par le CGCT et revêt une
importance car les prestations en nature ne semble pas devoir être prise en compte
notamment pour l’obligation de conventionné applicable aux personnes morales de droit
public concernant les …….
En revanche comptablement les bénéficiaires doivent retracer dans leurs docs comptable les
avantages en nature évalués (valorisé).
MANQUE LE A)
La subvention n’est pas un dû les collectivités disposes d’un pouvoir d’attribution totalement
discrétionnaire bien qu’encadrer ainsi les juridictions administratives refuse d’apprécier
28
l’opportunité des décisions d’acquisition ou de refus. De la même manière il existe de droit
au renouvellement de la subvention, sauf en cas de reconvention pluriannuelle le juge
- Une individualisation par bénéficiaire au sein du budget : simple ligne budget avec
montant et bénéficiaire dans le budget.
A. Les cas les plus courants de requalification en marché public des contrats divers
29
2) La convention de DSP ne laissant à la charge du prestataire aucun risque
financier, du fait de sa rémunération totale par un prix.
Requalifiable en marché public.
Important : Le juge n’est pas lié par les qualifications que les collectivités ont donné à
un contrat. Liberté totale de requalification
1) PB des convention d’objectifs prévue par la loi du 12 avril 200 relative aux droits des
citoyens dans leurs relations avec l’administration qui fixe des contreparties tellement
détaillé au versement de la subvention quelle constitue en réalité des prestations de
service.
2) Le problème de la procédure d’appel à projet en vue de l’attribution d’une subvention
3) La fraude au fisc et cotisation sociale du fait du régime fiscal plus favorable que les
subventions
4) Le délit de favoritisme commis à l’occasion de l’attribution sans mise en concurrence
d’une fausse subvention.
C. Le risque de requalification en DSP des marché public et subvention (cas plus rare)
30
3) Le problème des associations parapubliques à qui on confie la gestion d’un
véritable SP mais par le billet d’une convention de subvention généralement
pluriannuelle. Cette situation engendrant plus particulièrement un risque spécifique
de gestion de fait. (Notion juridique relative au fait d’une structure de droit privé
souvent des associations, de s’immiscer dans la gestion financière d’une collectivité
sans en respecter les contraintes légales et réglementaire : csq importante avec une
dimension d’infraction pénale) (séparation ordonnateur est comptable par exemple non
respecté par l’association)
L’Intérêt local est la limite de la clause de compétence général, il s’agit d’un IG à travers un
territoire. En l’abs de définition légale c’est le juge qui définit au cas par cas le respect de
l’intérêt local CE 28 juillet 1995 Commune de ville neuve d’ASCQ.
En matière de subvention on considère que l’action du bénéficiaire doit avoir des retombées
sur le plan local ; Le plus important à retenir CE 5 décembre 1941 Rousteau, L’Utilité locale
de l’opération doit être apprécier in concreto.) CE 27 octobre 1957 Commune de Bondy
(variabilité de la notion selon la nature des faits la décision changera
Il doit exister un lien particulier entre la collectivité et l’action extra territoriale financé CE
11 juin 1997 Département de l’Oise. Ainsi sont illégales les subventions pour les causes
humanitaire extra territoriale, et pour les manifestations nationales sans lien avec la
population ou son histoire.
Fait de l’arrêt : Le PSD du conseil général du département de l’Oise Jean François mancelle,
un élu RPR gaulliste, il voulait faire voter par son conseiller générale une subvention pour
participer à la rénovation de la croix de Lorraine. Décision purement politique annulé.
Ce n’est pas l’action financé qui se déroule hors du territoire mais du bénéficiaire qui siège
hors du territoire. Il est possible d’accorder une subvention à un organisme ayant son
siège hors du territoire dès lors que l’action à des retombés sur le territoire. (Appréciation
in concreto)
La coopération entre collectivités étrangères. (Exemple ville d’Orléans jumelé avec une ville
au burina Faso action là-bas qui ne bénéficie ni à la pop ni au territoire orléanais)
Au titre d’une exception légale le CGCT prévoit expressément que les collectivités peuvent
conclure des conventions avec d’autres étrangères et notamment des conventions
d’attribution de subvention pour des projets locaux.
Néanmoins dans la limite de leurs compétences. (Il faut que ça reste dans le domaine
d’intervention d’Orléans métropole ex. gestion déchet ménagé ou encore d’éducation
souvent sujette à la coopération décentralisée.)
La promotion de la collectivité par l’apposition d’un logo ne constitue pas une contrepartie
justifiant une subvention en l’abs d’intérêt local. EX : un logo sur une voiture qui fait paris
Dakar. Dans un tel cas le risque est grand d’une requalification de la subvention en marché
public de communication institutionnelle.
32
association ne peut réclamer le versement d’une subvention attribuer par une collectivité au-
delà de 4 ans CE 27 février 1981 Commune de Chanville Malaumont
a. L’illégalité des subventions à un culte sauf pour la réparation des lieux de culte
Ne favorise pas la religion en tant que telle mais légalité des subventions
confessionnel. (Par exemple club de basket chrétien confessionnel)
5. Il est toujours possible de modifier un contrat par voie d’avenant s’agissant d’un
contrat administratif. L’administration bénéficie par ailleurs d’un pouvoir de
modification unilatérale contre indemnisation en cas de préjudice causé au Co
contractant.
1) Les principes
34
s’ajoute les intérêts bancaires au titre de l’emprunt souscrit en csq CE 20 juin 2012
Commune de Dijon.
4) Les acomptes
Si la convention le prévoit des acomptes peuvent être verser mais les avances de trésoreries
non prévues contractuellement sont interdites
5) Le délai de paiement
Les textes n’imposent aucun délai de paiement en matière de subvention contrairement à la
réglementation des marchés public mais, les convention précise presque systématiquement
ces délais qui peuvent engager la responsabilité de la collectivité en cas de dépassement si un
lien direct et certain avec le préjudice est établi. (Lien de causalité)
6) Le défaut de versement
Il engage la responsabilité de la collectivité, les difficultés financières de la Collectivité ne
peuvent être invoquée.
A. Définition et critère
Cette procédure est issue de la pratique et s’est développé dans les interstices laissé vacant
par le droit dans la zone grise entre subvention et marché public. (PB De la requalification) Il
s’agit d’une procédure de consultation ad hoc volontairement mise en place par une personne
morale de droit public en dehors de tout cadre légale et réglementaire afin d’évaluer et de
35
préparer de future relation contractuelle. Le cadre de la JP est fixé par la JP CE 24 juin 1991
Bans et autres. La circulaire du 18 janvier 010 relative aux relations entre pouvoir pub et
association rappelle que les collectivités publiques ne sont pas tenues de procéder à une
annonce publique pour verser une subvention.
Dans le cadre des appels à projet contrairement aux subventions classiques l’initiative vient
de la personne morale de droit public (critère initiative prépondérant) qui demande à des
intervenants extérieurs de soumettre leur projet concernant une problématique préalablement
identifié.
L’appel à projet ne doit pas être confondu avec la procédure d’appel à manifestation d’intérêt
(AMI) qui est quant à elle encadré par les textes : Ordonnances 23 juillet 2015 + Décret 25
mars 2016. L’AMI est un mode de pré sélection des candidats qui seront invités à
soumissionner lors de future passation de marché public (appel d’offre restreint ou procédure
concurrentielle avec négociation / AMI est pour les MP). En lançant un AMI l’acheteur
invite les candidats à manifester leurs intérêts pour le marché identifié dans un avis de pré
information valant avis de publicité. Une fois l’acheteur prêt à engager la procédure de
sélection il demande au candidat ayant manifesté leurs intérêts de confirmer par la remise
d’une candidature étant entendu que seuls les candidats ayant manifesté leurs intérêts dans
les conditions requises par l’avis de pré information. Peuvent participer à la procédure de
passation du marché considéré. L’AMI ne correspond pas toujours à l’usage qui en est fait
par les acteurs.
L’appel à projet permet à une personne de droit public de stimuler l’activité privé dans un
domaine qu’elle souhaite voir évoluer mais sans vouloir assumer directement la
responsabilité de cette évolution. La pers morale de droit public n’a pas ici de besoin précis à
satisfaire (contrairement au MP° mais seulement une idée ou une volonté générale dans un
programme fonctionnel.
36
Certaine collectivité sont tentées d’en faire un outil supplémentaire d’achat alors que tel n’est
pas son rôle. Si l’appel à projet ne pose pas de difficulté dans le secteur non marchand, telle
n’est pas le cas dans le secteur marchand car il encours le risque d’une requalification en
procédure de marché public ou de DSP.
Selon l’arrêt CE 28 mars 2008 région de la réunion, un appel à projet dans le domaine de la
formation professionnel a été requalifié en prestation pour le compte de la région dans le
code des marchés publics.
Une subvention peut être qualifié en MP, et risque plus important si la subvention est dans
une procédure d’appel à projet. CE 10 juin 2009 port autonome de Marseille il s’agit d’un
appel à projet dans le domaine des activités d’exploitation portuaire requalifier en DSP la
rémunération du cocontractant étant qualifié par sa seule activité. Cet arrêt est considéré
comme condamnant l’appel à projet dans le secteur concurrentiel pour lequel il existe soit la
procédure de DSP, Soit la procédure du dialogue compétitif en matière de MP. Celle-ci ayant
toutefois un champ très limité. Pour éviter la requalification il convient que l’appel à projet
se borne à ne définir que les orientations générales d’une politique publique en laissant au
candidat une liberté suffisante pour exprimer leur créativité et faire des propositions en
harmonie avec ses orientations. Une précaution utile consiste également à fixer en amont le
montant de la subvention alloué
37
Chapitre 5 : Les questions spécifique à l’intercommunalité
A. Enjeux :
Point commun entre syndicat et EPCI ils exerce tous des compétences transférer par leurs
communs membres, il y a 3 Catégorie de compétences :
- Les compétences obligatoires : Elles sont imposées par la loi en fonction de la catégorie
d’appartenance
- Les compétences optionnelles : Elles sont choisies dans une liste
- Les compétences facultatives : (supplémentaire) que les communes peuvent librement
transférer à l’EPCI.
→ Les syndicats n’exercent que des compétences facultatives car les textes n’imposent
pas de compétences.
→ Pour les EPCI à fiscalité propre il y a des compétences obligatoires, optionnelles,
seulement pour les deux première (de commune et d’agglomération) et possibilité de
compétence facultatives.
Ces 3 catégorie de compétence connaissent deux régimes d’exercice certaines sont des
compétences exclusive (les communes sont intégralement dessaisies au profit de l’EPCI. Et
certaine sont de compétences partagés (les communes et l’EPCI exerce chacune et de façon
38
séparé une partie de la compétence sachant qu’une compétence partagée n’est pas synonyme
de compétence conjointe (chacun séparer pas ensemble)
Les syndicats aux compétences que facultative ne sont pas touché par la compétence
partagée. Ainsi contrairement aux syndicats qui n’exerce que des compétences facultatives,
les EPCI ont plusieurs types de compétence obligatoire exclusives, compétence optionnels
partagé. (5 régime possibles) :
Cette notion est apparue dans la loi ATR du févier 1992 concernant les communautés de
ville et de commune la loi Chevènement du 12 juillet 1999 a étendu cette notion aux
communautés d’agglomération qui ont remplacé les communautés de ville et aux
communautés urbaines en fixant la procédure juridique de définition qui est la suivante : l’IC
ou l’IM donne lieu à une délibération qui est adopté à la majorité qualifiée des 2/3 du
conseil. Pourquoi cette règle de majorité renforcé, cette définition équivaut à un transfert de
compétence ce qui permet de transférer des compétences obligatoire ou partagé c’est donc
normal que la majorité soit plus contraignante. Il en fut de même lors de la création des
métropoles.
Nos 4 catégories d’EPCI à fiscalité propre connaisses les compétences exclusives ou partagé.
L’IM et l’IC permet de retracer dans un souci de lisibilité et sécurité juridique les axes
d’intervention clair de la communauté ou métropole au sein d’une compétence partagée avec
ces communes.
Les compétences facultatives ne sont donc pas concernées par cette procédure particulière
La définition de l’IC ou l’M s’inscrit dans le respect du principe d’exclusivité des EPCI. Par
conséquent sont absence ou sa mauvaise définition peut créer un risque d’incompétence. Le
principe d’exclusivité vaut pour les compétences exclusives et partagé.
B. Critère de définition
Quel que soit la méthode choisis il est interdit de scinder l’investissement du fonctionnement
lorsqu’on reconnait des équipements d’IC. La reconnaissance d’IC vaut pour l’ensemble des
….
Au début de leurs existences, les biens meubles et immeubles des EPCI sont majoritairement
les bien transférés par les communs membres du fait des transferts de compétence à
l’occasion de la création de l’EPCI ou au fil du temps la loi Chevènement de 1999 à préciser
le régime de droit commun de la mise à disposition des biens pour permettre à l’EPCI
d’exercer les compétences qui lui ont été transféré. La mise à disposition s’opère dans
différent cas de figure :
- Création ex nihilo de nouvelle EPCI
- Cas d’extension des compétences des EPCI
- Cas d’extension de périmètre : adhésion d’une nouvelle commune
Le principe est que le transfert de compétence entraine le transfert à l’EPCI des biens
équipement et SP, nécessaire à leur exercice ainsi que l’ensemble des droits et obligations
qui lui sont attachés, notamment tout els contrats qui les concernes (entretien, construction)
cette règle est posée par l’art L1321-1 du CGCT, la mise à disposition constitue le droit
commun obligatoire dans le transfert des équipements dans le cadre de l’interco. Ce transfert
n’est pas un transfert …….
A reprendre
B. Le sort du personnel
Des lois postérieures sont venues préciser d’avantage la situation des agents selon les
situations particulières susceptible de se présenter, désormais le cadrage général est fixé de
façon complète par l’article L 5211-4-1 du CGCT. Et prévoit l’ensemble des cas de figures
selon que les agents relèvent ou pas d’un service affecté à une compétence, qu’elle soit
exclusive ou partagées.
Ce sont les dispositifs qui prennent la forme de la création d’une personne morale distincte
des membres qui la composent.
Exemples :
Exemples :
41
- La délégation de compétence entre collectivités (un département peut décider par voie
conventionnel de déléguer sa compétence en matière de route départementale à un EPCI)
Art L5210- du CGCT.
Le cas particulier du dispositif des biens partagés : Art L5211-3-4 du CGCT il n’est ni
institutionnel, ni conventionnel mais règlementaire : « Afin de permettre une mise en
commun de moyen, un EPCI à fiscalité propre peut se doter de bien qu’il partage avec ses
communs membres selon les modalités prévues par un règlement de mise à disposition, y
compris pour l’exercice par les communes de compétences qui n’ont pas été transféré
antérieurement à l’EPCI. »
La notion de bien partagé n’a pas de rapport avec la notion de compétence partagés, le
42
dispositif n’est pas réservé à ce type de compétence il s’agit d’une possibilité générale.
Exemple Concret : la métropole d’Orléans qui va acheter des véhicules administratifs pour
ses propres services et peut en faire bénéficier les communs membres pour leurs propres
services. Le conseil métropolitain devra approuver un règlement de mise à disposition des
biens partagés qui va réglementer les prêts à ces communes, on rentabilise un parc de
véhicule.
Le dispositif va très loin, la métropole par exemple qui n’exercerait pas de compétence en
matière d’ordure ménagère peu acheter des camions poubelles pour en faire bénéficier ses
communes qui elles ont conservé leurs compétences en la matière. Même quand elle n’a pas
de besoin propre elle peut mettre en œuvre ce dispositif. Le CGCT a prévu un dispositif
dérogatoire qui fait des EPCI à fiscalité propre l’équivalent de coopérative agricole qui sont
basés sur la mutualisation du matérielle.
Concerne à la fois les biens meubles (nt. Véhicule) et immeubles. La métropole Orléans le
pratique énormément pour les logiciels informatiques pour les communs membres pour
faciliter l’échange uniforme de donnée financière et RH. Et pour gérer des centres
techniques qui accueil à la fois des services technique métropolitain et communaux
Le synonyme de fonds de concours est la subvention. Ca soulève dans les relations propre à
l’intercommunalité entre commune membre et EPCI à fiscalité propre des PB.
La relation entre EPCI et commune membres sont longtemps resté régie par le principe
d’exclusivité et de … , il résulte du principe d’exclusivité qu’une communauté ne peut en
principe intervenir ni en tant que maitre d’ouvrage de travaux, ni en tant que financeur
intégrale ou partiel des travaux entrepris par un tiers dans le champs des compétences
conservés par les communes et réciproquement. Les budgets respectifs sont donc étanches et
les opérations sont distincte.
Initialement introduite dans le droit de l’interco par la loi ATR de 1992, la possibilité de
financement par la technique des fonds de concours pour les EPCI n’étaient ouvertes à
l’origine que pour les communautés urbaines et pour des équipements d’intérêt
communautaire. Depuis le dispositif au fil des réformes s’est libéralisé.
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On entend par fond de concours une forme particulière de subvention, les différentes lois qui
se sont succéder en matière de droit des collectivités ont élargis les possibilités de recours au
fond de concours afin de mieux prendre en compte les besoins de cofinancement de certaines
opérations, notamment en milieu rural.
Péréquation : idée de redistribution, les FDC représentent une part importante du poste
comptable « subventions » des EPCI à fiscalité propre. S’agissant des fonds de concours reçu
autrement dit en recette, le constat est inverse. Même si la loi prévoit que la réciprocité dans
les FDC.
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Ils favorisent le développement des communautés « magasins » du phénomène
d’intercommunalité de « guichet » qui encourage la dépense publique et n’est pas conforme
à l’esprit des textes en matière de coopération intercommunale.
Le CGCT, autrement dit la loi prévoit expressément qu’ils aient un rôle de soutien des
communes. Une grande part de l’activité des conseils départementaux est de verser des
subventions et fonds de concours au communes, part importante du budget pour des projets
communaux. Champs de compétence strictement séparés et donc normalement il ne doit pas
y avoir de flux financier entre eux, l’EPCI n’est pas là pour faciliter la vie des communes
mais porter des projets importants que les communes ne peuvent pas porter elle-même, alors
que la région est là pour faciliter les projets des communes. Mais la loi prévoit qu’il doit
mettre en place des politiques de soutiens aux communes.
Les FDC déroges à cette règle de principes et sont sensé rester exceptionnels mais dans la
pratique ils servent de dispositifs réguliers de péréquation financier, on constate que ça
devient une habitude que les EPCI à fiscalité propre mettent en place des dispositifs de fonds
de concours qui vont bénéficier à leurs communes les moins riches d’où la notion de
péréquation. Les FDC rendent plus difficile les contrôles budgétaires par la chambre
nationale des comptes
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Chapitre 6 : L’élaboration des décisions dans les collectivités
(1) L’association sportive des nageurs écrit au maire pour demander la construction d’une
nouvelle piscine conforme aux normes de compétition les plus récentes
(2) En bureau municipal le maire et les ajointe accepte la demande et décide de mettre en
œuvre le projet
(3) Le directeur général des services demande à ses services d’étudier techniquement le
dossier et de faire une proposition de montage ainsi qu’un échéancier
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(4) La commission des sports débat de l’opportunité de la construction d’une nouvelle
piscine : Finalement elle rend un avis favorable sur le projet de délibération décidant de
lancer un appel d’offre en vue de la passation de MP de construction de la piscine
(5) Le maire inscrit le projet de délibération à l’ordre du jour de la prochaine réunion du
conseil municipale
(6) Le Conseil municipal délibère, 25 pour, 4contre et 2 s’abstiennent.
(7) La délibération est publiée
(8) La délibération du conseil est envoyée à la préfecture
(9) Sous l’autorité du maire et selon ses directives le directeur général des services demande
à ses services d’exécuter concrètement la décision (pas besoin d’attendre le résultat du
contrôle de légalité)
(10) Le préfet contrôle la délibération elle lui parait légale et ne saisira pas le TA
(11) La piscine est construite avant d’ouvrir il convient cependant de saisir pour avis la
commission de sécurité dans les ERP.
(12) Le maire prend l’arrêté autorisant l’ouverture de la piscine en tant qu’établissement
recevant du public ERP ?
1. La demande de décision
Elle émane de différente source :
- De la population, par des courrier ou instance de démocratie participative, de pétition
mais aussi à l’occasion de permanence que tient des élus.
- Et émane également d’une partie restreinte de la population les usagers du SP (on y
retrouve les association)
- Les entreprises cocontractantes qui peuvent demander des avenants à leurs marchés ou
des ordres de services
- Les services eux même en interne notamment quand le sp est exploité en régit par
exemple une demande de création de poste.
- Les autres administrations de l’état ou autres collectivités (avec le même territoire et la
même pop en générale)
- Des élus eux-mêmes au travers de leur programme électoral ou leur travail en
commission ou de groupe de travail divers et variés.
2. Contrôle de faisabilité
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Porte sur les 5 dimensions de l’activité administrative, concernant :
« Pas de délégation sans contrôle » -> toute délégation implique en elle-même que le
délégant doit toujours contrôler son délégataire, et inversement ce dernier doit rendre compte
au délégant.
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