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Université SAAD DAHLEB

Faculté des sciences de l'ingénieur


Dépar†emex† d’archi†ec†ure 4eme
année groupe 13
2011/2012

EXPOS LES UVRA


ES:
rmes rbai es: de l'il la barre
•AnaIyse rbai e

Présenté Encadré
• DAOUD AMEL - MR ZERARKA
' MR CHAOUATkJ
• GHOUICI
RAZIKA
Plan de
travail:
L'auteur Philippe panerai
B/ L'école d'architecture de Versailles
Présentation des ouvrages
Formes urbaines: de l'ilot à la barre
Analyse urbaine
D/ Synthèse
AZL'outeur Phi'líooe oonerai’
Philippe Panerai, architec†e, urbanis†e, es† professeur ò
I'Ecole d archi†ec†ure de Paris-Villemin e† au DEA écoles
d'archi†ec†ure Ins†i†u† frahÇrt S d' Urbanisme.
Son ac†ivi†é professionnelle, façonnée par la pra†ique de
l'enseignement et de la recherche, se déploie selon trois
grands champs : le grand territoire, la forme de la ville e† I'
in†égra†ion des grandes infras†ruc†ures,
les mu†a†ions du †issu urbain, no†ammen† celles des
grands ensembles de Iogemen†s sociaux.
BY L'école d'orchitecture de Yersoi'lles:
L'Śeole nationala supérieur*e d’arehi†ecture de Versailles es† un
é†ablissemen† public d'enseignemen† supérieur ò carac†ère adminis†ra†if
si†ué ò Versailles (département des Yvelines en France).EIIe est placée sous
la
†u†eIle du mi nistère de la Culture e† de la Communication (Direction général des
Pa†rimoines). C'es† I'une des ving† écoles publiques qui dispensen† un enseignemen†
supérieur de I’archi†ec†ure en France.
L'école es† ins†aIIée dans la Pe†i†e Écurie, bô†imen† his†orique dû ò
I’archi†ec†e Jules Hardouin-Mansart, situé en face du chô†eau de VersailÍb ,' qui
ames:
• la
ce† ouvrage †rai†e le †hème Pl›ilipjr›

Fo'%"ä
! .Ji›an
@«erai
il
ba
me† en valeur l’importance du
d'urbanisme, Castex.

urbain I’qui
en†re
†issu es† l'échelle
archi†ec†ure des bô†imen†s e† —
intermédiaire
es
grandes tracés de l'urbanisme.
urbaines
' . de .l’îlot
Le †issu urbain; éclaire les relations ” a la barre
entre complexes entre sol et bôti,
entre voiries e† eons†ruc†ions, en†re
formese† pratique.
Paris, Londres, Amsterdam, Francfort,
Sor† des exemples de la modernité la
plus radicale, on† bouleversé le yisage des
villes.
lie couteau:
Ç’ livrnoe. rÏivisé. r•.n D rhnniTrr•.c :
Chapitre 1: Le paris haussmannien:
1853-1882

Chapi†re2: Les ci†és-jardins:


1905-1925

Chapitre 3: Les extensions d'Amsterdam: 1913-1934

Chapitre 4: Le nouveau Francfort et Ernst May: 1925-1930

Chapitre 5: Le Corbusier e† la ci†é radieuse

Chapitre 6: Les avatars de l'ilot et la pratique de


h i e 01 : Ie is auss a
e es† le lieu ins†i†u†ionnel de la socié†é
Paris
bourgeoise moderne qui condi†ionne l'urbanisme
Haussmann in†ervien† sur la ville de paris mais il
maintien† de l'oncien espace parce que la ville o é†é
déjò s†ruc†ure, il a jus†e foi† émerger certaines
élémen†s sous un aspec† moderne

Les carac†eris†ique des percés haussmanniennes se


présen†e en †rois réseaux Fig ł: a- la rue des moineaux en
1860 avan† le percemen† de
Le premier comprend des opéro†ions †ou† ò l'avenue de l'opéra
fait essen†ieIIes que l’é†o† subven†ionne une
par une en prenan† en charge les deux †iers
de la dépense, parmi ces in†erven†ions la
cons†i†u†ion de la rue de Rivoli par les
boulevards de 5ébas†opol e† Saint-/U‹ichel.
ç•
Le deuxième réseau se corac†érise par des
r.
dépenses d'ur tiers par l'état et deux tiers "’ _.
par IO Ville, ce réseau consacre le .-. ._<- -. ’*" - - ” -..
cisaillemen† de paris par des voies rayonnan† en - '’ -
é†oiIe au†our de quelques grandes nœuds B- L'avenue de l'opéro auJourd’hui
strotégiques et oussi des liaisons rec†iIignes qui
en†roînen† le remodelage de plusieurs quartiers
La transformation de aaris:
• HaUSSI1›ann in†ervien† aU niveau des
tissu dans les quartiers et les ilots
L'ilo† se Iimi†e par les yois de
percement, les façadesdes bôtis
sont le résultat du découpage
de l'ilo†
ei g 2d: ed e
O Pe ise d n de wa
vonie
les conséquences des percées c'est
les découpage des ilots u

triangulaires e† rectangulaires en
diagonales
Le système de maillage permet
d'obtenir un cadrage régulier
L'ilot haussmannien est presque
obIiga†oiremen† triangulaire
résultant du découpage des mailles F 3t e hau nn en
en étoiles mais il exis†e aussi des
ilo† rectangulaire
Fig : L ig 6: ilo du ie de
haut4mann e ilo annien
decoupage ha ens on
di

P i ci s de déco de o
i chaque parcelle est tracée
ò la perpendiculaire de la rue
Comme conclusion, on peu† dire que l'ilo† 6 paris exprime une résistCtnce
que l'on pourra pas observer la poursuite du processus de classemen† e† et
de spécialisation qui †ouche l'ilo† e† sa combiha†oire urbaine, in ren†re
dans une crise résul†an†e d'une faillite urbaine
e gendre pa Itincapacé damenage (a banlieuet
Chaoitre 02: les ci†és
iardins
La ci†é jardin sa†elIi†e a é†é inventé e†
expérimenté ex Angleterre au début du 20e
siècle, mais ce processus d’urbanisation apparai†
théoriquement en 1898, avec la parution du livre
de EBENEZER HOWARD, Tomorrow: A peaceful
path to real reforme.
La cité jardin est la réponse à un processus
d’urbanisation mis en place pour désengorger les
villes victimes d'une †rès for†e croissance de
population à la fin du t9 ème siècle.
0 . s i m p l e de Londres et sa banli•eue:
, premier exemple de la banlieue londonienne
O Le
répond à un vaste projet de planification pehsé dans ion ig 7: R BP k
Un
un contexte qui privilégie la campagne à la ville. Les
villes sont saturées et les populations sont
transférées à Ieur périphérie. Les banlieues comme
lieu de résidence son† accessibles grôce au
développement .des réseaux de transports. Le bu†
é†an† de multiplier les ci†és-jardins au†our de
Fig.9: R.Urwin:
Fig.8: le rôle des vues †yp F 9 10: big.11: Welwyn Gorden
dans la formation du sur le thème du Welwyn Ci†y:e c ,p ee
close yp réduc† ion du †ype
présenté dans thème du close
Town-
Sur les mêmes l?Io† †radi†ionneI e† I?lo† Haussmannien, on
principes querocpour
retrouve une différence marquée entre Ie vu et le non vu. L'unité d’habi†a†ioh,
le c/ose, reprodui† l’opposition du devah†-derrière avec le
†rai†emen† différen† des façades pour marquer les fonctions. Les
variations du c/ose créen† la mise en forme de la ci†é jardin.
Les fondements : les maisons sont groupées autour
d'une impasse ou d'une placette en cul de sac.
L'impasse débouche sur une rue. Les maisons qui
annoncent ou ferment l'impasse font partie intégrante
du z/ose. L'impasse devient ue espace commuc mais
privé, elle mène aux lieux privés et crée des relations
e† des pratiques inhabituelles. Les jardins derrière
les maisons sont privés et ne sont accessibles que par
les maisons
La rue n'est pas un lieu d'échanges. Elle tiext un rôle
plus technique de voirie et de connexion avec le
reste de la ville. Cependan†, il y a dans la ci†é
¡ardin une
Ainsi, la ci†é-jardin es† une solution repor†an† sur la communauté de
voisinage, la vi†aIi†é des groupes répond aux besoins de l’urbanisation, lui
Chaaitre
Les exfecsions
03: d'a
** sterda
La mul†ipIica†ion des
habi†äh†S d'Amsterdam a mené à
prévoir des extensions de la ville
Les expérimen†a†ion qui seron† menées
marquan† la fi n de l'urbanisme traditionnel
pour le passage ü un urbanisme moderhe. Oh
plan ifie des iIo†s
d'habitation sur le Iong terme, à un grande
échelle, avec une forte présence de
l Fag le lna
l'architecture . id ge

0 Exemple d'extensioll:
Se bosse sur: Le plan de @"p-q
Berlage
y,
i. L'ilot Amstellodamois
L'autonomie est constitué d'une bordure contihue
des quor†iers
de batments entourant un espace centrale hon bôti.
CHAPITRE 04: LE NOUVEAU
FRANCFORT ET ERNST
MAY:
L'urgence des besoins inci†e la rapidi†é,
e'es† pour cela les ensembles résidentiels
de Fraccfor†on† é†é réalisé.
Lestá/f/ærts5aier/is@sïesxnsdesa‹/tres
Les bô†imen†s son† impIan†é en fonc†ion
de l’orien†a†ion solaire e† son† isolé les
uns des autres
La relation ò la rue n'existe plus

Les façades arrières sont différents des


façades d'accés (il n'y a plus de L'érolution de l'ilol thez
continuité) d'in†égra†ion dans la ville. E.May.
Les rangées des maisons sont desservies
par allés perpendiculaire aux voies.
L'ilo† de francfor† es† un groupemen† éIémen†aire de bô†imen† liés ò un
terrain sur Iequel ils son† dé†erminé les espaces
Cro i e 05: e bus e e c
e die
se
^ La cité radieuse est un mythe elle est
faite contre la ville
Le principe de le Corbusier s'agi† de plusieurs
uni†és d’habi†a†ion orientées N-S implanté sur un
zoning ou on trouve des différents voies et
quelques équipements qui s impIan†e eh†re les
uni†és

l'ilo† horizontale devien† un ilo† vertical prolongé


vers le ciel et se détache du sol par les pilotis pour Fig.12: Uni†é d'habitation,
M‹›rseille
abriter une rue inférieure sous forme d'un couloir
sombre.

O Ce ehaxgement a modifie complàtement


le mode de vie des habitants, fai†disparai†re
les référehces des villes anciennes e† la
La suppression eompIè†e de l’unité d’habi†a†ion chez
le Corbusier
C'est pour cela que Reyner Banbam dit que le Corbusier c'est
le premier Arehi†ec† qui a brisé les concepts de
I'archi†ec†ure moderne.

L'ilo† es† devenue vertical e† il n'es† plus le groupemen† de


bô†imen† don† l’association engendre un †issu, l'ilo† es† réduit en
é†age dans une barre
ChaDi†re 06: les ava†ars de l'ilot e†
la due î ue Ies ac
L'ilo† qui es† uni†é de déeoupage e† unité cons†i†ue du †issu
urbain, es†-iI aussi une uni†é d'une pra†ique.
L'ilo† haussmannien qui es† le lieu d'une pra†ique
cen†re in†ègre
par†icuIière, des pra†iques divers mais qui son† liées
son
òI’habi†a†.
Transforma†iohs des Dra†iüues e† iIo†s:
les †ransforma†ions urbaines liées ò la révoIu†ion indus†rieIIe on†
uh impac†e sur la composition de l'espace social <‹ les pra†iques
»

La clarification, la spécifïca†ion e† le zonage de la ville


Haussmann a rédui† e† spécialisé des iIo†s, faire disparai†re la
hiérarchie qui exis†e de I’in†érieur « logemen† » a I’ex†érieur,
l'ilo† devien† un terrain de pra†ique.
Eclatement total du tissu urbain, un véritable bouleversement '”

bCha i e 7: oé te s iísi des
odèles architecturaux
A travers les cinq exemples étudies, ils ont parte sur
quelques modèles architecturaux leur élaboration et leur
modes de
†ransmission ò travers le monde
L'urbanisme haussmannien es† lemodèle le plus influen†sur
tous les autres modèles (c'est le modèle de base).
On trouve ses principes un peu par tous le reste des
exemples
Chaaitre 08: construire la
ville
la ville a passé par des crises successives mais elle n'a connu
aujourd'hui presque aucune évolution pour ê†re au niveau d'une ville
idéal, les difficultésque connaissent aujourd'hui les villes sont les
conséquences directes des crises économique qui déborde
largement le domaine d'architecture et déstabilise en profondeur
la société , d'autres sont liées aux erreurs urbanistiques dont nous
ne arrivons guère a nous dégager.
La question du †issu:
L'analyse du « tissu »* est importante pour aborder le projet urbaic,
La no†ion du †issu es† doublemen† marqué par les mé†aphores
textiles e† biologique éyoque a la fois l'idée d'une
imbrica†ion, d'une solidarité entre les parties et celle d'une
capacité d'adaptation. Elle s'oppose a l'œuvre achevée ou a
l'objet figé, elle suppose un
†ransforma†ion possible. Elle répond de maniàre critique aux
problèmes que posen† les urbanisa†ions récentes don† nous
héri†on¿,
E† Superposition de plusieurs structures qui agissen† a des
différentsnivæux
aussi: mois viennen† s'articuler dans chaque par†ie de Id ville, le
†issu ê†re
peu† urboin
défini comme la rencontre de †rois logiques:

1- Celle des voies dans Ieur double rôle de conduire e†


2distribuer.
celle des découpage parcellaires ou ce nouen† les enjeux fonciers, e† ou se
monifes†en† les initiatives privées e† publiques.
3 Celle des bô†imen†s qui abri†en† les différentes octivi†és.
Les villes anciennes, a Ieurs moniere e† ovec des modalites difÎéren†es
pour chacune, assuren† lo cohésion du tissu. Lo rue n’exis†e pas sons le bô†i
qui la borde, les bô†imen†s s’impIan†en† dans des parcelles qui formen† le
cadre de Ieur évolution. Le repéroge , I’onien†a†ion son† en générale aise, les
activites se mêlen†, les modifications son† faciles.
Les villes anciennes se carac†érisen† par:
-lo focilité de s’orienter

-les por†es d’entrées des immeubles s'ouvre sur le †ro††oir pour faciliter aux
conducteurs aujourd'hui de garer sa voiture marcher sur un †ro††oir e† appuie sur un
bou†on de sonne††e.
-les commerces quotidiens « †ou† †ypes de mogasin » occupen† les rez- de chous.Êää
/
des rues possantes .
L’importance du †issu dépend de la qualité d'usage e† non
par l'aspect esthétique et c'est pour ces qualités d'usage que
nous sommes intéressé a la ville ancienne et a l'analyse de ses
tissu, ces qualités sont :
-La
Exemple:-un espace public accessible a †ous.
proximité.
-des ac†ivi†és qui se mêlen†
-Le mélange.
-un bô†i qui s’adapte e† se
-l'impréyu. transforme

IIot ouvert ilot fermé: -Et des voisinage non programmés

l'ilo† c'es† un ensemble de « parcelle » il a une relation


dialec†ique avec le maillage des voies, l'ilo† de la ville ancienne
es† hétérogène don† les bô†imen†s qui le borden†
obéissen† a une logique d'alignement pour constituer les rues
qui l'entourent.
L'alignemen† des bô†imen†s es† incomple† e† hétérogène, des
hauteurs différentes, certain avec un retrait.
Ce n'est que dans les quartiers centraux et a l'issue
^ L'idée principale pour laquelle le †issu a
subi† une †ransforma†ion pour arriver a
l'éclatement total c'est la création du
“,
- = ., '

” Fig.13: La rue comme élément
« cœur d'ilo† »par des maison homogène fondateur du tissu (paris, r'ue Do guerw,
continue.(c’est un problème de découpage . début 19eme)
Rue et découpage:
interne), il faut toujours fait attention
Lîlo†découpage
aux n'es† pas interne
une formeet simple
revenirmais
a
l'analyse des villec'es†
anciennes.
la structure qui organise le tissu où on
†rouve uhe reIa†ÏOFI diaIec†ique en†re
(rue/parcelle) et c'est dans la
permanence de ce††e relation en †ah† Fig.14: La rangé comme élément de
production du †issu {Bath débu† 19éme)
qu'elle perme† la modifica†iox,l'extension
et la substitution des bôtiments que
réside la capacité de la ville aux
changements démographiques,
L1o† es† l‘unité de I’organisa†ioc e† de la
s†ruc†uration urbaine, il a connuedes
transformations depuis I’ic†erven†ioc
d’Haussma«n qui la évidé, puis l’apparition du
close à Londres ecsui†e une ouverture
†o†aIe à Amsterdam jusqu‘à
I’écIa†emen† chez Le Corbusier. Chacuc des
ix†ervexan†s a essayé de résoudre la
complexité de la reIa†iox en†re la rue
e† la parcelle ec agissax† sur l'ilo†.
Broché
Paru le : 15 juin 1999
Edition : Parenthèaea
Collation : EUPALINOS SEI
ISBN : 2-86364-603-6

OÇ’OUvyQgR es† issu


EAN : 9782863646038
Nb. de pages : 189 pages

d'une recherche
Dimensions:l5,l«mx23cmx 1,bm

effectuée en 1975
sous le titre
césumé
Cet ouvrage, constitue par un des principaux
promoteurs de l'approche typologique en
France, se présente comme un bilan des
recherches menées en matière d'analyse
urbaine utilisant le dessin comme mode
d'analyse privilépié.
Cette approche de type morphologique
s'inscrit en liaison avec la problématique du
proje†.
Tout d'abord Ur chapitre,
questionnant le regard morphologique
face aux territoires póriphóriques ò
por†ir de deux recherches particulières,
constitue un complément intéressant.
Le contenu:

ruc
re
ure
o 1V1
Dans ce livre, Philippe Panerai nous donne une pis†e pour comprendre la complexi†é
d'une ville, en particulier moderne, enclix ò une urbanisation croissan†e e† sans
cesse ra††rapée par son passé. Ou†ils indispensables done que sont l'approche
historique, la géographie, le travail car†ographique, l'analyse archi†ec†urale,
l'observa†ion coxs†ruc†ive e† celle des modes de vie.
Urle manière de percevoir une ville es† de l'envisager sous son évoIu†ion.
Commen† les grandes lignes du †erri†oire on† pu générer la création urbaine 1 La
question du †issu urbain, aussi complexe soi†-elle perme† ce††e compréhension. «
Xlpp/iqUë â la vilfe, le terme de tizzu ëvoque la continuitë et le
renouvel/ement, la permanence et fa variatian ». En effe† il demeure un lien
mouvant et changean† en†re le †erri†oire d'hier e† celui d’aujourd’hui, mais
res†e perçu† comme un ensemble qui regrouperai† †ou†, le banal comme
I'excep†ionnel.
Les deux premiers chapi†res appréhenden† la ville comme un phénomène,ë
,
grande échelle e† insis†en† sur le travail de terrain. ’
-cen†re et eri henie — ville e† banlieue
En parlan† de la cen†raIi†é, I’ou†eur di†
que sa
ne peu† pas exister une cen†raIi†é sans lo

présence du noyou central †eIIe que la ville de


paris qui contien† plusieurs centres e†
diverses
Cen†raIi†és . L’auteur donne l'exemple des
pics
multiples d'ailleurs les noyoux se distinguen† F i e l : topographie et tracé d'une rue à paris
du cours comme des noyaux de villes, il di† L'axe rue de Lancry, rue de la C range aux belles,
toujours du tissu général.
que rue de Meaux.

-Banlieue
c'es† et esle for†
le poin† acesd'où
unbains:
se nouen† des
l'espace urbain es† s†ruc†uré con†rairemen† au
banlieue qui es† un ensemble des zones urbaines qui
en†ouren† une gronde ville e† son† en é†roiTe
reIa†ion avec elle .
itre2 : es
ur
II présente une manière d'appréhender
des
territoires urbains au Travers g
de ce qu’iÍs nous donnent à voir. ȚąțØ; ą
1.Parcours:

et raccordés les uns aux au re s ó


s upestioc ond
Unwi
cause , ¡y, g, gÿ , q jgpp e en d
b de d
a’Î’ŠÒÈÅ rÎa†e
Off

tableaux :donc on peut


ur pas
apprécier à un poin† fixe .Depuis
3.5ecteun

subdivision artiÎ icielle ou

administro†ive (d'un territoire)

effec†uée ò des fins organisationnelles . Fig.3: scclîay square selon kevin lynch

II peut correspondre
, , ,
o une zone homogene qui presen†e des
Iimi†es

ił peu† eenglober
s: les porcours e† des
nœuds
partie bordan† (une é†endue de terrain),
c'es† la bordures carac†érisées des
sec†eurs marquon† visuellemen† leur
achèvemen†. souvent se sont des barrieres
de croissonce
res:
élémen† qui perme† de se si†uer e† é†abiir un
Payaage urbain et repréaentationa
1-plan du VI
arrondissement de
Paris: grossièrement
N£bVDS
centré sur le
boulevard de Saint
Germain

2-localisation des
institutions faisant
référence au quartier,
MM LIfi€lTES Lili ä la ville ou ä l'état
fTüs

3-essai de
mémorisation des
éléments marquants
d u paysage urbain

Fig.4: ElenientB du payBage urbain selon kevin lynch


ÖOU
F
'bc , no . Analyse scquentlello de sue'it's S t'
t
ï jne<s ii .< P Pa ny rai y '- °e rma ndcz1.

font pr op r em en t appel à
l'approche
D@g spgJ@Ç@greigç,cj¿gp,j¡}¿e <croissances> la morphologie est appréhendée
e :$g¡ @ comme un phénomène dynamique .cette
approche
est présbntée au travers de ses outüs d'analyse, de ses modalités de
1 ure $Jj,iffeÇ$g¿aÿ¡§e de croissance, éléments régulateurs , jeu avec ces
n ' d ) e s l i m i t e s , changement de structwe et
w i c ë ï ä e Ë ! œ
Chaoitre3: roissances: '**
- . “
-C'est I’ ensemble des phénomène d’ extension
***"
.

des
aggIoméra†ionssaisis d'un poin† morphologique
ce terme doit accompagner le développement •°O 1900

économique , e† démographique incon†rôIés qui peu† l9lA 192


9

aggravé la si†ua†ion.
-La croissance urbaine peu† ê†re orien†er diriger-
x p ou†iIs
Les | rg@ypg§gggzgner
d'analyses son† par des ressources.
généraux pour s'appliquer ò †ou†e les villes malgré I’iden†i†é de
chac‹
L’é†ude de croissances es† impor†an†e pour plusieurs Maisons:
-elle nous donne une oppréhensior globule de I’aggIoméra†ion dans différents périodes
donc I’ins†an† oc†ueI n'es† qu'un é†o† précaire de I’évoIu†ion.
-Révélotion des poin†s fixes des différents transformations
-L'anolyse d'une ville perme† de la bien soisir.
Donc il fau† pas négliger l’é†ude d'oucunes période pour mieux la comprendre.

*modes de croisxorces.
L'extension des territoires urbanisés s'effectue selon deux grandes modes:
* La Croissance Continue,
- La Croissance Discontinue
1/La cpoissance
coc†ih»e:
A chaque stade du Développement les extensions se font
en prolongemen† direc† des parties déjò cons†ruites.
L'agglomérotions se présen†e comme un †ou† don†

le cen†re

Fig: Croissance continue


(radioconcentrique):Amsferrfam

Croissance linóaire: Rio de Janeiro


2/Croissances discox†inues:
ełle s'oppose ò celle con†inue ,elle es†
essaimé de nombreux pe†i†s iIo†s own†
de se souder dons la forme qui es† la
sienne.

*Elémeñ†s Ráoulo†eurs: Croissance discontinue: Veiićse


Grace a ces éIémen†s la ville es† s†ruc†urée ou leur extensions son† ordonnée
par des dispositions physiques ou na†ureIs qu'iIs les guides.
La croissance des villes est réglée par deux sortes d'éléments
° Ceux qui ordornen† I’ex†ension (lignes e† pôles).
Ceux qui la contiennent (barrières et bornes).
1.Lięne de Croissance:
C'est le support d'une croissance
qui s’effec†ue selon une direction .
Les lignes de croissances peuven†
ê†re:
2 Pole de '
croissance:
C'es† le cen†re initial qui joue se rôle , il peu†
*etre d ligne
3 ro is sl'e†endu
d a s
c oi ce d ec eon e e
La croissance ne s’ effec†ue que raremen†
an ce
Snns épaisseur e†nselon
s une ligne unique , elle peu†
avoir des branches donc hiérarchie d'un axe ”
principole et d'autres secondaires. ’
4 Bornes de croissance: Ï -
č'es† un obs†acIe ò une croissance linéaire . ”
qui limi†e I’ extension duron† une période - '”
donnée. . .. .” -.
Ex: cime.†.
— -
5 barrieres de croissance:
ière —
Ce mo† évoque l'idée d'un Obstacle, elles s'opposen† ò la IN bastide,sain†-
denisî985
propoga†ion d'un †issu prenan† une f orme de croissance •
linéaire, elle peu† ê†re un :
-obs†acIe géographique : fore†
-obs†acIe cons†rui†
†opoIogique en†re: voie
deux- canal - encein†e.
†erri†oires .
on† pour róle :
Elles
-Elles marquen†
favoriser uneca†ion
la eIossifi diffin†erne
érence
l'extension brute sur elles
L’ex†ension es† faiblemen† Obstacle artificiel (enceinte de la casbah de
Dellys)
) chi e e de i
tLes Iimi†es physiques cons†i†uen†
e
for†emen† ’
leïden†ifié
†issu e†ladans
par†ie ancienne
la pluparł e†cas
des les peut . ‘’ ,
"par
extensions
’*I‘ex†ension de l'agglomérration s’effec†ue • ;* •
.sons des†ruc†ion, la barrière subsis†e Î*t
piri†roduit une coupure dans le †issu.
e† Conservation de la barrière
*des modif ico†iors exis†er†, mois se limiter† le fort de saint louise.
a des opéra†ions ponc†ueIIes au†our des
|poin†s de franchissemen†(por†es, pon†s,
ïcarrefours) les deux relations entre les
deux (parties ne s’effec†uen† qu'a cer†ains
nivæux.
barrière est †ransformée dans son ensemble
e vien† un nouvel éI.émen† s†rue†uran† de l’oggIoméra†ion.
,:nd e la porte d'Aquitoine et celle de Bercy. Le tracé °
du 'nouvæu cours néglige l'oncienne encein†e qui es† englobée
'dons le
de la barri.ère e† sa
transformation *
d'une organisation voIen†oire de I’ex†ension. "
Déplocemen† de la coupure e† réorgoniso†ion du †issu:
I'Archevêche en face de la cathédrale gomme l'ancienne ‹ ..
!muroiIIe: au-delò e† jusqu'ò la place Douphine, un ’ " ...-.!.
lotissement ” "
'réorganise Sain†-Serïn.
Chaoitre4: les tissus
“urbains:
Qu'est-ce qu'un •• †issu urbain
Ȕ
Def1 :Ie †erme de †issu, tissoge, †ex†iIe ou textile
lo biologie ensemble organisé de cellules TlBBu des cellules

vivan†es 6 po†en†ialités identiques e†


remplissan† une fonc†iondéterminée
° Def2:II s'agi† d'une vision locale qui
s’intéresse au remplissoge , le †erme du
†issu urbain évoque la con†inui†é, lo
variation , lo permanence e† le f,

renouvellemen† au même †emps.


Î

-le †issu urbain s'adresse aux constituon†s des


villes anciennes e† aux intégra†ion des
nouvelles urbanisa†ions, il suppose une
ca††en†ion ou banal s) . ’
o icafion de

O oies,
.
le †ructions.
s YOIE
S
PARGELLZ
S
BATIMENT
S

P a r i s v u d u Ciel
Les éIémer†s cons†ruc†ifs du †issu urbain Yo1es et espaces gub11c .

Chez Panerai, le †issu urbain se cons†i†ue de


†rois ensembles qui in†er-ogissen†, se complètent
et créent une logique urbaine : le réseau des
voies,
les découpoges fonciers e† les
eons†ruc†ions.
a’est
s†ruc†ure cohèzion».
initiale e† « à lasoville
ce qui permet d'évoluer En
en effe†, ar
exemple, la permaen«e d'un parcellaire dans r†ains
gardant
quartiers leur perme† de garder Ieurs den†i†és en y
r zz . Le tissu : voies et édifices publics : lstanbul.
limi†an† les nouvelles cons†ruc†ions. n voi† aussi (¢EtA, Ville orientale/
souven† la relation en†re les édifices RHyçjyçyy
AUs). çjgyçjyç
† les voies sur†ou† quand il s'ogi† d'axes m@eurs -l'ensembles des voies constituen
l'espace pubûc.
e† d'édifices publics. -la distinction entre espace publi
Das un premier temps, on peut s'attacher et espace privé prend des formes
juridiques.
aux
--la voie publique appartien
voies qui s'organisen† de monière hiérarchique. coÉectivité , elle est sans
Ces dernières, relevant de l'espace exception accessible a tous e
atout moment
public, esservent des espaces et génèrent
On associe généralement les voies
aux parcelles et c'est cette relation
qui « fonde le tissu urbain
véritablement et structure le bati »
En effet, les constructions se
définissent vis-à-vis de leur rapport
avec la rue : alignement, retrait...
On
se retrouve ainsi avec des bâtiments
solidarisés grace à la rue, mais qui
n'ont aucun rapport évident. L'unité
est donc conservée, quoi qu'il arrive
tout en laissant une marge aux
changements. Cependant il ne faut
pas oublier que quand on parle de
découpage foncier et de
constructions on parle non seulement
du domaine construit mais aussi des
dents creuses de la ville, ses
parkings, ses parcs, ses jardins de
particuliers, ses zones de non lieux
.. S'il existe une certaine cohérence
dans nos villes portées par une
urbanisation sans précédent c'est
bien qu'une trame les régit, les
structure laissant une marche à
suivre, une grille préétablit.
L'étude des
grandes voies se
repose aussi sur le
retour a e†
I’his†oire
I’in†erpré†a†ion
des sources
his†oriques.

Plan des voies à trait constant León


Les différentes échelles du tissu Le
(Espagne).
Caire, centre ancien.
* LE ONOER ET
DECOUPAGE PARCELL

-La concentrotion sur fes limites de


propriété plus que l'implantotion des botiments on
observont les Plons codastraux porcellaire
con7ectionnées nous donne des indications qui
perme tient une bonne oppréhension du tissu.
-La relotion rueJparcelle /orme le tissu
urboin, on observont ce dernier on remarque
que les Parcelles sontgénéralement
perpendiculaire à la rue comme on le remarque ou
niveau du quortier De i7ORDAAM a ANES
TERDAH, les e:iceptions rYvêlent soit des
quartier dc JORDAAN a AMESTERDAM
percements sons e//ocement du
- L’observation du tizsu d«nz
l'êtendu rêvêle de diffânentez
comme o
BAPdELONE la rencontre

de la trame de CEPDA el celle


plus mince dv de SRACZA
la
indique l’onci‘ennelimife communale.
du parcellai“re permet
de déterminer ses limites qvi
pevvent d a n t / f o n d » d e s
Barcelone et les traces äu parcellaire rural Oans 1 ensancne.
parcelles et plus qu'une simple
limite de propriétés on a la
limite entre devx territoi“res
qui“peut disparaitre au et
a mesvre OVBG Îe ŸBlTlpS,
BŸ pOl*/OÎ$ BffB rester visible
La parcelle et orienté a
partir de la rue, les
constructions peuvent
être a l'alignement ou en
retrait, mitoyennes ou
isolées, hautes ou basse
mais elles se référent
toujours a la rue donc la
relation rue/parcelle
Le tissu urbain comme architecture

-Quand on coupe la ville entière e† on la


représente comme un bô†imen† elle devien†
architecture, œuvre d'art donc (a l'échelle
t/500eme) on distingue l'épaisseur des murs, la
projection des voutes, des portiques, le dessin
des sols.
-A Centro storico ou Medina malgré la
monumen†aIisa†ion de †ou† l'espace qui a††enue
les limites de propriété e† rédui† l'action des
habitants, si l'on peut apporter quelques
modifications †eIIe que la suppression des ajouts,
curetage des cours, l'homogénéisation, le plan
coupé possède plusieurs qualités qui méri†en†
d’ê†re signalées.

-Le plan coupé permet :


1/D’observer l’intérieur e† l'extérieur
en
même †emps. Tissu

2/De remarquer les transitions.


P l a n ă la NOLLI
À la fin du chapitre ,les rapports entre la notion de tissu
urbain et la troisième dimension ou la production de
l'urbanisme moderne sont questionnes.
-L'analyse urbaine doit se donner les moyens d'appréhender le
relief et d'en rendre compte ;ainsi que le système usuel des
courbes de niveau fournit une bonne base.
-Trois données semble utiles:
l/Les sommets et la ligne de crete.
2 1 e s thalwegs
3 1 e s courbes de niveau significatives « ruptures de pentes ;
changement de nature géologique ; limite de zones
inondables ; base des piémonts................. »
LA C RTE D'ATHENES

La Charte d'Athènes a constitué l'aboutissement


du IVe Congrès international d'architecture
moderne (CIA >) 3 tenu à Athènes en 1933 sous
l'égide de Le Corbusier. Le thème en était « la
ville fonctionnelle ». Urbanistes et architectes
y ont débattu d'une extension rationnelle des
quartiers modernes.
La Charte compte 95 points sur la
planification et la construction des villes.
Parmi les sujets traités : les tours d'habitation, la
séparation des zones résidentielles et les voies de
transport ainsi que la préservation des '
quartiers historiques et autres bâtiments
° cer†aines villes on†
suivies les strictes
versets de chor†e
A†hènes qui consacre
l'éclatement du
†issu urbain : la per†e de
cohésion de ses par†is e†
I’au†onomie des bô†imen†s e†
de la voirie.
La production
urbanistique du mouvemen†
moderhe n'o pas
l'homogénéité que
e† l'application
revendiquait les de ses
čIAM
- principes se fait selon les
pays ò des échelles très
* diverses.
Sõo Paulo invec†e un tissu
moderne qui ne doi† rien ò la
chor†e d'Athènes e† qui
conjugue l'usoge systémotique
des tours :
le main†ien des découp
Comparaison des tissus de Parme en fonciers e† la
dans uneBrasilia
î830 et aide deen350 X î960
stric†es
- L'exemple idéol de
l'opplication stricte d'une
Charte d'Athènes version
c'es† l'ensemble
coopéraTion d’habi†ation du
Soviétique
Caire : la ci†é d’AIN ES SIRA
comp†e 2000 logemen†s en
blocs
sembloble de quotre niveaux.
Avec le †emps les habiton†s
on† fai† quelque modiÏ ication ò
leurs logements '
-La clô†ure des loggias don† la
conséquence es† I’ex†ension
du séjour et éventuellement
la cons†ruction d'un balcon
supplémentaire.
-L’ex†ension du rez-de -
chaussée : il s'agit d'agrandir le
logemen† e† éven†ueIIemen† de lui
odjoindre un jordin privé ou d'y
accoler une
boutique ou un a†eIier.
—La suréIéva†ion des bô†imen†s
se fQİp†ar la cons†ruc†ion d'un ou de
deux étages supplémentaire .țțÜr„ ,
la dolle de couver†ure.. ’ /
Points essentiel :
- L'ouvrage est très riches mais n'offre pas toujours de methodes
suffisamment détaillées
- Il présente les avantages et les inconvénients de toute tentative de
synthèse.
-Dès les premières pages, l'auteur insiste sur deux points
importants pour comprendre sa démarche. D'un coté sa volanté de
mettre en valeur le dessin comme mode d'analyse .à travers celui-ci,
il s'agit de décomposer les donnees Offertes par l'espace physique
aPin d'en reconstituer ses principes propre ou ceux qu’il
exprime. Et d'un autre coté, cette démarche d'analyse urbaine n'est
pas cantonnée dans le monde du savoir théorique mais lié à la
question du projet. L'approche proposée s'appuie ainsi sur l'outil
dessin inscrit dans le processus itératif analyse/projet.

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