L A C O M M U N I C AT I O N N O N

LINGUISTIQUE
DANS LA BANDE DESSINÉE
LES SIGNES
PARALINGUISTIQUES

Les signes paralinguistiques

comprennent tout ce qui est
exprimé par le corps, sans l’aide
de mots, sans l’aide de signes
linguistiques.
 L E S S IG N E S PA R A L I N G U I STIQU E S

Expressions corporelles États affectifs et émotionnels

 Autres exemples de signes paralinguistiques

Une personne qui

Une personne qui Une personne qui
fronce les sourcils:
pâlit : maladie pleure: tristesse
contrariété

Une personne qui Une personne qui

Une personne qui
croise les bras: a les mains sur les
rit: joie
fermeture hanches: colère
D’autres éléments influencent
la différenciation des signes
paralinguistiques: l'intensité, le
volume ou le ton de la voix et
la fluidité.

Dans la bande dessinée, c’est

généralement la police de
caractère et/ou sa disposition
qui suggèrent l’intensité, le ton
ou le volume de la voix.
LE SIGNE NON
LINGUISTIQUE
• Le signe non linguistique communique lui
aussi un message sans l’utilisation de la
langue. Contrairement au signe
paralinguistique, ce n’est pas une
manifestation du corps humain.

Il y a quatre types de signes non linguistiques:

1. L’indice
2. Le signal
3. L’icone
4. Le symbole
L’INDICE

Un indice est un phénomène naturel ou culturel,

perceptible, involontaire ou non intentionnel et qui nous
fait connaître quelque chose à propos d'un autre fait qui,
lui, n'est pas immédiatement perceptible.
ex.: symptômes d'une maladie, traces dans la neige,
nuages noirs à l'horizon, etc.
En bande dessinée, on peut voir les émotions des
personnages par des indices comme une goutte d’eau qui
signifie que le personnage est mal à l’aise ou des nuages
noirs autour de sa tête pour signifier la colère.
 LE SIGNAL
Le signal est un signe volontaire,
conventionnel et explicite. Il véhicule une
information très précise et non équivoque. Il
a été créé par l’être humain.
Exemple: Le code de la route constitue un
système de communication visant à réguler le
trafic.
LE SIGNAL

Dans la bande dessinée, le signal

se manifeste dans les notes de
musique, la ponctuation, etc.
L’ICÔNE
L’icône est un signe visuel se référant à un sens dans un
rapport de ressemblance. L’icône remplace la réalité.
Il y a une grande quantité d'icones largement utilisées par
nos sociétés modernes et qui sont reconnaissables par un
grand nombre d'individus.
LE SYMBOLE
Le symbole résulte d'une relation conventionnelle et
arbitraire commune à plusieurs cultures.
Exemples:
• une colombe symbolise un message de paix;
• les tours du WTC de New York symbolisaient la suprématie
financière de cette ville;
• Le cœur symbolise l’amour;
• Le champagne (marque Dom Pérignon) symbolise la richesse et le
luxe extrême.
VOCABULAIRE ET TECHNIQUES
DE LA BANDE DESSINÉE
LE PHYLACTÈRE ET
L’APPENDICE
Le phylactère (appelé aussi ballon ou bulle) enferme les
paroles du personnage et est relié à celui-ci à l’aide de
l’appendice. Le phylactère ne contient pas uniquement les
dialogues, mais aussi des monologues, des réflexions ou
des expressions émotives, par exemple.

L’appendice, qu’on retrouve généralement sous forme de

flèche, désigne qui parle. Il arrive que plusieurs
personnages parlent en même temps. On voit donc
plusieurs appendices reliés à ces différents émetteurs.
 PHYLACTÈRES ET APPENDICES
PARTICULIERS

Le phylactère et l’appendice peuvent prendre

des formes aussi significatives les unes que les
autres en fonction du contexte.
Le phylactère peut être de forme rectangulaire,
carré ou ronde. Il peut aussi être en forme
d’éclair pour signifier que le personnage crie,
par exemple.
L’appendice peut, par exemple, prendre la forme
d’un éclair pour insister sur la transmission des
ondes. Il peut aussi se présenter sous la forme de
petits cercles, ce qui représente souvent les
pensées intérieures du personnage.
LES La vignette possède habituellement un cadre dont la forme et la
dimension varie d’une image à l’autre.
DIMENSIONS
ET LES L’auteur modifie la forme et la dimension des vignettes selon la
FORMES DES fonction qu’il veut lui attribuer. Par exemple, le cadre rectangulaire
permet de mieux représenter le mouvement.
VIGNETTES
LES FORMES INHABITUELLES DES
VIGNETTES
Il arrive parfois qu’un auteur de bande dessinée accorde
volontairement à une vignette une forme particulière. La
forme des vignettes peut varier à l’infini (ronde, en
étoile, etc.)

Dans cette vignette, les personnages qui parlent au

téléphone sont séparés par des lignes en forme d’éclair.
En ayant recours à de telles lignes, l’auteur souligne le
rôle joué par l’électricité dans le processus de
communication.
LA VIGNETTE EN ABYME

Il arrive parfois on retrouve une vignette dans une

vignette. On parle alors de vignette en abyme.

La vignette en abyme sert à isoler un détail comme

l’expression du visage, une action qui a lieu en même
temps, etc.
LES PLANS

Plans: ce sont les façons de

représenter le sujet, vu à des
distances diverses permettant
de voir une plus ou moins
grande partie du sujet, et
produisant des effets variés.
LE PLAN TRÈS GÉNÉRAL

Le plan très général : montre tout le décor. Il

sert souvent à décrire, à présenter un paysage,
un village, une ville, etc., et convient bien pour
commencer un récit ou un sous-récit. Il introduit
le lecteur dans un univers qui sert de point de
départ; ce plan situe le lecteur dans le temps et
l’espace par un aperçu global de la scène.
LE GROS PLAN

Le gros plan : se centre sur le visage d’un

personnage ou sur un objet.
LES ANGLES DE
VUE
Angles de vue : ce sont les
différents points de vue sous
lesquels se présente chaque
scène d’une bande dessinée ;
ils représentent la position de
la « caméra » ou de l’œil du
lecteur ; ils contribuent à la
lisibilité, à l’ambiance et à
l’interprétation d’une scène.
LA PLONGÉE

La plongée : l’observateur est au-dessus de la

scène ou du sujet observé. On s’en sert pour
créer un effet psychologique de petitesse,
d’écrasement, de maîtrise de la situation.
LA CONTRE-PLONGÉE

La contre-plongée : l’observateur est au-dessous

de la scène ou du sujet observé. On s’en sert
pour créer un effet psychologique de puissance,
de grandeur, de domination, de menace.
CHAMP/CONTRE-CHAMP

Champ/contrechamp : le champ dans une vignette

nous présente une portion d’espace alors que le
contrechamp, dans une autre vignette, nous
présente le point de vue opposé et
complémentaire.