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C- Etiologies
Traumatiques dans la plus part des cas : AC, AVP, AT, AS,
AD).
Rarement atraumatiques : survient sur un os pathologique
(ostéoporose, tumeurs, sujet âgé).
Mécanismes
• la colonne antérieure est constituée par le ligament vertébral antérieur et par la partie
antérieure des disques et des corps vertébraux.
• la colonne moyenne comprend le LVCP et la partie postérieure des disques et des corps
vertébraux.
• Enfin la colonne postérieure est faite des arcs postérieurs et des ligaments postérieurs
(ligaments jaunes, capsules articulaires, ligaments sus- et interépineux)
A) Notion d’instabilité
La notion d’instabilité : c’est le potentiel évolutif soudain ou progressif de
perte de la cohésion vertébrale avec risque de lésions neurologiques.
L’instabilité osseuse : (Roy camille) est provoquée par des lésions du segment
vertébral moyen ; elle est temporaire et disparait dès la consolidation.
Type III : fracture par flx –distraction solution de continuité d’arrière en avant
du rachis avec bâillement post respectant la partie ant du corps vertébral
(instable)
luxation en rotation
IV- POSSIBILITES THERAPEUTIQUES
A- Traitement orthopédique
INDICATION : Traitement orthopédique : méthode de Boehler ou Cotrel en cas de fractures stables dont le
tassement ne dépasse pas le 1 /3 de la hauteur du corps vertébral.
• Ce corset s’appuie sur le sternum et les crêtes iliaques, avec effet lordosant au
sommet de la déformation.
Objectifs :
1) Réduire une cyphose dorsale intolérable Greffe antérieure ; laminectomie
afin d’éviter une cal vicieuse.
Lever immédiat avec ou sans contention.
2) Décomprimé le névraxe si compression.
3) Stabiliser le rachis par une ostéosynthèse • consolidation :
conférant une rigidité immédiate et
• 3 à 4 mois sont nécessaire pour la
autorisant un levé immédiat.
consolidation osseuse ainsi que du greffon.
Réduire et stabiliser la fracture
Le matériel d’ostéosynthèse pourra être
par ostéosynthèse :
enlever à partir du 9ème mois
plaques de ROY CAMILLE
Intervention de COTREL DUBOUSSET
Tige de HARRINGTON
C- Traitement fonctionnel : MAGNUS
A- Interrogatoire :
• apprécier la douleur :
Physique : siège, type, aspect spontané ou provoqué, ses irradiation, intensité sur EVA/10
Psychique : fréquemment associé, et qui traduit le retentissement émotionnel.
• Bilan cutanéo-trophique :
• Attitude spontané.
• Rechercher une déformation du rachis en cyphose.
• Recherche la mobilité des autres articulations (leurs limitation favorise la
sollicitation supplémentaire des articulations vertébrales).
• Rechercher les contractures, les sidérations aux niveaux lésionnels et les voies d’abords
Bilan psychologique : effort de dramatisation car le rachis est une zone très investie sur le
plan psychoaffectif.
Bilan fonctionnel :
• Les Transferts et passages à la station debout :
• Intérêt médicolégal.
TDM, IRM
Objectifs Principes
A-PHASE STATIQUE :
•Objectifs :
1] Lutter contre la douleur.
2] Enseignement des techniques de protection des lésions et/ou des cites
d’ostéosynthèse.
3] La stabilité : verrouillage actif du rachis et constitution d'un corset
musculaire.
4] Dissociation pelvi-fémorale et reprise des activités élémentaires.
1- Phase d’alitement
Exercices en balnéothérapie.
NB:
plus la fracture est haute, plus les mobilisations actives et passives du rachis
cervical est des membres supérieurs doivent être prudentes.
Au rachis lombaire, et dorsolombaire, la mobilisation des hanches entraine
une mobilité du bassin et de la région lombaire.
Si la fracture siège sur le rachis lombaire bas, le contrôle fémoro-pélvi-
lombaire doit être acquis pour que la station assise soit permise.
Initialement le blessé est autorisé à s’assoir sur un siège haut à califourchon.
Pour s’assoir ou se relever d’un siège, le blessé doit utiliser les fentes arrière.
B-PHASE DYNAMIQUE
Objectifs :
Rassurer le patient
Récupération d’une mobilité contrôlée de la colonne vertébrale.
Renforcement musculaire (spinaux+++).
Apprentissage des gestes correctes des activités de la vie quotidienne.
Principes :
La non douleur.
Control des contraintes imposé par la rééducation.
Lorsque la consolidation osseuse est acquise généralement vers le 3ème mois.
la mobilité globale du rachis est récupéré d’abord en décharge( décubitus, piscine )puis en
charge en station assise( genou dressé, chevalier servant, quadripédie), puis en position
debout.
La récupération des amplitudes segmentaires s’effectue par un travail analytique en se
rapprochant progressivement de la zone fracturaire en décharge, puis en charge ( travail en
piscine, quadrupédie, sur siège mobile, sur ballon, sur plateau mobile).
un renforcement postural et un travail proprioceptif :
Les étirements axiaux actifs.
les sollicitations multidirectionnelles.
le travail d’équilibre sur plateaux instables.
les exercices de facilitation neuromusculaire.
Reconditionnement à l’effort
C- PHASE DE READAPTATION ET RECONDITIONNEMENT
PHYSIQUE
À ce stade, le rachis est libre de tout interdit.
Les bilans vont donc explorer les amplitudes maximales dans tous les plans
(Mesure globale : C’est la distance doigts-sol et Mesure segmentaire) et aussi
évaluer les capacités musculaires maximales du sujet.
Pour les test : l’ Echelle des Incapacités Fonctionnelles pour l’Evaluation des
Lombalgiques peut être utilisée.
Réévaluation de la douleur+++
Récupération des amplitudes maximales possibles sur l’ensemble du rachis et
du corps entier
Economie et ergonomie rachidienne par réapprentissage progressif des gestes de la vie
courante:
Apprentissage de manutention de charge en verrouillage lombaire actif.
Reprise des gestes sportif ou professionnel(natation++)
Règle de protection rachidienne.
Coucher sur plan dur
Apprentissage des postures correctes.
Apprentissage de la dissociation lombo-pelvi-fémorale
Eviter le port de charges lourdes.
Eviter le surpoids.
Eviter la station debout prolongée.
Eviter la position assise sur chaise basse.
La reprise des activité socioprofessionnelle peut nécessiter un aménagement du poste de travail
FORMES CLINIQUES
A) P.E.C après un traitement orthopédique
1) Méthode de BOHLER :
•Avec réduction et contention plâtrée.
De j16 à j 30 :
• Verticalisation progressive avec contention plâtrée
• Rééducation sous plâtre on évitant de sollicité le foyer fracturaire en position neutre : décubitus dorsal,
assis, debout, quadrupédie.
• B. Séquelles fonctionnelles :
- Simple contracture.
- Douleur inter-épineuse.
- Dysfonctionnement interarticulaire.
- Discopathies ; rares.
VIII- Conclusion
Les traumatismes du rachis dorso-lombaire sont des lésions graves dont le pronostic est dominé
par les atteintes radiculo-medullaires.
Ces lésions ont bénéficié des progrès de l’imagerie, apport important de la TDM et surtout de IRM
Et des matériaux d’ostéosynthèse permettant une stabilisation solide.
La place de la rééducation est importante et capitale dans la PEC des traumatisés rachidiens sans troubles
neurologiques.
Les séquelles douloureuses sont un motif d’angoisse pour ces patients, puis une cause ou un prétexte à leurs
difficultés de réinsertion socioprofessionnelle.